En France, les ventes de vin biologique devraient quasiment doubler d’ici 2022, selon une étude de l’institut britannique IWSR, qui suit l’évolution des marchés des vins et spiritueux dans 157 pays, présentée ce vendredi à Paris.
Alors que la consommation de vin a plutôt tendance à décroître globalement en France, celle de vin bio augmente, indique l’étude, selon laquelle le marché s’illustre par un « changement d’échelle » en cours, avec un volume d’affaires qui « va bientôt dépasser le milliard d’euros par an ». La part de marché du bio reste néanmoins très faible, à 3,7% en moyenne du total.
Ainsi, 240,8 millions de caisses de 9 litres de vin non bio et non effervescent ont été vendues en France en 2017, contre 266,8 millions de caisses en 2012. En revanche, la consommation de vins bio a plus que doublé à 9,26 millions de caisses vendues dans l’Hexagone contre 4,58 millions en 2012.
Pour 2022, IWSR prévoit la poursuite de la baisse sur le vin conventionnel, avec 208,1 millions de caisses de vins non bio vendues, et de la hausse du bio, avec 17,26 millions de caisses attendues.
Selon IWSR, la différence moyenne de prix entre une bouteille de 75 cl de vin biologique et un vin conventionnel s’élève à 33% en moyenne, à 6,14 euros contre 4,62 euros.
Le phénomène est loin d’être uniquement français. Avec plus de 56 millions de caisses de 9 litres vendues en 2017, la consommation mondiale de vin bio a observé « un taux de croissance annuel moyen de 14,1% sur la période 2012-17 », essentiellement perceptible en Europe, souligne l’étude.
Pour la période qui suit, 2017-2022, la croissance du marché en France devrait
s’élever à 14%, supérieure au taux annuel moyen mondial estimé à 9,2% par IWSR.
Avec AFP.