06 Nov

27e Accabailles : le Domaine de Chevalier et les Crus Classés de Graves honoraient les chefs, les sommeliers et la gastronomie française

C’est un rendez-vous très attendu des grandes tables de France et du monde du vin. Une célébration commune car l’un ne va pas sans l’autre. Hier soir le Domaine de Chevalier et 14 Crus Classés de Graves recevaient quelques 200 dignes représentants de la gastronomie et de la sommellerie françaises.

IMG_1876Cette soirée, c’est un peu comme les grues au dessus de nos têtes : du haut vol. Un instant suspendu, dans ce monde de brutes.

Mais diantre que sont-ce ces Accabailles ? Un rassemblement de « vieilles canailles »? Que neni. Plutôt une ode aux victuailles et à ceux qui les subliment. Accabar, en dialecte Occitan, commémore la fin de la période des vendanges.

IMG_1772Ces Accabailles sont en quelque sorte une Fête des Vendanges où des restaurateurs, chefs, sommeliers de la France entière sont invités et honorés pour leur talent mais aussi leur fidélité envers les vins de Pessac-Léognan.

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Jean-Michel Irastorza, Pascal Berrotam la Nivelle à Saint-Pée-sur Nivelle, Jean-Baptiste Daguerre (le Fronton à St Pée) et Eric Perrin (château Carbonnieux) © JPS

Pascal Berrotam, restaurateur de « la Nivelle » à Saint-Pée-sur Nivelle, en est à, sa 7e édition : « on est toujours très bien reçus aux Accabailles et par les Pessac-Léognan. J’adore le Bordeaux, c’est le fer de lance des vins du Sud-Ouest, c’est ma culture, on a grandi avec cela. » Et de citer les Crus Classés qui à ses yeux sont d’un bon rapport qualité-prix comme « Carbonnieux, Olivier ou Domaine de Chevalier. »

IMG_1772Avec un groupe d’amis des Pyrénées-Atlantiques, il déguste sur le stand d’Eric Perrin, le propriétaire de château Carbonnieux (qui a organisé 3 fois les Accabailles). Car les Accabailles commencent toujours par une dégustation de vins livrables : les 14 Crus Classés de Graves proposent ainsi leur blanc en 2015 et leur rouge en 2014; avec Jean-Baptiste Daguerre (le Fronton à St Pée) et Jean-Michel Irastorza, leur programme s’annonce difficile : au lendemain de ces Accabailles, ils vont en profiter pour visiter Clos Fourtet et Pétrus …

Fabien Teitgen, directeur technique, Florence Cathiard (château Smith Haut-Lafitte), Hervé Grandeau (Pdt Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Daniel Cathiard et Bernard Farges (Président Fédération Européenne des Vins en AOC © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique, Florence Cathiard (château Smith Haut-Lafitte), Hervé Grandeau (Pdt Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Daniel Cathiard et Bernard Farges (Président Fédération Européenne des Vins en AOC © JPS

Dans le cuvier du Domaine de Chevalier, c’est donc un moment d’échanges et de recueillement avec ce qu’il se fait de mieux autour de Bordeaux : il y a là Château Haut-Brion (1er Grand Cru Classé en 1855), Château Bouscaut, Château Carbonnieux, Château Couhins, Château Couhins-Lurton, Domaine de Chevalier, Château de Fieuzal, Château Haut-Bailly, Château La Mission Haut-Brion, Château Latour-Martillac, Château Malartic-Lagravière, Château Olivier, Château Pape Clément et Château Smith Haut Lafitte, avec leurs propriétaires, directeurs généraux et directeurs techniques.

Loîc Kressmann (château Latour-Martillac), Maryse et Michel Trama (l'Aubergade) et Tristan Kressmann (château Latour Martillac) © JPS

Loîc Kressmann (château Latour-Martillac), Maryse et Michel Trama (l’Aubergade) et Tristan Kressmann (château Latour Martillac) © JPS

Parmi les grandes figures de la restauration française, on rencontre un Michel Trama (l’Aubergade 2** à Puymirol près d’Agen), accompagné de son épouse Maryse, sur le stand des frères Kressmann Loïc et Tristan, prorpiétaires du château Latour-Martillac.

Michel Trama, créateur des Bouffons de la Cuisine et Olivier Bernard, Domaine de Chevalier © JPS

Michel Trama, créateur des Bouffons de la Cuisine et Olivier Bernard, Domaine de Chevalier © JPS

Michel Trama me confie que « sa vie professionnelle l’a gâté », lui permettant d’avoir eu 3*** au Guide Michelin, mais aujourd’hui il veut le rendre aux plus démunis. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de créer « les Bouffons de la Cuisine » dont le but est de « faire vivre les plus belles valeurs  de la table, à travers l’échange, la générosité et le partage. » Il a ainsi rameuté le ban et l’arrière ban des grands chefs comme Yannick Alléno, Joël Robuchon ou encore Pierre Gagnaire. Le but est d’organiser gratuitement des agapes pour des gens défavorisés (qui seront identifiés par les associations qui travaillent au quotidien avec eux) le 27 décembre au soir dans une vingtaine de départements en France : « le bouffon, c’est avant tout un humaniste » et c’est pour redonner de la dignité à ceux qui sont démunis qu’il a ce projet à coeur.

Hommage rendu par Olivier Bernard à Christine Guérard © JPS

Hommage rendu par Olivier Bernard à Christine Guérard © JPS

Autre moment fort, l’hommage rendu par Olivier Bernard, du Domaine de Chevalier, à une grande figure disparue : Christine Guérard, l’épouse de Michel Guérard (3*** pour « les Prés d’Eugénie ») : « elle a accompagné Michel toute sa vie et elle est partie trop tôt le 25 octobre dernier. J’aime ces femmes qui sont importantes dans nos vieset qui nous font avancer, nous les hommes. » Les 200 personnes ont fait une ovation et applaudi debout Christine Guérard, disparue à l’âge de 73 ans, elle était la présidente de la Chaîne thermale du Soleil, fondée par son père Adrien Barthélémy à Eugénie-les-Bains, et elle a énormément contribué à la renommée internationale du domaine.

