19 Nov

Le château Smith Haut-Lafitte remporte un International Best Of Wine Tourism en Australie

Le Château Smith Haut Lafitte a de remporté le prestigieux « International Best Of Wine Tourism Award 2019 », le 8 novembre dernier, à Adélaïde. Celui-ci consacre la qualité et l’intérêt du site bordelais pour les amateurs d’œnotourisme.

La Forêt des Cinq Sens au château Smith Haut Lafitte © Daniel Cathiard

SHL avait déjà reçu, il y a 3 semaines à Bordeaux, un Best Of d’Or dans la catégorie « Art et Culture ». Eh bien, le Château Smith Haut Lafitte vient d’être sacré International Best Of Wine Tourism 2019 à Adélaïde.

Ce prix vient saluer les efforts et l’originalité de Smith Haut Lafitte, avec notamment « La Forêt des 5 Sens » : un parcours de Land Art au cœur de 10 hectares de parcs alentour, au fil d’œuvres monumentales et d’expériences sensorielles, entre arbres, fleurs, ruisseaux et vignes. Une symbiose parfaite avec les valeurs du château : respect de l’environnement et de la biodiversité. L’art et la culture   famille Cathiard a toujouer eu un penchant pour  l’art et la culture:  son atelier « Rencontre Art & Vigne » propose en effet une visite poétique qui met à nu les œuvres majeures du château, au plus près de la plante et ponctuée d’anecdotes insolites.

393 candidats étaient en lice sur le plan mondial. Seulement 10 ont reçu le fameux trophée International, remis lors de l’assemblée générale du Réseau des Great Wine Capitals*. Pour la 1ère fois depuis la création du concours, le jury a souhaité décerner cette année un « Special Achievement  » Best Of Wine Tourism Award à la Cité du Vin de Bordeaux, pour son rayonnement international et l’envergure de son offre culturelle.

Le concours Best Of Wine Tourism 2019 se poursuit avec le Prix du Public: pour voter, rien de plus simple sur greatwinecapitals.com jusqu’au 22 novembre pour l’un des 62 Best Of d’Or décernés dans le monde en 2019, dont 7 en Bordelais.

18 Nov

Nuit des Banquets de Bordeaux SO Good : un retour en enfance chez Jock

Pas moins de 16 banquets étaient organisés samedi soir à l’occasion de Bordeaux SO Good, avec les meilleurs chefs cuisiniers et pâtissiers de la région. L’un des plus originaux était le banquet des plats de notre enfance à l’Usine Jock.

Jean-Philippe Ballanger le patron et descendant du fondateur de Jock © Jean-Pierre Stahl

Cela fait 20 ans que Jean-Philippe Ballanger manage l’Usine Jock, une entreprise familiale bordelaise qui fête ses 80 ans :

On fête nos 80 ans cette année, on était dans le même quartier rue Bergeret depuis 1938 ; c’est la seule entreprise familiale qui est restée sur Bordeaux », Jean-Philippe Ballanger.

Et de poursuivre : « on est dans ces locaux depuis 20 ans, Alain Juppé qui a été élevé au Jock à Mont-de-Marsan m’avait dit : il est hors de question que Jock déménage de Bordeaux et on a trouvé ce terrain, cette friche industrielle pour bâtir la nouvelle usine. »

A l’origine, c’est l’histoire d’une petite biscuiterie tenue par Raymond Boulesque, rue Bergeret. Pour relancer l’activité, il avait eu l’idée d’une préparation populaire, à l’époque où le sucre était denrée rare. C’est ainsi qu’il a décidé de diminuer la quantité et de la compenser par une plus forte dose de céréales. Jock était né et a fait le bonheur de nombreux enfants et générations, dont on dit d’elles : « élévé au Jock ».

Aujourd’hui, « ce sont 6000 tonnes de préparations pour desserts, de poudre et de pâte liquide, également des préparations pour petit déjeuner chocolaté, en conventionnel et de plus en plus en bio » qui sont produites quai de Brazza à Bordeaux.

On représente 70 salariés à ce jour pour 25 millions d’euros de chiffre d’affaire ».

