22 Fév

Salon des vignerons indépendants de Bordeaux du 6 au 8 mars: venez rencontrer les 293 producteurs en « chair et en os » !

C’est un rendez-vous très prisé de l’avant-printemps: le salon des vignerons indépendants de Bordeaux fidélise d’année en année de plus en plus d’amateurs qui viennent se refaire leur cave. 25000 à 30000 visiteurs attendus…

Pierre Richard (non pas l'acteur mais le vigneron), un fidèle de l'événement proposera ses vins du Jura à la dégustation © Jean-Pierre Stahl

Pierre Richard (non pas l’acteur mais le vigneron), un fidèle de l’événement proposera ses vins du Jura à la dégustation © Jean-Pierre Stahl

C’est le plus grand salon des vins Français …à Bordeaux. Un salon où les amateurs et connaisseurs viennent à la rencontre des vignerons ou vice versa. Et c’est ce qui plaît: ce contact direct avec le producteur.

Cette année, le nombre est assez impressionnant: 293 vignerons, dignes représentants de centaines d’appellations et de terroirs bien français: ainsi ils seront: Alsace 23/ Bordeaux 48/ Bourgogne 38/ Champgne 9/ Jura-Savoie 6/ Languedoc-Roussillon 46
Sud Ouest 32 /Vallée du Rhône32/ Charentes-Cognac4/ Loire40/ Provence-Corse 14
Auvergne 1

L’autre nouveauté, c’est le léger déplacement du salon du hall 1 au hall 3 du parc des expositions de Bordeaux Lac

Depuis des années, les amateurs de vin français se sont passés le mot: le salon des vins des vignerons Indépendants est le « nec plus ultra » du genre…une manifestation réservée au grand public qui offre toute la diversité du vin Français, il y en a pour tous les goûts, pour Madame, pour Monsieur, chacun fait son marché en fonction de ses envies et de son budget. Des vins dont la fourchette de prix oscille en moyenne entre 5 et 20 euros. Le principe est de déguster, de recracher bien sûr et de se laisser conseiller. N’hésitez pas à désigner un « capitaine de soirée », bref quelqu’un qui se dévoue à ne pas boire, car au delà de deux verres vous ne pouvez plus prendre le volant.

Tous les avantages sont réunis pour passer de très bons moments au salon. Présence conviviale et pédagogie “savante“ et non moins souriante du vigneron…
293 producteurs, tous différents, avec des intonations et des accents fort sympathiques symboles des nombreuses régions et particularismes français.

Pour les novices ou ceux qui souhaitent apprendre, n’hésitez pas à venir à la leçon gratuite dʼinitiation à la dégustation à 11h, 15h et 17 h
Un verre de dégustation gravé est offert à chaque visiteur. Une aire dʼenlèvement et des prêts de chariots sont prévus. Prix dʼentrée : 6€ Catalogue : 2€. Si vous êtes déjà venus et fidèles de cette manifestation, c’est gratuit car les vignerons vous ont déjà envoyé votre invitation

Salon des Vignerons Indépendants de Bordeaux du 6 au 8 mars, Hall 3 du Parc des Expositions de Bordeaux. 

Horaires: 6/7 mars 10 h à 20 / le 8 mars 10h à 18h

Pour retrouver les Vignerons Indépendants du salon de Bordeaux: imprimez votre catalogue et préparez votre visite. QR code sur le site www.vigneron-independant.com

19 Fév

Plus de 100 châteaux acquis par les Chinois dans le Bordelais

Avec Château Renon en AOC Cadillac, le nombre de propriétés viticoles achetées par les Chinois a dépassé le nombre symbolique de 100 châteaux. Le mouvement se poursuit avec Li Lijuan agent immobilier chinoise installée dans le Bordelais.

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Li Lijuan, agent immobilier, devant château Renon © Jean-Pierre Stahl

Li Lijuan, c’est cette petite chinoise, qui a réussi à se faire une grande place à Bordeaux. Chanteuse, ancienne étudiante à l’Inseec, parlant 5 langues couramment, elle est aujourd’hui une pièce maîtresse chez Maxwell-Story-Baynes, en tant qu’agent immobilier, dont la carte de visite en jette estampillée aussi Christie’s. Elle fait visiter les propriétés en vente, négocie, et est joignable quasiment de jour comme de nuit par ses compatriotes de Chine avec son téléphone portable à portée de main. C’est elle qui est à la conclusion de plusieurs propriétés dont Renon, une bâtisse du XVIIe siècle à Tabanac en AOC Cadillac, vendue par la famille Belliard fin décembre 2014.

