21 Juin

Guillaume Deglise : retour sur ses 5 ans passés à la tête de Vinexpo

Côté Châteaux a voulu retracer le parcours exemplaire de Guillaume Deglise, le directeur général qui a passé 5 ans à la tête de Vinexpo. Il a réussi à transformer et améliorer les différents salons Vinexpo, tant à Bordeaux qu’à Hong-Kong et à lancer Tokyo, New-York, ainsi que Paris. Il est l’invité exclusif de Côté Châteaux dans Parole d’Expert.

© Guillaume Deglise, l’ancien directeur général de Vinexpo

Jean-Pierre Stahl : « Guillaume, vous venez de quitter vos fonctions comme Directeur Général de Vinexpo. Un départ en beauté puisque vous avez organisé encore le dernier salon Vinexpo Hong-Kong qui a été une réussite, n’est-ce pas ? »

Guillaume Deglise : « Oui, une réussite aux dires de nos exposants qui ont fait beaucoup de business. Hong-Kong est une bonne destination pour la tenue d’un salon, Hong-Kong reste le « hub » du marché du vin en Asie et un marché très porteur. La fréquentation était plus importante qu’il y a deux ans, avec 17600 visiteurs, ce qui est extrêmement bien. On a eu 10% de plus de Chinois, ce qui correspondait aux attentes des exposants, et puis on a accueilli des pays en forte croissance comme le Vietnam, l’Indonésie, il y avait aussi le présence de pays du Moyen-Orient ou d’Afrique, ce qui laisse à penser que cet événement devient mondial, très attendu, avec bien sûr un centre de gravité asiatique.

JPS : « Vous avez passé 5 ans à la tête de Vinexpo, quelle empreinte pensez-vous avoir laissé ? »

Guillaume Deglise : « Je pense avoir fait bouger les lignes, dans un milieu très concurrentiel, où la plupart des salons perdent un certain nombre de visiteurs. J’ai été à l’origine d’une nouvelle structure, nous avons fait revenir des exposants qui ne venaient plus à Vinexpo. Nous avons aussi su dépasser notre rôle en communiquant sur l’avenir de la filière des Vins et Spiritueux à travers nos études, c’est devenu une entreprise déterminante dans l’univers du vin et des spiritueux ».

JPS : « Quelles ont été les grosses innovations ? »

Guillaume Deglise : « L’évolution s’est faite avec l’ouverture de Vinexpo New-York, de Tokyo et de Paris prévu en 2020; il y a eu aussi la création de Vinexpo Explorer (notamment en Autriche), et un succès rencontré aussi avec les World Organic Wines à Bordeaux et à Hong-Kong.

Il y a eu aussi plus d’attention dans l’organisation des masterclass et des conférences. C’est aussi cela la nouvelle patte de Vinexpo, on est monté gamme.

JPS : « Pensez-vous que Vinexpo Bordeaux va pouvoir continuer avec ProWein Düsseldorf qui prend de plus en plus d’ampleur ?

Guillaume Deglise : « Je pense que Vinexpo va pouvoir continuer et accroître son influence en Europe ; cela passe par une stratégie décrétée il y a quelques mois avec un salon Vinexpo chaque année, avec la tenue du salon de Bordeaux au mois de mai plus tôt, et d’un autre salon à Paris, tous les 2 ans. (en janvier et en alternance avec Vinexpo Bordeaux). L’idée, c’est de contrer ainsi nos concurrents avec plus de pertinence dans le calendrier des manifestations de Vins et Spiritueux.

JPS : « Quelle est votre plus grande fierté et votre plus grand regret ? »

Guillaume Deglise : « Ma plus grande fierté, c’est d’avoir démontré que Vinexpo n’est pas seulement qu’une organisation de salon, mais une entreprise qui a du poids. Avoir aussi fédéré autour de moi des idées et une équipe performante et motivée. »

« Le regret, c’est qu’on est dans un métier où on doit aller très très vite. Plus vite que certains. j’aurais aimé qu’on aille encore plus vite, car l’entreprise avait pris quelques années de retard, et nous n’avions pas d’autre choix que d’apporter des changements. »

JPS :  » Quel avenir pour vous à présent ? »

Guillaume Deglise : « Mon avenir  va être de revenir dans le monde du vin dont je suis issu. J’ai passé 5 ans formidables à Vinexpo, découvert beaucoup de régions viticoles de France et à l’étranger. Cela m’a permis d’étendre mon réseau d’acheteurs, de producteurs, de négociants, et de journalistes. »

« Ce que je recherche, c’est reprendre un poste à responsabilités dans le monde du vin et faire profiter une entreprise de mon expérience. »

Côté Châteaux tient à saluer le panache, l’esprit d’initiatives et ce sens de la juste mesure dans la mise en perspective de Vinexpo tant à Bordeaux qu’à l’étranger. Guillaume Deglise a contribué à son rayonnement tant en Europe qu’à l’international. Félicitations Guillaume.

