01 Nov

Par ces couleurs automnales, Saint-Emilion attire de nombreux touristes

Saint-Emilion, noir de monde, un 1er novembre. En ce jour de Toussaint, les touristes ont profité de cette journée ensoleillée pour visiter la Cité Millénaire et le vignoble mondialement connus.

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Azuma Yuyama, artiste peintre, venu du Japon pour visiter Paris, Bordeaux et Saint-Emilion © JPS

Par ces couleurs automnales, le vignoble de Saint-Emilion et ces vieilles demeures, inspirent de nombreux touristes dont ce couple de Japonais, en villégiature durant 3 semaines en France : « C’est très sympathique, c’est magnifique, «  me confie Azuma Yuyama, artiste peintre.

thumbnail_IMG_1864La couleur des vignes, c’est ce qui nous a surpris, on a l’habitude de les voir vertes, alors on en profite », Florence et Raphaël Gorski de région parisienne.

© Jean-Pierre Stahl

Une Cité Millénaire © Jean-Pierre Stahl

Un temps idéal pour visiter la Cité Millénaire, en ce jour férié, au beau milieu de la semaine, jumelé en prime avec les vacances de la Toussaint. « J’ai vu un reportage il y a 2 jours sur les carnets de Julie, et donc cela m’a donné envie de venir ici pour voir en vrai », confie une autre touriste.  Un groupe de 40 personnes s’est inscrit à l’Office de Tourisme, pour la visite de 11h30, pour tout apprendre de l’histoire architecturale et du moine Emilion, fondateur de la cité au VIIIe siècle.

IMG_1872La Cité Millénaire attire plus d’1 million de visiteurs par an, beaucoup de français mais aussi pas mal d’Européens et d’Américains comme en témoigne le Président de l’Office de Tourisme Guy Pétrus Lignac : « D’habitude, bien sûr on a beaucoup d’Espagnols, mais un pays qui monte ce sont les Etats-Unis, vu qu’on n’a pas eu autant d’attentats comme l’année dernière, les américains sont revenus ».

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Saint-Emilion et Bordeaux attirent même en dehors de l’été © JPS

L’Hostellerie de Plaisance profite pleinement de cette belle semaine ensoleillée et de sa notoriété, grâce aux deux étoiles de son chef Renan Kervarrec :

Benoît Gelin, chef sommelier à l'Hostellerie de Plaisance © JPS

Benoît Gelin, chef sommelier à l’Hostellerie de Plaisance © JPS

On a un temps magnifique, des températures superbes. Nous ici, on affiche complet, midi et soir, toute la semaine donc on a beaucoup de chance grâce à l’oenotourisme qui est très développé ici, et la ville de Bordeaux qui nous amène beaucoup de monde, »Benoît Gelin chef sommelier Hostellerie de Plaisance.

Adrien Baudry, responsable oenotourisme et sommelier du château de Ferrand © JPS

Adrien Baudry, responsable oenotourisme et sommelier du château de Ferrand © JPS

Et en ce début d’après-midi, et d’après repas, la visite de châteaux s’impose. Ils sont quelques-uns à ouvrir leurs portes en ce 1er novembre, notamment le château de Ferrand, grand cru classé de Saint-Emilion avec ses 42 hectares de vignes.

C’est toujours intéressant de savoir comment est fabriqué le vin, là ce sommelier vient de nous expliquer que les années 2009 et 2010 étaient très primées », témoigne Pierrick Pillard de Marseille.

Le chai à barriques somptueux du château de Ferrand © JPS

Le chai à barriques somptueux du château de Ferrand © JPS

« Aujourd’hui les châteaux ouvrent leurs portes pour promouvoir l’identité de leurs vins et la passion de ceux qui les font. C’est vrai que les vignobles sont des sites touristiques très appréciés par toutes les personnes qui viennent soit de la France ou de l’étranger », confie Adrien Baudry, sommelier et responsable oenotouristique du château de Ferrand.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Bertrand Joucla-Parker :

Un rapprochement des salons Vinisud et Vinovision

Les deux grands salons de vins, Vinisud spécialisé dans les vins méditerranéens, et Vinovision consacré aux vins septentrionaux, vont se rapprocher en 2018 dans l’idée de créer dès 2019 un salon unique à Paris tous les deux ans, a-t-on appris mardi auprès des responsables des deux salons.

vinisud-2016-960x400 (1)En 2018 se tiendra à Paris la deuxième édition des vins septentrionaux Vinovision du 12 au 14 février, réunissant les vignobles situés au nord du 46e parallèle, c’est-à-dire les producteurs et négociants d’Alsace, d’Auvergne, du Beaujolais, de Bourgogne, de Champagne, du Jura, de Savoie et du Val de Loire.

