18 Jan

Le retour de Blaye au Comptoir, dans les restos et chez les cavistes de Bordeaux les 3 et 4 février

Après l’absence remarquée de l’an dernier du fait de la fermeture des restaurants, l’opération Blaye au Comptoir fait son grand retour les jeudis 3 et vendredi 4 février prochains à Bordeaux. L’occasion de retrouver les bonnes adresses avec leur binômes vignerons…

Blaye au comptoir à Bordeaux en février 2019 © JPS

A croire qu’on leur avait caché les petits cailloux qui mènent aux sympathiques enseignes bordelaises,  mais non pas de syndrome petit poucet, les vignerons de Blaye vont bien retrouver le chemin des brasseries, cavistes et autres restaurants qui participent depuis 15 ans à l’opération Blaye au Comptoir. Une formule lancée un peu plus tôt à Paris.

Jeudi 3 et vendredi 4 février, ce sont une vingtaine de châteaux de Blaye qui vont se retrousser leurs manches et venir à la « capitale » faire déguster leurs vins à tous ces amateurs.

« Certains vignerons se sont liés d’amitié avec leurs clients restaurateurs; quand ils arrivent dans l’établissement qui les accueille pour Blaye au Comptoir, ils se sentent un peu comme chez eux. Ils invitent d’ailleurs leur clientèle particulière à venir passer un moment autour d’un bon plat et d’un verre de vin. C’est toujours très convivial. » Emilie Paulhiac, Responsable Communication de l’appellation.

Des bistrots « tradi » comme l’Annexe (avec le château Tour Saint-Germain) ou encore le Bistromatic (avec le Taillou) aux restos étoilés comme le Prince Noir de Vivien Durand à Lormont (avec le Domaine du Cassard), il y en aura pour tous les goûts. Chez les cavistes comme Le Sobre aux Chartrons on pourra déguster les vins du château la Gamaye ou à l’Epicerie Brutes le vin en amphore d’Isabelle Chety… Alors à vos tablettes…

Classement 2022 de Saint-Emilion: les mises au point de Croix de Labrie et Tour Saint-Christophe

Récemment, nous vous parlions du retrait de château Angélus du futur classement de Saint-Emilion. Celui-ci était survenu après une action récente de deux châteaux devant le tribunal administratif de Bordeaux. Ces deux châteaux tiennent à faire une précision par rapport à leur action.

Axelle et Pierre Courdurié en février 2021 © JPS

LA POSITION DE CROIX DE LABRIE (Axelle et Pierre Courdurié):

« Ces derniers jours, la presse s’est fait l’écho d’une actualité autour du Classement de Saint-Emilion 2022 dans laquelle Château Croix de Labrie est plusieurs fois cité.

Nous souhaitons apporter des précisions à ces articles et déclarations, afin d’éviter toute inexactitude ou ambiguïté sur nos intentions vis à vis de ce classement.

Château Croix de Labrie n’a jamais attaqué le classement en cours ni eu l’intention de le faire mais a simplement souhaité obtenir des réponses à des questions et des incompréhensions résultant d’un courrier adressé par l’INAO dans lequel il lui était indiqué qu’il ne pouvait candidater au classement pur non-respect d’un critère d’ordre technique. Comme l’INAO et le règlement le permettent, le tribunal administratif de Bordeaux a été donc saisi de cette question dans le cadre d’une procédure au cours de laquelle l’INAO et Château Croix de Labrie ont pu exposer leurs arguments de manière constructive et apaisée.

Le juge des référés a tranché en notre faveur dans une ordonnance en date du 24 décembre dernier demandant à l’INAO de nous permettre de candidater au classement.

Cette démarche n’était donc bien évidemment pas une attaque contre le classement ni contre l’INAO, qui a fait son travail et avec qui la communication n’a jamais été rompue, mais bien l’unique solution pour Château Croix de Labrie de préserver ses droits et de démontrer, s’il en était besoin, l’importance qu’il porte au classement de Saint Emilion et son souhait de participer à cette formidable aventure collective.
C’est pour cette raison que Château Croix de Labrie tient à réaffirmer son soutien et son engagement total dans ce formidable outil d’émulation collective qu’est le classement des vins de Saint-Emilion. »

Jean-Christophe Meyrou au château Bellefont-Bercier © JPS

LE COMMUNIQUE DU CHATEAU TOUR SAINT-CHRISTOPHE (Jean-Christophe Meyrou directeur général des Vignobles K) :

« La presse s’est fait l’écho depuis quelques jours d’une prétendue attaque contre le classement 2022 de Saint‐Emilion par le Château Tour Saint Christophe. Ce malentendu rendait nécessaire que nous y apportions un rectificatif dépourvu de toute ambiguïté.

Qu’il soit bien clair que le Château Tour Saint Christophe n’a jamais eu l’intention d’attaquer le classement en cours.

Sans qu’il soit besoin de rentrer dans les détails de notre dossier, un courrier de l’INAO nous informait en septembre dernier que le château Tour Saint Christophe ne pouvait candidater au classement pour non‐respect d’un point technique précis : la production de premier vin sur dix années était jugée inférieure à 50% de notre production totale (article 4 du règlement). Or les chiffres du domaine basés sur les déclarations annuelles montraient bien une production en
moyenne largement supérieure à 50% sur cette période de dix ans.

Nous n’avons fait que suivre la procédure administrative indiquée par l’INAO, à savoir la contestation de la décision devant le tribunal administratif de Bordeaux.

Le château Tour Saint-Christophe à Saint-Christophe-des-Bardes © JPS

Compte tenu de l’urgence, une audience s’est donc tenue devant le tribunal administratif de Bordeaux au cours de laquelle l’INAO et Château Tour Saint Christophe ont pu exposer leurs arguments devant le juge. Il est remarquable de constater que ces échanges, loin d’être une guerre de tranchée, furent constructifs et apaisés.

Le juge des référés a tranché en notre faveur dans une ordonnance en date du 24 décembre dernier demandant à l’INAO de nous permettre de candidater. Contrairement à ce qui a pu être laissé entendre, cette démarche n’était pas non plus une attaque contre l’INAO, qui a fait son travail et qui a toujours été disponible pour répondre à nos questions, mais bien l’unique solution pour Château Tour Saint Christophe de faire valoir son bon droit.

Enfin nous tenons à apporter une dernière précision. En tant que propriétaire du Château Bellefont‐ Belcier, nous sommes totalement engagés dans ce formidable outil d’émulation collective qu’est le classement. Il eut été complètement incongru de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ».