10 Nov

Bourgogne : un couple d’Américains reprend l’exploitation d’un 1er cru à Pommard

Un couple d’investisseurs américains a repris l’exploitation du château de la Commaraine,en Côte-d’Or, et de son clos de 3,75 hectares de vignes situées dans la prestigieuse appellation Pommard 1er cru, ont indiqué les nouveaux exploitants dans un communiqué cette semaine.

Le Clos de la Commaraine à Pommard, carte postale

Le Clos de la Commaraine à Pommard, carte postale

« C’est une reprise de l’exploitation, pas une acquisition », a précisé à l’AFP le futur directeur général de la Société civile d’exploitation agricole (SCEA) du château de la Commaraine, Jean-Luc Vitoux, refusant de dévoiler le montant de la transaction. « La famille Jaboulet-Vercherre reste propriétaire », a-t-il ajouté.

Situé à Pommard, non loin de Beaune, le clos de la Commaraine a la particularité d’être un monopole – un seul propriétaire pour un clos d’un seul tenant. Ses raisins étaient vinifiés jusqu’ici par la maison Louis Jadot.

Outre la vinification, les nouveaux exploitants souhaitent faire de ce château du 12e siècle un site oeno-touristique haut de gamme. C’est « une très jolie propriété viticole, un lieu de très grands vins avec de beaux terroirs. C’est aussi un très beau château avec une histoire très riche », souligne M. Vitoux.

Mark Nunnelly et son épouse Denise Dupre, qui se définissent comme un « couple de passionnés du vin », ont déjà acquis dans la Marne la maison de Champagne Leclerc-Briant à Epernay en 2012, puis l’hôtel Royal Champagne à Champillon en 2014, actuellement en rénovation.

Ils ont jeté leur dévolu désormais sur la Bourgogne au mois de mai en devenant propriétaires du domaine Belleville qui s’étend sur 22 hectares à Rully (Saône-et-Loire), puis d’une maison de négoce, Le Manoir Murisaltien, à Meursault (Côte-d’Or). « Sur le pôle bourguignon, il y aura une vraie collaboration entre les trois structures », a souligné Jean-Luc Vitoux, déjà directeur général des deux autres sites, ajoutant que des synergies seraient aussi trouvées avec la maison champenoise, « a minima (…) sur la distribution ».

Le rachat de domaines bourguignons par des Américains n’est pas nouveau : en janvier, le milliardaire Stanley Kroenke, principal actionnaire du club de football anglais d’Arsenal, a acquis le réputé domaine Bonneau du Martray (11 hectares), pour une somme qui avoisinerait les 100 millions d’euros. En 2014, le château de Pommard (20 hectares) avait été racheté par un patron de la Silicon Valley, Michael Baum. Et dès 1985, la maison Louis Jadot avait été rachetée par son importateur américain, la famille Kopf.

Avec AFP

09 Nov

Ce week-end, ce sont les portes ouvertes de Sauternes et Barsac

N’oubliez pas, pour ce week-end du 11 novembre, par d’armistice en Sauternes et Barsac. Les liquoreux seront sur le front pour 2  journées portes ouvertes les 11 et 12 novembre.

Portes-ouvertes-Sauternes-Barsac_i1140Les viticulteurs de Sauternes et Barsac vous invitent à un voyage autour des arômes !  

Le samedi 11 et le dimanche 12 novembre 2017, ce sont plus de 50 châteaux qui vont vous accueillir. Au programme : des dégustations, des visites, de nombreuses animations autour des arômes et des accords mets et vins…

Le château Caillou ouvert comme les autres de 10h à 18h samedi et dimanche © Daniel Detrieux

Le château Caillou (famille Pierre) à Barsac ouvert comme les autres de 10h à 18h samedi et dimanche © Daniel Detrieux

Vous pourrez vous balader au milieu des vignes, visiter des chais et participer à des ateliers de dégustations. Mais aussi profiter d’expositions et artisanat d’art. Une occasion unique de découvrir les domaines « du vin d’or » et de partager la passion des vignerons et leur amour de la terre.