Château Lezongars acquis en 2011 dans l'Entre-Deux-Mers © JPS

Château Lezongars acquis en 2011 dans l’Entre-Deux-Mers © JPS

En cette période de Nouvel An Chinois, et avec les événements récents en France, les propriétaires ou managers chinois actuellement à Bordeaux sont peu nombreux. Li Lijuan me présente toutefois Lu Yankun, jeune cadre du groupe de distribution chinois Dashang.
C’est lui le manager du château Lezongars à Villenave-de-Rions
à 25 km de Bordeaux. Une propriété de 40 ha achetée en 2011 en Côtes de Bordeaux. C’est un château construit sous Napoléon Ier par un ancien négociant de Bordeaux, Pierre Ladurantie. Un château qui a une véritable histoire, outre le négociant très connu à Bordeaux au XIXe, il effleure aussi l’histoire napoléonienne, et ça les Chinois en sont friands…

On a investi dans ce château tout d’abord pour son histoire, mais aussi pour la qualité de son vin et enfin pour un très bon rapport qualité prix pour notre groupe, » Lu Yankun directeur du château Lezongars.

Jusqu’ici les châteaux achetés valent quelques millions ou dizaines de millions d’euros. Les plus chers, beaux et prestigieux sont sans doute Bellefont-Belcier, cru classé de Saint-Emilion, château La Rivière en AOC Fronsac ou encore le château du Grand Mouëys à Capian.

Les acquéreurs sont des patrons grands groupes ou encore cette actrice chinoise Zhao Wei, intronsiée par la Jurade de Saint-Emilion en 2012, peu de temps après l’achat de château Monlot. C’est comme une « danseuse », il s’achètent ici une histoire, un bout de patrimoine de France, qu’ils ne vont pas rapporter en Chine mais dont il vont utiliser le nom ou la marque, et commercialiser les vins bien sûr en Asie.

Il y a aussi  ce milliardaire de Hong-Kong qui s’est offert le château Mylord à Grézillac dans l’Entre-Deux-Mers que nous montre encore Li Lijuan: on aime bien la « french style’s life » et la culture française. Ce Hong-Kongais possède 10000 bouteilles de grands crus classés, là il voulait passer au stade supérieur: s’offrir le château.

Li Lijuan devant le château Mylord vendu à un milliardaire de Hong-Kong © Jean-Pierre Stahl

Li Lijuan devant le château Mylord vendu à un milliardaire de Hong-Kong © Jean-Pierre Stahl

Acheter un vignoble, c’est pas cher…Pour 4 millions d’euros, tu peux avoir un domaine, alors qu’à Hong-Kong tu peux à peine espérer un petit appartement dans le Central de Hong-Kong », Li Lijuan agent immobilier chez Maxwell, Storrie, Baynes.

Les Chinois au début ont été charmés par des châteaux aux allures de contes de fée: ainsi avec Latour-Laguens à Saint-Martin-du-Puy. Des châteaux aussi avec tourelles comme Lagarosse ou encore les tours de Branda… Il faut que cela ressemble à un vrai château et pas ces maisons ou girondines qu’on appelle château dans la région de Bordeaux car devant ces bâtissent ils ne comprennent pas.

Jean-Baptiste Soula, régisseur du château Latour-Laguens © JPS

Jean-Baptiste Soula, régisseur du château Latour-Laguens © JPS

Si le château porte un nom évocateur comme Richelieu en AOC Fronsac, ou rappelle de plus grands châteaux, c’est tant mieux: ainsi de Latour…Laguens, Lafitte…Chenu, ils ont failli acheter Laffite…Laguens mais ce sont au final les frères Bonhur qui ont fait l’affaire.

C’est en 2008 que Daisy Cheng est tombée amoureuse de Latour-Laguens. Un vrai coup de foudre pour ce petit château un peu paumé mais qui dégage quelque chose. C’est Jean-Baptiste Soula, le régisseur, qui nous fait revisiter ce domaine où nous sommes déjà venu en 2010 et 2011. Les travaux titanesques qui avaient été lancés ont été fortement ralentis, voire stoppés par endroits. En effet, il a fallu d’abord restructurer le vignoble en piteux état: « on a du arracher et replanter un tiers du domaine… » confie le régisseur.

Dans le chai à barriques ainsi que sur les bouteilles, tout avait été fait pour rappeler l’histoire de France, avec notamment des reproductions de Napoléon Ier sur les bouteilles, sur les capsules et aussi le Napoléon à cheval peint par David sur les barriques…

D’une manière générale les achats de châteaux par les Chinois se sont traduits par des investissements et un maintien des emplois ou des embauches de personnels permettant de tirer les propriétés vers le haut.

