14 Mar

Le salon « Art Di’Vin » ou comment mêler art et vin à Bordeaux

Le prochain salon Art Di’Vin attend les amateurs d’oeuvres d’art et de grands crus classés, le 18 mars prochain, rue de la faîencerie à Bordeaux.

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Le salon « Art Di’Vin » est l’événement majeur de l’année et également le moment que tous les étudiants de l’INSEEC Bordeaux attendent avec impatience. Le salon est aussi une occasion exceptionnelle de découvrir des oeuvres d’art et de déguster du vin en un même lieu, c’est un véritable lieu de partage et de découverte.Parce que l’art et passion du Vin riment avec des valeurs de convivialité et d’authenticité, le salon que nous vous proposons est unique. Parce que chaque vignobles Bordelais a une histoire, parce que le savoir-faire est au sein de chacun d’entre eux, le salon Art Divin propose aux quelques 400 visiteurs du salon une rencontre avec 10 Châteaux Grands Crus Classés et 10 artistes renommés (photographes, peintres, sculpteurs), tous issus de la région Bordelaise afin de partager leur passion et leur amour pour cette terre. Le salon « Art Di’Vin » 32 rue de la Faïencerie à Bordeaux – 18h30 – 15 € 

13 Mar

Côté Châteaux référencé par nos amis Belges et les Vins du Soir

Merci aux Vins du Soir qui relayent les publications de Côté Châteaux dans le plat pays…au Royaume de Belgique.

CaptureOn ne le dira jamais assez, France Inter le rappelle actuellement dans ses spots de publicité, la Belgique a la forme d’un cerveau et on la trouve où ? Sur la France !

Les Belges ne manquent pas d’humour, de spiritualité et d’intelligence…Aussi, c’est pour Côté Châteaux un honneur de se voir référencé sur le site du grand quotidien le Soir à travers sa page dédiée aux Vins du Soir. En bonne place derrière Le Point et devant the Guardian et la RVF. Les Vins du Soir qui publient également de fameux articles: comme celui-ci « New-York: il sabre 48 bouteilles de Champagne en 1 minute !« 

CHAMPAGNE

Grands amateurs de vins, et notamment des Bordeaux, nos amis belges ont souvent été fidèles dans la consommation de vins français, ce qui n’a pas toujours été le cas avec certains négociants qui à une certaine époque ont privilégié le marché chinois par rapport aux marchés traditionnels de Bordeaux. Maintenant que la Chine a baissé ses commandes, on redécouvre bizarrement les Etats-unis, le Royaume Uni, l’Allemagne et la Belgique…

Pour en savoir plus: LES VINS DU SOIR

Les femmes ont pris le pouvoir…aux Oscars des Bordeaux de l’été !

Messieurs, vous n’avez qu’à bien vous tenir. Car ces femmes viticultrices, oenologues, blogueuses et amatrices de vin vous jugent…80 d’entre elles étaient réunies hier soir à la Brasserie Bordelaise pour déguster à l’aveugle et consacrer les meilleurs blancs secs, moelleux, rosés et clairets de l’été.

80 femmes et quelques hommes tolérés après 20h dont Hervé Grandeau le président des Bordeaux et Bordeaux Sup. © Jean-Pierre Stahl

80 femmes et quelques hommes tolérés après 20h, dont Hervé Grandeau, le président des Bordeaux et Bordeaux Sup. © Jean-Pierre Stahl

« Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie », la maxime de François Ier gravée une nuit de contrariété sur le mur ou la fenêtre de sa chambre à Chambord, a quelque peu vécu. 500 ans plus tard, ces femmes nous jugent…non seulement elle représentent chaque année plus des 3/4 des effectifs de l’Ecole Nationale de la Magistrature, mais en plus elles jugent les meilleurs vins de Bordeaux qui se retrouveront sur les tables cet été. Qui a dit le monde à l’envers ? Certainement pas Côté Châteaux. Toutefois, que de chemins parcourus, imaginez si on avait dit cela à nos vignerons au début du XXe siècle, et je ne vous parle même pas de cette époque d’un autre âge, où pour un oui ou pour un non, elles avaient droit à un procès en sorcellerie et aux pires horreurs qui sont rassemblées à la Maison Forte de Reignac en Dordogne (musée de la torture).

Un petit coin cosy pour cette tablée qui jugeait les blancs secs avec Anne Cusson, directrice communication de Vinexpo © JPS

Un petit coin cosy pour cette tablée qui jugeait les blancs secs avec Anne Cusson, directrice communication de Vinexpo © JPS

Et bien ce soir-là, nos femmes portaient la culotte et c’est tant mieux. Un peu de féminité, de subtilité et d’élégance dans ce monde de brut (je parle de crémant bien sûr). 80 étaient venues de nombreux horizons, rassemblées par tables de quatre.

Catherine Alby (à droite) précise qu'il y a eu une présélection sur plus de 300 échantillons © JPS

Catherine Alby (à droite) précise qu’il y a eu une présélection sur plus de 300 échantillons © JPS

A la tête de chaque groupe, un chef de table, souvent une viticultrice, une oenologue, ou encore une femme avec une grande expérience dans le monde du vin. Ainsi pouvait-on croiser parmi les tablées, comme jeune viticultrice qui a repris le domaine de son père, Marion Reculet du château le Camplat en Blaye Côtes de Bordeaux. « On a donc mis des chefs de tables et recruté trois autres personnes. Elles ne se connaissent pas et elles ont comme objectif de classer les vins qu’elles dégustent à l’aveugle de 1 à 8 en blancs secs, rosés, clairets »

Pour la 1ère année, on juge aussi les moelleux, une production de 50000 hectolitres à Bordeaux », Catherine Alby, responsable Communication et Promotion du Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs.

Magali, Anne lectrices de Elle et Jana Kravitz © JPS

Magali, Anne lectrices de Elle et Jana Kravitz © JPS

Des rencontres fort intéressantes avec Jana Kravitz, cette belle et grande américaine établie à Bordeaux depuis plus de 10 ans, qui manage Vin’Animus avec son mari Luc Plissonneau. Elle partage ce moment avec deux lectrices du magazine Elle: Magali, pour qui « c’est la première fois » et Anne qui a déjà participé il y 3 ans car ces lectrices ne peuvent pas participer deux années de suite.

Ce sont des femmes qui aiment le vin, c’est mélangé, c’est mieux », Jana Kravitz de Vin’Animus

Nathalie Coiquaud relève les copies pour un résultat annoncé par Hervé Grandeau © JPS

Nathalie Coiquaud relève les copies pour un résultat annoncé par Hervé Grandeau © JPS

Pour cette 6e édition des Oscars de l’été, ces femmes prennent une fois de plus leur rôle au sérieux: « elles sont concentrées pendant une bonne heure où elles goûtent les vins. Ensuite, on relève les copies. Ces vins-là seront promotionnés sur tous les marchés comme les vins de l’été » ajoute Nathalie Coiquaud, de l’Agence Banc Public organisatrice avec le Syndicat des »Bordeaux et Bordeaux Supérieur »

Hongchao Li, Nathalie K et Charlotte des Itinéraires © JPS

Hongchao Li, Nathalie K et Charlotte des Itinéraires © JPS

Et au détour des tables et des jurys: « le premier nez est sympa », « une couleur très claire », « un vin bien équilibré », à la table de Charlotte des Itinéraires qui a créé son « guide du routard du vin » (Les Itinéraires de Charlotte) voilà 6 ans et qui précise:

Le vin, c’est une notion de plaisir, c’est fait pour être consommé et pas pour être collectionné », Charlotte des Itinéraires de Charlotte

Elle partage ses analyses avec Hongchao Li une Chinoise qui écrit des articles sur le vin sur différents sites internet en Chine et Nathalie K. qui tient un blog « Nath’ventures » « les aventures extraordinaires, ou pas d’une presque bordelaise ».

  • Bordeaux Blanc
Château Pierrail, Château de l’Aubrade, Delor Réserve, Château Rauzan Despagne Réserve, Château Minvielle, Château Belle-Garde
  • Bordeaux Rosé
Sauveterre-Blasimon, Lardiley Prestige, Château La Rame, Château Lauduc, Chai de Bordes, Tutiac Sélection
  • Bordeaux Clairet
Château Laville, Château La Rivière, Cuvée French Kiss du Château La Mothe du Barry, Château Lestrille-Capmartin, Château Penin, Ginestet
  • Bordeaux Blanc Moelleux
Moelleux Mademoiselle By Château Le Camplat, Grand Théâtre, Arsius, Château Mazetier, Château Rioublanc, Fleur
Hervé Grandeau, Pierre Blazy et Côté Châteaux © NQ

Hervé Grandeau, Pierre Blazy et Côté Châteaux © NQ

Fort heureusement, les quelques mâles présents sont ressortis vivants de ce rassemblement de filles… Elles au moins n’ont pas encore décidé de la grande inquisition vis-à-vis de ces machos qui durant des siècles les ont mal considérées. Pour s’en sortir, Côté Châteaux avait de toute manière un bon avocat en la personne de Pierre Blazy, ténor du barreau de Bordeaux et aussi petit propriétaire d’un château en AOC Bordeaux Bordeaux Supérieur.

