04 Jan

10ème route des Vins en Chine pour les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac

10 ans que cela dure… Fin 2018, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont effectué leur route des vins en Chine, mais cette fois-ci  ils se sont concentrés sur trois villes secondaires, à l’est de la Chine, en bord de mer : Xiamen, Hangzhou et Dalian.

OBJECTIFS XIAMEN, HANGZHOU ET DALIAN

A force, ils vont parler couramment le mandarin… Après avoir sillonné de nombreuses villes en Chine, comme Pékin, Shanghai,  les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont voulu travailler d’autres régions et ainsi  développer des relations avec des villes tout aussi importantes:

  • Xiamen, centre touristique très attractif, 5e ville pour la consommation de vins et spiritueux derrière Shanghai, Beijing, Shenzhen et Guangzhou.
  • Hangzhou, siège d’Alibaba, représente 1/3 de la consommation nationale de vin, une conso qui augmente de plus de 80% chaque année.
  • Dalian: 3e port le plus important de Chine ; ses ventes annuelles de vin atteignent 1 milliard de RMB, ce qui les maintient parmi les dix meilleures de Chine.

L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX EN FORMATION SERREE

  • 150 personnes ont assisté dans chaque ville citée à une masterclass animée par Noel QI, formateur, auteur, journaliste et oenologue, accrédité à l’école du vin de Bordeaux.
  • 6 vins présentés par une délégation de viticulteurs et négociants suivis d’une dégustation de deux thés de Pu’Er préparés par une master of tea, lors d’une cérémonie traditionnelle. (Les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac et les thés de Pu’Er sont jumelés depuis 2012 et célèbrent régulièrement leurs liens et leurs similarités. Fin 2016, une exposition sur les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac a été inaugurée dans un espace de 300m² au sein du musée national des thés de Pu’Er. En deux ans, plus de 220 000 visiteurs ont pu découvrir l’élaboration et la culture des vins de la rive droite de Bordeaux au sein de ce centre culturel situé au coeur du Yunnan.

UNE DELEGATION DE SAINT-EMILION SUR PLACE

  •  Une trentaine de distributeurs et d’importateurs présentaient leurs vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac à plus de 250 professionnels dans chaque ville.
  •  500 personnes ont été formées en 3 jours, 750 qui ont pu échanger lors de la dégustation entre professionnels et 25 journalistes ont rencontré la délégation.

Avec Vins de Saint-Emilion.

03 Jan

La formule « j’irai déguster chez vous » des Vins de Castillon s’exporte en Bretagne

Elle ne cesse de plaire et de faire des petits. Après Paris, Bordeaux et Lille, l’opération « j’irai déguster chez vous » lancée en 2016 par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux va être organisée à Rennes les 8 et 9 février. Le concept est original: invitez des amis et deux vignerons des Côtes de Castillon viendront vous parler de l’appellation et faire déguster leur production… le tout chez vous !

Florence Lavau du château Tuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande lors de l’édition 2018 © JPS

DANS 4 GRANDES METROPOLES

Les vendredi 8 et samedi 9, ce sera la 8e édition, et pas n’importe où chez les Bretons à Rennes. Après Paris, Bordeaux et Lille, « J’irai déguster chez vous » va tester un nouveau terrain de jeu : le pays des crêpes et du cidre, mais pas que…

Il y a même un concours de photos à poster sur Instagram pour gagner un wee-end dans un château en Castillon © JPS

Lancé par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux en 2016, cette formule a connu un immense succès. Le concept est des plus orignaux : de vrais vignerons viennent faire déguster leurs vins gratuitement à la maison. Une expérience unique à vivre en famille ou entre amis, avec un point commun un esprit d’échanges et de partage.

Cette opération se déroule le temps d’un week-end, avec des sessions le vendredi soir, le samedi midi et le samedi soir, des vignerons viendront gratuitement au domicile des amateurs rennais. Pour participer rien de plus simple : inviter ses amis (8 personnes minimum) et s’inscrire en sélectionnant son duo de vignerons sur www.jiraidegusterchezvous.com.

Les retours sont très positifs : Marie, étudiante parisienne de 26 ans, n’a pas boudé son plaisir : « Après avoir réservé mon duo de vignerons sur le site, j’ai invité une dizaine d’amis chez moi. Ils n’en revenaient pas de voir d’authentiques vignerons nous servir leur production tout en répondant à la moindre de nos interrogations ! ». Catherine a participé à la dernière édition à Bordeaux, et a réuni ses proches : « Un immense merci à Elisabeth et Jérôme, ils sont formidables, passionnés et passionnants. Ils nous ont appris tellement de choses, j’adore le concept ! Nous avons passé une soirée formidable ».

