12 Sep

Bordeaux Fête ses Vendanges : les vins de Bordeaux à l’assaut des restos…

C’est parti cet été d’une initiative conjointe du Conseil Interprofessionnel du Vin, des Vins de Bordeaux et de la Ville de Bordeaux de remettre en avant les vins de Bordeaux dans les restaurants de Bordeaux. L’occasion de cette période des vendanges était trop belle pour que Bordeaux Fête ses vendanges partout dans la ville.

« On n’est pas forcément à la base ambassadeur des vins bordelais mais on est quand même chauvin », Joao Lopes a lancé un concept de bars à vins resto à tapas à Saint-Michel, avec Donestia. Un restaurant qui n’avait quasiment plus de Bordeaux à sa carte. Le CIVB lui a proposé de participer à l’opération. Banco a-t-il répondu.

« C’était l’idée du projet de se démarquer de beaucoup d’établissements qui proposent du vin local, il y a des bars à vins partout en ville et l’idée c’était de se démarquer de cela et de faire voyager un peu les gens, et nous on est ambassadeurs de vins hispaniques », me confie Joao Lopes.

Christophe Chateau du CIVB avec la bouteille symbole de l’opération Bordeaux Fête ses vendanges © JPS

Pour contrer cette concurrence étrangère et ces vins hispaniques, argentins et chiliens qui ont envahi les cartes et ardoises, le CIVB a décidé de mener cette opération de mise en avant des Bordeaux avec une centaine de restaurants.

« Il y a eu un peu une mode de dire, il n’y a pas que Bordeaux dans le monde et dans le vin et on est d’accord, mais on est à Bordeaux les touristes viennent du monde entier pour voir la ville et la Cité du Vin, donc c’était un peu dommage qu’ils ne goûtent pas le produit local », commente Christophe Chateau directeur communication du CIVB, accompagné de Céline en charge du marketing des vins de Bordeaux.

Dans cette célèbre brasserie La Belle Epoque qui a changé récemment de propriétaire, les nouveaux gérants ont décidé de mettre davantage de Bordeaux à leur carte pour répondre à la demande des clients.

« Ici on reçoit beaucoup d’étrangers de mai à fin octobre, alors même si on essaie d’avoir quelques vins du reste de la France, principalement on nous demande du Bordeaux et on vend du Bordeaux », commente Sophie Wolf gérante de la Belle Epoque.

Hervé Valverde, une carte de vins de Bordeaux remarquable au Bistro du Sommelier … JPS

Depuis plus de 30 ans, au Bistrot du Sommelier dan le quartier Mériadeck, on ne fait ici que des grands vins de Bordeaux et des petites pépites, maintenant que certains grands vins ont augmenté. Ce qui ravi aussi le consommateur : « Ici, c’est la découverte de châteaux, de vins que j’ai pas l’habitude d’avoir chez moi », commente Olivier Thomas..

Pour le patron du Bisto du Sommelier Hervé Valverde : « en sortant des grandes appellations, les vins de Côtes, les Côtes de Bourg ou de Blaye on trouve de très très belles chosespour se faire plaisir, le principe de ma maison c’est de vendre des Bordeaux, on va dire, à des prix attractifs…

Céline du marketing CIVB, Sophie Wolff de la Belle Epoque et Christophe Chateau © JPS

Au-delà de ces 4 jours de festivités, de Bordeaux Fête ses vendanges, le but affiché est de regagner du terrain toute l’année dans les restaurants, chez les cavistes et bars à vins de Bordeaux.

Pour tout savoir sur Bordeaux Fête ses Vendanges et de la Fête du Triangle d’Or

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, et Charles Rabréaud :

10 Sep

Vendanges 2019: saga Bernard, un savoir faire de grands blancs

Côté châteaux vous réserve un focus sur la famille Bernard dans sa prochaine émission Côté Châteaux diffusée à partir du 16 septembre sur NoA sur les vendanges en blancs, en Pessac-Léognan et en Sauternes. Car au Clos des Lunes, 64 hectares en Sauternes, la famille Bernard, du Domaine de Chevalier, fait essentiellement des blancs secs depuis 2011. Si elle a conservé 15 hectares pour faire du liquoreux, elle fait des secs sur 49 hectares avec ses Clos des Lunes d’Or, d’argent et blanches.

Hugo, Adrien et leur père Olivier Bernard au Domaine de Chevalier dans un chai de blancs où est élevé le millésime 2018 © Jean-Pierre Stahl

En ce mardi 3 septembre, c’est le 1er jour de vendange des blancs secs. « Bonjour à tous, l’objectif est toujours le même: bien doré, pas de vert, on essaie de faire un tri un peu serré », explique Hugo Bernard à sa troupe de vendangeurs.

Tous se montrent très appliqués pour ces vendanges par tries successives, pour ne prendre que les grappes mûres et repasser plus tard pour les autres.