 

17 Juin

« allé di partou » : et même super une ambiance réunionnaise à Bordeaux Fête le Vin !

Un coup de chapeau à Olivier Cadarbacasse et à Véronique son épouse qui proposent des spécialités de l’Ile de la Réunion pour se restaurer sur les quais durant Bordeaux Fête le Vin. Victimes de la grêle de 2013 et du gel de 2017, ils se sont diversifiés et ont obtenu le soutien du CIVB pour leur permettre de s’installer avec leur caravane la Marmite Ile de la Réunion qui ravit le public de Bordeaux Fête le Vin.

« En France, on n’a pas de pétrole, on a des idées ». Eh bien, Véronique Bogenez et son compagnon Olivier Cadarbacasse ne manquent pas d’idées après avoir vécu ces épisodes d’intempéries : la grêle en août  2013 et le gel au printemps 2017. A chaque fois, des vignes touchées à quasiment 100% et une récolte en moins.

Mais Olivier Cadarbacasse, vigneron en Saint-Emilion, se relève toujours et avec sa bonne humeur retrousse ses manches et continue d’avancer. C’est ainsi qu’il a lancé, au château Moulin de Beauséjour à Saint-Jean-de-Blaignac (sa propriété de 31 hectares), une grande fête aux accents de l’Ile de la Réunion, avec le soutien du Conseil Départemental de la Réunion, qui a rassemblé 2500 personnes.

Pour la fête du vin, il a eu cette idée géniale d’installer une gigantesque « Marmite » aux accents de l’Ile de la Réunion et de proposer des spécialités comme les samoussas, rougails et saucisse, et carri de poissons, histoire de combler ses pertes de récolte. Et pour une idée géniale , ça en est une, il a cartonné tout le week-end et a été dévalisé tant hier qu’aujourd’hui : « le succès est au rendez-vous, les clients reviennent et trouvent les produits très bons. »

Olivier Cadarbacasse originaire de la Réunion, fait aussi un tabac dans son île avec une cuvée spéciale « allé di partou » (allez dire partout qu’un Réunionnais fait du vin à Saint-Emilion), qui au départ se vendait à 600 bouteilles par an et aujourd’hui 120000 bouteilles. Bravo à Olivier et Véronique.

 

16 Juin

Bordeaux Fête le Vin : Paul Daniel survolté pour la dégustation musicale et très Beatles de l’ONBA à Darwin

C’est l’un des moments forts de BFV 2018. Le concert de l’ONBA associé à la dégustation des vins bio d’Aquitaine. Le chef britannique Paul Daniel a enchanté plus de 1000 personnes hier soir à Darwin. Un moment de pur bonheur où l’orchestre national de Bordeaux a repris les standards des Beatles, en clin d’oeil à la Tall Ships Regatta qui partait de Liverpool.

Incroyable Paul Daniel interprétant les standards des Beatles avec l’ONBA © Jean-Pierre Stahl

Le fort sympathique et convivial chef Paul Daniel a donné avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine deux concerts grandioses à Darwin hier soir ; un moment de pur bonheur où le chef a raconté de nombreuses anecdotes fortes intéressantes sur les Beatles et notamment Paul Mac Cartney qui était venu à Bordeaux et s’était fait refouler d’une discothèque.

Un concert à déguster sans modération, jouant pour se mettre en jambe une petite Tritsch-Tratsch-Polka de Johann Strauss mais aussi et surtout reprenant de nombreux classiques des Beatles entre Yesterday, She loves me, mais aussi le thème de James Bond.

Cette dégustation musicale est la 2e du genre, organisée conjointement par les Vins Bio d’Aquitaine, associés à ce concert de l’ONBA « Ca permet d’apprécier autrement la musique parce que c’est dehors » me confient en coeur Christiane Pezé et Francine Stéphany de Bordeaux, enchantées que d’avoir une place offerte par le fils de l’une d’elles.

