14 Jan

Comment fêter son anniversaire de façon originale ? En tonneau, au beau milieu de l’Atlantique…

Bon anniversaire à Jean-Jacques Savin, ce Girondin du Bassin qui fête aujourd’hui ses 72 ans, à bord de son tonneau, se laissant dériver. Il a entamé sa traversée le décembre et déjà parcouru environ 500 kilomètres.

© Jean-Jacques Savin à bord de son tonneau

Bon que ce soit clair ce n’est pas pour éviter des amis qui viendraient à s’incruster  qu’il a pris place à bord de son tonneau, duquel il ne peut pas sortir en ce jour anniversaire.

Non, Jean-Jacques Savin est en passe de réaliser un exploit que peu d’hommes ont réalisé à ce jour. Se laisser dériver sciemment pour rejoindre les Caraïbes sans doute dans quelques mois.

Nous lui souhaitons en tout cas un joyeux anniversaire, là où il est, avec ce foie gras et un petit verre de vin qu’il a emportés avec lui. A Jean-Jacques, on lui tire notre chapeau et surtout n’hésitez pas à chanter à tue-tête, pas de souci de voisins mal embouchés. On pense bien fort à vous.

Voici ce qu’il a publié hier  sur sa page TESA :

« 18ème journée – Dimanche 13 Janvier 2019 :

Je me traîne vers le Nord, accompagné par un temps pluvieux. Il m’est donc impossible de monter à la passerelle, avec une houle de 2 mètres.

La capsule (tonneau) accélère pour partir en surf, puis se couche à 25° sur le côté, ensuite il pivote pour se coucher autant sur l’autre côté et finalement se redresse pour reprendre une série de vagues dans le bon sens. Là, une grande vague arrive et c’est reparti pour de nouveaux pas de danse et j’apprécie d’être dans mon siège baquet face au hublot où sur la crête je domine l’horizon.

Sur le lit, je me ceinture afin de ne pas être éjecter et mon sommeil est bercé, ce qui fait que j’accepte très bien cette situation.

Certains doivent se poser la question des déchets :
Avant d’embarqué, j’avais fait un tri au préalable : tous les cartons d’emballage sont restés à terre.
Tous mes déchets (emballages, sachets alimentaires, revues plastifiées, etc…) sont soigneusement pliés, pressés et déposés à l’intérieur d’une nourrice vide d’eau et seront triés et recyclés à mon arrivée.
J’ai 5 bidons de 10 litres d’eau complétés par mon dessalinisateur à main, je vous détaillerai cet appareil dans un prochain compte-rendu.
Pour éviter encore trop de déchets, j’ai transvasé 10 bouteilles bio d’huile d’olive dans un bidon de 5 litres (d’où le pompage). Ce bidon, une fois vidé, sera rempli d’eau pour ballaster l’équilibre du tonneau.

Concernant ma santé et mon moral, tout va bien, mes doigts se remettent de leur mésaventure, ils restent un peu bleu mais les bains de mer tous les jours les soignent. »

12 Jan

Collège de Parempuyre : le collectif reste opposé à toute hypothèse en face des vignes

Dans un communiqué envoyé ce matin à la presse, le « Collectif Parents Parempuyre Ludon Macau » revient sur son entrevue avec le Conseil Départemental et sa position ferme d’implantation du collège sur un autre terrain que celui en face de vignes. Un collectif qui se dit opposé également à l’hypothèse de modules temporaires et sportifs sur ce même terrain.

Ludovic Coutant, président du Collectif, et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves,  à l’entrée du collège qui aurait du se créer à Parempuyre (photo en septembre dernier) © JPS

Leur prise de position reste ferme et la pression demeure auprès du Conseil Départemental après le retour des adhérents de leur association. Le collectif lui a envoyé ce matin une lettre en ce sens, avec copie à la presse.

