15 Fév

5e Open Château Piron : les vainqueurs seront invités à la Grande Maison

C’est un rendez-vous, c’est une épreuve. La 5ème édition de l’Open Château Piron aura lieu le 8 avril. Un tournoi de dégustation unique en France, organisé comme un tournoi sportif. Les vainqueurs seront invités à la Grande Maison de Bernard Magrez.

Un nouveau rayonnement pour la Grande Maison © JPS

2  récompenses à gagner au sein de La Grande Maison © JPS

Depuis 2013 ce sont près de 150 équipes qui se sont affrontées au tournoi baptisé Open Piron. Un tournoi envisagé comme une dégustation sportive. Les organisateurs de l’Open Château Piron ont créé un véritable rendez-vous des amateurs et professionnels du vin : il y a des règles comme dans le sport. Equipes, arbitres, temps limité, et même cartons jaunes pour les écarts au règlement : tous les ingrédients sont là. Trouvez des AOC, des cépages ou des millésimes, de toutes les régions de France et vous engrangerez des points.

Qui dit tournoi dit également récompense, cette année pour la 5e édition, le lot est plutôt d’un bon niveau:  des invitations à dîner à la Grande Maison de Bernard Magrez pour les vainqueurs. Le restaurant de Pierre Gagnaire, qui vient d’être récompensé par deux étoiles au Guide Michelin, accueillera également les lauréats du Prix du Jury pour un déjeûner. Celui-ci est attribué à l’équipe ayant fait les meilleures propositions d’accords mets et vins lors des dégustations à l’aveugle.

Le Point Rouge, autre lieu tendance, entre bar àvins, bar à cocktail et restaurant sera la récompense des vainqueurs de deux autres classements : les meilleurs jeunes (moins de 30 ans) et les meilleurs amateurs.

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’OPEN CHATEAU PIRON :

  • Date : samedi 8 avril 2017, de 15h à 20h
  • Les amateurs entrent en jeu à 15h (qualifications), les professionnels du vin à 17h (demi-finale)
  • Lieu : Château Piron (Graves), 275 Piron, 33650 Saint Morillon
  • Inscriptions en ligne sur OpenChateauPiron.fr
  • Une équipe déguste de 7 à 20 vins selon son parcours dans le tournoi
  • Tarif par équipe : 42 € TTC (2 personnes)
  • Le tournoi OFF : 39 € TTC par personne (les mêmes vins, en même temps que les concurrents, sans classement, avec les conseils du sommelier Jean Pascal Paubert)
  • Formule Package pour ceux qui viennent de loin : Le Tournoi, le dîner sur place, l’hotel Akena 3 étoiles à La Brède  (5 kms) + visite-dégustation du Grand Cru Classé de Sauternes Clos Haut Peyraguey le dimanche matin :  145 € TTC pour 2 personnes.

(attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

14 Fév

Ségolène Royal présente des mesures : objectif « zéro pesticide »

La ministre de l’Environnement a annoncé mardi 14 février un ensemble de nouvelles mesures, visant à atteindre l’élimination totale de pesticides sur les exploitations agricoles, viticoles et horticoles. 

Ségolène Royale, la ministre de l'Environnement © gouvernement.fr

Ségolène Royale, la ministre de l’Environnement © gouvernement.fr

Nous lançons aujourd’hui une campagne nationale d’information intitulée « Zéro pesticide: c’est mille fois mieux pour ma santé et pour notre planète », Ségolène Royal 

Ségolène Royal en a profité pour dévoiler un « guide des solutions » à destination des communes. Celles-ci ne doivent plus utiliser de produits chimiques pour l’entretien de leurs espaces verts et de leur voirie, tout comme l’État et les établissements publics, depuis le 1er janvier 2017.

« Pour la première fois, la France a enregistré une baisse de 14 % des doses de pesticides utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs durant l’année 2015 », a annoncé Ségolène Royal. L’usage agricole de produits phytosanitaires a reculé aussi de 2,7 % sur la même période. L’objectif demeure : une réduction de 50% d’ici 2025 par rapport à 2008. 

