28 Juil

Jeu, set et match : Lanson va encore faire pétiller Wimbledon pour les 5 ans à venir

Encore une balle de match et un match remporté pour les 5 ans prochains avec Wimbledon. Une opération rondement menée par la maison champenoise qui est fière d’être partenaire de l’un des plus célèbres tournoi du Grand Chelem depuis 1977.

© Lanson partenaire de Wimbledon depuis 1977

En voilà une bonne nouvelle pour la Maison Lanson, et même au-delà pour le Champagne au Royaume-Uni. Le Brexit a eu beau ternir quelques relations, nos amis Britanniques demeurent pour des siècles encore de grands, si ce n’est les plus grands amateurs de Champagne en Europe. 25000 bouteilles ont été ouvertes durant le dernier Wimbledon. 

Cela fait 41 ans que la Maison Lanson, créée en 1760, est fournisseur officiel de Champagne du Championnat. Elle accompagne le prestigieux Tournoi de Wimbledon et cela va encore durer jusqu’en 2023.

Pour Paul Beavis, directeur de la filiale anglaise et directeur export Lanson:  « Nous sommes ravis de poursuivre notre partenariat avec le Tournoi de Wimbledon. La philosophie du Club est en parfait accord avec celle de la Maison Lanson, nous savons également que le style unique de nos champagnes est de plus en plus apprécié, année après année, par les spectateurs du Tournoi ».

« Ces cinq nouvelles années sont la preuve d’une relation privilégiée basée sur la confiance et le respect. Nous avons des projets passionnants et nous savons que notre lien avec Wimbledon nous permettra de grandir ensemble en Angleterre mais également à l’international. »

Lanson a également été invitée à créer un design exclusif pour la cuvée
Green Label, en édition limitée, à l’occasion du 150ème anniversaire du All England Lawn Tennis & Croquet Club.

26 Juil

Nicolas Nguyen Van Hai redore le blason du Chapon Fin avec des produits locaux et de saison

C’est un jeune chef, ingénieux, qui aime travailler les produits de la mer étant Breton d’origine, mais aussi les produits locaux d’Aquitaine, de maraîchers et d’éleveurs comme le boeuf de Bazas. Un chef qui s’inscrit dans la longue tradition gastronomique de l’établissement qui a connu de nombreuses heures de gloire, en étant l’un des 1ers trois étoiles en 1933. Un chef qui espère bien prochainement « raccrocher une étoile à ce bel établissement qui bénéficie d’une grande aura à Bordeaux. »

Au centre le chef Nicolas Nguyen Van Hai avec son équipe de 12 personnes, dont son second à gauche Cédric Bibinet (ancien du Taillevent), le chef sommelier canadien Leagh Barkley (juste derrière lui), et à ses côtés Laure Turlan directrice et Sylvie Cazes la propriétaire  © Jean-Pierre Stahl

Nicolas Nguyen pourrait avoir ses racines ici dans la région de Guyenne, tellement il s’y sent bien, tellement il élève la cuisine du Chapon Fin. Mais non, en fait ce jeune chef de 35 ans nous vient de Bretagne et avait un grand-père vietnamien, ce qui lui a toujours donné une belle ouverture d’esprit et une imagination au service le grande cuisine.

Nicolas Nguyen Van Hai a repris les cuisines en avril 2014 © JPS

Ses premières armes dans la grande cuisine, Nicolas Nguyen Van Hai les a faites auprès de très grands chefs comme Yannick Alléno en 2003 au Meurice et juste avant dans 2 autres restaurants étoilés parisien  le « Clovis » et « Le Sèvres». C’est en 2005 qu’il est arrivé dans la région de Bordeaux et a rejoint Michel Portos au « Saint-James » à Bouliac, il a ainsi pu dévoiler son talent à ses côtés, Michel Portos décrochera d’ailleurs 2 étoiles au Guide Michelin avec ce jeune cuisinier.

Ceviche de thon rouge, lait de tigre et coriandre © JPS

En 2012, Nicolas Nguyen a intégré le Chapon Fin comme second aux côtés de Nicolas Frion. A son départ, Sylvie Cazes la propriétaire, « m’a proposé de prendre la tête du restaurant. » Malheureusement l’établissement a perdu son étoile, alors même que ce plus vieux restaurant de Bordeaux (qui a ouvert en 1825) a été  l’un des premiers restaurants gastronomiques triplement étoilés de l’histoire (33 premiers établissements couronnés par Michelin en 1933).

Les plus grandes têtes couronnées comme Edouard VII, ou le président Chirac, mais aussi Sarah Bernhardt sont venus manger au Chapon Fin © JPS

A la tête d’une jeune équipe dynamique de 12 personnes (7 en cuisine et 5 en salle), Nicolas Nguyen a entrepris un travail de fond : « cela prend du temps, mais je suis un jeune chef »; un chef qui depuis 4 ans a su imprégner son style dans le respect des traditions et de la bonne cuisine française : « j’essaie de travailler avec les acteurs locaux et avec des produits de saison, comme le pigeon, la truffe d’été de Dordogne, le caviar d’Aquitaine et les produits de 5 maraîchers ».

