26 Fév

Monbazillac: les vignerons ont décidé de planter 800 arbres fruitiers dans le vignoble

Non les vignerons de Monbazillac n’ont pas décidé de remplacer leur nectar par de la poire ou de la pomme, même si « y en a aussi ». Ce projet mené avec le département va dans le sens de la biodiversité et une démarche citoyenne puisque les gens pourront se servir…

Guillaume Barou, la nouvelle génération des vignerons de Monbazillac © Jean-Pierre Stahl

En bordure de parcelle de vigne et près des chemins communaux, vous allez voir fleurir de nouvelles plantations: des arbres fruitiers en libre accès pour tous, d’ailleurs des panneaux « fruits pour tous – Servez-vous » seront apposés.

C’est une démarche originale des vignerons de Monbazillac, des 5 communes de l’appellation, qui ont toujours à coeur de préserver l’environnement (ces arbres contribueront à leur petite échelle à combattre le carbone) et de promouvoir la biodiversité dans le vignoble.

Une action qui n’est pas inintéressante, dont pourraient s’inspirer d’autres vignobles, et vise à rapprocher les vignerons des riverains, et des habitants qui comme les scolaires, sont invités à la mise en place des ces arbres fruitiers. Une cartographie numérique pour géolocaliser ces arbres et ces variétés sera mise en place aussi, pour permettre aux public de venir les voir et de cueillir à bonne date les fruits de ceux-ci.

UNE FABRIQUE DES TRANSITIONS

Dans le Bergeracois, 20% des exploitations sont certifiées en agriculture biologique, et haute valeur environnementale ; 60% des exploitations sont engagées dans une démarche environnementale.

En 2018, la filière, voulant aller plus loin a créé la Fabrique des Transitions pour la transition environnementale du territoire et cette action de planter ces 800 arbres fruitiers s’inscrit dans cette démarche. Cette Fabrique est pilotée par la mission environnementale et Cécile Lelabousse au sein de l’IVBD, l’interprofessionnel des Vins de Bergerac et de Duras.

Voir ou revoir le spécial Côté Châteaux à Monbazillac réalisé en novembre 2018 par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot: