20 Déc

Franck Dubourdieu, pour Noël : « 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ »

En voilà une bonne idée de cadeau… Le livre sorti début décembre de Franck Dubourdieu ingénieur agronome et oenologue : il vous propose sa sélection de 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€.

Ce nouveau guide permettra aux amateurs de découvrir une source inépuisable de vins authentiques, sérieux, véritables témoins de leur Terroir, à des prix abordables – loin des coûts exorbitants des plus grandes étiquettes. Ils pourront faire ainsi un choix judicieux chez le caviste, lors des foires aux vins, sur Internet ou, mieux encore, directement chez les vignerons concernés en se recommandant de l’auteur !

Vous pouvez acquérir les 250 Grands Bordeaux Abordables :

Bonnes fêtes…avec du Bordeaux.

Franck Dubourdieu, 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ Editions Confluences, 354 pages, 15€.

18 Déc

Focus sur le Pacherenc du Vic-Bilh, un moelleux de fête

C’est une petite appellation de 300 hectares, mais avec une sacré savoir-faire. Le Pacherenc vaut le détour au pied des Pyrénées, une idée de moelleux (et de blanc sec) à servir sur les tables de fêtes.

Clément Bousquet en pleine récolte du petit manseng © Jean-Pierre Stahl

A Arroses, petit village aux 145 âmes du Béarn, près de Madiran, la famille Bousquet cultive depuis 1745 au pied des Pyrénées ces raisins dorés : petit manseng, gros manseng, arruffiac et petit courbu, qui vont donner un vin moelleux sur un terroir d’argile graveleuse.

Ce n’est pas le botrytis qui est recherché ici mais le passerillage, des grains séchés par le vent, le soleil et le gel © JPS

Le but, c’est d’avoir des raisins qui soient mûris à la fois par le vent, le gel et le soleil…ce que l’on recherche, c’est non pas un goût de botrytis dans le raisin et le vin, mais un goût de fruits, les grains clairs ont un goût d’agrume et ceux qui ont une couleur plus foncée un goût de fruits confits », Clément Bousquet

Si les vendanges sont aussi tardives ici, c’est depuis un événement climatique : le gel de 1991 qui a repoussé les différentes tries. Depuis l’appellation, comme celle de Plaimont, a trouvé là son secret. Des vendanges quasiment en hiver pour les dernières tries.

Nathalie Bousquet, Roland Podenas, Denis Degache, Clément et Pierre Bousquet © JPS

« Il y a un contre-bourgeon qui s’est développé avec du retard, avec un cycle un peu plus long qui allait jusqu’à le fin novembre, et donc ils ont tenté le coup d’aller jusqu’au 31 décembre quand ils ont vu qu’au 1er décembre, le raisin était encore beau et joli », me raconte Roland Podenas président de la Cave de Crouseilles.

Le maître de chai Loïc Dubourdieu à la Cave de Crouseilles © JPS

Pacherenc, comme Madiran, est à cheval sur 37 villages et 3 départements et 2 régions. On produit ici sur ces 300 hectares 200 000 bouteilles de blanc sec et  650 000 de blanc doux ou moelleux. « On a ce côté mangue, de côté fruit mûrs ce côté abricot qui ressort », commente Loïc Dubourdieu maître de chai de la Cave de Crouseilles.

Chaque année, l’appellation le concours des Barriques d’Or où chaque vigneron sélectionne sa meilleure cuvée de Pacherenc blanc ou moelleux.

Au mois de juin, après élevage on organise une dégustation à l’aveugle et on va sélectionner parmi ces 30 à 40 barriques les meilleures, les mieux notées ; cela se traduit ensuite par la vente aux enchères de nos barriques d’or du Pacherenc sec et moelleux le 1er lundi du mois de novembre », Denis Degache directeur de la Cave coopérative de Crouseilles.

Le chef Daniel Martineau du restaurant Le Terroir au Prieuré de Madiran © JPS

Et en décembre, le Pacherenc n’est pas oublié sur les tables de fêtes comme ici au restaurant le Terroir au sein du Prieuré à Madiran :

« J’ai préparé un petit carpaccio de courgettes et saint-jacques, c’est vraiment un accord qui va bien ensemble, cela fait partie du terroir… »selon le chef Daniel Martineau. 

« En bouche, on retrouve cette fraîcheur que l’on a au nez, beaucoup de vivacité, » complète Loïc Dubourdieu.

 

Un accord foie gras, figue, radis noir, pain d’épice avec un Pacherenc 2015 © JPS

« C’est très concentré au nez, très concentré en bouche, on a des arômes de mangue, de fruits très mûrs… », commente Rolland Podenas sur sa cuvée spéciale « Barriques d’Or » réalisée au lieu dit le Paradis sur le village d’Aydie.

