18 Nov

5e Bubble Party ou quand les Crémants de Bordeaux se dévoilent

C’était ce Jeudi soir un des moments exquis de Bordeaux, Noël avant Noël, avec la dégustation des Crémants de Bordeaux qui pourront figurer sur les tables de fêtes. Car les crémants sont aujourd’hui de bonne tenue, ils se mettent sur leur 31 et rivalisent allègrement avec certains champagnes.

Benoît Manuel Trocard, Ecole du Vin, Guillaume Gresta Bar à Vins du CIVB et Lionel Lateyron, viticulteur et élaborateur de crémants © JPS

Benoît Manuel Trocard, château Barbey, Guillaume Gresta Bar à Vins du CIVB et Lionel Lateyron, viticulteur et élaborateur de crémants © JPS

On avait mis les petits plats dans les grands, le crémant coulait à foison (contre des jetons de Casino à l’emblème des Vins de Bordeaux), il ne manquait finalement que le DJ et la boulle à facettes…

IMG_2038C’est que de grands noms de la distribution de vins en France étaient aussi présents et notamment Philippe Castel et sa fille Aurélie. Ce n’est pas étonnant car depuis 2015, la Maison Castel s’est lancée dans le Crémant et en produit aujourd’hui 600000 bouteilles, presque 10% de la production de crémants de Bordeaux. Une jolie coïncidence voulait qu’en ce jour de bulles, Castel Frères soit pour la 2e année consécutive couronné par l’IWSR comme n°1 leader des marques de vins au monde avec plus de 24,9 millions de caisses de 9 L commercialisées en 2016 !

IMG_2050Pour Dominique Furlan, le nouveau président de la Section des Crémants de Bordeaux : « c’est Castel qui va faire progresser l’appellation, même si on part de loin et on ne représente que 1% de la production bordelaise avec 60000 hectolitres. Ces opérateurs de poids sont les bienvenus. »

IMG_2032Les Crémants de Bordeaux ne sont plus si confidentiels que cela même s’ils accusent un gros retard sur les Crémants d’Alsace, ils sont aujourd’hui une centaine de producteurs répartis sur 800 hectares, surtout dans l’Entre-Deux-Mers. La production avoisine les 8 millions de bouteilles, un cap déjà passé sous la précédente présidence du pétillant Lionel Lateyron.

Cette 5e Bubble Party, c’est l’occasion de déguster les crémants qui vont être mis en marché en fin d’année, élevés 9 mois et 12 mois doivent être écoulés avant la mise sur le marché. C’est donc le 2016 qui était proposé ce jeudi soir à la dégustation de négociants, cavistes et amateurs de bulles.

Bénédicte Gourdon et Corbeyran, bientôt un 9e Château Bordeaux © JPS

Bénédicte Gourdon et Corbeyran, bientôt un 9e Château Bordeaux © JPS

Parmi l’assistance, un scénariste connu de la place de Bordeaux : Corbeyran qui vient de sortir son 8e opus de sa série BD Château Bordeaux qui s’intitule « le négociant ». « Le 9e est déjà écrit et en projet, ce sera le dernier sur « les primeurs » ». Cette série a été une véritable réussite puisqu’éditée à 350000 exemplaires sur les 7 précédents volumes. 2 autres surprises sont prévues dont Côté Châteaux vous réserve la primeur avec 2 nouveaux tomes de Château Bordeaux A Table, Corbeyran nous prépare un petit scénar croustillant avec la gastronomie à l’honneur et bien sûr son héroïne Alexandra.

Estelle Roumage du château Latrille va ouvrir

Estelle Roumage du château Latrille va ouvrir « un Château en Ville » © JPS

On pouvait aussi croiser Estelle Roumage, du château Latrille, qui ouvre le 28 novembre prochain « un Château en Ville ». La 1ère viticultrice à lancer à Bordeaux un bar à vins et une cave avec ses propres vins : « cela fait 7 ans qu’on a fait une boutique à la propriété, ça fonctionne bien, mais on n’arrive pas à attirer les Bordelais à Saint-Germain-du-Puch ». Nul doute que ça sera plus proche pour eux au 25 rue Saint James.