 

Pour Laurent Gapenne, Président de la Fédération des Grands vins de Bordeaux: « on est ravi que les Chinois continuent de s’intéresser au vignoble bordelais, très heureux de ces investissements, Bordeaux s’est toujours construit avec des gens venant de l’extérieur, ça ne représente toujours qu’entre 1 et 2% des ha de vignes. »

Toutefois parmi tous ces châteaux achetés, une affaire a éclaté courant 2014, certains auraient été acquis avec des fonds publics chinois, une enquête est en cours. Une fois encore, une fois l’orage passé, les ventes reprendront de plus bel. C’est d’ailleurs le cas en 2015, après une brève accalmie en 2014;

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer 

Et pour aller plus loin: Laurence Lemaire qui a écrit cet ouvrage: Le Vin, le Rouge, la Chine

18 Fév

10 ans pour le Top 20 de l’Entre-Deux-Mers, ça se fête !

Le TOP VIN sélectionne chaque Printemps, depuis 2005, le top des vins de l’Entre-deux-Mers, sur le dernier millésime. Déjà 10 ans ! Pour célébrer cet anniversaire, le TOP VIN 2015 parrainé par Joël Dupuch, ostréiculteur, acteur (Jean-Louis dans « les Petits Mouchoirs ») et écrivain, change de formule.

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La présentation des 20 finalistes aura lieu le Lundi 2 Mars au Bar à vin du CIVB, à Bordeaux, à 11h30. Le trophée du TOP VIN créé spécialement par le designer Rémi Denjean, sera remis au vainqueur. Celui-ci devra avoir reçu le maximum de points sur 100, soit la meilleure note de dégustation sur l’ensemble des vins dégustés.

En 2014, château Les Tuileries remportait le TOP VIN suivi de Château Marjosse et de Château Martinon.

Le trophée de l'Entre-Deux-Mers qui symbolise les deux cours d'eau Dordogne et Garonne en pleine réalisation actuellement par le designer © Rémi Denjean

Le trophée de l’Entre-Deux-Mers qui symbolise les deux cours d’eau Dordogne et Garonne en pleine réalisation actuellement par le designer © Rémi DenjeanLa sélection des 20 meilleures cuvées parmi l’ensemble des vins présentés, a eu lieu ce Mardi 10 Février à 11h30 à la Maison des Vins de l’Entre-deux-Mers, à La Sauve.

 

La première sélection des 20 meilleures cuvées parmi l’ensemble des vins présentés, s’est déroulée le 10 février dernier à la Maison des Vins de l’Entre-deux-Mers, à La Sauve.

Le Jury composé de 20 jurés, professionnels, négociants, courtiers, sommeliers, journalistes, présidents de clubs oenologiques et bloggeurs, et présidé parJean-Pascal Paubert, Président et fondateur de l’Association des Sommeliers de Bordeaux Aquitaine, a désigné à l’issue d’une dégustation à l’aveugle, les 20 meilleures réussites de l’appellation.

L’édition 2015 du TOP VIN consacre 20 cuvées … à ouvrir et à découvrir !

Liste du TOP VIN 2015

Château Bonnet
Château Canteloudette
Château Chantelouve
Château de Beauregard Ducourt
Château de Fontenille
Château des Seigneurs de Pommyers
Château Haut Garriga
Château Haut Guillebot
Château Haut Rian
Château La Grande Métairie
Château Landereau
Château Les Arromans
Château Les Tuileries
Château Martinon
Château Moulin de Launay
Château Nardique La Gravière
Château Sainte Marie
Château Tour de Mirambeau
Château Turcaud
Château Vignol

André LURTON
Cave Coopérative
Laurent LESCOUTRAS
Vignobles DUCOURT
Stéphane DEFRAINE
Sandrine PIVA
Alain BARREAU
Marie Christine LABOUILLE
Michel DIETRICH
Jean-Luc BUFFETEAU
Bruno BAYLET
Joël DUFFAU
Jean-Michel MENGUIN
Jérôme TROLLIET
Claude et Bernard GREFFIER
Philippe THERESE
Stéphane DUPUCH
Thibault DESPAGNE
Isabelle et Stéphane LE MAY
Dominique DOUBLET

Le millésime 2014 en Entre-deux-Mers

Un début de saison difficile, marqué par de fortes précipitations et quelques épisodes de grêle heureusement localisés, a soudain laissé la place à septembre, radieux, avec ses journées sèches et ensoleillées. La vigne a su profiter de cet Eté Indien, et apporter aux raisins, arômes et complexité. Les vendanges se sont déroulées en toute sérénité. Les vins obtenus présentent des profils, allant du «minéral» au plus exotique, avec une complexité étonnante. En bouche, ils sont ronds, souples, avec une bonne acidité qui fait toute la fraîcheur des vins d’Entre-deux-Mers.

Avec Bee Bordeaux.