Filet de maigre, beurre monté au nori et poireaux aux algues © JPS

« Comme je suis Breton, j’aime beaucoup les produits de la mer, comme le homard, l’ormeau, les bigorneaux ou encore l’écrevisse de Blaye apportée ce matin. J’ai même une assiette végétarienne mais pas de menu vegan, je reste quand même quelqu’un qui aime manger de la viande et travailler le boeuf de Bazas ou la blonde d’Aquitaine, un boeuf qui arrive avec déjà 4 semaines de maturation, c’est important d’avoir de la viande qui a du goût, racée. »

C’est ça notre métier de restaurateur, c’est trouver et travailler avec des produits locaux et de saison, car c’est là aussi où l’on a les produits moins chers et en volume, c’est gage de qualité et je ne fais aucune concession » , Nicolas Nguyen Van Hai chef cuisinier.

Le Chapon Fin au début des années 1900, après la réalisation de la fameuse rocaille en 1901 © archives Le Chapon Fin

Le Chapon Fin a connu de nombreuses personnalités, des têtes couronnées sont venues déjeuner ou dîner comme le roi d’Angleterre  Edouard VII ou le roi d’Espagne Alphonse XIII, il y a eu aussi les présidents Chirac ou Sarkozy, mais aussi l’actrice Sarah Bernhardt. « Georges Mandel, résistant, a été arrêté ici et a demandé à ce qu’on le laisse terminer ses cerises avant d’être emmené puis déporté« , me rappelle Sylvie Cazes, la propriétaire du restaurant et également propriétaire de château Chauvin à Saint-Emilion.

Pour Bordeaux, c’est important de garder l’esprit d’un lieu qui a marqué non seulement l’histoire de Bordeaux, mais de nombreuses personnes venues d’un peu partout au XXe siècle. C’était une table très réputée et on a voulu garder cet esprit d’excellence et des bonnes choses », Sylvie Cazes.

le Président Nicolas Sarkozy, accompagné de José Manuel Baroso président de la Commission Européenne, Alain Juppé le maire de Bordeaux et Kofi Annan secrétaire général des Nations-Unies © archives le Chapon Fin

Encore aujourd’hui, ce restaurant continue à vivre au rythme d’événements culturels de la ville, comme au début du XXe siècle: « on a une clientèle assez brassée et culturelle », poursuit Sylvie Cazes. « C’est un endroit unique qui raconte beaucoup d’histoires avec tous ces noms de personnages célèbres que l’on  retrouve dans les macacons comme Alphonse XIII roi d’Espagne venu très très souvent ici. Mais il y a eu aussi Ian Fleming, Colette, Sarah Bernhardt, Chirac, Clémenceau, Toulouse Lautrec… Le grand chef du début du XXe s’appellait Joseph Sicart de 1901 à 1950, après son fils lui a succédé de 1950 à 1960. C’est non seulement un lieu chargé d’histoires, mais de pouvoir faire travailler des gens qui ont beaucoup de talent, des professionnels qui donnent une dynamique, c’est valorisant. »

Leagh Barkley en train de décanter une grande bouteille… © JPS

Parmi les jeunes très prometteurs, il y a aussi Leagh Barkley ce chef sommelier canadien est arrivé le 1er juillet 2017, après avoir été professeur à CAFA Formations et être passé par la Grande Maison à Bordeaux. Plus jeune « je rêvais d’être musicien à l’opéra, mais j’adorais aussi la restauration et je trouvais que c’était plus facile de rentrer dans la restauration ».

Dans la fabuleuse cave du Chapon Fin, le chef sommelier Leagh Barkley © JPS

C’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers un restaurateur TAP à Vancouver qui lui a payé sa formation de sommelier. Par la suite il est parti en Italie avant de se dire qu’il y avait encore « plus d’opportunités en France. »  Diplômé de Court of Master Sommeliers, Leagh Barkley qui fait partie de l’ISG (International Guid of Sommeliers) et l’ASI (Association de la Sommellerie Internationale) s’est qualifié pour la finale du Master of Port.

A la tête de la cave du Chapon Fin, il est fier de pouvoir proposer quelques 1500 références à la carte et des vins au verre, avec une réserve de 10000 bouteilles en cave. Une carte des vins qui a été primée par le magazine Terre de Vins à travers son prix le Tour des Cartes, dans la catégorie restaurant gastronomique.