Marine Martin, chargée de communication des Bordeaux et Bx Sup, et Léa Matet, chargée de l'oenotourisme au château des Tourtes en AOC Blaye Côtes de Bordeaux © JPS

Marine Martin, chargée de communication des Bordeaux et Bx Sup, et Léa Matet, chargée de l’oenotourisme au château des Tourtes en AOC Blaye Côtes de Bordeaux © JPS

Quant aux crémants, nul doute aussi que les Bordelais y viendront et délaisseront, s’ils sont chauvins comme ils le prétendent, un instant les Champagnes ou leurs blancs et rouges : « on a besoin de ce produit pour sortir des sentiers battus des vins tranquilles pour une note festive. On voit de plus en plus de grands crus qui ajoutent à leur gamme des crémants de Bordeaux. Ce n’est pas rien. » Bien dit Dom ! Allez, et n’oubliez-pas, à la santé des Crémants, avec quelques bulles de Bordeaux pour les fêtes…

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

17 Nov

Pour le parrain de Bordeaux SO Good, Pierre Gagnaire: « Il n’y a pas de grandes tables, il n’y en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! »

Pierre Gagnaire succède à Michel Guérard comme parrain de la 4e édition de Bordeaux SO Good. Il livre ses impressions sur l’importance de cet événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans le blog Côté Châteaux.

IMG_2197Jean-Pierre Stahl : « Pierre Gagnaire, vous succèdez à Michel Guérard en tant que parrain de Bordeaux SO Good, qu’est-ce que cela vous fait ? »

Pierre Gagnaire : « D’abord cette anecdote : Michel Guérard, il y a 35 ans (lui ne se souvient pas, moi très bien), c’était à la grande époque de Gault et Millau au salon Baltard à Paris, il y avait une grande fête un peu comme aujourd’hui et on était une quinzaine de cuisiniers à faire des démonstrations et à faire déguster nos produits. Moi j’étais à côté de Michel et je me souviens il y avait une queue immense devant son stand et moi j’avais deux personnes qui se battaient en duel, il y a 40 ans ».

« Mais Michel c’est pour moi un immense Monsieur, pour nous tous, pour notre profession, et il y a 40 ans il était déjà une star. Il est toujours là et il continue à créer et à donner du bonheur, donc c’est vraiment un grand privilège de succéder à cet homme.« 

JPS : « Bordeaux SO Good, c’est le festival de la gastronomie, c’est important pour tout le monde ? »

Pierre Gagnaire : » Oui, c’est important parce qu’on y parle de gastronomie, de bons produits. Les produits représentent une région, des savoir-faires la preuve evc l’Ecole Ferrandi derrière moi; on parle de bon, de beauté, de douceur, on parle d’artisans et d’agriculteurs et ça ne peut qu’être très positif tout cela. »

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JPS : « On voit que c’est gastronomie, c’est vraiment fédérateur cela touche tous les âges… »

Pierre Gagnaire : « Oui la cuisine est devenue un phénomène social qui me sidère. Et c’est vrai que ce qui semblait normal pour des gens de ma génération comme une bonne tomate, un bon magret de canard ou un bon foie gras, aujourd’hui malheureusement ce n’est plus la normalité. Ce qui était normal il y a 20 ou 30 ans devient exceptionnel donc on en parle, on le défend, on a peur de le perdre d’où l’intérêt d’événements comme celui-là. »

JPS : « Ici, il y a la Grande Halle Goumande, mais on a aussi retrouver la Nuit des Banquets, qu’est-ce que cela représente pour vous cette Nuit des Banquets ? »

Pierre Gagnaire : « C’est un peu comme la Nuit des Musées ou la Nuit du Patrimoine, seulement ça se mange, ça se partage. ce sont des éclats de rire, du bon vin, de la convivialité. La table elle fédère, elle est un formidable lieu de rencontres. C’est la fête ».

