12 Jan

Collège de Parempuyre : le collectif reste opposé à toute hypothèse en face des vignes

Dans un communiqué envoyé ce matin à la presse, le « Collectif Parents Parempuyre Ludon Macau » revient sur son entrevue avec le Conseil Départemental et sa position ferme d’implantation du collège sur un autre terrain que celui en face de vignes. Un collectif qui se dit opposé également à l’hypothèse de modules temporaires et sportifs sur ce même terrain.

Ludovic Coutant, président du Collectif, et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves,  à l’entrée du collège qui aurait du se créer à Parempuyre (photo en septembre dernier) © JPS

Leur prise de position reste ferme et la pression demeure auprès du Conseil Départemental après le retour des adhérents de leur association. Le collectif lui a envoyé ce matin une lettre en ce sens, avec copie à la presse.

Mardi dernier, le collectif a rencontré Christine Bost, la vice-présidente du Conseil Départemental qui a eu une écoute attentive. Ce matin, le Collectif après consultation de ses adhérents précise : « nous maintenons notre demande d’implantation du collège sur un autre terrain que celui prévu, quitte à le reconstruire en lieu et place. »

En revanche, la solution transitoire avancée mardi au sein du Conseil Départemental, le temps des travaux de ce nouveau collège, et concernant de nouvelles installations sportives (gymnase) non loin des vignes est balayée ce matin dans cette lettre : « l’ensemble des parents s’opposent à ce que les modules temporaires et les équipements sportifs soient installés et construits sur le terrain en face des 25 hectares de vignes du château Clément Pichon. »

Le collège actuel pourrait être étendu © JPS

Dans un premier temps, les parents et le Conseil Départemental avaient exploré la possibilité d’accepter les modules provisoires (pour une durée de 3 ans) et les installations sportives à cet endroit, mais « compte tenu du danger lié aux produits phytosanitaires, cela ne nous semble finalement pas acceptable et ceci à l’unanimité. »

Le dossier n’est pas prêt d’être refermé, la problématique n’est pas simple car les besoins en nouveaux équipements sont bien réels et l’autre volet santé doit bien sûr être primordial.

De son côté, le château fera la semaine prochaine également une mise au point.

11 Jan

Guillaume Deglise : un nouveau challenge pour l’ancien directeur de Vinexpo, à la tête de la Maison Albert Bichot

C’est un nouveau départ. Un rebond pour l’ancien directeur général de Vinexpo. Guillaume Deglise prend la direction générale de la Maison Albert Bichot à Beaune.

© Guillaume Deglise, le nouveau DG de la Maison Albert Bichot

Guillaume Deglise a retrouvé une nouvelle chapelle : la maison Albert Bichot, une grande maison de Bourgogne, familiale fondée en 1831. Albert Bichot, ce sont 105 hectares de vignes, réparties sur 6 domaines dans les plus belles appellations de Bourgogne, mais également une expertise en tant que négociant-vivificateur et éleveur. Guillaume Deglise succède ainsi à Benoit de Charrette, qui dirigeait cette Maison depuis 27 ans, aux côtés d’Albéric Bichot président du Directoire.

C’est une chance d’intégrer la Maison Albert Bichot, au moment où l’entreprise connaît une croissance dynamique de ses activités opérationnelles et commerciales. Je suis impatient de relever de nouveaux défis aux côtés des équipes de la Maison », Guillaume Deglise.

Originaire de Lorraine, Guillaume Deglise revient sur des terres bourguignonnes qui ne lui sont pas étrangères; en effet, il a fait ses premières armes là-bas, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Dijon. Sa première partie de carrière était effervescente, en Champagne, chez Bollinger puis Laurent-Perrier.

Guillaume Deglise s’est fait une stature internationale à la tête de Vinexpo en tant que directeur général de 2013 à 2018, réussissant un virage plus moderne pour ce salon mondial du vin et des spiritueux, dont la création par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux remonte à 1981 et qui manquait commençait à manquer de souffle.

