28 Août

Participez aux vendanges du château La Lande de Taleyran le 28 septembre

Bordeaux Wine Trip vous propose une « journée terroir et vendanges ». L’occasion insolite de participer aux vendanges sur une demi-journée, de visiter et déguster des vins  à Planète Bordeaux et de participer à un déjeûner champêtre au château la Lande de Taleyran.

Venez découvrir les charmes des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieurs à l’occasion de cette journée vendanges !

Le temps d’une journée, venez savourer un instant gourmand entre repas au château et atelier vendanges, des activités qui enchanteront les vignerons amateurs et oenophiles !

09h00 : Rendez-vous avec votre guide devant l’Office de Tourisme de Bordeaux

09h15 : Départ de l’Office de Tourisme en direction de Planète Bordeaux, un lieu unique qui invite le visiteur, néophyte ou amateur à un voyage multisensoriel dans l’univers des AOC Bordeaux et Bordeaux Supérieur

09h45 – 11h00 : Visite de l’espace interactif et dégustation de 3 vins des appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Au travers de techniques audiovisuelles et scénographiques spectaculaires, tous les secrets qui entourent la naissance et la vie du vin sont révélés (le terroir, les cépages, les paysages, le cycle de la vigne et du vin…).

11h00 – 12h15 : Un atelier culinaire vous sera proposé en compagnie du chef Olivier Straehli. Vous serez alors guidés dans la confection de 2 bouchées apéritives ; à la fin de cette matinée, vous pourrez déguster les mets réalisés par chacun d’entre vous qui seront accordés avec les vins les plus appropriés de notre cave.

13h00 – 14h30 : Arrivée au Château La Lande de Taleyran où un repas champêtre vous sera offert en présence du proprietaire Mr Arnaud BURLIGA. Un déjeuner composé de savoureuses spécialités locales vous sera servi accompagné des vins du château : charcuterie – grillades – pommes de terre au four et crème aux herbes -tarte vergeoise aux pommes ou clafoutis – café.

14h30 – 17h30 : La journée se poursuit par un atelier vendanges au château La Lande de Taleyran où vous pourrez appréhender de plus près le métier de vigneron, à l’époque où la récolte bat son plein dans le vignoble : participation à la cueillette du raisin, dégustation de différentes baies de raisin dans les vignes, visite des chais, explications sur les différentes techniques de vinification, dégustation des moûts de raisins. Pour finir la journée, vous aurez à nouveau l’opportunité de déguster les vins de la propriété et la possibilité d’acheter les vins proposés.

18h00 : Retour à Bordeaux

Information Circuit

Rendez-vous à 9h00, à l’Office de Tourisme de Bordeaux 12 cours du XXX Juillet Le Mercredi 28 septembre 2016, de 9h15 à 18h00.

Un minimum de 15 personnes est nécessaire pour confirmer la réalisation du tour. Merci de contacter visites@bordeaux-tourisme.com la veille pour savoir si le tour est confirmé.

« Sera-t-il possible qu’un jour la terre de France ne puisse plus nous nourrir ? », la question posée par 13h15 le dimanche avec le magazine « soigneurs de terres »

« Pour moi, ce n’est plus de l’agriculture, c’est du massacre, on n’a pas besoin de tuer la terre pour se nourrir », assène Claude Bourguignon au début du magazine de 13h15 le dimanche intitulé « Soigneurs de terres ». D’emblée le ton est donné. Pas forcément racoleur mais un constat par des experts qui réalisent des recherches sur les sols depuis des années. Une prise en compte de ce danger et de l’urgence de la situation également par le Ministère de l’Agriculture.

Claude Bourguignon © 13h15 le dimanche - France 2

Claude Bourguignon © 13h15 le dimanche – France 2

Soixante-dix ans d’agriculture industrielle intensive ont épuisé les sols français. Les rendements baissent et les bonnes terres réduisent comme peau de chagrin. Produits chimiques à gogo et labours agressifs les font disparaître hectare après hectare. Et si la France, vieux pays agricole, se couvrait de champs devenus infertiles dans le prochain quart de siècle ?

La valeur nutritionnelle des fruits, légumes et céréales diminue au fil des traitements à répétition qui leur sont infligés au nom de la productivité et de la rentabilité. Et si la culture paysanne et les pouvoirs publics, contre l’avis de puissants lobbies, changeaient en profondeur pour mettre un terme à ce désastre agricole, sanitaire et environnemental ? Certains pionniers sont déjà au travail pour inverser la tendance.

Le choix de l’agro-écologie

Le magazine « 13h15 le dimanche » (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé surFrance 2 a rencontré les « médecins des sols » Claude et Lydia Bourguignon. Ces biologistes affirment que « l’agriculture conventionnelle est un massacre pour les sols… Elle anéantit leur fertilité ». Ils trouvent des remèdes pour soigner les terres exsangues. Jean-Christophe Bady, « repenti » de l’agriculture intensive, n’utilise ni engrais ni pesticides pour des raisons de santé et fait le choix de l’agro-écologie… sans recevoir d’aide de l’Etat.

Emmanuelle Chartoire, Clément Montfort, David Geoffrion et Mathieu Houel ont suivi le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, pour qui le modèle agro-écologique n’a que des avantages : plus sain, moins cher, durable et même plus productif ! Le maraîcher normand Charles-Hervé Gruyer exploite depuis une dizaine d’années une ferme agro-écologique de pointe, au rendement dix fois supérieur à celui d’un maraîcher classique. Les pionniers du changement sont déjà à l’œuvre, aux petits soins du bien commun des hommes, la Terre.