Jean-Paul Fourcaud, du château de la Garenne © JPS

Un petit Sauternes pour mieux apprécier juste après « Eleonor Rigby », « Yesterday » ou « Sergent Pepper’s ». C’est Jean-Paul Fourcaud du château La Garenne qui est assailli d’amateurs de grands liquoreux et en prime bios :« là c’est de la folie, on a fait déguster 10  bouteilles en 20 minutes ! »

Si l’ONBA avait joué la 5e symphonie de Beethoven il y a 2 ans, cette année l’essentiel du répertoire était axé sur les Beatles car non seulement cela rappelait au chef sa jeunesse mais aussi la Tall Ships Regatta est partie de Liverpool.

La famille des vignerons bio d’Aquitaine avec le viggoble Boudou (à Soulignac) et le château Moulin de Lagnet (St Emilion) avec Gwenaëlle Le Guillou au centre © JPS

« J’ai essayé de construire quelque chose autour des Beatles, mais pas seulement les Beatles, vous savez cette époque là est fantastique, les années 50-60 sont incroyables, il y avait aussi les musiques de film super.. ».

Et le chef de confier au public « je vous ai concocté une petite playlist des Beatles de ce pays de Grande-Bretagne, on se souvient du couronnement de la Reine en 1953, les années 50-60 c’était la Grande-Bretagne, aujourd’hui c’est un petit pays de Brexit... » dit-il avec beaucoup d’humour.

Le chateau du Rocher en Saint-emilion Grand Cru © JPS

Un concept très original qui permet de mieux connaître les 950 vignerons bio d’Aquitaine et leur production sur 13000 hectares. La tendance au bio se confirme avec +50% de conversion en 2017 à Bordeaux où l’on dénombre 590 vignerons bio à Bordeaux sur 8000 hectares.

L’ONBA a ainsi enchanté le public de Darwin avec 2 concerts ( à 19h et 20h40) de 45 minutes chacun. Congreats Paul et félicitations à l’ONBA.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Hondelatte, Eric Delwarde, et Xavier Granger : 

15 Juin

Bordeaux Fête le Vin : les tendances des vins de Bordeaux vues par Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins

Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, est l’invité de Côté Châteaux dans parole d’expert. Il évoque l’ambiance actuelle dans le vignoble de Bordeaux.

Jean-Pierre Stahl : »En 20 ans, qu’est-ce qu’il y a eu comme grands changements au niveau du nombre de vignerons présents ici ? »

Hervé Grandeau : « On a bouleversé les choses, quelques vignerons il y a 20 ans et là près de 1000 vont se succéder sur les différents stands d’appellations pour venir à la rencontre des consommateurs. C’était inespéré. Quand je regarde autour de moi et que je vois ces magnifiques bateaux, je me dis que la fête va être réussie. Si le temps est de la partie, on devrait passer un super moment ».

JPS: « Juste en face, il y a le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs, il y a énormément d’appellations à Bordeaux ?.

HG : « Ici on est en face du stand blanc, rosé, clairet et crémant, les segments de production qui ont le vent en poupe, ce sont les blancs, encore plus les rosés et davantage aussi les vins à bulles; le crémant de Bordeaux est en train d’exploser et de prendre une place de choix dans l’univers des bulles.

JPS : On a vu que pour les rosés, notamment les rosés de Bordeaux,  il y avait une plus forte demande ces dernières années, on dit même qu’on manquerait de rosé, c’est dû à quoi ?

HG : « C’est essentiellement dû en ce qui concerne Bordeaux à la toute petite récolte de l’an passé où on a perdu près de 40% des volumes de rosés sur la production de 2017; mais, je pense qu’on arivera à contenter tout le monde jusqu’à la fin de la saison et je suis sûr c’est qu’il y aura du rosé pour tout le monde sur cette fête du vin.

JPS : Il y a aussi une nouvelle demande, de nouveaux consommateurs, les Etats-Unis se mettent à boire du rosé ?