17 Fév

Chérie, ne t’en fais pas, je m’occupe des valises…

Les vacances, c’est super, encore faut-il prévoir…non seulement son point de chute mais aussi le ravitaillement. Certains n’hésitent pas à emmener leur cave, des fois que… Une image insolite et humoristique bien sûr ! Et ce n’est plus Liliane qui fait les valises…

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Merci à Christophe R… pour ce mail sympathique…à consommer avec modération toutefois, même durant les vacances !

Toutefois, il y a plus drôle parmi les histoires de valises mariées avec le rouge: l’immortelle tirade de 1980 de Georges Marchais, ancien Premier Secrétaire du PCF, s’adressant à sa femme Liliane: « fais les valises, on rentre à Paris ! » (source: INA.fr)

16 Fév

Yann Schÿler, le consul du Danemark à Bordeaux réagit suite à l’élan de solidarité après les attentats: « les autorités françaises ont été au top ! »

Après les attentats de samedi au Danemark, Côté Châteaux a proposé à Yann Schÿler, Consul du Danemark à Bordeaux, mais également figure bien connue du monde du vin, de réagir face à l’élan de solidarité et de sympathie des Français et des Girondins à l’égard du Royaume du Danemark. Il est l’invité de Parole d’Expert.

Yann Schÿler, consul du Danemark © Agence Fleurie

Yann Schÿler, consul du Danemark à Bordeaux © Agence Fleurie

Yann Schÿler, on le rencontre souvent lors de Vinexpo ou des manifestations viti-vinicoles à Bordeaux car il dirige la grande maison de négoce en vins « Schröder & Schÿler depuis 1739 », mais il est aussi propriétaire avec sa soeur Nathalie de château Kirwan 3e cru classé de Margaux. Ce que l’on sait moins c’est qu’il est aussi Consul du Danemark à Bordeaux…Côté Châteaux l’a contacté dès hier matin pour réagir après ces odieux attentats à Copenhague et après cet élan de générosité des autorités et du peuple français. Il a accepté de répondre à mes questions ce lundi matin.

Jean-Pierre Stahl: « Yann Schÿler, en tant que Consul du Danemark à Bordeaux, qu’avez vous ressenti en apprenant samedi que le Danemark était à son tour touché par des attentats, un mois après ceux de Charlie Hebdo et Montrouge ? »

Yann Schÿler: « C’est toujours une grande tristesse d’être touché comme la France. J’ai ressenti la même chose que les autorités danoises et les Français. On est sur le même type d’attaques. Maintenant, que fait-on, comment réagit-on ? La vie continue…On va se serrer les coudes ! »

Le centre culturel criblé de balles à Copenhague © Reuters

JPS: « Y-a-t-il une prise de conscience au Danemark désormais de la menace terroriste ? Et comment est ressentie la solidarité des Français vis-à-vis des Danois ?

YS: « C’est quelque chose de très important et de très fort, cette visite du Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aux Danois qui s’est précipité dimanche à Copenhague où il est allé se recueillir devant la Synagogue. Cela a été ressenti comme un geste fort de sympathie et de solidarité. »

« La visite ce matin d’Anne Hidalgo, le Maire de Paris (accompagnée de Patrick Pelloux de Charlie Hebdo), (Anne Hidalgo a déclaré « nous n’avons pas peur, ensemble nous sommes plus forts ») est fort sympathique. C’est agréable, ça part d’un bon sentiment. »

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« C’est une chose assez rare qu’un Président vienne manifester son soutien directement à l’Ambassade » © Photo Sébastien Calvet pour Libération

« Les autorités françaises ont été au top. Hier, la visite du Président de la République François Hollande à l’ambassade où il a rencontré Madame l’Ambassadrice Anne Dorte Riggelsen durant un quart d’heure, c’est une chose assez rare. Tout cela, ce sont des gestes très bien perçus par les Danois. Eux-mêmes, quand Charlie a été attaqué, ont été les premiers à réagir. Ces gestes sont très importants pour permettre aux Danois de se relever, de faire face au terrorisme. »

Rassemblement de Parisiens devant l’©Ambassade du Danemark

« Moi-même en tant que Consul, j’ai reçu des bouquets de fleurs devant mon bureau (certes pas comme à l’Ambassade à Paris). Mais je n’avais jamais vu cela devant le Consulat. J’ai été très touché. J’ai eu également des messages sur internet. C’est très touchant que des Bordelais et des Girondins transmettent ces messages de sympathie. Ca fait chaud au coeur. » 

JPS: « On a vu hier en France qu’un cimetière juif avait aussi été dévasté… »

YS: « La je ne réagis pas en tant que Consul mais citoyen français: je suis choqué, outré. Encore une fois, qu’est-ce que cela veut dire ?!? Je suis sur la même longueur d’ondes que le Premier Ministre. Qu’on laisse les morts tranquilles ! C’est vraiment choquant. Quel est l’intérêt ? De quoi ces gens-là se nourrissent-ils ? Aujourd’hui en 2015, les gens sont sensés avoir un minimum de culture !