Mardi dernier, le collectif a rencontré Christine Bost, la vice-présidente du Conseil Départemental qui a eu une écoute attentive. Ce matin, le Collectif après consultation de ses adhérents précise : « nous maintenons notre demande d’implantation du collège sur un autre terrain que celui prévu, quitte à le reconstruire en lieu et place. »

En revanche, la solution transitoire avancée mardi au sein du Conseil Départemental, le temps des travaux de ce nouveau collège, et concernant de nouvelles installations sportives (gymnase) non loin des vignes est balayée ce matin dans cette lettre : « l’ensemble des parents s’opposent à ce que les modules temporaires et les équipements sportifs soient installés et construits sur le terrain en face des 25 hectares de vignes du château Clément Pichon. »

Le collège actuel pourrait être étendu © JPS

Dans un premier temps, les parents et le Conseil Départemental avaient exploré la possibilité d’accepter les modules provisoires (pour une durée de 3 ans) et les installations sportives à cet endroit, mais « compte tenu du danger lié aux produits phytosanitaires, cela ne nous semble finalement pas acceptable et ceci à l’unanimité. »

Le dossier n’est pas prêt d’être refermé, la problématique n’est pas simple car les besoins en nouveaux équipements sont bien réels et l’autre volet santé doit bien sûr être primordial.

De son côté, le château fera la semaine prochaine également une mise au point.

11 Jan

Guillaume Deglise : un nouveau challenge pour l’ancien directeur de Vinexpo, à la tête de la Maison Albert Bichot

C’est un nouveau départ. Un rebond pour l’ancien directeur général de Vinexpo. Guillaume Deglise prend la direction générale de la Maison Albert Bichot à Beaune.

© Guillaume Deglise, le nouveau DG de la Maison Albert Bichot

Guillaume Deglise a retrouvé une nouvelle chapelle : la maison Albert Bichot, une grande maison de Bourgogne, familiale fondée en 1831. Albert Bichot, ce sont 105 hectares de vignes, réparties sur 6 domaines dans les plus belles appellations de Bourgogne, mais également une expertise en tant que négociant-vivificateur et éleveur. Guillaume Deglise succède ainsi à Benoit de Charrette, qui dirigeait cette Maison depuis 27 ans, aux côtés d’Albéric Bichot président du Directoire.

C’est une chance d’intégrer la Maison Albert Bichot, au moment où l’entreprise connaît une croissance dynamique de ses activités opérationnelles et commerciales. Je suis impatient de relever de nouveaux défis aux côtés des équipes de la Maison », Guillaume Deglise.

Originaire de Lorraine, Guillaume Deglise revient sur des terres bourguignonnes qui ne lui sont pas étrangères; en effet, il a fait ses premières armes là-bas, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon. Sa première partie de carrière était effervescente, en Champagne, chez Bollinger puis Laurent-Perrier.

Guillaume Deglise s’est fait une stature internationale à la tête de Vinexpo en tant que directeur général de 2013 à 2018, réussissant un virage plus moderne pour ce salon mondial du vin et des spiritueux, dont la création par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux remonte à 1981 et qui manquait commençait à manquer de souffle.

Guillaume Deglise, DG de Vinexpo, de 2013 à 2018 © Jean-Pierre Stahl

Il a su impulser un nouvel élan, avec des rencontres plus professionnelles, remodeler le salon de Bordeaux, booster celui de Hong-Kong et mettre en place Tokyo, New-York, et Vinexpo Expoler qui sillonne les grandes régions viticoles mondiales. Lors du dernier Vinexpo 2017, il avait avec ses équipes tiré les enseignements (notamment face à la canicule) en avançant la date du prochain salon au mois de mai (le prochain est prévu à Bordeaux du 13 au 16 mai ), en créant un deuxième salon en France à Paris (en alternance avec celui de Bordeaux) en janvier 2020 pour contrer ProWein en Allemagne. ProWein, cet ogre allemand qui continue à attirer toujours de plus en plus de monde, 60 000 visiteurs l’an dernier, alors que Vinexpo a vu sa fréquentation s’effriter quelque peu à 40 000 visiteurs lors de l’édition 2017.