Mais Jean-Philippe Ballanger ne s’est pas contenté de continuer l’expérience Jock, il s’est lancé depuis 4 ans dans une nouvelle aventure avec Yves Médina dans Moon Harbour. Ensemble, ils produisent 140000 bouteilles de whisky, fini de vieillir dans des barriques de Sauternes et aussi de vin rouge du château de la Louvière et du château Pipeau. Une aventure qui marche par mal : 1 million de CA et une diversification avec du gin et du rhum également, le tout dans l’enceinte de la base sous-marine où ils ont le projet d’ouvrir un restaurant en 2020.

C’est tout naturellement que Jean-Philippe Ballanger et les organisateurs de Bordeaux SO Good se sont dits qu’il fallait organiser l’un des banquets au coeur de l’usine. Une première à laquelle 84 personnes ont tout de suite adhéré.

Pour relever ce challenge de préparer un repas dans cette enceinte où il n’y a pas de cuisine de chef à proprement parler, 4 chefs ont enfilé leur tablier et retroussé leurs manches : Michel Dussau (la Table de Michel Dussau à Agen), Nicolas Frion (chef consultant, qui va ouvrir un nouveau restaurant d’ici l’été 2019), Julien Camdeborde (futur chef de l’Avant-Comptoir à Bordeaux), Nicolas Guillard (chef de production, traiteur Dulou) et Luc Dorin (chef pâtissier à Bordeaux).

Et c’est un véritable festival de saveurs et un renvoi constant aux souvenirs de notre enfance qu’ils nous ont concocté… Ainsi, Nicolas Frion a commencé à revoir le traditionnel « jambon purée revisité, vous savez avec le jus au milieu », par un amuse-bouche purée jambon en cromequis, alors que Michel Dussau proposait lui « la morue du Vendredi Saint, Noix et persil plat » : « ma mère la cuisinait dans du lait, avec de l’huile de noix et des oeufs concassés, et pour moi c’était le repas de roi… »

La ficelle picarde, revisitée sauce bordelaise et genier médocain par Nicolas Frion

En entrée, il proposait un foie gras braisé au floc de Gascogne accompagné de pommes, poires et raisins. « Mes parents étaient agriculteurs, éleveurs de canards, on avait un joli canard réservé et puis un autre moins beau qu’on faisait revenir en le mangeant avec du raisin et des pommes, c’était un repas de fête ».

Souvenir d’un repas de famille au Moulin d’Alotz, comme une papillotte de pigeo cuisiné au foie gras et au choux

Nicolas Frion proposait ensuite sa ficelle picarde revisitée à la sauce bordelaise avec des cèpes au lieu des champignons de Paris et du grenier médocain. Sans parler du plat de résistance réalisé par un autre chef, « souvenir d’un repas de famille une papillotte de pigeon cuisiné au foie gras et au choux. »

Pour couronner le tout, Luc Dorin a fait « un jeu de mot, à partir du mot Jock, j’ai pensé au jokari » avec une raquette en chocolat noir avec une mousse choco sur un biscuit aux amandes vendu chez Jock… Le tout dans un décor bien pensé avec de nombreux bocaux de bonbons acidulés, des petites tablettes de chocolat et des jeux…

Les chefs  Julien Camdeborde, Luc Dorin, Nicolas Guillard,Nicolas Frion, et Michel Dussau au banquet chez Jock © JPS

Bref un menu enfantin, à 10 mains, qui parlait à tous ces convives…retombés en enfance.

16 Nov

Quand Cristiano Ronaldo s’offre l’apéro le plus cher au monde…

Un apéro qui n’aura duré que 15 minutes, avant d’aller voir un match de tennis. Mais quel apéro. Le Sun révèle que Ronaldo a sorti le grand jeu et fait servir un Richebourg Grand Cru, suivi d’un Pétrus qu’il n’a même pas fini. Coût du match sur le comptoir : plus de 30000€.

© Christiano Ronaldo a gagné 5 ballons d’or

C’est le Sun qui révèle l’histoire. Le brillant joueur portugais amateur de bons vins s’est offert un bon moment dans un bar chic londonien le Scott’s, avec sa femme et deux amis pour célébrer l’anniversaire de sa fille, avant d’aller assister à un match de tennis entre Novak Djokovic et John Isner à l’O2 Arena.