Aujourd’hui, le Chapon Fin vise plus que jamais une étoile au Guide Michelin, « cette étoile serait la reconnaissance du talent de ces jeunes, âgées de 28 à 35 ans, qui donnent tout, ils forment une équipe formidable et ils ont cette envie de parfaire » confie Sylvie Cazes qui n’est pas peu fière également de cette institution bordelaise, chargée d’histoires mais aussi empreinte de « tranquillité avec un décor apaisant ». « Pour nous le fait de se battre pour cette étoile est un réel moteur », ajoute le chef Nicolas Nguyen Van Hai ; « cela explique pourquoi nous avons autant de fournisseurs de produits de qualité, pourquoi nous transformons tout au restaurant, il n’y a ici que des professionnels qui offrent aussi un certain standing, oui pour nous c’est important de pouvoir raccrocher cette étoile au restaurant. »

Le Chapon Fin 5 Rue Montesquieu, 33000 Bordeaux Téléphone 0556791010

25 Juil

Vins: un nouveau logo « en conversion » vers le bio en Occitanie

Un nouveau logo « en conversion vers l’Agriculture biologique », destiné à aider les viticulteurs en transition vers le bio en Occitanie et à répondre à une forte demande des consommateurs, a été présenté mardi par les dirigeants de Sudvinbio à Montpellier.
Ce nouveau logo, les lettres blanches CAB se détachant sur un fond vert clair, sera mis en place dès la récolte 2018, a précisé Patrick Guiraud, président de
Sudvinbio, lors d’une conférence de presse.
Il vise notamment à « prendre des parts de marchés » par rapport à l’Espagne ou l’Italie », a expliqué le président de cette organisation interprofessionnelle créée en 1991. Mais, ajoute M. Guiraud, « l’idée c’est aussi de relancer les conversions » dans un contexte de ralentissement dû notamment à l’âge moyen des vignerons en Occitanie, autour de 60 ans.
Le processus de conversion nécessite trois ans de pratiques culturales et de vinification bio, le vin ne peut être certifié bio (A.B.) qu’à partir de la 4ème vendange.
« Avec l’avenir plus qu’incertain du glyphosate, beaucoup de vignerons sont tentés par l’aventure du bio mais ces trois années sont difficiles à traverser, c’est 40 à 50% d’investissement en plus », souligne Nicolas Richarme, président de la commission Millésime Bio de Sudvinbio.
Les viticulteurs d’Occitanie qui souhaitent pouvoir commercialiser leurs vins  sous ce label devront signer une charte qui stipule notamment qu’ils doivent être en deuxième ou troisième année de conversion vers le bio et qu’ils suivent le règlement de vinification bio. Ils devront également fournir une analyse des résidus pour chaque lot et la mise
en rayon de ces vins ne devra pas prêter à confusion avec le logo AB, soulignent les dirigeants de Sudvinbio.
Ces derniers se donnent pour objectif « ambitieux mais réaliste » de faire de l’Occitanie la première région de vin bio au niveau européen, avec la moitié des surfaces de vignes en bio dans 10 ans. « On a essayé de porter ce logo au niveau national et ça a été compliqué », explique M. Guiraud, qui met en avant des « lourdeurs administratives » alors qu’il faut être « réactif ».
« Avec le succès que ça va avoir, d’autres régions vont suivre et ce statut sera national dans quelque temps », assure Gérard Bertrand, vigneron et propriétaire
de domaines viticoles.
La région Occitanie « soutient cette initiative car derrière il y a une création de richesse, de valeur sur le territoire », souligne Jean-Louis Cazaubon, vice-président
de la région Occitanie en charge de l’agroalimentaire et de la viticulture.
AFP

24 Juil

6e saison pour le rendez-vous mensuel « vigne et vin » sur France 3 Aquitaine

Pour la 6e année consécutive, vous retrouverez à la rentrée de septembre votre tandem de choc sur France 3 Aquitaine pour un nouveau rendez-vous « vigne et vin » une fois par mois le jeudi midi dans le 12/13 sur France 3 Aquitaine. Une rubrique toujours aussi intéressante sur les tendances dans le monde du vin, les focus sur les différentes appellations et bien sûr sur les techniques de production. Des rendez-vous à retrouver sous la rubrique « vigne et vin » de votre blog Côté Châteaux.

Frédéric Lot et Jean-Pierre Stahl pour une 6e saison de « Vigne et Vin » sur France 3 Aquitaine

UN DOSSIER EN REPORTAGE, UN ECLAIRAGE EN  PLATEAU

On ne les présente plus, tout le monde du vin à Bordeaux les connaît. Ce ne sont pas les « men in black » (même si votre serviteur se fait souvent adouber par ce sobriquet), pas plus les Heckle et Jeckle, mais tout simplement les experts en vin et en tendances tout azimut. Quand j’ai soumis ce rendez-vous voilà 5 ans, aussitôt le public d’amateurs et de professionnels y a adhéré, ce d’autant que le dossier mis en avant vient à avoir un éclairage, toujours juste dans l’analyse en plateau.