JPS : « La table ou la bonne cuisine que vous exercez, elle passe par des bons produits qui peuvent être démocratisés mais les gens peuvent être éduquez, incités à venir à des grandes tables…? »

Pierre Gagnaire : « Il n’y a pas de grande table, il n’y en en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! De bonnes tables où l’on a plaisir à s’assoir et en fonction de ce qui est servi, comme la civelle, banal il y a 30 ans c’est un produit de roi aujourd’hui. Ca donne envie aux gens dans tous les cas d’aller dans de bons restaurants, dans des lieux de qualité. Mais un restaurant ça peut être un pot-au-feu, un plat très convivial aussi, pas forcément ce que je défend moi, une forme d’excellence qui est à travers un geste, plus à travers un produit. »

Regardez l’interview de Pierre Gagnaire réalisée par Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel :

Bordeaux SO Good : c’est Bordeaux so fun à la Grande Halle Gourmande

C’est parti pour 3 jours de dégustations ! Le 4e Festival de la Gastronomie et de l’Art de Vivre est lancé depuis ce midi au Hangar 14 à Bordeaux. Une centaine de producteurs de la Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie sont sur le pont pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne chère.

 A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d'Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d’Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

9h30, c’est déjà l’effervescence au H14 dans cette Grande Halle Gourmande. Le temps d’un week-end, du 17 au 19 novembre, Bordeaux redevient la Capitale de la Gastronomie, grâce au savoir-faire des artisans du goût et professionnels de la gastronomie.

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Venue de Marmande, pour la 3e année, Sandrine Renou propose ses produits 100% naturels, des préparations à base de fruits pour ne pas dire des confitures car « à la place du sucre traditionnel, on met du moût de raisin concentré, cela a une saveur plus fruitée et c’est meilleur pour la santé, car il n’y a pas de pic de l’indice glycémique. »

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Au total, ce sont près d’une centaine de producteurs qui sont sur le pont tout ce week-end, pour ravir les papilles avec un public local mais aussi pas mal de touristes.

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Tristan Luquot, du château Cruzeau en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

On croise ainsi Tristan Luquot, du château Cruzeau (7,5 hectares en Saint-Emilion Grand Cru), une propriété familiale dont il est le digne représentant et la 5e génération. L’an dernier il avait réussi à vende 300 bouteilles.

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

Dans la série des ambassadeurs des produits du Sud-Ouest, on trouve la Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers, des producteurs de foies gras et de magrets séchés au foie gras mais aussi de garbure et de cassoulet (ça cale son homme par ces températures !).

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

Il y a aussi la Maison Gauthier, 3e génération de salaisonniers depuis 1946 à Grenade sur l’Adour dans les Landes, qui propose ses jambons de Bayonne (de 12 à 24 mois d’affinage) et filets mignons au piment d’Espelette, coppas et lomos…

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Vincent Lafon et Olivier Saint-Martin, bouchers et charcutiers à Bazas © JPS

Sans oublier les fameux boudins traditionnels ou fourrés au foie gras et figues, une recette imaginée il y a trois ans par Olivier Saint-Martin de chez Vincent Lafon à Bazas.

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Natalia Youryeva, Margot Bugnot, leur 1ère participation, et Alyson Chider du château Lafon Rochet © JPS

Un vaste programme attend les amateurs de bonne chère jusqu’à dimanche soir au Hangar 14, mais aussi au Palais de la Bourse  (Palais de l’Art de Vivre) avec les Ateliers de l’Ecole du Vin et les Afamés (attention uniquement le samedi). Il y aura aussi un rallye gourmand original le dimanche matin où 150 personnes arpenteront les rues de Bordeaux à l’assaut d’une vingtaine de boutiques et commerces bordelais…

IMG_2111On a cette année un escape game pour le jeune public, un village sur les cours de cuisine, un certain nombre de battles inédites dont une avec Pierre Gagnaire, ce soir », Céline Miecaze commisaire générale de Bordeaux SO Good

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L’Ecole Best Ferrandi fera déguster de nombreux mets © JPS

L’Ecole Best Ferrandi ne sera pas en reste puisqu’elle va animer aussi la Halle Gourmande en faisant déguster un foie gras mi-cuit à l’Armagnac, avec un verre de Floc de Gascogne et une ganache au chocolat guanaja Valrona. Et c’est sans compter aussi le concours mondial du canelé de Bordeaux… On en salive d’avance !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel, montage Rémi Grillot :

16 Nov

La tradition du Beaujolais Nouveau a été respectée…même à Bordeaux

Partout en France et dans le monde, on a fêté l’arrivée du ou des beaujolais nouveau(x). A deux pas de Bordeaux, le Café de la Gare de Saint-André-de-Cubzac a joué le jeu avec Jean-Jacques Tachoire qui a honoré de sa présence l’établissement et fait dégusté un Beaujolais-Villages nouveau.

