26 Jan

Le terroir…ou comment la terre donne cette typicité au vin

La vigne plonge ses racines dans un terroir particulier. Qu’il soit fait de graves, d’argile ou de calcaire, ce terroir donne un goût spécifique au vin. Une typicité qui se retrouve dans le verre.

La qualité des sols est primordiale dans le résultat aromatique d'un vin © JP Stahl / France 3 Aquitaine

La qualité des sols est primordiale dans le résultat aromatique © Jean-Pierre Stahl

Dans le Bordelais, plusieurs terroirs se font concurrence pour savoir lequel peut se prévaloir de l’antériorité de la culture de la vigne.

Les Graves de Bordeaux et les Pessac-Léognan remontent à plus de 2000 ans d’histoire, à l’époque romaine. Par la suite, au Moyen Age,  Aliénor, duchesse d’Aquitaine, étant devenue reine d’Angleterre, les échanges entre Bordeaux et Londres s’intensifièrent et contribuèrent à la grande expansion des vins de Bordeaux.

Pour Vincent Cruège, directeur des relations extérieures des vignobles André Lurton:  » c’est un terroir unique ! Ce sont des galets roulés amenés par la rivière il y a quelques dizaines de milliers d’années, on a la chance d’avoir grâce à ces cailloux d’excellents sols viticoles »

« Cette appellation est née à partir de 1904. Ils ont fait le syndicat des graves de Bordeaux à cette époque là et puis c’est tombé en désuétude », André Lurton, à 89 printemps, reste modeste mais c’est lui qui a relancé le processus qui s’est conclu par la création en 1987 de l’AOC Pessac-Léognan.

André Lurton à l’origine de la création de l’AOC Pessac-Léognan

Une appellation reconnue dans le monde entier pour la qualité homogène de ses vins. Michel Rolland, célèbre oenologue qui conseille 250 châteaux et domaines de la planète, aime à citer: « Vous avez des châteaux comme Haut-Brion, la Mission Haut-Brion, Smith , Malartic-Lagravière, Latour-Martillac qui sont des icônes de l’appellation. Je pense que Pessac-Léognan méritait cette distinction car c’est un terroir assez typique. »

Le terroir de Pécharmant, non loin de Bergerac, était exploité dès le XIIème siècle. Le château de Tiregand aurait pour origine un fils naturel d’Henri III d’Angleterre et aurait été exploité dès le XIIIème siècle par Edward Tyrgan.

Le vignoble du château de Tiregand  s’étend sur les coteaux de Pécharmant, des Galinoux à la Montalbanie. 
Son faible rendement (autour de 42 hl/ hectare) laisse d’autant mieux s’exprimer la qualité du terroir de Pécharmant, composé de sable, de graviers et d’une grave ferrugineuse en sous-sol (à environ 2m), ce qui lui donne cette typicité comme le souligne François-Xavier de Saint-Exupéry son propriétaire.

« On a dans ce type de sol qui repose sur le calcaire qui est secondaire, une couche d’argile de lessivage, et au dessus le sable et la grave déposés dans lesquels vont se développer les racines » précise François-Xavier de Saint-Exupéry. Et d’ajouter:  » Quand les racines de la vigne qu’on a planté il y a 12-15 ans touchent ce fond de sol, on a la vraie expression aromatique de Pécharmant ! »

Reportage de Jean-Pierre Stahl et Didier Bonnet suivi de l’analyse de Frédéric Lot, expert en vins.

24 Jan

Les Bordeaux en perte de vitesse…en Chine

Les Bordeaux auraient-ils été en surrégime ? De nombreux opérateurs se sont emballés pour le marché chinois, mais ce dernier marque le pas…La bulle pourrait-elle éclater ?

« Alerte rouge dans le milieu des grands crus bordelais », « Les vins francais perdent du terrain en Chine » ou encore « Bordeaux: la bulle chinoise fait pschiiit ! » un avant gout des titres de Challenges.fr ou de la Revue du Vin de France qui annoncent des heures un peu plus sombres pour les Bordeaux.

Côté Châteaux » a également enquêté. La baisse est bien réelle.

Après vérifications, sur douze mois glissants (du 1/11/12 au 31/10/13), Laurent Gapenne de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux confirme une diminution des exportations vers la Chine: – 8 % en volume et – 10 % en valeur.

Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux © 20minutes.fr

C’est davantage un réajustement qu’un désamour des vins de Bordeaux. « Les Chinois vivent actuellement une crise et c’est peut-être le contre-coup des menaces anti-dumping » (suite à la mesure d’Arnaud Montebourg de taxer davantage les panneaux solaires venant de Chine, les Chinois avaient annoncé vouloir lancer une enquête sur les vins français qui étaient selon eux subventionnés).

Par ailleurs, il n’est plus de bon ton de faire « péter des bouchons » hors de prix, interdiction a été faite aux agents et cadres du parti communiste de s’offrir des bouteilles qui ne touchent plus terre.

Les vins étrangers du Nouveau Monde (Argentine, Australie) ou même d’Europe (Espagne) commencent à percer le marché chinois et ce de façon inquiétante: 13 % pour l’Australie et 11 % pour l’Espagne selon les statistiques des douanes chinoises.

Pour Christophe Château, directeur communication du CIVB, il faut relativiser, les Bordeaux et vins Français pesent en Chine encore pour plus de la moitié du marché, c’est à dire autant que toutes les exportations étrangères réunies. »

Mais les Chinois recherchent des vins d’autres pays car ils ont un peu mieux éduqués, bien que certains continuent de boire le rouge cul sec !

Les premiers à payer la note sont les grands Bordeaux ! Souvent associés en Chine au luxe et à l’élégance.La baisse est encore plus grande, en direction de Hong Kong (-21% en volume, – 8 % en valeur) , pourtant cheval de Troie des Bordeaux avec des taxes sur le vin au niveau zéro.

Les Chinois ont par ailleurs énormément acheté les fameux millésimes 2009 et 2010 payés très chers, certaines sociétés asiatiques chercheraient à les revendre aujourd’hui.

Lafite Rothschild 2005 a du coup chuté de moitié en 2 ans dans les salles de vente aux enchères. Sous couvert d’anonymat, un négociant de la place de Bordeaux a confié à la RVF « nous avons enregisté une baisse de 70 % en volume sur nos vente de grands crus en Asie ».

Les grands Bordeaux ont été surcôtés, les Chinois s’en rendent compte.

La jonque est pleine, ça tangue en Chine…

Reportage Jean-Pierre Stahl et Olivier Prax.

23 Jan

On vend beaucoup moins de 1ers crus et de grands crus classés…on a réduit la voilure.

Parole d’expert a interrogé Olivier Cornuaille, le directeur d’une grande surface à Bordeaux-Caudéran, sacré meilleur hypermarché de l’année par la Revue du Vin de France. Il revient sur les grands crus classés qui se vendent nettement moins bien qu’il y a 6 ans. En cause leur prix ! Le ticket moyen par bouteille est tombé à 16-17 euros au lieu de 20-21 lors des foires aux vins, un marqueur et un révélateur…

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Olivier Cornuaille, directeur de Carrefour Market à Bordeaux, primé par La Revue du Vin de France©Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl: « Les grands crus se vendent-ils encore ou plus du tout, en France en tout cas ? »

Olivier Cornuaille: « Les grands crus se vendent toujours, bien évidemment. C’est moins facile qu’à une époque, pour deux raisons principales: les prix ont eu une certaine évolution depuis le fameux millésime 2005, la conjoncture 2008 est passé par là. Les grands crus se vendent toujours, on a toujours des amateurs, des collectionneurs, mais pour nous, vendeurs de vins, c’est plus compliqué à vendre ! Il y a une barrière psychologique au prix qui fait qu’actuellement il faut faire preuve de beaucoup plus de relationnel, de dégustation aussi parfois pour que le client se laisse tenter. »

JPS: « Vous avez dû vous réadapter au niveau du stock, donnez nous des exemples. »

OC: « Il y a quelques années sur les 1ers crus classés, les seconds ou les troisièmes (crus classés), nous pouvions avoir 2, 3 ou 4 millésimes différents à proposer au client. Aujourd’hui, on a réduit la voilure. On propose toujours ces 1ers, seconds ou troisièmes crus classés mais avec 1 ou 2 millésimes de disponibles. C’est une adaptation au marché, à la loi de l’offre et de la demande. »

JPS « Si les grands crus se vendent moins bien, est-ce parce que les consommateurs ont changé leur fusil d’épaule ? »