C’est quelque chose qu’on nous a appris très tôt, un grand raisin c’est un raisin mûr, c’est le coeur du métier pour faire des grands blancs », Hugo Bernard.

« C’est quelque chose qu’on m’a appris petit, tout cela c’est une question d’équilibre dans le choix. C’est notre 1er jour de sec donc les choix vont s’affiner de mieux en mieux ».

Au nouveau chai du Clos des Lunes, domaine acheté en 2011 par la famille Bernard, rentrent les canettes de cette première récolte. Sur le pont à la réception Jean-Charles et Thomas Meilhan le maître de chai.

1er jour de vendanges à Clos des Lunes à Sauternes © JPS

« Là nous avons un pressurage automatique de deux heures et demi de temps, pour libérer ces jus…

C‘est un pressurage très lent on est sur une grappe entière, il faut éclater ces raisins tranquillementsans créer une pression trop forte…et extraire toute la quintessence à l’intérieur de ces raisins », Thomas Meilhan maître de chai du Clos des Lunes.

A l’analyse, le degré est de 13, avec une acidité totale de 4,4 et un PH de 3,12: « cela veut dire un très bel équilibre, une belle fraîcheur qui laisse présager un beau lot pour le grand vin », explique le maître de chai Thomas Meilhan.

Dans le chai à barriques, Hugo Bernard me confie:  « l’avantage des barriques c’est de faire des petits lots. On essaie de faire un maximum de petits lots, car on va faire des assemblages à la fin avec chacun des petits lots qu’on aura travaillé chacun de leur côté et ils vont apporter différentes choses dans notre vin. Ici on essaie d’avoir 20% de barriques neuves, ce n’est pas énorme, on n’essaie pas d’avoir une prise de bois énorme, l’idée de ce bois c’est vraiment d’affiner ces lots sur des lies très fines pendant 12 ou 18 mois pour la Lune d’argent ou la Lune d’or. Ici il va y avoir 150 barriques et dessus il va y avoir un choix de 25 pour faire la Lune d’Or ».

Quand on fait un selfie avec le trio, on dit merci Bernard…© JPS

Au Domaine de Chevalier à Léognan, je retrouve les 3 Bernard le père Olivier et ses deux fils Adrien et Hugo qui en file indienne, presque en communion oserais-je, me mènent dans leurs grands chais. Après avoir traversé le chai qui s’apprête à accueillir le 2019, ils me font entrer dans un second chai à barriques de blancs où repose le millésime 2018 depuis un an déjà…« le vin est assez gras, il fait presque penser à un Bourgogne… » dixit Olivier Bernard en goûtant son « bébé.  Il m’explique ensuite religieusement: « on ne fait pas des grands vins par chance, mais avec beaucoup de détails, beaucoup d’engagement, beaucoup de passion…avec beaucoup d’hommes et de femmes mais en même temps beaucoup de respect de la nature et de la terre. et c’est l’ensemble de ces éléments qui doivent être bien équilibrés. Ni trop d’homme, ni trop de terre, ni trop d’acidité, ni trop de sucre…

J’aime bien parler d’équilibre, de cette ligne magique sur laquelle les vins blancs se promènent, mais la base c’est d’être né sur un grand terroir… Et c’est tous ces éléments qui en parfaite harmonie donnent ces grands vins blancs. Où finalement il y a tout mais rien de trop », Olivier Bernard du Domaine de Chevalier.

Dans la bibliothèque, c’est alors la dégustation d’une bouteille de Lune d’Argent 2015, où les Bernard goûtent avec passion et technicité leur bébé. « Chaque millésime est différent et chaque année, on va apprendre. Moi, cela fait 35 ans que je fais du vin, et j’apprends tous les ans.  C’est un métier complexe, fait de diversité et de complexité que j’aime transmettre à mes enfants, » selon Olivier Bernard.

Quant à la transmission : « cette transmission de savoir, c’est cela que l’on suit aujourd’hui, qu’on est en train d’essayer de construire, d’une génération à l’autre. Pour moi, l’objectif est toujours d’aller un peu plus loin et de faire les plus grands vins d’un millésime à l’autre », m’explique Adrien Bernard.

Et le mot de la fin revient à Olivier Bernard avec toutes ses années de vigneron derrière lui : « le bon vin, c’est celui qui vous donne du plaisir, mais le grand vin, c’est celui qui vous donne l’émotion ».

09 Sep

Dans le Bordelais, des vendanges prometteuses dans un marché difficile

Dans l’Entre-deux-mers, grande appellation de vin blanc dans le Bordelais, les premiers coups de sécateur s’annoncent prometteurs: « la récolte est hétérogène, jolie et saine, avec du volume dans les parcelles » sans incident climatique, résume Thomas Solans.