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Christopher Coutanceau, le cusinier-pêcheiur, l’un des plus doués de sa génération © JPS

Depuis plus de 10 ans, le dîner des Accabailles met à l’honneur un grand Chef, pour sublimer par sa cuisine les vins des Crus Classés de Graves. Cette année, carte blanche a été donnée à Christopher Coutanceau, « cuisinier pêcheur » comme il aime à se qualifier. Le chef 2** de La Rochelle avait décidé de concocter un repas 100% à base de produits de la mer, avec notamment un bar de ligne exceptionnel.

Mariel, à Cafa Formation, sur le pont pour servir un petit Domaine de Chevalier © JPS

Mariel, à Cafa Formation, sur le pont pour servir un petit Domaine de Chevalier © JPS

Pour Jean-Jacques Bonnie Président des Crus Classés de Graves, cette soirée des Accabailles, est un moment privilégier pour « rendre hommage à la grande, à la belle restauration ; la restauration vraie dans ses produits, dans sa créativité, et dans sa sincérité.

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Pascal Pressac, de la Grange aux Oies avec Philippe Stoeckler du château Olivier © JPS

« Ce sont ainsi 79 établissements qui sont présents ce soir de partout en France, de Corse, de Jersey et d’Espagne. 61 étoiles sont réunies dont 7 établissements 2**. Merci d’avoir passé un moment d’excellence et de convivialité avec vous. »

Les 14 Crus Classés de Graves, organisateurs des Accabailles © JPS

Les 14 Crus Classés de Graves, organisateurs des Accabailles © JPS

Et pour remercier la fidélité et la bonne tenue de ces restaurants, 14 d’entre eux ont reçu un double-magnum de chacun des 14 crus classés de Graves. Ces 14 établissements étaient ainsi récompensés pour leur très belle carte de vins qu’ils proposent chez eux, comme Pascal Pressac de la Grange aux Oies (1* au Michelin- Relais du Silence) à Nieuil en Charente qui a reçu un double-magnum du château Olivier, millésime 2004, des mains du directeur technique Philippe Stoeckler. 

Découvrez © Christopher Coutanceau, le cuisinier Pêcheur de La Rochelle :

05 Nov

Les Côtes de Bordeaux toujours en pointe à l’export : +16% en volume

L’Union des Côtes de Bordeaux  tenait en octobre sa conférence de presse annuelle à Paris. L’occasion de revenir  sur ses performances avant de présenter ses aspirations économiques mais aussi environnementales.

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L »équipe des Côtes de Bordeaux entourant Stéphane Héraud en avril 2015 (3e à gauche), le Président et Patricia la directrice des Côtes © Jean-Pierre Stahl

UNE CONQUETE QUI CONTINUE : + 16% EN VOLUME A L’EXPORT

Les Côtes de Bordeaux, ce sont 1000 vignerons sur 12 000 hectares. Ils sont la 4ème AOC de vins rouges en France en Grande Distribution avec 65 millions de bouteilles vendues chaque année. 

En2016/2017, l’Union a enregistré une stabilisation des volumes commercialisés en France malgré une baisse structurelle de la consommation.

Notre force, c’est la présence massive de nos vignerons sur les salons de particuliers, dans les foires, mais aussi leur mobilité ! » Stéphane Héraud.

A l’export, l’appellation a connu la meilleure progression de toutes les AOC rouges de Bordeaux : +16% à fin juin en volume et +24% en valeur.

Des résultats très positifs sur le marché chinois notamment, mais aussi sur le marché américain auprès de la cible 25-35 ans.

Malgré une récolte 2017 fortement impactée par le gel (environ 50 à 60% d’une année moyenne), l’Union des Côtes de Bordeaux prévoit néanmoins de nouvelles initiatives promotionnelles pour poursuivre sa dynamique sur les marchés en 2018.

Pour Stéphane Héraud : « dans les:Côtes, un vigneron qui cultive sa terre et la transmet à ses enfants, veut transmettre du beau, du bon, du sain. » .

Investies depuis longtemps pour le respect de l’environnement (10% des surfaces cultivées en agriculture biologique à Blaye, Cadillac ou Sainte-Foy et 50% à Francs, 25% de producteurs bio à Castillon), les appellations de Côtes de Bordeaux affirment désormais leur engagement et accélèrent les réformes.

Adoption de mesures agroenvironnementales dans son cahier des charges (interdiction des herbicides sur la totalité de la surface cultivée, obligation de mesure des indices de fréquence de traitement, obligation d’enlever et détruire les pieds morts, possibilité de cultiver et revendiquer d’autres cépages que ceux autorisés dans le cahier des charges), communication interne auprès des vignerons, participation au plan collectif du CIVB, protection du voisinage, préservation des paysages… les actions se multiplient pour favoriser l’adoption de modes de production respectueux de leur terroir, préservant biodiversité et ressources naturelles. « Notre ambition est d’être plus vertueux dans le mieux-faire, de partager les meilleures pratiques et d’inciter les vignerons à progresser » conclue Stéphane Héraud.

Avec les Côtes de Bordeaux.

Lire ou relire : Happy birthday aux Côtes de Bordeaux: 5 ans enchantants, avec 10 % de business en plus en 5 ans !