Le salon Vinisud créé en 1994, qui, lui, réunit les vignobles du Pays d’Oc, du sud-ouest, de la vallée du Rhône, du Languedoc et du Roussillon, et présente aussi les vins de Bordeaux, se tiendra du 18 au 20 février à Montpellier.

Entre les deux, les rencontres d’affaires World Wine Meetings (WWM), qui attirent chaque année quelque 150 acheteurs-importateurs du monde entier triés sur le volet pour rencontrer quelque 150 producteurs également triés sur le volet, auront lieu à Paris du 14 au 17 février. Depuis 2012, ces rencontres exclusives, initialement créées à Cannes, se tenaient à Barcelone.

Pour la première fois en 2018, ces trois événements commerciaux seront reliés, grâce au rachat par le propriétaire de Vinovision, Comexposium, d’Adhesion group, propriétaire de Vinisud et des WWM, au groupe de médias britannique Euromoney, selon un communiqué commun Vinisud et Vinovision. Le montant de l’acquisition n’a pas été annoncé.

« Un importateur venant d’Asie pourra ainsi passer un jour à Vinovision, continuer ses rencontres lors des WWM et passer un jour ou deux dans le sud pour les vins méditerranéens et de Bordeaux, et ainsi goûter toute la palette française des vins » Amad Monem, directeur d’Adhesion group.

Le rapprochement engagé laisse entrevoir la possibilité d’une association plus étroite dès 2019, où les deux salons pourraient se tenir ensemble à Paris en janvier, chaque année impaire. Une décision de chacune des interprofessions viticoles concernées sur le sujet est attendue pour la fin du mois.

« Le monde des salons bouge beaucoup », a relevé M. Monem. Le salon Vinexpo qui se tient tous les deux ans à Bordeaux s’est d’ailleurs lui aussi positionné sur le sujet en annonçant, également mardi, une nouvelle organisation qui prend en compte les changements à venir chez ses concurrents. Vinexpo tiendra lui aussi un salon à Paris tous les deux ans à partir de 2020.
Ainsi un futur salon Vinovision-vinisud pourrait alterner avec un salon Vinexpo à Paris.

« La stratégie est de faire émerger un rendez-vous annuel du vin à Paris pour les acheteurs internationaux afin de permettre à la France de regagner des parts de marché sur l’exportation » a résumé Valerie Dobry, de Comexposium, qui est également organisateur du salon de l’Agriculture à Paris, et du Salon international de l’Alimentation à Villepinte.

A ce jour, alors que les trois principaux pays producteurs de vin du monde sont l’Italie, la France et l’Espagne, le premier salon du vin au monde, Prowein, est basé en Allemagne à Dusseldorf, et la France ne compte aucun rendez-vous unique.

AFP

31 Oct

Vinexpo, l’esprit de conquête : en plus de Bordeaux en 2019, Vinexpo sera présent à Paris en 2020

ProWein n’a qu’à bien se tenir, car Vinexpo va lui couper l’herbe sous le pied; Vinexpo lance désormais un salon annuel en France, Paris dès janvier 2020 et Bordeaux avancé au mois de mai 2019. Vinexpo qui stagnait au niveau fréquentation depuis la crise de 2008 se relance avec des offres multiples. La profession des Vins et Spiritueux accueille favorablement.

Guillaume Deglise le directeur général de Vinexpo et Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde © Jean-Pierre Stahl

Guillaume Deglise le directeur général de Vinexpo et Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde © Jean-Pierre Stahl

« Nous sommes le leader mondial et nous voulons le rester face à la concurrence », d’emblée Patrick Seguin, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, annonce la couleur.

IMG_1753Si Tontons Flingueurs il y a, c’est sans doute pour couper l’herbe sous le pied de nos « amis de toujours » allemands. Düsseldorf avait pris un peu trop d’ampleur avec 60000 visiteurs et des exposants qui en avaient plein la bouche en parlant de ProWein et en faisant du Bordeaux bashing.

Nous voulons faire de Bordeaux un Vinexpo Premium, c’est le Navire Amiral, » Patrick Seguin Président de la CCI de Bordeaux

A l'entrée du hall 3, WOW vous prend dans ses filets © JPS

Nouveauté de juin 2017, le lancement de l’espace WOW, à Vinexpo Bordeaux, dédié aux vins bios © JPS

Stratégiquement, Vinexpo devient un salon annuel en France alors qu’il se déroulait en alternance à Bordeaux et à Hong-Kong. L’offre se démultiplie, en plus de Hong-Kong, Tokyo, New-York, Explorer, Bordeaux, voici Paris du 13 au 15 janvier 2020, un salon sur 3 jours qui se tiendra Porte de Versailles dans le nouveau Hall 7.