Jean-Pierre Stahl et Fredéric Lot repartent pour une saison supplémentaire, qu’ils ont préparée samedi dernier. Ce sont 10 nouveaux rendez-vous thématiques et mensuels, exposés dans le 12/13 de France 3 Aquitaine, chaque jeudi en fin de mois, de septembre 2018 à juin 2019. Parmi les pistes explorées des focus d’appellations comme Fronsac ou Jurançon, des tendances comme les vins vegan et les clubs oenologiques, des techniques comme la taille de la vigne après la grêle, doit-on carafer les blancs secs ou effervescents, brefs de nombreuses pistes qui restent à valide bien sûr.

UNE JOLIE MOISSON DE SUJETS EN 2017-2018

Cette année, les rendez-vous ont connu un grand succès comme : les vins naturels ont le vent en poupe (juin), un focus sur le métier de courtier en vin (mai), la tendance du  cheval de trait dans la vigne (avril), un focus sur l’appellation Blaye (février), les vins de cépages (janvier), quel vin pour quel met (décembre), les vins des rois (novembre), les vinifications en barriques contre les vinifications en cuves (octobre), et comment faire un grand vin au moment des vendanges (septembre).

Loin de nous l’idée de vous saouler, « Vigne et Vin » va continuer à vous abreuver de nos idées et connaissances, la matière reste vaste et intense, tant que l’on reste dans la danse, nous on ne manque pas de jus pour vous faire passer un moment ludique, informatif et agréable.

23 Juil

9e Festivino, la fête des vins déjantée, les 27 et 28 juillet avec les Vignerons du Marmandais

Un nouveau rendez-vous des Vignerons du Marmandais à ne pas louper: le 9e Festivino, les vendredi 27 et samedi 28 juillet 2018 à Cocumont.  Un programme toujours aussi riche et déjanté, avec un tout nouveau parcours pour sa fameuse course d’obstacles « L’Invincible »

La team de la Cave Coopérative avec le nouveau combi en juin 2017© JPS

Pour la 9ème année consécutive, les vignerons des Côtes du Marmandais organisent leur festival Festivino, la fête du vin, à Cocumont, dans le Lot-et-Garonne.

DEMANDEZ LE PROGRAMME:

  • Des concerts, une performance de street art réalisé par Freddy Spinati et bien sûr la traditionnelle course d’obstacles en plein cœur du vignoble.
  • Les gourmands se régaleront avec le Marché des producteurs, qui met à l’honneur toute
    la gastronomie du Sud-Ouest. Et, bien entendu, on pourra déguster les plus beaux vins de
    la région au Marché des vignerons du Marmandais, qui accueilleront les participants dans
    la joie et la bonne humeur. Seront notamment présents les vins de la Cave du
    Marmandais, d’Elian Da Ros, du Domaine Breyssac, de Clos Cavenac, du Château BoisBeaulieu,
    ou encore des Vignobles Boissonneau.

UN NOUVEAU PARCOURS POUR L’INVINCIBLE

La 3ème édition de L’Invincible réserve de belles surprises aux habitués de la course d’obstacles. Cette année, la course suivra un tout nouveau parcours dans le vignoble marmandais. Toujours aussi délirante, elle permettra aux participants de découvrir le vignoble autrement, à travers un parcours de cinq kilomètres qui surprendra tant par sa beauté que par le challenge qu’il propose. On retrouvera également les 18 obstacles
traditionnels qui ponctuent la course, comme la piscine de vin, le ventrigliss, les murs de barriques et les ponts de singe. Cette année, le départ se fera en trois vagues espacées de 10 minutes ; il est possible de choisir sa vague lors de l’inscription. Le certificat médical est obligatoire pour participer à la course.

Un développement des visites avec le combi et dégustations dans les vignes © JPS

VISITES DES CAVES ET TOUR EN COMBI…

Le samedi 28 Juillet, des visites de cave seront proposées à 15h et à 17h30. Elles permettront de découvrir toutes les étapes de la création du vin, de la vendange à la
mise en bouteille. Ensuite, les vignerons feront voyager les participants à bord de leur combi Volkswagen, en leur racontant les histoires les plus secrètes de leur terroir.

Et pour tout savoir sur Festivino et les Vignerons des Côtes du Marmandais : revoir également le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer, Robin Nouvelle et Christian Arliguié diffusé en juin 2017::

21 Juil

« Le rouge des villes et des forêts » : quand l’art contemporain #rougeexpo s’invite au château la Dominique

C’est une première au château la Dominique à Saint-Emilion. La première exposition dédié au rouge, la couleur du fabuleux chai dessiné par Jean Nouvel. Une couleur que l’on retrouve et qui est déclinée à travers de nombreuses oeuvres d’art contemporain. « Le rouge des villes et des forets » , l’expo à admirer jusqu’au 26 août au château La Dominique.