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

« Le Beaujolais Nouveau ou les Beaujolais Nouveaux aujourd’hui, c’est un événement incontournable, surtout en région parisienne. Ca démarre tôt le matin et dure toute la journée, autrefois c’était une tradition qui durait un mois, aujourd’hui une semaine », me précise Jean-Jacques Tachoire.

IMG_1955Jean-Jacques Tachoire était prévôt de l’Ordre des compagnons du Beaujolais le « Devoir Parisien ». Son mouvement avait été créé en 1947, avec le renouveau des confréries vineuses. Connaissant Jean Lissague, du temps où il était directeur du syndicat viticole de Blaye, c’est tout naturellement qu’il lui a proposé d’animer son nouvel établissement le Café de la Gare à Saint-André-de-Cubzac le jour de sortie du Beaujolais : « je lui ai proposé de sortir ma tenue de la naphtaline ».

Jean Lissague est cette fibre de vigneron, à la tête des marques Grand et Petit Secrêt, qui aime le festif et ces fêtes vigneronnes qui célèbrent l’arrivée du vin nouveau, et peu importante qu’il vienne d’une autre région viticole. Il a ainsi sélectionné le Domaine Grange Masson, en plein coeur des Beaujolais Villages, à Saint-Etienne des Ouillières.

IMG_1954Ce Beaujolais Nouveau, c’est surtout « un beau battage médiatique » selon Jean-Jacues Tachoire, « sortir le même jour à la même heure dans le monde entier le beaujolais nouveau, ça c’est le jeu ! » et un exploit aussi.

Jean-Jacques Tachoire aime ainsi faire vivre cette belle tradition française qui perdure, « ce soir je vais passer ici mais aussi je vais promener ma tenue et mon chapeau sur Blaye ». Cela méritait bien un coup de projecteur et coup de chapeau de Côté Châteaux.

Un nouveau prix dans le monde du vin et de la gastronomie : le prix Alain Senderes créé par l’Académie du Vin de France

Lors de sa dernière assemblée générale, le 14 novembre 2017, l’Académie du Vin de France a créé le Prix Alain Senderens destiné à récompenser un établissement gastronomique faisant un réel effort d’association entre les mets et les vins.

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Les membres du bureau de © l’Académie du vin de France :René Rougier, vice-président, Benoît France, secrétaire perpétuel, Eventhia Senderens, Alain Graillot, président, Philippe Bourguignon, trésorier, Aubert de Villaines, vice-président

Ce prix est créé en hommage à Alain Senderens, membre de lAcadémie du Vin de France qui durant toute sa carrière s’est illustré dans la recherche de ces accords mets et vins.

Le Président de lAcadémie du vin de France, Alain Graillot, assisté du trésorier, Philippe Bourguignon, du secrétaire perpétuel, Benoît France et de quatre membres de l’Académie composeront le jury du prix Alain Senderens.

Au cours de l’année, les membres de l’Académie sont invités à indiquer au jury tous les établissements en France ou à l’étranger susceptibles d’être distingués.

Une présélection sur dossier donnera lieu à une visite aussi anonyme que possible.

Le prix sera remis au responsable de l’établissement lors du dîner de gala annuel de lAcadémie du Vin de France qui se tient traditionnellement en novembre au restaurant Laurent, siège de lAcadémie du Vin de France.

Le lauréat sera tout d’abord, bien évidemment convié au dîner, il y recevra un diplôme mentionnant son prix qu’il pourra mettre en avant sur ses cartes et à travers sa communication.

Chaque vigneron, membre de lAcadémie du Vin de France, 32 à ce jour, lui offrira trois bouteilles de son vignoble.

Avec l’Académie du Vin de France

15 Nov

Les Beaujolais Nouveaux sont arrivés et montent en gamme

Les Beaujolais nouveaux vont être débouchés dans la nuit de mercredi à jeudi à Beaujeu (Rhône), capitale du vignoble où l’on se réjouit de la montée en gamme d’un vin primeur souvent mal considéré. Les festivités se poursuivront ensuite, comme chaque 3e jeudi de novembre, en France et ailleurs dans le monde, du Japon aux Etats-Unis en passant par la Chine, la Belgique ou le Brésil où des bouteilles ont été acheminées.

