La Chambre d’Agriculture de la Gironde recrute actuellement ses dégustateurs pour faire partie du jury du Concours de Bordeaux le samedi 4 mai. Inscriptions jusqu’au 26 avril.
Que vous soyez oenologues, négociants, courtiers ou encore sommeliers, cavistes, maîtres de chai, la Chambre d’Agriculture vous invite dès à présent vous inscrire pour participer à la dégustation qui se tiendra le samedi 4 mai au Palais des Congrès de Bordeaux-Lac. Ce sont ainsi près de 1 000 dégustateurs professionnels qui sont réunis pour le Concours de Bordeaux.
6 bonnes raisons de venir déguster au Concours de Bordeaux
des conditions de dégustation idéales
De parfaites conditions de dégustation sont assurées : espace confortable, niveau sonore, température et luminosité de la salle… Les bouteilles sont installées juste avant le début de la dégustation afin de garantir une température idéale. Une deuxième bouteille est prévue en cas de problème sur la première (type goût de bouchon).
une décision collégiale
Il ne s’agit pas de noter individuellement les vins candidats mais d’échanger et de déterminer ensemble, sous la présidence d’un oenologue, ceux qui méritent une médaille d’or, d’argent ou de bronze.
une contribution à la vitalité de la filière
Déguster au Concours de Bordeaux – Vins d’Aquitaine, c’est participer à la renommée et à la vitalité de la filière viti-vinicole régionale à travers le monde. La médaille constitue pour bon nombre d’acheteurs un gage de qualité ; une motivation pour les producteurs de notre région
des résultats immédiats
Les dégustations terminées, un système de lecture optique permet une analyse extrêmement rapide des fiches de notation. Les résultats sont ainsi proclamés dans l’heure qui suit et le palmarès diffusé.
pas de fraude
La Chambre d’Agriculture de la Gironde, en charge de l’organisation, a mis en place différents dispositifs excluant toute tentative de fraude : médailles sécurisées, prélèvements des vins à la propriété, dégustation à l’aveugle grâce à un processus d’anonymat des bouteilles…
un concours certifié
Agréé par le Ministère de l’Agriculture, le Concours de Bordeaux est certifié ISO 9001 depuis plus de 10 ans.
Alors que Ronan Kerverrec a reçu ce matin sa nouvelle plaque émaillée avec ses 2 étoiles au Guide Michelin 2019, le chef continue de faire preuve d’inventivité dans sa cuisine de Saint-Emilion. Une carte empreinte de traditions et de produits du terroir entre sa Bretagne natale, ses souvenirs d’enfance et les superbes produits du terroir du Libournais et du Grand Sud-Ouest.
Qui ne connait pas la chanson de Ronan ?A Saint-Emilion, il tient le haut de l’affiche depuis son arrivée à l’été 2016 à l’Hostellerie de Plaisance, propriété de la famille Perse (Château Pavie 1er cru classé A de St Emilion).
Ce Breton d’origine avait décroché avant d’arriver 2 étoiles à la Chèvre d’Or à Eze-Village et il a réussi à réitérer l’exploit au bout de 6 mois seulement dans les cuisines de l’Hostellerie de Plaisance.
Ronan Kervarrec, c’est ce chef qui s’est fondu dans le village médiéval de Saint-Emilion, où il aime arpenter les ruelles étroites et rencontrer les artisans d’art et les cavistes comme son ami Anthony Ollivier, le « Marchand de Soif », installé depuis 2007 à St-Em.
Parmi ses 2000 références, beaucoup de vins de la région de Bordeaux et de la rive droite (80% de ses ventes), mais pas que « tu as un peu de découvertes là dernièrement ? « , interroge le Chef. « Oui, là tu as un Santenay 1er cru de Ludovic Pierrot (Domaine de Santenay), Santenay sur certaines parcelles ça touche Chassagne-Montrachet…On est uniquement sur des vins de propriété ce qui se fait malheureusement de moins en moins en Bourgogne… », lui répond Anthony Ollivier.