Paris est une ville très accessible, elle offre une opportunité par sa neutralité et sera complémentaire notamment pour les vignobles de Bourgogne, de la Loire, d’Alsace et de Champagne, ils pourront venir plus facilement » Guillaume Deglise directeur général de Vinexpo

Et Guillaume Deglise de préciser « il y a beaucoup de concurrents sur le marché des salons, il faut se mettre à la place de l’acheteur, sur Paris on pense qu’on va faire venir des exposants qui ne viennent pas forcément à Bordeaux, notamment pour les spiritueux. A Bordeaux, nous avons 40 pays exposants , ce sera de même aussi à Paris ».

Ce nouveau projet a été adopté hier soir lors de l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, qui possède à 96% Vinexpo, et qui a créé le 1er Vinexpo en 1981 à Bordeaux :

Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde

Patrick Seguin, le président de la CCI de Bordeaux Gironde

En 1981, nous étions seuls, les meilleurs et les plus beaux » Patrick Seguin président de la CCI de Bordeaux

« Mais il a fallu s’adapter au développement mondial des salons Vins et Spiritueux », car en plus de Vinexpo, on compte d’autres grands salons comme Vinisud en France à Montpellier, ProWein en Allemagne, Vinitaly en Italie ou the London Wine Fair en Angleterre.

Vinexpo 2015 à Bordeaux © JPS

Vinexpo 2015 à Bordeaux © JPS

Ces changements ont été savamment étudiés, avec un cabinet international AWR qui a mesuré l’aura du salon de Bordeaux, le ressenti des exposants et des acheteurs, ainsi que des décideurs politiques. Si Vinexpo restait la référence, ProWein commençait à inquiéter et donc il fallait avoir une réponse à cette « concurrence agressive ». Vinexpo Paris va ainsi devenir le « 1er événement dans le calendrier des vins et spiritueux » comme le précise Guillaume Deglise.

Du côté des professionnels, la nouvelle est plutôt bien accueillie, comme le précise François Lurton : « cela faisait des années que je faisais du lobbing pour aller sur Paris…Les Bourgognes, les Champenois, un certains nombre de gens de la Loire ne voulaient pas venir jusqu’à Bordeaux. Aujourd’hui le salon international qui se dessine comme le salon européen c’est ProWein, donc pour survivre, il fallait créer Paris »

François Lurton, une succes story à partir de Vayres près de Bordeaux: il produit 10 millions de bouteilles en France, argentine, Espagne, Chili et argentine © JPS

François Lurton, une succes story à partir de Vayres près de Bordeaux: il produit 10 millions de bouteilles en France, argentine, Espagne, Chili et argentine © JPS

C’est une bonne chose de créer Vinexpo Paris, cela va couper l’herbe sous le pied de ProWein, même si ça va cailler un peu en janvier » François Lurton

« On parlait de Vinisud Paris aussi, il faut peut-être qu’on se mette ensemble, et peut-être aller vers un regroupement des salons… »

La CCI de Bordeaux où se tenait ce matin la conférence de presse de Vinexpo et de la CCI © JPS

La CCI de Bordeaux où se tenait ce matin la conférence de presse de Vinexpo et de la CCI © JPS

Pour Thierry Decré de LD Vins :« je pense qu’il fallait une réponse à ProWein et Vinitaly et c’est bien de faire tous les ans une année à Bordeaux et une année à Paris. Ca a du sens de le faire avant ProWein, avec tous les vins de France à Paris. De tout façon, il fallait qu’on se bouge, c’est ce qu’ils avaient de mieux à faire ».

Allan Sichel, le président du CIVB et négociant est toujours très attaché au salon de Bordeaux © JPS

Allan Sichel, le président du CIVB et négociant est toujours très attaché au salon de Bordeaux © JPS

Un peu jet-laggué, de retour du Wine and Dine Festival, l’autre négociant Allan Sichel commente : « c’est bon pour le rayonnement de Bordeaux, il faut que Vinexpo reste leader. On a changé la date de Vinexpo de juin à mai à Bordeaux, cela pourra éviter (comme cette année) les grosses chaleurs. Un mois plus tôt cela permet d’éviter ces phénomènes-là. Concernant Vinexpo paris, l’important c’est que cela ne cannibalise pas Vinexpo Bordeaux. Mais, comme je le pressens, cela va être 2 Vinexpos différents, je les vois plus complémentaires que concurrents. »

IMG_1761En tout cas, pour couper court à toute fausse rumeur, Vinexpo Bordeaux va continuer avec un cahier des charges bientôt en discussion. Inutile de se dire que les Bordelais sont fous au point de laisser partir cette manne financière avec « 85 millions d’euros de retombées à Bordeaux et 425 équivalents temps pleins, ce n’est pas neutre. On va tout faire pour que cela perdure et s’améliore », précise Patrick Seguin.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Robin Nouvelle

30 Oct

9e Wine & Dine Festival : Bordeaux surfe sur un nouveau succès dans la baie de Hong-Kong

D’un côté, le Village Bordeaux a enregistré une hausse de 10% du nombre de dégustations sur le pavillon des appellations, de l’autre l’Ecole du Vin de Bordeaux et ses nouvelles thématiques font +20%. Un joli bilan pour l’’édition 2017 qui a fermé ses portes ce dimanche, alors que la fréquentation générale est restée stable par rapport à 2016.