HG ; « Les USA sont le marché à l’exportation le plus intéressant pour les rosés, ils ont regardé la consommation du rosé en France et se sont habitués à consommer ces produits. Les Côtes de Provence ont une part important d’exportation aux USA mais Bordeaux met tout en oeuvre pour exister fortement aux Etats-Unis, car c’est le 1er pays consommateur de vins au monde. »

JPS : « On pense aux vignerons qui ont été touchés par la grêle du 26 mai dernier, est-ce qu’il y en a qui sont présents ici ? »

HG : « Bien sûr, il y en a qui sont présents car la vie continue, la vigne va continuer à pousser, il n’y aura pas de récolte pour eux. C’est dramatique et c’est vrai il faut avoir une pensée très forte pour eux. la solidarité vigneronne c’est aussi de venir ici, de rencontrer d’autres vignerons qui ont été touchés, de rencontrer des collègues qui pourront apporter un peu de réconfort. Même si parfois, il n’y a plus de raisin dans la vigne, il y a des stocks. Il faut continuer à promouvoir les vins, vendre, expliquer les terroirs, le travail, et la passion que l’on a. C’est des moment difficiles pour certains et on pense fort à eux. »

JPS : Avec ces nombreux et nouveaux consommateurs venant de chine ou des Etats-Unis, est-ce que l’on va manquer de vin et est-ce que cela va contribuer à faire augmenter les prix ?

HG : « Non, je ne crois pas une seule seconde qu’on ait une explosion des prix, les consommateurs sont prêts à mettre un certain prix pour consommer du vin. En revanche, je crois en une revalorisation de la production du vigneron, une revalorisation on peut le croire et la souhaiter, mais une explosion des prix, non. La grande part des Bordeaux se vendent entre 5 et 15 € et ça devrait continuer. »

Regardez l’interview d’Hervé Grandeau réalisée par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Hondelatte :

14 Juin

L’ouverture de Bordeaux Fête de Vin sur fond de gâteau d’anniversaire ! 20 ans, ça se fête !

« On a pas tous les jours 20 ans, ça n’arrive qu’une fois seulement ! », l’ombre de Patrick Bruel et de la reprise de ce vieux tube plane sur Bordeaux Fête le Vin. La 11e édition, qui fête les 20 ans de cet événement très bordelais, connaît déjà une énorme affluence aujourd’hui.

Emma et sa mère Angelina de Liverpool avec Caroline Meuree du Château Lamothe de Haux

Depuis 1998, le succès de Bordeaux Fête le Vin ne se dément pas. Dès l’ouverture, 400 personnes se pressaient pour cette édition spéciale à l’entrée Munich située près de la place des Quinconces.

La Fête du Vin, ça fait partie du patrimoine français et ces bateaux font partie du patrimoine mondial », un des tout premiers festivaliers.

Ouverture des portes retardées de 30 mn © JPS

En 20 ans, c’est devenu un événement transgénérationnel, surtout avec les bateaux, on y croise une équipe de nounous de Bordeaux : « nous avons eu envie de faire la visite de ce superbe bateau, le Kruzenstern, et une collègue s’est dévouée pour aller chercher les billets. »

On vient de partout de Bordeaux, de toute la région Nouvelle-Aquitaine et de toute la France mais aussi de l’étranger comme ces Anglaises de Liverpool. Emma venue avec sa mère Angelina : « J’ai fait en 2014, je suis venue la première fois en 2014. »

Ce sont des échanges privilégiés avec les vignerons « , c’est très convivial, les gens veulent savoir d’où vient le vin en priorité, ils veulent connaître les cépages. S’ils sont intéressés, ils demandent des cartes, des informations et nous retrouveront sur nos exploitations », explique Laurent Lescoutras du château Chantelouve

C’est une rencontre formidable avec notre public ! Il n’y a qu’à regarder les gens circuler entre les stands, ils ont la banane, ils sont heureux de rencontrer les vignerons et le produit emblématique de la ville de Bordeaux », Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux.

Cette 1ère édition a été lancée par Alain Juppé, l’année du mondial de football en 1998 où la France a été championne du monde, à la troisième édition on pouvait trouver sur les quais un pique-nique géant d’1 kilomètre de long.

Un succès populaire tantôt sur les quais, tantôt place des Quinconces où quelques Fête du Vin ont été organisé et où de nombreux concerts classiques ou pop ont ravi le public. Sans parler des fabuleux mappings sur les façades XVIIIe de la place de la Bourse.