A noter une dégustation verticale au château Lamothe Despujols de 1986 à 2014, des sessions de formation au château La Tour Blanche, de dégustations accompagnées de fromages au château Caillou, mais aussi le blog vous recommande tous ses amis qui vous feront un bon accueil, pour en citer quelques-uns  Climens (1er CC – Barsac), la Bouade (Barsac), Gravas (Barsac), La Tour Blanche (1er CC-Bommes), Clos Haut-Peyraguey (1er CC-Bommes), château Raymond Lafon (Sauternes), château Filhot (CC-Sauternes), château Guiraud (1er CC -Sauternes) ou encore la Maison du Vin de Barsac avec Paul Krucker. (voir la liste ci-dessous)

Par ailleurs, l’Office de Tourisme Sauternes Graves Landes Girondines organise des circuits commentés en mini-bus de 45 mn, samedi et dimanche depuis l’office du tourisme 7 rue principale à Sauternes. Gratuit sur réservation obligatoire (8 places par sortie) au 05 56 63 68 00  ou au 06 26 60 75 46 durant le week-end. Pour d’autres infos ODG Sauternes et Barsac au 05 56 76 60 37

(attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

08 Nov

Vendanges historiquement faibles: la FNSEA veut des « mesures adaptées » pour la viticulture

Le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey a déclaré lundi attendre du ministre de l’Agriculture « une écoute attentive » et « des réponses adaptées », au moment où la viticulture est touchée par une récolte historiquement faible due aux aléas climatiques.

Les dégâts du gel dans le blayais © Jean-Pierre Stahl

Les dégâts du gel d’avril © Jean-Pierre Stahl

« Ce que nous attendons, ce sont des exonérations fiscales et de cotisations sociales au vu de l’ampleur des sinistres climatiques de cette année », a souligné M. Despey, lors d’une conférence de presse organisée à Lattes (Hérault). Il a aussi appelé l’État à payer « ses dettes à l’égard des producteurs », évoquant des retards de versements de subventions remontant à 2015.

M. Despey a dit souhaiter « faire le point » sur des mesures de soutien avec le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, attendu à Montpellier lors du SITEVI, salon mondial pour les filières vigne-vin, olive, fruits et légumes, qui se tiendra du 28 au 30 novembre.

En région Occitanie, « c’est la plus petite récolte depuis l’après-guerre », a souligné M. Despey, viticulteur dans l’Hérault. Et si la qualité du millésime 2017 est au rendez-vous, « la perte du potentiel de production ne sera jamais compensée par le prix », a-t-il estimé.

« Ça va créer des situations de trésorerie très difficiles en 2018 », a-t-il ajouté. Selon M. Despey et Guilhem Vigroux, président de la commission viticulture de la FRSEA Occitanie, le bassin Languedoc-Roussillon va perdre au minimum 240 millions d’euros sur la récolte 2017.

Le secrétaire général de la FNSEA a également souhaité que le dispositif de « contractualisation » évoqué dans le cadre des États généraux de l’alimentation soit développé pour toutes les filières de production afin de gérer la volatilité des cours. Il a aussi plaidé pour la mise en place d' »une stratégie concernant le partage de l’eau », plus particulièrement en Languedoc-Roussillon, évoquant la création de nouvelles retenues afin de stocker l’eau en cas de fortes pluies.

Les deux responsables ont enfin appelé les agriculteurs à s’assurer contre les aléas climatiques, alors qu’actuellement seulement 20% des vignes sont assurées au niveau national. Avec la sécheresse récurrente, « les mentalités sont en train d’évoluer » sur ce point, a assuré M. Vigroux.

En Languedoc-Roussillon, les vendanges se sont terminées précocement. Les sévères gelées au printemps dans l’Aude et l’Hérault, ainsi que les phénomènes de coulure (chute des fleurs ou des jeunes fruits) observées dans le Gard ont fortement impacté la récolte, tout comme la sécheresse qui règne depuis six mois sur la région.

La production 2017 en Languedoc-Roussillon est estimée à 10,35 millions d’hectolitres, contre 12,4 millions en 2016 (-16%).

AFP

07 Nov

Ronan Kervarrec et l’Hostellerie de Plaisance crédités de 4 toques par le nouveau Gault et Millau

Il sort jeudi 9 novembre, mais déjà on sait que 7 chefs cuisiniers et établissements de la Nouvelle-Aquitaine sont référencés et récompensés par le fameux guide. Ronan Kervarrec s’y retrouve crédité de 4 toques et d’une note de 17/20.