Le méga délire sur le stand des

Le méga délire sur le stand des Médoc et Graves : eh oui l’éventail Bordeaux, il vole ! © Laurent Moujon

UN SITE PLUS AERE POUR DES VIGNERONS ENCORE PLUS AERIENS

Ce sont 60 vignerons qui se sont fait les dignes Ambassadeurs de Bordeaux, de ses appellations et de ses terroirs dans un site revu et plus aéré. Ces aménagements qualitatifs ont allongé le temps de présence des visiteurs et accru la consommation sur place.  Les  produits du terroir du Sud-Ouest et de Nouvelle Aquitaine ont particulièrement été appréciés sur le « Bordelais Bar and Bistro » installé au cœur du village Bordeaux.

Les Tontons Flingeurs des Saint-Emilion Pomerol et Fronsac © Laurent Moujon

Les Tontons Flingeurs des Saint-Emilion Pomerol et Fronsac © Laurent Moujon

LA ROMANCE DU CHOCO SUR LE PAVILLON ECOLE DU VIN

Il ne manquait qu’Olivia Ruiz, pour un peu les Chinois auraient pu avoir l’ami José Ruiz en remplacement. Bon, ils n’ont pas été chocolat car sur le Pavillon de l’Ecole du Vin de Bordeaux ils ont pu déguster les nouvelles thématiques dont « La Romance du Chocolat ». Ils ont aussi eu droit à des « accords mets et vins » en duo avec les chefs Gloria Chung et Crystal & David. 3 000 amateurs ont été sous le charme de ces formations, en augmentation de 20% par rapport à 2016.

Que de monde sur les stands des Vins de Bordeaux © Guillaume Bonneau

Que de monde sur les stands des Vins de Bordeaux © Guillaume Bonnaud

BORDEAUX TOUJOURS AUTANT CAPTIVANTE

L’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole était sur le pont pour vanter la destination Bordeaux avec Stéphane Delaux, adjoint au maire de Bordeaux et Président de l’Office de Tourisme. Un parterre de 25 journalistes de la presse générale et spécialisée a pu mesurer la forte attractivité de Bordeaux sur le public local: en effet, Bordeaux est pour les Honkongais la 3e destination favorite en France après Paris et la Côte d’Azur.

Vous m'en mettresz

Vous m’en mettrez bien une côte ? de Bordeaux bien sûr © Laurent Moujon

DES CHINOIS TOUJOURS AUSSI JOUEURS

Les Chinois ne sont pas friands que de nems, ils aiment aussi le jeu; ainsi beaucoup ont mis une super ambiance autour de la table « Casino du Vin de Bordeaux » qui a particulièrement séduit le public.

A bientôt pour 2018 © Guillaume Bonnaud

A bientôt pour 2018 © Guillaume Bonnaud

SAVE THE DATES

L’année 2018 sera riche en célébrations : il y aura tout d’abord le 20è anniversaire de Bordeaux Fête le Vin, du 14 au 18 juin 2018, à Bordeaux et ensuite, le 10è anniversaire du Hong Kong Wine and Dine Festival du 25 au 28 octobre 2018, à Hong Kong.

29 Oct

Fronsac et Canon-Fronsac, les 2 appellations bordelaises vallonnées à vous couper le souffle !

C’était ce week-end les journées portes-ouvertes à Fronsac et Canon-Fronsac. 28 châteaux y participaient et ont vraiment joué le jeu tant au niveau réceptif que d’un point de vue imaginatif. De très beaux châteaux à visiter, des vins parmi les meilleurs rapports qualité-prix du Bordelais et des gens charmants.

1700 personnes durant tout le week-end au château de la Rivière

1700 personnes durant tout le week-end au château de la Rivière

Juché sur une belle colline, le château de la Rivière étonne toujours les visiteurs, fussent-ils bordelais depuis des lustres. Un tel joyau et une si belle architecture qu’on n’a pas encore visités ? Pour sûr, il n’est ni à Saint-Emilion, ni dans le Médoc ou à Léognan, mais se situe sur la petite commune de la Rivière, juste au-dessus de la départementale D670 quand on sort de l’autouroute A10 (sortie 40b). Impossible de louper ce bel édifice construit en 1570, remanié par un disciple de Violet-le-Duc à la fin du XIXe siècle.