Philippe Hébrard de la cave de Rauzan © Quentin Monaton

Ce jeune viticulteur empile des cagettes en plastique remplies de belles grappes de raisins blancs pour faire du crémant, alors que les saisonniers passent d’un pied de vigne à l’autre. Administrateur à la coopérative des Caves de Rauzan (Gironde), il s’inquiète davantage pour la récolte des rouges, prévue à partir 20 septembre dans un contexte économique tendu.

La sécheresse a permis d’obtenir des petits grains concentrés, gages de qualité, tout en éloignant les maladies. Mais elle a également, avec le gel et la grêle qui a touché 5% du vignoble bordelais, fait revoir à la baisse les prévisions de rendements.

Selon le directeur technique Jean-Marie Maurer qui attaque ses 42e vendanges au sein des Caves de Rauzan, « pour les blancs, c’est une bonne année mais pas exceptionnelle, c’est hétérogène. On a eu trop de chaleur, ce qui brûle pas mal les arômes ».

« Le rosé, à partir de cabernet franc, est très prometteur. Quant au rouge, c’est une bonne année mais les rendements vont baisser de 10 à 15% », à cause du froid et de la pluie, note cet oenologue. Pour les rouges, la météo des 15 prochains jours sera décisive, affirment les vignerons.

Selon le CIVB (Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux), cette récolte 2019 qui s’annonce dans la moyenne décennale à environ 5 millions d’hectolitres, s’inscrit dans un contexte économique difficile. Pour preuve, dit-on à Rauzan qui compte 340 vignerons sur 3.750 hectares, l’arrivée de nouveaux adhérents à sa coopérative, attirés par la sécurité financière qu’elle apporte.

La récolte de 2017, amputée de 40% à cause du gel, a entraîné des pertes de marchés surtout pour les entrées de gamme. Face à la faiblesse de l’offre, les prix ont augmenté puis baissé avec la récolte correcte de l’année dernière et la chute de la demande. Pour les vins en vrac, un tiers des volumes se vend ces dernières semaines en dessous de 1.000 euros le tonneau contre 1.300 à la même époque l’année dernière.

L’interprofession pointe également des causes structurelles : des consommateurs davantage attirés par les blancs secs, rosés et crémants alors que Bordeaux produit à 90% du rouge, le poids de la grande distribution en déclin ou encore la baisse des exportations en Chine, son premier marché.

Aujourd’hui, des viticulteurs et négociants se retrouvent acculés financièrement. « Le marché est hypertendu », selon l’avocat spécialisé Olivier Bourru. « Il y a beaucoup de négociants qui ont du mal actuellement car ils sont en surstock en raison de moindres débouchés à l’export. Les négociants essayent de renégocier leurs dettes préventivement. Le phénomène est en augmentation depuis deux, trois mois », constate-t-il.

Dans la région bordelaise, les exportations ont chuté de 13% en un an, mais augmenté de 4% en valeur, avec une amélioration ces trois derniers mois (-7% en volume, +8% en valeur).

Certains viticulteurs et négociants ont des stocks équivalent à l’année dernière tandis que d’autres ne savent pas où stocker la nouvelle récolte. « C’est catastrophique, il ne se vend rien. C’est une crise très grave », s’alarme
Jean-Michel Letourneau, directeur de l’Union des coopératives vinicoles d’Aquitaine (UCVA) à Coutras, un des plus importants lieux de stockage de vin en Gironde pour les négociants et viticulteurs.

L’UVCA refuse de nombreuses demandes de stockage. « Je crains qu’il y ait des raisins qui restent sur les vignes cette année: la qualité sera bonne mais beaucoup espèrent une petite récolte », résume-t-il.

Au contraire, le directeur des Caves de Rauzan, Philippe Hébrard, souhaite une récolte normale: « si elle est trop importante, cela déséquilibre le marché, si elle est trop petite, on perdra des débouchés faute de pouvoir répondre à la demande ».

Avec AFP.

Pesticides: le gouvernement ouvre une consultation publique, sur le modèle du « grand débat »

Le gouvernement lance ce lundi la consultation sur les distances minimales à respecter entre habitations et zones d’épandage de pesticides, anticipant sur son calendrier initial après des polémiques nées de tentatives de régulation locale.

Utilisation de pesticides dans les vignes du Médoc -Archives © Jean-Pierre Stahl

Cette consultation en ligne, d’une durée de trois semaines et ouverte à tous, porte sur les distances minimales à respecter entre habitations et zones d’épandage de produits phytosanitaires agricoles dans tous les départements où aucune charte locale n’aura été signée, a indiqué le ministère de l’Agriculture.

Le gouvernement a proposé samedi de fixer cette distance minimale à 5 mètres pour les cultures dites basses (céréales par exemple) et à 10 mètres pour les cultures hautes, telles que les vignes ou l’arboriculture.