Je m’en suis rendu compte en venant ici que certains vins vont donner une profondeur dans les saveurs de votre plat. On mange et si derrière il n’y a pas quelque chose pour l’accompagner, on va avoir un goût qui va être plus court alors qu’avec des vins, ne serait-ce que sur le fruit, l’acidité et la minéralité, cela va faire durer les saveurs du plat et découvrir d’autres notes… » Ronan Kervarrec
A la tête d’un brigade de 15 cuisiniers et 4 pâtissiers, le chef aime mettre en avant les souvenirs de son enfance avec son père qui tenait une auberge en Bretagne et les recettes de sa grand-mère, tout en privilégiant les produits du terroir du libournais et de saison, avec une flopée de producteurs locaux.
Il y a une mise en scène, à un moment donné, mais il ne faut pas que ça, il faut aussi que ça soit bon.C’est cuisiner simplement un produit et comment le mettre en valeur sans l’abîmer pour restituer tous ses goûts, en fait l’exercice c’est là qu’il est compliqué, ça paraît simple mais c’est énormément de travail. »
Et c’est ainsi que Guillaume, le maître d’hôtel présente : « mesdames, messieurs, le feuilleté de champignons de Mr Delmas, le dernier producteur avec sa champignonnière à Rauzan »…
Un chef d’oeuvre digne des Egyptiens où les pieds et morceaux de champignons sont montés à l’intérieur de la pâte feuilletée comme les morceaux de pierres des fameuses pyramides d’Egypte…le tout rehaussé par une émulsion au vin jaune, un délice…
C’est la pureté du geste, la précision des cuissons, l’équilibre des goûts, la justesse des assaisonnements, ça passe par énormément de travail, c’est rare que la tête se repose. Aujourd’hui je pense que la maturité est là car depuis 30 ans je m’exerce à donner du plaisir.
Chef, j’ai l’immense honneur de venir vous remettre votre plaque étoilée pour la 3e année consécutive, 2 étoiles michelin » Sylvain Roulet.
Ronan Kervarrec s’est vu remettre ce matin par Sylvain Roulet sa plaque émaillée et ses deux étoilés annoncées à Paris fin janvier. Une constance dans l’excellence qui le laisse espérer peut-être une troisième étoile l’an prochain.
Le chef a bien conscience des règles du jeu et des sacrifices dans la course aux étoiles : « l’être humain crée des classements et aujourd’hui c’est ça la compétition, c’est aller toujours plus haut et le plus loin possible.C’est aussi tout le travail d’une équipe qui donne beaucoup. C’est une vraie histoire de partage, de dire j’ai été jusqu’au bout et c’est une récompense collégiale qui donne du baume au coeur. »
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Charles Rabréaud et Jean-Marc Ceccaldi :
Mardi soir, les crus classés de Sauternes et Barsac faisaient déguster leur millésime 2018 en plein coeur de Bordeaux. De belles réussites, pas trop de sucre et des notes savoureuses d’agrumes et de fruits confits, avec une belle fraîcheur.
Parmi les plus jeunes de l’assistance, Hugo Bernard (cf Domaine de Chevalier, la Solitude, Clos des Lunes…) a réussi à se faire entendre… Il venait faire déguster château Suau (2e cru classé de Barsac) : « on en est au 4e millésime, on avait acheté et commencé sur le 2015… Un millésime solaire, mais avec une belle trame sur la fraîcheur… » me confiait-il. Mais surtout, à l’instar de ceux qui dégainent les premiers comme Guiraud les années passées, il était le premier à annoncer le prix de vente en primeurs de son Clos des Lunes sur la place de Bordeaux : « Lune d’Argent (un blanc sec), pas de grand changement, 80000 bouteilles en vente pour la 1ère mise en marché ».
Bien que les Sauternes soient souvent oubliés de la place ou décriés par certains qui osent avouer « on n’en boit plus » (sacrilège !), il y avait tout de même de gros négociants et professionnels, amateurs avisés présents entre 18h et 21h au Chapon Fin à Bordeaux. C’est le petit événement avant la grosse semaine des primeurs. Cela fait douze ans que cela dure au Chapon Fin, endroit magique de Bordeaux s’il en est.