Roland Podenas et sa cuvée des Barriques d’Or réalisée au lieu-dit « le Paradis »…on y est © JPS

« Le vin de Pacherenc continue de bien s’associer avec du foie gras et avec un plat qui est un petit peu épicé, donc cela va donner encore plus de saveur à l’assortiment met-vin. »

Bonnes Fêtes à tous.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Olivier Pallas :

17 Déc

Monbazillac à la fête… pour le deuxième numéro de Côté Châteaux

Le Monbazillac est ce fameux vin liquoreux qui va sans doute agrémenter les tables de fêtes en cette fin d’année 2018. « Côté Châteaux », l’émission sur les terroirs sur NoA, vous propose de mieux faire connaissance avec cette appellation créée en 1936, à travers une émission de 14 minutes. Nous irons à la rencontre de jeunes vignerons, de la cave coopérative, et vous proposeront une alliance met et vin digne d’un repas de fête . 

Guillaume Barou, la nouvelle génération des vignerons de Monbazillac © Jean-Pierre Stahl

C’est un peu un cadeau de Noël que vous fait Côté Châteaux. Un peu comme ce don de Dieu aux moines Bénédictins. Présents depuis le XIe siècle à Bergerac, ils avaient oublier de vendanger sur ces coteaux de Monbazillac et c’est ainsi qu‘ils découvrirent la pourriture noble, le Botrytis Cinerea, qui fait toujours la fierté des vignerons de Monbazillac.

 

L’équipe de choc, Sébastien Delalot et Jean-Pierre Stahl en plein coeur de l’appellation Monbazillac © GB

Dans ce second numéro de Côté Châteaux, je vous emmène en pleine récolte de ces grappes de raisins atteintes de botrytis cinerea, ce champignon synonyme de pourriture noble, avec les gens du cru, mais aussi avec le directeur de la cave coopérative Gilles Bartoszek et la présidente de la cave Sylvie Alem.

Des vendanges par tries successives (3 à 4), réalisées de septembre à novembre, plus tardives cette année sur ce domaine et emblème de l’appellation, le château de Monbazillac, acheté en 1960 par la cave coopérative.

Nous irons à la rencontre également de Guillaume Barou, 39 ans, qui incarne la nouvelle génération de vignerons : il s’est installé grâce à la cave coopérative et il  nous dira tout sur sa passion du botrytis et sur ce vin liquoreux : « quand on est Périgourdin et qu’on cultive le terroir, on découvre ce champignon qui est unique, exceptionnel. Et c’est tout aussi unique d’amener ce champignon à se développer pour faire les meilleurs vins, c’est passionnant »

Guillaume Barou et Gilles Bartoszek dans le cuvier inox de la cave coopérative © JPS

Pour être un bon vigneron, il faut être passionné, parce que c’est un métier de patience, il faut observer, travailler rigoureusement, c’est avant tout un métier de passion », Guillaume Barou vigneron.

Nous évoquerons également avec lui cette baisse de consommation, car après guerre quelque 100 000 hectolitres étaient produits et aujourd’hui c’est quasiment moitié moins, 63 000 hectolitres (8 400 000 bouteilles) en 2016.

 Avec mon collègue Sébastien Delalot, nous continuerons notre découverte par la cave coopérative qui représente 750 hectares sur les 2200 de l’appellation, et une production de 4 millions de bouteilles dont 3 millions de vin liquoreux de Monbazillac. Nous arpenterons les cuviers avec ses gigantesques cuves inox de 300 à 1000 hectolitres, mais aussi le chai à barriques.

Avec Gilles Bartoszek, le directeur de la cave coopérative, nous évoquerons les marchés qui se développent notamment à l’export : « nous avons des marchés traditionnels que sont les pays voisins comme la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, mais aussi le marché nord-américain et le marché asiatique qui se développe. »

Des vins de Monbazillac qui ont connu un essor dès le XVIIe siècle avec la Hollande, car avec la révocation de l’Edit de Nantes, de nombreux protestants avaient trouvé refuge en Hollande et avaient contribué à vendre leurs vins sur ces marchés-là. Une page d’histoire que nous contera Elena Lipatova, guide au château de Monbazillac.

Sylvie Alem, présidente de la cave coopérative de Monbazillac © JPS

Ce château c’est le fleuron de l’appellation, il domine la vallée de la Dordogne et où que vous vous trouviez en France, les Français vous diront qu’ils connaissent Monbazillac, non seulement à travers le vin mais aussi son château » Sylvie Alem présidente de la cave coopérative.