La Reine Margrethe II et le Prince Consort Henri, originaire du Sud-Ouest de la France

JPS : »Va-t-il y avoir davantage de sécurité autour du Prince Henri du Danemark (cf le mari de la Reine Margrethe II est né à Talence près de Bordeaux) et bien évidemment de l’ensemble de la famille royale du Danemark ?

YS: « Ca je ne peux pas vous le dire. Toutes les dispositions sont renforcées. Ils vont mettre en place leur vigipirate à eux pour les officiels mais aussi pour les populations car n’importe qui peut être visé. Beaucoup de mesures sont prises sans qu’on le sache, c’est géré au plus haut niveau. »

Le Prince Henri, dans son château de Caïx à Cahors © blog.soirmag.lesoir.be

JPS: « Le Prince revient souvent à Cahors où il dirige le château de Caïx. Est-il toujours aussi grand amateur de ces vins typés avec le cépage Malbec que l’on retrouve aussi dans les vins argentins ?

YS: « Tout-à-fait. Le Prince est Cadurcien. Sa famille est originaire du Lot même s’il est né à Bordeaux. Le Prince Henri est un viticulteur-né, il a été élevé dans les vins de Cahors. C’est un lien affectif et culturel important pour lui. Il considère qu’il a ses racines là-bas. C’est pour cela qu’il aime se retrouver dans sa propriété car il est très fier de ses vins de Cahors. »

JPS: « Est-ce que le Prince Henri a préparé une relève pour sa propriété ? »

YS: « Oui, il y a une relève familiale. Son fils le prince héritier ne peut pas être viticulteur, même s’il a un intérêt patrimonial et affectif, car tous les étés, les enfants et petits-enfants passent un séjour sur les rives du Lot. Son fils Joachim, je ne pense pas, même s’il est agriculteur. Il y a la famille du Prince, du côté de ses frères, qui l’aident à la commercialisation. »

Interview réalisée ce lundi matin par Jean-Pierre Stahl.

 

15 Fév

« Bordeaux Rosé, l’autre rosé »: plus de 1000 étudiants pour le concours 2015

Jusqu’au 15 mars, les étudiants sont attendus pour participer au concours des Bordeaux Rosés intitulé: « Bordeaux Rosé, l’autre rosé ». Chaque année désormais une quarantaine d’écoles répond « présent » à ce joli défi. Le but promouvoir les Bordeaux Rosés à l’aube de la saison d’été.

© Le Bordeaux Rosé sur les bancs de l'école

© Le Bordeaux Rosé sur les bancs de l’école

Une tendance forte et persistante: chaque année, ce sont pas moins de 15 millions de bouteilles qui se vendent en France. A tel point que le rosé est aujourd’hui davantage consommé que le blanc. La France est non seulement le 1er pays producteur mais aussi le 1er pays consommateur.

Cette 4e édition du concours rassemble des participants de Bordeaux, Rennes, Toulouse et Paris. Un concours individuel ou en équipe avec un défi: promouvoir le Bordeaux Rosé auprès des jeunes consommateurs avec les notions de terroir, de savoir-faire et de convivialité. Ils devraient ainsi être 1000 étudiants en lice pour ce nouveau concours.

Un jury de professionnels auditionnera les candidats finalistes le 28 mai prochain pour un grand oral de présentation avec désiganation des gagnants. Trois prix seront dès lors remis par catégorie: 1er, 2e et cour de coeur, ainsi qu’un prix Grand Public pour candidats libres désignés par les internautes sur la page facebook de Planète Bordeaux.

Grande finale et remise des prix le 28 mai au Palais de la Bourse à Bordeaux.

Visuel Concours Rosé Ecoles 1

Un concours qui attire toujours plus de participants: en effet en 2015, une quarantaine d’écoles participe à l’événement. Les étudiants ont 5 thémathiques qui s’offrent à eux: Marketing‐Communication, Communication Digitale, Arts Appliqués,  Aménagement de l’Espace et Design Verre. Avec pour départager les candidats un accent mis sur la créativité et l’originalité du projet.

Le «Rosé Campus Tour» a parcouru 4 villes de décembre à janvier pour inciter les étudiants à participer. plus de 1000 étudiants ont été amenés à découvrir les appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 mars sur le site Concours 2015 Bordeaux Rosé de Planète Bordeaux et les projets peuvent être déposés jusqu’au 15 avril. A gagner: un chèque de 500 euros, des magnums de Bordeaux Rosé, etc…

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

14 Fév

Disparition de Colette Faller, grande dame des vins d’Alsace

C’est une grande tristesse en Alsace…La « pionnière du Weinbach », Colette Faller est décédée samedi dernier, ses obsèques ont été célébrées hier. Elle représentait le domaine Faller, dont les grands crus s’exportent dans une trentaine de pays dans le monde.