Le reportage et le titre du tabloïd anglais qui s’en est suivi ne devaient pas laisser indifférents les commentateurs de la planète foot ou de la planète vin: « les rouges de Ron : Cristiano Ronaldo quitte un restaurant londonien select après avoir dépensé 27 000 £ [soit 30 500 €] en quinze minutes » selon le Sun.

Alors certes, ce grand joueur a les moyens de s’offrir ce genre de belles bouteilles mais tout de même… apprécier ces vins en 15 minutes ! 90 comme sur un terrain de foot, cela aurait moins choqué la presse britannique et d’autres, ce d’autant que la 2e bouteille de Pétrus n’a pas été bue totalement, le petit groupe préférant ne pas louper le match de tennis…

Au moins, Cristiano a bon goût puisqu’il s’agit d’un Richebourg Grand Cru à 17000£  (environ 20000€), le vin le plus cher au monde actuellement, et un Pétrus de 1982. La note globale acquittée était de 27000£, soit plus de 30000€… Le Sun ajoute qu’au moment de régler la note, il n’a pas paru surpris.

Bordeaux SO Good : entre « dolce vita » et produits du Sud-Ouest

Bordeaux SO Good, c’est parti ! Plus de 120 producteurs de Nouvelle-Aquitaine vous attendent durant ces 3 jours au Hangar 14. Un festival du bon goût. Et cette année, l’Italie est à l’honneur, considérée comme la meilleure cuisine au monde. Un peu comme la France, sans vouloir être chauvin.

C’est parti dès ce midi au H14 © jps

Quand le Hangar 14 se transforme en Royaume du Bon Goût.

Ils sont plus de 120 producteurs de la Nouvelle-Aquitaine et d’ailleurs à se préparer à recevoir le grand public, comme Nathalie Demellier, cette productrice-éleveuse de fromages de chèvres (à Savigné), issus de ses 500 biquettes qu’elle bichonne.

Avec le Mothais sur feuille, vous avez un affinage sur une feuille de chataignier, elle permet au fromage d’écouler son sérum et de lui donner un goût boisé », Nathalie Demellier, « la C’lait des champs ».

Parmi les valeurs sûres : ces produits du Périgord avec en tête le foie gras de canard de la Maison Bordas, les fameuses truffes noires du Club Ambassadors de la Truffe:

Francis Delpey et Louis de l’école Best Ferrandi présentant les premières truffes du Périgord © JPS

C’est les premières odeurs du Périgord avec la tuber melanosporum ramassée il y a 2 jours,

Ce sont 8 villages thémathiques qui sont ici déclinés comme l’Atlantique, le Terroir, Tradition, et le Sucré avec ces biscuits du Bassin d’Arcachon.

« Le sablé de la Dune, c’est un sablé qui a 200 ans d’histoire, qui est né avec les huîtres…Autrefois, les ostréiculteurs allaient sur l’île aux oiseaux et et amenaient de la nourriture à base de pâte sèche et de pâte salée… » Stéphane Radji, Pilat Biscuit.

En guise de pâtes, on est servi avec l’Italie à l’honneur cette année. Un village lui est dédiée. De nombreux producteurs sont venus de très loin comme Marco Caminato qui a fait 1300 kilomètres, 15 heures de routes pour répondre aux attentes des fins gastronomes français qui raffolent de la nourriture italienne.

Marco Caminato et sa fameuse mortadelle : 40 centimètres de diamètres, 150 de longueur et 112 kilos © JPS

Ca, c’est la vraie mortadelle de Bologne, le saucisson typique de l’Italie. C’est grand, ca pèse 100 kilos »,  Marco Caminato de Divin Porcelo.

Des amateurs venus de Nantes pour SO Good

Il faut bien reconnaître que les Français sont les premiers « bouffeurs » de pizzas au monde mais aussi de produits typiques « vert-blanc-rouge » de la péninsule, on compte pas moins de 40 restos italiens à Bordeaux !

Céline Miécaze la commissaire générale de Bordeaux SO Good © JPS

Au bout de 5 ans, nous nous sentions enfin prêts à accueillir la plus grande gastronomie dans le monde et Pierre Gagnaire, notre parrain a un vrai penchant pour l’Italie » Céline Miécaze commissaire générale de Bordeaux SO Good.