Ronan Kervarrec : "j'ai mon propre style, ma propre cuisine" © Jean-Pierre Stahl

Ronan Kervarrec : « j’ai mon propre style, ma propre cuisine » © Jean-Pierre Stahl

Dans la nouvelle édition 2018, on retrouve 3 800 tables (plus de 750 nouvelles adresses), 300 jeunes cuisiniers de moins de 30 ans, et 2 500 tables à moins de 30€ et 300 lieux POP.

Parmi les chefs qui excellent, Ronan Kervarrec et sa brigade pour l’Hostellerie de Plaisance à Saint-Emilion, que Côté Châteaux vous avait fait découvrir en primeur à l’été 2016, avant qu’il ne décroche ses deux étoiles au Guide Michelin. Deux, qui pourraient peut-être… se transformer en 3 dans les années à venir.

1 Grand de Demain
Victor Ostronzec
– Soléna – Bordeaux (33)

4 Jeunes Talents
Clio Modaffari
– La Belle Etoile – Niort (79)
Anne Legrand – La Belle Etoile – Niort (79)
Virgile Morceau
– La Cuisine au Beurre – Poitiers (86)
Félix Clerc
– Symbiose –  Bordeaux (33)

LES GRANDES TOQUES
Passage de 19 à 19,5/20

Les Près d’Eugénie-Michel Guérard – Eugénie-les-Bains (40)
1 nouveau 4 toques et la note de 17/20
Hostellerie de Plaisance – Saint-Emilion (33)

Lire ou relire : Plaisance en mode deux étoiles : « depuis que Ronan Kervarrec est là, on est passé à un autre cap : avec lui c’est le produit, le produit… »

Bordeaux So Good : l’Ecole du Vin et « les Afamés » vont proposer des accords mets et vins « audacieux »

Pour la 4ème édition du festival Bordeaux So Good, l’École du Vin de Bordeaux et le collectif de chefs girondins « Les Afamés » ont imaginé un défi exceptionnel : les accords audacieux. Ca va donner…

Les Afamés et l'Ecole du Vin de Bordeaux © Mathieu Anglada

Les Afamés et l’Ecole du Vin de Bordeaux: FRÉDÉRIC LAFON restaurant L’Oiseau Bleu, Bordeaux • THOMAS LHÉRISSON restaurant L’Auberge Saint-Jean, Saint-Jean de Blaignac • BÉNÉDICTE MARTRE ET VALÉRIE DANAN, formatrices de l’École du Vin de Bordeaux • JOSÉ RUIZ, Président des AFAMES journaliste à France Bleu Gironde • FRÉDÉRIC COIFFÉ restaurant L’Atelier du Goût, Bordeaux Les Afamés et l’Ecole du Vin de Bordeaux:

Plus de 200 participants cuisineront en live pendant 2h,  à partir d’un panier d’ingrédients imposés et d’une sélection de différents vins.

La mission : réaliser le meilleur accord met et vin. Les candidats, réunis en équipe, seront coachés et jugés par 11 chefs girondins des Afamés et 11 formateurs de l’École du Vin de Bordeaux.

Le Lieu : aux ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux au Palais de la Bourse à l’occasion du festival Bordeaux So Good.

Le Programme : 

  • Samedi 18 novembre de 14h à 18h – 3 ateliers autour des accords produits du terroir et vins de Bordeaux
  • Dimanche 19 novembre à partir de 14h, masterclass exceptionnelle en partenariat avec le collectif de chefs girondins Les Afamés : Le défi des accords audacieux

Réservation sur bordeauxsogood.fr // Prix public 25 € la masterclass 

06 Nov

27e Accabailles : le Domaine de Chevalier et les Crus Classés de Graves honoraient les chefs, les sommeliers et la gastronomie française

C’est un rendez-vous très attendu des grandes tables de France et du monde du vin. Une célébration commune car l’un ne va pas sans l’autre. Hier soir le Domaine de Chevalier et 14 Crus Classés de Graves recevaient quelques 200 dignes représentants de la gastronomie et de la sommellerie françaises.

IMG_1876Cette soirée, c’est un peu comme les grues au dessus de nos têtes : du haut vol. Un instant suspendu, dans ce monde de brutes.

Mais diantre que sont-ce ces Accabailles ? Un rassemblement de « vieilles canailles »? Que neni. Plutôt une ode aux victuailles et à ceux qui les subliment. Accabar, en dialecte Occitan, commémore la fin de la période des vendanges.