Le chef étoilé Damien Fragette et Romain Claveille du château Haut Bernasse © JPS

Après un petit détour par la Maison du Vin et du Tourisme où la production de 24 vignerons indépendants de Monbazillac est exposée, nous parlerons avec Romain Claveille du château Haut Bernasse de la question de sucrosité dans le vin : « nous sommes à la recherche du nouveau consommateur, nous cherchons aussi à avoir moins de sucre et à composer avec les cépages (que sont le sémillon, le sauvignon blanc et gris et la muscadelle) des vins plus appréciables et moins chargé en sucre ».

Enfin, nous vous mettrons l’eau à la bouche avec Damien Fagette le chef étoilé de la Tour des Vents qui proposera un accord met et vin avec le château Haut Bernasse. Des moments riches en générosité, en humain et en rencontres.

C’est ça Côté Châteaux, l’accent mis sur le terroir et l’humain. Carpe Diem et Bonnes Fêtes à tous.

LES DATES DE DIFFUSION SUR NOA (339 sur Orange, 455 sur SFR, 326 sur Free et 337 sur Bouygues) :

  • 22/12 à 14H30
  • 23/12 à 18h45
  • 24/12 à 9h45
  • 26/12 à 19h30
  • 28/12 à 17h30
  • 29/12 à 20h30
  • 30/12 0 7h45, puis 12h00, 19h45
  • 31/12 à 00h15 et 10h40
  • 03/01/19 à 9h15 et 20h45
  • 04/01/19 à 17h45

Regardez Côté Châteaux sur Monbazillac, réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, ci-dessous :

16 Déc

7e Bordeaux Tasting : un peu moins de monde que l’an dernier, mais avec toujours autant d’engouement des amateurs de vin

La 7e édition de Bordeaux Tasting va refermer ses portes sur un bilan toujours aussi positif, malgré une légère baisse de fréquentation estimée à 15%, avec 6500 visiteurs. Les 200 châteaux et domaines ont tous répondu présent, à l’exception d’un, dans le contexte social que l’on connaît. Une offre de découverte de 700 vins d’un très grand niveau a fait de ce festival de la dégustation d’avant les fêtes un événement réussi.

Lionel et Carole Peyrout du château Lafargue © JPS

 « Les châteaux ont montré leur présence et leur fidélité à Bordeaux Tasting »… Par ce premier commentaire, Rodolphe Wartel a été d’emblée rassuré quant au succès à nouveau espéré. « Sur les 200 propriétés inscrites, il n’y a eu qu’un seul désistement, dans le contexte de mouvements sociaux actuels ». Bordeaux Tasting n’aura pas fermé ses portes, comme redouté la veille, avec la manifestation de gilets jaunes partie de la place de la Bourse. Les acteurs ont été à la hauteur, tant au niveau du « réacteur (les grands Bordeaux et pépites) au Palais de la Bourse, que des ambassadeurs et des champagnes à l’espace Saint-Rémi ». « Le spectacle a eu lieu, pour nous c’est l’essentiel »,me confiait Rodolphe Wartel à 13 heures, s’attendant encore cet après-midi à de nombreux dégustateurs. « Le visitorat en baisse de 15% par rapport à l’an dernier où nous avions enregistré 7600 personnes, mais c’était beaucoup ». Cette année on revient à un nombre normal. « On a vu aujourd’hui pas mal de professionnels, en plus du public d’amateurs : des cavistes et restaurateurs. Pour la 1ère année, on avait investi la maison Darnauzan pour présenter les bio, entre 800 à 1000 personnes y sont passées. En tout cas on est très content d’avoir réussi à monter Bordeaux Tasting avant tout. »

Comme à chaque édition, il y avait  de nouveaux venus, comme le château Lafargue en Pessac-Léognan. Carole et Lionel Peyrout s’estiment « contents, on a eu du monde notamment hier, plus que ce à quoi nous nous attendions. Les gens sont en recherche d’histoire de la propriété, ils viennent chercher une relation avec le viticulteur, pas que pour la dégustation et pour nous c’est appréciable. Ils sont ainsi la 5e génération à avoir repris le château Lafargue, c’est l’arrière-arrière grand père de Carole, Pierre Benjamin qui avait créé la propriété en 1920 on va bientôt fêter le centenaire… »

Arnaud Thomassin du château de France et Shanaelle, future oenologue © JPS

Autre château de Pessac-Léognan qui a retrouvé des couleurs et le sourire : le château de France qui faisait déguster son blanc 2016, et en rouge Coquillas 2016 et château de France 2015. Cette année 2018 on a eu une belle récolte sur les 2 couleurs. On est content, après 2 années 2016 et 2017 où on avit subi le gel (70% de récolte en moins en 2017), commente Arnaud Thomassin. « On a fort heureusement échappé au mildiou, dans une année compliquée entre maladie et sécheresse, on a bien géré. » « Notre actualité, c’est surtout d’avoir obtenu la certification HVE niveau 3 : on fait attention à la biodiversité et à l’environnement au niveau des pratiques vitcoles et culturales, par le biais du système SME de Bordeaux. »