Céline Loste Lydoire, à la tête du château Bellevue à Belvès de Castillon est l’une des vigneronnes très prisée de « J’irai déguster chez vous », ici à Bordeaux en 2017 © Jean-Pierre Stahl

Alors au choix vous pourrez avoir chez vous à Rennes : des vignerons audacieux, gourmands, globetrotteurs, têtus, sportifs, passionnés d’histoire ou de voitures, cuisiniers…ça ne manque pas en Castillon Côtes de Bordeaux.

PLUS DE 5000 AMATEURS RENCONTRES LORS DE 240 DEGUSTATIONS

« J’irai déguster chez vous » enregistre un succès dont les chiffres enregistrés par les organisateurs sont remarquables :

  • 5 077 amateurs rencontrés lors des dégustations
  • 240 dégustations chez les particuliers,
  • plus de 26 000 visites sur le site internet et 1,2 millions de vues sur les réseaux sociaux !
  • Le 15 novembre dernier, l’événement a d’ailleurs remporté le premier prix des Trophées de la Com. Sud-Ouest à Bordeaux dans la catégorie « Evénementiel / Relations publiques ».

Rennes sera donc la 4e métropole à accueillir les vignerons de Castillon;  « nous avons choisi Rennes car c’est une ville dynamique et attractive, avec une population jeune, et surtout des consommateurs de vins chaleureux et conviviaux à l’image de l’appellation » explique Maïwenn Brabant, directrice des Castillon Côtes de Bordeaux.  Autre rendez-vous à Paris pour la 4ème année consécutive vendredi 12 et samedi 13 avril, et à Bordeaux vendredi 6 et samedi 7 décembre.

30 Déc

Bonne Année 2019 à tous : amateurs, connaisseurs et collectionneurs de vin et de pépites

Côté Châteaux vous souhaite de passer un joyeux réveillon et une bonne année 2019, en famille et/ou entre amis. Sans oublier de déguster les vins qu’il vous plaira, il y en a tellement de bons sur la planète Bordeaux et même ailleurs. 

Et si nous parlions vin jaune pour ce réveillon ? ® Michel Bouilliez

En cette fin d’année où le mouvement des gilets jaunes a occupé l’actualité, quels sont ceux qui pour être raccord ont pensé au vin…jaune ! Un vin qui rassemblerait tout le monde au final, les occupants des rond-points, les cavistes qui n’ont pas fait d’affaire les samedis, et autres amateurs de vin.

Car ce vin jaune est finalement le roi des vins. Alors je sais, ce n’est pas bien de faire en ce moment des métaphores avec les monarques, mais si on dit que c’est le roi c’est parce qu’il est élevé 6 ans et trois mois en barrique dans le Jura, qu’au final au terme de l’élevage il ne demeure que 62 centilitres sur un litre à la base (la bouteille est spécifique et s’appelle le clavelin), avec cette fameuse taxe ou la part des anges qui s’évapore dans la nature… Mais qu’est ce que c’est bon. Voilà un nouveau symbole qui peut faire l’unanimité le vin jaune, bon sang !

Allez trêve de plaisanterie, que vous soyez nanti, ou petit, propriétaire de domaine, négociant, caviste, ou petites mains de la vigne, connaisseur ou amateur de vin, Côté Châteaux vous souhaite indifféremment de passer un agréable réveillon en cette fin d’année 2018. Puisse 2019 ramener davantage de sérénité, une plus grande justice en ce bas monde et davantage d’équité. Surtout que la valeur travail soit mise sur un pied d’estale et reconnue, que les efforts soient récompensés à leur juste valeur, que l’Homme soit au centre du jeu et au coeur des préoccupations de tous. Que tous puissent regarder l’échelle sociale, en se disant moi-aussi je pourrai la gravir… Car finalement le vin jaune, vu le travail dans cette bouteille, n’est pas si cher que cela, accessible tant en arômes de fruits secs, de noix et de sous-bois, qu’en prix…pour tous. A partir de 15-20 euros dans les supermarchés, mais comptez plutôt 30 auprès des vignerons indépendants ou chez les cavistes. Et si on le rapporte au nombre d’années : 5 euros par an…

Pour les passionnés, je leur conseille de vivre ces journées portes ouvertes les 2 et 3 février prochains et la fameuse Percée du Vin Jaune qui aura lieu le dimanche 3 février cette année à Poligny, capitale aussi du Comté…jaune lui aussi. Carpe Diem mais pas trop d’excès, attention à l’abus d’alcool…hips.