Bon nombre d’enseignes à Bordeaux vont proposer durant ce week-end des menus italiens à 15 €. Une grande dégustation de produits italiens intitulée « Dolce Vita » est prévue ce soir au Palais de la Bourse. Elle affiche déjà complet.

Pour Pierre Gagnaire, parrain pour la 2e année consécutive de Bordeaux SO Good : « il y a pas mal de connexion entre cuisine française et cuisine italienne, avec notamment ses ingrédients et son huile d’olive, mais on a beaucoup d’italiens dans nos cuisines. Ils sont charmants, intelligents et pétillants et apportent quelque chose de l’ordre de l’émotion. »

Claude Mendes, Audrey Roit et Cyril San Nicolas de la Pâtisserie San Nicolas et de la Confrérie du Cannelé © JPS

Tout ce week-end, le grand public aura droit à un festival et des démonstrations de cuisines au H14. Samedi, ce sera un moment où l’attention sera à son comble avec le championnat du monde de cannelé: le cannelénium.

14 Nov

Les réactions des vignerons bordelais face à la menace de Donald Trump de taxer davantage les vins français

En réponse aux prises de position du président Macron, le président américain Donald Trump a accusé mardi la France de freiner les importations de vins américains en imposant des tarifs douaniers plus lourds que ceux que pratiquent les Etats-Unis. Une nouvelle guerre de position, en terme de tarifs douaniers, qui pourrait quelque peu destabiliser les exportations de vins de Bordeaux, si ces taxes venaient à se concrétiser.

 Au châteaux Carbonnieux, la famille Perrin espère ne pas trop subir les foudres des USA et de Donald Trump, car elle a encore en tête le mauvais souvenir de 1996 où après les essais nucléaires français leurs exportations avaient baissé.

Aujourd’hui, sur leurs 180000 bouteilles de vin blanc produites, les 2/3 partent à l’export et notamment sur les Etats-Unis parmi les premiers marchés étrangers pour ce château.

Eric, Marc et Philibert Perrin, en train de déguster une barrique de sauvignon 2018 en plein élevage © JPS

Le marché américain est un marché qui pèse lourd, et qui va peser presque 20% de mes volumes de production (en blanc). Forcément des vins taxés, ce sont des vins qui vont être moins compétitifs sur le marché, vins plus chers donc qui vont avoir moins d’attrait auprès du consommateur », Eric Perrin château Carbonnieux.

Aux USA, les exportations de vins de Bordeaux représentent ,sur les 12 derniers mois, 27 millions de bouteilles pour 276 millions d’euros, selon le CIVB. C’est le 2e marché à l’export après la Chine (25% des volumes exportés), avec 10% en volume et 13% en valeur. De quoi inquiéter également la Maison de Négoce Millésima, très présente aux USA (3e pays à l’export pour elle).

« Il y a plus d’un an déjà, le président américain avait dit qu’il voulait taxer de 10% l’importation de vins français, ça existe déjà depuis un petit moment, heureusement que cela ne s’est pas concrétisé et qui j’espère ne se concrétisera pas » m’explique Fabrice Bernard le PDG de Millésima.

Fabrice Bernard, le PDG de Millésima © JPS

C’est dommage parce que, pour Bordeaux le marché US est en train de repartir…le marché US, comme le marché belge ou les marchés européens ce sont des marchés importants, ce sont des marchés de consommateurs avertis, et éclairés, ce serait dommage de les perdre », Fabrice Bernard PDG de Millésima.

En effet, les consommateurs américains achètent et importent plutôt des vins supérieurs ou des crus classés.Le prix moyen d’une bouteille de Bordeaux est ainsi vendue aux USA 22€.

En fonction de la nature du vin et du degré d’alcool, la taxe à l’importation aux Etats-Unis varie entre 5,3 cents et 12,7 cents par bouteille de 75 cl, selon la Commission américaine du commerce international. Les vins pétillants sont soumis à une taxe plus élevée de 14,9 cents.

Hugo Bernard en pleine dégustation ce matin des vins des propriétés de la famille Bernard © JPS

A l’inverse, les vins importés en Europe sont eux soumis à une taxe de 11 à 29 cents par bouteille en fonction de leurs taux d’alcool, selon le Wine Institute, qui représente les intérêts du secteur vinicole aux Etats-Unis.

