15 Fév

« Bordeaux Rosé, l’autre rosé »: plus de 1000 étudiants pour le concours 2015

Jusqu’au 15 mars, les étudiants sont attendus pour participer au concours des Bordeaux Rosés intitulé: « Bordeaux Rosé, l’autre rosé ». Chaque année désormais une quarantaine d’écoles répond « présent » à ce joli défi. Le but promouvoir les Bordeaux Rosés à l’aube de la saison d’été.

© Le Bordeaux Rosé sur les bancs de l'école

© Le Bordeaux Rosé sur les bancs de l’école

Une tendance forte et persistante: chaque année, ce sont pas moins de 15 millions de bouteilles qui se vendent en France. A tel point que le rosé est aujourd’hui davantage consommé que le blanc. La France est non seulement le 1er pays producteur mais aussi le 1er pays consommateur.

Cette 4e édition du concours rassemble des participants de Bordeaux, Rennes, Toulouse et Paris. Un concours individuel ou en équipe avec un défi: promouvoir le Bordeaux Rosé auprès des jeunes consommateurs avec les notions de terroir, de savoir-faire et de convivialité. Ils devraient ainsi être 1000 étudiants en lice pour ce nouveau concours.

Un jury de professionnels auditionnera les candidats finalistes le 28 mai prochain pour un grand oral de présentation avec désiganation des gagnants. Trois prix seront dès lors remis par catégorie: 1er, 2e et cour de coeur, ainsi qu’un prix Grand Public pour candidats libres désignés par les internautes sur la page facebook de Planète Bordeaux.

Grande finale et remise des prix le 28 mai au Palais de la Bourse à Bordeaux.

Visuel Concours Rosé Ecoles 1

Un concours qui attire toujours plus de participants: en effet en 2015, une quarantaine d’écoles participe à l’événement. Les étudiants ont 5 thémathiques qui s’offrent à eux: Marketing‐Communication, Communication Digitale, Arts Appliqués,  Aménagement de l’Espace et Design Verre. Avec pour départager les candidats un accent mis sur la créativité et l’originalité du projet.

Le «Rosé Campus Tour» a parcouru 4 villes de décembre à janvier pour inciter les étudiants à participer. plus de 1000 étudiants ont été amenés à découvrir les appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 mars sur le site Concours 2015 Bordeaux Rosé de Planète Bordeaux et les projets peuvent être déposés jusqu’au 15 avril. A gagner: un chèque de 500 euros, des magnums de Bordeaux Rosé, etc…

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

14 Fév

Disparition de Colette Faller, grande dame des vins d’Alsace

C’est une grande tristesse en Alsace…La « pionnière du Weinbach », Colette Faller est décédée samedi dernier, ses obsèques ont été célébrées hier. Elle représentait le domaine Faller, dont les grands crus s’exportent dans une trentaine de pays dans le monde.

Colette Faller à droite de la photo symbolisait une part de l'Alsace © France 3 Alsace

Colette Faller (à droite de la photo) avec sa fille Catherine, elle symbolisait une part de l’Alsace © France 3 Alsace

Après la mort de son mari Théo en 1979, Colette Faller était devenue l’une des premières femmes à diriger un domaine viticole en Alsace, aux côtés de sa fille aînée Catherine, puis à partir de 1993 de sa fille cadette Laurence. Colette Faller s’était engagée dans la viticulture à une époque, où « le métier était particulièrement macho », contribuant à « l’image des vins d’Alsace dans le sens de la qualité », a rappelé Catherine Faller. « Elle a toujours été présente (sur le domaine) même dans ses derniers mois. »Catherine Faller et son fils Théo, chargé actuellement de veiller sur les vignes, doivent prendre la succession du domaine. « Ma mère considérait cela comme une évidence », a souligné Catherine. 

Décrite pas sa fille aînée comme une viticultrice « passionnée », « courageuse » et « perfectionniste », Colette Faller s’était très vite imposée comme ambassadrice des vins d’Alsace.

