Un tiers au moins de la production viticole française “sera perdu” à cause de l’épisode de gel, ce qui représente “à peu près deux milliards d’euros de chiffre d’affaires en moins” pour la filière, a déclaré mercredi à l’AFP la FNSEA.
“Avec mes collègues, nous avons fait le tour de tous les bassins de production, avec les interprofessions, les chambres d’agriculture, les coopérateurs, les vignerons indépendants”, a indiqué Jérôme Despey, viticulteur dans l’Hérault et secrétaire général de la FNSEA. « Cette estimation est une consolidation de remontées professionnelles », a-t-il expliqué.
La semaine dernière, la France a connu un épisode de gel très sévère qui a touché les vignobles, mais aussi les vergers et certaines cultures. C’est “probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle”, selon le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie.
“C’est une période très difficile pour le monde agricole”, a souligné Jean-Marie Barillère, président du Cniv, qui réunit les interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique.
Avec AFP