Le ministère prépare deux autres arrêtés:

  • sur l’interdiction du bisphénol A dans les jouets
  • sur l’obligation de mentionner la présence de nanoparticules dans les produits de consommation.

Ségolène Royal s’est également engagée à agir pour que le prochain arrêté qui sera pris sur les épandages comprenne une distance minimale à respecter avec les riverains des zones agricoles, à la grande satisfaction des ONG, dont Générations futures.

Avec AFP

13 Fév

Après 30 ans de restaurant et bar à vins, François des Ligneris cède l’Envers du Décor à la famille Perse

C’est devenu une institution à Saint-Emilion. Un projet dans lequel peu de monde croyait à la base en 1987. François des Ligneris en avait fait l’endroit le plus couru du village médiéval. Il a soigné sa sortie en cédant son antre aux patrons de l’Hostellerie de Plaisance, dont le chef Ronan Kervarrec vient de décrocher 2 étoiles au Guide Michelin. 

François des Ligneris en 2014 derrière l'un des plus célèbres comptoirs de Saint-Emilion © Jean-Pierre Stahl

François des Ligneris en 2014 derrière l’un des plus célèbres comptoirs de Saint-Emilion © Jean-Pierre Stahl

C’est fait. L’Envers du Décor a été vendu le 3 février. François des Ligneris est heureux de le confirmer à Côté Châteaux : « oui, cela s’est vendu à un Relais et Châteaux, 2 macarons au Michelin, c’est quand même une belle porte de sortie, c’est mieux que de vendre à un magasin de pizzas surgelées… »

J’avais de bonnes relations avec les cuisiniers de Plaisance qui venaient souvent boire un verre après le service, Philippe Etchebest venait manger et même la famille Perse (propriétaire de château Pavie et de l’Hostellerie de Plaisance.) « Je n’avais pas du tout l’idée de vendre, au moment où ils m’ont fait cette proposition, après 30 ans de service et environ 1 million de repas. Je me suis dis: il ne faut pas faire la saison de trop. »

30 ans, cela vous pose un Homme, non ? « C’est un sentiment encore un peu flou. J’étais dépendant de ce lieu. J’y étais midi et soir, en hiver, en été, tout le temps. J’aimais profondément cette activité et toutes les équipes qui y travaillaient. Il y avait ce côté rituel, de savoir accueillir les gens, en fonction de leurs origines, c’était un besoin humain ».

Ce lieu, c’était comme le lien profond d’un moine à son monastère » 

Et après l’Envers du Décor ? « Le fait d’être libéré du stress… cela me pesait très lourdement. S’échapper un peu, c’est très positif pour ma santé. Cela va me permettre d’ouvrir de nouvelles portes. Je vais partir au Portugal en avril pour une famille qui voudrait avoir un regard extérieur sur l’ensemble de l’activité, propriété et restaurant. C’est à la demande d’amis bordelais qui connaissent bien cette famille. Je ne veux toutefois pas m’occuper de la partie viticole, mais davantage de la partie graphique : donner une identité à ce lieu, comme j’ai su le faire à l’Envers du Décor. J’ai montré que je savais créer comme l’R de Rien en 1999, c’était ouvrir une voie au même titre que l’Envers du Décor en 1987 ».

Il y a sûrement de la nostalgie et un petit pincement au coeur »

François des Ligneris espère combler cela par le fait d’avoir des projets. « J’ai encore du vin à vendre, aussi ». Ré-ouvert depuis mercredi dernier, l’Envers du Décor vit désormais sous la direction de la famille Perse et du chef Ronan Kervarrec, tout heureux jeudi dernier de recevoir à Paris ses 2 étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance. « Ils avaient besoin de s’implanter en complémentarité de leur restaurant qu’ils veulent mener au plus haut. Ils avaient besoin de se diversifier comme Guérard l’a fait ou encore Troisgros. Il n’y avait pas de meilleur endroit, en terme de proximité. Je leur ai laissé la déco pour un an .De plus avec notre fabuleuse terrasse où l’on peut mettre 150 personne si l’on veut. C’est une activité dynamique. »

François des Ligneris a ainsi soigné sa sortie, c’était aussi son obsession, elle se fait avec ce grand chef de la gastronomie française qu’est Ronan Kervarrec, et cela ça lui plaît vraiment. François des Ligneris a par ailleurs tiré vers le haut le domaine viticole château Soutard dont il s’est occupé durant des années et avait créé de nombreuses marques de vins comme l’R de Rien produit à Branne ou le Prince Sarment, Arazime,.. à partir de son Domaine du Champs des Murailles dans les Corbières.