Jean-Jacques Dubourdieu, le fils du célèbre professeur Denis Dubourdieu, présentait son Doisy-Daëne, un millésime « beaucoup plus tardif » que les autres années, « avec un très bel automne », « il me fait penser au 2014, sauf qu’on a eu un été beaucoup plus chaud qu’en 2014 ». « Ce ne sont pas des volumes records, on est en moyenne sur 12 ou 13 hectolitres à l’hectare, des rendements pas très élevés, cela rend le millésime plus précieux. »
Ce sont des vins liquoreux d’une grande netteté, réalisés sur du doré, et pas sur du « vieux pourri », il y a une grande pureté », Jean-Jacques Dubourdieu château Doisy-Daëne.
Ce millésime 2018 a été marqué par pas mal d’actualité en lien avec les intempéries et notamment cette terrible grêle du 15 juillet, celle du jour de la finale de la Coupe du monde et de la victoire pour la France. Certains chantaient, d’autres constataient les dégâts. Ainsi Gabriel de Vaucelles propriétaire du château Filhot :« à Filhot, on a perdu 40% d’une vendange classique, on a cette grêle, la fameuse grêle du 15 juillet. Cela n’était jamais arrivé et le nuage de grêle n’était pas du tout prévu. C’est pour cela que les châteaux Guiraud et de Farges ne sont pas là ce soir. Cela nous a du coup modifié notre assemblage : d’habitude on met un peu de muscadelle, là elle est très très présente. J’espère qu’on n’en n’aura pas d’autres (de grêle), ce type d’événement est un peu perturbant… »
L’analyse de Vincent Labergère du château Rayne-Vigneau, est assez flatteuse pour ce millésime 2018 :
J’aime bien 2018 pour son élégance, il est fruité, délicat, il y a une appétence sur le vin, la fraîcheur ressort beaucoup dans les commentaires, il a une tension et un équilibre, déjà agréable à goûter maintenant », Vincent Labergère de Rayne-Vigneau.
Et d’échanger avec Frédéric Lavergne, directeur d’une maison de négoce Lestapis & Cie pour qui ces Sauternes méritent que l’on s’y intéresse davantage : « ce sont de beaux produits, avec des coûts de revient élevés, il faut continuer ».
Un joli millésime avec de belles voire très belles réussites selon les châteaux. Un millésime qui n’était pas gagné avec non seulement cette grêle du 15 juillet, mais aussi avec cette forte attaque de mildiou cet été et c’était sans compter aussi l’incendie qui était déclaré au célèbre château Suidiraut : « c’est la partie séminaire qui avait brûlé, pas les chais », me confie Pierre Montégut du château Suduiraut. « Ce jour-là, il n’y avait pas de vent, on a eu du bol, il n’y a eu aucun souci sur les vins, les pompiers ont fait un très bon travail. » Je peux vous assurer que Suidiraut est comme à son habitude très bon, heureusement un millésime qu’on n’aurait pas aimé perdre.
Il ne reste plus qu’à ces sympathiques propriétaires, directeurs et dignes représentants de Sauternes et Barsac qu’à recevoir la semaine prochaine les critiques, distributeurs, cavistes et représentants des hôtels, cafés et restaurants pour leur faire déguster à leur tour ce 2018 et faire en sorte qu’ils passent commande.
C’est parti à Bordeaux pour le débourrement général… Les bourgeons dans le vignoble sont sortis précocement avec des journées chaudes de février et de mars. Un joli signe du printemps mais aussi une crainte car la période où le gel peut encore frapper, jusqu’à début mai. Retour dans le blayais et en Côte de Bourg, chez deux vignerons impactés par le gel de 2017.
Partout à Bordeaux, les bourgeons sont sortis avec 15 jours à 3 semaines d’avance, comme ici au château les Graves.
A Saint-Vivien de Blaye en Gironde, Jean-Pierre Pauvif, 61 ans, est fier même de nous montrer les petits grappillons, ces jeunes grappes en formation qui vont donner le raisin tant attendu dans 6 mois. C’est donc un bon signe, mais un signe tout autant redouté du vigneron, car si le gel venait à intervenir, ce serait dramatique.