Pour Alberic Bichot : « en ce début d’année 2019, nous écrivons un nouveau chapitre pour notre entreprise. Je rends hommage à Benoît de Charrette avec lequel j’ai formé un tandem efficace et complice pendant toutes ces années.Je me réjouis d’accueillir Guillaume Deglise dans notre maison familiale. Sa vision internationale sera essentielle pour la poursuite du développement de l’entreprise. »

Félicitations à Guillaume Deglise pour ce nouveau défi qu’il va sans nul doute réussir à relever et comme on dit « good luck ».

08 Jan

La mobilisation de parents d’élèves contre le projet de collège en face de vignes pourrait infléchir la décision du Conseil Départemental

C’est une affaire qui commence à faire du bruit. Le projet de collège à Parempuyre qui devrait s’implanter en face d’un domaine viticole pourrait être revu. Une délégation a été reçue au Conseil Départemental qui a écouté leurs craintes, par ailleurs le député Benoït Simian prône une autre solution.

 Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves, qui ont souhaité créer un collectif contre le projet de collège en face de vignes © JPS

Ils sont 4 à avoir été reçus ce mardi au Conseil Départemental de la Gironde. Une délégation de 4 seulement mais avec derrière eux beaucoup de voix qui s’élèvent et notamment à travers une pétition en ligne qui a déjà recueilli plus de 72000 signatures.

A sa tête Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves,  que Côté Châteaux avait déjà rencontrés en septembre dernier. A l’époque ce n’était que les prémices de ce mouvement et du collectif qu’ils venaient de créer.

Pour nous, c’est impossible de laisser passer une telle décision qui est à nos yeux irresponsable, à la connaissance de tous les problèmes de pesticides et les problèmes que peuvent causer les pesticides sur la santé de nos enfants », Ludovic Coutant.

Le collège actuel de Parempuyre pourrait être étendu © JPS

En cause, le fait que le collège de Parempuyre doivent absorber 150 élèves supplémentaires du secteur, ce qui nécessiterait vu l’exiguïté des locaux actuels de nouveaux aménagements, la construction de ce nouveau collège ou encore une solution toute autre la construction d’un collège plus petit sur une autre commune à l’entrée du Médoc.

Jusqu’à présent la solution retenue par la Maire de la Commune Béatrice de François en concertation avec le Département était celle de la construction d’un plus grand collège :

Madame le Maire de Parempuyre, Béatrice de François © JPS

« Concernant la proximité des vignes, je ne vais pas dire le contraire, il est en face des vignes, mais par rapport à l’entrée actuelle du collège, il n’est à même pas 500 mètres… », selon Béatrice de François.« Ce qu’il faut savoir, c’est que le château est aujourd’hui en raisonné, nous avons 4 ans pour travailler, pour regarder comment on peut faire, nous avons aussi cet arrêté préfectoral qui est très strict sur les façons d’épandre et les produits à épandre, et puis quelque part j’espère que le gouvernement va interdire certains produits, ce qui aidera aussi les communes viticoles comme Parempuyre à avoir des équipements scolaires, sportifs qui soient le plus « sécure » possible ». De même Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental disait que le problème n’était pas tant le collège mais ce qu’il faut c’est aider les agriculteurs ou viticulteurs à transformer leurs pratiques. » Les analyses de poussières aspirées dans ces 2 habitations ont révélé la présence de 8 et 18 pesticides (salon et garage). Une analyse réalisée pour l’Oeil du 20 Heures sur France 2 qui pourrait être discutée par de brillants avocats mais qui laisse tout de même à réfléchir…

Cette mobilisation des parents, accompagnés de Sylvie Pérez de « Préservons notre Paysage Urbain » et Sylvie Nony de l’association « Alerte Pesticides Haute-Gironde » semble avoir porté ses fruits ce mardi. L’hypothèse d’étendre le collège actuel semble se faire jour… Seul un gymnase serait construit en face des vignes.