IMG_1772Ces Accabailles sont en quelque sorte une Fête des Vendanges où des restaurateurs, chefs, sommeliers de la France entière sont invités et honorés pour leur talent mais aussi leur fidélité envers les vins de Pessac-Léognan.

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Jean-Michel Irastorza, Pascal Berrotam la Nivelle à Saint-Pée-sur Nivelle, Jean-Baptiste Daguerre (le Fronton à St Pée) et Eric Perrin (château Carbonnieux) © JPS

Pascal Berrotam, restaurateur de « la Nivelle » à Saint-Pée-sur Nivelle, en est à, sa 7e édition : « on est toujours très bien reçus aux Accabailles et par les Pessac-Léognan. J’adore le Bordeaux, c’est le fer de lance des vins du Sud-Ouest, c’est ma culture, on a grandi avec cela. » Et de citer les Crus Classés qui à ses yeux sont d’un bon rapport qualité-prix comme « Carbonnieux, Olivier ou Domaine de Chevalier. »

IMG_1772Avec un groupe d’amis des Pyrénées-Atlantiques, il déguste sur le stand d’Eric Perrin, le propriétaire de château Carbonnieux (qui a organisé 3 fois les Accabailles). Car les Accabailles commencent toujours par une dégustation de vins livrables : les 14 Crus Classés de Graves proposent ainsi leur blanc en 2015 et leur rouge en 2014; avec Jean-Baptiste Daguerre (le Fronton à St Pée) et Jean-Michel Irastorza, leur programme s’annonce difficile : au lendemain de ces Accabailles, ils vont en profiter pour visiter Clos Fourtet et Pétrus …

Fabien Teitgen, directeur technique, Florence Cathiard (château Smith Haut-Lafitte), Hervé Grandeau (Pdt Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Daniel Cathiard et Bernard Farges (Président Fédération Européenne des Vins en AOC © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique, Florence Cathiard (château Smith Haut-Lafitte), Hervé Grandeau (Pdt Fédération des Grands Vins de Bordeaux), Daniel Cathiard et Bernard Farges (Président Fédération Européenne des Vins en AOC © JPS

Dans le cuvier du Domaine de Chevalier, c’est donc un moment d’échanges et de recueillement avec ce qu’il se fait de mieux autour de Bordeaux : il y a là Château Haut-Brion (1er Grand Cru Classé en 1855), Château Bouscaut, Château Carbonnieux, Château Couhins, Château Couhins-Lurton, Domaine de Chevalier, Château de Fieuzal, Château Haut-Bailly, Château La Mission Haut-Brion, Château Latour-Martillac, Château Malartic-Lagravière, Château Olivier, Château Pape Clément et Château Smith Haut Lafitte, avec leurs propriétaires, directeurs généraux et directeurs techniques.

Loîc Kressmann (château Latour-Martillac), Maryse et Michel Trama (l'Aubergade) et Tristan Kressmann (château Latour Martillac) © JPS

Loîc Kressmann (château Latour-Martillac), Maryse et Michel Trama (l’Aubergade) et Tristan Kressmann (château Latour Martillac) © JPS

Parmi les grandes figures de la restauration française, on rencontre un Michel Trama (l’Aubergade 2** à Puymirol près d’Agen), accompagné de son épouse Maryse, sur le stand des frères Kressmann Loïc et Tristan, prorpiétaires du château Latour-Martillac.

Michel Trama, créateur des Bouffons de la Cuisine et Olivier Bernard, Domaine de Chevalier © JPS

Michel Trama, créateur des Bouffons de la Cuisine et Olivier Bernard, Domaine de Chevalier © JPS

Michel Trama me confie que « sa vie professionnelle l’a gâté », lui permettant d’avoir eu 3*** au Guide Michelin, mais aujourd’hui il veut le rendre aux plus démunis. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de créer « les Bouffons de la Cuisine » dont le but est de « faire vivre les plus belles valeurs  de la table, à travers l’échange, la générosité et le partage. » Il a ainsi rameuté le ban et l’arrière ban des grands chefs comme Yannick Alléno, Joël Robuchon ou encore Pierre Gagnaire. Le but est d’organiser gratuitement des agapes pour des gens défavorisés (qui seront identifiés par les associations qui travaillent au quotidien avec eux) le 27 décembre au soir dans une vingtaine de départements en France : « le bouffon, c’est avant tout un humaniste » et c’est pour redonner de la dignité à ceux qui sont démunis qu’il a ce projet à coeur.