Quand ma mère a épousé mon père elle disait toujours qu’elle avait épousé la cause des vins d’Alsace » Catherine Faller

Théo Faller avait transmis à son épouse et à ses filles son « amour du beau et bon vin, la recherche de la perfection, et de l’excellence », a-t-elle ajouté. 

Le domaine Weinbach, d’une superficie de 30 ha, cultive une majorité de rieslings de réputation mondiale, mais aussi des sylvaner, pinots et gewurztraminer. Son riesling « Schlossberg » – élevé sur sol granitique et caractérisé par sa grande acidité et sa robe cristalline- avait été le premier grand cru alsacien classé en 1973, parmi les 51 grands crus de la région. Le domaine Weinbach, dont les vins sont déclinés en cuvées Catherine, Laurence, Colette et Théo, accompagnent les grandes tables et s’exportent dans une trentaine de pays dans le monde.

Le domaine avait déjà été endeuillé par la disparition en mai dernier à l’âge de 47 ans de Laurence Faller la fille cadette de Colette, qui était vinificatrice au domaine Weinbach de Kientzheim (Haut-Rhin) où elle s’était forgée une réputation d’excellence bien au-delà du vignoble alsacien.

Avec AFP et France 3 Alsace.

Regardez le reportage réalisé par nos confrères de France 3 Alsace S. Mallauran et A. Ahmed ( Interview réalisée en 2011)

 

De plus en plus de Chinois viennent se former à Bordeaux dans les filières commerce, vin et restauration…

De plus en plus de Chinois viennent à Bordeaux étudier tant à l’INSEEC qu’à l’IPC Vins ou au Cafa, école privée de restauration. Des étudiants qui retournent en Chine avec un sérieux bagage ou une expertise, certains restent travailler en France.

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La première fois qu’il a bu du vin, il l’a mélangé avec du Sprite. Après deux années passées à Bordeaux, Zhizie Wu, un étudiant chinois de 23 ans, peut reconnaître au nez différents cépages. Comme lui, de plus en plus de jeunes Chinois accourent dans la métropole girondine pour se former dans un domaine en pleine expansion dans leur pays.

Il y a dix ans, c’était original pour un Chinois de travailler dans le vin. Aujourd’hui, c’est pour eux un secteur comme un autre, plus mûr en termes de business », Laurent Bergeruc, directeur de l’Inseec, école de commerce à Bordeaux.

Dans son établissement, la présence d’étudiants chinois (13% des effectifs dans la filière commercialisation du vin en 2014) est en « croissance régulière » depuis le milieu des années 2000 et il doit refuser chaque année des candidatures. Même constat à l’Institut de promotion commerciale (IPC) Vins et Spiritueux, qui travaille avec le négoce bordelais: si le niveau élevé de sélection, notamment en langue, fait pour l’heure plafonner les effectifs chinois à 10%, les demandes d’inscriptions ou de partenariats ne cessent d’affluer.

Dans certains cursus, les étudiants chinois sont même les plus nombreux. Ainsi au Cafa, école privée de restauration créée en 1986, les Chinois représentent 48% des effectifs de la formation « conseiller en sommellerie », qui comprend un apprentissage de la dégustation, de la commercialisation et de l’oenotourisme.

« Les premiers étudiants au début des années 2000 étaient des passionnés ayant déjà vécu en France. A partir des années 2008-2009, nous avons vu arriver des jeunes poussés par leur famille pour venir faire des affaires« , relève le directeur de l’établissement, Patrick Portier. Une tendance qui reflète l’évolution du marché: en 2013, la Chine est devenue le premier consommateur mondial de vin rouge (+136% en 5 ans) et le cinquième pour le vin en général.

Ma première expérience du vin en Chine, c’était avec du Sprite, alors que je découvre ici qu’il faut cinq cents ans pour faire un bon vin! » Zhizie Wu, en formation au Cafa.

« Le vin c’est magnifique, c’est élégant! », renchérit son camarade Zhize Zhou, 23 ans, qui suit la même formation après des études de biologie en Chine. Il se félicite surtout de pénétrer à Bordeaux le monde du vin français, signe de prestige social dans son pays. « En Chine, j’avais goûté du vin argentin ou australien, pas de vin français, trop cher ».

