03 Jan

Après la Grande Maison, Joël Robuchon vient d’ouvrir l’Atelier Bangkok

Il avait ouvert son restaurant gastronomique mais aussi son « bistrot l’Olivier » au sein de la Grande Maison Bernard Magrez le 9 décembre, Joël Robuchon vient de lancer en cette fin d’année 2014 l’Atelier Bangkok. Chapeau l’artiste !

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Joël Robuchon avec son équipe de © l’Atelier Bangkok

Mieux que Bernard Tapie qui marchait (souvenez-vous) à la Wonder, Joël Robuchon a fini de recharger ses batteries début décembre en terre bordelaise pour ouvrir moins de 10 jours plus tard, le 18 décembre, l’Atelier Bangkok. A 69 ans, il ne manque pas de jus et lance avec ses fidèles équipes cette nouvelle adresse: l’Atelier Bangkok signé © Joël Robuchon

Une atmosphère chaude et tamisée: © l'Atelier Bangkok Joël Robuchon

Une atmosphère chaude et tamisée: © l’Atelier Bangkok Joël Robuchon

Un bistrot-restaurant gastronomique français dans une ambiance chaude et tamisée, avec des dominantes de noir, de rouge et de vert et un concept terrible: les amateurs de bonne chair seront servis au bar avec vue directe sur les cuisines. Alors là, moi je dis bravo « maestro » que l’on pourra voir au « piano » !

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Joël Robuchon avec Khun Sorapoj Techakraisri  , le co-propriétaire des lieux © l’Atelier Bangkok

Mais il y a également une salle de restauration traditionnelle pour un service plus classique à table. En effet, « l‘atelier de Joël Robuchon – Bangkok est divisée en deux zones – l’atelier et La terrasse. Les sièges de la zone de L’Atelier sont organisés autour d’une cuisine ouverte où les chefs préparent des plats devant les clients assis à un compteur à une barre. La terrasse offre une salle à manger plus traditionnelle… »

Joël Robuchon en cuisine à l'Atelier Bangkok © Joël Robuchon

Joël Robuchon en cuisine à l’Atelier Bangkok © Joël Robuchon

Pas moins de 60 personnes sont aux petits soins pour cette nouvelle adresse que Joël Robuchon a ouverte avec Khun Sorapoj Techakraisri, le co-propriétaire des lieux. Parmi les recrues, Benoît Bigot  comme Chef Sommelier qui n’hésitera pas à faire apprécier nos fabuleux vins français…Olivier Limousin comme chef exécutif (2 étoiles au Michelin en 2006 avec l’Atelier London) secondé par Paul Quarchioni et Marc Vasseur, Yannis Janssens comme Chef Patissier ou encore Mitsutane Chiba, chef boulanger

60 personnes, presque 6 équipes de football...© l'Atelier Bangkok

60 personnes, presque 6 équipes de football…© l’Atelier Bangkok

« À l’atelier de Joël Robuchon – Bangkok, nous avons près de 60 personnes travaillant avec une passion incomparable. Ils vous accueillent tous les jours de la semaine. L’atelier – Bangkok voudrais souhaiter à tous un grand merci pour le travail acharné au cours de la semaine de l’ouverture. Nous pouvons sentir un grand esprit d’équipe entre eux. »

Si vous désirez vous joindre à cette grande famille, recruit@robuchon-bangkok.com

5/F, MahaNakhon CUBE – Narathiwas Road
Bangkok
Et pour suivre le chef le plus étoilé au monde: Joël Robuchon

Une immense perte pour le Liban: Serge Hochar du château Musar est décédé dans un accident en mer

Serge Hochar, PDG de Château Musar, président de l’Institut de la Vigne et du Vin, et ancien patron de l’Union Vinicole du Liban (UVL) est décédé le 31 décembre à 74 ans d’un accident en mer, alors qu’il était en vacances avec sa famille à Acapulco au Mexique.