Relire le portrait réalisé cet été : François des Ligneris, le pionnier du bar à vins de Saint-Emilion va fêter ses 30 ans d’existence

Le Concours Mondial du Sauvignon aura lieu les 3 et 4 mars à Bordeaux

Planète Bordeaux et le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur vont accueillir début mars la prochaine édition du Concours Mondial du Sauvignon. Depuis 8 ans, ce concours récompense les meilleurs vins du monde entier issus du cépage sauvignon.

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70 professionnels du vin et des journalistes spécialisés de 20 pays du monde vont déguster les sauvignons du monde entier afin de déterminer les meilleurs. Les lauréats ainsi élus seront présentés et mis en avant lors du salon ProWein en mars prochain en Allemagne.

LE SAUVIGNON, UN CEPAGE D’EXCEPTION

A l’origine cultivé dans le Val de Loire et le Bordelais, ce cépage sauvignon, apprécié pour sa structure et sa fraîcheur, permet de produire des blancs secs avec un bouquet aromatique exceptionnel.

Dans le Bordelais, le savoir-faire des vignerons est reconnu depuis des décennies et ceux-ci se placent relativement bien parmi les lauréats du concours. L’objectif est en effet de mieux faire connaître au grand public ces vins riches et divers, à travers des sauvignons purs, des sauvignons assemblés avec des sémillons, ou encore des sauvignons boisés. En 2016, ce sont 900 échantillons qui avaient pu être dégustés par un jury de 73 dégustateurs contre 751 échantillons en 2014 et 64 professionnels. Preuve que ce concours séduit de plus en plus les vignerons et le public.

UN TROPHEE EN L’HONNEUR DE DENIS DUBOURDIEU

Le vin présentant la plus pure et la plus fine expression du sauvignon sera récompensé par un trophée en hommage au professeur Denis Dubourdieu, qui contribua à travers sa carrière et ses travaux à la meilleure expression de ces vins blancs.

 

12 Fév

Saint-Estèphe : Château Lafitte Carcasset passe sous le contrôle d’Eden Villages

La société Eden Villages a annoncé avoir pris le contrôle majoritaire du Château Lafitte Carcasset,  à Saint-Estèphe. Un domaine de 30 hectares, situé en plein cœur du plateau graveleux de l’appellation Saint-Estephe.

© Le château

© Le château Lafitte Carcasset

C’est une propriété historique qui produit du vin depuis 1781, dans le Médoc. Elle était jusqu’ici détenue par la famille de Padirac depuis 1958.

Dorénavant, c’est Eden villages qui va présider à la destinée de cette propriété. Eden Villages est une société appartenant à Pierre ROUSSEAU président du groupe RAPIDO spécialisé dans la fabrication de véhicules de loisirs et même leader sur ces secteur: camping-cars, mobil-homes et fourgons aménagés dont la célèbre marque allemande Westfalia.

Il s’agit là de la première acquisition dans le domaine du vin de Pierre Rousseau, qui a de grandes ambitions pour le ChâteauLaffitte Carcasset : « Nous avons pour projet d’investir pour redonner ses lettres de noblesses à ce domaine. Grace aux efforts de la famille de Padirac nous achetons un domaine bien restructuré qui produit de très bons vins. Nous allons accélérer cette restructuration et continuer à faire progresser la qualité des vins. Notre entreprise familiale, basée sur le tourisme, l’œnotourisme sera sans aucun doute un axe de développement important.

Côté Châteaux souhaite une belle réussite à ce nouveau propriétaire dans ses projets.