L’équipe du Baron de Lestac © JPS

Aujourd’hui la Fête du Vin devient un énorme rendez-vous pour les 80 appellations de Nouvelle-Aquitaine dont 65 de Bordeaux. Chez Baron de Lestac (groupe Castel), on a mis les gros moyens avec l’un des stands les plus imposants sur deux niveaux : « on a 36 mètres de comptoir linéaire, ce qui permet de servir un certain nombre de personnes et 200 m2 de terrasses pour servir professionnels et particuliers. »

Ainsi vogue la Fête du Vin depuis 20 ans sur les quais de Bordeaux !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl Sébastien Hondelatte et Boris Chague :

 

13 Juin

Bordeaux Fête le Vin : les mesures de sécurité prises sur le site

Pour que la Fête du Vin reste une fête et qu’aucun événement extérieur ne viennent la gâcher, les organisateurs et la préfecture ont pris des mesures de vigilance et mis en place un dispositif qui devrait garantir la sécurité de tous.

Tout le long des quais, et notamment des presque 2 kilomètres de Fête du Vin, des plots en  béton carrés ont été disposés, certains de longue date et d’autres plus récemment. Il y a même des glissières de sécurité par endroit. Des grilles hautes ferment complètement le site de Bordeaux Fête le Vin et d’autres barrières viennent doubler les rambardes le long des quais de la Garonne.

Presse et officiels font un petit tour du site à 17h © JPS

Même si la préfecture n’a pas souhaiter d’interview, un dispositif de patrouilles pédestres et embarquées, en uniforme ou en civil, avec ou sans l’armée sera opérationnel. Des vigiles ou policiers pourront demander aux gens d’ouvrir leur sac. Des caméras sont aussi disposées sur les quais. Enfin par précaution, un message d’alerte pour évacuation suite à un incident a été enregistré en plusieurs langues.

« Il y a des procédures de secours qui sont prévues, si jamais il y a des incidents… », me précise Christophe Chateau, le commissaire général de Bordeaux Fête le Vin. « On avait eu en 2014 une alerte tempête et on avait dû évacuer le site, parce qu’il y avait une tempête de vent annoncée par Météo France, on avait diffusé des messages d’alerte, les gens étaient sorti, cela s’était bien passé et la fête aait pu redémarrer le dimanche matin. On a aussi ces procédures de secours cette année, si jamais il fallait évacuer le site, avec une sonorisation tout le long des quais et des messages d’évacuation, si jamais c’était nécessaire. »

Pour ces 20 ans, ce sont 800000 personnes qui sont attendues durant ces 5 jours, un public plus important qu’il y a 2 ans.

Stéphan Delaux, adjoint au maire de Bordeaux et Président de Bordeaux Grands Evenements © JPS

« On a 1,7 kilomètres pour nos visiteurs avec les pavillons de dégustation et de restauration aussi, et on a 1, 2 kilomètres de bateaux présents et merveilleux à découvrir », commente Stephan Delaux adjoint au maire et président de Bordeaux Grands Evenements et de l’Office de Tourisme. « La fréquentation, écoutez on verra, on a eu des centaines de milliers de personnes en 2016, bien sûr on espère encore plus en 2018, du fait de la présence des bateaux qui sont venus s’ajouter au vin. »

L’une des entrées su site Bordeaux Fête le vin © JPS

Les officiels ont réalisé ce soir en avant première un tour d’horizon pour le lancement des festivités : ouverture des portes demain à 10h30, de jeudi à dimache jusqu’à minuit et lundi jusqu’à 15 heures.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Hondelatte, Eric Delwarde et Boris Chargue :

A J-1 de Bordeaux Fête le Vin, Christophe Chateau nous dévoile les derniers préparatifs et le menu

Christophe Chateau, le commissaire général de Bordeaux Fête le Vin, nous annonce une grande édition, qui avec la Tall Ships Regatta devrait rassembler plus de 800000 personnes. Il est l’invité de parole d’expert dans Côté Châteaux.

Christophe Chateau, le Commissaire Général de Bordeaux Fête le Vin © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : Bordeaux Fête le Vin fête ses 20 ans, Christophe, qu’est-ce qui fait que ce soit la plus grosse édition ?