Bonne année à tous, santé, bonheur, réussite et prospérité.

27 Déc

Le blog Côté Châteaux fête ses 5 ans et 2,2 millions de pages lues

Lancé fin décembre 2013, le blog Côté Châteaux est une aventure à lui tout seul. Au gré de l’actu de la vigne et du vin et du temps qui file, il trouve quelques minutes ou quelques heures chaque jour que Dieu fait pour vous informer. Abnégation, passion et information, ça rime et c’est tatoué au coeur de Côté Châteaux.

Bernard Magrez, Guy Charneau et Côté Châteaux à Bordeaux Tasting, le 16 décembre dernier © Jean-Bernard Nadeau

Première diffusion le 23 décembre 2013… 5 ans plus tard, ce sont 2650 articles publiés et près de 2 millions 200000 pages lues. Et même, une émission mensuelle sur NoA de 13 minutes, appelée Côté Châteaux, sur les Terroirs de Nouvelle-Aquitaine et réalisée avec Sébastien Delalot.

Parmi les articles qui ont cartonné en cette année 2018 :  les 100 meilleurs vins au monde selon le Wine Spectator (21877), Viticulture : la grêle a fait de nouveaux dégâts sur plusieurs secteurs du bordelais (10629), le vin le plus cher au monde : Richebourg Grand Cru d’Henri Jayer (8676) , Michel Chasseuil, le plus grand collectionneur de vin au monde (7779), Château Cos d’Estournel : la fameuse porte de Zanzibar incendiée (5129), la grêle à nouveau tombée dans le bordelais avec de gros grêlons cette fois (4910), Grêle: entre 3000 et 5000 hectares de vignes très touchées en Gironde (4382), Millésime 2018 : boudiou, tout ce mildiou ! (4101), Saga Rothshild : Camille, Philippe et Julien continuent d’écrire la légende de Mouton (3841), Traversée de l’Atlantique en tonneau, c’est l’idée originale qu’a eu Jean-Jacques Savin pour rejoindre les Caraïbes (3557), Silvio Denz s’apprête à ouvrir un majestueux Hôtel Restaurant Lalique au château Lafaurie-Peyraguey ( 3331), Grêle à Bordeaux : 7000 ha touchés c’est encore pire que ce que l’on pensait (3321), Lafaurie-Peyraguey ouvre un somptueux Hôtel-Restaurant Lalique dans le Sauternais (2733),Sting en guest star pour l’inauguration de château Monlot (2718), …

Merci à tous pour votre fidélité et l’intérêt que vous continuez à porter à Côté Châteaux. Plus de 5235 personnes sur Facebook, 2550 sur Twetter, plus de 2000 sur LinkedIn et 1000 sur Instagram suivent le blog.

Une bonne dose d’humanité, deux doigts …déjanté pour bien rester informé !

26 Déc

Traversée de l’Atlantique en tonneau : c’est parti pour Jean-Jacques…

Un bel exploit que celui de ce retraité du Bassin d’Arcachon. Jean-Jacques Savin 72 ans va se laisser dériver à bord d’un gros tonneau.  Des Canaries aux Caraïbes, le retraité espère que son aventure durera 3 mois. 

Il en a Jean-Jacques. Je ne vous dirai pas quoi. Sans doute des bouteilles à bord de son tonneau, en plus de livres pour passer le temps. En tout cas, du courage, ça c’est sûr, car ce n’est pas moi qui ferait ça, et vous ?

En tant qu’ancien parachutiste, Jean-Jacques Savin a toujours eu l’esprit d’aventurier… Mais si on avait su qu’il se laisserai un jour vieillir dans un tonneau, on l’aurait baptisé du cépage qu’il faut laisser vieillir 6 ans et 3 mois, le Savagnin… Mais lui pense que sa traversée ne durera que 3 mois ; on lui souhaite et toutes nos pensées vont l’accompagner durant sa traversée.

J’ai un temps formidable avec une houle d’un mètre et je me déplace à 2 ou 3 km/h. Pour l’instant, ma capsule se comporte très, très bien et j’ai des vents favorables annoncés jusqu’à dimanche » Jean-Jacques Savin.