Guy Charneau et Bernard Magrez © JPS

Autre pilier et grand Monsieur de Bordeaux, Bernard Magrez qui se fait un point d’honneur chaque année à présenter ses 4 crus classés Pape-Clément, Fombrauge, la Tour Carnet et Clos Haut-Peyraguey, avec les Chênes verts en prime. Bernard Magrez curieux de nature a pu aussi découvrir des pépites : « il y a des choses magnifiques ici, de belles découvertes, comme un Pic Saint-Loup que j’ai goûté à l’étage (Château de la Salade), c’est très très bon. »

Jean-Marie, Pascalline et Pauline Villier sur le stand du château d’Arche © JPS

Le public, cette année encore était ravi des vins proposés et des découvertes, comme Jean-Marie de Bègles venu avec une amie Pascaline. C’est pour lui la 3e édition, « c’est très très bien, on peut déguster beaucoup de vin qu’on n’a pas forcément l’habitude de boire », me précise-t-il en face du château d’Arche qui faisait déguster ses 1997, 2013 et 2015 avec Pauline Villier.

Une chose est sûre, ce Bordeaux Tasting avait une autre saveur que celui de 2017 qui s’inscrivait après un gel conséquent qui a fait perdre 40% de récolte à Bordeaux. « Ce millésime 2018 est très bon, un très grand millésime pour ceux qui ont du vin (c’est vrai que certains ont été pas mal impacté par le mildiou), commente Jean-François Quenin du château de Pressac à Saint-Emilion. « La floraison a été rapide chez nous, en une semaine, ce qui s’est traduit par du qualitatif. On a eu un peu de mildiou comme tout le monde, mais les vendanges étaient idéales. On est très optimiste sur le résultat. »

Frédérique Bouyer et Jean-Charles Trocard du Clos Dubreuil, et des vignobles JL Trocard © JPS

Parmi les pépites dégustées, il y avait aussi le Clos Dubreuil. Un vignoble de 6,5 hectares sur le plateau calcaire de Saint-Emilion à Saint-Christophe -des-Bardes, propriété de Benoît et Jean-Charles Trocard. Une propriété travaaillée au chzeval, on cherche à réduire nos impacts avec les traitements, on y fait des vendanges manuelles avec table de tri. L’encuvage se fait également par gravité. On réalise des rendements de 35 à 40 hectares, pas plus.On vend nos 15000 bouteilles 70% à l’étranger et le reste en ente directe à destination des CHR et cavistes », commentait Jean-Charles Trocard.

Bordeaux Tasting : un chèque de 11565 € remis à l’Institut Bergonié

C’est de tradition, une appellation fait preuve de générosité à l’occasion de chaque Bordeaux Tasting et organise avec iDealWine une vente aux enchères afin de remettre un chèque à une bonne oeuvre, en l’occurrence au profit de l’Institut de soins et de recherche sur le cancer de Bordeaux. Bravo à Saint-Julien pour son élan du coeur.

Rodolphe Wartel,  François-Xavier Maroteaux, François-Xavier Mahon , Angélique de Lencquesaing © Jean-Pierre Stahl

Tous les producteurs de Saint-Julien se sont réunis et ont répondu comme un seul homme à Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins : « on le fera avec grand plaisir » ; l’objectif était de « donner l’équivalent d’une caisse de 12 bouteilles ou d’un gros flacon comme un impériale de Bordeaux. « On connaît la qualité de l’Institut Bergonié et on aimait bien l’idée de travailler pour une cause locale, même si Bergonié a une dimension régionale », m’explique François-Xavier Maroteaux président du château Branaire-Ducru et représentant l’appellation.

C’est grâce à la vente aux enchères de ces bouteilles remises par 15 grands châteaux qu’IdealWine a pu recueillir cette somme de 11565 €, un beau et gros chèque remis vers 13h au Palais de la Bourse, en plein Bordeaux Tasting.

En tant que directeur général de l’Institut Begonié, c’est François-Xavier Mahon qui a reçu le chèque : « cela fait vraiment plaisir, l’Institut Bergonié est un centre dédié avant tout aux soins mais aussi à la recherche sur le cancer. Il faut que l’on arrive aussi à développer l’innovation, être capables de proposer des traitements de demain : ce financement va servir à identifier les anomalies moléculaires et aussi à des traitements spécifiques des tumeurs et des traitements de plus en plus personnalisés. Le but recherché aussi est de permettre au système immunitaire des patients de reconnaître leur tumeur. »

Un coup de chapeau de Côté Châteaux à Saint-Julien, Terre de Vins et iDealWine pour ce beau geste envers l’Institut Bergonié.