11 Fév

Soirée UBB Grands Crus : 166 400 euros récoltés pour le centre de formation de l’UBB, record battu !

La 4e édition de la soirée de Gala UBB Grands Crus a permis de récolter une jolie somme qui va permettre de financer en partie le centre de formation de l’Union Bordeaux Bègles. Plus de 600 personnes ont animé cette soirée de « mécénat ».

Alain Marty au centre s'apprêtant à remettre le lot 34 adjugé 25000 € avec le maillot de Baptiste Serin lors de la Tournée de Novembre 2016 France-Samoa, avec bien sûr 3 magnum de Petrus © JPS

Alain Marty au centre s’apprêtant à remettre le lot 34 adjugé 25000 € avec le maillot de Baptiste Serin lors de la Tournée de Novembre 2016 France-Samoa, avec bien sûr 3 magnum de Petrus © JPS

Il y a des soirées comme celle-ci où tout peut s’emballer. En lançant cette 4e soirée de gala , les organisateurs, dont Laurent Dufau, le président d’UBB Grands Crus, ne se disaient pas que cette année allait être l’année de tous les records. L’an dernier, un nouveau record avait été établi à 123 650 €, cette année en 2017 tous les pronostics ont été battus avec 166 400 euros.

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« Les résultats de cette vente l’an dernier étaient brillants », commentait en avant-propos Laurent Marty le Président de l’UBB qui a ouvert le bal avec Alain Juppé, le maire de Bordeaux : « c’est une vrai surprise de retrouver autant d’entreprises, de négociants et de propriétés de Bordeaux pour participer à cet élan de générosité. »

Philippe Etchebest, le grand chef du 4e Mur avait concocté ce dîner, c'est aussi un grand amateur de rugby © JPS

Philippe Etchebest, le grand chef du 4e Mur avait concocté ce dîner, c’est aussi un grand amateur de rugby © JPS

Si l’an dernier c’était brillant, cette fois-ci c’est étincelant ! Ce type de « mécénat » où les propriétés et maisons de négoce offrent de jolis flacons en caisses en bois de 6 ou 12 bouteilles, ou à l’unité, en grands formats, c’est pour venir en aide, financer, le centre de formation, la pépinière de l’UBB.

Louis Monier, The Wine Merchant, et Guillaume Halley, Carrefour Market Caudéran, l'une des plus belles caves de Bordeaux © JPS

Louis Monnier, The Wine Merchant, et Guillaume Halley, Carrefour Market Caudéran, l’une des plus belles caves de Bordeaux © JPS

« On est solide sur nos bases. Ce n’est pas un club adossé à 400 partenaires, cela nous rend très fort sur le long terme », expliquait Laurent Marty. « Ce Top 14 est assez compliqué, mais on s’accroche, la carte jeune va être jouée à l’UBB, on vous doit des résultats… »

Les lots mis aux enchères © JPS

Les lots mis aux enchères © JPS

Et c’est ainsi que l’UBB a décroché le titre de champions de France cadets, et aussi champions de France Espoirs. Preuve que ces jeunes talents, (qui mènent un double cursus en parrallèle, sportif et scolaire) et le centre de formation de l’UBB méritent toute cette attention.

Les jeunes du centre de formation de l'UBB © jps

Les jeunes du centre de formation de l’UBB © jps

Ce sont ainsi 34 lots qui ont été mis aux enchères par la Maison Briscadieu, avec le concours de Bernard Brun courtier. Le premier lot, 3 magnum de Fombrauge donnés par Bernard Magrez, ouvrait doucement le bal à 700 €, pour finir avec cette valse des enchères au lot 34 : 3 magnums de Pétrus (millésimes 2006, 2007 et 2008), achetés 25 000 € par Patrice Pichet (propriétaire des Carmes Haut-Brion, et PDG du groupe immobilier Pichet).

Le voyage pour Quebec fête le vin a été adjugé 3600 € © jps

Le voyage pour Quebec fête le vin a été adjugé 3600 € © JPS

Des enchères qui furent pas mal animées tant par le commissaire  priseur que par les joueurs de l’UBB et notamment par les joueurs étrangers de l’UBB qui avaient joint leur maillot porté lors de célèbres rencontres.