« Nous n’avons pas d’alternative, nous n’avons pas d’autre foncier sur la commune de 18000 à 20000 m2, d’un seul tenant, qui nous permet de construire l’ensemble des équipements dédiés à l’enseignement dans un collège, » selon Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental.

Le Député de la Circonscription Benoït Simian regrette de ne pas avoir été associé à la réflexion, il propose de créer un autre collège plus petit ailleurs :« on pourrait garder ce collège là et en créer un autre à 400 ou 500 élèves sur les communes voisines, soit Macau, soit Ludon, qui permettrait de regrouper les collègiens du Pian, Ludon et Macau… »

La délégation reçue ce mardi au Conseil Départemental © France 3 Aquitaine

En tout cas le Conseil Départemental va étudier la proposition des parents de trouver une solution autour de l’aménagement ou extansion de l’actuel collège. Le collectif a pour sa part prévu une réunion publique d’information le 18 janvier prochain.

04 Jan

10ème route des Vins en Chine pour les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac

10 ans que cela dure… Fin 2018, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont effectué leur route des vins en Chine, mais cette fois-ci  ils se sont concentrés sur trois villes secondaires, à l’est de la Chine, en bord de mer : Xiamen, Hangzhou et Dalian.

OBJECTIFS XIAMEN, HANGZHOU ET DALIAN

A force, ils vont parler couramment le mandarin… Après avoir sillonné de nombreuses villes en Chine, comme Pékin, Shanghai,  les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont voulu travailler d’autres régions et ainsi  développer des relations avec des villes tout aussi importantes:

  • Xiamen, centre touristique très attractif, 5e ville pour la consommation de vins et spiritueux derrière Shanghai, Beijing, Shenzhen et Guangzhou.
  • Hangzhou, siège d’Alibaba, représente 1/3 de la consommation nationale de vin, une conso qui augmente de plus de 80% chaque année.
  • Dalian: 3e port le plus important de Chine ; ses ventes annuelles de vin atteignent 1 milliard de RMB, ce qui les maintient parmi les dix meilleures de Chine.

L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX EN FORMATION SERREE

  • 150 personnes ont assisté dans chaque ville citée à une masterclass animée par Noel QI, formateur, auteur, journaliste et oenologue, accrédité à l’école du vin de Bordeaux.
  • 6 vins présentés par une délégation de viticulteurs et négociants suivis d’une dégustation de deux thés de Pu’Er préparés par une master of tea, lors d’une cérémonie traditionnelle. (Les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac et les thés de Pu’Er sont jumelés depuis 2012 et célèbrent régulièrement leurs liens et leurs similarités. Fin 2016, une exposition sur les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac a été inaugurée dans un espace de 300m² au sein du musée national des thés de Pu’Er. En deux ans, plus de 220 000 visiteurs ont pu découvrir l’élaboration et la culture des vins de la rive droite de Bordeaux au sein de ce centre culturel situé au coeur du Yunnan.

UNE DELEGATION DE SAINT-EMILION SUR PLACE

  •  Une trentaine de distributeurs et d’importateurs présentaient leurs vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac à plus de 250 professionnels dans chaque ville.
  •  500 personnes ont été formées en 3 jours, 750 qui ont pu échanger lors de la dégustation entre professionnels et 25 journalistes ont rencontré la délégation.

Avec Vins de Saint-Emilion.

03 Jan

La formule « j’irai déguster chez vous » des Vins de Castillon s’exporte en Bretagne

Elle ne cesse de plaire et de faire des petits. Après Paris, Bordeaux et Lille, l’opération « j’irai déguster chez vous » lancée en 2016 par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux va être organisée à Rennes les 8 et 9 février. Le concept est original: invitez des amis et deux vignerons des Côtes de Castillon viendront vous parler de l’appellation et faire déguster leur production… le tout chez vous !