Sur place, l’entrée dans l’univers du vin réserve des surprises aux néophytes: la découverte, par exemple, qu’il existe du vin blanc à côté du vin rouge, de loin le plus consommé chez eux; que les vins doux, tels les Sauternes, peuvent être sucrés « comme des bonbons »; que la dégustation est très codifiée… La notion de « terroir » intrigue aussi beaucoup. « Dans un même village, on peut avoir différentes appellations, des châteaux très proches peuvent produire desvins très différents, c’est très surprenant », témoigne Difan Guo, 25 ans, en stage dans une célèbre oenothèque de la ville.

Mais les formateurs constatent à l’unisson une grande motivation et une « vraie soif de connaissances ». « Il y a ce sentiment qu’ils sont passés à côté de quelque chose pendant des années », témoigne Christophe Grosjean, responsable pédagogique au lycée agricole (EPLEFPA) de Bordeaux-Gironde, qui propose depuis deux ans une formation sur mesure à destination d’étudiants chinois.

Remise des diplômes à © l'Inseec en 2013

Remise des diplômes à © l’Inseec en 2013

Les étudiants savent qu’étudier le vin en France, et en particulier dans le bordelais, premier des vignobles français à s’être lancé dans une conquête offensive du marché chinois, est un véritable « sésame » pour leur carrière future. Et les rachats de châteaux par de riches Chinois telle l’actrice Zhao Wei à Saint-Emilion, n’a fait que renforcer ce prestige, suscitant un intérêt croissant chez les jeunes, souligne Yann Chaigne, responsable des enseignements à l’IPC.

« C’est vrai que dans le vin, on travaille avec les riches », reconnaît Yuchen Zhou, une Pékinoise de 28 ans, venue d’abord à Bordeaux suivre un master en finances, sans aucun lien avec le vin. Mais c’est l’omniprésence du nectar dans la vie sociale bordelaise qui l’a rapidement amenée à s’y intéresser. Après des stages en marketing et oenotourisme dans différents châteaux, elle est aujourd’hui chargée par le Cafa de nouer des liens à Pékin pour l’ouverture d’une antenne chinoise.

Si la plupart des étudiants sont issus de milieux sociaux aisés, voire très riches pour quelques-uns – ils ont souvent déjà fait plusieurs années d’études en Chine et suivi des cours de langue à l’Alliance française – les profils se sont diversifiés ces dernières années. Certains viennent de milieux plus modestes et travaillent pour payer leurs études, dont le coût annuel varie de 3.800 à 20.000 euros, hors hébergement.

« Les étudiants profitent d’être à Bordeaux pour nouer des contacts, certains envoient des conteneurs de bouteilles en Chine », explique Valérie Cholet, formatrice au Cafa, surprise par leur « opportunisme exacerbé en matière d’affaires ». « Ils cultivent les contacts, ils sont dans une logique de conquête: tout leur semble possible », analyse Christophe Grosjean, du lycée agricole Bordeaux-Gironde.

Parallèlement, la présence de ces étudiants suscite un double intérêt sur place: celui des viticulteurs qui souhaitent exporter et ont besoin de médiateurs les aidant à mieux appréhender les pratiques commerciales et les goûts de cette nouvelle clientèle; celui aussi des nouveaux propriétaires chinois, qui gardent l’équipe d’oenologues français mais s’entourent de compatriotes connaissant le vin.

Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud, 1er grand cru classé Saint-Emilion, emploie ainsi deux jeunes Chinoises en CDI qui l’aident pour la commercialisation. « Cela permet d’accéder à ce monde, sans passer par l’anglais, de comprendre les subtilités de la négociation », explique-t-il, se réjouissant de voir enfin ses ventes décoller en Chine. Même constat au Château des Tourtes (Blaye-Côtes de Bordeaux), qui recrute deux stagiaires chinois par an – sur une quinzaine de demandes annuelles – pour « faciliter la communication » et organiser les déplacements en Chine. Commerce, marketing, événementiel, formation, conseil: les étudiants savent qu’ils n’auront aucune difficulté à trouver un emploi de retour dans leur pays. D’autant que la consommation évolue vite: au-delà de l’élite avide de grands crus prestigieux, toute une classe moyenne découvre le vin et s’adonne à une dégustation plus individuelle.