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Il y avait aussi le champion de tennis de la Villa Primerose Michaël LLodra, grand amateur de vin, qui proposait un lot qui s’est arraché à 11000 € : un dîner pour 4 dans sa cave privée, avec une verticale de château Latour (donnée par le château), avec la présence de 2 joueurs de l’UBB, une participation à la finale de Roland Garros, avec une rencontre avec Roger Federer. Et Michael Llodra de promettre ici une bouteile de Romanée Conti en plus, là une Yquem 1990 pour faire monter davantage ces enchères et augmenter le suspens. Presque un match en 5 sets…

10 Fév

Nouveau record pour les exportations françaises de vins et spiritueux en 2016, avec un montant de 11,9 milliards d’euros (+1,2%)

Nouveau record à l’export mais situation contrastée pour les vins et spiritueux français: alors que le cognac est en forme, les vins ont accusé un léger recul des ventes en volume (-0,8%), l’an passé.  Les USA représentent près du quart des ventes. A Bordeaux, ce sont les exportations vers la Chine et Hong-Kong qui représentent 25%.

© archives JPS

© archives JPS

Les exportations françaises de vins et spiritueux ont enregistré en 2016 un nouveau record, améliorant légèrement le niveau « historique » de l’année précédente, avec un montant de 11,9 milliards d’euros (+1,2%), a annoncé jeudi la Fédération des exportateurs (FEVS).

« On a vendu un peu moins d’Airbus, mais il y avait plus de gros porteurs »: d’un trait d’humour, Christophe Navarre, président de la fédération des exportateurs des vins et spiritueux français a bien résumé la tendance: comme l’an dernier, la France a tiré son épingle du jeu davantage en termes de valeur que de volumes.

Cette performance, en hausse de 1,2%, repose principalement sur les spiritueux (+5,2% en valeur) et notamment sur le cognac, dont les exportations ont atteint un niveau record, tant en volume (+5,5%) qu’en valeur (+6,5%).

Avec un montant qui avoisine les 4 milliards d’euros, les spiritueux représentent un tiers du montant total des exportations.

En revanche, les vins, s’ils restent prépondérants, continuent de voir leurs ventes reculer en volumes (-1,8%) et même en valeur (-0,8%). Principal marché en berne, le Royaume-Uni, deuxième marché à l’export: la livre sterling a « dévissé et pénalisé nos exportations en Angleterre » (-8% pour l’ensemble en valeur, -10% pour les vins), a déclaré M. Navarre.

En revanche, la France peut s’appuyer sur son premier marché, les Etats-Unis, qui sont plus que jamais, avec 2,8 miliards d’euros et près du quart des ventes, le premier débouché pour les vins et alcools tricolores, notamment grâce à « une parité euro-dollar assez favorable à nos exportations », se félicite M. Navarre.

FOCUS SUR BORDEAUX :

A Bordeaux, ce sont 300 millions de bouteilles qui ont été commercialisées en 2016. La hausse la plus signification est sur la Chine avec +16%.

Georges Haushalter, de la Compagnie Médocaine des Grands Crus commente :« Bordeaux a exporté 1,8 milliard d’euros de vins en 2016, c’est une bonne reprise particulièrement notable sur le marché chinois où Bordeaux a une position prédominante sur ce marché, avec Hong-Kong et la Chine on arrive à un bon quart des exportations bordelaises. »

Aux Etats-Unis, l’autre grand marché de Bordeaux, l’augmentation est de +6%, en revanche l’Europe enregistre une baisse de 10 % en volume, avec notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Des marchés sur lesquels qu’il va falloir retravailler.

En Chine, tout n’est pas rose, car les vins de Bordeaux, français et européens, sont taxés par rapport à la concurrence :

« La plupart des vins européens ont un problème, c’est que il y a eu des accords bilatéraux qui ont été signés entre la Chine et le Chili, ou encore la Chine et l’Australie, ce qui fait que ces produits rentrent sur le marché avec zéro taxe, et donc dans l’entrée de gamme nous avons pas mal de concurrence » a commenté Philippe Casteja, négociant La Grande Cave et Borie-Manoux à Bordeaux.