Florence Lavau du château Tuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande lors de l’édition 2018 © JPS

DANS 4 GRANDES METROPOLES

Les vendredi 8 et samedi 9, ce sera la 8e édition, et pas n’importe où chez les Bretons à Rennes. Après Paris, Bordeaux et Lille, « J’irai déguster chez vous » va tester un nouveau terrain de jeu : le pays des crêpes et du cidre, mais pas que…

Il y a même un concours de photos à poster sur Instagram pour gagner un wee-end dans un château en Castillon © JPS

Lancé par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux en 2016, cette formule a connu un immense succès. Le concept est des plus orignaux : de vrais vignerons viennent faire déguster leurs vins gratuitement à la maison. Une expérience unique à vivre en famille ou entre amis, avec un point commun un esprit d’échanges et de partage.

Cette opération se déroule le temps d’un week-end, avec des sessions le vendredi soir, le samedi midi et le samedi soir, des vignerons viendront gratuitement au domicile des amateurs rennais. Pour participer rien de plus simple : inviter ses amis (8 personnes minimum) et s’inscrire en sélectionnant son duo de vignerons sur www.jiraidegusterchezvous.com.

Les retours sont très positifs : Marie, étudiante parisienne de 26 ans, n’a pas boudé son plaisir : « Après avoir réservé mon duo de vignerons sur le site, j’ai invité une dizaine d’amis chez moi. Ils n’en revenaient pas de voir d’authentiques vignerons nous servir leur production tout en répondant à la moindre de nos interrogations ! ». Catherine a participé à la dernière édition à Bordeaux, et a réuni ses proches : « Un immense merci à Elisabeth et Jérôme, ils sont formidables, passionnés et passionnants. Ils nous ont appris tellement de choses, j’adore le concept ! Nous avons passé une soirée formidable ».

Céline Loste Lydoire, à la tête du château Bellevue à Belvès de Castillon est l’une des vigneronnes très prisée de « J’irai déguster chez vous », ici à Bordeaux en 2017 © Jean-Pierre Stahl

Alors au choix vous pourrez avoir chez vous à Rennes : des vignerons audacieux, gourmands, globetrotteurs, têtus, sportifs, passionnés d’histoire ou de voitures, cuisiniers…ça ne manque pas en Castillon Côtes de Bordeaux.

PLUS DE 5000 AMATEURS RENCONTRES LORS DE 240 DEGUSTATIONS

« J’irai déguster chez vous » enregistre un succès dont les chiffres enregistrés par les organisateurs sont remarquables :

  • 5 077 amateurs rencontrés lors des dégustations
  • 240 dégustations chez les particuliers,
  • plus de 26 000 visites sur le site internet et 1,2 millions de vues sur les réseaux sociaux !
  • Le 15 novembre dernier, l’événement a d’ailleurs remporté le premier prix des Trophées de la Com. Sud-Ouest à Bordeaux dans la catégorie « Evénementiel / Relations publiques ».

Rennes sera donc la 4e métropole à accueillir les vignerons de Castillon;  « nous avons choisi Rennes car c’est une ville dynamique et attractive, avec une population jeune, et surtout des consommateurs de vins chaleureux et conviviaux à l’image de l’appellation » explique Maïwenn Brabant, directrice des Castillon Côtes de Bordeaux.  Autre rendez-vous à Paris pour la 4ème année consécutive vendredi 12 et samedi 13 avril, et à Bordeaux vendredi 6 et samedi 7 décembre.

30 Déc

Bonne Année 2019 à tous : amateurs, connaisseurs et collectionneurs de vin et de pépites

Côté Châteaux vous souhaite de passer un joyeux réveillon et une bonne année 2019, en famille et/ou entre amis. Sans oublier de déguster les vins qu’il vous plaira, il y en a tellement de bons sur la planète Bordeaux et même ailleurs. 

Et si nous parlions vin jaune pour ce réveillon ? ® Michel Bouilliez

En cette fin d’année où le mouvement des gilets jaunes a occupé l’actualité, quels sont ceux qui pour être raccord ont pensé au vin…jaune ! Un vin qui rassemblerait tout le monde au final, les occupants des rond-points, les cavistes qui n’ont pas fait d’affaire les samedis, et autres amateurs de vin.