 

15 Déc

La cuvée du vin des glaces signée Perceval

Incroyable ! Des vendanges encore en ce mois de décembre. C’est le cas dans plusieurs vignobles « les vendanges de l’hivernal » pour le Pacherenc le 22 décembre, ou encore ces vendanges en Savoie pour la fabrication du vin des glaces.

Des vendanges qui ont commencé à 4h30 au petit matin en Savoie © Marion Feutry

Avec les premiers gels, les vendanges de vin des glaces. Mardi dernier, avant l’aube, les vendangeurs étaient à l’oeuvre pour récolter les grappes fraîches. Un petit degré au thermomètre, pas le choix, c’est le secret de fabrication du vin des glaces« Je m’attendais à pire », confie même Laurie. Car chaque année, à la même époque, il faut être réactif, le raisin est arrivé à maturité.. glacée. « Il est pile poil, c’est à point », explique Pascal Perceval. 

C’est donc l’un des jours les plus importants de l’année pour ce viticulteur. Un calendrier décalé de ses confrères pour produire une cuvée unique. Une fois le raisin récolté, il faut le presser, puis le faire reposer 48 heures dans des cuves climatisées à trois degrés. Sauf que trois degrés, c’est encore trop chaud. Les bouteilles partiront bientôt sur les terrasses du refuge du Mont-Blanc, pour s’acclimater une dernière fois. 

Le raisin est récolté gelé puis pressé immédiatement sur place © Marion Feutry

Alors, pourquoi tout ce procédé.. un peu givré ? Pour obtenir une forte teneur en sucres, et de l’acidité, délivrant un vin liquoreux. « Le gel est resté dans le raisin (…) on extrait au maximum les sucres. Ca fait un bon millésime », explique Pascal Perceval. Cette bouteille accompagne en général l’apéritif, le dessert ou le fromage, sur quelques tables de privilégiés. Car qui veut le goûter devra débourser 50 euros tout de même. Un prix qui peut paraître élevé mais expliqué par son procédé de fabrication. La sur-maturité exigée implique des pertes importantes dans les grappes. Les 8 000 bouteilles produites seront servies sur les plus grandes tables françaises, d’Europe, jusqu’aux Etats-Unis. 

AP avec Marion Feutry de France 3 Auvergne Rhône Alpes.

Regardez le reportage demes confrères de France 3 Auvergne Rhône Alpes.

13 Déc

Coupe des Crus de Saint-Emilion sous le parrainage du Beckustator: 24 Coups de Cœur donnés aux vins de Saint-Emilion !

Quand on a une tête d’affiche comme Yves Beck, c’est que son cri de ralliement n’est pas loin. Au sein du CAPC lundi soir, on aurait entendu plusieurs fois « attaaaaaaaaaque » (son cri de guerre pour déguster) sous les voûtes du centre d’art contemporain. Ce fut aussi l’occasion d’élire les 24 coups de cœur 2019 des vins de Saint-Emilion.

Près de 100 professionnels du vin (courtiers, négociants, œnologues, sommeliers, cavistes…), journalistes et amateurs (membres de clubs d’œnologies/sommelleries, d’écoles spécialisées) participaient lundi dernier à la Coupe des Crus de Saint-Emilion.

L’objectif était de juger 147 crus en compétition et d’élire les 24 coups de cœur des vins de Saint-Emilion. Par sa bonhomie et son humour, notre ami journaliste suisse et critique Yves BECK  alias le « Beckustator » ne pouvait pas passer inaperçu, se faisant tout petit pourtant… Il faut dire qu’il l’avaient affublé d’un titre de roi, celui de parrain de la Coupe des Crus de Saint-Emilion.

« Ce qui intéresse le consommateur, c’est ce qu’il déguste maintenant. C’est pour cela que j’ai accepté
d’être le parrain de la Coupe des Crus – Sélection Coups de Cœur 2019. L’approche me plait ! Nous
sommes ici dans une démarche identique à celle du consommateur. On aime ou on n’aime pas. J’aime
beaucoup ce fonctionnement et j’ai passé une très agréable soirée ! », Le Beckustator

Yves Beck s’est plié au jeu et a dégusté avec les jurés, de façon rigoureuse tous les vins à l’aveugle sur 3 millésimes (2014, 2015 et 2016), à l’occasion de matchs éliminatoires. 24 lauréats ont au final été identifiés et seront mis en avant durant toute l’année 2019, avec le Saint-Emilion Wine Trip, durant la semaine des Primeurs  à la Maison du Vin de Saint-Emilion, etc..