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Le millésime 2017 des Beaujolais Nouveaux a été présenté à la presse. Le rédacteur en chef de Bourgogne Aujourd’hui a livré ses impressions après la dégustation. Pour Christophe Tupinier, le Beaujolais Nouveau 2017 annonce à nouveau un grand millésime dans le Beaujolais © Georges Duboeuf

« On aura encore sans doute cette année une légère érosion de nos ventes mais on n’a plus de prix cassés et on note une montée en gamme, notre stratégie commence
à payer », explique Dominique Piron, président d’InterBeaujolais, en regrettant au passage que certaines enseignes de la grande distribution ne jouent pas le jeu.

Depuis l’an dernier, l’Interprofession prend soin de parler des « Beaujolais nouveaux » et non plus du Beaujolais nouveau, pour mettre l’accent sur la qualité. « Les Japonais, qui sont notre premier client (hors de France) avec environ six millions de bouteilles par an, veulent plus de diversité », souligne-t-il.

Les vignerons misent aussi sur la « bistronomie »: « il y a une jeune génération de restaurateurs qui sont preneurs car nos vins sont abordables et faciles à assortir en cuisine« , explique Dominique Piron.

Après la folie des années 80, les ventes de Beaujolais nouveau ne cessent de reculer depuis une quinzaine d’années. En 2016, il s’est tout de même vendu 25,2 millions de bouteilles (500.000 de moins qu’en 2015).

Le millésime 2017 s’annonce « coloré, fruité » après une récolte en repli d’environ 30%, les vignes ayant souffert cette année du gel, puis de la grêle et enfin de la sécheresse.

A noter une soirée beaujolais nouveau à la Maison des Vins de Barsac chez Paul Krucker le vendredi 17 novembre à partir de 19h à Barsac 

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Avec AFP

14 Nov

La revue américaine Wine Enthousiast consacre le vignoble du Sud-Ouest comme région viticole de l’année 2017

C’est une grande nouvelle : le vignoble du Sud-ouest vient d’être sacré « Région viticole de l’année 2017 » par la prestigieuse revue américaine Wine Enthusiast, dans le cadre de ses Wine Star Awards. Cette distinction récompense une vision innovante et une excellence pérenne.

x2017-11-10_173141_ffffff.jpg.pagespeed.ic.-1FfPi5ncg« Ce prix honore non seulement des décennies de travail acharné sur les cépages autochtones de cette région, mais il vient également saluer l’engagement des vignerons », confie Paul Fabre, directeur de l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest.

La région Sud-ouest est sincèrement honorée d’être ainsi reconnue sur le plan international comme la meilleure région viticole de l’année. », Paul Fabre, directeur de l’IVSO

« Cette élection s’est fondée sur plusieurs critères à savoir, le développement commercial aux Etats-Unis, la responsabilité sociale des entreprises, le développement durable, l’innovation et l’oenotourisme. Ce travail a été fait grâce au partenariat mise en place avec l’Interprofession des Vins de Bergerac »

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La carte des © vignobles du Sud-Ouest (excepté Bordeaux)

LE SUD-OUEST, LA REGION DE L’AUTHENTICITE, DE LA QUALITE ET DE LA CONVIVIALITE

Luxuriante, vallonée, au climat océanique tempéré, la région Sud-ouest est reconnue depuis plusieurs années pour la qualité et la finesse de ses vins, ainsi que pour leur facilité à épouser les saveurs de la gastronomie, le tout en étant tout à fait accessible. Avec plus de 120 cépages autochtones et singuliers, le Sud-ouest est en passe de devenir la région préférée des sommeliers et consommateurs du marché américain en recherche de vins de qualité à des prix raisonnables.

Authentique et multiple, la région Sud-ouest compte, à titre indicatif, 29 AOP et 13 IGP dont la plupart sont disponibles sur le marché américain. Vins blancs (IGP Côtes de Gascogne, Irouléguy, Tursan) rosés aromatiques (Fronton), rouges croquants (Gaillac, Côtes du Marmandais, Saint-Mont et Marcillac), et rouges au tempérament affirmé (Madiran, Cahors, Bergerac, Coteaux du Brulhois, Côtes de Duras et Coteaux du Quercy) ou encore moelleux et liquoreux de Pacherenc du Vic-Bilh, le Sud-ouest offre une diversité sans pareille de vins produits entre l’océan Atlantique sur son versant ouest, et les massifs pyrénéens au sud.