Et comme le souligne Xavier Buffo le directeur général, « c’est une propriété d’un seul tenant de 100 hectares, dont 65 de vignes, une vraie unité patrimoniale de terroir, c’est une vraie force.

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Eric Iles, torrefacteur, un petit café pour bien commencer la journée © JPS

Pour la 1ère journée de samedi, ce sont 600 personnes qui ont assailli le château : « record battu, on n’avait jamais fait cela un samedi (50% de mieux) et 150 couverts. Si on reste sur cette même dynamique aujourd’hui, ça va être génial Et finalement 1100 ce dimanche, record absolu »

Tout a été savamment prévu pour accueillir l’oenotouriste dans de bonnes conditions… Alors que la température du matin était tombée en dessous de 10°, Eric Iles le torréfacteur de Libourne était le bienvenue avec ses superbes cafés, notamment son moka yrgaffé, un café d’éthiopie d’où est partie une grande variété de cafés dans le monde. « Le café a une typicité comme le vin, et on joue aussi sur l’assemblage » me confie Eric Iles. Il partage la vaste cour intérieure du château avec un chocolatier et le food-truck Pic Pic Macadam.

IMG_1594Les visiteurs vont aller de surprises en étonnements, avec le vaste cuvier avec ses cuves en bois et cuves inox de 100 à 140 hectolitres, les chais à barriques avec la première partie en attente du 2017 et la seconde où dort tranquillement le 1er vin château de la Rivière 2016.

Gilles Camon, charmé par la cave souterraine aux 700000 bouteilles © JPS

Gilles Camon, charmé par la cave souterraine aux 700000 bouteilles © JPS

Mais ce qui va bluffer les visiteurs, c’est encore la cave souterraine du château : 8 hectares,  avec 25 kilomètres de galeries où sont entreposées 700 000 bouteilles. Le tout dans un concert de bougies illuminant le parcours. Avec au détour quelques tables et tabourets en pierre pour organiser un repas ou un banquet insolite.

Pierre Rebaud, Manon Deville et Xavier Buffo la dream team du château de la Rivière © Jean-Pierre Stahl

Pierre Rebaud, Manon Deville et Xavier Buffo la dream team du château de la Rivière © Jean-Pierre Stahl

Un visite qui se conclue par la dégustation des Sources de la Rivière 2016, second vin du château et le 1er château la Rivière 2012, servis par Manon Deville, Pierre Rebaud et Xavier Buffo.

Une petite perle en Fronsadais le 2015 de Factory © JPPS

Une petite perle en Fronsadais le 2015 de Labory © JPPS

Ce sont au total 28 châteaux qui ont répondu présent pour l’organisation de ces journées portes-ouvertes de ces deux appellations qui comptent au total 1100 hectares de vignes. Une physionomie assez unique en bordelais car toute vallonnée.

La famille Trocard : Anaïs, Denis, Céline et Benoît Manuel © JPS

La famille Trocard : Anaïs, Denis, Céline et Benoît Manuel © JPS

Parmi les plus vieux châteaux du coin, il y a ceux tenus par la famille Trocard depuis 1628: châteaux Labory et Barbey à Saillans. Si les deux domaines ne comptent que 3 hectares de vignes plantées à 85% merlot, 15% cabernet franc et 5% malbec, les vins sont assez remarquables par leur rapport qualité-prix. La propriété est tenue par Denis Trocard et son épouse Cécile. Il y a là aussi Benoît Manuel, son frère, pour la pause déjeuner avant de reprendre son marathon de formateur pour la dégustation et l’initiation aux vins de Fronsac à la Maison des Vins de Fronsac : « c’est la 3e année consécutive que je donne ces cours mais là on est blindé. Les gens viennent sans doute aussi parce qu’il ne fait pas trop beau, plutôt que d’aller sur le bassin.Et dans les propriétés on comme ici à Labory et Barbey, on a beaucoup de gens qui reviennent d’année en année pour acheter. »

Château Gaby

Château Gaby, un ancien relais de poste du XVIIIe, devenu château viticole © JPS

Autre canons de beauté qu’il ne fallait pas louper les châteaux la Dauphine ou encore Gaby, sur de beaux côteaux argilo-calcaires. Ce vieux relais de poste du XVIIIe accueillait pour l’occasion d’autres chevaux mécaniques, mais de vieilles bagnolles de toute beauté. Ce château faisait déguster son 1er vin en 2012 et 2006, son second Princess Gaby et son Castillon Moya en 2011.