C’est uniquement à la force du vent que Jean-Jacques Savin va traverser l’Océan Atlantique et se laisser dériver. À bord de son tonneau en bois de 3mètres de long, 2,10 m de diamètre et un poids de 450 kg à vide :, ce retraité de 72 ans, s’est lancé depuis les Canaries ce mercredi 26 décembre 2018 à 10 h 35 pour rejoindre les Caraïbes dans trois mois. Son univers durant sa traversée se résume ainsi : 6 m2 d’espace de vie, avec certes un coin couchette, un coin cuisine, un bureau, des cartes et un côté stockage. Au sol, un hublot pour voir les poissons, en guise de télé.

Pour le suivre, rien de plus simple : sur sa page facebook TESA où il a été publié ce soir « 18h30: petit appel de JJ, le téléphone capte toujours vu qu’il n’est qu’à 15 KLM au sud de l’île del Hierro. Le tonneau se comporte bien. Il a actuellement des vents de forces 4/5. Retrouvez dès demain matin 9h sa position GPS et ce chaque jour.
Vous pourrez entendre JJ en direct :
– ce soir sur FRANCE 3 GIRONDE a 19h
– demain matin sur RMC si la connection réseau le permet encore.
– demain sur FRANCE 2 
– à la radio demain sur BFM et FRANCE infos.
Belle soirée ! »

L’aventurier espère que les courants le porteront naturellement, sans recours à une voile ou des rames, jusqu’aux Caraïbes : « peut-être les Barbades, mais j’aimerais
bien une île française comme la Martinique ou la Guadeloupe. ce serait plus facile pour les papiers, et pour ramener le tonneau »

Regardez le reportage de ma consoeur s de Mesouard de France 2 :

24 Déc

Finale du Prix Ragueneau 2019 : rencontre au sommet entre la truffe de Sainte Alvère et les Vins de Bergerac-Duras

Le 14 Janvier 2019 se tiendra la 6 ème édition de ce prix culinaire, au lycée Jean Capelle à Bergerac. Pour l’occasion, l’Interprofession des Vins de Bergerac Duras, en partenariat avec la Mairie de Sainte Alvère, invite les professionnels de la restauration à laisser s’exprimer leur créativité autour de l’emblématique truffe du Périgord et à imaginer les plus beaux accords avec les Vins de Bergerac-Duras.

UN MARIAGE SUBTIL ENTRE LA TRUFFE NOIRE DU PERIGORD ET LES VINS DE BERGERAC-DURAS

Le prix Ragueneau , c’est avant tout un prix alliance mets-vins né de la volonté de mettre à l’honneur le Périgord et son terroir. Quoi de mieux que la truffe, ingrédient le plus magique de la gastronomie et ses vins, qui se déclinent en pas moins de 17 appellations, pour porter ses couleurs ? L’idée d’associer vins de Bergerac-Duras et truffe de Sainte-Alvère est ainsi née. Pour aller plus loin, chaque année, d’autres produits sous signe de qualité sont invités en « guest star » pour illustrer la richesse et les atouts uniques de ce terroir.

Cette année, ce sont le chapon fermier et le foie Gras IGP Périgord qui rejoindront la truffe de Sainte Alvère sous le feu des projecteurs

UN JURY DE PROFESSIONNELS

La rencontre de ces produits avec les Vins de Bergerac-Duras sera jugée par un comité de sélection prestigieux : Patrick Jeffroy, chef de l’Hôtel de Carantec (2 macarons Michelin, Danièle Mazet Delpeuch, cuisinière périgourdine et auteur (Carnets de cuisine : du Périgord à l’Elysée), Martin Walker* et Julia Watson, co-auteurs de deux livres de cuisine autour de leurs coups de cœur gastronomiques en Périgord, Aymone Viguière d’Anval, chroniqueuse vins pour le magazine Saveurs, Elisabeth de Meurville, journaliste spécialiste vins et gastronomie et auteur du Guide des Gourmands, Laure Goy, journaliste vins (Terre de Vins) Antonio Mafra, chroniqueur art de vivre au journal le Progrès.page1image24759488page1image24764672

VOICI LES 5 EQUIPES EN FINALE : 

  • Rémy Le Charpentier (chef) et Mikela Lura (sommelière), La Chartreuse du Bignac à Saint- Nexans
  • Charlie Ray (chef) et Mélanie Legrand (responsable de salle), le Vin’quatre à Bergerac
  • Nicolas Aujoux (chef) et Cécile Guérin (Maître d’hôtel), O Moulin à Carsac Aillac
  • Mickaël Gallas (chef) et Johann Bourbon (responsable de salle), « Manger sur la Plage » à Marennes
  • Hassan Nidhsain (chef) et Laetitia M’Baye (responsable de salle), la Brasserie « Le Passage » à Paris.