Pour revoir ce magazine :
https://francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-dimanche-31-janvier-2016_1283737.html

Le Crémant d’Alsace fête ses 40 ans chez Dopff

C’était le 24 août 1976. L’Appellation d’Origine Contrôlée du crémant d’Alsace vevait de voir le jour. 40 ans plus tard, le crémant d’Alsace est devenu le deuxième vin effervescent le plus consommé en France après le Champagne. Aujourd’hui, c’est la la Fête des Vendanges au Domaine Dopff Au Moulin à Riquewihr, un domaine historique pionnier du crémant d’Alsace.

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Le crémant d’Alsace, une institution au © Domaine Dopff à Riquewihr.

L’histoire a débuté au début du siècle dernier avec Julien Dopff du domaine Dopff à Riquewihr et se poursuit aujourd’hui avec son arrière petit-fils. Un domaine familial qui remonte jusqu’en 1574 !

Dans un vaste hangar de Steinbach, au sud de la route des vins d’Alsace, des bouteilles défilent la tête en bas pour être soumises au processus de dégorgement, étape essentielle de la fabrication du crémant: on réfrigère le col de la bouteille pour emprisonner le dépôt dans un bouchon de glace. Puis on décapsule pour expulser le glaçon. Un vin pétillant doit être parfaitement brillant et limpide. Cette méthode, identique à celle utilisée pour le champagne, a été appliquée à certains cépages alsaciens (pinots blanc, gris et noir, riesling, parfois associés au chardonnay) dès la fin du XIXe siècle, d’abord à toute petite échelle, avant une explosion de la production après la création de l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) en août 1976.

Mon père voulait valoriser le vin mousseux car le terme n’était pas trop élogieux. Avec le nom de crémant, ça a pu booster toute la profession en Alsace mais aussi dans d’autres régions », Pierre-Etienne Dopff

21% DE LA PRODUCTION DE CREMANT EXPORTEE

Devant son hangar, Jacques Cattin, président du Syndicat des producteurs de crémant d’Alsace, a le sourire. Sur les 35 millions de bouteilles de crémants d’Alsace produites annuellement, deux millions sortent de sa cave. Dominant largement en volume la production française de vins effervescents d’origine contrôlée (hors champagnes), le crémant d’Alsace se vend de mieux en mieux hors de France: 21% de la production est aujourd’hui exportée, contre 15% il y a dix ans.

Selon une étude de FranceAgriMer, la consommation mondiale de vins effervescents a cru de 4,1% entre 2005 et 2014, celle de vins tranquilles de seulement 1,3%. Synonymes de fête, « les bulles ont extraordinairement le vent en poupe en Europe et dans le monde entier », constate Frédéric Bach, directeur de l’association des viticulteurs d’Alsace, alors que le crémant représente aujourd’hui le quart des volumes de vin AOC produit en Alsace. En tête des acheteurs de crémant d’Alsace figurent la Belgique et l’Allemagne, mais les Etats-Unis, devenus les premiers consommateurs au monde de vins à bulles, offrent des perspectives prometteuses. 

Le crémant d’Alsace n’a pas forcément vocation à se développer encore beaucoup en volume. Notre souhait, c’est le positionnement dans le haut de gamme du marché mondial du vin effervescent » Olivier Sohler, directeur du Syndicat des producteurs de crémant d’Alsace.

COMPLEXITE AROMATIQUE ET TERROIR

Une mission pas toujours facile, le crémant évoluant dans une sorte de « ventre mou » entre l’image de luxe associée au champagne et l’attractivité de produits meilleur marché comme le prosecco italien, prisé des amateurs de cocktails. Face au prosecco, dont la deuxième fermentation (qui produit l’effervescence) se fait dans une cuve close et non dans la bouteille –ce qui revient nettement moins cher–, les producteurs de crémant d’Alsace ont tendance à repousser les limites de leur cahier des charges.

Celui-ci impose aujourd’hui une durée minimale entre tirage et commercialisation de 12 mois, contre 15 pour le champagne (3 ans pour les millésimes). Toutefois, certaines maisons laissent reposer des bouteilles 18, 24, 36 mois, et même cinq ans, pour produire des cuvées de prestige vendues jusqu’à 30 euros, l’allongement du temps de fermentation sur lattes augmentant la complexité aromatique. Le choix d’une fermentation plus longue que le minimum requis n’est pas négligeable pour les petits producteurs, pour qui elle représente de la trésorerie en sommeil.

« Produire un crémant à 8 ou 10 euros la bouteille n’est pas toujours très rentable », constate Jean-Pierre Rietsch, qui produit des vins naturels à Mittelbergheim et souligne que « le produit n’est peut-être pas suffisamment valorisé ». « En Alsace, il y a beaucoup de petits producteurs qui font du crémant, c’est très artisanal. Je ne sais pas si on peut influer sur l’avenir du crémant, face à des bulldozers comme le prosecco », estime Régine Baur, viticultrice à Voegtlinshoffen.

Pour le spécialiste des vins effervescents Guenaël Revel, « il faut faire attention à ne pas répondre uniquement par le volume à la demande étrangère: il faut rester authentique, car s’il y a bien une région qui a un terroir, c’est l’Alsace ». « Pendant trop longtemps, on a pensé que les vins effervescents étaient des vins technologiques, pour lesquels tout se faisait en cuverie, mais la nouvelle génération a compris l’importance du terroir », se réjouit l’auteur d’un guide des « champagnes et autres bulles ».

Avec AFP et France 3 Alsace.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Alsace V. Lemiesle, N. Meyer et A. Ahmed. Interviews : Pierre-Etienne Dopff, domaine Dopff – Etienne-Arnaud Dopff, domaine Dopff