Car ce vin jaune est finalement le roi des vins. Alors je sais, ce n’est pas bien de faire en ce moment des métaphores avec les monarques, mais si on dit que c’est le roi c’est parce qu’il est élevé 6 ans et trois mois en barrique dans le Jura, qu’au final au terme de l’élevage il ne demeure que 62 centilitres sur un litre à la base (la bouteille est spécifique et s’appelle le clavelin), avec cette fameuse taxe ou la part des anges qui s’évapore dans la nature… Mais qu’est ce que c’est bon. Voilà un nouveau symbole qui peut faire l’unanimité le vin jaune, bon sang !

Allez trêve de plaisanterie, que vous soyez nanti, ou petit, propriétaire de domaine, négociant, caviste, ou petites mains de la vigne, connaisseur ou amateur de vin, Côté Châteaux vous souhaite indifféremment de passer un agréable réveillon en cette fin d’année 2018. Puisse 2019 ramener davantage de sérénité, une plus grande justice en ce bas monde et davantage d’équité. Surtout que la valeur travail soit mise sur un pied d’estale et reconnue, que les efforts soient récompensés à leur juste valeur, que l’Homme soit au centre du jeu et au coeur des préoccupations de tous. Que tous puissent regarder l’échelle sociale, en se disant moi-aussi je pourrai la gravir… Car finalement le vin jaune, vu le travail dans cette bouteille, n’est pas si cher que cela, accessible tant en arômes de fruits secs, de noix et de sous-bois, qu’en prix…pour tous. A partir de 15-20 euros dans les supermarchés, mais comptez plutôt 30 auprès des vignerons indépendants ou chez les cavistes. Et si on le rapporte au nombre d’années : 5 euros par an…

Pour les passionnés, je leur conseille de vivre ces journées portes ouvertes les 2 et 3 février prochains et la fameuse Percée du Vin Jaune qui aura lieu le dimanche 3 février cette année à Poligny, capitale aussi du Comté…jaune lui aussi. Carpe Diem mais pas trop d’excès, attention à l’abus d’alcool…hips.

Bonne année à tous, santé, bonheur, réussite et prospérité.

27 Déc

Le blog Côté Châteaux fête ses 5 ans et 2,2 millions de pages lues

Lancé fin décembre 2013, le blog Côté Châteaux est une aventure à lui tout seul. Au gré de l’actu de la vigne et du vin et du temps qui file, il trouve quelques minutes ou quelques heures chaque jour que Dieu fait pour vous informer. Abnégation, passion et information, ça rime et c’est tatoué au coeur de Côté Châteaux.

Bernard Magrez, Guy Charneau et Côté Châteaux à Bordeaux Tasting, le 16 décembre dernier © Jean-Bernard Nadeau

Première diffusion le 23 décembre 2013… 5 ans plus tard, ce sont 2650 articles publiés et près de 2 millions 200000 pages lues. Et même, une émission mensuelle sur NoA de 13 minutes, appelée Côté Châteaux, sur les Terroirs de Nouvelle-Aquitaine et réalisée avec Sébastien Delalot.