VOICI LES 24 COUPS DE CŒUR 2019 DES VINS DE SAINT-EMILION :

LUSSAC SAINT-EMILION
Château La Claymore
Château La Perrière
Château Lion Perruchon – Cuvée Simple Red
Le Rival
PUISSEGUIN SAINT-EMILION
Château Bel Air
Château des Laurets
Château Haut-Fayan
Château Teyssier – Cuvée d’exception
SAINT-EMILION
Château Barberousse
Château Moulin des Graves
Clos le Brégnet
Le Tertre de Sarpe
SAINT-EMILION GRAND CRU
Château du Barry
Château Haut Veyrac
Château Mangot
Château Pindefleurs
Chapelle de Labrie
La Réserve de Louis
Muse du Val
Sol Béni
SAINT-EMILION GRAND CRU CLASSE
Château Dassault
Château Grand Corbin-Despagne
Château La Marzelle
Château Laroze

12 Déc

7e Bordeaux Tasting : il se tiendra bien ce week-end à Bordeaux, avec quelques petits aménagements

Prévu de longue date, le prochain Bordeaux Tasting des samedi 15 et dimanche 16 décembre s’annonce comme le grand rendez-vous des amateurs de vins et champagnes. Compte tenu du contexte « urgence attentat » et d’une possible manifestation de gilets jaunes place de la Bourse, la bulle des Extra-Terriens ne sera pas installée sur la place. Mais l’ensemble du dispositif est maintenu. Interview exclusive de Rodolphe Wartel pour Côté Châteaux.

Bordeaux Tasting, c’est avant tout la grande dégustation au Palais de la Bourse © JPS

Comme chaque année, « Terre de vins »  se prépare à accueillir les connaisseurs ou découvreurs de vins et champagnes. Mais cette 7e édition de « Bordeaux Tasting » aura cette année une saveur un peu différente.

Compte tenu de la fusillade qui s’est déroulée hier près du marché de Noël de Strasbourg, le préfet de la Gironde a communiqué ce matin : « la cellule interministérielle de crise présidée par le Président de la République a relevé la posture du plan vigipirate au niveau « Urgence Attentat » ».  Didier Lallement annonce « un renforcement sans délai des contrôles à l’aéroport de Bordeaux Mérignac, dans les gares et ports, mais aussi un renforcement de la surveillance des marchés de Noël, des centres commerciaux et bâtiments publics. »  Autre mesure « l’interdiction de toutes les manifestations ou rassemblements sur la voie publique ». (avec une précision apportée dans un deuxième communiqué de la préfecture : « les mesures ne visent bien évidemment pas à interdire les manifestations sur la voie publique mais à s’assurer que les manifestations déclarées se produisent dans des conditions de sécurité optimale »)

Annulation de la Bulle des Extra-Terriens place de la Bourse © JPS

LA SECURITE SUR LE SITE DE BORDEAUX TASTING

Joint par téléphone, Rodolphe Wartel, directeur délégué de Terre de Vins m’a confié ce matin :

Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins © JPS

On a été amené à prendre quelques mesures de sécurité : à titre préventif, on a décidé de ne pas mettre la bulle sur la Place de la Bourse qui recevait les Bordeaux et Bordeaux Supérieur. On va par ailleurs renforcer la sécurité par une multitude de mesures invisibles sur nos sites. » Rodolphe Wartel Terre de Vins

La quasi-totalité de l’événement va bel et bien se tenir avec ce concept de « village » et de 5 sites autour de la place de la Bourse. « S’il y a manifestation de gilets jaunes (qui visiblement est interdite par le communiqué envoyé par le préfet) place de la Bourse, on ne s’interdit pas de fermer momentanément l’accueil de 13h30 à 14h30, avec la possibilité d’accueillir et reporter le public au lendemain, car une coagulation est possible entre nos visiteurs et la manifestation comme elle s’est déroulée dans le calme place de la Bourse la semaine dernière. C’est ce point là qu l’on va devoir gérer intelligemment. Depuis l’an dernier, on avait repensé une billetterie permettant davantage de fluidité, et on ne devrait pas créer de files d’attente. » En conséquence, Bordeaux Tasting devrait cette fois encore ravir le public, la rue Saint-Rémi va d’ailleurs se parer aux couleurs de « Bordeaux Tasting » avec ses restaurants partenaires.

LES NOUVEAUTES :

Bordeaux Tasting a prévu  plusieurs nouveautés parmi lesquelles un espace dédié aux vins bio, une programmation artistique inédite, une billetterie repensée permettant davantage de fluidité et la rue Saint-Rémi décorée aux couleurs de « Bordeaux Tasting » avec des restaurants partenaires, ainsi qu’une montée en gamme des Master class.

Manon de l’Ecole Hôtelière de Talence, Hugo Gallimard Matthieu Buyssière, Cyrill Blecker et Patrick Letellier pour l’équipe Mumm l’an dernier à l’espace Saint-Rémi dédié aux champagnes © JPS

LES DIFFERENTS ESPACES DEDIES A LA DEGUSTATION

Durant deux jours, « Bordeaux Tasting » se déploiera – dans le centre historique de Bordeaux – sur 5 sites situés Place de la Bourse et dans sa proximité. Le festival sera à nouveau présent dans les lieux qui ont contribué à forger son succès (excepté la Bulle des Extra-Terriens, comme précisé plus haut) et en investira un nouveau, entièrement dédié aux vins bio de
Gironde.