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Les 1ers et grands crus classés millésimés sous vitrine réfrigérée, en fond les gammes moyennes entre 6 et 15 euros augmentent leurs parts de marchés©JPS

OC: « Le consommateur, d’une manière générale garde un budget pour le vin, et ça  c’est très bien, c’est quand même l’essentiel pour nous distributeurs d’avoir cette relation avec le client qui garde un certain budget. Mais le budget est différent: quand je pouvais me permettre à une époque d’acheter un 1er cru classé, aujourd’hui je vais acheter un vin qui n’est plus un 1er cru classé mais un vin qui est de très grande qualité avec la même enveloppe, le même budget au cours de l’année ou durant les périodes très actives de foires aux vins. »

JPS: « Alors justement, le prix moyen d’une bouteille au moment des foires aux vins a-t-il baissé ? »

OC: « Aujourd’hui, le prix moyen d’une bouteille lors des foires aux vins est de 16-17 euros alors qu’il y a quelques années on dépassait les 20-21 euros ! Le changement principal, c’est qu’on vend beaucoup moins de 1ers crus et de grands crus classés. Les volumes évoluent, mais au détriment de la valeur… »

JPS: « Pourquoi ça ne se vend plus ces grands crus classés ? »

OC: « Il y a un effet conjoncturel qui fait que le client, à un moment donné, est obligé de faire des arbitrages. Les arbitrages se font sur ces vins-là et notamment sur l’exponentiel de prix qui fait qu’on hésite et puis on n’y va pas. Soit on réduit le budget, soit on le supprime complètement. Et puis, il y a un autre phénomène: les gens ont aussi des vins dans leur cave et ils se disent « bon, je vais attendre et puis je vais consommer peut-être un peu plus mes vins qui sont en cave ! » »

Retrouvez l’interview d’Olivier Cornuaille par Jean-Pierre Stahl et Olivier Prax

20 Jan

Plus de 500 000 euros pour une bouteille de whisky…oups !

Une bouteille de six litres de whisky Macallan s’est vendu 500 000 euros, lors d’une vente aux enchères à Hong Kong, en janvier 2014. (SOTHEBY’S / FRANCETV INFO)

 

C’est surtout le flacon réalisé par le célèbre verrier et bijoutier Lalique qui a fait grimper les enchères. Adjugé 504 000 euros en janvier à Hong Kong.

« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse », disait Alfred de Musset. Celui de ce whisky écossais pur malt Macallan, fabriqué par le prestigieux maître verrier français Lalique, a fait monter les enchères, lors d’une vente organisée à Hong Kong par la maison Sotheby’s. Selon Le Figaro du lundi 20 janvier, la bouteille de six litres a été adjugée pour 504 000 euros. Ce qui en fait la bouteille la plus chère du monde.

La bouteille, la plus grande bouteille jamais fabriquée par Lalique, appartient à la cuvée « Imperiale M Decanters ».  »Chaque flacon a nécessité l’intervention de dix-sept artisans, dont deux personnes titulaires du précieux titre d’ouvrier de France, et totalise plus de 50 heures de travail », précise au Figaro un porte-parole de Macallan, pour justifier son prix.

Outre ce flacon luxueux, la qualité du whisky a également fait grimper la mise. La marque Macallan n’a en effet commercialisé que cinq bouteilles de cette cuvée spéciale de six litres.

Les Bordeaux n’ont qu’à bien se tenir !

Avec Francetv.info

Bordeaux, so sweet…and so happy !

Des conquérants, je vous dis ! A l’heure où les liquoreux se consomment moins qu’au siècle dernier, les « Sweet Bordeaux » se battent pour séduire les générations de jeunes consommateurs et explorent de nouveaux marchés à l’étranger. Même les Chinois, qui ne boivent généralement que du rouge, commencent à apprécier…Conséquence: + 4 % en volume en 2013 !

Lancés en 2009, les « Sweet Bordeaux »  ont su fédérer 11 Aoc en vins doux et liquoreux autour de Bordeaux. Depuis, ils feraient presque de l’ombre à Sauternes…Il faut dire « qu’ils ont faim » comme on dit souvent de nouveaux venus ou de jeunes boîtes qui en veulent. Très entreprenants, ils ont pour objectif de démocratiser les liquoreux et moelleux , bien décidés à aller chercher « avec les dents » de nouveaux clients. Leurs cibles ? Les femmes, les jeunes et les tous les nouveaux marchés en France comme à l’étranger.