Parmi les articles qui ont cartonné en cette année 2018 :  les 100 meilleurs vins au monde selon le Wine Spectator (21877), Viticulture : la grêle a fait de nouveaux dégâts sur plusieurs secteurs du bordelais (10629), le vin le plus cher au monde : Richebourg Grand Cru d’Henri Jayer (8676) , Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vin au monde (7779), Château Cos d’Estournel : la fameuse porte de Zanzibar incendiée (5129), la grêle à nouveau tombée dans le bordelais avec de gros grêlons cette fois (4910), Grêle: entre 3000 et 5000 hectares de vignes très touchées en Gironde (4382), Millésime 2018 : boudiou, tout ce mildiou ! (4101), Saga Rothshild : Camille, Philippe et Julien continuent d’écrire la légende de Mouton (3841), Traversée de l’Atlantique en tonneau, c’est l’idée originale qu’a eu Jean-Jacques Savin pour rejoindre les Caraïbes (3557), Silvio Denz s’apprête à ouvrir un majestueux Hôtel Restaurant Lalique au château Lafaurie-Peyraguey ( 3331), Grêle à Bordeaux : 7000 ha touchés c’est encore pire que ce que l’on pensait (3321), Lafaurie-Peyraguey ouvre un somptueux Hôtel-Restaurant Lalique dans le Sauternais (2733),Sting en guest star pour l’inauguration de château Monlot (2718), …

Merci à tous pour votre fidélité et l’intérêt que vous continuez à porter à Côté Châteaux. Plus de 5235 personnes sur Facebook, 2550 sur Twetter, plus de 2000 sur LinkedIn et 1000 sur Instagram suivent le blog.

Une bonne dose d’humanité, deux doigts …déjanté pour bien rester informé !

26 Déc

Traversée de l’Atlantique en tonneau : c’est parti pour Jean-Jacques…

Un bel exploit que celui de ce retraité du Bassin d’Arcachon. Jean-Jacques Savin 72 ans va se laisser dériver à bord d’un gros tonneau.  Des Canaries aux Caraïbes, le retraité espère que son aventure durera 3 mois. 

Il en a Jean-Jacques. Je ne vous dirai pas quoi. Sans doute des bouteilles à bord de son tonneau, en plus de livres pour passer le temps. En tout cas, du courage, ça c’est sûr, car ce n’est pas moi qui ferait ça, et vous ?

En tant qu’ancien parachutiste, Jean-Jacques Savin a toujours eu l’esprit d’aventurier… Mais si on avait su qu’il se laisserai un jour vieillir dans un tonneau, on l’aurait baptisé du cépage qu’il faut laisser vieillir 6 ans et 3 mois, le Savagnin… Mais lui pense que sa traversée ne durera que 3 mois ; on lui souhaite et toutes nos pensées vont l’accompagner durant sa traversée.

J’ai un temps formidable avec une houle d’un mètre et je me déplace à 2 ou 3 km/h. Pour l’instant, ma capsule se comporte très, très bien et j’ai des vents favorables annoncés jusqu’à dimanche » Jean-Jacques Savin.

C’est uniquement à la force du vent que Jean-Jacques Savin va traverser l’Océan Atlantique et se laisser dériver. À bord de son tonneau en bois de 3mètres de long, 2,10 m de diamètre et un poids de 450 kg à vide :, ce retraité de 72 ans, s’est lancé depuis les Canaries ce mercredi 26 décembre 2018 à 10 h 35 pour rejoindre les Caraïbes dans trois mois. Son univers durant sa traversée se résume ainsi : 6 m2 d’espace de vie, avec certes un coin couchette, un coin cuisine, un bureau, des cartes et un côté stockage. Au sol, un hublot pour voir les poissons, en guise de télé.

Pour le suivre, rien de plus simple : sur sa page facebook TESA où il a été publié ce soir « 18h30: petit appel de JJ, le téléphone capte toujours vu qu’il n’est qu’à 15 KLM au sud de l’île del Hierro. Le tonneau se comporte bien. Il a actuellement des vents de forces 4/5. Retrouvez dès demain matin 9h sa position GPS et ce chaque jour.
Vous pourrez entendre JJ en direct :
– ce soir sur FRANCE 3 GIRONDE a 19h
– demain matin sur RMC si la connection réseau le permet encore.
– demain sur FRANCE 2 
– à la radio demain sur BFM et FRANCE infos.
Belle soirée ! »

L’aventurier espère que les courants le porteront naturellement, sans recours à une voile ou des rames, jusqu’aux Caraïbes : « peut-être les Barbades, mais j’aimerais
bien une île française comme la Martinique ou la Guadeloupe. ce serait plus facile pour les papiers, et pour ramener le tonneau »