Hommage rendu par Olivier Bernard à Christine Guérard © JPS

Hommage rendu par Olivier Bernard à Christine Guérard © JPS

Autre moment fort, l’hommage rendu par Olivier Bernard, du Domaine de Chevalier, à une grande figure disparue : Christine Guérard, l’épouse de Michel Guérard (3*** pour « les Prés d’Eugénie ») : « elle a accompagné Michel toute sa vie et elle est partie trop tôt le 25 octobre dernier. J’aime ces femmes qui sont importantes dans nos vieset qui nous font avancer, nous les hommes. » Les 200 personnes ont fait une ovation et applaudi debout Christine Guérard, disparue à l’âge de 73 ans, elle était la présidente de la Chaîne thermale du Soleil, fondée par son père Adrien Barthélémy à Eugénie-les-Bains, et elle a énormément contribué à la renommée internationale du domaine.

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Christopher Coutanceau, le cusinier-pêcheiur, l’un des plus doués de sa génération © JPS

Depuis plus de 10 ans, le dîner des Accabailles met à l’honneur un grand Chef, pour sublimer par sa cuisine les vins des Crus Classés de Graves. Cette année, carte blanche a été donnée à Christopher Coutanceau, « cuisinier pêcheur » comme il aime à se qualifier. Le chef 2** de La Rochelle avait décidé de concocter un repas 100% à base de produits de la mer, avec notamment un bar de ligne exceptionnel.

Mariel, à Cafa Formation, sur le pont pour servir un petit Domaine de Chevalier © JPS

Mariel, à Cafa Formation, sur le pont pour servir un petit Domaine de Chevalier © JPS

Pour Jean-Jacques Bonnie Président des Crus Classés de Graves, cette soirée des Accabailles, est un moment privilégier pour « rendre hommage à la grande, à la belle restauration ; la restauration vraie dans ses produits, dans sa créativité, et dans sa sincérité.

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Pascal Pressac, de la Grange aux Oies avec Philippe Stoeckler du château Olivier © JPS

« Ce sont ainsi 79 établissements qui sont présents ce soir de partout en France, de Corse, de Jersey et d’Espagne. 61 étoiles sont réunies dont 7 établissements 2**. Merci d’avoir passé un moment d’excellence et de convivialité avec vous. »

Les 14 Crus Classés de Graves, organisateurs des Accabailles © JPS

Les 14 Crus Classés de Graves, organisateurs des Accabailles © JPS

Et pour remercier la fidélité et la bonne tenue de ces restaurants, 14 d’entre eux ont reçu un double-magnum de chacun des 14 crus classés de Graves. Ces 14 établissements étaient ainsi récompensés pour leur très belle carte de vins qu’ils proposent chez eux, comme Pascal Pressac de la Grange aux Oies (1* au Michelin- Relais du Silence) à Nieuil en Charente qui a reçu un double-magnum du château Olivier, millésime 2004, des mains du directeur technique Philippe Stoeckler. 

Découvrez © Christopher Coutanceau, le cuisinier Pêcheur de La Rochelle :

05 Nov

Les Côtes de Bordeaux toujours en pointe à l’export : +16% en volume

L’Union des Côtes de Bordeaux  tenait en octobre sa conférence de presse annuelle à Paris. L’occasion de revenir  sur ses performances avant de présenter ses aspirations économiques mais aussi environnementales.

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L »équipe des Côtes de Bordeaux entourant Stéphane Héraud en avril 2015 (3e à gauche), le Président et Patricia la directrice des Côtes © Jean-Pierre Stahl

UNE CONQUETE QUI CONTINUE : + 16% EN VOLUME A L’EXPORT

Les Côtes de Bordeaux, ce sont 1000 vignerons sur 12 000 hectares. Ils sont la 4ème AOC de vins rouges en France en Grande Distribution avec 65 millions de bouteilles vendues chaque année. 

En2016/2017, l’Union a enregistré une stabilisation des volumes commercialisés en France malgré une baisse structurelle de la consommation.

Notre force, c’est la présence massive de nos vignerons sur les salons de particuliers, dans les foires, mais aussi leur mobilité ! » Stéphane Héraud.