Denis Degache, directeur de la Cave Coopérative de Crouseilles © Je

Denis Degache, directeur de la Cave Coopérative de Crouseilles © Jps

UNE NOUVELLE GENERATION DE VIGNERONS

En utilisant des techniques viticoles innovantes, respectueuses de l’environnement, et durables, cette nouvelle génération de vignerons s’inscrit résolument dans l’avant-gardisme du mouvement viticole. En cave, de nouveaux procédés de fermentation ont été mis en place pour révéler le fruit et la fraîcheur de certains vins rouges plus structurés.

Certains ont également converti leurs parcelles en agriculture biologique et prennent soin de limiter l’intervention de l’homme le plus possible tant à la vigne qu’à la cave.

En outre, des études sont menées actuellement sur la génétique des cépages pour identifier des liens de parenté, ainsi que leurs caractéristiques aromatiques. Des travaux sont réalisés en partenariat avec l’INRA et IFV pôle Sud-ouest pour améliorer leur résistance aux maladies et aux changements climatiques.

Enfin, de nombreux vignobles se sont engagés dans le développement de l’oenotourisme sur leur territoire.

Tous ces efforts ont été encouragés par une hausse significative de la demande mondiale pour les vins du Sud-ouest.

LA REGION EN CHIFFRES

  • Un vignoble à cheval sur deux régions administratives (Occitanie/Nouvelle Aquitaine)
  • 47 000 ha de vignes
  • 29 AOP et 13 IGP

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Charles Rabréaud

Du 30 novembre au 4 décembre, le plus gros salon des Vignerons Indépendants à Paris

Tenez-vous bien, près de 1000 vignerons vont essayer de tenir le siège de Paris où plus de 100 000 visiteurs sont attendus du 30 novembre au 4 décembre.Durant 5 jours, près de 1000 vignerons formeront le plus grand vignoble de France au cœur de la capitale.

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A vos tablettes, le 39ème salon des Vins des Vignerons Indépendants de Paris se tiendra à la Porte de Versailles du 30 novembre au 04 décembre.

L’année dernière plus de 110 000 visiteurs s’étaient donnés rendez-vous sur ce salon où muni du verre de l’entrée ils pourront déguster et acquérir leurs vins.
Il y a près de 40 ans, les Vignerons Indépendants partent d’une idée à la fois simple et pourtant si moderne pour l’époque : créer un lien direct entre les vignerons et le public. Amener sur Paris, toute la richesse des vignobles de France.

LA TENDANCE AU CIRCUIT COURT

Selon une enquête du Crédoc de 2015, 75% des Français placent l’équite et la proximité en tête des caractéristiques de recherche dans leurs achats (ce critère passe à 81% chez les 35/44ans). Exigence de consommation mais également une source de commercialisation équitable, le circuit court est aujourd’hui en tête des attentes des français.

DES VISITEURS DE PLUS EN PLUS JEUNES

Plus de 110 000 visiteurs ont été enregistrés l’année dernière dont près de 30% inférieur à 35 ans.

UNE AFFAIRE QUI MARCHE

Si l’on vient nombreux pour rencontrer des vignerons, on vient aussi dans le but de garnir sa cave et sa table de fête. En effet, 96% des visiteurs font l’acquisition de vins sur le salon. Du coup, vignerons et amateurs sont heureux

13 Nov

Vin…solite : château Margaux dévoile une bouteille unique, noire et or, pour le fabuleux millésime 2015, en hommage également à Paul Pontallier

Château Margaux, premier grand cru classé 1855, lance ce lundi une nouvelle bouteille pour son millésime 2015, une première dans la très longue histoire de ce prestigieux domaine du Médoc. Elle vient aussi consacrer le 2015 comme millésime exceptionnel et rend hommage à son ancien directeur Paul Pontallier, disparu en 2016.

La bouteille noire et or du © château Margaux

La bouteille noire et or du © château Margaux

Après les très grandes années 2005, 2009, et 2010 à château Margaux, voici le Grand Vin 2015, un millésime tout aussi magnifique pour ne pas dire exceptionnel, c’est la première raison qui incite à marquer le coup. « Par cette bouteille unique, nous avons voulu immortaliser le millésime 2015 qui semble avoir été élaboré pour l’éternité et qui restera pour nous tous un millésime fantastique, empreint d’une émotion particulière ».