11 Mar

Côté Châteaux dépasse les 300 000 pages vues. 300 000 mercis aux fidèles lecteurs !

Le blog vin Côté Châteaux continue à vadrouiller dans les rangs de vigne et vendange jour après jour de nouveaux lecteurs. Des rencontres qui sont l’occasion d’articles, des focus sur des vignobles méconnus, des événements relatés et analysés et de nombreux enjeux macro ou micro-économiques décortiqués.

Les vignerons et représentants de la cave coopérative de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Les vignerons et représentants de la cave coopérative de Buzet © Jean-Pierre Stahl

La vie est une somme de petits bonheurs. Il faut savoir les apprécier et profiter du temps présent: carpe diem ! Aujourd’hui, nous sommes partis à la rencontre de petits qui méritent un éclairage: leur nom est célèbre et commence par un B… C’est Bordeaux ? Non, Buzet dans le Lot-et-Garonne. Le directeur de la Cave Coopérative Pierre Philippe m’interpellait en me demandant « pourquoi nous, pourquoi Buzet » ? Tellement cela lui paraissait invraissemblable qu’une équipe de télé et le blog Côté Châteaux viennent vers ces petits producteurs.

Côté Châteaux interviewant Carole Bouquet à prpoos se son vignoble sangue Doro © M. Vouzelaud

Côté Châteaux interviewant Carole Bouquet à propos de son vignoble et de son vin Sangue d’Oro  © M. Vouzelaud

Côté Châteaux est comme cela: il faut varier les plaisirs et montrer que la palette des vins et des AOP est large dans le Sud-Ouest, en France et dans le monde (photo avec Carole Bouquet invitée de Bordeaux Magnum pour parler de son vignoble en Sardaigne et de son Sangue d’Oro). Mais Côté Châteaux aime aussi parler des petits, des sans grades, qui souvent ont des atouts pour concurrencer les plus grands. Au nom de ces 192 producteurs de Buzet, de leurs 1800 ha de vignes plantées en Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc et Merlot pour les rouges ou Sauvignon, Sémillon pour les blancs (tiens c’est bizarre, les mêmes cépages qu’à Bordeaux), Côté Châteaux leur dédie ces quelques lignes et ces 300 000 pages vues depuis 1 an et 3 mois. 300 000 dépassées ce soir. Mais ce n’est pas tout…

« Buzet, l’appellation qui mise  sur le développement durable », un reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Eric Delwarde à voir dans le 12/13 le jeudi 19 mars dans la rubrique Vigne&Vin avec l’éclairage de Frédéric Lot. Un article aussi prochainement sur Côté Châteaux, le blog sur l’Actu au quotidien de la Vigne et du Vin.

10 Mar

La Reine Elisabeth II sort des nabuchodonosors pour baptiser le Britannia

Le bateau est gigantesque. Il fallait bien quelques petites bouteilles pour fêter ça! Quatre nabuchodonosors de 15 litres du Winston Estate ont été commandés pour baptiser le paquebot de croisière anglais, le Britannia à Southampton. Champagne, Majesté !

L'instant où le nabuchodonosor baptise le Britania © arrêt sur image de BFM TV

L’instant où le nabuchodonosor baptise le Britania © arrêt sur image de BFM TV

La reine Elizabeth II a baptisé ce jour le Britannia, un nom en hommage au célèbre yacht royal qu’elle avait aussi baptisé 62 ans plus tôt. Le Britannia est un exploit de réalisation et de technologie car une véritable ville flottante, capable d’embarquer plus de 3.600 passagers et 1350 membres d’équipage.

© Noblesse et Royauté – Copyright photo : getty images

L’inauguration du bateau s’est déroulée ce mardi aux alentours de midi, en présence du Prince Phillip et de sa Majesté la Reine, qui a brisé une bouteille de « champagne » anglais sur la coque du Britannia.