Le contexte est aujourd’hui d’autant plus favorable à Bordeaux que ce vignoble, par rapport aux autres en France,  a été épargné par les intempéries en 2016. La production devrait s’établir à 5,8 millions d’hectolitres. Quant aux millésimes à venir : les 2014, 2015 et 2016 s’annoncent de belle facture et devraient tirer le marché des exportations vers le haut.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Karim Jbali, et Boris Chargue:

09 Fév

Saint-Emilion, la tête dans les étoiles : une 1ère étoile pour le Logis de la Cadène et 2 étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance décernées par le Guide Michelin

Alexandre Baumard et Ronan Kervarrec sont les deux chefs distingués aujourd’hui par le guide Michelin à Saint-Emilion. Une première étoile pour Le Logis de le Cadène et deux étoiles pour l’Hostellerie de Plaisance, qui ne les avaient plus depuis le départ de Philippe Etchebest. Le restaurant les Belles Perdrix au château Troplong Mondot conserve son étoile avec David Charrier.

Ronan Kervarrec : "j'ai mon propre style, ma propre cuisine" © Jean-Pierre Stahl

Ronan Kervarrec : « j’ai mon propre style, ma propre cuisine » © Jean-Pierre Stahl

Côté Châteaux l’avait pressenti dès cet été, dès l’arrivée de ce chef surdoué qu’est Ronan Kervarrec à l’Hostellerie de Plaisance. Il avait accordé alors une interview qui campait le personnage et sa cuisine, accompagné d’un reportage en septembre où il affichait clairement la couleur et ses ambitions. Sa première réaction, il l’a réservée à Côté Châteaux :

« C’est un grand grand moment de bonheur. C’est juste sensationnel. J’avais une grosse pression dans l’attente du guide. Ce n’est que du bonheur », Ronan Kervarrec

Et Ronan Kervarrec de continuer : « Je l’ai appris hier après midi. C’est Madame Perse (la propriétaire de l’Hiostellerie de Plaisance) qui m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle. On a filé sur Paris pour être ce matin au Palais Brogniart. C’est un soulagement… J’étais dans un état. C’est top parce qu’en plus on va refaire la salle de restaurant. »

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d'été de Bourgogne © JPS

Artichaut du pays : gnocchis farcis aux artichauts et truffe d’été de Bourgogne à la table de l’Hostellerie de Plaisance© JPS

Ronan Kervarrec, c’est avant tout un chef qui respecte la nature et ses différentes saveurs, pour lui la tomate doit être fraîche, tout droit venue de chez le producteur, à maturité optimale et c’est ainsi qu’on l’observe religieusement préparer l’une de ses entrées fétiches : « tomate de plein champ de Luc Alberti, à la vanille de Madagascar, glace à l’huile d’olive des Baux-de-Provence, fleur de sel « vent d’Est de Batz » : « ça, c’est vraiment des tomates de pleine maturité, on est en agriculture raisonnée, et chez lui la tomate a un vrai goût de tomate tout simplement, après la tomate elle aime bien les olives, l’huile d’olives, le parmesan, les petites fleurs et les notes de fruits car la tomate c’est aussi un fruit. » 

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

En terrasse de Plaisance avec vue imprenable sur le village de Saint-Emilion © JPS

Chez les Kervarrec, on a le goût de l’authentique ses parents tenaient une auberge en Bretagne et c’est là qu’il a eu la culture des vrais produits de la mer : « Chez moi, je n’ai vu que des produits de grandes qualité: des homards bretons, les langoustes, il y avait la campagne de thons au mois de juin à Port Louis, les thoniers arrivaient, mon papa allait choisir ses thons, …c’est vraiment culturel chez moi ».