Il justifie cette décision par les préconisations scientifiques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) allant en ce sens.

La consultation « sur le modèle du grand débat », sera ouverte simultanément sur les sites du ministère de la Santé, de la Transition écologique et solidaire, et celui de l’Agriculture et de l’alimentation, a précisé un porte-parole du ministère de l’Agriculture lundi matin.

Elle durera jusqu’à fin septembre, et ses résultats seront analysés et dépouillés pendant deux mois afin d’élaborer un décret qui doit entrer en application le 1er janvier 2020, dans les zones où aucune charte départementale n’aura été signée, a précisé le ministère.

Elle devait initialement démarrer le 1er octobre, mais elle a été avancée et annoncée le week-end dernier, sous l’effet des polémiques créées par un arrêté municipal très médiatisé pris par le maire de Langouet (Ille-et-Vilaine) Daniel Cueff, suivi d’autres élus locaux. Son arrêté interdisait l’utilisation de produits phyto-pharmaceutiques à moins de 150 mètres d’habitations. Il a été suspendu par la justice administrative.

Parallèlement, d’autres consultations locales dans les préfectures se poursuivent pour l’élaboration de chartes départementales. « Le cousu-main de ces chartes prévaudra sur le décret » a prévenu le ministère. A ce jour, huit ont été signées.

« Nous croyons à l’intelligence locale: si une charte institue une zone de non traitement à 8 mètres ou au contraire à 50 mètres d’un bâtiment, c’est elle qui prévaudra sur le cadre national » a indiqué le ministère.

La FNSEA, principal syndicat de la profession agricole, a indiqué ce week-end qu’il privilégiait ces solutions locales pour encadrer les épandages de pesticides.

Le syndicat souhaite éviter autant que faire se peut un arrêté national. « L’objectif c’est de développer les chartes, le dialogue sur le terrain avec les maires et les associations de riverains, pour qu’on puisse trouver des solutions où tout
le monde s’y retrouve », a indiqué à l’AFP Christian Durlin, vice-président de la commission environnement.

La Coordination Rurale a en revanche exprimé ses doutes sur la création de telles chartes: « Qui va représenter la société civile dans les préfectures ? On ne le sait pas », a constaté Bernard Lannes, son président, lundi lors d’une conférence de presse. « Si on reste avec ce type de charte, tout le monde s’assoira dessus », a-t-il assuré
en rappelant l’échec, selon lui, de la charte que les agriculteurs avaient signé avec les industriels et la grande distribution à l’issue des Etats généraux de l’alimentation. « De trois à cinq mètres ce sont déjà des milliers d’hectares » enlevés à la production agricole, « mais 150 mètres, c’est non, car ça représente des millions d’hectares », a-t-il ajouté.

M. Lannes a également rappelé que l’Anses avait déjà déterminé pour chaque produit phytopharmaceutique homologué la zone de non traitement appropriée en fonction de la santé humaine.

De son côté, l’association Générations futures dénonce « les carences de cette évaluation » de l’Anses. « Ce n’est pas l’Agence qui est en cause mais la méthodologie à la fois obsolète et limitée imposée par le document guide de l’EFSA (Agence européenne) de 2014 pour l’évaluation des pesticides suivie par l’Agence« ,
assure-t-elle.

« Moi aussi, j’adorerais qu’on n’utilise plus aucun produit chimique » pour traiter les cultures, a dit la ministre de la Santé Agnès Buzyn dimanche, mettant néanmoins en garde, en tant que médecin, contre le risque de retour de « maladies disparues » sur des végétaux, et donc potentiellement dans l’alimentation, si aucun traitement n’était plus utilisé.

AFP.

 

07 Sep

35e marathon du Médoc : une grande fête populaire due à la mobilisation et la passion des châteaux

Revivez en images et en vidéo le 35e marathon des châteaux du Médoc. Nous vous avons fait vivre, durant plus de 6 heures d’antenne sur Noa, ce grand rassemblement populaire, qui sans l’envie des châteaux et la mobilisation des 3000 bénévoles, employés et propriétaires des châteaux ne serait pas ce succès que l’on connaît.