« En Chine, les spéculateurs vont disparaître », prédit Zhizie Wu, qui se destine à l’import-export. Selon lui, les consommateurs vont réclamer « des conseils sur la qualité » et la « transparence sur les prix ». Yuchen Zhou confirme: « La dernière fois que je suis rentrée chez mes parents, le voisin m’a demandé de lui donner mon avis sur les vins qu’il avait dans sa cave ». Quant à Difan Guo, il sait déjà qu’il veut lancer une entreprise proposant « les meilleurs vins du monde, mais pas les plus chers! »

Leur formation achevée, vont-ils rester en France ou rentrer en Chine? « La plupart des étudiants du Cafa rentrent à l’issue de leur formation », indique Yuchen Zhou, qui comptabilise 300 anciens étudiants dans le pays. D’autres se voient bien vivre en France, mais connaissent les obstacles administratifs. Luyu Zeng, 24 ans, en stage au Château des Tourtes, souhaiterait travailler en France pendant deux ans pour devenir « plus concurrentielle sur le marché du travail chinois ».

Lors des séances de dégustations dans les châteaux, les étudiants ne cessent de se prendre en photo. Séquences souvenir bien sûr, mais aussi intérêt stratégique: ils pourront ainsi prouver à leurs futurs employeurs qu’ils sont allés dans le Saint des saints.

JB – Agence France Presse.

Smacs et autres coeurs de joyeuse Saint-Valentin envoyés par le château de Reignac

Ils débordent toujours d’idées à Reignac du côté de Saint-Loubès en Gironde. Ils se sont fait offrir des poèmes ou des odes à leur savoir-faire. En retour ils vous offrent les visages de toute l’équipe cachés derrière ces messages d’amour…rouge à lèvres, rouge dans le verre !

10958092_943730282318739_4356224427223540051_o1399326_943730442318723_8136880196968573730_oC’est la Saint Valentin ! Soyons amoureux, profitons de la vie et du bon vin ! Toute l’équipe du Chateau de REIGNAC vous remercie pour vos jolis poèmes qui nous ont séduits, touchés et émus ! Vous pensez connaître la Reignac Team ?! A sa façon de vous dire « merci » elle peut encore vous surprendre… émoticône wink !10987688_943730845652016_8586326941492056889_o

Retrouvez les 15 visages de la Reignac Team et leur message de Saint-Valentin sur le site Facebook de Reignac

 

13 Fév

Insolite: un basketteur pro de NBA prend des bains de vin rouge pour se soigner

C’est étonnant et pourtant Amar’e Stoudemire, joueur de NBA, vient de lancer un nouveau concept pour récupérer après match: un bain de vin rouge. Attention aux vapeurs…

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C’est presque une thérapie, en tout cas un rituel pour lui: Amar’e Stoudemire, l‘ailier des Knicks de New York suit, depuis le début de la saison, un processus de récupération dans un bain de vin rouge après chaque rencontre. La chaîne améeicaine ESPN lui a consacré un reportage récemment. L’énorme baignoire est remplie en majorité de vin mais avec aussi de l’eau pour compléter. (ouf ça serait dommage)

Souvent blessé depuis plusieurs saisons, l’intérieur des Knicks est adepte de la vinothérapie, il espère profiter des vertus du raisin qui aideraient à la circulation sanguine et l’élimination de la graisse. « Tout le monde me chambre dans le vestiaire, mais on dit bien qu’un verre de vin est bon pour la santé, non ? Moi je prends des bains ».