En 2013, ils enregistrent un bilan de commercialisation plutôt positif avec + 4 % (87 000 hectolitres) au total. + 5% pour la France où les Sweets réalisent 72 % de leur vente et + 2 % à l’export.

Pour dynamiser le marché, ils organisent régulièrement des soirées en associant des bistrots ou restaurants: 5 000 personnes y ont participé en 2013. Par ailleurs, leur site sur internet commence à faire le buzz avec 36 670 pages lues (+7,7% par rapport à 2012) et surtout avec une augmentation de 65 % de la fréquentation de leur blog. Ils ont également organisé le 17 avril 2013 un « masterchef » avec une dizaine de bloggeuses pour un concours d’accords mets et vins autour des vins doux.

http://blog.sweetbordeaux.com/

En Chine, la percée des « Sweet Bordeaux » se fait petit à petit: très présents l’an dernier, ils reconduisent leur participation au salon « Tang Hui » de Chengdu du 23 au 31 mars et au désormais classique « Wine and Dine Festival » de Hong-Kong en octobre-novembre 2014. Ils seront également présents au « Wine and Spirit Asia » de Singapour du 8 au 11 avril. Singapour connaît une explosion du marché du vin avec une hausse de 14%.

Mais avant, on les retrouvera bien sûr à Bordeaux pour le premier salon Vinipro aux parc des expositions de Bordeaux-Lac du 3 au 5 mars prochains avec 72 m2 d’expositions.

 

19 Jan

Le sauvignon…bête à concours

Le Sauvignon a la cote ! Pour preuve, les 11 et 12 avril prochain, Bordeaux et le monde entier vont lui rendre grâce à l’occasion du 5 ème Concours Mondial du Sauvignon.

 

Un concours organisé conjointement par l’ ODG Bordeaux et  le Concours Mondial de Bruxelles pour une cinquième édition qui se déroulera les 11 et 12 avril 2014.

Les qualités aromatiques exceptionnelles du Sauvignon en font l’un des cépages les plus appréciés des consommateurs. De cette reconnaissance est née l’idée d’un Concours Mondial ouvert à toutes les régions de production des deux hémisphères.

Présent dans de nombreux vignobles du monde entier, le cépage Sauvignon jouit d’une reconnaissance et d’un fort engouement aussi bien chez les professionnels que les consommateurs.

En 2010 lors du lancement à Bordeaux, Denis Dubourdieu, directeur de l’Institut de la Vigne et du Vin (ISVV de Talence), estimait « La forte personnalité du Sauvignon, sa diversité d’expression selon les climats et les terroirs le distingue parmi les plus grands cépages blancs. Ses vins méritaient donc un grand concours mondial. »


Ce concours est destiné à :

  • favoriser la promotion des vins issus du cépage Sauvignon de bonne qualité,
  • encourager leur production et à stimuler leur consommation raisonnable,
  • initier le public à la richesse et à la diversité de ce cépage.

En 2013, la quatrième édition du Concours Mondial du Sauvignon avait eu lieu les 26 et 27 avril en Val de Loire dans le cadre royal du Château de Blois. Une soixantaine de dégustateurs d’une vingtaine de nationalités différentes (France, Belgique, Angleterre, Suisse, Allemagne, Espagne, Italie, Chili, Nouvelle-Zélande, etc.)  avaient évalué plus de 800 vins.

Et ce sont  22 nations productrices qui ont proposé leurs vins : la Nouvelle-Zélande, le Chili, la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Suisse, la République Tchèque, la Roumanie, la Slovaquie…Ce cépage français a progressivement conquis les pays du monde entier grâce à  ses qualités aromatiques. La Californie, l’Australie, la Nouvelle Zélande ou encore le Chili sont des régions viticoles qui produisent abondamment à  partir du Sauvignon, cépage de plus en plus prisé par les nouveaux consommateurs.

En 2013, 231 vins ont été primés et ont reçu 79 médailles d’or et 152 médailles d’argent. Les vins étaient organisés en séries cohérentes (types de vin, millésimes et origines) et les mieux notés se sont vu décerner un trophée spécial qui couronne l’excellence des vins issus de sauvignon blanc dans leur catégorie.