  • La Maison Darnauzan, rue Saint-Rémi, nouvelle étape dans le parcours des festivaliers, proposera aux dégustateurs de découvrir l’une des grandes nouveautés de
    cette édition : un espace consacré aux vins bio de Gironde. Une vingtaine de propriétés conseillées par les œnologues de la Chambre départementale d’agriculture y sera présentée
  • Le Palais de la Bourse accueillera les grands Bordeaux, les cognacs, les grands vins invités, les Master class, les ateliers de l’Ecole du vin de Bordeaux, encore plus nombreux.
  • Le Musée National des Douanes, lieu chargé d’histoire, ouvrira ses portes aux grands vins étrangers.
  • Le Gabriel, prestigieux restaurant dominant la Place de la Bourse, permettra aux visiteurs de déguster les grands pomerols de Pomerol Séduction.
  • L’espace Saint-Rémi, ancienne église située à deux pas de la Place de la Bourse, servira d’écrin à une remarquable sélection de champagnes de maisons et de vignerons.

Le temps d’un week-end, venez déguster de remarquables flacons et approfondir vos connaissances dans le vin, le cognac, les champagnes. Vous pourrez échanger avec les producteurs, propriétaires de châteaux et professionnels qui se feront une joie de répondre à vos questions.

10 Déc

Jérôme Schilling reçoit le trophée « Grand Chef de Demain » décerné par Gault et Millau

C’est mérité ! Le chef cuisinier du restaurant Lalique au sein du château Lafaurie-Peyraguey a reçu ce matin ce prix prestigieux pour son inventivité et sa patte. Un grand cuisinier dont on va se souvenir prochainement.

Le directeur de l’Hôtel-Restaurant Lalique Christophe Noulibos, Jérôme Schilling le chef récompensé et David Bolzan directeur général des Vignobles Silvio Denz © Chantal Descazeaux

Côté châteaux vous l’avait fait découvrir en avant première et avant même que n’ouvre le somptueux hôtel-restaurant de Lafaurie-Peyraguey. Un endroit qui vaut le détour, que l’on doit au Suisse Silvio Denz, président de Lalique et par ailleurs propriétaire de château Faugères et Péby-Faugères à Saint-Emilion. Endroit où Jean-Jacques Dubourdieu est aussi associé.

La team de Jerôme Schilling dans les cuisines du restaurant Laliique-Lafaurie-Peyraguey © Jean-Pierre Stahl

Jérôme Schilling, c’est ce chef cuisinier à l’accent (qui me parle) de l’Est de la France. Il a travaillé avec de grands chefs par le passé comme Thierry Marx à Pauillac. Cet Alsacien originaire de Gries, non loin d’Haguenau, a contribué à l’obtention des 2** au Guide Michelin de la Villa René Lalique par Jean-Geoges Klein (chef triplement étoilé) moins de 4 moins après son ouverture. Il était alors chef exécutif. Il a aussi participé à l’ouverture du 2e restaurant au château du Hochberg. Il s’est formé aussi auprès des plus grands comme Roger Vergé 3***, puis Joël Robuchon le chef le plus étoilé au monde, à Monaco où il a rencontré son épouse sommelière.

Il est devenu le chef du 1er Hôtel-Restaurant dans un 1er Cru Classé 1855 à Sauternes qui a ouvert en juin dernier à Bommes en Gironde. Il a réservé à Côté châteaux ses premiers commentaires, ce trophée intervient « tout juste 6 mois après l’ouverture de l’Hôtel & Restaurant LALIQUE – Château Lafaurie Peyraguey »

Ce prix souligne le travail de toute une équipe, merci à eux pour leur confiance, leur soutien, leur engagement et leur professionnalisme ! Et surtout je tenais à remercier Monsieur Silvio Denz de m’avoir confié cet incroyable et aussi grand projet. Merci pour cet outil de travail hors pair ! », Jérôme Schilling chef cuisinier.

David Bolzan, directeur des vignobles Silvio Denz, présent à ses côtés, a pu apprécier la remise du prix à Jérôme Schilling, qui s’est déroulée à La Table des Frères Ibarboure à Bidart : « les grands chefs d’aujourd’hui ont tous reçu ce prix, ce qui est bon signe surtout en 6 mois d’exploitation ».

Un grand bravo de Côté Châteaux en espérant que cela lui portera chance pour le prochain Guide Michelin. Quant au trophée du meilleur sommelier, il revient à Benoit Gélin de l’Hostellerie de Plaisance. Mon petit doigt me dit que les étoiles ne sont pas loin…de tomber cette année, enfin en 2019.