Dès septembre, il me confiait : « L’objectif, de toute façon, est de récupérer la 2e étoile Michelin qu’on avait dans le Sud Est de la France et c’est pour cela que la famille Perse m’a fait venir ». Toutefois il tenait à préciser sa philosophie : « c’est d’abord de cuisiner pour les autres, de faire plaisir , c’est un moment de partage qui doit arriver jusqu’à nos convives ; c’est créer de l’émotion, des souvenirs d’enfance, faire plaisir, voilà si j’ai vraiment un mot à dire la cuisine, c’est faire plaisir ». Ronan Kervarrec a ainsi réussi l’exploit de décrocher 2 étoiles pour Plaisance après aoir déjà obtenu 2 étoiles à la Chèvre d’Or où il officiait précédemment.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet sur Ronan Kervarrec et l’Hostellerie de Plaisance :

© Alexandre Baumard, ce matin récompensé au Palais Brogniart

© Alexandre Baumard, ce matin récompensé au Palais Brogniart

LE LOGIS DE LA CADENE A SON ETOILE

A seulement 29 ans, Alexandre Baumard a été formé auprès de maîtres de la gastronomie hexagonale tels que Paul Bocuse à l’Auberge du Pont de Collonges (***), Benoit Vidal à l’Atelier d’Edmond (**), Christophe Bacquié à l’Hôtel du Castellet (**), ou encore Laurent Saudeau au Manoir de la Boulaie (**). Des rencontres déterminantes qui l’ont façonné et lui ont permis de développer, dans un style qui lui est propre, une cuisine précise, créative et gourmande.

Au Logis de la Cadène, ce chef passionné et exigeant aime dénicher de beaux produits auprès de producteurs locaux et les travailler en déclinant textures et cuissons.

Alexandre Baumard est accompagné du chef-pâtissier, Damien Amilien, lui aussi formé auprès de grands Chefs tels que Patrick Henriroux à la Pyramide (**) et Bruno Oger à la Villa Archange (**).

Au-delà de ces deux chefs, c’est le travail et l’engagement de toute une équipe qui sont reconnus et récompensés. C’est aussi une étape importante qui est franchie par le Logis de la Cadène, cet établissement historique de Saint-Emilion qui, depuis sa reprise et une rénovation en profondeur, se place résolument sur le devant de la scène gastronomique régionale.

Et la liste ne serait pas complète pour Saint-Emilion, si on oubliait les Belles Perdrix : les cuisines de David Charrier et le restaurant du château Troplong Mondot ont conservé leur étoile obtenue en 2016 !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Eric Delwarde à la Grande Maison avec Pierre Gagnaire, Jean-Denis Le Bras et Bernard Magrez:

Voici la liste des restaurants étoilés en Gironde :

Deux étoiles :

Une étoile :

Etoiles montantes et plans sur la comète : le Guide Michelin continue à faire rêver…

Yannick Alléno, un grand chef suivi par Côté Châteaux, a décroché 3 étoiles pour le 1947 à Courchevel, de son côté le Georges V s’est réjoui de devenir le 1er hôtel d’Europe à proposer 3 restos étoilés. En Aquitaine et à Bordeaux, les chefs retiennent leur souffle…

Pierre

Pierre Lurton et Yannick Alléno lors des primeurs à Bordeaux et d’une dégustation d’Yquem au Grand Théâtre © sommelieinternational.com

Le chef Yannick Alléno a annoncé jeudi avoir décroché trois étoiles au Michelin pour son restaurant le 1947 à l’hôtel Cheval Blanc de Courchevel, dans un communiqué.
« Le guide Michelin distingue de la plus haute récompense et par deux fois la cuisine française moderne de Yannick Alléno », souligne le communiqué publié avant l’annonce officielle du guide Michelin.

Le Pavillon Ledoyen à Paris, également dirigé par le chef de 48 ans, conserve ses trois étoiles, indique le communiqué de M. Alléno.

Le restaurant 1947, du palace Cheval Blanc (propriété du groupe LVMH) compte 22 couverts et il est ouvert de décembre à avril. Son nom correspond au plus prestigieux millésime de Château Cheval Blanc (dirigé par Pierre Lurton).