Reportage Vins de Loire sur édition 2013 au château de Blois.

http://www.cmsauvignon.com/fr/bordeaux-accueille-le-concours-mondial-du-sauvignon

 

18 Jan

Ca fleure bon Vinexpo Asia-Pacific

 Un avant-goût du prochain salon Vixexpo à Hong-Kong…Le directeur général de Vinexpo, Guillaume Deglise, est actuellement en tournée en Corée pour assurer la promotion de Vinexpo Asia-Pacific prévu les 27, 28 et 29 mai prochains.

 «Vinexpo Asia-Pacific», c’est le salon du vin de référence sur le marché asiatique depuis 1998 avec plus de 1.300 exposants et 18.000 visiteurs professionnels venus de toute l’Asie. Un salon qui marche fort.

Guillaume Deglise, nommé Directeur de Vinexpo en septembre dernier, a dépeint le marché en Corée et à Séoul comme étant dans une phase de «wine boom».

Cela reflète le développement d’une «habitude du vin» dans le pays, qui se popularise et n’est désormais plus réservé à une élite sociale.

«Le vin en Corée est un produit à la mode.»  a-t-il confié ce mardi à l’agence de presse Yonhap.

Guillaume Deglise

Il s’est ainsi montré optimiste pour le marché coréen, troisième marché asiatique après la Chine et le Japon:  » le marché a retrouvé de la croissance en 2013 et nous attendons une forte croissance dans les années à venir « .

Pourtant, c’est le Japon (qui va organiser un Vinexpo Nippon en novembre) qui reste le marché le plus développé de la zone, notamment à cause des prix élevés des vins vendus dans le pays.

Quant à la conjoncture, elle continue d’être prometteuse : «malgré la crise, le marché des vins a continué sa croissance avec 3,23% de hausse des ventes entre 2008 et 2012 au niveau mondial». Les nouveaux pays grands consommateurs de vins, comme la Chine, et les Etats-Unis, premier marché mondial des vins, sont les principaux moteurs de cette croissance. Il prévoit «une croissance de 4,9% est attendue entre 2013 et 2017».

http://www.vinexpo.com/en/

16 Jan

Après New-York, Bordeaux fait rêver Los Angeles

Mieux que des globe-trotters, les Bordelais remontés comme des ressorts ont pris un « plane » pour Los Angeles pour une autre grande manifestation autour de l’art et du vin de Bordeaux: « L.A.Art Show » and show must go on !

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Entourant les Américains, la délégation bordelaise: Stéphan Delaux, Adjoint au Maire de Bordeaux chargé du tourisme, Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands Vins et à droite Olivier Bernard, Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux. (photo CIVB-Christophe Château)

 

Après l’inauguration mardi soir du Bordeaux Bar au Carlton en plein coeur de Manhattan, la délégation bordelaise est repartie aussitôt pour L.A.

Los Angeles et Bordeaux célébrent en effet leur cinquantième anniversaire de jumelage en organisant une grande réception en ouverture du LA Art Show, ce 15 janvier, au Los Angeles Convention Center.

Ce rendez-vous, le « 2014 LA Art Show Patron Reception », donne le coup d’envoi d’un an de festivités et d’échanges artistiques et culturels entre les deux villes.

Cinq cent personnes sont attendues. Parmi elles, des personnalités françaises et américaines du monde de la culture, du divertissement, de la politique et de l’industrie.

Les profits de cette soirée seront reversés à Sister Cities of Los Angeles Inc, une organisation à but non lucratif qui a pour mission de soutenir les échanges culturels entre les deux villes tout au long de l’année.

5 000 personnes devraient participer au L.A. Art Show.

Du 26 au 29 juin prochain, Los Angeles sera à son tour invitée d’honneur de la prochaine « Fête du Vin » de Bordeaux où 500 000 personnes sont attendues sur les quais de Bordeaux.