Voir ou revoir le magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Delwarde, Christophe Varone et Sarah Paulin, diffusé sur France 3 Aquitaine: 

09 Déc

Gros succès pour la 3e édition de « J’irai déguster chez vous » avec les Vins de Castillon

C’était leur 3e opération à Bordeaux, et quelle nouvelle édition. Les Castillon-Côtes de Bordeaux sont victimes de leur succès. Les réservations ont été prises d’assaut. Sollicité depuis le début, je me suis laissé attendrir et j’ai testé « j’irai déguster chez vous…chez moi » ! Encore bravo à Yann Todeschini et Florence Lavau pour leur enthousiasme et cette façon de faire partager leur métier de vigneron et leur savoir-faire.

Florence Lavau du château LaTuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande © JPS

Le principe est des plus originaux. Et ce sont les seuls à Bordeaux à le proposer pour le moment. Un binôme de vignerons de Castillon vient à domicile faire découvrir leur appellation. Il suffit d’organiser un petit dîner ou un apéro dînatoire, d’inviter des amis (entre 8 et 12) et les vignerons amènent le reste : vins rouges, verres, explications et surtout leur bonne humeur.

Hier soir, Florence Lavau et Yann Todeschini sont venus présenter cette appellation souvent méconnue et pourtant petite soeur de Saint-Emilion, avec qui elle partage les mêmes terroirs.

« Castillon ce sont 2300 hectares, 230 familles de vignerons, avec des propriétés de 10 hectares en moyenne. Nous sommes trente, trente-cinq de l’appellation à faire j’irai déguster chez vous ».

Florence Lavau est avec son mari Pierre (qui était sur une autre dégustation et nous a rejoint) vigneronne au Domaine la Tuque Bel-Air à Gardegan-et-Tourtirac. C’est une propriété familiale et c’est la 4e génération qui la tient sur des sols argilo-calcaires. Leur vin, comme ils aiment à le définir, est « séducteur (0 35 %), Gourmand (50%) et élégant (15%). »

Yann Todeschini est à la tête de La Brande, depuis 2008 avec son frère Karl. Ils sont la 3e génération de vignerons et ont « un pied sur chaque appellation Castillon et Saint-Emilion » (comme Florence et Pierre d’ailleurs). Ils exploitent 16 hectares de vignes à Belvès et produisent un vin qui à leur goût est gourmand (25%), généreux (60%) et naturel (15%), sur des sols argilo-calcaire sur molasse du fronsadais.

Une dégustation et une soirée de haut vol… © CS

Ces deux propriétés sont engagées dans des démarches environnementales avec le système SME (système de management environnemental) comme 680 exploitations aujourd’hui à Bordeaux dont 145 certifiées et HVE (Haute Valeur Environnementale). La Tuque Bel-Air est en culture raisonnée, et sème entre ses rangs de vigne des céréales comme l’avoine et la vesce pour apporter des nutriments naturels au sol, un travail du sol qui vise à bannir totalement les désherbants. La Brande de son côté n’utilise aucun herbicide, fongicide ni pesticide. A ce jour 25% des vignerons sont passés en agriculture biologique en Castillon Côtes de Bordeaux.

Des vignerons qui ont la passion ancrée en eux et qui parlent encore de terroir : ces fameux côteaux de Castillon, « sur des sols argilo-calcaires la plupart mais aussi sablo-limoneux et de graves un peu plus bas. Nous sommes plus à l’est de Saint-Emilion et cela se ressent, nous avons un climat plus continental », commente Yann Todeschini ; « l’an dernier moi j’ai perdu 90% de ma récole et toi Florence ? 100%, à cause du gel. Des pertes plus importantes que Saint-Emilion déjà fortement touché. Ce sont des terroirs plus frais, c’est plus une qualité qu’un défaut, ce qui veut dire aussi que ce sont des terroirs d’avenir avec le réchauffement climatique. »

A déguster le millésime 2015 qui a connu 3un beau temps sur la fleur et une année très sèche l’été. Un millésime que les vignerons aimeraient avoir tous les ans » selon Florence Lavau © JPS

Bref, ces vins de Castillon méritent vraiment que l’on s’y intéresse, certains parfois devancent certains vins de Saint-Emilion, et le rapport qualité prix est tout-à-fait intéressant et abordable. Un vignoble qui est planté à 70% merlot, 20% cabernet franc et 10% cabernet sauvignon, et qui commence à apprécier aussi le petit verdot et le carménère. Alors si vous ne savez pas quoi achetez pour les fêtes de fin d’année, les vins de Castillon vous tendent les bras, chez tout bon caviste, à découvrir en tout cas.