Les oeuvres de Miquel Barcelo Pintagossos vermeil i groc, 1957 Collection CAPC ADAGP et 14 lustres néon de Sarkis, collection CAPC ADGAP © JPS

La Dominique voit rouge et ce depuis que le célèbre architecte Jean Nouvel a dessiné et fait édifié ce fabuleux chai rouge, contigu au château détenu par la famille Fayat.

Le chai rouge et le restaurant la Terrasse Rouge, architecte Jean Nouvel © JPS

« A partir du moment où Jean Nouvel a donné cette touche à la Dominique et que depuis la Terrasse Rouge, le restaurant au dessus du cuvier, rassemble aussi pas mal de monde, on savait qu’il fallait s’ouvrir encore plus à l’oenotourisme et que l’oenotourisme allait décoller » me confie Camille Poupon du château la Dominique.

« On reçoit ainsi 15000 visiteurs chaque année à la Dominique et 50000 couverts à la Terrasse Rouge. Cela répond à une demande naturelle de l’amateur de vin de découvrir les secrets de fabrication du vin. Et tout ce qui nous permet d’ouvrir au vin par d’autre biais nous va bien. »

C’est donc tout naturellement que la château la Dominique et la famille Fayat ont décidé de lancer, désormais chaque année, une exposition rouge dans son vaste cuvier. « La famille Fayat a un rapport au vin qui se caractérise par l’hédonisme, le partage et la convivialité », commente Camille Poupon.

Camille Poupon devant l’oeuvre de © Jean-Pierre Raynaud – JPS

Ainsi est née cette exposition d’art contemporain intitulée « le Rouge des Villes et des Forêts », en partenariat avec le CAPC de Bordeaux, l’Artothèque de Pessac et le FRAC Limousin. Une exposition dont le commissariat a été confié à Guillaume de Sardes qui commente: « depuis l’Antiquité, dans les représentations et les rituels, le rouge est associé au pouvoir et au sacré, sans doute parce qu’il est la couleur du sang. Par un léger glissement, on en est venu à l’époque contemporaine à l’associer à l’érotisme et à la prostitution. Quand on pense « aux quartiers rouges » d’Amsterdam et de toutes les villes du monde ». Et de compléter : « si le rouge est bien la couleur de l’art, il n’est pas surprenant qu’on le retrouve à l‘articulation d’une thématique classique : l’opposition entre la nature et la culture, ce qu’on a nommé ici de manière synecdochique les « forêts » et les « villes ».

Les oeuvres de Patrick Tosani bal 2008, Henri Cueco La Meute (Les Hommes Rouges) 1970 et Jean-Michel ALberola Le Balcon 1990 de la collection Artothèque du Limousin.

Ce sont ainsi 25 oeuvres de grands artistes contemporains, peintres, photographes, et autres artistes internationaux qui sont exposées dans le très long cuvier de la Dominique. A l’entrée, une oeuvre de Miquel Barcelo avec un peintre brandissant comme une arme un pinceau imbibé de rouge, tutoie une suspension de néons rouge : 14 mobiles signés Sarkis représentant 14 ateliers dans lesquels il a travaillé… Une atmosphère particulière qui vous plonge directement dans cette ambiance très rouge.

Un immense pan de mur a été dressé le long des cuves inox pour présenter le reste de la vingtaine d’oeuvre : on y trouve des oeuvres imposantes comme ce pot de fleur géant rouge de Jean-Pierre Raynaud « train d’union entre la nature et la culture », ou encore une sublime fleur rouge en cire par Jose Maria Sicilia. Il y a aussi ces représentations reflétant l’American Dream des années 50 à 70, avec ces grosses cylindrées rouges (Bruce Wrighton) ou cette pom-pom girl à moitié dénudée avec un gigantesque éventail de plumes rouges (Katharina Bosse).

« La luz que se apaga », et les « Mille nuits et une nuit I » par © Jose Maria Sicilia collection CAPC ADGAP

Pour nous, c’est une façon intéressante de venir sur une propriété viticole pour une autre raison que de découvrir simplement le vin ; c’est susciter des émotions de l’ordre de l’esthétique et de la passion. »Camille Poupon réfléchit déjà à « inscrire ce rendez-vous dans le temps », certes il y a cette « thématique contraignante d’un choix de couleur », mais la palette d’idées peut nous porter pour les prochaines éditions à explorer « le rouge en Orient, le rouge à l’Est, ou encore le roue politique. »

Ah, j’oubliais, l’autre oeuvre qui ne vous laissera pas de marbre: celle du duo britannique Gilbert & George : « bloody carriers », les porteurs sanglants… »Gilbert portant George et George portant Gilbert », un montage photo dans une « nudité édenique », avec au centre un globule rouge grossi au microscope, une allusion au Sida maladie du sang et de l’amour. Une ouvre très forte tant par son caractère osé mais aussi par son message. Bref une exposition qui ne vous laissera pas indifférent.