Bérénice, Claire et Sophie au château Gaby © JPS

Bérénice, Claire et Sophie au château Gaby © JPS

De bons vins qui ont su séduire aussi Tom Sullivan , homme d’affaire de Boston, qui a fait en 2016 d’une pierre deux coups. Amoureux des vins et de la région, il s’est offert 4 châteaux : « nous avons eu un véritable coup de coeur autant pour les vins que pour le lieu ». From Boston, tu m’étonnes !

Découvrez le château de la Rivière Best Of 2018 « Art et Culture » :

28 Oct

Hong-Kong en mode Wine and Dine Festival

Le 9e « Wine and Dine Festival » enregistre, depuis jeudi soir à Hong-Kong, un joli succès pour ne pas dire que c’est une grosse fête pour les Chinois et Hongkongais. La formule copiée sur Bordeaux Fête le Vin plaît d’autant plus qu’une soixantaine de Bordelais y font déguster leur vin.

CaptureComme pour Bordeaux Fête le Vin, le Festival fonctionne avec des pass-dégustations magnétiques. Une formule déjà éprouvée et qui marche plutôt bien. Ce sont des milliers de résidents de Hong-Kong mais aussi de la Chine intérieure qui se pressent pour y venir dîner mais surtout déguster les vins de Bordeaux dans la partie qui leur est consacrée.

Les vignerons de Bordeaux sur le pont pour faire découvrir les vins de Bordeaux © Laurent Moujon

Les vignerons girondins sur le pont pour faire découvrir les vins de Bordeaux © Laurent Moujon

Ce sont 60 vignerons et dignes représentants de Bordeaux qui ont fait le déplacement. Ils ne chôment pas et font déguster leur production issues des grandes appellations Saint-Emilion Pomerol et satellites, mais aussi les Graves, les Bordeaux et Bordeaux Supérieur, les Côtes de Bordeaux ou encore les vins du Médoc.

Laurent Moujon pour vanter la destination Bordeaux et la Cité du Vin, avec ses livres de recettes alliance cuisine chinoise et vins de Bordeaux fait toujours un tabac

Laurent Moujon pour vanter la destination Bordeaux et la Cité du Vin, avec son livre de recettes alliance cuisine chinoise et vins de Bordeaux fait toujours un tabac

Depuis 9 ans, l’engouement pour les vins de Bordeaux est toujours très important en Asie, en Chine et particulièrement à Hong-Kong qui s’apprête aussi à fêter l’an prochain les 20 ans de Vinexpo Asia. L’importation de vins de Bordeaux sont à nouveau au beau fixe et ont grimpé de plus de 20 % sur les 12 derniers mois.

27 Oct

Jérôme Schilling va sublimer Lafaurie-Peyraguey

C’est officiel. Le chef en second de la Villa René Lalique pose ses valises à Bommes en Gironde. Il devient le chef du 1er Hôtel-Restaurant dans un 1er Cru Classé 1855 à Sauternes. Un feuilleton que vous propose de suivre Côté Châteaux au cours des prochains mois. Mais avant tout le blog cède la parole au chef qui s’exprimait cette semaine sur son arrivée.

Jérôme Schilling

Jérôme Schilling, le chef de l’Hôtel-Restaurant qui va ouvrir au printemps 2018 à © Lafaurie-Peyraguey

« Bonjour à tous !

Me voici enfin de retour sur les réseaux sociaux !!
Je profite de l’occasion pour revenir sur ces dernières semaines…

Commençons par la Villa René Lalique.
Je suis très heureux et très fier d’avoir participé à l’ouverture de cette très belle maison et d’avoir contribué à décrocher les deux étoiles Michelin et un 17/20 au Gault&Milau !
Aujourd’hui, je souhaite à Paul Stradner, à qui j’ai passé le flambeau, une pleine réussite dans ses nouvelles fonctions !
Merci à toute l’équipe pour leur professionnalisme et leur excellence, je leur souhaite une bonne continuation. Et surtout, merci à tous ceux qui m’ont soutenus dans la réalisation de ce projet.

Passons maintenant au Château Lafaurie-Peyraguey – 1er Grand Cru Classé en 1855 !
Ça y est, depuis le 5 octobre, je suis officiellement à la tête des cuisines du futur hôtel-restaurant gastronomique du Château Lafaurie-Peyraguey, 1er Grand-Cru classé 1855 (Signature Lalique), situé dans le bordelais, ou plus précisément, dans le sauternais.
Je remercie Silvio DenzDavid Bolzan et Roger Von Der Weid pour leur entière confiance.
C’est un nouveau et très beau challenge que je vais relever avec persévérance, sérénité et beaucoup d’engouement. Je serai accompagné d’une toute nouvelle équipe et de fidèles collaborateurs.
Ce projet verra le jour au Printemps 2018 à l’occasion des 400 ans du Château… Vous aurez très vite de nos nouvelles car nous avons hâte de vous le faire découvrir !