Au château Grand Puy Lacoste, au 2e kilomètre du parcours, l’équipe de Noa et France 3, Philippe, Charlotte, Thierry, Eric et JPS avec la famille Borie :  Emeline (à ma droite) et son frère Pierre-Antoine (à gauche) © JPS

Retrouvez ici la première émission sur NOA avec Pascal Zuddas, Fabrice Bidault, Jean-Pierre Stahl et Charlotte Sariq, réalisation Bruno Villa: 

Ambiance village gaulois avec le groupe Assurantourix &Band au château Pédesclaux au kilomètre 22 à Pauillac © JPS

Vincent Fabre, le président du Marathon du Médoc, Manon Lorenzetti à la tête de Pédesclaux et Emmanuel Cruse le Grand Maître de la Commanderie du Bontemps au kilomètre 22 © JPS

Les Supers Héros, tel était le thème cette année, à consommer avec modération Mr Superman ! © JPS

Bruno Duboscq, le propriétaire du château Haut-Marbuzet à Saint-Estèphe © JPS

Retrouvez ici la seconde partie d’émission de l’après-midi sur Noa:

AND THE WINNER IS…

  • Le super héros 2019: Freddy Guimard, 2e victoire au Marathon des Châteaux du Médoc en 2h 26min 42s 
  • The Wonder Woman:  Nathalie Vasseur, 15è victoire chez les femmes au Marathon: 2h 58min 40s 

Chaude ambiance avec le groupe médocain « Rodéo sur Juliette » avec Jésus coureur qui s’est arrêté quand il a entendu la reprise de « Jésus revient parmi les siens… » de la Vie est Un Long Fleuve Tranquille film d’Etienne Chatillez © JPS

Au château Montrose avec Hélène Brochet, au kilomètre 37 à Saint-Estèphe, dernier direct avant la dernière ligne droite…pour Pauillac et pour nous monter le sujet du soir du 19/20 © JPS

Un joli couple en rose au château Montrose 2nd cru classé 1855, on est raccord au rose alors… © JPS

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Thierry Gardet, Eric Delwarde et Stéphanie Plessis : 

05 Sep

Emission spéciale 35e Marathon du Médoc sur NoA en direct du parcours et des châteaux du Médoc

Samedi 7 septembre, 8500 coureurs vont s’élancer depuis Pauillac pour sillonner les route et châteaux prestigieux du Médoc. Une course à suivre Sur NoA avec de nombreux points de directs dont ceux des châteaux partenaires qui attendent les coureurs et l’événement avec impatience. Côté Châteaux sera sur le pont avec eux, avant goût de ce qui vous attend.

« Les Supers Héros » vont faire leur show. Avec un tel thème pour ce 35e Marathon du Médoc, on s’imagine déjà que certains vont se sentir pousser des ailes et vont vouloir survoler ces 42,195 kms. Votre serviteur alias Batman ne va pas voler plus haut que d’habitude mais va rester ancré sur ce terroir de graves et en compagnie des châteaux qui serviront les ravitaillement et dégustations car 21 points de dégustations sont prévus.

En revanche, Emeline Borie fait figure de SuperWoman, car elle se souvient avoir participé au 1er marathon en 1984 : « j’étais déjà là mais pas bien vieille, j’avais 2 ans car je suis née en 1982. On a participé à tous, depuis toujours, mon grand-père Jean-Jacques Borie membre de la Commanderie du Bontemps avec Henri Martin ont été parmi les 1ers à accueillir le marathon. Le marathon passait par le parc en bas du château, à l’époque on donnait des éponges et on faisait quelques dégustations, puis on a arrêté et on les a reprises pour le 30e anniversaire, mais vu qu’on est au 2e kilomètre, pas cette année car ça sera l’heure du petit déjeuner. »

Le Marathon, c’est un événement festif, ça fait partie de notre ADN, le Médoc sans son marathon, il manquerait quelque chose », Emeline Borie du château Grand Puy Lacoste.

Pour ce 5e grand cru classé 1855, le marathon véhicule une image fort sympathique du Médoc dans le monde entier car la moitié des participants sont étrangers. « Quand on voyage dans le monde, Pauillac les gens connaissent et le marathon aussi, quand ils parlent du marathon ils ont des étoiles dans leurs yeux !« , continue Emeline Borie. Les coureurs vont donc passer à travers cette propriété de 90 hectares d’un seul tenant, dont 60 en production. Grand Puy Lacoste sort chaque année entre 250000 et 280000 bouteilles dont 150000 de 1er vin, pour une propriété qui est en agriculture raisonnée, HV3 depuis 1 mois, et qui a quelques parcelles qui s’essaient au bio.

Le marathon, c’est en fait une passion, un sacerdoce, une émotion, une mission. Ainsi Vincent Fabre, son Président, mais aussi vigneron en Haut Médoc à Cissac, mais aussi à Tayac et à Margaux, me confie : « je suis passé par là il y a && ans, on m’a dit tu serais bien Président. C’est une belle équipe qui organise sérieusement cette belle épreuve ».

On l’a limité à 8500 participants car c’est une jauge qui fonctionne bien, même si au début ça bouchonne un peu, ça déroule bien par la suite », Vincent Fabre président de l’Association du Marathon AMCM. 

« Pour la 30e édition, on est passé à 10000, on a vu que ça se compliquait, donc on est revenu à 8500 coureurs car on veut une épreuve qualitative avant tout. Cette année, on a 45 % d’étrangers, moyenne d’âge 43 ans, des CSP ++, on doit répondre à la prouesse ».