03 Nov

Bordeaux Tasting les 9 et 10 décembre: l’un des plus beaux rendez-vous des amateurs de vins en cette fin d’année

N’oubliez pas de réserver votre week-end… C’est l’événement phare du mois de décembre, après les Portes Ouvertes en Pessac-Léognan. Cette 6e édition de Bordeaux Tasting s’annonce aussi grande que celle de l’an dernier avec aussi 5 sites de dégustations autour de la Place de la Bourse. A déguster 300 vins, champagnes et spiritueux.

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l'UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l’UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière lors de l’édition 2016 à l’Eglise Saint-Rémi © JPS

Le Tasting signé Terre de Vins, c’est à chaque édition toujours aussi rmarquable. Certes, il y a eu de légers couacs de files d’attente une année, mais ce n’est rien au regard de la qualité des vins à déguster, de l’accueil des propriétaires et responsables de châteaux et domaines, des sessions de masterclass, etc. La preuve en est : de 3000 amateurs en 2012 pour la 1ère édition, le Bordeaux Tasting est passé à 8000 l’an dernier. Pour cette 6 ème édition, « Bordeaux Tasting » sera organisé comme en 2017 sur 5 sites situés à proximité de la Place de la Bourse. Durant ces 2 jours, le tempo des dégustations sera donné en musique dans 5 sites phares dont voici le détail :

AU PALAIS DE LA BOURSE

Il accueillera les 200 grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting », 19 grands vins invités, les Master class. Pour une pédagogie de la connaissance des vins et de leur dégustation, l’Ecole du vin de Bordeaux organisera ses ateliers au rez-de-chaussée, sur un espace élargi

AU MUSEE DES DOUANES

Espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents

AU GABRIEL

Dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace de dégustation.

DANS LA BULLE DES EXTRATERRIENS : LES BORDEAUX ET BORDEAUX SUPERIEUR

Une sélection de 17 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur sera proposée en dégustation dans la bulle ouverte sur la Place de la Bourse depuis 2015.

A L’EGLISE SAINT-REMI

Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera pour la seconde fois, dans un lieu à leur mesure, un séduisant plateau réunissant 21 champagnes de maisons et de vignerons.

A 16 h, l'engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

Le samedi après-midi Bordeaux Tasting 2016 victime de son succès © JPS

LA BOUTIQUE BADIE

Une boutique éphémère avec Badie (groupe Duclot), sera ouverte uniquement pendant le festival. Installé dans la galerie du Palais de la Bourse, le partenaire de « Bordeaux Tasting » permettra aux visiteurs d’acheter le vin qu’ils ont aimé et de le retirer 21 rue Saint-Rémi, dans l’annexe provisoire de stockage ouverte à 100 mètres du site.

INITIATIONS A L’ECOLE DU VIN ET MASTER CLASS POUR CONNAISSEURS

6 Master class et 13 ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux travailleront en toute complémentarité l’axe prestige et l’axe pédagogie-initiation. Organisées dans les salons du Palais de la Bourse, les Master class traiteront notamment les thèmes suivants :

  • Les Grands Crus de Saint-Emilion : diversité des terroirs
  • Les Grands Crus Classés de la galaxie Magrez
  • Dégustation géo-sensorielle : partage d’expérience avec des non-voyants
  • Les grands Crus Classés de Bordeaux en bio et biodynamie
  • De l’importance des verres dans la dégustation, en partenariat avec Riedel
  • Cognac ou l’expression du terroir, du temps et des hommes, en partenariat avec le Bureau National Interprofesionnel du cognac
La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

DEMANDEZ LE PROGRAMME DES ATELIERS DE L’ÉCOLE DU VIN

SAMEDI

  • 11h00 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 12h00 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 13h30 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 14h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 15h30 Accords de fête
  • 16h30 Choco’Bordeaux
  • 17h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

DIMANCHE

  • 11h00 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 12h00 Accords de fête
  • 13h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 14h30 Choco’Bordeaux
  • 15h30 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 16h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

MOINS CHER LE DIMANCHE QUE LE SAMEDI

Evolution des tarifs pour limiter l’attente le samedi et lisser la fréquentation sur les deux jours Afin d’équilibrer le nombre de visiteurs entre le samedi et le dimanche (journée traditionnellement moins fréquentée), le prix d’entrée/jour favorise le tarif dominical (23 € contre 27€ le samedi). Pour mieux fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur www.terredevins.com :

Les différentes catégories de places, de 23 à 45 € :

  • PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, sans (23-27 €) ou avec (25-29 €) abonnement d’un an au magazine « Terre de Vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.
  • PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, (45 €) avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès illimité aux 5 sites de l’événement.
  • PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement. TARIF SUR PLACE : pass 1 jour samedi 32 €, pass 1 jour dimanche 28 € (avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins »).

LES HORAIRES : Samedi 9 décembre de 10h à 19h. Dimanche 10 décembre de 10h à 18h. Ouverture des guichets (place Jean Jaurès) à partir de 9h30 où un Pass sera remis aux visiteurs inscrits via le site. Entrées ouvertes aux visiteurs : jusqu’à 18h15 le samedi et 17h15 le dimanche.

Avec Bordeaux Tasting et Terre de Vins

A vos tablettes : Blaye au comptoir à Paris, les 8 et 9 novembre

Les 8 et 9 novembre, Blaye au Comptoir sera de retour dans la capitale. C’est le traditionnel rendez-vous annuel des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux dans les restaurants, bars à vins et cavistes parisiens. Une 22ème édition qui s’annonce haute en saveurs ! Objectif : faire (re)découvrir la variété des vins de Blaye Côtes de Bordeaux de façon festive, moderne et conviviale.