Les 4 nabuchodonosors proviennent du Sussex (sud de l’Angleterre) et plus particulièrement du domaine Wiston: c’est l’un des meilleurs producteurs de vins effervescents élaboré selon la méthode traditionnelle en Angleterre, propriété de la famille Goring depuis 1743.  Le Wiston Estate compte près de 6000 acres (2500 ha) de terres dont 16 sont complantées de vignes depuis 2006, soit environ 6,5 hectares.

09 Mar

Mieux qu’une mouette, Solar Impulse marche au champagne…de chez Moët Hennesy !

Solar Impulse 2 s’est envolé avec succès pour son tour du monde. Une prouesse de technologie avec Moët Hennessy sur les ailes. Et si Solar avait une impulsion de champagne…

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Le cockpit du Solar Impulse 2 © Moët Hennessy

Solar Impulse 2, l’avion incroyable qui fonctionne à l’énergie solaire, a réussi ce lundi la première étape d’un tour du monde sans précédent, à la seule énergie solaire

L’appareil révolutionnaire a décollé à 07h12 (03h12 GMT) après le lever du jour d’Abou Dhabi (Emirats arabes unis). Il s’est posé sans encombre treize heures et deux minutes plus tard à Mascate (sultanat d’Oman) où la nuit venait de tomber.

C’est Bertrand Piccard, coiffé d’un turban traditionnel omanais qui a acueilli son compatriote, le pilote suisse André Borschberg, qui doit repartir demain matin pour Ahmedabad (ouest de l’Inde), l’étape suivante.

L’aventure a commencé » Bertrand Piccard

L'avion solaire Solar Impulse 2, après son décollage d'Abu Dhabi (Emirats arabes unis), le 9 mars 2015. (JEAN REVILLARD / AP / SIPA)

L’avion solaire Solar Impulse 2, après son décollage d’Abu Dhabi (Emirats arabes unis), le 9 mars 2015. (JEAN REVILLARD / AP / SIPA)

André Borschberg, 63 ans, aux commandes dans le cockpit de l’avion monoplace,confiait « le défi à venir est réel pour moi et pour l’appareil » « C’est avant tout « un défi humain ».

Le tour du monde en 12 étapes est l’aboutissement de 12 années de recherches menées par MM. Borschberg et Piccard qui, outre l’exploit scientifique, cherchent à véhiculer un message politique.

Nous voulons partager notre vision d’un avenir propre » Bertrand Piccard.

Car cette mission doit contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique par la promotion de « nouvelles technologies vertes ». L’idée de voler grâce à la seule énergie solaire avait initialement été la risée de l’industrie aéronautique. M. Piccard, descendant d’une dynastie de scientifiques-aventuriers suisses, a accompli le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999. Le SI2 est propulsé par plus de 17.000 cellules solaires tapissant des ailes de 72 mètres, soit presque aussi longues que celles d’un Airbus A380. Mais l’appareil, conçu en fibre de carbone, ne pèse que 2,5 tonnes — autant qu’un 4X4 familial, soit moins de 1% du poids de l’A380.

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Solar Impulse 2 © Moët Hennessy

Les cellules solaires fournissent, via des batteries au lithium, de l’énergie à quatre moteurs électriques à hélice. Au total, l’appareil parcourra 35.000 kilomètres, à une vitesse relativement modeste (entre 50 et 100 km/h), en survolant deux océans, et cette circonvolution, à 8.500 mètres d’altitude au maximum, prendra cinq mois, dont 25 jours de vol effectif, avant un retour à Abou Dhabi fin juillet/début août.

Parmi les sponsors et financiers: le groupe Moët Hennessy et ses 21 maisons prestigieuses qui ont fondé leur développement sur l’esprit pionnier et la conquête de nouveaux territoires. Ainsi, la 1ère expédition de Champagne eut lieu en Russie dès 1780, avec Veuve Clicquot. En 1787, deux ans avant la Révolution, l’exportation de cognac débuta aux Etats-Unis avec Hennessy puis en Chine en 1859. Aujourd’hui MoëtHennessy exporte 95% de ses produits et est le 1er producteur et le 1er exportateur de Vins et spiritueux de luxe dans le monde. Moët Hennessy marque son soutien aux valeurs de la conquête et du dépassement de soi, et reconnaît l’excellence et l’innovation comme deux moteurs clés des progrès du monde.