A l’export, l’appellation a connu la meilleure progression de toutes les AOC rouges de Bordeaux : +16% à fin juin en volume et +24% en valeur.

Des résultats très positifs sur le marché chinois notamment, mais aussi sur le marché américain auprès de la cible 25-35 ans.

Malgré une récolte 2017 fortement impactée par le gel (environ 50 à 60% d’une année moyenne), l’Union des Côtes de Bordeaux prévoit néanmoins de nouvelles initiatives promotionnelles pour poursuivre sa dynamique sur les marchés en 2018.

Pour Stéphane Héraud : « dans les:Côtes, un vigneron qui cultive sa terre et la transmet à ses enfants, veut transmettre du beau, du bon, du sain. » .

Investies depuis longtemps pour le respect de l’environnement (10% des surfaces cultivées en agriculture biologique à Blaye, Cadillac ou Sainte-Foy et 50% à Francs, 25% de producteurs bio à Castillon), les appellations de Côtes de Bordeaux affirment désormais leur engagement et accélèrent les réformes.

Adoption de mesures agroenvironnementales dans son cahier des charges (interdiction des herbicides sur la totalité de la surface cultivée, obligation de mesure des indices de fréquence de traitement, obligation d’enlever et détruire les pieds morts, possibilité de cultiver et revendiquer d’autres cépages que ceux autorisés dans le cahier des charges), communication interne auprès des vignerons, participation au plan collectif du CIVB, protection du voisinage, préservation des paysages… les actions se multiplient pour favoriser l’adoption de modes de production respectueux de leur terroir, préservant biodiversité et ressources naturelles. « Notre ambition est d’être plus vertueux dans le mieux-faire, de partager les meilleures pratiques et d’inciter les vignerons à progresser » conclue Stéphane Héraud.

Avec les Côtes de Bordeaux.

Lire ou relire : Happy birthday aux Côtes de Bordeaux: 5 ans enchantants, avec 10 % de business en plus en 5 ans !

03 Nov

Bordeaux Tasting les 9 et 10 décembre: l’un des plus beaux rendez-vous des amateurs de vins en cette fin d’année

N’oubliez pas de réserver votre week-end… C’est l’événement phare du mois de décembre, après les Portes Ouvertes en Pessac-Léognan. Cette 6e édition de Bordeaux Tasting s’annonce aussi grande que celle de l’an dernier avec aussi 5 sites de dégustations autour de la Place de la Bourse. A déguster 300 vins, champagnes et spiritueux.

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l'UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l’UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière lors de l’édition 2016 à l’Eglise Saint-Rémi © JPS

Le Tasting signé Terre de Vins, c’est à chaque édition toujours aussi rmarquable. Certes, il y a eu de légers couacs de files d’attente une année, mais ce n’est rien au regard de la qualité des vins à déguster, de l’accueil des propriétaires et responsables de châteaux et domaines, des sessions de masterclass, etc. La preuve en est : de 3000 amateurs en 2012 pour la 1ère édition, le Bordeaux Tasting est passé à 8000 l’an dernier. Pour cette 6 ème édition, « Bordeaux Tasting » sera organisé comme en 2017 sur 5 sites situés à proximité de la Place de la Bourse. Durant ces 2 jours, le tempo des dégustations sera donné en musique dans 5 sites phares dont voici le détail :

AU PALAIS DE LA BOURSE

Il accueillera les 200 grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting », 19 grands vins invités, les Master class. Pour une pédagogie de la connaissance des vins et de leur dégustation, l’Ecole du vin de Bordeaux organisera ses ateliers au rez-de-chaussée, sur un espace élargi

AU MUSEE DES DOUANES

Espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents

AU GABRIEL

Dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace de dégustation.

DANS LA BULLE DES EXTRATERRIENS : LES BORDEAUX ET BORDEAUX SUPERIEUR

Une sélection de 17 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur sera proposée en dégustation dans la bulle ouverte sur la Place de la Bourse depuis 2015.

A L’EGLISE SAINT-REMI

Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera pour la seconde fois, dans un lieu à leur mesure, un séduisant plateau réunissant 21 champagnes de maisons et de vignerons.