Là, on est à la période du débourrement et on peut craindre des gelées matinales, comme c’est le cas actuellement depuis quelques jours où on frise le 0° le matin, donc voilà on est à une période à risques », Jean-Pierre Pauvif du château les Graves
Guillaume Guérin, 33 ans, est lui viticulteur sur les 2 appellations en Blaye Côtes de Bordeaux avec Moulin de Rioucreux (propriété familiale depuis le XVIIe siècle) et en Côtes de Bourg avec son Clos des Blais.
Il exploite 28 hectares en bio. Pour lui, la période actuelle est aussi une crainte car il se souvient bien du gel tardif des 27 et 28 avril 2017. Un gel où les températures sont tombées au petit matin entre -3 à -6°C. Un gel qui a fait perdre 39% des volumes de production à Bordeaux, ce qui fut la plus petite récolte depuis le gel de 1991.
On n’a fait qu’une demi-récolte en 2017, on a fait 1/5e de récolte l’an dernier à cause de la grêle. C’est d’autant plus inquiértant pour nous et d’autant plus stressant qu’on n’a plus de stock et on voudrait bien partir du bon pied au mois d’avril. » Guillaume Guérin du Clos des Blais.
Alors qu’il n’était pas assuré (cette année il a pris une assurance), Jean-Pierre Pauvif a pu supporter ces deux aléas climatiques, grâce à ses stocks. « Pour les blancs, cela a été un peu plus compliqué car c’est une vente à l’année, là on ressent tout de suite les difficultés. Pour le rouge, cela s’est lissé sur les stocks. On a beaucoup d’espoir sur 2019, on espère remonter en volumes et reprendre le cours normal des choses », complète Jean-Pierre Pauvif du château les Graves.
Cette année, les vignerons du bordelais croisent les doigts en espérant bien éviter le gel et de surcroît une nouvelle catastrophe économique. On espère pour eux que le redoux revienne les matins ou en tout cas que cela ne tombe pas en dessous de 0°C.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Rémi Grillot:
C’est insolite, vin…solite même ! Côté châteaux s’attarde sur ce jeu concours proposé par Wineandco, l’un des sites spécialisés dans la vente de vins en ligne. Il s’agit de la plus grande dégustation de France à l’aveugle, avec des échantillons envoyés dans ces fameuses vinottes. Comme cela, néophytes, comme amateurs éclairés partent sur un pied d’égalité et vont pouvoir tenter leur chance ou leurs connaissances.
C’est un jeu concours qui se fait uniquement sur inscription. Ainsi l’amateur de vin va recevoir un coffret de 6 échantillons de vins français à déguster, contre tout de même le paiement de 19,90€ pour pouvoir y participer.
Chaque vinotte correspond à un échantillon de 2 centilitres.Aucune indication sur le vin n’est inscrite. Seule la couleur du vin peut déjà renseigner mais c’est tout. L’amateur va devoir répondre à 22 questions à propos de chaque vin (région, appellation, cépage, domaine…), avec ou sans propositions de réponses.
PLUSIEURS NIVEAUX DE DIFFICULTES :
Face à ces 6 échantillons, le participant doit affronter trois niveaux de difficultés :
Niveau 1 : L’Echauffement !
Echantillon A (3 points)
Echantillon B (3 points)
Retrouver le nom de la bonne cuvée parmi les 10 réponses proposées (3 points)
Niveau 2 : Ca se complique !
Echantillon C (7 points)
Echantillon D (7 points)
Retrouver la région (1 point), le millésime (1 point), le cépage (1 point) parmi les 5 propositions.
Retrouver à l’aveugle l’appellation (2 points),
le domaine (2 points)
Niveau 3 : C’est du sérieux
Echantillon E (10 points)
Echantillon F (10 points)
Retrouver à l’aveugle : la région (1 point), l’appellation (3 points), le millésime (2 points), le cépage (1 point), le domaine (3 points)
UN TIMING POUR PARTICIPER
Les inscriptions auront lieu jusqu’au 10 avril : pour recevoir à domicile le ou les coffret(s) de dégustation, les participants sont invités à s’inscrire sur le formulaire qui se trouve sur www.lagrandedegustation.fr 19,90€ le coffret de 6 échantillons
Chaque participant recevra un mail indiquant l’expédition des coffrets de dégustation à partir du 10 avril.