La 21e édition de © Blaye au comptoir Paris

La 21e édition de © Blaye au comptoir Paris

22e EDITION LES 8 ET 9 NOVEMBRE

J-5 avant le retour de Blaye au Comptoir, le rendez-vous annuel des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux dans les restaurants, bars à vins et cavistes parisiens. Toute l’appellation finalise les préparatifs de cette 22ème édition qui s’annonce haute en saveurs ! Objectif : faire (re)découvrir la variété des vins de Blaye Côtes de Bordeaux de façon festive, moderne et conviviale.

DES PETITS NOUVEAUX QUI PARTICIPENT

Aux côtés des partenaires historiques accueillant chaque année les vignerons, certains établissements se lanceront pour la 1ère fois. C’est notamment le cas des bars à vin « Ô Château » et « Ô Comptoir du Sud-Ouest », des cavistes « Au Bon Vingt » et « Au Cellier d’Alésia » et des restaurants « Louis Caisse » et « La Bonne Franquette ». «

Nous accueillons chaque année de nouveaux établissements partenaires. L’objectif est d’avoir une liste variée et ainsi correspondre aux envies et aux modes de consommation des différents participants. Nous allions la tradition avec des adresses bien connues des Parisiens et la nouveauté avec des établissements en vogue. » Emilie Paulhiac, responsable communication de Blaye Côtes de Bordeaux.

Cette année, un jeu concours disponible sur le site de l’événement est mis en place pour faire gagner des repas (déjeuners et dîners) pour 2 dans une sélection de restaurants participant à l’opération.

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LE PREMIER VERRE DE DEGUSTATION OFFERT

Durant 2 jours, les consommateurs parisiens pourront venir à la rencontre des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux et découvrir leurs vins dans une sélection de restaurants, bars à vin et cavistes partenaires.

C’est une opération qui a été créée par les viticulteurs de Blaye et qui est l’identité des vins de Blaye, c’est-à-dire très proche du consommateur, très abordable et très remarquable en même temps, » Franck Jullion

Des moments riches en découvertes en compagnie d’une quarantaine de vignerons autour d’un premier verre de dégustation offert. L’occasion de profiter de l’excellent rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.

Pour plus d’infos: Blaye au Comptoir

Avec les Côtes de Bordeaux, retrouvez la précédente édition de Blaye au Comptoir :

(Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

 

02 Nov

Il y a des jobs à prendre ! Lundi 6 novembre, l’Ecole de la Vigne va recruter sa nouvelle promotion

Ils seront 80 jeunes ou moins jeunes, en reconversion, à participer lundi au château Chasse-Spleen, à une 1ère sélection avec 9 châteaux du Médoc. Devant les difficultés à recruter du personnel qualifié dans la vigne, une Ecole De La Vigne qui a initialement pris forme autour de Beychevelle, Lagrange, et Larose Trintaudon va poursuivre ses formations en interne dans d’autres châteaux.

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C’est un succès et des formations qui à terme déboucheront sur un job. Un nouveau groupe de propriétés a décidé de réitérer l’expérience et de s’impliquer pour former et offrir un job : Château Ferriere (Margaux, GCC), Château Chasse-Spleen (Moulis), Château Maucaillou (Moulis), Château Haut Bages Liberal (Pauillac GCC), Château Dutruch Grand Poujeaux (Moulis), Château Mauvezin-Barton (Moulis), Château DE Camensac (Saint Laurent, Haut -Médoc GCC).

Sur un  territoire médocain où le chômage est important et où paradoxalement, les propriétés viticoles se plaignent de la difficulté de recruter, ce projet est une réponse efficace et doit être pérennisée avec le concours des FAFSEA, Pole Emploi, MFR, et de CPFA Blanquefort.

Dans un premier temps, le Pôle Emploi recense des profils de personnes déjà inscrites à Pôle Emploi ou rescencés, certains peuvent aussi avoir été directement recommandés par les propriétés, ayant collaboré lors de travaux saisonniers.

Lundi aura donc lieu ce premier job dating au château Chasse-Spleen, avec quelques critères de pré-sélection (capacité à respecter des consignes orale et écrite, capacité à travailler sous tension, capacité à une certaine dextérité)

Au final, 60 profils seront retenus pour une entrevue avec les responsables du projet dans les propriétés ciblées, enfin les meilleurs environ 14 seront retenus  les 13/14/15 novembre. Les critères les plus importants sont des critères de « savoir-être », bien avant la compétence professionnelle, car l’apprenant aura tout loisir de se former au sein de ces châteaux.La compétence professionnelle viendra en suivant.

Les stagiaires seront remunérés sur les barêmes en vigueur jusqu’a 57% du SMIC en fonction de l’âge à la charge de l’entreprise : le stagiaire dispensant pendant cette période un travail sur la propriété

  • Travail du sol
  • Conduite du vignoble
  • Application des produits phyto
  • Conduite et maintenance du materiel
  • Plantation et taille de formaton
  • Vendanges et vin
  • Elevage des vins.

Si la personne obtient son diplôme professionnalisant de fin de stage (CQP: certifcat de qualification professionnelle qui donne le titre d’Ouvrier spécialisé d’exploitation viti-vinicole), il obtiendra alors un CDI.

Regardez le reportage de Guillaume Decaix et Ludovic Cagnato :

01 Nov

Par ces couleurs automnales, Saint-Emilion attire de nombreux touristes

Saint-Emilion, noir de monde, un 1er novembre. En ce jour de Toussaint, les touristes ont profité de cette journée ensoleillée pour visiter la Cité Millénaire et le vignoble mondialement connus.

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Azuma Yuyama, artiste peintre, venu du Japon pour visiter Paris, Bordeaux et Saint-Emilion © JPS

Par ces couleurs automnales, le vignoble de Saint-Emilion et ces vieilles demeures, inspirent de nombreux touristes dont ce couple de Japonais, en villégiature durant 3 semaines en France : « C’est très sympathique, c’est magnifique, «  me confie Azuma Yuyama, artiste peintre.

thumbnail_IMG_1864La couleur des vignes, c’est ce qui nous a surpris, on a l’habitude de les voir vertes, alors on en profite », Florence et Raphaël Gorski de région parisienne.