Olivier Bernard, le président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux © JPS

« La France fait partie de l’Europe, et donc si l’on taxe les produits français, il faudra taxer tous les produits européeens, les vins français, mais aussi les vins italiens ou les vins espagnols. Maintenant j’ai envie de dire que si les vins américains sont plus taxés en Europe qu’aux Etats-Unis eh bien il faut remettre les choses à plat… » commente Olivier Bernard le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux.

Le marché américain est à prendre en considération, car c’est aujourd’hui le 1er marché consommateur de vin au monde. Pour Philippe Castéjà, Président des Crus Classés 1855, il faut relativiser également car la part des vins américains exportée est infime : les consommateurs américains engloutissent quasiment 95% de leurs vins produits en Californie.

Le CIVB n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet, préférant se retrancher et attendre, de peur d’un nouveau tweet ? Ou peut-être pour ne pas ajouter de l’huile sur le feu.

12 Nov

J-4 avant Bordeaux So Good : les papilles se préparent pour ce nouveau rendez-vous du goût

Rendez-vous désormais incontournable dans la capitale du vin et de la gastronomie : Bordeaux So Good. Comme chaque année, la Grande Halle Gourmande va ouvrir ses portes dès vendredi au H14. Le rendez-vous des épicuriens, un vivier de produits d’exception qui respirent la qualité et la fraîcheur ! Pas question de trouver un gaulois qui dira « Il est pas frais mon poisson ? »

Pierre Gagnaire sera encore le parrain cette année de Bordeaux SO Good © Jean-Pierre Stahl

Du vendredi 16 au dimanche 18 novembre, vous ne saurez plus où donner de la tête. Côté châteaux va essayer de vous guider. A commencer par le rendez-vous incontournable, celui de la Halle Gourmande au Hangar 14.

Au H14, ce sont plusieurs villages gourmands qui vous tendent les bras :

  • le village du terroir
  • le village de l’Italie invitée d’honneur
  • le village atlantique
  • le village des Pyrénées
  • le village sucré
  • le village des traditions et de l’art de vivre

Vous y trouverez également un village des cours de cuisine pour adultes (recettes al dente, du marché et de fête), enfants et adolescents : les plus jeunes de 6 à 10 ans feront des recettes à déguster «avec les doigts», quant aux plus grands, les 11/15 ans, ils pourront réaliser des classiques de la «street food» à reproduire à la maison pour épater les parents !

Il y aura aussi le traditionnel rendez-vous des Battles de chefs qui vont montrer leurs talents, prêts à jonglant avec les aliments, dans un équilibre du goût et de la forme. Chef JESUS, connu des auditeurs de France Bleu Gironde, est le coordinateur de toute cette magie qui se déploie sur scène.  

L’épreuve tant redoutée du Cannelénium va tenir aussi toute ses promesses : pour la 7ème édition du Championnat du monde du cannelé auront lieu, samedi après-midi de 14h à 18h,  les épreuves pour les amateurs et les professionnels, devant un jury composé de Chefs et présidé par Christophe GIRARDOT, le double champion du monde du cannelé.  

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao l’an dernier au H14© JPS

Le Trophée Foie Gras Lafitte : les élèves d’écoles professionnelles réputées de la région, telles que les lycées hôteliers de Talence et de Biarritz,  l’école BEST Ferrandi de Bordeaux, s’affronteront sur scène pour réaliser une recette originale autour du foie gras et du magret de la Maison Lafitte. Ils seront départagés par un jury d’experts et de chefs de renom, sous le regard bienveillant et professionnel d’un grand Monsieur de la cuisine française, le Chef triplement étoilé du Sud-Ouest, Michel GUERARD.  