envoi des réponses jusqu’au 24 avril : les participants auront 14 jours pour déposer leur bulletin de participation sur le site dédié à la dégustation www.lagrandedegustation.fr
DE NOMBREUX PRIX A GAGNER
Les 50 premiers participants au palmarès remporteront les gains suivants :
• Gain 1 : Un Jeroboam de Château Lagrange 2009, Grand Cru Classé de Saint-Julien, d’une valeur approximative de 800 € TTC + 1 Atlas des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » – Jules Gaubert-Turpin (Auteur) & Adrien Grant Smith Bianchi (Illustration) – Edition Marabout (valeur de 25€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 2 : Une dotation en vins d’une valeur approximative de 600 € TTC + 1 Atlas des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » – Jules Gaubert-Turpin (Auteur) & Adrien Grant Smith Bianchi (Illustration) – Edition Marabout (valeur de 25€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 3 : Une dotation en vins d’une valeur approximative de 400 € TTC + 1 Atlas des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » – Jules Gaubert-Turpin (Auteur) & Adrien Grant Smith Bianchi (Illustration) – Edition Marabout (valeur de 25€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 4 : Une dotation en vins d’une valeur approximative de 200 € TTC + 1 Atlas des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » – Jules Gaubert-Turpin (Auteur) & Adrien Grant Smith Bianchi (Illustration) – Edition Marabout (valeur de 25€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 5 : Une dotation en vins d’une valeur approximative de 150 € TTC + 1 Atlas des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » – Jules Gaubert-Turpin (Auteur) & Adrien Grant Smith Bianchi (Illustration) – Edition Marabout (valeur de 25€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 6 à 20 : Coffret de dégustation d’une valeur de 89€ + 1 Carte des vins « La carte des Vins de s’il vous Plait » (valeur de 20€) + Le Livre « Le vin, son histoire, ses terroirs » – Philippe BIDALON – Edition Le Particulier (valeur de 34.90€) • Gain 20 à 50 : Coffret de dégustation d’une valeur de 89€ TTC
Cet après-midi va se tenir à l’Hôtel Mercure de la Cité Mondiale à Bordeaux une vente de charité en faveur de la Fondation John Bost. 1200 belles bouteilles à saisir pour une cause charitable.
La Fondation John Bost a été créée en 1848 par le pasteur Jean-Antoine Bost, surnommé John, elle a été reconnue d’utilité publique en 1877; son but est d’accueillir et de soigner des personnes souffrant de troubles psychiques ou de handicaps physiques ou mentaux et dont l’état nécessite une vie sociale adaptée. Pour les aider, des familles, professionnels et bénévoles s’investissent et réalisent des actions pour améliorer leur quotidien.
Cette vente de charité en faveur de la Fondation John Bost a donc lieu cet après-midi à 17 heures, au Mercure de la Cité Mondiale. La Fondation John Bost est une fondation protestante. Les protestants de Bordeaux sont très actifs dans le monde du vin à Bordeaux et ont depuis des décennies organisé une vente de vins, comptant sur la générosité des propriétaires viticulteurs et négociants, qui donnent chaque année des caisses de vin.
Parmi les acteurs du monde du vin bien connu à Bordeaux qui s’occupent de cette opération : Annabelle Cruse Bardinet (château Corbin), Vanessa Duboscq Armelle Cruse (Château La Dame Blanche) Daniel et Christine Lawton, Marie Louise et Yann Schyler (château Kirwan).
La vente a lieu ce vendredi 22 mars, à 17h au Mercure de la Cite Mondiale. 1200 bouteilles seront vendues, 100% du montant de la vente ira à la Fondation (40.000 euros en 2018).
C’était à Bourg 3 jours intenses pour des dégustateurs venus du monde entier. Ils se sont retrouvés pour cette 19e édition des Citadelles du Vin au Chai des Portiers
Cette 19e édition des Citadelles du Vin à Bourg est une édition bien rodée. Elle a ses dégustateurs aguerris, qui vont apprécier le nez, la vue et le goût du vin, déceler les défauts de certains, pour ne garder que les meilleurs, qui se verront décerner des médailles d’or, d’argent voire de bronze.