FINALE LE 14 JANVIER :

Les cinq équipes disputeront la finale du prix Ragueneau, le 14 Janvier 2019 au Lycée Jean Capelle.  5 binômes seront en compétition: les chefs réaliseront les recettes d’amuse-bouche et de plat et les responsables « vins » devront argumenter les accords mets-vins devant le jury.

La remise des prix aura lieu à la Tour des Vents le soir même. Un chèque de 3000€ sera attribué à l’équipe lauréate, et un chèque de 1000€ sera remis à l’équipe arrivée en deuxième. Toutes les équipes se verront remettre 12 magnums et 24 bouteilles de vins de Bergerac et de Duras.

Avec Vins de Bergerac-Duras

20 Déc

Franck Dubourdieu, pour Noël : « 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ »

En voilà une bonne idée de cadeau… Le livre sorti début décembre de Franck Dubourdieu ingénieur agronome et oenologue : il vous propose sa sélection de 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€.

Ce nouveau guide permettra aux amateurs de découvrir une source inépuisable de vins authentiques, sérieux, véritables témoins de leur Terroir, à des prix abordables – loin des coûts exorbitants des plus grandes étiquettes. Ils pourront faire ainsi un choix judicieux chez le caviste, lors des foires aux vins, sur Internet ou, mieux encore, directement chez les vignerons concernés en se recommandant de l’auteur !

Vous pouvez acquérir les 250 Grands Bordeaux Abordables :

Bonnes fêtes…avec du Bordeaux.

Franck Dubourdieu, 250 Grands Bordeaux Abordables, de 5 à 35€ Editions Confluences, 354 pages, 15€.

18 Déc

Focus sur le Pacherenc du Vic-Bilh, un moelleux de fête

C’est une petite appellation de 300 hectares, mais avec une sacré savoir-faire. Le Pacherenc vaut le détour au pied des Pyrénées, une idée de moelleux (et de blanc sec) à servir sur les tables de fêtes.

Clément Bousquet en pleine récolte du petit manseng © Jean-Pierre Stahl

A Arroses, petit village aux 145 âmes du Béarn, près de Madiran, la famille Bousquet cultive depuis 1745 au pied des Pyrénées ces raisins dorés : petit manseng, gros manseng, arruffiac et petit courbu, qui vont donner un vin moelleux sur un terroir d’argile graveleuse.

Ce n’est pas le botrytis qui est recherché ici mais le passerillage, des grains séchés par le vent, le soleil et le gel © JPS

Le but, c’est d’avoir des raisins qui soient mûris à la fois par le vent, le gel et le soleil…ce que l’on recherche, c’est non pas un goût de botrytis dans le raisin et le vin, mais un goût de fruits, les grains clairs ont un goût d’agrume et ceux qui ont une couleur plus foncée un goût de fruits confits », Clément Bousquet

Si les vendanges sont aussi tardives ici, c’est depuis un événement climatique : le gel de 1991 qui a repoussé les différentes tries. Depuis l’appellation, comme celle de Plaimont, a trouvé là son secret. Des vendanges quasiment en hiver pour les dernières tries.

Nathalie Bousquet, Roland Podenas, Denis Degache, Clément et Pierre Bousquet © JPS

« Il y a un contre-bourgeon qui s’est développé avec du retard, avec un cycle un peu plus long qui allait jusqu’à le fin novembre, et donc ils ont tenté le coup d’aller jusqu’au 31 décembre quand ils ont vu qu’au 1er décembre, le raisin était encore beau et joli », me raconte Roland Podenas président de la Cave de Crouseilles.

Le maître de chai Loïc Dubourdieu à la Cave de Crouseilles © JPS

Pacherenc, comme Madiran, est à cheval sur 37 villages et 3 départements et 2 régions. On produit ici sur ces 300 hectares 200 000 bouteilles de blanc sec et  650 000 de blanc doux ou moelleux. « On a ce côté mangue, de côté fruit mûrs ce côté abricot qui ressort », commente Loïc Dubourdieu maître de chai de la Cave de Crouseilles.

Chaque année, l’appellation le concours des Barriques d’Or où chaque vigneron sélectionne sa meilleure cuvée de Pacherenc blanc ou moelleux.