Guillaume Deglise, DG de Vinexpo, de 2013 à 2018 © Jean-Pierre Stahl

Il a su impulser un nouvel élan, avec des rencontres plus professionnelles, remodeler le salon de Bordeaux, booster celui de Hong-Kong et mettre en place Tokyo, New-York, et Vinexpo Expoler qui sillonne les grandes régions viticoles mondiales. Lors du dernier Vinexpo 2017, il avait avec ses équipes tiré les enseignements (notamment face à la canicule) en avançant la date du prochain salon au mois de mai (le prochain est prévu à Bordeaux du 13 au 16 mai ), en créant un deuxième salon en France à Paris (en alternance avec celui de Bordeaux) en janvier 2020 pour contrer ProWein en Allemagne. ProWein, cet ogre allemand qui continue à attirer toujours de plus en plus de monde, 60 000 visiteurs l’an dernier, alors que Vinexpo a vu sa fréquentation s’effriter quelque peu à 40 000 visiteurs lors de l’édition 2017.

Pour Alberic Bichot : « en ce début d’année 2019, nous écrivons un nouveau chapitre pour notre entreprise. Je rends hommage à Benoît de Charrette avec lequel j’ai formé un tandem efficace et complice pendant toutes ces années.Je me réjouis d’accueillir Guillaume Deglise dans notre maison familiale. Sa vision internationale sera essentielle pour la poursuite du développement de l’entreprise. »

Félicitations à Guillaume Deglise pour ce nouveau défi qu’il va sans nul doute réussir à relever et comme on dit « good luck ».

08 Jan

La mobilisation de parents d’élèves contre le projet de collège en face de vignes pourrait infléchir la décision du Conseil Départemental

C’est une affaire qui commence à faire du bruit. Le projet de collège à Parempuyre qui devrait s’implanter en face d’un domaine viticole pourrait être revu. Une délégation a été reçue au Conseil Départemental qui a écouté leurs craintes, par ailleurs le député Benoït Simian prône une autre solution.

 Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves, qui ont souhaité créer un collectif contre le projet de collège en face de vignes © JPS

Ils sont 4 à avoir été reçus ce mardi au Conseil Départemental de la Gironde. Une délégation de 4 seulement mais avec derrière eux beaucoup de voix qui s’élèvent et notamment à travers une pétition en ligne qui a déjà recueilli plus de 72000 signatures.

A sa tête Ludovic Coutant et Jean-Alain Charrier, deux parents d’élèves,  que Côté Châteaux avait déjà rencontrés en septembre dernier. A l’époque ce n’était que les prémices de ce mouvement et du collectif qu’ils venaient de créer.

Pour nous, c’est impossible de laisser passer une telle décision qui est à nos yeux irresponsable, à la connaissance de tous les problèmes de pesticides et les problèmes que peuvent causer les pesticides sur la santé de nos enfants », Ludovic Coutant.

Le collège actuel de Parempuyre pourrait être étendu © JPS

En cause, le fait que le collège de Parempuyre doivent absorber 150 élèves supplémentaires du secteur, ce qui nécessiterait vu l’exiguïté des locaux actuels de nouveaux aménagements, la construction de ce nouveau collège ou encore une solution toute autre la construction d’un collège plus petit sur une autre commune à l’entrée du Médoc.

Jusqu’à présent la solution retenue par la Maire de la Commune Béatrice de François en concertation avec le Département était celle de la construction d’un plus grand collège :

Madame le Maire de Parempuyre, Béatrice de François © JPS

« Concernant la proximité des vignes, je ne vais pas dire le contraire, il est en face des vignes, mais par rapport à l’entrée actuelle du collège, il n’est à même pas 500 mètres… », selon Béatrice de François.« Ce qu’il faut savoir, c’est que le château est aujourd’hui en raisonné, nous avons 4 ans pour travailler, pour regarder comment on peut faire, nous avons aussi cet arrêté préfectoral qui est très strict sur les façons d’épandre et les produits à épandre, et puis quelque part j’espère que le gouvernement va interdire certains produits, ce qui aidera aussi les communes viticoles comme Parempuyre à avoir des équipements scolaires, sportifs qui soient le plus « sécure » possible ». De même Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental disait que le problème n’était pas tant le collège mais ce qu’il faut c’est aider les agriculteurs ou viticulteurs à transformer leurs pratiques. » Les analyses de poussières aspirées dans ces 2 habitations ont révélé la présence de 8 et 18 pesticides (salon et garage). Une analyse réalisée pour l’Oeil du 20 Heures sur France 2 qui pourrait être discutée par de brillants avocats mais qui laisse tout de même à réfléchir…

Cette mobilisation des parents, accompagnés de Sylvie Pérez de « Préservons notre Paysage Urbain » et Sylvie Nony de l’association « Alerte Pesticides Haute-Gironde » semble avoir porté ses fruits ce mardi. L’hypothèse d’étendre le collège actuel semble se faire jour… Seul un gymnase serait construit en face des vignes.