19 Juil

« Castera en Fête » : c’est dimanche 22 juillet, le festival des food trucks

« Castera en Fête », c’est le rendez-vous oenotouristique et des papilles au Château Castera, cru Bourgeois du Médoc, le 22 juillet 2018 de 10h à 19h. Une sortie en famille ou entre amis, à Saint-Germain d’Esteuil , à ne pas manquer en partenariat avec le Bordeaux Food Truck Festival.

Un tour en jeep dans le vignoble, une balade en calèche ou encore un atelier d’accords vins et chocolats… Ca vous tente ? C’est un moment convivial, à partager en famille ou entre amis, ce dimanche de 10h à 19h. Au programme de nombreuses activités dont la visite des chais et de la tour médiévale. Un plongeon dans l’histoire avec un grand H puisque le château Castera commercialise du vin depuis plus de 400 ans (Côté Châteaux y était…à l’anniversaire bien sûr).

Dieter Tondera et le père de Thomas Press ont acheté Castera en 1986 © Jean-Pierre Stahl

Château Castera organisera également des jeux pour les enfants, une chasse au trésor, un casino du vin et des parties de Mölkky et de pétanque, sous l’air joyeux de la Banda Pays Médoc. Un « Castera en Fête » qui promet donc avec une équipe jeune et dynamique, emmenée par Jean-Pierre Darmuzey. Un château qui a par ailleurs été primé par les Best Of Wine Tourism.

Quant au Bordeaux Food Truck Festival. C’est ce festival gastronomique et oenotouristique itinérant. Il se déroule cet été dans les plusieurs magnifiques châteaux du bordelais. L’apothéose est prévue par une grande manifestation à l’Hippodrome du Bouscat où près de 40 Food Trucks seront présents.

Au Château Castera les visiteurs pourront se restaurer auprès de 7 Food Trucks différents de type brasserie, traditionnel, crêpes, vegan, créole et bien d’autres encore.

« Castera en Fête » au château Castera : rue du Bourg 33340 Saint Germain d’Esteuil (chateau@castera.fr – 05 56 73 20 60)

Grêle du 15 juillet : l’heure du bilan, par la chambre d’agriculture de la Gironde

Aujourd’hui,  la Chambre d’Agriculture de la Gironde publie  une carte des pertes viticoles par commune suite à l’orage de grêle survenu dimanche dernier.

La grêle a sévéremment impacté les baies déjà bien formées ici dans les © Côtes de Bourg

Confirmation des dégâts dévoilés en exclusivité par Côté Châteaux lundi dernier dès 11h30 et repris par France 3 Aquitaine dès 12h : 2000 hectares de vignes ont été touchés confirme cet après-midi la Chambre d’Agriculture de la Gironde, sans parler des dizaines d’hectares de maraîchage détruits et des centaines en grande culture.

Voici en substance la Carte des Pertes Viticoles établie par la Chambre d’Agriculture.

2 000 hectares de vignes ont donc été touchées dont 1 000 dans le Langonnais et le Sauternais, le reste dans le Sud Médoc (du Taillan-Médoc à Ludon-Médoc) et dans les Côtes de Bourg. Dans ces deux secteurs, certaines parcelles de vignes avaient été préalablement touchées par la grêle du 26 mai dernier. Les secteurs de Galgon, Périssac et Vérac ont également été impactés.

UNE MISSION D’ENQUETE

Menée par la Chambre d’Agriculture de la gironde, la mission d’enquête de reconnaissance de calamité agricole avec la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) se tiendra demain,vendredi 20 juillet, pour la partie viticole. 

LES MESURES MOBILISABLES

Dans ce contexte, différents dispositifs sont bien sûr mobilisables, à savoir :
– L’assurance calamités agricole
– Les mesures fiscales : fiscalité des indemnités d’assurance, dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti, mobilisation de la Déduction Pour Aléas (DPA),
– Les cotisations sociales : prise en charge partielle des cotisations et échelonnement
– Les Fonds d’Aménagement des Charges (FAC) : prise en charge d’intérêts des prêts,
– L’achat de vendanges (sans nécessité du statut de négociant)
 Conventions de Mise à Dispositions (CMD) de parcelles de vigne à disposition de la SAFER,
 Main d’œuvre : heures perdues, chômage partiel
 Mobilisation du Volume Complémentaire Individuel (VCI) pour compenser une partie de la perte de récolte,
 Autres mesures : la possibilité de remise sur le montant du fermage pour situation exceptionnelle, le recours au Revenu de Solidarité Active (RSA), l’accompagnement de la MSA, les demandes d’aide pour les Jeunes Agriculteurs.
Avec Chambre d’Agriculture de la Gironde.

17 Juil

Bernard Farges : « c’est une année terrible, très compliquée pour Bordeaux »

Bernard Farges, le président de l’appellation « Bordeaux et Bordeaux Supérieur » et vice-président du CIVB commente ce matin pour Côté Châteaux ce nouvel épisode de grêle qui a secoué dimanche une fois de plus plusieurs appellations à Bordeaux. 10000 hectares ont été endommagés depuis fin mai « c’est énorme ».

Jean-Pierre Stahl : « Bonjour Bernard, quelle réaction ce matin après ce nouvel épisode de grêle ? »

Bernard Farges : « C’est une année terrible, très compliquée, on prend 10000 hectares depuis fin mai, c’est énorme ! »

JPS : « 10000, ça comprend les 7000 de fin mai, 2000 dimanche, et …? »

Bernard Farges : « Il y avait déjà eu des orages le 4 juillet dans l’Entre-Deux-Mers, mais aussi du côté de Castillon. Et il y a eu dimanche soir la grêle sur le Langonnais, Sauternes, le Sud Médoc et une autre partie du Médoc, Blaye, Bourg, une partie vers Galgon, dans les Bordeaux et Bordeaux Sup. Ca reste encore orageux, mouate. Sur le sud Médoc et le Langonnais, il y a eu de très gros grêlons. »

JPS : « Est-ce à dire que ce type d’événement orageux et ce type de grêlons, vous n’en aviez pas vu de tels avant ? »

BF : « Non, mais des grêlons comme cela cela revient souvent. Des orages comme dimanche, on en a tous les ans l’été. Mais cela vient s’ajouter à l’énorme sinistre fin mai (plus de 7000 hectares touchés en Gironde) et c’est une succession d’événement climatiques comme le gel d’avril 2017; pour les propriétés qui ont gelé et grêlé, cela devient très compliqué ! »

JPS : « J’imagine que pour le vignoble qui a pris la grêle, cela va être difficile de récupérer la vendange ? »

BF : « Il faut espérer que le temps se mette au sec et que cela cicatrise au plus vite, mais il faut reconnaître que ce n’est pas comme quand on prend une grêle 10 jours avant les vendanges, où on peut anticiper à ce moment-là. »

JPS : « Que dire de plus aujourd’hui ? »

BF : « Il faut attendre la reconnaissance de catastrophe naturelle, les mécanismes après sont connus et seront mobilisés comme l’exonération de taxe sur le foncier non bâti ou encore l’achat de vendange, avec l’Etat nous sommes maintenant très bien rodés sur ces mécanismes souvent mobilisés. »

16 Juil

Viticulture : la grêle a fait de nouveaux dégâts sur plusieurs secteurs du Bordelais

C’est un nouvel épisode d’orage et de grêle assez violents qui a été vécu hier après-midi et cette nuit. Après le drame survenu le 26 mai dernier où plus de 7000 hectares ont été impactés en Gironde et 10000 à Cognac, les dégâts sont très sérieux : 2000 hectares de vignes touchées dans le Bordelais dont 1000 sur Langon-Sauternes. Le sud Médoc est bien touché aussi, les Graves mais aussi les Côtes de Bourg.

La taille des grêlons tombés au Taillan en Gironde hier après-midi © Michel Versepuy sur Twitter

« C’est un couloir assez large entre Léogeats, Sauternes et Fargues qui a été très touché, c’est la totalité de la récolte qui est à terre ou bien impactée sur ce secteur », me confie Marion Enard conseillère viticole de la Chambre d’Agriculture de la Gironde.

Les grêlons étaient par endroit de la taille d’une balle de golf, cela s’est passé pendant le match des bleus, durant une vingtaine de minutes », Marion Enard Chambre d’Agriculture de la Gironde.

Les dégâts à Sauternes au château Lamothe-Guignard © Daniel Detrieux

Ce matin, le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et les différents syndicats viticoles tentent d’évaluer les dégâts. Les secteurs les plus touchés seraient du côté de Langon, Sauternes et le Médoc. Confirmation est donnée à 11h30 par Christophe Chateau directeur communication du CIVB : « 2000 hectares touchés dont 1000 sur Langon-Sauternes, le reste sur le sud Médoc.

Photo des vignes de La Lagune, postée sur Facebook par Caroline Frey

Les propriétés les plus impactées Guiraud et La Lagune. » Caroline Frey, la propriétaire de La Lagune, publie d’ailleurs en cette fin d’après-midi sur son compte Facebook une photo avec ce commentaire : « hier soir à La Lagune , le coup de grâce … »

La Chambre d’Agriculture de la Gironde est aussi ce matin sur le terrain, au chevet des viticulteurs et des maraîchers très touchés également. De leur côté, la première estimation donnée à 11h30 et qui reste provisoire : « 2000 hectares de vignes touchés en Gironde dont 1000 sur Langon-Sauternes, le reste dans le sud Médoc du Taillan à Ludon ». 

Un numéro vert a été activé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde pour répondre aux questions des sinistrés : 0800 002 220 (coût d’un appel local).

Les nouvelles arrivent au compte-goutte, une fois de plus, la nature s’est rappelée à ces paysans de la terre, qui n’avaient pas besoin de cela et auraient aimer fêter comme tout le monde le fait d’être champions du monde, mais là cela relativise tout.

SAUTERNES BIEN TOUCHE

Xavier Planty, le président de l’ODG de Barsac et Sauternes est ce matin bien morose : « c’est désespérant, Guiraud est touché à 100%, la production de grand vin est très compromise ». Et d’ajouter : « cela a touché Guiraud mais pas Yquem, tout Fargues, mais pas le coeur de Rieussec, ça part depuis Pujols-sur-Ciron, Guiraud, Filhot, Lamothe et ça remonte sur le Langonnais ».

On a pris 45 millimètres de pluie et de grêle, lors de la 1ère mi-temps, avec des grêlons gros comme une phalange », Xavier Planty château Guiraud.

« Il n’y a pas une année où on se prend un coup de ce genre… » On comprend le désarroi de tous ces grands châteaux et des plus petits qui mouillent le maillot tout au long de l’année sur le terrain de la viticulture pour essayer de faire de grands vins et qui sont rattrapés par ces satanées intempéries qui sonnent comme une injustice.

Dans ce genre de désastre, le phénomène est souvent circonscrit à des endroits bien restreints. On parle de couloirs de grêle, c’est ainsi que les voisins prestigieux et autres 1ers crus classés de Sauternes, situés à 1km à Bommes n’ont pas eu de dégât, comme le château Rayne-Vigneau : « on n’a rien sur le secteur de Bommes, nous n’avons pas été touchés mais restons solidaires de nos voisins !  » me confie Vincent Labergère son directeur. C’est aussi cela qui est rageant, c’est que ça se passe sur de petites zones, de manière intense et violente, de quoi mettre à terre les efforts d’une année de labeur.

REBELOTTE A BOURG !

« Cela a duré 10 minutes, mais pas de la violence du 26 mai dernier, cela a touché les communes de Bourg, Lansac, Mombrier, Teuillac et Pugnac », me confie Didier Gontier, directeur des Côtes de Bourg.

On est champion du monde…de la grêle, Didier Gontier des Côtes de Bourg.

« On a fait un flash pour demander 1 retour sur les dégâts : des parcelles qui n’étaient pas touchées le 26 mai, on été touchées là. On va avoir un gros souci de protection des baies impactées, il va falloir traiter les vignes contre le botrytis. C’est de l’acharnement, ce millésime 2018 ! »

Assemblée générale du © CIVB où Allan Sichel a commenté ce nouvel aléa climatique

LA REACTION D’ALLAN SICHEL LORS DE L’AG DU CIVB

Cet après-midi, le président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux a commenté lors de l’assemblée générale du CIVB : « les conséquences de ces épisodes sont dramatiques pour les propriétés touchées, certaines d’entre elles ayant déjà subi de très importantes pertes lors du gel de 2017. Au niveau de la globalité de la filière bordelaise cependant l’impact restera léger ; la récolte globale 2018 s’annonce belle, même si nous devons rester prudents face à la très forte pression des maladies favorisée par les conditions météorologiques printanières particulièrement humides ».

La multiplication des aléas climatiques majeurs nous engage à mettre en place des outils pour garantir la pérennité des exploitations et de nos activités commerciales, je parle ici de l’assurance récolte mais aussi du VCI », Allan Sichel président du CIVB.

« Nous sommes heureux et très satisfaits des évolutions récentes validée par l’INAO et l’état pour augmenter la possibilité de constitution de VCI lors de chaque vendange et en autorisant un volume de VCI cumulé pouvant atteindre une ½ récolte ». Et d’analyser que l’impact du gel 2017 commence à se faire sentir : « la faible récolte 2017 vient directement impacter les volumes enregistrés en contrat d’achat qui sont en baisse de 18 % à fin juin », bien qu’à l’export « +3% en volume (2,123 millions d’Hl) et + 8% en valeur (2,061 milliards d’euros) » ont été enregistrés sur 12 mois glissants (fin mars).

Sacré millésime, après un premier épisode de grêle fin mai, une attaque fulgurante de mildiou en juin et juillet, revoilà la grêle… Courage à nos amis vignerons.

Regardez le reportage à Sauternes de Hélène Chauwin et Jean-Pierre Magnaudet :