Photos saisies sur © Tweeter

Photos saisies sur © Tweeter

L’histoire ne dit pas si ce sont des grands crus classés de Bordeaux (et pourquoi pas si on veut du bon pour le corps ?). On pencherait plutôt pour un breuvage américain. Le joueur prétend  »que cela accélère sa circulation sanguine », donc la récupération.  A ne surtout pas imiter en France car sinon les caves vont être vite vidées. (disons qu’avec 47,4 litres par an par habitant la conso serait relancée !)

C’est un ami qui lui aurait conseillé ce traitement. Stoudemire promet  »ne pas avoir goûté » au contenu de son bain (et d’ailleurs il ne vaut mieux pas). Une histoire insolite que certains pourraient trouver déplacée ou saoulante.

Qui a dit que l’abus du bain rouge est dangereux pour la santé ? A consommer avec modération ! Et attention à ne pas boire la tasse !

Peut-être faudrait-il lui présenter la famille Cathiard et les Sources de Caudalie à Martillac près de Bordeaux pour les bienfaits de la vinothérapie, non ?

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

http://espn.go.com/video/clip?id=espn:12314531

Les ennuis continuent pour le site de vente en ligne « 1855.com »: 350000 euros d’amende requis par l’AMF

Après sa liquidation judiciaire prononcée début janvier, voilà la commission de sanction de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) qui pointe « le non respect d’une communication financière exacte et non trompeuse ». Les ennuis s’accumulent pour « 1855.com ».

Capture d'écran du site 1855.com

Capture d’écran du site 1855.com

La commission de sanction de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a requis mercredi contre la société Héraclès(ex SA 1855) et contre son fondateur une amende de 350 000 euros

L’AMF a ouvert une enquête début 2012 portant sur les informations financières délivrées par celle qui s’appelait encore à cette époque SA 1855. Le gendarme de la bourse reproche à Héraclès et à son responsable « le non-respect d’une communication financière exacte et non trompeuse » concernant les communiqués de presse de résultats, de la publication des comptes sociaux et d’un communiqué concernant l’acquisition du site Cave Privée en 2012.

Le site de l’AMF © Les Echos – Florence Durand SIPA

L’AMF estime que cet achat a fait l’objet d’une information privilégiée. L’opération d’achat a été lancée au mois de juillet 2012, mais était conditionnée à une levée de fond qui ne s’est produite qu’en octobre 2012. La représentante du collège de l’AMF a demandé 200.000 euros d’amende contre la société et 150.000 contre son ex-dirigeant M. Sauty de Chalon,

La situation de 1855.com est une histoire rocambolesque: le site 1855.com a défrayé la chronique pendant plusieurs années en ayant des retards phénoménaux sur la livraison de ses commandes, quand celles-ci étaient honorées…De nombreux clients s’estiment avoir été floués et n’ont jamais vu leurs bouteilles (lire le précédent article « le site 1855.com a été liquidé« ).

Les choses se sont gâtées car la société qui espérait surfer sur le principe de vente en primeurs des vins de Bordeaux voyait parfois le prix des bouteilles s’envoler en deux ans et devait donc les acquérir auprès du producteur à un coût bien supérieur à celui facturé aux clients. Dans certains cas, le vin n’était même plus disponible. La société a par conséquent dû faire face à de nombreux litiges et a vu sa situation financière se dégrader, d’autant que son principal actionnaire, la famille Bettencourt (propriétaire du groupe L’Oréal) via le mari de Françoise Bettencourt-Meyers, s’est désengagé en 2011 après avoir injecté 10 millions d’euros.

La Commission des sanctions de l’AMF rendra sa décision d’ici à quelques semaines. Pour sa défense, Emeric Sauty de Chalon a estimé que l’AMF avait procédé « à une belle réécriture de l’histoire ». Il a indiqué qu’il s’était battu pour faire vivre cette société et qu’il n’a jamais tiré profit de cette situation.

Avec AFP.

Dégustation du nouveau millésime 2014: rencontre avec les blancs de Bordeaux

Première dégustation des blancs de Bordeaux, de tous les blancs -sauvignon, sémillon, d’assemblage, boisés- marquant la sortie du millésime 2014.