Ce marathon va donc être l’occasion d’une grande émission sur NoA, la chaîne 100% Nouvelle Aquitaine de France 3 : elle sera animée par Pascal Zuddas journaliste sportif de la rédaction de France 3 Aquitaine, mais aussi Fabrice Bidault, autre journaliste de France 3 qui va avoir 2 casquettes non seulement en tant que commentateur, mais aussi en tant que coureur, et puis je serai en compagnie de Charlotte Sariq depuis 4 châteaux du Médoc pour vous faire vivre l’ambiance et la mobilisation des châteaux sans qui ce marathon ne serait pas ce qu’il est.

A Pédesclaux, au 22e kilomètre, je serai en compagnie de la propriétaire Manon Lorenzetti et d’Emmanuel Cruse, le grand Maître de la Commanderie. Un château magistral terminé en 2014, mariage de pierre et de verre, un travail de deux ans, que l’on doit à l’architecte Jean-Michel Wilmotte avec son chai 100% gravitaire, construit à fleur de colline sur une croupe de Médoc, avec un dénivelé de 7 mètres. Cette étape va être l’occasion de faire connaissance avec cette jeune génération de Lorenzetti, Manon, 26 ans, qui reprend le flambeau de cette propriété achetée par son père en 2009, après avoir acquis Lilian Ladouys. Elle est entouré de Vincent Bache-Gabriel pour la conduite du vignoble et du chai et de l’oenologue Eric Boissonneau.

« On est assidu depuis le début au Marathon, on a une équipe de 40 coureurs, on fait partie des propriétés qui tous les ans montent une équipe, beaucoup de nos clients nous demandent à courir le marathon, donc on leur offre, on les sponsorise », commente Cindy Ceres du château Pédesclaux.

Aux environs de 13h, nous serons depuis une autre pépite de Saint-Estèphe Haut-Marbuzet, avec le propriétaire Bruno Dubosq, un château prisé des connaisseurs, l’un des vins pour ne par dire le vin préféré du Président Mitterrand : « absolument, c’était son vin préféré, il y a eu pas mal de papiers là-dessus, De Gaulle avait un champagne comme vin préféré, pour Pompidou, c’était Chasse Spleen et Mitterrand Haut-Marbuzet. »  « Mon grand-père a acheté en 52, une époque où la vigne ne valait rien, il l’a acheté en rente viagère. » Aujourd’hui Haut-Marbuzet représente 75 hectares, plantés en 50% merlot, 40% cabernet Sauvignon, 5% cabernet franc et 5% petit Verdot. »

Enfin de retour l’après-midi, et alors que les 1er coureurs seront arrivés depuis près de deux heures, dans la seconde partie d’émission, nous nous retrouverons à château Montrose avec Hélène Brochet directrice de la communication qui en est à son 7e Marathon à Montrose et auparavant à Mouton-Rothschild. Elle nous parlera de ce château qui a été entièrement réhabilité par la famille Bouygues avec un chai cathédrale, 7 ans de travaux

Le Marathon du Médoc sur .3 NoA de 9h à 13h15 et de 14h20 à 16h30.

04 Sep

Portes ouvertes samedi 7 et dimanche 8 septembre en Castillon Côtes de Bordeaux

A vos agendas… Ce week-end est assez intense entre le marathon du Médoc pour 8500 coureurs, les châteaux du Médoc  et un public toujours aussi nombreux, mais si vous recherchez une ambiance plus zen, à découvrir les châteaux de la rive droite, vous pouvez opter pour les Portes Ouvertes en Castillon, ou pourquoi pas assister aux deux…

Jean de Boigne sur le pont au château de Pitray où se tiendra un marché gourmand © JPS

Sur l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux, les vignerons vous accueillent lors des Journées Portes Ouvertes samedi 7 et dimanche  8 septembre. Venez profiter d’un moment chaleureux et découvrir (ou redécouvrir) les vins de l’appellation lors d’animations inédites !

l’occasion des Journées Portes Ouvertes, les châteaux vous proposent des visites mais aussi des activités diverses et variées : présentation du travail de viticulteur, parcours biodiversité, musique, food trucks…Tout est réuni pour passer un moment convivial !

Les amoureux de gastronomie pourront profiter du marché gourmand le dimanche à partir de 12h30 au Château de Pitray dans un cadre idyllique. L’après-midi, participez à l’atelier culinaire animé par Cyril Carrini, gagnant du Meilleur Pâtissier saison 4 ! Les enfants pourront eux aussi profiter d’animations qui leur sont dédiées comme les balades à dos de poney.

Après avoir régalé vos papilles, venez profiter de la musique avec Mika V, ancien champion du monde d’accordéon, qui vous fera danser au rythme de son nouveau titre « Badam Badam ».