Colette Faller à droite de la photo symbolisait une part de l'Alsace © France 3 Alsace

Colette Faller (à droite de la photo) avec sa fille Catherine, elle symbolisait une part de l’Alsace © France 3 Alsace

Après la mort de son mari Théo en 1979, Colette Faller était devenue l’une des premières femmes à diriger un domaine viticole en Alsace, aux côtés de sa fille aînée Catherine, puis à partir de 1993 de sa fille cadette Laurence. Colette Faller s’était engagée dans la viticulture à une époque, où « le métier était particulièrement macho », contribuant à « l’image des vins d’Alsace dans le sens de la qualité », a rappelé Catherine Faller. « Elle a toujours été présente (sur le domaine) même dans ses derniers mois. »Catherine Faller et son fils Théo, chargé actuellement de veiller sur les vignes, doivent prendre la succession du domaine. « Ma mère considérait cela comme une évidence », a souligné Catherine. 

Décrite pas sa fille aînée comme une viticultrice « passionnée », « courageuse » et « perfectionniste », Colette Faller s’était très vite imposée comme ambassadrice des vins d’Alsace.

Quand ma mère a épousé mon père elle disait toujours qu’elle avait épousé la cause des vins d’Alsace » Catherine Faller

Théo Faller avait transmis à son épouse et à ses filles son « amour du beau et bon vin, la recherche de la perfection, et de l’excellence », a-t-elle ajouté. 

Le domaine Weinbach, d’une superficie de 30 ha, cultive une majorité de rieslings de réputation mondiale, mais aussi des sylvaner, pinots et gewurztraminer. Son riesling « Schlossberg » – élevé sur sol granitique et caractérisé par sa grande acidité et sa robe cristalline- avait été le premier grand cru alsacien classé en 1973, parmi les 51 grands crus de la région. Le domaine Weinbach, dont les vins sont déclinés en cuvées Catherine, Laurence, Colette et Théo, accompagnent les grandes tables et s’exportent dans une trentaine de pays dans le monde.

Le domaine avait déjà été endeuillé par la disparition en mai dernier à l’âge de 47 ans de Laurence Faller la fille cadette de Colette, qui était vinificatrice au domaine Weinbach de Kientzheim (Haut-Rhin) où elle s’était forgée une réputation d’excellence bien au-delà du vignoble alsacien.

Avec AFP et France 3 Alsace.

Regardez le reportage réalisé par nos confrères de France 3 Alsace S. Mallauran et A. Ahmed ( Interview réalisée en 2011)

 

De plus en plus de Chinois viennent se former à Bordeaux dans les filières commerce, vin et restauration…

De plus en plus de Chinois viennent à Bordeaux étudier tant à l’INSEEC qu’à l’IPC Vins ou au Cafa, école privée de restauration. Des étudiants qui retournent en Chine avec un sérieux bagage ou une expertise, certains restent travailler en France.

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La première fois qu’il a bu du vin, il l’a mélangé avec du Sprite. Après deux années passées à Bordeaux, Zhizie Wu, un étudiant chinois de 23 ans, peut reconnaître au nez différents cépages. Comme lui, de plus en plus de jeunes Chinois accourent dans la métropole girondine pour se former dans un domaine en pleine expansion dans leur pays.

Il y a dix ans, c’était original pour un Chinois de travailler dans le vin. Aujourd’hui, c’est pour eux un secteur comme un autre, plus mûr en termes de business », Laurent Bergeruc, directeur de l’Inseec, école de commerce à Bordeaux.

Dans son établissement, la présence d’étudiants chinois (13% des effectifs dans la filière commercialisation du vin en 2014) est en « croissance régulière » depuis le milieu des années 2000 et il doit refuser chaque année des candidatures. Même constat à l’Institut de promotion commerciale (IPC) Vins et Spiritueux, qui travaille avec le négoce bordelais: si le niveau élevé de sélection, notamment en langue, fait pour l’heure plafonner les effectifs chinois à 10%, les demandes d’inscriptions ou de partenariats ne cessent d’affluer.

Dans certains cursus, les étudiants chinois sont même les plus nombreux. Ainsi au Cafa, école privée de restauration créée en 1986, les Chinois représentent 48% des effectifs de la formation « conseiller en sommellerie », qui comprend un apprentissage de la dégustation, de la commercialisation et de l’oenotourisme.

« Les premiers étudiants au début des années 2000 étaient des passionnés ayant déjà vécu en France. A partir des années 2008-2009, nous avons vu arriver des jeunes poussés par leur famille pour venir faire des affaires« , relève le directeur de l’établissement, Patrick Portier. Une tendance qui reflète l’évolution du marché: en 2013, la Chine est devenue le premier consommateur mondial de vin rouge (+136% en 5 ans) et le cinquième pour le vin en général.