Deuxième argument, ce 2015 marque 2 siècles d’architecture à Margaux, avec la construction du château en 1815, et l’inauguration de nouveaux bâtiments conçus par Lord Norman Foster.

Troisième raison qui donne à ce millésime le caractère d’ exceptionnel : il est le dernier millésime de Paul Pontallier à qui la propriétaire et ses anciens collaborateurs souhaitaient rendre hommage.

Les flacons de Château Margaux 2015 ont donc été habillés d’une magnifique sérigraphie dont le design, spécialement pensé pour ce millésime, est apposé sur le verre à la place des étiquettes habituelles. 

Le vin était particulièrement reconnu comme bon, c’est un grand millésime. Parce que si cela n’avait pas été un grand millésime, on ne l’aurait pas fait »,  Corinne Mentzelopoulos propriétaire  précisant que le château n’avait « jamais » fait de bouteille spéciale depuis le XVIe siècle.

Regardez la bouteille unique et ce millésime 2015 avec cette vidéo du © château Margaux

Le domaine du château Margaux, qui abrite un château à colonnades appelé « le Versailles du Médoc », rare exemple français du style néo-palladien construit en 1815, avait fêté en 2015 son bicentenaire par la construction d’un nouveau chai contemporain, oeuvre de l’architecte britannique Norman Foster.

« On ne voulait pas faire une autre étiquette à proprement parler mais plutôt quelque chose directement sur la bouteille: c’est comme l’étiquette d’une bouteille normale mais en or, avec en arrière-plan et juste en sérigraphie, le chai qui entoure le château comme une sorte d’écrin », a décrit sa fille, Alexandra Petit-Mentzelopoulos.

« Si vous vous éloignez de la bouteille, le chai disparaît assez vite, en revanche le château reste très visible parce que la star, c’est le château et le chai est un écrin pour sublimer le château, sublimer le vin », souligne la directrice générale adjointe.

Sur cette nouvelle bouteille opaque est écrit « Hommage à Paul Pontallier ». Arrivé en 1983 à château Margaux, il est décédé l’année dernière à l’âge de 59 ans. Son dernier millésime est composé à 87% de cabernet sauvignon et d’un peu de merlot, cabernet franc et petit verdot. « C’est tout ce qu’il aimait, cette douceur, ce parfum. Cela aurait été un de ses préférés », a estimé son fils Thibault Pontallier, ambassadeur du château à l’étranger.

Un peu plus de 100000 bouteilles ont été produites, leur prix ? 990 €, « une paille » pour certains, de quoi constituer déjà une « petite » cave pour d’autres.

Avec Château Margaux et AFP.

Retour en images sur les Portes Ouvertes à Sauternes et Barsac

Un week-end en partie pluvieux et du coup les amateurs de liquoreux se sont réfugiés dans les chais du Sauternais. Merci à Daniel Detrieux pour ses quelques photos envoyées à Côté Châteaux et pour avoir immortalisé l’instant dans ces 50 châteaux qui accueillaient le public.

De jolies couleurs automnales sur les vignes avec Yquem que l'on devine © D. Detrieux

De jolies couleurs automnales sur les vignes avec le mythique château Yquem que l’on devine © D. Detrieux

Démonstration de labour avec un cheval de trait au château © D Detrieux

Démonstration de labour avec un cheval de trait  © D Detrieux

Après l'effort, le réconfort, petite pause déjeuner pour le 2e staff du château

Après l’effort, le réconfort, petite pause déjeuner pour le 2e service et pour le staff du château Lamothe © D Detrieux

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Et un petit clin d'oeil au blog Côté Châteaux depuis la verticale de château Lamothe-Despujols © D Detrieux

Et un petit clin d’oeil au blog Côté Châteaux depuis la verticale de château Lamothe-Despujols des millésimes 2014 à 1986 © D Detrieux

Le Château Caillou à Barsac: Les visites et dégustations s'enchainent ©  D

Les visites et dégustations s’enchaînent au château Caillou à Barsac © D Detrieux

Dégustation du château La Clotte © D.Detrieux

Dégustation du château La Clotte © D.Detrieux

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