« Nous n’avons pas d’alternative, nous n’avons pas d’autre foncier sur la commune de 18000 à 20000 m2, d’un seul tenant, qui nous permet de construire l’ensemble des équipements dédiés à l’enseignement dans un collège, » selon Christine Bost, vice-présidente du Conseil Départemental.

Le Député de la Circonscription Benoït Simian regrette de ne pas avoir été associé à la réflexion, il propose de créer un autre collège plus petit ailleurs :« on pourrait garder ce collège là et en créer un autre à 400 ou 500 élèves sur les communes voisines, soit Macau, soit Ludon, qui permettrait de regrouper les collègiens du Pian, Ludon et Macau… »

La délégation reçue ce mardi au Conseil Départemental © France 3 Aquitaine

En tout cas le Conseil Départemental va étudier la proposition des parents de trouver une solution autour de l’aménagement ou extansion de l’actuel collège. Le collectif a pour sa part prévu une réunion publique d’information le 18 janvier prochain.

07 Jan

Côté châteaux en Castillon…silence, ça tourne !

C’est un nouvel épisode de « Côté Châteaux », l’émission sur les terroirs de Nouvelle-Aquitaine, qui a été tourné ce jour en Castillon, Côtes de Bordeaux. Ce 4e numéro sera diffusé en février. En attendant, le numéro 3 sur le vignoble de Cognac arrive très bientôt sur NoA…

Tout commence non loin de la bataille de Castillon, au château la Brande © L.A.

C’est un peu le teasing, histoire de vous mettre l’eau ou le vin à la bouche. Le number 4 oder Nummer Vier is coming soon, but va falloir patienter jusqu’en février.

Avec Sébastien Delalot et votre serviteur, nous sommes allés sur les coteaux de Castillon en Côtes de Bordeaux faire un focus sur cette belle appellation au terroir remarquable, non loin de Saint-Emilion plus connu.

Jean-Pierre Stahl, Yann et Karl Todeschini, Sébastien Delalot © L.A.

L’émission va débuter à deux pas du champs de bataille, au château la Brande à Belvès-de-Castillon, où sont rejouées chaque année les reconstitutions de la Bataille de Castillon remportée par les Français sur les Anglais en 1453, dans le vignoble des frères Todeschini, Karl et Yann. Ceux-ci vous dévoileront tout de leur histoire familiale et de leurs racines profondément ancrées sur ce terroir, expliqueront leur choix du bio, la taille de la vigne et leur travail au chai.

Au passage, puisque nous parlerons taille de la vigne, un reportage sur l’initiative de Philippe Carille, qui utilise au château Poupille ses sarments comme bois de chauffage pour chauffer sa maison et son domaine, sera mis en avant.

Christine et Stéphane Derenoncourt au Domaine de l’A© JPS

Non loin de là, le tournage se poursuit au Domaine de l’A, dans l’antre de Stéphane et Christine Derenoncourt. C’est l’une des figures de l’appellation, qui s’est faite toute seule, comme le raconte le livre Wine On Tour.

Stéphane Derenoncourt, l’un des consultants les plus courus de la planète vin © JPS

Outre sa casquette de vigneron et ce domaine qu’il a acheté avec Christine en 1999, aujourd’hui il conseille pas loin de 140 domaines dans le monde (75 à Bordeaux) avec une équipe de 20 personnes au sein de Derenoncourt Consulting.

Il nous parlera de sa passion pour magnifier le terroir, révéler ce qui fait l’identité d’un vin.

Au château de Pitray avec Jean de Boigne © L.A.

L’histoire avec un grand H sera contée également au château de Pitray, avec Jean de Boigne. Un Comte à la tête de l’un des plus beaux ou le plus bel édifice même de l’appellation: le château de Pitray qui totalise 600 ans d’histoire. Un château où on a toujours cultivé le raisin et qui produit aujourd’hui plus de 400000 bouteilles.

Les déjeuners créateurs d’accords » organisés une fois par mois dans un château de Castillon © JPS

Castillon, c’est aussi de belles initiatives pour mieux faire connaître l’appellation comme « j’irai déguster chez vous », une opération où un couple de vignerons vient à domicile parler de leur savoir-faire en terre castillonnaise. Et ce sont également « les déjeuners créateurs d’accords » organisés une fois par mois dans un château de l’appellation avec le chef Jean-Christophe Loste. Un déjeuner organisé cette fois-ci au château Lescaneaut chez Malika et Pascal Boueix, également producteurs de vins de Castillon.

Voilà en substance ce qui vous attend en février, il va falloir patienter un peu, mais réjouissez-vous car le numéro 3 de Côté Châteaux sur Cognac arrive dès la mi-janvier, je vais tout vous raconter d’ici peu.

DIFFUSIONS SUR NOA : 

  • lundi 11 février à 20h15 et 22h30,
  • le 13 à 11h15, et 23h15,
  • le 14 à 18h,
  • le 15 à 17h30, 20h15,
  • le 16 à 0h30, 4h du mat, et 9H45,
  • le 18 à 19h30,
  • le 20 à 11h30…

NoA c’est la chaîne de France 3 Nouvelle Aquitaine (339 sur box orange, 455 Sfr, 326 Free et 337 Bouygues).

Regardez Côté Châteaux N°4 sur Castillon en Côtes de Bordeaux réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Sébastien Delalot : 

04 Jan

10ème route des Vins en Chine pour les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac

10 ans que cela dure… Fin 2018, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont effectué leur route des vins en Chine, mais cette fois-ci  ils se sont concentrés sur trois villes secondaires, à l’est de la Chine, en bord de mer : Xiamen, Hangzhou et Dalian.

OBJECTIFS XIAMEN, HANGZHOU ET DALIAN

A force, ils vont parler couramment le mandarin… Après avoir sillonné de nombreuses villes en Chine, comme Pékin, Shanghai,  les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont voulu travailler d’autres régions et ainsi  développer des relations avec des villes tout aussi importantes:

  • Xiamen, centre touristique très attractif, 5e ville pour la consommation de vins et spiritueux derrière Shanghai, Beijing, Shenzhen et Guangzhou.
  • Hangzhou, siège d’Alibaba, représente 1/3 de la consommation nationale de vin, une conso qui augmente de plus de 80% chaque année.
  • Dalian: 3e port le plus important de Chine ; ses ventes annuelles de vin atteignent 1 milliard de RMB, ce qui les maintient parmi les dix meilleures de Chine.

L’ECOLE DU VIN DE BORDEAUX EN FORMATION SERREE

  • 150 personnes ont assisté dans chaque ville citée à une masterclass animée par Noel QI, formateur, auteur, journaliste et oenologue, accrédité à l’école du vin de Bordeaux.
  • 6 vins présentés par une délégation de viticulteurs et négociants suivis d’une dégustation de deux thés de Pu’Er préparés par une master of tea, lors d’une cérémonie traditionnelle. (Les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac et les thés de Pu’Er sont jumelés depuis 2012 et célèbrent régulièrement leurs liens et leurs similarités. Fin 2016, une exposition sur les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac a été inaugurée dans un espace de 300m² au sein du musée national des thés de Pu’Er. En deux ans, plus de 220 000 visiteurs ont pu découvrir l’élaboration et la culture des vins de la rive droite de Bordeaux au sein de ce centre culturel situé au coeur du Yunnan.

UNE DELEGATION DE SAINT-EMILION SUR PLACE

  •  Une trentaine de distributeurs et d’importateurs présentaient leurs vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac à plus de 250 professionnels dans chaque ville.
  •  500 personnes ont été formées en 3 jours, 750 qui ont pu échanger lors de la dégustation entre professionnels et 25 journalistes ont rencontré la délégation.

Avec Vins de Saint-Emilion.

03 Jan

La formule « j’irai déguster chez vous » des Vins de Castillon s’exporte en Bretagne

Elle ne cesse de plaire et de faire des petits. Après Paris, Bordeaux et Lille, l’opération « j’irai déguster chez vous » lancée en 2016 par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux va être organisée à Rennes les 8 et 9 février. Le concept est original: invitez des amis et deux vignerons des Côtes de Castillon viendront vous parler de l’appellation et faire déguster leur production… le tout chez vous !

Florence Lavau du château Tuque Bel-Air et Yann Todeschini de La Brande lors de l’édition 2018 © JPS

DANS 4 GRANDES METROPOLES

Les vendredi 8 et samedi 9, ce sera la 8e édition, et pas n’importe où chez les Bretons à Rennes. Après Paris, Bordeaux et Lille, « J’irai déguster chez vous » va tester un nouveau terrain de jeu : le pays des crêpes et du cidre, mais pas que…

Il y a même un concours de photos à poster sur Instagram pour gagner un wee-end dans un château en Castillon © JPS

Lancé par l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux en 2016, cette formule a connu un immense succès. Le concept est des plus orignaux : de vrais vignerons viennent faire déguster leurs vins gratuitement à la maison. Une expérience unique à vivre en famille ou entre amis, avec un point commun un esprit d’échanges et de partage.

Cette opération se déroule le temps d’un week-end, avec des sessions le vendredi soir, le samedi midi et le samedi soir, des vignerons viendront gratuitement au domicile des amateurs rennais. Pour participer rien de plus simple : inviter ses amis (8 personnes minimum) et s’inscrire en sélectionnant son duo de vignerons sur www.jiraidegusterchezvous.com.

Les retours sont très positifs : Marie, étudiante parisienne de 26 ans, n’a pas boudé son plaisir : « Après avoir réservé mon duo de vignerons sur le site, j’ai invité une dizaine d’amis chez moi. Ils n’en revenaient pas de voir d’authentiques vignerons nous servir leur production tout en répondant à la moindre de nos interrogations ! ». Catherine a participé à la dernière édition à Bordeaux, et a réuni ses proches : « Un immense merci à Elisabeth et Jérôme, ils sont formidables, passionnés et passionnants. Ils nous ont appris tellement de choses, j’adore le concept ! Nous avons passé une soirée formidable ».

Céline Loste Lydoire, à la tête du château Bellevue à Belvès de Castillon est l’une des vigneronnes très prisée de « J’irai déguster chez vous », ici à Bordeaux en 2017 © Jean-Pierre Stahl

Alors au choix vous pourrez avoir chez vous à Rennes : des vignerons audacieux, gourmands, globetrotteurs, têtus, sportifs, passionnés d’histoire ou de voitures, cuisiniers…ça ne manque pas en Castillon Côtes de Bordeaux.

PLUS DE 5000 AMATEURS RENCONTRES LORS DE 240 DEGUSTATIONS

« J’irai déguster chez vous » enregistre un succès dont les chiffres enregistrés par les organisateurs sont remarquables :

  • 5 077 amateurs rencontrés lors des dégustations
  • 240 dégustations chez les particuliers,
  • plus de 26 000 visites sur le site internet et 1,2 millions de vues sur les réseaux sociaux !
  • Le 15 novembre dernier, l’événement a d’ailleurs remporté le premier prix des Trophées de la Com. Sud-Ouest à Bordeaux dans la catégorie « Evénementiel / Relations publiques ».

Rennes sera donc la 4e métropole à accueillir les vignerons de Castillon;  « nous avons choisi Rennes car c’est une ville dynamique et attractive, avec une population jeune, et surtout des consommateurs de vins chaleureux et conviviaux à l’image de l’appellation » explique Maïwenn Brabant, directrice des Castillon Côtes de Bordeaux.  Autre rendez-vous à Paris pour la 4ème année consécutive vendredi 12 et samedi 13 avril, et à Bordeaux vendredi 6 et samedi 7 décembre.

01 Jan

Artcurial termine l’année 2018 par un feu d’artifice d’enchères de grandes bouteilles

Le département Vins fins & Spiritueux d’Artcurial a clôturé l’année 2018 par une exceptionnelle session de 3 jours de ventes, les 18,19 et 20 décembre. Composée de 1555 lots, ces enchères dépassent largement  l’estimation à 2 242 651 €…

2 556 622 $ avec 70% de lots vendus. Une collection de près de 80 grands crus prestigieux provenant de la cave d’un amateur ouvrait ces 3 journées de vente. Elle a ainsi enregistré les plus hauts prix à l’image de 6 bouteilles de Romanée Conti 2007 (lot 17) adjugées 78 864 € / 89 904 $ frais inclus et d’un jéroboam Romanée Conti 2004 (lot 16) vendu 60 264 € / 68 700 $, doublant chacun leur estimation.

« Nous finissons l’année sur une note très positive. La vente des vins de Bordeaux a été très dynamique notamment pour les 1ers crus classés et Pétrus dans les millésimes 2000 et plus jeunes. Quant aux vins de Bourgogne, leur côte est forte et ne cesse de monter pour les vins du domaine de la Romanée Conti. » Laurie Matheson et Luc Dabadie, spécialistes Département Vins fins & Spiritueux, Artcurial.