Ma première expérience du vin en Chine, c’était avec du Sprite, alors que je découvre ici qu’il faut cinq cents ans pour faire un bon vin! » Zhizie Wu, en formation au Cafa.

« Le vin c’est magnifique, c’est élégant! », renchérit son camarade Zhize Zhou, 23 ans, qui suit la même formation après des études de biologie en Chine. Il se félicite surtout de pénétrer à Bordeaux le monde du vin français, signe de prestige social dans son pays. « En Chine, j’avais goûté du vin argentin ou australien, pas de vin français, trop cher ».

Sur place, l’entrée dans l’univers du vin réserve des surprises aux néophytes: la découverte, par exemple, qu’il existe du vin blanc à côté du vin rouge, de loin le plus consommé chez eux; que les vins doux, tels les Sauternes, peuvent être sucrés « comme des bonbons »; que la dégustation est très codifiée… La notion de « terroir » intrigue aussi beaucoup. « Dans un même village, on peut avoir différentes appellations, des châteaux très proches peuvent produire desvins très différents, c’est très surprenant », témoigne Difan Guo, 25 ans, en stage dans une célèbre oenothèque de la ville.

Mais les formateurs constatent à l’unisson une grande motivation et une « vraie soif de connaissances ». « Il y a ce sentiment qu’ils sont passés à côté de quelque chose pendant des années », témoigne Christophe Grosjean, responsable pédagogique au lycée agricole (EPLEFPA) de Bordeaux-Gironde, qui propose depuis deux ans une formation sur mesure à destination d’étudiants chinois.

Remise des diplômes à © l'Inseec en 2013

Remise des diplômes à © l’Inseec en 2013

Les étudiants savent qu’étudier le vin en France, et en particulier dans le bordelais, premier des vignobles français à s’être lancé dans une conquête offensive du marché chinois, est un véritable « sésame » pour leur carrière future. Et les rachats de châteaux par de riches Chinois telle l’actrice Zhao Wei à Saint-Emilion, n’a fait que renforcer ce prestige, suscitant un intérêt croissant chez les jeunes, souligne Yann Chaigne, responsable des enseignements à l’IPC.

« C’est vrai que dans le vin, on travaille avec les riches », reconnaît Yuchen Zhou, une Pékinoise de 28 ans, venue d’abord à Bordeaux suivre un master en finances, sans aucun lien avec le vin. Mais c’est l’omniprésence du nectar dans la vie sociale bordelaise qui l’a rapidement amenée à s’y intéresser. Après des stages en marketing et oenotourisme dans différents châteaux, elle est aujourd’hui chargée par le Cafa de nouer des liens à Pékin pour l’ouverture d’une antenne chinoise.

Si la plupart des étudiants sont issus de milieux sociaux aisés, voire très riches pour quelques-uns – ils ont souvent déjà fait plusieurs années d’études en Chine et suivi des cours de langue à l’Alliance française – les profils se sont diversifiés ces dernières années. Certains viennent de milieux plus modestes et travaillent pour payer leurs études, dont le coût annuel varie de 3.800 à 20.000 euros, hors hébergement.

« Les étudiants profitent d’être à Bordeaux pour nouer des contacts, certains envoient des conteneurs de bouteilles en Chine », explique Valérie Cholet, formatrice au Cafa, surprise par leur « opportunisme exacerbé en matière d’affaires ». « Ils cultivent les contacts, ils sont dans une logique de conquête: tout leur semble possible », analyse Christophe Grosjean, du lycée agricole Bordeaux-Gironde.

Parallèlement, la présence de ces étudiants suscite un double intérêt sur place: celui des viticulteurs qui souhaitent exporter et ont besoin de médiateurs les aidant à mieux appréhender les pratiques commerciales et les goûts de cette nouvelle clientèle; celui aussi des nouveaux propriétaires chinois, qui gardent l’équipe d’oenologues français mais s’entourent de compatriotes connaissant le vin.

Jean-Luc Thunevin, propriétaire de Château Valandraud, 1er grand cru classé Saint-Emilion, emploie ainsi deux jeunes Chinoises en CDI qui l’aident pour la commercialisation. « Cela permet d’accéder à ce monde, sans passer par l’anglais, de comprendre les subtilités de la négociation », explique-t-il, se réjouissant de voir enfin ses ventes décoller en Chine. Même constat au Château des Tourtes (Blaye-Côtes de Bordeaux), qui recrute deux stagiaires chinois par an – sur une quinzaine de demandes annuelles – pour « faciliter la communication » et organiser les déplacements en Chine. Commerce, marketing, événementiel, formation, conseil: les étudiants savent qu’ils n’auront aucune difficulté à trouver un emploi de retour dans leur pays. D’autant que la consommation évolue vite: au-delà de l’élite avide de grands crus prestigieux, toute une classe moyenne découvre le vin et s’adonne à une dégustation plus individuelle.