Enfin il va y avoir du lourd, du redoutable, avec le concours Bordeaux SO Good des mini-chefs : « Les mini chefs Bordeaux S.O Good », devront choisir parmi leurs proches : une mamie, le papa, une amie, une tatie… pour former un binôme de «cuistos», bref une personne avec qui ils partagent amour et amitié pour la cuisine. Ensuite ces duos de «toques» seront coachés par un Chef, ce dernier les aidera à se perfectionner pour réaliser un plat. Voyons, nous avons 1 binôme, 1 Chef coach, 1 cuisine, 1 panier du marché… et la recette ? Que contiendront les assiettes ? Et bien cela appartient au choix de l’enfant, les « Mini Chefs » cuisineront leur recette. Dans le rôle des chefs coachs : Flora MIKULA, Nicolas NGUYEN, Nicolas FRION et dans celui du président du Jury et la terreur du petit écran : Philippe Etchebest.

A vos fouets, prêts, partez ! 

La programmation, c’est par ici !

Cocorico : Pascaline Lepeltier devient la première meilleure sommelière de France

Pascaline Lepeltier vient de décrocher le titre tant convoité de meilleure sommelière de France. Elle réalise ainsi un joli doublé après avoir remporté le concours « un des meilleurs sommeliers de France ».

Pascaline Lepeltier succède à Gaëtan Bouvier © l’Hôtellerie Restauration

Pascaline Lepeltier travaille depuis quasiment dix ans à New York. Après avoir officié en salle de Rouge Tomate elle a rejoint il y a peu Racines. Ses racines et sa culture françaises l’ont peut-être aidé à survoler les épreuves avec ce brin de philosophie qui lui siait car Pascaline Lepeltier a suivi d’abord ce type d’études avant de se destiner à la noblesse du métier de sommelier.

C’est en ce 11 novembre que ses collègues masculins ont conclu à un « armistice » devant sa supériorité, et alors même qu’elle aurait pu prétendre au titre les années antérieures car étant finaliste à trois reprises en 2008, 2010 et 2012.

Elle succède ainsi à Gaëtan Bouvier, le meilleur sommelier de 2016. Elle a particulièrement bien réussi l’épreuve d’accord mets-vins en anglais, mais aussi  a également maîtrisé dégustations et service…  

Elle a enfin a dédié sa victoire à Gérard Basset, meilleur sommelier du monde 2010 qui lutte actuellement contre la maladie.

10 Nov

Nouvelle tendance : ces vignerons qui débarquent à Bordeaux et ouvrent leur bar à vin

C’est « un château en ville » qui a ouvert le bal il y a un an rue Saint-James. Aujourd’hui, Tutiac ouvre un tout nouveau Bar à Vin également central à Bordeaux : le Tutiac Direct Wine Bar. Comment ces vignerons décident de faire bouger les lignes et se diversifient. Côté châteaux vous dévoile leur démarche.

Le chef Frédéric Coiffé, Laurent Querion, Arnaud Courjaud vice-présidents de Tutiac, et Damien Malejacq responsable marketing © JPS

Attention, c’est une machine de guerre qui a décidé de frapper fort en ouvrant ce jour le Tutiac Direct Wine Bar, le premier bar à vin de coopérateurs en France. En circuit court, en direct !

L’ouverture était annoncée depuis plusieurs mois sur la vitrine cours Alsace-Lorraine © JPS

Tutiac, c’était jusqu’à récemment cette coopérative aux 450 adhérents, 4000 hectares de vignes, qui produit 220000 hectolitres, soit 30 millions de bouteilles à l’année.

Le lieu est vraiment proche de l’un des emblèmes de Bordeaux © JPS

Mais Tutiac s’est rapproché des caves d’ Unimédoc, de Lugon et de Sauternes, ce qui lui donne encore plus de puissance: « aujourd’hui, on produit 320000 hectolitres, l’équivalent de 40 millions de bouteilles… »

Au centre Eric Hénaux, le directeur de Tutiac, entouré de l’équipe du Wine Bar © JPS

Avant on produisait du vin de Blaye en vrac, puis du Blaye en bouteilles, et désormais on produit du vin dans 15 appellations de Bordeaux, on veut être une marque qui soit crédible sur la place de Bordeaux« , Eric Hénaux, directeur de Tutiac.

Bar à vin et caviste en même temps © JPS

« Tutiac compte désormais 650 viticulteurs sur 6000 hectares, on impacte la vie de 1500 familles ».