Les amoureux de la nature ne seront pas en reste et pourront découvrir l’appellation à pied, à vélo ou à cheval le dimanche matin. Plusieurs façons de découvrir de manière originale l’appellation, et bonnes dégustations, avec modération (n’oubliez pas de recracher aussi lors de ces dégustations).

ILS SONT EGALEMENT MOBILISES:

  • Paul Cardoso au Château Haut Beynat : visite du domaine familial, soirée animée par Christophe Egreteaud à la Mairie de Saint Magne le samedi soir (19h)
  • Céline Loste Lydoire au Château Bellevue: ateliers pour enfants, randonnée, repas breton et jeu du palet
  • Comte Von Neipperg au Château d’Aiguilhe : visites guidées thématiques et environnementales

Avec les Castillon Côtes de Bordeaux.

29 Août

5e Afterwork en Médoc : le 5 septembre au château Marquis de Terme

Même si la rentrée aura sonné pour certains écoliers, les parents qui reprennent le boulot auront bien droit aussi à un petit moment de récréation. Le 5 septembre prochain, le château Marquis de Terme organise un nouvel afterwork de 18h30 à 21h.

A vos agendas… Le prochain Afterwork en Médoc aura lieu à Margaux au Château Marquis de Terme. Un moment de détente en musique avec le groupe « Comptoir du Rock » pour un concert Pop Rock et un moment pour déguster les vins de la propriété.

Vous pourrez ainsi déguster 3 verres, avec une assiette de petite restauration (une formule à 20€). Des jeux de badminton, ping pong et mölky sont également prévus.

Informations et réservations: 
Facebook @afterworkenmedoc • Instagram @afterworkenmedoc
www.afterworkenmedoc.fr

27 Août

Le maire de Parempuyre interdit l’utilisation de produits phytos de synthèse à 100 mètres de toute habitation

Béatrice de François a pris à son tour un nouvel arrêté municipal sur sa commune de Parempuyre. Cet arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse à 100 mètres de toute habitation, mais autorise tout ce qui est utilisé en agriculture bio. Un arrêté qui fait écho à celui du maire de Langouët qui a été suspendu par le tribunal administratif de Rennes.

Madame le Maire de Parempuyre, Béatrice de François © JPS

« Je reste convaincue en tant qu’élue que nous devons avoir une sécurité alimentaire et environnementale et cela passe par moins d’utilisation de produits phytopharmaceutiques », ainsi débute Béatrice de François, maire de Parempuyre, qui avait déjà pris un premier arrêté en janvier dernier, celui-ci est plus restrictif et va dans le sens des prises de positions de ses collègues maires sous les feux de l’actualité la semaine passé. « Même le Conseil d’Etat reconnaît que l’Etat ne prend pas ses responsabilités, donc j’ai pris un arrêté pour protéger mes populations et notamment les populations riveraines des agriculteurs ».

Cet arrêté interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques de synthèse à 100 mètres de toute habitation, mais autorise tout ce qui est utilisé en agriculture bio », Béatrice de François, maire de Parempuyre.

« Je pense que le politique doit avoir de vraies valeurs notamment sur la santé, si nous les politiques on ne le fait pas, personne ne le fera. Mais on ne pourra pas le faire tout seuls, il faut que les citoyens soient avec nous, il faut qu’ensemble on a envie de montrer qu’on veut aussi changer nos façons de consommer ».

La réaction de Ludovic Coutant de « Nous voulons des Coquelicots Parempuyre » et du « Collectif des Parents d’Elèves de Parempuyre » qui s’est battu contre l’implantation d’un collège à quelques dizaines de mètres du château Clément-Pichon « on avait obtenu de Mr Fayat la conversion du château au bio et de ses 25 hectares ». Donc, aujourd’hui au nom de ses 2 collectifs, on est complètement satisfait, c’est ce qu’on réclame depuis le 18 août au maire de Parempuyre, via les réseaux sociaux en diffusant la copie de l’arrêté de la mairie de Langoet. Nous avons demandé à notre maire de mettre exactement le même arrêté sur Parempuyre. ».

De son côté, Claude Gaudin du château Maucamps et président d’ODG Médoc, Haut-Médoc et Listrac :« on réagit calmement car ce n’est pas la 1ère fois, il y a quelques mois avec le collège de Parempuyre, il y a eu des échanges maladroits avec le château Clément Pichon entre autres, donc voilà; toute la viticulture travaille dans la France entière sur des chartes, qui vont définir les règles concernant l’utilisations de produits phytosanitaires autour des habitations, tout cela va se mettre en place il est clair qu’il faut préserver les riverains mais il faut aussi préserver la viticulture dans sa dimension économique, dans ses projets, etc donc les discussions sont en cours. Donc le Préfet va dire au Maire les règles pour le moment sont celles-là et vous ne pouvez pas mettre un arrêté municipal plus restrictif que l’arrêté préfectoral. »

De son côté le CIVB, a dit attendre que « l’arrêté soit validé ». « Les viticulteurs ne comprennent pas cette décision », d’autant plus que « la période des traitements est terminée et ne recommencera qu’après les prochaines élections » municipales, a-t-il commenté auprès de l’AFP.