© Jean-Pierre Stahl

Une Cité Millénaire © Jean-Pierre Stahl

Un temps idéal pour visiter la Cité Millénaire, en ce jour férié, au beau milieu de la semaine, jumelé en prime avec les vacances de la Toussaint. « J’ai vu un reportage il y a 2 jours sur les carnets de Julie, et donc cela m’a donné envie de venir ici pour voir en vrai », confie une autre touriste.  Un groupe de 40 personnes s’est inscrit à l’Office de Tourisme, pour la visite de 11h30, pour tout apprendre de l’histoire architecturale et du moine Emilion, fondateur de la cité au VIIIe siècle.

IMG_1872La Cité Millénaire attire plus d’1 million de visiteurs par an, beaucoup de français mais aussi pas mal d’Européens et d’Américains comme en témoigne le Président de l’Office de Tourisme Guy Pétrus Lignac : « D’habitude, bien sûr on a beaucoup d’Espagnols, mais un pays qui monte ce sont les Etats-Unis, vu qu’on n’a pas eu autant d’attentats comme l’année dernière, les américains sont revenus ».

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Saint-Emilion et Bordeaux attirent même en dehors de l’été © JPS

L’Hostellerie de Plaisance profite pleinement de cette belle semaine ensoleillée et de sa notoriété, grâce aux deux étoiles de son chef Renan Kervarrec :

Benoît Gelin, chef sommelier à l'Hostellerie de Plaisance © JPS

Benoît Gelin, chef sommelier à l’Hostellerie de Plaisance © JPS

On a un temps magnifique, des températures superbes. Nous ici, on affiche complet, midi et soir, toute la semaine donc on a beaucoup de chance grâce à l’oenotourisme qui est très développé ici, et la ville de Bordeaux qui nous amène beaucoup de monde, »Benoît Gelin chef sommelier Hostellerie de Plaisance.

Adrien Baudry, responsable oenotourisme et sommelier du château de Ferrand © JPS

Adrien Baudry, responsable oenotourisme et sommelier du château de Ferrand © JPS

Et en ce début d’après-midi, et d’après repas, la visite de châteaux s’impose. Ils sont quelques-uns à ouvrir leurs portes en ce 1er novembre, notamment le château de Ferrand, grand cru classé de Saint-Emilion avec ses 42 hectares de vignes.

C’est toujours intéressant de savoir comment est fabriqué le vin, là ce sommelier vient de nous expliquer que les années 2009 et 2010 étaient très primées », témoigne Pierrick Pillard de Marseille.

Le chai à barriques somptueux du château de Ferrand © JPS

Le chai à barriques somptueux du château de Ferrand © JPS

« Aujourd’hui les châteaux ouvrent leurs portes pour promouvoir l’identité de leurs vins et la passion de ceux qui les font. C’est vrai que les vignobles sont des sites touristiques très appréciés par toutes les personnes qui viennent soit de la France ou de l’étranger », confie Adrien Baudry, sommelier et responsable oenotouristique du château de Ferrand.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Bertrand Joucla-Parker :

Un rapprochement des salons Vinisud et Vinovision

Les deux grands salons de vins, Vinisud spécialisé dans les vins méditerranéens, et Vinovision consacré aux vins septentrionaux, vont se rapprocher en 2018 dans l’idée de créer dès 2019 un salon unique à Paris tous les deux ans, a-t-on appris mardi auprès des responsables des deux salons.

vinisud-2016-960x400 (1)En 2018 se tiendra à Paris la deuxième édition des vins septentrionaux Vinovision du 12 au 14 février, réunissant les vignobles situés au nord du 46e parallèle, c’est-à-dire les producteurs et négociants d’Alsace, d’Auvergne, du Beaujolais, de Bourgogne, de Champagne, du Jura, de Savoie et du Val de Loire.

Le salon Vinisud créé en 1994, qui, lui, réunit les vignobles du Pays d’Oc, du sud-ouest, de la vallée du Rhône, du Languedoc et du Roussillon, et présente aussi les vins de Bordeaux, se tiendra du 18 au 20 février à Montpellier.

Entre les deux, les rencontres d’affaires World Wine Meetings (WWM), qui attirent chaque année quelque 150 acheteurs-importateurs du monde entier triés sur le volet pour rencontrer quelque 150 producteurs également triés sur le volet, auront lieu à Paris du 14 au 17 février. Depuis 2012, ces rencontres exclusives, initialement créées à Cannes, se tenaient à Barcelone.

Pour la première fois en 2018, ces trois événements commerciaux seront reliés, grâce au rachat par le propriétaire de Vinovision, Comexposium, d’Adhesion group, propriétaire de Vinisud et des WWM, au groupe de médias britannique Euromoney, selon un communiqué commun Vinisud et Vinovision. Le montant de l’acquisition n’a pas été annoncé.

« Un importateur venant d’Asie pourra ainsi passer un jour à Vinovision, continuer ses rencontres lors des WWM et passer un jour ou deux dans le sud pour les vins méditerranéens et de Bordeaux, et ainsi goûter toute la palette française des vins » Amad Monem, directeur d’Adhesion group.

Le rapprochement engagé laisse entrevoir la possibilité d’une association plus étroite dès 2019, où les deux salons pourraient se tenir ensemble à Paris en janvier, chaque année impaire. Une décision de chacune des interprofessions viticoles concernées sur le sujet est attendue pour la fin du mois.