Cette région nous tient beaucoup à cœur, nous sommes ravis, ma famille et moi, de la retrouver ! »

Jérôme Schilling.

Retrouvez le site du château Lafaurie-Peyraguey et découvrez Poussières d’Etoiles :

Poussières d’Etoiles – Lafaurie Peyraguey from Château Lafaurie-Peyraguey on Vimeo.

26 Oct

Quand les liquoreux font de la résistance

Alors que la zone des vins liquoreux a été impactée par le gel d’avril, que les volumes seront faibles, que la consommation n’est toujours pas au beau fixe, Côté Châteaux vous annonce que le millésime 2017 en liquoreux sera malgré tout de grande qualité.

Les tries au château © Lafaurie-Peyraguey

Les tries au château © Lafaurie-Peyraguey

UNE MATURITE PRECOCE

La deuxième quinzaine d’août fut chaude et ensoleillée, elle a permis d’obtenir une maturité précoce sur les raisins de sauvignon et sémillon tout en conservant un bon niveau d’acidité et d’arômes. Les années précoces annoncent  généralement de grands millésimes dans la région des vins liquoreux.

ON A SU GERER LES VIGNES GELEES

Pour les vignes gelées, le retard de maturité n’a pas été pénalisant grâce aux belles journées de la première quinzaine d’octobre. Les raisins étaient mûrs très tôt fin août, permettant au botrytis de s’implanter sur des raisins sains.

Quand le botritys cinerea est là, la java s'en...la java s'en va © Lafaurie-Peyraguey

Quand le botritys cinerea est là, la java s’en…la java s’en va © Lafaurie-Peyraguey

LA PLUIE BENEFIQUE DE SEPTEMBRE

Tout début septembre, la période humide d’une dizaine de jours a facilité le déploiement du botrytis sur tout le vignoble. Les vendanges ont débuté précocement à partir du 15 septembre et la climatologie a été particulièrement bénéfique dans les 10 jours suivants, permettant des premières tries déjà très intéressantes.

Sur les terroirs plus drainants, le botrytis a était plus lent à s’implanter mais les tries se sont révélées très concentrées et très pures.

Château Doisy-Daene, propriét de la famille Dubourdieu © D

Château Doisy-Daene, propriété de la famille Dubourdieu © Daniel Dutrieux

RECOLTE HOMOGENE A LOUPIAC, CADILLAC ET SAINTE-CROIX-DU-MONT

Sur la rive droite (Loupiac, Cadillac, Sainte Croix du Mont), la récolte est très homogène et de grande qualité avec des jus très purs et concentrés. Les après-midi chaudes et ventées ont facilité le travail de concentration. Les vendanges se sont terminées début octobre.

Les jus disposent d’une très belle fraicheur aux arômes très purs et de belle concentration de Botrytis.

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Coucher de soleil sur le château Rieussec à Fargues © Daniel Detrieux

A SAUTERNES ET BARSAC, RICHESSE ET COMPLEXITE

Sur Sauternes et Barsac, les tries successives se sont poursuivies jusqu’à la mi-octobre avec des tries plus nombreuses. La richesse a progressé en intensité et en complexité.

Les jus montrent une belle pureté du botrytis, très frais et aromatiques avec des notes de fruits frais, notes exotiques, agrumes également et une belle fraîcheur qui vient soutenir ces équilibres prometteurs.

Le millésime 2017 s’annonce dès lors très prometteur, on est impatient de le découvrir lors des primeurs.

25 Oct

Le match est lancé : vinification en barriques contre vinification en cuves

Pour ce nouveau rendez-vous de la rubrique « Vigne et Vin », Côté Châteaux vous propose de comprendre les avantages et différences entre deux types de vinifications : d’un côté la vinification en barriques de chêne, de l’autre la vinification en cuves. Explications avec les châteaux Croix de Labrie et La Rivière.

Pierre et Axel Coudurié devant le château Croix de Labrie © JPS

Pierre et Axel Coudurié devant le château Croix de Labrie © JPS

Au château Croix de Labrie, en Saint-Emilion Grand Cru, Axelle et Pierre Coudurié, font du micro-parcellaire. Un travail à la bourguignonne sur leurs 3 hectares et demi de vignes.