« Beyond happiness », avait tweeté le chef parisien auparavant, sans plus de précision. Yannick Alléno est déjà à la tête d’un restaurant trois étoiles, au Pavillon Ledoyen à Paris. « Un grand merci à mes merveilleuses équipes d’Alléno Paris (Pavillon Ledoyen, NDLR) et du 1947 au Cheval Blanc à Courchevel!!!!! Vous êtes fantastiques », a poursuivi en anglais sur Twitter le chef de 48 ans, qui n’était pas joignable immédiatement.

Par ailleurs, l’hôtel parisien George V s’est réjoui dans un communiqué de devenir « le premier hôtel d’Europe à proposer trois restaurants étoilés au Guide Michelin ». Le palace, qui accueille le restaurant triplement étoilé Le Cinq, de Christian Le Squer, indique que ses deux autres tables, L’Orangerie et Le George, sont récompensées d’une étoile chacune.

Le guide Michelin France dévoile jeudi à la mi-journée sa sélection, toujours attendue fébrilement par le monde de la gastronomie. Seuls éléments révélés officiellement par le guide, le palmarès compte 616 restaurants étoilés (une, deux ou trois étoiles), soit seize de plus qu’en 2016. Soixante-dix tables gagnent des étoiles, tandis que cinquante-deux en perdent une ou plusieurs.

Avec AFP

Avant la Saint-Valentin, les caves de Listrac-Médoc et de Cussac-Médoc annoncent leur mariage

C’est un rapprochement de deux caves emblématiques du Médoc : Listrac-Médoc & Cussac Fort Médoc. Un nouveau nom accrocheur restera à trouver, mais en attendant depuis le 1er février on les appelle « les Vignerons Associés de Moulis Listrac et Cussac Fort-Medoc ». Félicitations aux mariés.

La cave de ©Listrac-Médoc

La cave de ©Listrac-Médoc

UN NOM POUR DEUX CAVES

C’est sans doute le plus dur à trouver… Un nom suffisamment explicite, qui reprenne l’identité, l’histoire des uns et des autres. Un nom qui soit suffisamment commercial ou bancable comme on dit de nos jours. En attendant, depuis le 1er février ces 2 caves se sont associées et utilisent ce nouveau nom : Vignerons Associés de Moulis Listrac et Cussac Fort-Medoc.

POURQUOI CE MARIAGE ?

C’est bien connu : l’union fait la force. Ce d’autant que l’une des deux caves avait envie de projets oeno-touristiques et l’autre enregistrait une baisse d’activité…Désormais, c’est un destin commun qui s’annonce pour des projets à envisager ensemble. Il existait 13 caves dans le Médoc il y a 30 ans, et aujourd’hui 6 : Listrac & Cussac Fort Médoc, Unimédoc, St Yzans, La Rose Pauillac, Marquis de St Estèphe , La Paroisse

LES OBJECTIFS ANNONCES : 

C’est l’opportunité pour Cussac de dynamiser :

  • la cave
  • le lieu
  • les vins

Opportunité pour Grand Listrac :

  • d’accroitre sa surface, de 135 ha à 162 hectares
  • d’étoffer sa gamme
  • de proposer une nouvelle offre oenotouristique

DANS LEUR JEU, BEAUCOUP D’ATOUTS

  • un site avec un potentiel sur la route des châteaux (la mythique D2)
  • la proximité du fleuve
  • la complémentarité des gammes
  • appellations proposées : Médoc, Haut Médoc, Moulis, Listrac-Médoc
  • les moyens financiers des Vignerons Associés de Grand Listrac
  • la compétence de l’accueil touristique et de la vente directe de Grand Listrac

ET DEJA NOMBRE DE PROJETS :

  • centraliser la production  à Listrac-Médoc,
  • engager des travaux de rénovation des locaux
  • transformer Cussac en pôle oenotouristique et réceptif en déployant :
    • Boutique
    • Salle de réception et de location
    • Visites oenotouristiques
    • Animations
  • Relancer la marque « Fort Médoc » en combinant des actions avec le site Fort Médoc

Il est envisagé de consacrer un budget de + 1.5 million € à la rénovation des locaux de Cussac. Comprenant la restructuration de l’outil de production et la création d’un nouveau pôle d’accueil et de location.

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