Pour Laurent Maupilé, directeur de Bordeaux Grands Evénements : « l’idée,  c’est qu’on poursuive l’attractivité de Bordeaux avec davantage d’étrangers et des touristes Français qui également seront présents… »

http://www.bordeaux-fete-le-vin.com/

15 Jan

Drame du château de la Rivière: le corps identifié

Peng Wang, directeur France du groupe Brilliant a été formellement identifié grâce aux analyses ADN réalisée par la gendarmerie à Rosny-sous-Bois. Son corps avait été retrouvé samedi à Saint-Vincent-de-Paul (Gironde) suite au crash d’hélicoptère du 20 décembre dernier dans la Dordogne.

Un officiel chinois parle avec des gendarmes de l'équipe de secours ...

Le Colonel Ghislain Réty, commandant le groupement de la Gendarmerie de la Gironde avec un officiel de l’ambassade chinoise le 21 décembre à Lugon-et-l’Ile-du-Carnay

Les analyses réalisées par l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) ont révélé l’identité de la victime du crash d’hélicoptère, retrouvée par le propriétaire d’un terrain en bord de Garonne, ce samedi, à Saint-Vincent-de-Paul en Gironde.

Il s’agit de Peng Wang, le directeur France du groupe Brilliant, (un temps présenté à tort comme un traducteur car il devait parler français). Ses prélèvements ADN ont été confrontés à sa filiation et sont identiques à plus de 99%. Mr Wang avait pris place à bord de l’hélicoptère avec Lam Kok, le milliardaire, PDG du Groupe, qui était à la tête d’une gigantesque entreprise de thés et d’hôtellerie de luxe, ainsi que le fils de ce dernier âgé de 12 ans (dont le corps avait été retrouvé le soir du drame dans la carcasse de l’appareil).

 

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Samedi 11 janvier, le jour où a été repêché le corps (Image France 3 Aquitaine)

 

La Dordogne, très froide en cette période, avait mis du temps à rendre les trois corps disparus. D’ailleurs, Lam Kok et James Grégoire, le pilote de l’hélicoptère et ancien propriétaire du château de la Rivière, sont encore portés disparus. La gendarmerie poursuit régulièrement le survol de la Dordogne et des berges pour retrouver les deux corps.

Le Bordeaux Bar de New-York ou la nouvelle histoire d’amour…des vins de Bordeaux

« Welcome to the Bordeaux Bar ! » A peine ouvert et déjà un succès à New-York. Une délégation de 8 Bordelais a inauguré ce mardi soir cette vitrine de Bordeaux dans la cité de la « grosse pomme »

Ouverture du Bordeaux Bar de New-York © CC

Le « Bordeaux Bar » au Carlton à New-York© Christophe Chateau

Ce n’est pas un bo…bard. C’est the « beau bar » or the « Bordeaux Bar » !

Il vient d’ouvrir à New-York, non loin de l’Empire State Building, et a été inauguré hier soir par une délégation de 8 Bordelais, notamment du CIVB, qui ont fait spécialement le déplacement pour « the event » !

Intérieur du bar à vin à New-York. Crédit photo: Will Cadena

L’intérieur du Bordeaux Bar de New-York-Osez Bordeaux©Will Cadena

 Le Conseil Interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) a signé un partenariat avec le chef Gascon Laurent Manrique pour ouvrir ce bar à vin en plein coeur de Manhattan, dans les locaux de l’hôtel Carlton. Il n’ y a pas de nouvelle histoire d’amour hormis celle des vins de Bordeaux.

Laurent Manrique (Wikipedia)

http://laurentmanrique.com/

Pour Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, c’est la nouvelle opportunité à ne pas manquer: « on va développer l’image des vins de Bordeaux, dans un lieu magnifique à New-York. On va avoir une présence continue avec ce bar à vins comme on l’a déjà fait ; nos viticulteurs vont pouvoir organiser ici des dégustations tout au long de l’année. C’est un lieu stratégique pour nous exporter et faire découvrir Bordeaux et ses vins de qualité. »

Dans cette « ambassade », seuls des vins de Bordeaux et de Gironde seront proposés. Les professionnels du monde du vin bordelais pourront aussi y recevoir des clients.

Et d’ajouter: « Le marché ici, c’est 25 millions de bouteilles avec une augmentation de 11% en 2012. C’est un marché qui se développe sur le coeur de gamme. Le prix moyen de la bouteille de ce coeur de gamme c’est 15 $. Le marché est en train de se structurer. On est en plein dans le plan Bordeaux Demain en valorisant et en associant viticulteurs et négociants de la place de Bordeaux. »

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