En pleine saison des sports d’hiver, les blancs de Bordeaux ont décidé de bouder les pistes ce jeudi soir. Il faut dire qu’ils ont bien mieux à faire qu’une descente tout schuss: une dégustation dans les règles de l’art du nouveau millésime 2014 au Bar à Vin du CIVB à Bordeaux de 16 h à 19h.

Marc Médeville, vice-président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, résume le concept voulu pour cette 1ère présentation du millésime 2014 en blanc: 

Il n’y a pas de champion ici, l’idée c’est de voir la diversité de l’offre » Marc Médeville, vice-président du syndicat viticole Bordeaux et Bordeaux Supérieur

Tous les blancs de Bordeaux sont là sans hiérarchie en effet: Bordeaux, Entre-Deux-Mers, Côtes de Bordeaux, Graves et Pessac-Léognan. Quatre spots de dégustation ont été savamment disposés dans la grande salle du bar à Vins du CIVB: vins à dominante sauvignon d’un côté, vins à dominante sémillon de l’autre, vins d’assemblage sauvignon-sémillon et les blancs boisés…

Dominique Guignard du château Roquetaillade la Grange, également président du syndicat des vins de Graves, rappelle que « 2014 a été sauvé des eaux…on a eu un mois de septembre extraordinaire, il a fallu faire des tris. On a eu des vendanges de qualité mais avec de très petits rendements: 35 hectos/hectare alors qu’habituellement on fait 40-45. »  Et de commenter la dégustation du blanc du château de Cérons: « on est sur de la pomme, de l’acidulé, il y a du gras, c’est un typique vin de Graves »

Jonathan Ducourt du château Beauregard-Ducourt dans l'Entre-Deux-Mers © JPS

Jonathan Ducourt du château Beauregard-Ducourt dans l’Entre-Deux-Mers © JPS

Représentant l’Entre-Deux-Mers, Jonathan Ducourt fait déguster son château Beauregard-Ducourt 2014 sauvignon-sémillon: « 

C’est fruité, c’est vif, moins vif toutefois que le 2013 mais plus de rondeur et plus de gras, » Jonathan Ducourt château Beauregard Ducourt

« On a ce côté sauvignon bien pétant au niveau arômes.C’est un vin avec une belle acidité. On le vend sur deux-trois ans; actuellement on livre au Japon du 2012, le sémillon se révèle et donne des notes de miel… »

Dans l’assistance, de nombreuses têtes connues de la place de Bordeaux, viticulteurs, négociants, syndicats viticoles ou journalistes spécialisés. Vincent Cruège, oenologue, directeur communication et marketing en charge des vignobles d’André Lurton est fier de présenter château Bonnet, 1 million de bouteilles produites dans l’Entre-deux-Mers (7500 hectolitres): « le 2014, on l’aime beaucoup, on est sur les agrumes, le pamplemousse, l’ananas, les fleurs blanches…beaucoup de longueur et le sémillon lui apporte une note complexe, fumée même. Tout cela est assez harmonieux. » 

Du côté des blancs boisés, Philibert Perrin du Château Carbonnieux et Gauthier Briest de Haut-Nouchet à Martillac présentent leur 2013. car l’élevage en barrique prend environ 12 mois (parfois moins, 8 mois), alors que les blancs tradis ne sont gardés qu’entre 1 et 5 mois en cuve inox.

Gauthier Briest et Philibert Perrin © JPS

Gauthier Briest et Philibert Perrin © JPS

Pour Philibert Perrin, propriétaire avec son frère Eric du château Carbonnieux: « 2013, c’est déjà 1/3 de volume en moins. 75% sauvignon – 25% sémillon, élevé en barrique jusqu’en juin et mis en bouteille en novembre. C’est vif, arômatique, il y a de la fraîcheur et de l’acidité.Ca s’est bien passé pour les blancs, on les a vendangé à bonne maturité. les amateurs vont se faire plaisir car c’est super. »

Pour Gauthier Briest qui a acheté le château Haut-Nouchet à Martillac en 2008 et qui travaille avec Derenoncourt Consultants: « On fait des vendanges par tri entre 2 et 4 passages; on fait un pressurage direct en grappes. On a poussé les maturités. Toutes les fermentations se font en barriques. On utilise principalement des barriques de 400 litres comme en Bourgogne. On a beaucoup plus de complexité et de finesse, le boisé est plus fondu ».