Cela faisait un moment que cette idée originale d’ouvrir un bar à vin central à Bordeaux leur trottait dans la tête.Tout s’est fait rapidement depuis février et en quelques mois, un superbe bar à vin traversant entre le Cours Alsace Lorraine et la place qui donne sur la Porte Cailhau, a vu le jour, un investissement de 500000 €.

« On a fait appel à l’agence Versions qui a réalisé les magasins pour Comtesse du Barry, on essaie à chaque fois de s’appuyer sur des gens dont c’est le métier ».

Après avoir réalisé son marathon de soirées inaugurales avec les salariés (mardi la 1ère à laquelle Côté Châteaux participait en primeur), les clients, les journalistes, les étudiants de Kedge, c’est aujourd’hui le grand jour, l’ouverture au grand public.

C’est le 1er bar à vin de coopérateurs en France. Un projet un peu fou. On veut toujours être en avance sur les tendances, avec un rapport qualité-prix juste. C’est du circuit court en plein coeur de Bordeaux. » Damien Malejacq responsable marketing.

Cela va être un bar à vin de producteurs, ce sont des vignerons qui sont derrière ce projet là. Tutiac affiche quelque 50 références, auxquelles s’ajoutent une quarantaine d’autres caves coopératives d’autres régions viticoles comme Vinovalie, Alliance Loire, Nicolas Feuillate, ou Wolfberger (2 à 3 référence par coopérative) : « ce sont les vins de coop…ains » me précise Eric Hénaux.

Le chef Frédéric Coiffé participe à cette nouvelle aventure de Tutiac © JPS

Derrière le zinc, il y a aussi un chef Frédéric Coiffé, avec pour objectif de « changer de la restauration traditionnelle, même si à midi il y aura un menu du marché à 16€, on ne va travailler qu’avec desd poroducteurs du Sud-Ouest comme les produits de Louis Ospital, d’autres aussi de la charcuterie Sylvain Andrieux, etc… mais c’est ici le vigneron la star. Il va y avoir des vignerons partout, avec des portaits accrochés au mur et avec un écran plat qui va projeter le travail de ces vignerons coopérateurs. » Des vignerons, qui tous affichent au minimum un label de développement durable HVE2 ou HVE3. « On veut montrer avec les vignerons de Tutiac que ce projet est possible et servir de modèle aux autres vignobles français », poursuit Damien Malejacq.

Cette démarche est assez innovante, même si depuis plus de 10 ans, ils ont compris qu’il fallait aller chercher le goût du consommateur, là ils vont chercher l’amateur de vin, qui ne fait pas toujours la démarche de se rendre dans les propriétés ou à la cave coopérative.

Le but, il est là, c’est de partager avec le consommateur, comment ça se passe à la vigne, comment on fait du vin, c’est vraiment de l’échange à 100%

Estelle Roumage, la première à avoir eu l’idée de rapprocher son château de Bordeaux © JPS

La pionnière a tout de même été Estelle Roumage, 5e génération de vignerons dans l’Entre-Deux-Mers. Avec son château Lestrille, elle a décidé de s’implanter juste à côté de la Grosse Cloche, rue Saint-James, en créant « un château en ville », un nom original où tout est dit.

Dans son chai à barriques, la vigneronne Estelle Roumage au château Lestrille à Saint-Germain-du-Puch © JPS

Estelle Roumage avait pourtant de quoi s’occuper avec ses 45 hectares de vignes à Saint-Germain-du-Puch où elle produit la moitié en blanc et rosé et l’autre moitié de vin en rouge (en cuve, en barriques et avec une cuvée supérieure le Secret de Lestrille, 100% merlot élevé en barriques de chêne, en bois neuf).

Une ambiance de chai avec ces tonneaux comme table, avec Joël Bureau, Diane et Jacqueline © JPS

Estelle Roumage a repris cette propriété familiale créée par son arrière-grand-père en 1901, au moment où celle-ci fêtait son centenaire en 2001. Depuis elle a su la faire avancer, améliorer encore la qualité de ses vins et se remettre totalement en question : « on a au château une boutique qui fonctionne bien, mais parfois les bordelais ne viennent pas jusqu’à nous alors on est venu à eux ».Et depuis le 1er décembre 2017, elle a su aménager un petit nid douillet réalisé par un brillant architecte de Libourne, Alain Arnaud, où elle propose, pour agrémenter ses vins, des planches de légumes et fruits frais, de charcuteries et fromages, mais aussi des assiettes d’huîtres,… servies par Mathieu Bureau et Jan Braun. Un château en ville qui a réussi à trouver ses marques et qui est ouvert du mercredi au dimanche midi, avec ses formules qui plaisent.