« Le monde des salons bouge beaucoup », a relevé M. Monem. Le salon Vinexpo qui se tient tous les deux ans à Bordeaux s’est d’ailleurs lui aussi positionné sur le sujet en annonçant, également mardi, une nouvelle organisation qui prend en compte les changements à venir chez ses concurrents. Vinexpo tiendra lui aussi un salon à Paris tous les deux ans à partir de 2020.
Ainsi un futur salon Vinovision-vinisud pourrait alterner avec un salon Vinexpo à Paris.

« La stratégie est de faire émerger un rendez-vous annuel du vin à Paris pour les acheteurs internationaux afin de permettre à la France de regagner des parts de marché sur l’exportation » a résumé Valerie Dobry, de Comexposium, qui est également organisateur du salon de l’Agriculture à Paris, et du Salon international de l’Alimentation à Villepinte.

A ce jour, alors que les trois principaux pays producteurs de vin du monde sont l’Italie, la France et l’Espagne, le premier salon du vin au monde, Prowein, est basé en Allemagne à Dusseldorf, et la France ne compte aucun rendez-vous unique.

AFP

31 Oct

Vinexpo, l’esprit de conquête : en plus de Bordeaux en 2019, Vinexpo sera présent à Paris en 2020

ProWein n’a qu’à bien se tenir, car Vinexpo va lui couper l’herbe sous le pied; Vinexpo lance désormais un salon annuel en France, Paris dès janvier 2020 et Bordeaux avancé au mois de mai 2019. Vinexpo qui stagnait au niveau fréquentation depuis la crise de 2008 se relance avec des offres multiples. La profession des Vins et Spiritueux accueille favorablement.

Guillaume Deglise le directeur général de Vinexpo et Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Deglise le directeur général de Vinexpo et Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde © Jean-Pierre Stahl

« Nous sommes le leader mondial et nous voulons le rester face à la concurrence », d’emblée Patrick Seguin, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, annonce la couleur.

IMG_1753Si Tontons Flingueurs il y a, c’est sans doute pour couper l’herbe sous le pied de nos « amis de toujours » allemands. Düsseldorf avait pris un peu trop d’ampleur avec 60000 visiteurs et des exposants qui en avaient plein la bouche en parlant de ProWein et en faisant du Bordeaux bashing.

Nous voulons faire de Bordeaux un Vinexpo Premium, c’est le Navire Amiral, » Patrick Seguin Président de la CCI de Bordeaux

A l'entrée du hall 3, WOW vous prend dans ses filets © JPS

Nouveauté de juin 2017, le lancement de l’espace WOW, à Vinexpo Bordeaux, dédié aux vins bios © JPS

Stratégiquement, Vinexpo devient un salon annuel en France alors qu’il se déroulait en alternance à Bordeaux et à Hong-Kong. L’offre se démultiplie, en plus de Hong-Kong, Tokyo, New-York, Explorer, Bordeaux, voici Paris du 13 au 15 janvier 2020, un salon sur 3 jours qui se tiendra Porte de Versailles dans le nouveau Hall 7.

Paris est une ville très accessible, elle offre une opportunité par sa neutralité et sera complémentaire notamment pour les vignobles de Bourgogne, de la Loire, d’Alsace et de Champagne, ils pourront venir plus facilement » Guillaume Deglise directeur général de Vinexpo

Et Guillaume Deglise de préciser « il y a beaucoup de concurrents sur le marché des salons, il faut se mettre à la place de l’acheteur, sur Paris on pense qu’on va faire venir des exposants qui ne viennent pas forcément à Bordeaux, notamment pour les spiritueux. A Bordeaux, nous avons 40 pays exposants , ce sera de même aussi à Paris ».

Ce nouveau projet a été adopté hier soir lors de l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, qui possède à 96% Vinexpo, et qui a créé le 1er Vinexpo en 1981 à Bordeaux :

Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde

Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde

En 1981, nous étions seuls, les meilleurs et les plus beaux » Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux

« Mais il a fallu s’adapter au développement mondial des salons Vins et Spiritueux », car en plus de Vinexpo, on compte d’autres grands salons comme Vinisud en France à Montpellier, ProWein en Allemagne, Vinitaly en Italie ou the London Wine Fair en Angleterre.

Vinexpo 2015 à Bordeaux © JPS

Vinexpo 2015 à Bordeaux © JPS

Ces changements ont été savamment étudiés, avec un cabinet international AWR qui a mesuré l’aura du salon de Bordeaux, le ressenti des exposants et des acheteurs, ainsi que des décideurs politiques. Si Vinexpo restait la référence, ProWein commençait à inquiéter et donc il fallait avoir une réponse à cette « concurrence agressive ». Vinexpo Paris va ainsi devenir le « 1er événement dans le calendrier des vins et spiritueux » comme le précise Guillaume Deglise.

Du côté des professionnels, la nouvelle est plutôt bien accueillie, comme le précise François Lurton : « cela faisait des années que je faisais du lobbing pour aller sur Paris…Les Bourgognes, les Champenois, un certains nombre de gens de la Loire ne voulaient pas venir jusqu’à Bordeaux. Aujourd’hui le salon international qui se dessine comme le salon européen c’est ProWein, donc pour survivre, il fallait créer Paris »

François Lurton, une succes story à partir de Vayres près de Bordeaux: il produit 10 millions de bouteilles en France, argentine, Espagne, Chili et argentine © JPS

François Lurton, une succes story à partir de Vayres près de Bordeaux: il produit 10 millions de bouteilles en France, argentine, Espagne, Chili et argentine © JPS

C’est une bonne chose de créer Vinexpo Paris, cela va couper l’herbe sous le pied de ProWein, même si ça va cailler un peu en janvier » François Lurton

« On parlait de Vinisud Paris aussi, il faut peut-être qu’on se mette ensemble, et peut-être aller vers un regroupement des salons… »

La CCI de Bordeaux où se tenait ce matin la conférence de presse de Vinexpo et de la CCI © JPS

La CCI de Bordeaux où se tenait ce matin la conférence de presse de Vinexpo et de la CCI © JPS

Pour Thierry Decré de LD Vins :« je pense qu’il fallait une réponse à ProWein et Vinitaly et c’est bien de faire tous les ans une année à Bordeaux et une année à Paris. Ca a du sens de le faire avant ProWein, avec tous les vins de France à Paris. De tout façon, il fallait qu’on se bouge, c’est ce qu’ils avaient de mieux à faire ».

Allan Sichel, le président du CIVB et négociant est toujours très attaché au salon de Bordeaux © JPS

Allan Sichel, le président du CIVB et négociant est toujours très attaché au salon de Bordeaux © JPS

Un peu jet-laggué, de retour du Wine and Dine Festival, l’autre négociant Allan Sichel commente : « c’est bon pour le rayonnement de Bordeaux, il faut que Vinexpo reste leader. On a changé la date de Vinexpo de juin à mai à Bordeaux, cela pourra éviter (comme cette année) les grosses chaleurs. Un mois plus tôt cela permet d’éviter ces phénomènes-là. Concernant Vinexpo paris, l’important c’est que cela ne cannibalise pas Vinexpo Bordeaux. Mais, comme je le pressens, cela va être 2 Vinexpos différents, je les vois plus complémentaires que concurrents. »

IMG_1761En tout cas, pour couper court à toute fausse rumeur, Vinexpo Bordeaux va continuer avec un cahier des charges bientôt en discussion. Inutile de se dire que les Bordelais sont fous au point de laisser partir cette manne financière avec « 85 millions d’euros de retombées à Bordeaux et 425 équivalents temps pleins, ce n’est pas neutre. On va tout faire pour que cela perdure et s’améliore », précise Patrick Seguin.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Robin Nouvelle

30 Oct

9e Wine & Dine Festival : Bordeaux surfe sur un nouveau succès dans la baie de Hong-Kong

D’un côté, le Village Bordeaux a enregistré une hausse de 10% du nombre de dégustations sur le pavillon des appellations, de l’autre l’Ecole du Vin de Bordeaux et ses nouvelles thématiques font +20%. Un joli bilan pour l’’édition 2017 qui a fermé ses portes ce dimanche, alors que la fréquentation générale est restée stable par rapport à 2016.

Le méga délire sur le stand des

Le méga délire sur le stand des Médoc et Graves : eh oui l’éventail Bordeaux, il vole ! © Laurent Moujon

UN SITE PLUS AERE POUR DES VIGNERONS ENCORE PLUS AERIENS

Ce sont 60 vignerons qui se sont fait les dignes Ambassadeurs de Bordeaux, de ses appellations et de ses terroirs dans un site revu et plus aéré. Ces aménagements qualitatifs ont allongé le temps de présence des visiteurs et accru la consommation sur place.  Les  produits du terroir du Sud-Ouest et de Nouvelle Aquitaine ont particulièrement été appréciés sur le « Bordelais Bar and Bistro » installé au cœur du village Bordeaux.

Les Tontons Flingeurs des Saint-Emilion Pomerol et Fronsac © Laurent Moujon

Les Tontons Flingeurs des Saint-Emilion Pomerol et Fronsac © Laurent Moujon

LA ROMANCE DU CHOCO SUR LE PAVILLON ECOLE DU VIN

Il ne manquait qu’Olivia Ruiz, pour un peu les Chinois auraient pu avoir l’ami José Ruiz en remplacement. Bon, ils n’ont pas été chocolat car sur le Pavillon de l’Ecole du Vin de Bordeaux ils ont pu déguster les nouvelles thématiques dont « La Romance du Chocolat ». Ils ont aussi eu droit à des « accords mets et vins » en duo avec les chefs Gloria Chung et Crystal & David. 3 000 amateurs ont été sous le charme de ces formations, en augmentation de 20% par rapport à 2016.

Que de monde sur les stands des Vins de Bordeaux © Guillaume Bonneau

Que de monde sur les stands des Vins de Bordeaux © Guillaume Bonnaud

BORDEAUX TOUJOURS AUTANT CAPTIVANTE

L’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole était sur le pont pour vanter la destination Bordeaux avec Stéphane Delaux, adjoint au maire de Bordeaux et Président de l’Office de Tourisme. Un parterre de 25 journalistes de la presse générale et spécialisée a pu mesurer la forte attractivité de Bordeaux sur le public local: en effet, Bordeaux est pour les Honkongais la 3e destination favorite en France après Paris et la Côte d’Azur.

Vous m'en mettresz

Vous m’en mettrez bien une côte ? de Bordeaux bien sûr © Laurent Moujon

DES CHINOIS TOUJOURS AUSSI JOUEURS

Les Chinois ne sont pas friands que de nems, ils aiment aussi le jeu; ainsi beaucoup ont mis une super ambiance autour de la table « Casino du Vin de Bordeaux » qui a particulièrement séduit le public.

A bientôt pour 2018 © Guillaume Bonnaud

A bientôt pour 2018 © Guillaume Bonnaud

SAVE THE DATES

L’année 2018 sera riche en célébrations : il y aura tout d’abord le 20è anniversaire de Bordeaux Fête le Vin, du 14 au 18 juin 2018, à Bordeaux et ensuite, le 10è anniversaire du Hong Kong Wine and Dine Festival du 25 au 28 octobre 2018, à Hong Kong.

29 Oct

Fronsac et Canon-Fronsac, les 2 appellations bordelaises vallonnées à vous couper le souffle !

C’était ce week-end les journées portes-ouvertes à Fronsac et Canon-Fronsac. 28 châteaux y participaient et ont vraiment joué le jeu tant au niveau réceptif que d’un point de vue imaginatif. De très beaux châteaux à visiter, des vins parmi les meilleurs rapports qualité-prix du Bordelais et des gens charmants.