Christophe Navarre, Président Directeur Général de Moët Hennessy: « Nous aimons les défis, nous avons l’esprit de conquête et le succès de nos Maisons raconte la noblesse des aventures humaines. Nous savons prendre des risques et préférerons toujours penser que rien n’est impossible. Un message que nous porterons partout dans le monde sur la route de l’avion. L’Inde, la Chine, les Etats-Unis sont des marchés clefs pour nous, et dans lesquels nous serons fiers de contribuer à la valorisation des énergies renouvelables ». 

Avec AFP

Pour éviter le doublon avec Vinisud, Vinipro est avancé à janvier 2016 et affiche une nouvelle ambition

Bordeaux Vinipro souhaite être le reflet de la nouvelle grande région Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin. Un nouveau nom de baptême a été donné: Bordeaux-Vinipro-Sud-Ouest et de nouvelles dates trouvées: du 17 au 19 janvier 2016.

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Le 1er Bordeaux Vinipro qui s’est tenu en mars 2013 était initialement positionné sur le secteur des vins de Bordeaux et du Sud-Ouest. Pour sa deuxième édition, le salon va s’ouvrir en 2016 à tous les territoires de la nouvelle grande région. D’où son nouveau nom de scène: BORDEAUX-VINIPRO SUD-OUEST.

A l’image de Vinexpo, cela ne s’invente pas, Vinipro va non seulement faire déguster ses vins tranquilles, mais désormais des spiritueux, région de Cognac oblige !

Une offre plus large qui correspond aussi aux attentes de la filière:  tant celle des vignerons et que celles des cavistes, restaurateurs, sommeliers, grossistes CHR, acheteurs de la grande distribution, importateurs …

BORDEAUX-VINIPRO SUD-OUEST  sera ainsi le premier rendez-vous professionnel de l’année: les 17, 18, 19 janvier prochains avec plus de  400 exposants (négociants, producteurs, unions de producteurs …) attendus au Parc des Expositions de Bordeaux. La date initialement prévue du 15 au 17 février 2016 s’est heurtée à la volonté (qui a dit intransigeante ? et de qui d’abord ?) de Vinisud d’organiser son salon à Montpellier à la même période: salon Vinisud cliquez ici

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Nous avons une ambition, inscrire BORDEAUX-VINIPRO SUD-OUEST comme le salon de référence pour les vins « cœur de marché » et spiritueux de Bordeaux du Sud-Ouest et de la nouvelle grande Région. C’est avec détermination et enthousiasme que nous nous y engageons aux côtés des grands acteurs du secteur», Eric DULONG Président de Congrès et Expositions de Bordeaux et Président du Salon.

Organisé en alternance avec VINEXPO (dédié aux vins et spiritueux du monde entier), BORDEAUX-VINIPRO SUD-OUEST est porté par la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, la Fédération des Syndicats du Commerce en Gros des Vins et Spiritueux de Bordeaux et de la Gironde et organisé par Congrès et Expositions de Bordeaux en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, avec le soutien du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, de l’AAPrA (Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire) et des syndicats viticoles des nouvelles régions. L’ambition commune est de fédérer toutes les énergies afin de promouvoir la richesse de l’offre, visant à mettre en lumière la très grande diversité de leurs vins et les progrès qualitatifs réalisés ces dernières années. Tous sont dans les starting-blocs pour préparer la prochaine édition dans moins d’un an. 

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Pour aller plus loin: le site officiel de Bordeaux Vinipro avec la date non changée à cette heure ! PS la dame n’a pas été choisie par hasard…non?

08 Mar

Le salon des vignerons indépendants de Bordeaux se referme sur un joli coucher de soleil

Un bilan plus que positif. Le 16e salon de Bordeaux a été très fréquenté, et ce dès le vendredi matin. 3 jours intenses avec près de 30 000 visiteurs au compteur. Le soleil était de la partie et même le vin jaune dans les allées !

Philippe Tissot du domaine Jacques Tissot devant toute sa gamme de vins d'Arbois © Jean-Pierre Stahl

Philippe Tissot du domaine Jacques Tissot devant toute sa gamme de vins du Jura © Jean-Pierre Stahl

Il a la banane Philippe Tissot, avec son accent qui fleure bon le Jura et l’Arbois. Sur son stand, des odeurs de noix, de fruits secs et de sous-bois avec son Arbois BlancTypé « Tradition » 2011 (mariage subtil du Chardonnay et du Savagnin) ou encore son célèbre Vin Jaune (cépage Savagnin) présenté en clavelin de 62 cl qui correspond à ce qu’il reste sur 1 litre de l’élevage en fût de chêne, durant 6 ans et 3 mois, de ce vin des rois.