A 16 h, l'engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

Le samedi après-midi Bordeaux Tasting 2016 victime de son succès © JPS

LA BOUTIQUE BADIE

Une boutique éphémère avec Badie (groupe Duclot), sera ouverte uniquement pendant le festival. Installé dans la galerie du Palais de la Bourse, le partenaire de « Bordeaux Tasting » permettra aux visiteurs d’acheter le vin qu’ils ont aimé et de le retirer 21 rue Saint-Rémi, dans l’annexe provisoire de stockage ouverte à 100 mètres du site.

INITIATIONS A L’ECOLE DU VIN ET MASTER CLASS POUR CONNAISSEURS

6 Master class et 13 ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux travailleront en toute complémentarité l’axe prestige et l’axe pédagogie-initiation. Organisées dans les salons du Palais de la Bourse, les Master class traiteront notamment les thèmes suivants :

  • Les Grands Crus de Saint-Emilion : diversité des terroirs
  • Les Grands Crus Classés de la galaxie Magrez
  • Dégustation géo-sensorielle : partage d’expérience avec des non-voyants
  • Les grands Crus Classés de Bordeaux en bio et biodynamie
  • De l’importance des verres dans la dégustation, en partenariat avec Riedel
  • Cognac ou l’expression du terroir, du temps et des hommes, en partenariat avec le Bureau National Interprofesionnel du cognac
La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

DEMANDEZ LE PROGRAMME DES ATELIERS DE L’ÉCOLE DU VIN

SAMEDI

  • 11h00 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 12h00 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 13h30 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 14h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 15h30 Accords de fête
  • 16h30 Choco’Bordeaux
  • 17h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

DIMANCHE

  • 11h00 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 12h00 Accords de fête
  • 13h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 14h30 Choco’Bordeaux
  • 15h30 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 16h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

MOINS CHER LE DIMANCHE QUE LE SAMEDI

Evolution des tarifs pour limiter l’attente le samedi et lisser la fréquentation sur les deux jours Afin d’équilibrer le nombre de visiteurs entre le samedi et le dimanche (journée traditionnellement moins fréquentée), le prix d’entrée/jour favorise le tarif dominical (23 € contre 27€ le samedi). Pour mieux fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur www.terredevins.com :

Les différentes catégories de places, de 23 à 45 € :

  • PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, sans (23-27 €) ou avec (25-29 €) abonnement d’un an au magazine « Terre de Vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.
  • PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, (45 €) avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès illimité aux 5 sites de l’événement.
  • PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement. TARIF SUR PLACE : pass 1 jour samedi 32 €, pass 1 jour dimanche 28 € (avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins »).

LES HORAIRES : Samedi 9 décembre de 10h à 19h. Dimanche 10 décembre de 10h à 18h. Ouverture des guichets (place Jean Jaurès) à partir de 9h30 où un Pass sera remis aux visiteurs inscrits via le site. Entrées ouvertes aux visiteurs : jusqu’à 18h15 le samedi et 17h15 le dimanche.

Avec Bordeaux Tasting et Terre de Vins

A vos tablettes : Blaye au comptoir à Paris, les 8 et 9 novembre

Les 8 et 9 novembre, Blaye au Comptoir sera de retour dans la capitale. C’est le traditionnel rendez-vous annuel des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux dans les restaurants, bars à vins et cavistes parisiens. Une 22ème édition qui s’annonce haute en saveurs ! Objectif : faire (re)découvrir la variété des vins de Blaye Côtes de Bordeaux de façon festive, moderne et conviviale.

La 21e édition de © Blaye au comptoir Paris

La 21e édition de © Blaye au comptoir Paris

22e EDITION LES 8 ET 9 NOVEMBRE

J-5 avant le retour de Blaye au Comptoir, le rendez-vous annuel des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux dans les restaurants, bars à vins et cavistes parisiens. Toute l’appellation finalise les préparatifs de cette 22ème édition qui s’annonce haute en saveurs ! Objectif : faire (re)découvrir la variété des vins de Blaye Côtes de Bordeaux de façon festive, moderne et conviviale.

DES PETITS NOUVEAUX QUI PARTICIPENT

Aux côtés des partenaires historiques accueillant chaque année les vignerons, certains établissements se lanceront pour la 1ère fois. C’est notamment le cas des bars à vin « Ô Château » et « Ô Comptoir du Sud-Ouest », des cavistes « Au Bon Vingt » et « Au Cellier d’Alésia » et des restaurants « Louis Caisse » et « La Bonne Franquette ». «

Nous accueillons chaque année de nouveaux établissements partenaires. L’objectif est d’avoir une liste variée et ainsi correspondre aux envies et aux modes de consommation des différents participants. Nous allions la tradition avec des adresses bien connues des Parisiens et la nouveauté avec des établissements en vogue. » Emilie Paulhiac, responsable communication de Blaye Côtes de Bordeaux.