Christophe Chateau : « Les 20 ans, on n’a pas tous les jours 20 ans, ça va être une édition exceptionnelle car on va fêter cet anniversaire… La 1ère édition avait été créée à l’initiative du maire de Bordeaux et pour ces 20 ans, on a comme invités exceptionnels ces grands voiliers qui arrivent de Liverpool et de Dublin, certains sont aussi arrivés hier soir…et ils vont ce soir arriver en nombre pour être avec nous tout le week-end. »

JPS : « Combien de voiliers va-t-on trouver ici sur les quais ? »

Christophe Chateau : « Il va y avoir une trentaine de voiliers, dont plusieurs de classe A; devant le stand de l’Ecole du Vin, on va avoir le Krusenstern, le 2e plus grand voilier russe  au monde qui fait 116 mètres, et d’autres bateaux le long des pontons, comme le Bélem ; l’Hermione sera là, jusqu’à jeudi pour inaugurer la fête. »

JPS : « Cette fête du vin, on attend énormément de monde, on parle peut-être d’1 million de personnes, comment est-ce possible ? »

Christophe Chateau : « Non, non, on ne sera pas sur 1 million de personnes, on avait fait 650000 personnes en 2016 et 650000 dégustations, on table sur 750000 à 800000 personnes car on pense que les bateaux vont attirer un public un peu plus large, et des gens qui viennent de plus loin pour voir les bateaux, mais je ne pense pas qu’on atteindra 1 million de personnes;  déjà 800000 ce serait formidable, je ne crois pas qu’un autre événement à Bordeaux ait attiré autant de monde sur site. »

JPS : « Cette fête du vin, ce sont 1200 vignerons présents de 80 appellations de Nouvelle-Aquitaine, dont pas mal de Bordeaux, que vont-ils faire déguster ? »

Christophe Chateau : « Ils viennent apporter leur production, faire partager leur passion, il vont apporter des blancs secs, des rosés, des crémants, des liquoreux, des rouges bien sûr… Mais la force de la Fête du Vin c’est que ce n’est pas une activité commerciale, ils ne sont pas là pour vendre mais pour partager leur passion et expliquer les millésimes, les terroirs les cépages, c’est un échange très riche et c’est ça la force de la Fête du Vin. »

JPS : « C’est toujours à déguster avec modération et avec un pass dégustation ? »

Christophe Chateau : « Le pass dégustation est vendu à partir d’aujourd’hui à 21 €, on a 12 dégustations dans le pass, une dégustation sur chacun des pavillons vins et une dégustation coup de coeur là où on souhaite. Et on a dans le pass un cours à l’Ecole du Vin pour avoir une formation à la dégustation et à l’oenologie. »

JPS : « L’autre grand rendez-vous, ce seront ces feux d’artifice tirés chaque soir, expliquez-nous qu’est-ce qu’on va y trouver ? »

Christophe Chateau : « On va avoir un spectacle sur l’eau magnifique. En 2016, on avait un son et lumières place de la Bourse, puis un feu d’artifice sur l’eau. Cette année on a décidé de ne pas renouveler le son et lumières puisque les bateaux étant sur l’eau il fallait que le spectacle soit sur l’eau, donc on a fait grossir ce spectacle avec un groupe qui a une notoriété mondiale : le groupe F.  Ce groupe a fait les JO de Rio, la Tour Eiffel, de grands spectacles… et tous les soirs entre 23h30 et 23h55, on aura un cortège de bateaux sur l’eau, avec un dragon qui viendra cracher du feu, puis on terminera par un feu d’artifice. La nouveauté cette année : l’ensemble des quais a été sonorisé et une bande son accompagnera ce spectacle. »

Retrouvez l’interview de Christophe Chateau réalisée par Jean-Pierre Stahl avec Sébastien Hondelatte et Eric Delwarde

L’Esprit Nouvelle-Vague va flotter sur Bordeaux Fête le Vin avec la Région Nouvelle-Aquitaine

Le fameux miroir d’eau de Bordeaux va oser l’esprit Nouvelle-Vague ! Le samedi 16 juin, la Région Nouvelle-Aquitaine donne rendez-vous en face de la Place de la Bourse de 10h à 18h pour faire découvrir quelques-uns de ses nombreux atouts.

Alain Rousset pour la Nouvelle-Aquitaine défend aussi toutes les petites appellations en dehors de Bordeaux qui seront présentes, il a souligné les efforts des vins de Buzet en matière d’environnement © JPS

Savant mélange de dynamisme et de vie paisible, de grands espaces et de richesses urbaines, d’innovation et de savoir-faire artisanaux, la Nouvelle-Aquitaine, région la plus attractive de France, propose d’expérimenter son art de vivre authentique.  