On a du mal à attirer les bordelais, et on s’est dit puisque eux ne se déplacent pas vers nous, à nous de nous déplacer vers eux…Ce n’est pas un bar à vin classique, c’est vraiment le château qui s’est déplacé en ville. C’est un plus que l’on apporte, le côté local et en direct. » Estelle Roumage, château Lestrille.

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Alain Arnaud, Guillaume Puyo et Marie-Pierre Cosquier

Mes grand-parents étaient viticulteurs, et je retrouve ici l’ambiance, cela a un côté magique », Alain Arnaud.

L’originalité, c’est non seulement de trouver tous les produits du château Lestrille, de pouvoir les déguster à moindre coût en mangeant (avec une licence 2), de voir accroché au mur toute l’histoire de la famille Roumage dans la vigne depuis Eugène l’ancêtre.

 

Estelle Roumage et sa team Mathieu Bureau et Jan Braun de « un château en ville » © JPS

Et puis comme dit Estelle, cela permet de mieux passer certains moments délicats dans le vigne, car avec toutes ces intempéries, en 5 ans elle a perdu quasiment une récolte et demi. Pareil, pour Tutiac qui a perdu 30% avec la grêle du 26 mai dernier, « on a perdu 60000 hectolitres », selon Eric Hénaux.

Une nouvelle tendance et de belles initiatives saluées par Côté Châteaux, le blog du vin, qui prends le pouls de l’actu viticole.

Et pour être complet, le tout premier à avoir lancé l’idée, c’était François des Ligneris, du château Soutard qui avait ouvert l’Envers du Décor à Saint-Emilion, repris depuis par la famille Perse et Ronan Kervarrec.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Xavier Granger, suivi de la chronique de Frédéric Lot :

C’est parti pour la 2e édition du Lyon Tasting

Sur le modèle de Bordeaux Tasting qui rencontre depuis de nombreuses années un succès grandissant, Terre de Vins lance ce week-end son 2e Lyon Tasting au Palais de la Bourse de Lyon.Lyon Tasting revient en 2018 pour une deuxième édition au Palais de la Bourse de Lyon. Venez déguster et rencontrer plus d’une centaine de producteurs et propriétés de prestige.

Bourgogne, Beaujolais et Vallée du Rhône seront à l’honneur deux jours durant, mais également Champagne, Bordeaux ou Cognac… Venez également participer à nos master-class et ateliers sur Gigondas, Cornas ou Hermitage…  

A retenir : Lyon Tasting au Palais de la Bourse de Lyon :

  • Samedi 10 novembre de 10h à 18h30
  • Dimanche 11 novembre de 10h à 18h

09 Nov

Du vin de 2000 ans retrouvé en Chine

Des archéologues chinois ont découvert dans une tombe de la province du Henan un récipient en bronze vieux de 2000 ans contenant un liquide qui pourrait être du vin, a annoncé mardi l’agence Chine nouvelle.

Une lampe en forme d’oie sauvage a été également découverte dans la tombe, qui abritait des restes de la personne qui y avait été ensevelie, a ajouté M. Shi.

Le vin daterait de la dynastie des Han occidentaux (202 av-J.C. à 8 après J.C). L’agence n’a pas précisé comment le récipient avait été fermé et le liquide préservé sans s’être évaporé.

Des découvertes d’alcool datant de cette période ont déjà été faites, a relevé l’agence, précisant que les boissons alcoolisées à base de riz et de sorgho, souvent conservées dans des récipients ouvragés en bronze, jouaient un rôle important dans les cérémonies et les rituels.

En 2010, des archéologues ont découvert un récipient vieux de 2400 ans contenant de la soupe dans une tombe mise au jour lors de travaux d’extension de l’aéroport de Xian, non loin du mausolée de l’empereur Qin et sa célèbre armée de guerriers et de chevaux en terre cuite.

AFP