Un monde fou dans le hall 3 où les organisateurs ont privilégié cette année   des allées plus larges © JPS

Un monde fou dans le hall 3 où les organisateurs ont privilégié cette année des allées plus larges © JPS

Ni le beau temps durant ces 3 jours, ni le match de rugby de l’UBB samedi, n’ont entamé la fréquentation du 16e salon des vignerons de Bordeaux Lac. Les organisateurs peuvent être fiers du résultat avec près de 30 000 visiteurs qui se sont pressés dans les artères du salon.

Un service de charriot ou cady gratuit durant 1 h avait été mis en place © JPS

Un service de chariot ou caddy gratuit durant 1 h avait été mis en place © JPS

Les vignerons indépendants avaient toutefois tiré les enseignements des précédentes éditions avec des allées plus larges en migrant du Hall 1 vers le Hall 3 du Parc des Expositions de Bordeaux, pour moins de bousculade. Tout avait été prévu, pour ceux qui venaient refaire les niveaux de leur cave…Ainsi avec un service de chariot ou caddy gratuit durant 1h. Il était aussi possible de laisser ses caisses sur les stands le temps d’arpenter toutes les allées et de déguster tout en recrachant… Certains avaient laissé aussi les clés de voiture à leur dame (une décision plus sage). Car c’était aussi la journée de la femme ce dimanche.

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

07 Mar

Chez les Perrin, près de deux siècles de traditions de vignerons

Propriétaires du célèbre château Carbonnieux à Léognan en Gironde, les Perrin affichent l’une des histoires les plus extraordinaires parmi les familles de vignerons en France. Partis de Bourgogne au XIXe siècle, ils ont fait du vin en Algérie jusqu’à l’indépendance, pour finalement s’établir définitivement dans les Graves de Bordeaux.

Eric et Philibert Perrin, les deux frères à la tête de château Carbonnieux, avec le tableau de leur ancêtre Philibert parti en Algérie © Jean-Pierre Stahl

Eric et Philibert Perrin, les deux frères à la tête du château Carbonnieux, avec le tableau de leur ancêtre Philibert parti en Algérie au XIXe siècle © Jean-Pierre Stahl

Tout est parti du dénommé Philibert Perrin…non, pas celui que vous connaissez aujourd’hui, mais son aïeul ! Philibert était Bourguignon et même du Mâconnais, issu d’une famille de vignerons de Nuit-Saint-Georges. Philibert travaillait pour Alphonse de Lamartine, écrivain et homme politique marquant, dans ce XIXe siècle qui cherchait ses marques après les guerres napoléoniennes. Ainsi le voilà envoyé en Algérie, rattachée à la France en 1830, pour prospecter des terres pour le compte de Lamartine.

Il a eu le nez creux. C’était un des pionniers. Lamartine l’a envoyé en Algérie pour voir à quoi cela ressemblait, pour le compte d’un groupe d’investisseurs. Mais ils se sont retirés. Lui a senti qu’il y avait quelque chose à faire. Il s’y est installé et a fait des céréales, des olives, des artichauts, il était en polyculture…et bien sûr de la vigne ! » Philibert Perrin

Eric et Philibert dans la cour intérieure du château Carbonnieux dont les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle © JPS

Eric et Philibert dans la cour intérieure du château Carbonnieux dont les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle © JPS

Cette page d’histoire s’est écrite dans la région d’Oran, à Siddi Bel Abbès. Son fils Antony, diplômé et major de l’Institut Agricole de Montpellier va faire prospérer la propriété et en faire l’un des plus grands domaines de la région: pas moins de 250 ha. Ce passé est quelque peu lointain pour Eric et Philibert. Mais les racines sont bien là. Eric est né lui même à Oran en Algérie en octobre 1963, un pays un domaine qu’il a quitté avec sa famille en décembre de la même année. »Moi, je suis né ici à Talence », renchérit Philibert le petit dernier (âgé de 45 ans) car il y a aussi Christine, leur soeur qui vit à Toulouse.