De 10h à 18h, la Région met en place des animations gratuites : jeu de piste et de découverte Terra Aventura (roue de la fortune, goodies…), atelier de graff sur porcelaine, découverte de l’histoire des rafraîchissoirs et chambres de frissons proposé par le Musée Adrien Dubouché de Limoges, simulateurs de planches de surf, grand jeu concours avec des séjours en Nouvelle-Aquitaine à gagner, découverte des produits de la mer et de la côte atlantique (criée aux poissons, concours d’écaillers, dégustations…) ainsi que des animations musicales et bandas. De nombreuses surprises pour les enfants viendront également ponctuer la journée.

 

Du 14 au 18 juin, le Pavillon de la Région Nouvelle-Aquitaine aux Quinconces

La Région Nouvelle-Aquitaine est partenaire fondateur de Bordeaux Fête le vin. Elle disposera d’un stand de 150 m² place des Quinconces avec une terrasse panoramique et pourra ainsi accueillir des partenaires dont le Comité régional de tourisme, le Musée Adrien Dubouché de Limoges, les Gîtes de France, la Ligue de surf, la Ligue de sauvetage et de secourisme, la fédération de pêche, le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne…

Avec région Nouvelle-Aquitaine.

11 Juin

Bordeaux, à l’heure des croisières oenotouristiques

Enquêtes de Région sur France 3 Nouvelle-Aquitaine proposera le 5 septembre un numéro spécial business des croisières sur la façade atlantique. Un magazine qui expliquera notamment le rayonnement touristique de Bordeaux avec, ces dernières années, un fort développement des croisières maritimes et fluviales. En toile de fond le vignoble qui attire énormément. 

Passage du Seven Seas Explorer à 5h45 sous le pont Chaban Delmas, une demi-heure plus tôt, c’était le Star Brise qui passait © JPS

Bordeaux est souvent citée en tête des villes et voyages proposés par les agences et compagnies de croisière. Une destination consacrée ces dernières années par Lonely Planet ou par le titre de Best European Destination. Le classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco voilà plus de 10 ans, la restauration de la ville et l’aura de capitale mondial du vin ont contribué à l’explosion du nombre de touristes qui a été multiplié par 3 en 15 ans, avec environ 7 millions aujourd’hui.

Arrivée le 26 mai du Seven Seas Explorer et de ses 742 passagers © JPS

Ce 5 septembre, à 23h30, je vous propose de vous retrouver en immersion dans le monde de la croisière maritime et de la croisière fluviale, nous avons profité du premier gros week-end où 3 paquebots de croisière étaient en escale à Bordeaux les 26 et 27 mai, pour mieux faire connaissance avec ces croisiéristes américains et d’autres pays du globe, sur leurs attentes et ce rêve enfin concrétisé de visiter Bordeaux et le plus grand vignoble du monde entier, tout autour: Saint-Emilion, le Médoc, Pessac-Léognan, Cognac…

Jean Sugier, Thierry Planès, Georges Pouzot, Philippe Dejean,et Franck Jouanny, des lève-tôts à bord du Marco Polo © JPS

Ce magazine de 15 minutes, débutera à bord d’un autre bateau « le Marco Polo », un bateau de croisière côtière de 1934, avec lequel nous sommes partis à la découverte au petit matin du Star Brise et du Seven Seas Explorer.

Le contraste est saisissant entre le vieux rafiot oh combien sympathique Marco Polo et le mastodonte de plus de 200 mètres © JPS

Merci à Franck Jouanny, qui propose habituellement des croisères oenotouristiques à bord (des formules dégustation de vins, charcuteries et fromages fort sympathiques), qui nous a permis de vivre cet instant privilégié sur la Garonne avec des passionnés de bateaux (une bande d’amis qui va partir avec le Belem pour Saint-Jacques de Compostelle). Un magazine qui se refermera sur une immersion dans les chais de Saint-Emilion et ces moments mémorables à jamais gravé dans la mémoire de ces croisiéristes.

Les passagers sont à peine réveillés que le bateau vient juste de s’amarrer à 6h30 quai des Chartrons © JPS

Chaque année, près de 50 croisières maritimes font ainsi escale, d’avril à octobre, à Bordeaux et au Verdon, vous découvrirez les retombées économiques de ces séjours, ainsi que les énormes investissements réalisés ces dernières années pour aménager près de 16 pontons de Bègles à Lormont et ailleurs sur la Garonne et la Dordogne. Un instant unique de plaisir également à Bourg où les vignerons des Côtes de Bourg leur ont offert une Fête du Vin (avant celle de Bordeaux Fête le Vin).