Au mois de juin, après élevage on organise une dégustation à l’aveugle et on va sélectionner parmi ces 30 à 40 barriques les meilleures, les mieux notées ; cela se traduit ensuite par la vente aux enchères de nos barriques d’or du Pacherenc sec et moelleux le 1er lundi du mois de novembre », Denis Degache directeur de la Cave coopérative de Crouseilles.

Le chef Daniel Martineau du restaurant Le Terroir au Prieuré de Madiran © JPS

Et en décembre, le Pacherenc n’est pas oublié sur les tables de fêtes comme ici au restaurant le Terroir au sein du Prieuré à Madiran :

« J’ai préparé un petit carpaccio de courgettes et saint-jacques, c’est vraiment un accord qui va bien ensemble, cela fait partie du terroir… »selon le chef Daniel Martineau. 

« En bouche, on retrouve cette fraîcheur que l’on a au nez, beaucoup de vivacité, » complète Loïc Dubourdieu.

 

Un accord foie gras, figue, radis noir, pain d’épice avec un Pacherenc 2015 © JPS

« C’est très concentré au nez, très concentré en bouche, on a des arômes de mangue, de fruits très mûrs… », commente Rolland Podenas sur sa cuvée spéciale « Barriques d’Or » réalisée au lieu dit le Paradis sur le village d’Aydie.

Roland Podenas et sa cuvée des Barriques d’Or réalisée au lieu-dit « le Paradis »…on y est © JPS

« Le vin de Pacherenc continue de bien s’associer avec du foie gras et avec un plat qui est un petit peu épicé, donc cela va donner encore plus de saveur à l’assortiment met-vin. »

Bonnes Fêtes à tous.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Christophe Brousseau et Olivier Pallas :

17 Déc

Monbazillac à la fête… pour le deuxième numéro de Côté Châteaux

Le Monbazillac est ce fameux vin liquoreux qui va sans doute agrémenter les tables de fêtes en cette fin d’année 2018. « Côté Châteaux », l’émission sur les terroirs sur NoA, vous propose de mieux faire connaissance avec cette appellation créée en 1936, à travers une émission de 14 minutes. Nous irons à la rencontre de jeunes vignerons, de la cave coopérative, et vous proposeront une alliance met et vin digne d’un repas de fête . 

Guillaume Barou, la nouvelle génération des vignerons de Monbazillac © Jean-Pierre Stahl

C’est un peu un cadeau de Noël que vous fait Côté Châteaux. Un peu comme ce don de Dieu aux moines Bénédictins. Présents depuis le XIe siècle à Bergerac, ils avaient oublier de vendanger sur ces coteaux de Monbazillac et c’est ainsi qu‘ils découvrirent la pourriture noble, le Botrytis Cinerea, qui fait toujours la fierté des vignerons de Monbazillac.

 

L’équipe de choc, Sébastien Delalot et Jean-Pierre Stahl en plein coeur de l’appellation Monbazillac © GB

Dans ce second numéro de Côté Châteaux, je vous emmène en pleine récolte de ces grappes de raisins atteintes de botrytis cinerea, ce champignon synonyme de pourriture noble, avec les gens du cru, mais aussi avec le directeur de la cave coopérative Gilles Bartoszek et la présidente de la cave Sylvie Alem.

Des vendanges par tries successives (3 à 4), réalisées de septembre à novembre, plus tardives cette année sur ce domaine et emblème de l’appellation, le château de Monbazillac, acheté en 1960 par la cave coopérative.

Nous irons à la rencontre également de Guillaume Barou, 39 ans, qui incarne la nouvelle génération de vignerons : il s’est installé grâce à la cave coopérative et il  nous dira tout sur sa passion du botrytis et sur ce vin liquoreux : « quand on est Périgourdin et qu’on cultive le terroir, on découvre ce champignon qui est unique, exceptionnel. Et c’est tout aussi unique d’amener ce champignon à se développer pour faire les meilleurs vins, c’est passionnant »

Guillaume Barou et Gilles Bartoszek dans le cuvier inox de la cave coopérative © JPS

Pour être un bon vigneron, il faut être passionné, parce que c’est un métier de patience, il faut observer, travailler rigoureusement, c’est avant tout un métier de passion », Guillaume Barou vigneron.

Nous évoquerons également avec lui cette baisse de consommation, car après guerre quelque 100 000 hectolitres étaient produits et aujourd’hui c’est quasiment moitié moins, 63 000 hectolitres (8 400 000 bouteilles) en 2016.