IMG_0384Même s’ils n’ont rentré que 20% de récolte cette année, c’est pour eux le même rituel, chaque jour,  avec leur vinification en barriques de 500 litres…

Pierre Coudurié

L’idée, c’est de mélanger le chapeau de marc, de bien l’immerger afin d’extraire le plus de couleur, donc on fait ça tous les jours,  3 à 5 fois par jour, et on le fait à la main, « Pierre Coudurié château Croix de Labrie.

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« Pour éviter que la barrique n’explose, on dégaze chaque fois qu’on fait un tour… », explique Axelle Coudurié.  Et de compléter : » La on vinifie pour extraire tout en douceur les tanins et la couleur, et rester sur le fruit, quelque chose de plus respectueux du fruit. Là, on a un toucher complètement différent : très soyeux, très délicat… »

Le château de la Rivière en AOC Fronsac © JPS

Le château de la Rivière en AOC Fronsac © JPS

En appellation Fronsac, au château La Rivière, c’est une ambiance différente, avec 65 hectares de vignes. Dès l’entrée du cuvier, on r entre dans une autre dimension.

Xavier Buffo, le directeur général du château de la Rivière © JPS

Xavier Buffo, le directeur général du château de la Rivière © JPS

« Ici au château de la Rivière, nous avons 5 cuves en bois de 100 hectos, très intéressantes au niveau thermique, il y a une très bonne inertie au niveau des températures. On utilise aussi depuis 5 ans, des petites cuves de 10 hectos, on y met de beau raisins de malbec ou de beaux cabernets francs. Ensuite l’essentiel font 105 et 150 hectolitres, vu la dimension du domaine, je suis obligé de vinifier dans de telles cuves, car sinon il faudrait beaucoup trop de petites cuves ».

Et Xavier Buffo de préciser : « Ce qui est important, c’est la taille du contenant, vinifier dans un cuve qui fait 10 hectolitres ou 2 hectos si c’est une barrique, ou 150 hectos le résultat ne sera pas le même… »

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Sur les petits contenants, on va travailler en pigeage essentiellement, ça nous permet de travailler les tanins tout en douceur, sur des gros contenants ou des cuves qui font 100 à 150 hectolitres on va travailler avec des remontages classiques, des délestages, et lorsque l’on fait une comparaison on note toujours des petites différences sur les tanins essentiellement », Xavier Buffo château La Rivière.

Les cuves bois du château de la Rivière © JPS

Les cuves bois du château de la Rivière © JPS

« On travaille des 150 hectos depuis toujours et on arrive à faire de grands avec, tout est dans la manière de travailler et dans le respect du raisin et du vin une fois qu’il est fermenté. »

IMG_0497Et quand vient le temps pour Axelle et Pierre Coudurié de goûter les échantillons de cuves et de barriques au château Croix de Labrie : « c’est très bon, super bon, dense profond, riche, il y a un crémeux, un velouté… », commente Pierre Coudurié sur un échantillon de merlot vinifié en barrique.  Nul doute que pour l’ultime étape des assemblages avec d’autres vins vinifiés en cuve, l’alchimie sera très intéressante.: « c’est très bon, super bon, dense profond, riche, il y a un crémeux, un velouté… »

 Nul doute que pour l’ultime étape des assemblages avec d’autres vins vinifiés en cuve, l’alchimie sera très intéressante.

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Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer, montage Olivier Pallas :

Ne froncez pas les sourcils ! Fronsac vous ouvre ses portes !

Samedi 28 et dimanche 29, les deux appellations associées Fronsac et Canon Fronsac organisent leur week-end Portes Ouvertes. Des visites dans 28 propriétés, dans les caves, avec dégustation et cours par l »Ecole du Vin de Bordeaux. Un vaste programme.

Portes-ouvertes-Fronsac-Canon-Fronsac_i1140C’est l’occasion de faire de jolies balades et de découvrir les prestigieux châteaux de la Rivière, la Dauphine, mais aussi beaucoup d’autres qui méritent que l’on s’y intéresse.

Les Journées Portes Ouvertes dans les châteaux  se déroulent le week-end prochain :  le samedi 28 et dimanche 29 octobre 2017. 28 châteaux sont à visiter, avec visites des chais, dégustations, déjeuners aux châteaux avec des food-trucks notamment.

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Benoît Manuel Trocard, Ambassadeur des Vins de Bordeaux, et Formateur à l’Ecole du Vin, sera sur le pont avec une de ses collègues pour initier et donner des clés aux amateurs sur les vins de Fronsac à la Maison des Vins à Fronsac (3A chemin de Richelieu à Fronsac), dans le cadre de l’Ecole du Vin de Bordeaux. (horaires : 11h30, 14h, 15h, 16h, 17h.

Les châteaux seront ouverts de 10h à 18h.

Pour tout renseignement : Conseil des Vins de Fronsac 05 57 51 80 51 ou info@vins-fronsac.com

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