Cette démarche fait écho à celle de Daniel Cueff, maire de Langouët,dont l’arrêté anti-pesticides a été suspendu par le tribunal administratif de Rennes, après un recours du préfet. Nul doute que sur près de 36000 communes en France d’autres maires prennent peut-être le même chemin. Là où le bas blesse, c’est que de très nombreuses exploitations sont plantées très proches des limites de propriétés, ce qui n’est pas sans poser problème à l’avenir pour tous ces exploitants.

La suite au prochain épisode.

(Propos des intervenants recueillis ce jour par mes consoeurs Charlotte Boniteau et Sylvie-Tuscq-Mounet)

#Vendanges 2019 : premiers coups de sécateurs au château Smith Haut Lafitte

Une première récolte sur de jeunes plants avancée avec la chaleur de ces derniers jours. Smith Haut Lafitte a donné ce matin le coup d’envoi des vendanges de sauvignons blancs dans le Bordelais. 35 vendangeurs sur le pont. Des vendanges suivies de très près par Fabien Teitgen et la famille Cathiard.    

Une troupe de 35 vendangeurs pour le début de la récolte des blancs à SHL © JPS

8 heures, au château Smith Haut Lafitte, grand cru classé de Graves, à Martillac. C’est l’appel des vendangeurs et la distribution des sécateurs. C’est une troupe de 35 coupeurs et porteurs qui s’élance dans une jeune parcelle de 2 hectares de sauvignons blancs plantés en 2016.

Le château Smith Haut-Lafitte à 7h30 ce matin, comme un air de vendanges © JPS

Certains sont des habitués, pour d’autres ce sont leurs premières vendanges. « Moi, je viens depuis 2011, je suis de Portets, dans les Graves aussi, mais comme chez nous on fait pratiquement toutes les vendanges à la machine, je suis venu ici, » commente Françoise Sabatey. « Je suis heureux, c’est un peu un baptême… », témoigne à son tour Julien pour ses 1ères vendanges; il coupe un peu cette semaine avant de reprendre les cours la semaine prochaine. « J’ai toujours voulu travailler dans les vignes, cela m’a toujours intéressé… » complète-t-il.

Alexandra Dupuis est venue ave Lou sa copine pour ces vendanges 2019 © JPS

L’équipe est mobilisée pour récolter 11 hectares de raisins blancs :  des sauvignons blancs et gris et des sémillons. « Avec Lou, j’ai commencé le 31 janvier dans les vignes. J’avais fait les vendanges l’année dernière dans d’autres châteaux, c’est un petit peu difficile physiquement mais on s’y habitue et comme il y a une bonne ambiance, du coup c’est plutôt sympa à faire, » commente Alexandra Dupuis de Martillac.

® JPS

Sympathique mais aussi fatiguant, il faut tenir le rythme durant ces 6 semaines de vendanges entre les blancs et les rouges. « C’est jamais vraiment très physique, en même temps, c’est une question d’endurance », pour Thierry de Villenave d’Ornon.

En contrôlant les maturités jeudi dernier et ce lundi, Fabien Teitgen l’oenologue et directeur du domaine a pris la décision de récolter ce mardi matin, une récolte avancée d’un jour pour conserver de belles acidités.

La semaine dernière on a fait les premiers contrôles de maturité, on s’est rendu compte que cela évoluait un poil plus vite, et puis ce week-end avec les deux belles journées de samedi et dimanche où il a fait très chaud, cette jeune vigne notamment a évolué beaucoup plus vite que prévu », Fabien Teitgen directeur général de SHL« 

« L’an dernier, on a eu très peur, puisqu’on est en bio, en biodynamie…et l’an dernier on n’a eu que la moitié de la récolte. Cette année, je croise les doigts, je touche du bois, parce que pour les rouges cela n’a pas commencé encore, mais pour les blancs cela ne peut-être que superbe, et on a une récolte normale,«  commente à son tour Florence Cathiard propriétaire du château Smith Haut Lafitte.

Fabien Teitgen, Florence et Daniel Cathiard pour les vendanges 2019 © Jean-Pierre Stahl

Les vendanges de la plupart des propriétés du bordelais débuteront la semaine prochaine pour les blancs. Pour les rouges, les premières récoltes pourraient débuter entre le 16 et le 20 septembre, voire un peu plus tard, tout va dépendre de la météo. Elles devraient s’achever vers la mi-octobre.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Corine Berge :