 Avec mon collègue Sébastien Delalot, nous continuerons notre découverte par la cave coopérative qui représente 750 hectares sur les 2200 de l’appellation, et une production de 4 millions de bouteilles dont 3 millions de vin liquoreux de Monbazillac. Nous arpenterons les cuviers avec ses gigantesques cuves inox de 300 à 1000 hectolitres, mais aussi le chai à barriques.

Avec Gilles Bartoszek, le directeur de la cave coopérative, nous évoquerons les marchés qui se développent notamment à l’export : « nous avons des marchés traditionnels que sont les pays voisins comme la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, mais aussi le marché nord-américain et le marché asiatique qui se développe. »

Des vins de Monbazillac qui ont connu un essor dès le XVIIe siècle avec la Hollande, car avec la révocation de l’Edit de Nantes, de nombreux protestants avaient trouvé refuge en Hollande et avaient contribué à vendre leurs vins sur ces marchés-là. Une page d’histoire que nous contera Elena Lipatova, guide au château de Monbazillac.

Sylvie Alem, présidente de la cave coopérative de Monbazillac © JPS

Ce château c’est le fleuron de l’appellation, il domine la vallée de la Dordogne et où que vous vous trouviez en France, les Français vous diront qu’ils connaissent Monbazillac, non seulement à travers le vin mais aussi son château » Sylvie Alem présidente de la cave coopérative.

Le chef étoilé Damien Fragette et Romain Claveille du château Haut Bernasse © JPS

Après un petit détour par la Maison du Vin et du Tourisme où la production de 24 vignerons indépendants de Monbazillac est exposée, nous parlerons avec Romain Claveille du château Haut Bernasse de la question de sucrosité dans le vin : « nous sommes à la recherche du nouveau consommateur, nous cherchons aussi à avoir moins de sucre et à composer avec les cépages (que sont le sémillon, le sauvignon blanc et gris et la muscadelle) des vins plus appréciables et moins chargé en sucre ».

Enfin, nous vous mettrons l’eau à la bouche avec Damien Fagette le chef étoilé de la Tour des Vents qui proposera un accord met et vin avec le château Haut Bernasse. Des moments riches en générosité, en humain et en rencontres.

C’est ça Côté Châteaux, l’accent mis sur le terroir et l’humain. Carpe Diem et Bonnes Fêtes à tous.

LES DATES DE DIFFUSION SUR NOA (339 sur Orange, 455 sur SFR, 326 sur Free et 337 sur Bouygues) :

  • 22/12 à 14H30
  • 23/12 à 18h45
  • 24/12 à 9h45
  • 26/12 à 19h30
  • 28/12 à 17h30
  • 29/12 à 20h30
  • 30/12 0 7h45, puis 12h00, 19h45
  • 31/12 à 00h15 et 10h40
  • 03/01/19 à 9h15 et 20h45
  • 04/01/19 à 17h45

Regardez Côté Châteaux sur Monbazillac, réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, ci-dessous :

16 Déc

7e Bordeaux Tasting : un peu moins de monde que l’an dernier, mais avec toujours autant d’engouement des amateurs de vin

La 7e édition de Bordeaux Tasting va refermer ses portes sur un bilan toujours aussi positif, malgré une légère baisse de fréquentation estimée à 15%, avec 6500 visiteurs. Les 200 châteaux et domaines ont tous répondu présent, à l’exception d’un, dans le contexte social que l’on connaît. Une offre de découverte de 700 vins d’un très grand niveau a fait de ce festival de la dégustation d’avant les fêtes un événement réussi.

Lionel et Carole Peyrout du château Lafargue © JPS

 « Les châteaux ont montré leur présence et leur fidélité à Bordeaux Tasting »… Par ce premier commentaire, Rodolphe Wartel a été d’emblée rassuré quant au succès à nouveau espéré. « Sur les 200 propriétés inscrites, il n’y a eu qu’un seul désistement, dans le contexte de mouvements sociaux actuels ». Bordeaux Tasting n’aura pas fermé ses portes, comme redouté la veille, avec la manifestation de gilets jaunes partie de la place de la Bourse. Les acteurs ont été à la hauteur, tant au niveau du « réacteur (les grands Bordeaux et pépites) au Palais de la Bourse, que des ambassadeurs et des champagnes à l’espace Saint-Rémi ». « Le spectacle a eu lieu, pour nous c’est l’essentiel »,me confiait Rodolphe Wartel à 13 heures, s’attendant encore cet après-midi à de nombreux dégustateurs. « Le visitorat en baisse de 15% par rapport à l’an dernier où nous avions enregistré 7600 personnes, mais c’était beaucoup ». Cette année on revient à un nombre normal. « On a vu aujourd’hui pas mal de professionnels, en plus du public d’amateurs : des cavistes et restaurateurs. Pour la 1ère année, on avait investi la maison Darnauzan pour présenter les bio, entre 800 à 1000 personnes y sont passées. En tout cas on est très content d’avoir réussi à monter Bordeaux Tasting avant tout. »