« On ne peut qu’être admiratif de cette aventure humaine, d’avoir bâti sur des territoires où il n’y avait rien, et ce malgré les incertitudes. On peut aussi regretter la façon dont ça s’est passé… » explique Philibert un brin nostalgique, évoquant ce passé qui pour eux et pour bon nombre est une déchirure.

Anthony Perrin, le père de Eric, Christine et Philibert Perrin © château Carebonnieux

Anthony Perrin, le père de Eric, Christine et Philibert Perrin © château Carbonnieux

Eric continue: « On avait un père (Anthony Perrin) qui en parlait très peu. Il avait tourné une page. L’arrivée n’a pas été facile. Ils ont travaillé dur pour remettre le vignoble en l’état ! »

Mais celui qui a acheté château Carbonnieux, c’est Marc Perrin, leur grand-père. « Il a eu de la chance car il a acheté en février 1956 », raconte Eric Perrin. « A l’époque, il avait été exproprié d’une partie de ses terres par les américains pour faire une base pour l’armée, il avait alors quelques liquidités. Et puis, il a été bien conseillé par des amis ici. Il avait alors un régisseur d’exploitation et il venait quatre fois dans l’année. Ils ont quitté l’Algérie au moment de l’indépendance et notre père y est resté un peu plus tard. »

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Au début des années cinquante, le vignoble était mal entretenu, clairsemé et les bâtiments, inhabités depuis la première guerre mondiale, dans un état de grand délabrement. Le vin se vendait mal, l’accès au marché intérieur était étroit et les marchés internationaux n’étaient pas encore vraiment tracés. C’est dans ce contexte qu’en 1956, la famille Perrin a acheté le château Carbonnieux.

Leur histoire est aussi partagée par de nombreux algériens qui sont arrivés un peu plus tard sur la propriété « ils sont venus ici car ils n’avaient plus de travail et aussi ils risquaient de se faire trancher la gorge… » Ce sont donc plusieurs générations de vignerons qui ont été hébergés sur la propriété et qui y ont travaillé.

Avec l’aide de son jeune fils, Antony, il a entamé un long travail de réhabilitation qu’il poursuivit sans relâche jusqu’à sa disparition, en 1982.

Anthony Perrin au centre, lors d'une Fête de la Fleur © lesartre.com

Anthony Perrin au centre, lors d’une Fête de la Fleur © lesartre.com

Antony Perrin, lui, a œuvré activement pour la promotion des vins de Bordeaux et pour la création de l’appellation Pessac Léognan en 1987 avec André Lurton. Successivement président de l’Union des Crus Classés de Graves et de l’Union des Grands Crus de Bordeaux, il a plaidé pour l’ouverture des propriétés vers l’étranger. Il fut le premier à emmener des délégations en Chine et en Russie.

« Il a contribué à faire connaître particulièrement Carbonnieux et a fait partie des générations à être sur les marchés mondiaux, notamment aux USA, en Asie et au Japon, alors que ça n’était pas encore habituel pour les producteurs » confie Eric Perrin.

Anthony Perrin a constitué une belle collection de voitures anciennes pour Carbonnieux © JPS

Anthony Perrin a constitué une belle collection de voitures anciennes pour Carbonnieux © JPS

L’une des images les plus mémorables pour la famille aura sans doute été l’organisation de la Fête de la Fleur en juin 2001 au château Carbonnieux, cru classé de Graves. Peu de temps après, les médecins vont découvrir un cancer à Anthony: « c’est le dernier souvenir de mon père, » raconte Eric; « il avait vu des voitures anciennes sur internet, il s’est dit pourquoi ne pas associer ces voitures anciennes dans le cadre des visites d’amateurs de vins, ça pouvait avoir un intérêt. »

Souvent les visiteurs ont les mêmes souvenirs dans les châteaux, et là, on voulait qu’ils se souviennent de Carbonnieux et de ses vieilles voitures », Eric Perrin rappelant les paroles de son père Anthony.

