Ce n’était pas une surprise. On savait depuis plusieurs semaines que Bernard Farges était candidat, il a été réélu à la tête du CIVB, en remplacement d’Allan Sichel. Réélu, car il avait déjà été président du CIVB de 2013 à 2016.
C’est un nouveau mandat de 3 ans pour Bernard Farges à la tête du CIVB. Viticulteur à Mauriac en Gironde, il était jusqu’ici président des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, vice-président du CIVB, et tenait la corde pour un nouveau mandat de président en remplacement d’Allan Sichel, qui était issu du négoce (car l’interprofession élit en son sein un mandat sur deux un représentant des viticulteurs et un des négociants, chaque groupe ayant 25 représentants qui y siègent).
Il fait figure d’homme fort de l’Interprofession, car il ne s’est jamais trop éloigné des instances, suppléant par moment Allan Sichel, étant le référent sur certains dossiers, et ayant dans le viseur une possibilité de rempiler au poste de président. Le moment est d’autant plus crucial que de nombreux dossiers délicats seront à traiter durant ces 3 ans, à commencer par la commercialisation des vins de Bordeaux ralentie depuis un an, la question du réchauffement climatique et bien d’autres domaines liés à l’environnement…
« La priorité de mon mandat sera la mise en oeuvre du plan stratégique de la filière, Bordeaux Ambition 2025: l’engagement dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises), le pilotage économique de la filière (le CIVB dispose d’un budget de 35 millions d’euros), le renforcement de la marque Bordeaux, ceci en allant montrer sur tous les marchés, des plus lointains au plus proches, la diversité des femmes et des hommes qui font Bordeaux, comme celle de nos vins.l L’humain doit être au coeur de nos actions. »
Bernard Farges était aussi président de la Confédération Nationale des Producteurs de vins et d’eaux de vie à Appellation d’Origine Controlée et d’Efow (Fédération Européenne des Vins sous appellation d’origine).