Comme à chaque édition, il y avait  de nouveaux venus, comme le château Lafargue en Pessac-Léognan. Carole et Lionel Peyrout s’estiment « contents, on a eu du monde notamment hier, plus que ce à quoi nous nous attendions. Les gens sont en recherche d’histoire de la propriété, ils viennent chercher une relation avec le viticulteur, pas que pour la dégustation et pour nous c’est appréciable. Ils sont ainsi la 5e génération à avoir repris le château Lafargue, c’est l’arrière-arrière grand père de Carole, Pierre Benjamin qui avait créé la propriété en 1920 on va bientôt fêter le centenaire… »

Arnaud Thomassin du château de France et Shanaelle, future oenologue © JPS

Autre château de Pessac-Léognan qui a retrouvé des couleurs et le sourire : le château de France qui faisait déguster son blanc 2016, et en rouge Coquillas 2016 et château de France 2015. Cette année 2018 on a eu une belle récolte sur les 2 couleurs. On est content, après 2 années 2016 et 2017 où on avit subi le gel (70% de récolte en moins en 2017), commente Arnaud Thomassin. « On a fort heureusement échappé au mildiou, dans une année compliquée entre maladie et sécheresse, on a bien géré. » « Notre actualité, c’est surtout d’avoir obtenu la certification HVE niveau 3 : on fait attention à la biodiversité et à l’environnement au niveau des pratiques vitcoles et culturales, par le biais du système SME de Bordeaux. »

Guy Charneau et Bernard Magrez © JPS

Autre pilier et grand Monsieur de Bordeaux, Bernard Magrez qui se fait un point d’honneur chaque année à présenter ses 4 crus classés Pape-Clément, Fombrauge, la Tour Carnet et Clos Haut-Peyraguey, avec les Chênes verts en prime. Bernard Magrez curieux de nature a pu aussi découvrir des pépites : « il y a des choses magnifiques ici, de belles découvertes, comme un Pic Saint-Loup que j’ai goûté à l’étage (Château de la Salade), c’est très très bon. »

Jean-Marie, Pascalline et Pauline Villier sur le stand du château d’Arche © JPS

Le public, cette année encore était ravi des vins proposés et des découvertes, comme Jean-Marie de Bègles venu avec une amie Pascaline. C’est pour lui la 3e édition, « c’est très très bien, on peut déguster beaucoup de vin qu’on n’a pas forcément l’habitude de boire », me précise-t-il en face du château d’Arche qui faisait déguster ses 1997, 2013 et 2015 avec Pauline Villier.

Une chose est sûre, ce Bordeaux Tasting avait une autre saveur que celui de 2017 qui s’inscrivait après un gel conséquent qui a fait perdre 40% de récolte à Bordeaux. « Ce millésime 2018 est très bon, un très grand millésime pour ceux qui ont du vin (c’est vrai que certains ont été pas mal impacté par le mildiou), commente Jean-François Quenin du château de Pressac à Saint-Emilion. « La floraison a été rapide chez nous, en une semaine, ce qui s’est traduit par du qualitatif. On a eu un peu de mildiou comme tout le monde, mais les vendanges étaient idéales. On est très optimiste sur le résultat. »

Frédérique Bouyer et Jean-Charles Trocard du Clos Dubreuil, et des vignobles JL Trocard © JPS

Parmi les pépites dégustées, il y avait aussi le Clos Dubreuil. Un vignoble de 6,5 hectares sur le plateau calcaire de Saint-Emilion à Saint-Christophe -des-Bardes, propriété de Benoît et Jean-Charles Trocard. Une propriété travaaillée au chzeval, on cherche à réduire nos impacts avec les traitements, on y fait des vendanges manuelles avec table de tri. L’encuvage se fait également par gravité. On réalise des rendements de 35 à 40 hectares, pas plus.On vend nos 15000 bouteilles 70% à l’étranger et le reste en ente directe à destination des CHR et cavistes », commentait Jean-Charles Trocard.