Eric Perrin a aidé son père Anthony à constituer ce musée de vieilles voitures au château Carbonnieux © Jean-Pierre Stahl

Eric Perrin a aidé son père Anthony à constituer ce musée de vieilles voitures au château Carbonnieux © Jean-Pierre Stahl

Et ce sont ainsi 8 voitures de collection qu’Anthony et son fils Eric sont allés chercher un peu partout en France, de 2006 à 2008. En entrant dans une des ailes du château, le visiteur est accueilli par la plus vieille voiture, une Phaeton 3 chevaux de 1904 par Wacheux, suivie  d’une Citroën Torpedo de 1922 digne de Tintin dont le propriétaire avait accepté de se dessaisir après avoir marié ses 2 filles à bord. « A chaque fois, on allait les chercher ensemble, c’était une échappatoire vis-à-vis de son cancer. On est allé à cavaillon, Orléans, Béziers… »

« La plupart de ces pièces de collection étaient en bon état », elles trônent désormais fièrement dans ce musée qu’a imaginé Antony Perrin, qui a sans doute voulu laisser une autre pierre à l’édifice Carbonnieux, déjà connu pour ses grands vins de par le monde.

(A suivre, Eric et Philibert les frères Perrin, piliers du château Carbonnieux; « on est indépendant tout en étant complémentaire »)

06 Mar

Tout ce week-end, les vignerons indépendants tiennent salon à Bordeaux Lac

Le salon des vignerons indépendants vient d’ouvrir ses portes au parc des Expositions de Bordeaux Lac. 293 producteurs de l’ensemble des régions viticoles de France proposent leurs vins à la dégustation tout ce week-end. 25 000 à 30 000 visiteurs sont attendus.

Petit-fils et grand-père, Alexandre et Jean-Pierre, tiennent le stand du château de Lafargue en Pessac-Léognan © Jean-Pierre Stahl

Petit-fils et grand-père, Alexandre Peyrout et Jean-Pierre Leymarie, tiennent le stand du château Lafargue en Pessac-Léognan © Jean-Pierre Stahl

Voilà 16 ans que Jean-Pierre Leymarie du château Lafargue participe au salon des vignerons indépendants de Bordeaux Lac. Ce propriétaire récoltant à Martillac en Pessac-Léognan fait déguster sa cuvée vieilles vignes, sélection prestige…mais depuis toutes ces années, ce grand-père est désormais accompagné de la relève, son petit-fils venu lui prêter main forte, Alexandre Peyrout qui souhaite « montrer que c’est une vraie propriété familiale, que ce n’est pas une grosse entreprise derrière, c’est tout dans la sincérité »

Florian Bonnin de Bordeaux, Chloé Guicheteau de Nantes avec Evelyne Baury du Domaine Seilly d'Obernai © JPS

Florian Bonnin de Bordeaux, Chloé Guicheteau de Nantes avec Evelyne Baury du Domaine Seilly d’Obernai © JPS

Pierre Merlet de Saint-Aubin-de-Médoc sait pourquoi il vient à ce salon, pour y rencontrer « des exploitants qui proposent des vins de très bonne qualité et c’est vrai qu’on n’a pas l’occasion d’avoir un contact direct avec le vigneron lors des traditionnelles foires aux vins »

Zhongcheng Li confirme que les chinois apprécie de plus en plus les vins doux sur le stand du Domaine du Cinquau en Jurançon © JPS

Zhongcheng Li confirme que les chinois apprécie de plus en plus les vins doux sur le stand du Domaine du Cinquau en Jurançon © JPS

Ce qui fait le succès de ce salon, où se pressent chaque année entre 25 000 et 30 000 visiteurs, c’est la diversité de l’offre: de nombreuses régions viticoles sont tréprésentées et afiliées à un code couleur, mais toutes ces régions sont aussi mélangées et alternées: Alsace 23, Bourgogne 38, Bordeaux 48, Jura, Vins de Loire 40 de Savoie et du Jura 6, de la Vallée du Rhône 22, de Provence et Corse 14, du Sud-Ouest 32.

Florian Bonnin vient justement chercher autre chose que du Bordeaux: « Des Bordeaux, on en a fait et refait, c’est vrai que l’Alsace on connaît moins et ça a un autre goût ! » dit-il sur le stand tenu par Evelyne Baury du Domaine seilly à Obernai.

Cédric Coubris devant son stand, avec la nouvelle plate-forme des vignerons indépendants sur internet © JPS

Cédric Coubris devant son stand, avec la nouvelle plate-forme des vignerons indépendants sur internet © JPS

Mais l’originalité de ce salon cette année, c’est de pouvoir acheter sur place ou de le faire sur internet comme le confirme Cédric Coubris du château la Mouline et vice-président des vignerons indépendants de Gironde.

Au total, 293 producteurs sont présents pour faire déguster leurs vins, échanger sur leur propriété et leur terroir.