Ils sont ainsi une quarantaine d’oenologues, de sommeliers, de distributeurs et critiques internationaux sur le pont depuis samedi. Yann Chaigne, responsable de l’IPC Vins (Institut de Promotion Commerciale, rattaché à la CCI de Bordeaux) en est à sa 3e participation aussi les quelques 40 échantillons dégustés sur la journée d’hier et encore 22 de blancs secs ce matin, ne l’ont pas effrayé: » Il y a une grille de notation avec les critères sur la vue , l’odorat et le goût ; on note aussi ce tout ce qui est franchise, intensité positive, tout ce qui est intensité olfactive et gustative, après on note également l’harmonie entre vue, odorat et goût. »
Dans l’arrière boutique, durant ces 3 jours, ce sont 867 échantillons de 34 pays du monde qui sont préparés et dont on conserve un anonymat absolu, en apposant notamment un film opaque sur chaque bouteille.
Toute la dégustation se passe à l’aveugle… Ils ne connaissent en aucun cas l’origine, même pas le millésime, il ne connaissent rien, à la limite que le type de vin qu’ils vont déguster » Jean-Philippe Pricart, Président des Citadelles du Vin
Parmi les dégustateurs, 40% d’Européens, 32% de Français, 18% d’Américains, 3% d’Africains et 7% d’Asiatiques dont Nelson Chow Président de l’Association des Sommeliers Chinois, pour qui ces médailles sont importantes pour les consommateurs chinois.
« Ce sont de très bons indicateurs pour les consommateurs chinois, parce qu’ils ont été éduqués au vin en un temps record et ils n’ont pas du tout une grande expérience sur les différents types de vins, » commente Nelson Chow Président de l’Association des Sommeliers de Hong-Kong.
« Montrer au monde les bons vins, c’est très bien parce que c’est une reconnaissance pour les producteurs de vins », Régina Vanderlinde, présidente de l’Organisation Internationale du Vin.
4 prix spéciaux ont été attribués dont le meilleur merlot de Bordeaux pour un Blaye 2015 (le Clos de Bonnange) – Des Citadelles qui font parler d’elles partout dans le monde.
Les Prix Spéciaux 2019 :
Meilleur Malbec : Coletto 2015 (Argentine-Valle de Uco) par Grupo Penaflor
Pininsula de Setubal : Vinha da fonte Reserva 2016 (Portugal) par Cas Ermelinda
Meilleur Cabernet Sauvignon: Château Malaire Cuvée Grande 2015 (France) par Domaine CGR
Meilleur Merlot de Bordeaux : le Clos de Bonnange 2015 (France-Blaye) par Vignobles Bonnange
Albert…ach, le meilleur ! On ne va pas refaire le match ni la guerre entre notre Français David Biraud qui espérait cette année encore et l’Allemand qui s’est finalement imposé, car il a été meilleur. Il s’est imposé dans la dernière épreuve devant Nina Hjgaard Jensen, deuxième et Raimond Tomsons, troisième.
La nouvelle est tombée à 17H35. And the winner is…Marc Almert. L’Allemand, Sommelier au restaurant Baur au Lac, à Zurich, remporte le titre de Meilleur Sommelier du Monde 2019 à seulement 27 ans. Il s’est imposé dans la dernière ligne droite en gagnant aux points devant Nina Hjgaard Jensen du Danemark, deuxième et Raimond Tomsons, troisième, meilleur Sommelier d’Europe.
Sur la dernière épreuve, Marc Almert, Raimond Tomsons et Nina Hjgaard Jensen devaient servir 16 verres avec un magnum de vin effervescent italien (Villafranca rosé, Franciacorta). Jon Arvid Rosengren, le dernier meilleur sommelier du monde leur précisait : « chaque verre doit recevoir la même quantité, vous ne pouvez pas revenir en arrière une fois qu’un verre est rempli et vous devez vider la bouteille. Vous avez cinq minutes… »
Cette année encore les espoirs français reposaient pour sa 4e tentative sur David Biraud, il avait derrière lui notre ami Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992, qui comme de nombreux français espéraient une nouvelle victoire de la France, comme pour rendre grâce à Gérard Basset, le dernier en date qui avait gagné en 2010, disparu cette année. Il commentait sur Facebook : « Et le gagnant est : « Marc Almert d’Allemagne. Bravo à tous les participants et une Grande pensée pour David Biraud. »
C’est la nouvelle expo de la Cité du Vin : « Renversant » à voir absolument. Une exposition autour des contenants du vin, verres, carafes, décanteurs, bouteilles et autres objets insolites qui font référence à la vigne et au vin. Une exposition du 15 mars au 30 juin, salle des colonnes.
En préambule, je ne vais pas en faire tout un plat, mais en matière de verre et de cristal… eh bien oui, ce sont encore les Lorrains qui ont marqué l’Histoire, avec ces célèbres cristallerie de Baccarat, Saint-Louis ou Daum, et je ne vous parle même pas de Lalique en Alsace…Renversant, non ?
Mais « Renversant », c’est surtout une exposition tout-à-fait en phase avec le XXIe siècle, une exposition 100% contemporaine, conceptuelle, avec près d’une centaine d’objets en verre, de créateurs, d’artistes ou de maîtres verriers, comme ce « jardin d’addiction » par Berdaguer & Péjus (ça me rappelle l’ancien maire en verlan bien sûr, pour lequel Bordeaux avait aussi son addiction), ces « équilibres » (j’oserai dire fragiles), ou ce « calendrier de verre », des 4 saisons, réalisé pour le compte de la Maison de Champagne Ruinart.
Sur cette exposition autour du verre et des contenants du vin, il fallait que l’on démarre par l’explication de ces objets et de leur usage. Donc dans la 1ère partie de l’exposition on va avoir des décanteurs, des verres à boire et des bouteilles », Marion Eybert, responsable des expositions temporaires.
Pour cette exposition, des élèves ont planché sur des prototypes de carafes, réalisés avec des maîtres verriers du CIA, centre international d’art verrier, de Meisenthal, où l’industrie du verre est apparu dès le XVe siècle dans ces Vosges du Nord en Moselle : « pour l’atelier, ce sont 17 propositions d’étudiants qui ont travaillé durant deux semaines sur le décanteur, la carafe et ses usages et notamment l’oxygénation du vin.
« Du coup, ils ont fait 17 propositions extrêmement différentes, ce sont des écoles allemandes et belges qui ont travaillé sur ces projets-là, souvent avec beaucoup d’humour et d’inventivité. Il y a toute une série de carafes qui interrogent sur l’oxygénation du vin, comment le vin doit tourner dans la carafe, pour s’aérer, comme cette carafe toupie tout-à-fait étonnante, ou une autre qu’on peut utiliser soit couchée, soit debout en fonction du vin qu’on va boire…. »
Des « fonctions » aux « symboles », en passant pour « les détournements » et « les images du vin ». Des tableaux qui parlent aux épicuriens et amateurs d’art.
La Commissaire de l’Exposition Bettina Tschumi, formée à l’histoire de l’art à l’Université de Lausanne, nous parle de l’oeuvre assez renversante et pour cause de verres cassés de fin de soirée de Beth Lipman: « Beth Lipman une Américaine propose une oeuvre fantastique qui s’appelle « Still Life with Detritus », elle est fascinée par les peintures mortes de la peinture occidentale, en particulier hollandaise, et elle transpose cet univers en 3D et en verre exclusivement.
« C’est une oeuvre en verre et en cristal qui symbolise l’univers mélancolique après une fête, un banquet… C’est univers est associé au cristal dans l’univers collectif…C’est pourquoi l’artiste a recours a ce matériau pour évoque la fragilité et la mélancolie. Le transport et le montage depuis les USA a demandé beaucoup de temps et de précaution. Chacun des éléments arrive séparément et il faut véritablement composer cette installation, faite d’objets en verre et en cristal soufflé, qui sont ébréchés et donc particulièrement coupants. »
Parmi les grands intervenants, il y a Matali Crasset, artiste designer qui a réalisé un projet baptisé « Vino sospeso » : avec les verriers du CIAV de Meisenthal, elle a dessiné « l’objet à boire » nomade Vino Sospeso, des verres tout en rondeurs suspendus aux branches d’un arbre imaginaire, comme une invitation à déguster en pleine nature : « Le projet, c’est de réinventer un rituel de dégustation pour du vin en biodynamie. Donc l’idée, c’est de se donner rendez-vous dans la nature, on va choisir un arbre, et on va réaliser l’accroche de verres et y mettre le vin à l’intérieur.Le verre quand il a un pied, il est domestiqué, il est à l’intérieur de la maison et il a une sorte de posture… »
Là, l’idée c’est de revenir à un geste beaucoup plus naturel, non seulement sentir le vin, c’est important avant de le déguster. En fait on va simplement prendre le verre, on va boire et on va le redonner en fait comme si on venait ponctionner juste temporairement, le rendre à son cadre naturel dans lequel il s’est épanoui », Matali Crasset designer.
Dans la dernière section de l’exposition, ce sont « les images du vin » qui sont à l’honneur : « l’idée c’est de parler à la fois des images de prestige (avec l’exposition Baccarat et ses traditionnels verres Harcourt redesignés par Philippe Starck), et puis des images un peu plus détournées. L’oeuvre que l’on présente ici est celle d’un artiste Fabien Versachaere, qui est plutôt un artiste plasticien du dessin, et qui là s’est expérimenté à la matière verre avec un atelier de création. Il propose son univers d’artiste avec des démons et des diables mais dans un service de 24 pièces tout-à-fait conventionnel…avec les assiettes, les couverts et les verres , mais qui sont en forme de diable, d’ange voire de tête de mort quelque fois… »
« Renversant ! »: à la Cité du Vin À Bordeaux, du 15 mars au 30 juin, regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Xavier Granger :
C’est aujourd’hui la 2e édition du Workshop Oenotourisme organisé par NeedWine. 122 exposants, 5 fois plus que l’an dernier, avec près de 1000 professionnels et tour-opérateurs au Hangar 14 pour peaufiner une offre oenotouristique en plein boom en France. On dénombre déjà 10 millions d’oenotouristes, et ce n’est que le début !
Près d’un millier d’opérateurs sont présents à ce 2e workshop oenotourisme de Bordeaux, organisé par NeedWine. Parmi eux, Winepaths une plateforme bordelaise qui offre des séjours dans 13 pays du monde et 90 destinations, notamment dans de grands châteaux : « le château de Pommard en Bougogne est déjà un de nos partenaires privilégiés, » commente Madeleine Marchand de Winepaths.
En face d’eux des domaines viticoles de toute la France, notamment d’Alsace, avec un Philippe Frick, des Vignobles Arthur Metz, fier d’avoir dans sa région la 1ère route du vin en 1953. « En Alsace, on est une terre d’accueil et on sait accueillir tous les étrangers de tous les pays du monde, on parle plusieurs langues, je ne connais pas de gens qui soient déçus d’une visite en Alsace, » me confie Philippe Frick.
Toute la journée, ce sont des rencontres et des conférences sur l’utilité des réseaux sociaux et les clés du développement de la filière oenotourisme.
Il y a une vrai engouement sur l’oenotourisme depuis quelques années…On a 10 millions d’oenotouristes chaque année, aussi les châteaux ont de plus en plus envie de capter ces visiteur, » Benjamin Moreau de NeedWine.
Parmi les tour-opérateurs, on rencontre un Landais installé depuis 10 ans en Bulgarie. Les Pays de l’Est ont vu ces dernières années leur pouvoir d’achat augmenter et ce sont des clients potentiels, susceptibles de voyager. « Nous sommes venus ici à Bordeaux pour découvrir les prestataires, la culture et voir ce que nous allons pouvoir proposer par la suite à cette clientèle locale », commente Guy Labeyrie de Vitis Tour.
Le vin, c’est un produit certes, mais il contient l’identité territoriale. Et le fait que la france ait 2/3 de son pays couvert par des territoires viti-vinicoles, c’est une opportunité extaordinaire pour que cette filière oenotouristique se développe, » Hervé Novelli président du Conseil Supérieur de l’Oenotourisme.