Les blancs de Bordeaux sortent toujours à la fin de l’hiver et au printemps pour permettre de ne pas louper la saison car ils sont bien évidemment très appréciés l’été à l’apéritif ou au cours des repas. Une campagne à ne pas manquer.

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

12 Fév

Château de Rouillac : la performance au jumping de Bordeaux

Le jumping s’est refermé dimanche sur un bouquet final mémorable pour le château de Rouillac. Cédric Lyard et Mélanie Cisneros s’étant adjugés en effet respectivement la 1ère et la 6ème place au classement individuel final, avec leur jument Roxane et Risette.

Cédric Lyard, Mélanie et Laurent Cisnéros du © château de Rouillac

Cédric Lyard, Mélanie et Laurent Cisnéros du © château de Rouillac

Tous deux étaient engagés dans les épreuves PRO. Ils ont assuré pendant les 3 jours un triple sans faute et se sont qualifiés pour la finale du « TOP 10 » qui rassemblait les 10 meilleurs cavaliers des épreuves ; Mélanie était alors 1ère PRO au classement provisoire grâce à des chronos plus rapides.

Laurent Cisneros pendant ce temps, assurait lui aussi la cadence dans les épreuves amateurs. Le vendredi avec un sans faute et une 8ème place au classement général individuel, le samedi avec un tout petit 4 pts, mais il se faisait particulièrement remarquer le dimanche avec sa jument Naïve suite à un refus, qui entraîna une chute très spectaculaire mais heureusement sans gravité pour le couple.

Que d’émotions avec la prestation également de Cédric Lyard qui a assuré sur la finale un sans faute. Mélanie ensuite qui avait la pression de passer la dernière, réalisait un parcours parfait et était 1ère grâce à un temps plus rapide jusqu’au dernier obstacle…mais le fameux joker à 1.40m fut fatal au couple qui rétrogradait à une belle 6ème place au classement individuel. Cédric Lyard a donc remporté la victoire sous les couleurs du Château de Rouillac 

Un Jumping International de Bordeaux édition 2015 qui restera  dans les annales du Château de Rouillac, qui continue d’entretenir le souvenir du Baron Haussmann, ancien propriétaire qui créa les écuries de Rouillac. Une belle récompense et un verre de « Dada » de Rouillac pour arroser cette victoire.

11 Fév

Plein la vue avec la Cité des Civilisations du Vin de Bordeaux

Elle a « changé de gueule » ! La Cité des Civilisations désormais parée de ses panneaux de verre et d’aluminium laisse transparaître son futur visage. Les travaux s’accélèrent en bord de Garonne !

La Cité des Civilisations du Vin ce matin © Philippe Massol

La Cité des Civilisations du Vin ce matin © Philippe Massol

On va bientôt prendre son pied… D’ailleurs sur la photo postée ce matin par Philippe Massol, le directeur de la Fondation, elle a l’image d’une chaussure. C’est en attendant la flèche et les panneaux de verre et d’aluminium qui vont continuer de revêtir la charpente. La tour va culminer bientôt à 55 mètres de haut. L’image finale est censée représenter le mouvement du vin dans une carafe. Livraison fin mars 2016.

Youpi ! Bordeaux élue European Best Destination 2015, la consécration pour cette capitale mondiale du vin !

C’est un cocktail ! C’est un tout qui a fait pencher la balance en faveur de Bordeaux devant Lisbonne dans la dernière ligne droite ! Le classement Unesco, la rénovation de la ville, la qualité de vie et bien sûr son vignoble mondialement connu ! Pour Côté Châteaux, c’est la consécration du « Bordeaux Way Of Life » !