Ne vous y fiez pas, Thierry Planès est en train de photographier l’autre bateau, j’en profite pour immortaliser ce passionné de photos avec le Seven Seas Explorer © JPS

Les croisières fluviales,  si elles sont plus récentes et d’inspiration de ce qui se fait sur le Rhin, apportent également près de 30000 personnes à l’année et 24 millions d’euros de retombées. Un phénomène qui devrait continuer avec sans doute 6 bateaux de mieux à l’avenir.

L’équipe de tournage au petit matin du 26 mai : Isabelle Rougeot, Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer © Thierry Planès

Un magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer, Isabelle Rougeot et Boris Chague. Il sera diffusé dans Enquêtes de Région présenté par Vincent Dubroca le 5 septembre à 23h30. Rédaction en chef de l’émission François Privat.

Revoir ce magazine et l’ensemble de l’Enquête de Région sur le Business des Croisières diffusé le 5 septembre : 

A J-3 de Bordeaux Fête le Vin, les Grands Voiliers mettent le cap sur le Port de la Lune

20 ans, ça mérite une belle fête, non ? Pour marquer cet anniversaire un peu spécial, les organisateurs ont jumelé BFV 2018 avec la prestigieuse Tall Ships Regatta : une régate avec les plus beaux et plus grands voiliers du monde, de Liverpool à Dublin et jusqu’à Bordeaux.

L’Hermione, déjà arrivée vendredi après-midi à Bordeaux © JPS

PLUS D’UNE TRENTAINE DE GRANDS VOILIERS

Durant les cinq jours de Bordeaux Fête le Vin, 33 grands voiliers, des monocoques d’au moins 30 pieds, feront escale le long des quais. Le plus grand annoncé est le voilier russe Kruzenshtern, de plus de 100 mètres, mais il y a déjà l’Hermione arrivée vendredi, il y aura aussi le Belem, l’Etoile du Roy, le Vera Cruz ou El Galeon. Certains arriveront de Liverpool et Dublin dans le cadre de la Tall Ships Regatta, d’autres arriveront spécialement de ports français et européens pour ce grand rassemblement

 

Bienvenue à bord : visites payantes le matin, gratuites mais sans doute avec plus d’attente l’après-midi © JPS

ORGANISEZ VOS VISITES DE VOILIERS, PAYANTES ET GRATUITES

  • Visites payantes entre 10H30 et 12H30
  • Visites gratuites entre 14H et 18H30
  • Pas de visite le lundi 18 juin

LA GRANDE PARADE DES EQUIPAGES ET DES CONFRERIES

Samedi 16 juin à 16h, venez tutoyer et rencontrer les équipages français, mais aussi venus de Russie, Grande-Bretagne, Espagne, des Pays-Bas ou d’Inde. Des équipages qui défileront en musique et aux côtés des 15 confréries habituelles de Bordeaux Fête le Vin.

Le parcours : Miroir d’Eau, Cours du Chapeau Rouge, Place de la Comédie, Colonne des Girondins et place Munich.

Les Grands Voiliers présents à © Bordeaux Fête le Vin

LA PARADE DE DEPART DES GRANDS VOILIERS

Un spectacle inoubliable le lundi 18 juin, à admirer depuis les quais, avec passage de la patrouille de France (2 passages des 8 alphajets à 10h45 et 10H47), ou encore à bord pour quelques petits veinards. 

A 11heures, lundi ces voiliers prendront le large pour la mer baltique, la Bretagne, d’autres pour l’Espagne ou pour leur port d’attache. Quant au Belem, il débutera une belle croisière dont la première étape emmènera une cinquante de pèlerins bordelais vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il est possible d’accompagner La Parade de Départ en naviguant sur l’estuaire au milieu de la flotte des grands voiliers à bord de l’Étoile du Roy, de la Nébuleuse ou de l’Étoile Molène. Trois croisières à destination de Pauillac ou de Blaye sont proposées.

Embarquement à bord

Horaires

  • Lundi 18 juin, départ à 11h / Rendez-vous à bord entre 10h et 10h30
  • Retour à Bordeaux en bus affrété / Arrivée : entre 17h et 18h / Déconseillé aux enfants de – de 5 ans

À bord de l’Étoile du Roy

À bord de la Nébuleuse

À bord de l’Étoile Molène

  • De Bordeaux à Blaye
  • Tarif unique : 90 € avec panier repas apporté par les participants
  • Réservation à venir

Avec Bordeaux Fête le Vin.