Regardez le reportage de ma consoeur s de Mesouard de France 2 :

24 Déc

Finale du Prix Ragueneau 2019 : rencontre au sommet entre la truffe de Sainte Alvère et les Vins de Bergerac-Duras

Le 14 Janvier 2019 se tiendra la 6 ème édition de ce prix culinaire, au lycée Jean Capelle à Bergerac. Pour l’occasion, l’Interprofession des Vins de Bergerac Duras, en partenariat avec la Mairie de Sainte Alvère, invite les professionnels de la restauration à laisser s’exprimer leur créativité autour de l’emblématique truffe du Périgord et à imaginer les plus beaux accords avec les Vins de Bergerac-Duras.

UN MARIAGE SUBTIL ENTRE LA TRUFFE NOIRE DU PERIGORD ET LES VINS DE BERGERAC-DURAS

Le prix Ragueneau , c’est avant tout un prix alliance mets-vins né de la volonté de mettre à l’honneur le Périgord et son terroir. Quoi de mieux que la truffe, ingrédient le plus magique de la gastronomie et ses vins, qui se déclinent en pas moins de 17 appellations, pour porter ses couleurs ? L’idée d’associer vins de Bergerac-Duras et truffe de Sainte-Alvère est ainsi née. Pour aller plus loin, chaque année, d’autres produits sous signe de qualité sont invités en « guest star » pour illustrer la richesse et les atouts uniques de ce terroir.

Cette année, ce sont le chapon fermier et le foie Gras IGP Périgord qui rejoindront la truffe de Sainte Alvère sous le feu des projecteurs

UN JURY DE PROFESSIONNELS

La rencontre de ces produits avec les Vins de Bergerac-Duras sera jugée par un comité de sélection prestigieux : Patrick Jeffroy, chef de l’Hôtel de Carantec (2 macarons Michelin, Danièle Mazet Delpeuch, cuisinière périgourdine et auteur (Carnets de cuisine : du Périgord à l’Elysée), Martin Walker* et Julia Watson, co-auteurs de deux livres de cuisine autour de leurs coups de cœur gastronomiques en Périgord, Aymone Viguière d’Anval, chroniqueuse vins pour le magazine Saveurs, Elisabeth de Meurville, journaliste spécialiste vins et gastronomie et auteur du Guide des Gourmands, Laure Goy, journaliste vins (Terre de Vins) Antonio Mafra, chroniqueur art de vivre au journal le Progrès.page1image24759488page1image24764672

VOICI LES 5 EQUIPES EN FINALE : 

  • Rémy Le Charpentier (chef) et Mikela Lura (sommelière), La Chartreuse du Bignac à Saint- Nexans
  • Charlie Ray (chef) et Mélanie Legrand (responsable de salle), le Vin’quatre à Bergerac
  • Nicolas Aujoux (chef) et Cécile Guérin (Maître d’hôtel), O Moulin à Carsac Aillac
  • Mickaël Gallas (chef) et Johann Bourbon (responsable de salle), « Manger sur la Plage » à Marennes
  • Hassan Nidhsain (chef) et Laetitia M’Baye (responsable de salle), la Brasserie « Le Passage » à Paris.

FINALE LE 14 JANVIER :

Les cinq équipes disputeront la finale du prix Ragueneau, le 14 Janvier 2019 au Lycée Jean Capelle.  5 binômes seront en compétition: les chefs réaliseront les recettes d’amuse-bouche et de plat et les responsables « vins » devront argumenter les accords mets-vins devant le jury.

La remise des prix aura lieu à la Tour des Vents le soir même. Un chèque de 3000€ sera attribué à l’équipe lauréate, et un chèque de 1000€ sera remis à l’équipe arrivée en deuxième. Toutes les équipes se verront remettre 12 magnums et 24 bouteilles de vins de Bergerac et de Duras.

Avec Vins de Bergerac-Duras