1700 personnes durant tout le week-end au château de la Rivière

1700 personnes durant tout le week-end au château de la Rivière

Juché sur une belle colline, le château de la Rivière étonne toujours les visiteurs, fussent-ils bordelais depuis des lustres. Un tel joyau et une si belle architecture qu’on n’a pas encore visités ? Pour sûr, il n’est ni à Saint-Emilion, ni dans le Médoc ou à Léognan, mais se situe sur la petite commune de la Rivière, juste au-dessus de la départementale D670 quand on sort de l’autouroute A10 (sortie 40b). Impossible de louper ce bel édifice construit en 1570, remanié par un disciple de Violet-le-Duc à la fin du XIXe siècle.

Et comme le souligne Xavier Buffo le directeur général, « c’est une propriété d’un seul tenant de 100 hectares, dont 65 de vignes, une vraie unité patrimoniale de terroir, c’est une vraie force.

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Eric Iles, torrefacteur, un petit café pour bien commencer la journée © JPS

Pour la 1ère journée de samedi, ce sont 600 personnes qui ont assailli le château : « record battu, on n’avait jamais fait cela un samedi (50% de mieux) et 150 couverts. Si on reste sur cette même dynamique aujourd’hui, ça va être génial Et finalement 1100 ce dimanche, record absolu »

Tout a été savamment prévu pour accueillir l’oenotouriste dans de bonnes conditions… Alors que la température du matin était tombée en dessous de 10°, Eric Iles le torréfacteur de Libourne était le bienvenue avec ses superbes cafés, notamment son moka yrgaffé, un café d’éthiopie d’où est partie une grande variété de cafés dans le monde. « Le café a une typicité comme le vin, et on joue aussi sur l’assemblage » me confie Eric Iles. Il partage la vaste cour intérieure du château avec un chocolatier et le food-truck Pic Pic Macadam.

IMG_1594Les visiteurs vont aller de surprises en étonnements, avec le vaste cuvier avec ses cuves en bois et cuves inox de 100 à 140 hectolitres, les chais à barriques avec la première partie en attente du 2017 et la seconde où dort tranquillement le 1er vin château de la Rivière 2016.

Gilles Camon, charmé par la cave souterraine aux 700000 bouteilles © JPS

Gilles Camon, charmé par la cave souterraine aux 700000 bouteilles © JPS

Mais ce qui va bluffer les visiteurs, c’est encore la cave souterraine du château : 8 hectares,  avec 25 kilomètres de galeries où sont entreposées 700 000 bouteilles. Le tout dans un concert de bougies illuminant le parcours. Avec au détour quelques tables et tabourets en pierre pour organiser un repas ou un banquet insolite.

Pierre Rebaud, Manon Deville et Xavier Buffo la dream team du château de la Rivière © Jean-Pierre Stahl

Pierre Rebaud, Manon Deville et Xavier Buffo la dream team du château de la Rivière © Jean-Pierre Stahl

Un visite qui se conclue par la dégustation des Sources de la Rivière 2016, second vin du château et le 1er château la Rivière 2012, servis par Manon Deville, Pierre Rebaud et Xavier Buffo.

Une petite perle en Fronsadais le 2015 de Factory © JPPS

Une petite perle en Fronsadais le 2015 de Labory © JPPS

Ce sont au total 28 châteaux qui ont répondu présent pour l’organisation de ces journées portes-ouvertes de ces deux appellations qui comptent au total 1100 hectares de vignes. Une physionomie assez unique en bordelais car toute vallonnée.

La famille Trocard : Anaïs, Denis, Céline et Benoît Manuel © JPS

La famille Trocard : Anaïs, Denis, Céline et Benoît Manuel © JPS

Parmi les plus vieux châteaux du coin, il y a ceux tenus par la famille Trocard depuis 1628: châteaux Labory et Barbey à Saillans. Si les deux domaines ne comptent que 3 hectares de vignes plantées à 85% merlot, 15% cabernet franc et 5% malbec, les vins sont assez remarquables par leur rapport qualité-prix. La propriété est tenue par Denis Trocard et son épouse Cécile. Il y a là aussi Benoît Manuel, son frère, pour la pause déjeuner avant de reprendre son marathon de formateur pour la dégustation et l’initiation aux vins de Fronsac à la Maison des Vins de Fronsac : « c’est la 3e année consécutive que je donne ces cours mais là on est blindé. Les gens viennent sans doute aussi parce qu’il ne fait pas trop beau, plutôt que d’aller sur le bassin.Et dans les propriétés on comme ici à Labory et Barbey, on a beaucoup de gens qui reviennent d’année en année pour acheter. »

Château Gaby

Château Gaby, un ancien relais de poste du XVIIIe, devenu château viticole © JPS

Autre canons de beauté qu’il ne fallait pas louper les châteaux la Dauphine ou encore Gaby, sur de beaux côteaux argilo-calcaires. Ce vieux relais de poste du XVIIIe accueillait pour l’occasion d’autres chevaux mécaniques, mais de vieilles bagnolles de toute beauté. Ce château faisait déguster son 1er vin en 2012 et 2006, son second Princess Gaby et son Castillon Moya en 2011.

Bérénice, Claire et Sophie au château Gaby © JPS

Bérénice, Claire et Sophie au château Gaby © JPS

De bons vins qui ont su séduire aussi Tom Sullivan , homme d’affaire de Boston, qui a fait en 2016 d’une pierre deux coups. Amoureux des vins et de la région, il s’est offert 4 châteaux : « nous avons eu un véritable coup de coeur autant pour les vins que pour le lieu ». From Boston, tu m’étonnes !

Découvrez le château de la Rivière Best Of 2018 « Art et Culture » :

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