« Bordeaux a remporté le titre de « European Best Destination 2015 », avec un score jamais atteint et après une compétition acharnée face à des géants tels que Londres, Rome, Amsterdam,  Bruxelles ou Berlin. Elle devient LA destination à découvrir en priorité durant cette année ! »

Toute l’équipe de l’Office du Tourisme est aux anges avec cette nouvelle consécration européenne. Cela signifie encore davantage de touristes et des retombées en termes financiers. Peut-être plus de 10 millions d’euros de retombées comme pour Porto qui avait été élue précédemment.

Bordeaux Fête le Vin © JPS-

« The Bordeaux Way Of Life » explique la consécration par les internautes de Bordeaux comme European Best Destination 2015, avec Stephan Delaux, Alain Juppé et Tom Labonge à l’occasion de Bordeaux Fête le Vin 2014 © Jean-Pierre Stahl

Nous sommes tous très heureux et fiers ! C’est une magnifique reconnaissance pour la destination Bordeaux construite au fil des années », Stéphan Delaux, Président de l’Office de Tourisme

« Tout le monde a mobilisé ses réseaux et notamment le monde du vin aux 4 coins de la planète. Toux ceux qui aiment Bordeaux. »

En terme de retombées médias, depuis ce matin, c’est colossal ! A nous de transformer tout cela en retombées économiques. »Stéphan Delaux, maire-adjoint de Bordeaux

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L’adjoint au maire de Bordeaux qui est également à la tête de Bordeaux Grands Evènements qui organise notamment Bordeaux Fête le Vin (plus de 500 000 visiteurs) analyse: « les 3 piliers de la croissance touristique à Bordeaux sont le patrimoine, le fleuve et bien sûr le vin ».

A chaque fois, ces labels (classement Unesco ou encore ce European Best Destination 2015) sont des accélérateurs de croissance au niveau touristique. On verra les résultats de cette consécration fin 2015″

Christophe Château, directeur communication du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, depuis l’aéroport réagit: « excellente nouvelle ! C’est un vecteur très très fort le tourisme !

C’est une bonne nouvelle pour la ville, une bonne nouvelle pour l’économie et pour l’hôtellerie. On est content. Ce n’était pas gagné d’avance en face de grosses villes également ». Christophe Château CIVB

« On va faire en sorte que Bordeaux se positionne dans les grandes métropoles européennes. C’est non seulement positif pour la ville mais aussi pour la filère. Et ça intervient juste avant l’ouverture de la Cité des Civilisations du Vin en 2016 ».

Les réactions dès la nouvelle publiée par Côté châteaux à 10h reflètent l’enthousiasme des vignerons comme Yann Todeschini du château Mangot en AOC St Emilion:

Ce sont ainsi 42 396 votes en ligne qui se sont portés sur Bordeaux, soit 17% des votes enregistrés (sur un total de 244 696). Bordeaux décroche la première marche du podium devant Lisbonne (37 621 votes) et Athènes.

Pour Laurent Cisnéros, propriétaire du château de Rouillac en Pessac-Léognan, qui a reçu 3 distinctions comme Best Of  Wine Tourism (en 2012 Best Of d’Or pour la pratique environnementale, Best Of d’Or des services oenotouristiques en 2014 et enfin un Best Of International décerné à san Francisco en 2014):

Cest fabuleux pour le rayonnement et la valorisation de Bordeaux. C’est le résultat de choix stratégiques faits par Alain Juppé de réhabiliter et de rénover Bordeaux » Laurent Cisnéros, propriétaire du château de Rouillac.

Et d’ajouter: « Les propriétés viticoles ont vraiment commencé à s’ouvrir depuis 2-3 ans. Il y a une forte accélération. Il faut capitaliser là-dessus, tout le monde sortira gagnant. Il va falloir garder ce rythme et que les infrastructures d’accueil continuent à se développer. »

Le Bordelais rescence un potentiel oenotouristique très important avec en effet 9000 châteaux et 7300 exploitations, il y a de quoi visiter !

Encore faut-il peut-être accompagner davantage les touristes en créant une signalétique manquante par endroits: créer une route des vins du Médoc par exemple à l’image de la route des vins de Bordeaux et Sauternes qui a été signalée et identifiée il y a près de deux ans.

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