Cette année, un jeu concours disponible sur le site de l’événement est mis en place pour faire gagner des repas (déjeuners et dîners) pour 2 dans une sélection de restaurants participant à l’opération.

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LE PREMIER VERRE DE DEGUSTATION OFFERT

Durant 2 jours, les consommateurs parisiens pourront venir à la rencontre des vignerons de Blaye Côtes de Bordeaux et découvrir leurs vins dans une sélection de restaurants, bars à vin et cavistes partenaires.

C’est une opération qui a été créée par les viticulteurs de Blaye et qui est l’identité des vins de Blaye, c’est-à-dire très proche du consommateur, très abordable et très remarquable en même temps, » Franck Jullion

Des moments riches en découvertes en compagnie d’une quarantaine de vignerons autour d’un premier verre de dégustation offert. L’occasion de profiter de l’excellent rapport qualité/prix/plaisir de l’appellation.

Pour plus d’infos: Blaye au Comptoir

Avec les Côtes de Bordeaux, retrouvez la précédente édition de Blaye au Comptoir :

(Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

 

02 Nov

Il y a des jobs à prendre ! Lundi 6 novembre, l’Ecole de la Vigne va recruter sa nouvelle promotion

Ils seront 80 jeunes ou moins jeunes, en reconversion, à participer lundi au château Chasse-Spleen, à une 1ère sélection avec 9 châteaux du Médoc. Devant les difficultés à recruter du personnel qualifié dans la vigne, une Ecole De La Vigne qui a initialement pris forme autour de Beychevelle, Lagrange, et Larose Trintaudon va poursuivre ses formations en interne dans d’autres châteaux.

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C’est un succès et des formations qui à terme déboucheront sur un job. Un nouveau groupe de propriétés a décidé de réitérer l’expérience et de s’impliquer pour former et offrir un job : Château Ferriere (Margaux, GCC), Château Chasse-Spleen (Moulis), Château Maucaillou (Moulis), Château Haut Bages Liberal (Pauillac GCC), Château Dutruch Grand Poujeaux (Moulis), Château Mauvezin-Barton (Moulis), Château DE Camensac (Saint Laurent, Haut -Médoc GCC).

Sur un  territoire médocain où le chômage est important et où paradoxalement, les propriétés viticoles se plaignent de la difficulté de recruter, ce projet est une réponse efficace et doit être pérennisée avec le concours des FAFSEA, Pole Emploi, MFR, et de CPFA Blanquefort.

Dans un premier temps, le Pôle Emploi recense des profils de personnes déjà inscrites à Pôle Emploi ou rescencés, certains peuvent aussi avoir été directement recommandés par les propriétés, ayant collaboré lors de travaux saisonniers.

Lundi aura donc lieu ce premier job dating au château Chasse-Spleen, avec quelques critères de pré-sélection (capacité à respecter des consignes orale et écrite, capacité à travailler sous tension, capacité à une certaine dextérité)

Au final, 60 profils seront retenus pour une entrevue avec les responsables du projet dans les propriétés ciblées, enfin les meilleurs environ 14 seront retenus  les 13/14/15 novembre. Les critères les plus importants sont des critères de « savoir-être », bien avant la compétence professionnelle, car l’apprenant aura tout loisir de se former au sein de ces châteaux.La compétence professionnelle viendra en suivant.

Les stagiaires seront remunérés sur les barêmes en vigueur jusqu’a 57% du SMIC en fonction de l’âge à la charge de l’entreprise : le stagiaire dispensant pendant cette période un travail sur la propriété

  • Travail du sol
  • Conduite du vignoble
  • Application des produits phyto
  • Conduite et maintenance du materiel
  • Plantation et taille de formaton
  • Vendanges et vin
  • Elevage des vins.

Si la personne obtient son diplôme professionnalisant de fin de stage (CQP: certifcat de qualification professionnelle qui donne le titre d’Ouvrier spécialisé d’exploitation viti-vinicole), il obtiendra alors un CDI.

Regardez le reportage de Guillaume Decaix et Ludovic Cagnato :

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