« En Chine, les spéculateurs vont disparaître », prédit Zhizie Wu, qui se destine à l’import-export. Selon lui, les consommateurs vont réclamer « des conseils sur la qualité » et la « transparence sur les prix ». Yuchen Zhou confirme: « La dernière fois que je suis rentrée chez mes parents, le voisin m’a demandé de lui donner mon avis sur les vins qu’il avait dans sa cave ». Quant à Difan Guo, il sait déjà qu’il veut lancer une entreprise proposant « les meilleurs vins du monde, mais pas les plus chers! »

Leur formation achevée, vont-ils rester en France ou rentrer en Chine? « La plupart des étudiants du Cafa rentrent à l’issue de leur formation », indique Yuchen Zhou, qui comptabilise 300 anciens étudiants dans le pays. D’autres se voient bien vivre en France, mais connaissent les obstacles administratifs. Luyu Zeng, 24 ans, en stage au Château des Tourtes, souhaiterait travailler en France pendant deux ans pour devenir « plus concurrentielle sur le marché du travail chinois ».

Lors des séances de dégustations dans les châteaux, les étudiants ne cessent de se prendre en photo. Séquences souvenir bien sûr, mais aussi intérêt stratégique: ils pourront ainsi prouver à leurs futurs employeurs qu’ils sont allés dans le Saint des saints.

JB – Agence France Presse.

Smacs et autres coeurs de joyeuse Saint-Valentin envoyés par le château de Reignac

Ils débordent toujours d’idées à Reignac du côté de Saint-Loubès en Gironde. Ils se sont fait offrir des poèmes ou des odes à leur savoir-faire. En retour ils vous offrent les visages de toute l’équipe cachés derrière ces messages d’amour…rouge à lèvres, rouge dans le verre !

10958092_943730282318739_4356224427223540051_o1399326_943730442318723_8136880196968573730_oC’est la Saint Valentin ! Soyons amoureux, profitons de la vie et du bon vin ! Toute l’équipe du Chateau de REIGNAC vous remercie pour vos jolis poèmes qui nous ont séduits, touchés et émus ! Vous pensez connaître la Reignac Team ?! A sa façon de vous dire « merci » elle peut encore vous surprendre… émoticône wink !10987688_943730845652016_8586326941492056889_o

Retrouvez les 15 visages de la Reignac Team et leur message de Saint-Valentin sur le site Facebook de Reignac

 

13 Fév

Insolite: un basketteur pro de NBA prend des bains de vin rouge pour se soigner

C’est étonnant et pourtant Amar’e Stoudemire, joueur de NBA, vient de lancer un nouveau concept pour récupérer après match: un bain de vin rouge. Attention aux vapeurs…

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C’est presque une thérapie, en tout cas un rituel pour lui: Amar’e Stoudemire, l‘ailier des Knicks de New York suit, depuis le début de la saison, un processus de récupération dans un bain de vin rouge après chaque rencontre. La chaîne améeicaine ESPN lui a consacré un reportage récemment. L’énorme baignoire est remplie en majorité de vin mais avec aussi de l’eau pour compléter. (ouf ça serait dommage)

Souvent blessé depuis plusieurs saisons, l’intérieur des Knicks est adepte de la vinothérapie, il espère profiter des vertus du raisin qui aideraient à la circulation sanguine et l’élimination de la graisse. « Tout le monde me chambre dans le vestiaire, mais on dit bien qu’un verre de vin est bon pour la santé, non ? Moi je prends des bains ».

Photos saisies sur © Tweeter

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L’histoire ne dit pas si ce sont des grands crus classés de Bordeaux (et pourquoi pas si on veut du bon pour le corps ?). On pencherait plutôt pour un breuvage américain. Le joueur prétend  »que cela accélère sa circulation sanguine », donc la récupération.  A ne surtout pas imiter en France car sinon les caves vont être vite vidées. (disons qu’avec 47,4 litres par an par habitant la conso serait relancée !)

C’est un ami qui lui aurait conseillé ce traitement. Stoudemire promet  »ne pas avoir goûté » au contenu de son bain (et d’ailleurs il ne vaut mieux pas). Une histoire insolite que certains pourraient trouver déplacée ou saoulante.

Qui a dit que l’abus du bain rouge est dangereux pour la santé ? A consommer avec modération ! Et attention à ne pas boire la tasse !

Peut-être faudrait-il lui présenter la famille Cathiard et les Sources de Caudalie à Martillac près de Bordeaux pour les bienfaits de la vinothérapie, non ?

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

http://espn.go.com/video/clip?id=espn:12314531

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