Serge Hochar

Serge Hochar Pdg du © Château Musar au Liban www.chateaumusar.com

Noel Wehbe, sommelier-consultant qui était venu se former à Worldsom à Bordeaux, m’a appris ce matin cette terrible nouvelle pour le milieu viti-vinicole au Liban: la disparition de son ami Serge Hochar, l’une des plus grandes figures des vins du Liban, pays où la France a toujours gardé des liens étroits.

C’est une perte immense, car cet homme a consacré sa vie à la renaissance du vignoble libanais et sa reconnaissance sur la scène internationale.

Serge Hochar est l’homme qui a lancé les vins du Liban dans le monde. Pour moi, c’était un maître » Zafer Chaoui, actuel président de l’UVL et PDG de Château Ksara.

Sur son blog, la chroniqueuse anglaise, Jancis Robinson a rendu dès le lendemain du drame cet hommage appuyé : « Serge était beaucoup plus qu’un simple vigneron ou la force vive derrière l’un des châteaux les plus réputés du Liban. C’était quelqu’un de très spirituel, qui était loin cependant d’être un ascète, un homme très positif en fait. Toujours très drôle, il donnait l’impression de comprendre en profondeur la nature humaine. J’ai toujours beaucoup aimé être en sa compagnie. Lorsque nos chemins se croisaient, nous parlions de beaucoup d’autres choses que du seul vin. »

Un choc terrible… une grande perte…On a perdu un grand homme, remarquable par son énergie, sa volonté et son charme.Il va rester toujours une référence mondiale une étoile pour les grands vins de Liban », Noel Wehbe sommelier et auteur du journal du vin – Liban

Fondé en 1930, par le père de Serge Hochar, Château Musar est devenu l’une des plus belles success-stories du Liban au tournant des années 1980. Ce succès, Musar le doit à son PDG, Serge Hochar, qui a repris les rênes de cette cave, située à Ghazir, à la fin des années 1950. L’une des grandes intuitions de Serge Hochar est d’avoir compris l’importance des exportations pour les vins du Liban. Quand la guerre de 1975 éclate, Musar vend 75 % de sa production localement. Vingt ans plus tard, c’est l’exact opposé : la part des exportations est passée de 5 à 75 % entre 1975 et 1995.

Il avait réussi à faire connaître mondialement son vin, alors que son pays était en guerre.Il a réussi aussi à promouvoir à travers le monde la notoriété des vins du Liban avec aujourd’hui plus d’une quarantaine de producteurs. Serge Hochar avait par ailleurs suivi des études à la faculté d’oenologie de Bordeaux avec comme tuteurs Jean Riberau et Emile Peynaud.  

Nous adressons à sa famille et au Liban nos sincères condoléances.

Avec L’Orient-Le Jour et le Journal du Vin -Liban.

A lire également: Le Liban, ce petit pays producteur de vin, prometteur…

2015 : l’année de la femme dans le monde du vin

« Women of the Vine »: les femmes de la vigne se réuniront du 13 au 15 mars prochains dans la Napa Valley pour le premier symposium global dédié aux femmes du vin.

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Fini ce monde entièrement masculin…Les femmes ont eu le droit de vote en 1918 en Angleterre, en 1945 en France, elles sont plus que majoritaires dans les promotions de l’Ecole Nationale de la Magistrature (entre 70 et 80% à chaque promotion) et les voilà qui vont devenir les décideuses de demain dans le milieu du vin (c’est déjà le cas dans de nombreuses propriétés). Et pourquoi pas ?

Les femmes, professionnelles du vin, ont donc rendez-vous du 13 au 15 mars 2015 dans la Napa Valley pour leur premier symposium exlusivement féminin.

Women of the Vine (les femmes de la vigne) va permettre à ces managers et responsables d’échanger leurs idées et leurs points de vue sur la manière de tenir des domaines et de les gérer au mieux.

Notre objectif est de permettre aux professionnelles de tous les horizons de la filière vitivinicole de se rencontrer, de travailler, de collaborer et de créer…» Deborah Brenner, Women of the Vine.

De nombreuses personnalités sont prévues afin de partager leurs expériences professionnelles. Vous pouvez encore vous inscrire et trouver les informations sur le site de Women of the Vine.