15 Juin

Tous à Sauternes Fête le Vin !

Les châteaux des appellations Sauternes et Barsac vous ouvrent leurs portes par ce beau week-end ensoleillé…Cette 6e édition de Sauternes Fête le Vin sera aux aux couleurs jaunes de ce fabuleux vin liquoreux qui mérite d’être mieux connu. Alors rendez-vous à Sauternes et Barsac !

Les vignerons vous accueillent sous une tonnelle blanche ou jaune, derrière une barrique ! Pour cette Fête du Vin à Sauternes, vous aurez un foulard jaune (qui vous sera fourni) comme code couleur de la journée et un verre gravé pour pouvoir profiter pleinement et déguster la production de 60 vignerons et viticulteurs participants.

Venez découvrir les arômes exceptionnels des meilleurs vins liquoreux du monde à l’occasion de cette 6e édition de Sauternes Fête le Vin, et découvrir de nouveaux accords mets et vins et des cocktails dans une ambiance festive et décontractée.

AU PROGRAMME : 

  •  Animations musicales dans la journée
  • Visites de propriétés
  •  Roulage de barriques
  • Création de cocktails
  • Borne photo
  •  2 concerts dans la soirée
  • Feu d’artifice pour clôturer cette belle journée

Pour tout renseignement : ODG Sauternes et Barsac Tél. : +33 (0)5 56 76 60 37

14 Juin

Salon ViniBio : une première édition au Hangar 14 à Bordeaux, du 14 au 16 juin

ViniBio se veut le rendez-vous des oenophiles et amateurs de vins bio. 50 exposants participent à partir d’aujourd’hui au salon bio, en parallèle de Zen&Bio, le salon bio, bien-être et habitat sain. C’est tout ce week-end, du vendredi 14 au dimanche 16 juin.

 Il y a un réel engouement et une demande sur les produits bio, il n’y a qu’à voir le virage opéré par la grande distribution et le nombre de petits commerces de quartier, « biocoop » ou autres, s’ouvrir chaque année. A Vinexpo Bordeaux, les WoW World Organic Wines ont aussi connu un succès certain.

Fort de ce constat, le nombre de rendez-vous bio augmente aussi à Bordeaux… Le Salon ViniBio Bordeaux, 1er du nom, se tient aujourd’hui au Hangar 14 sur les quais à Bordeaux. Av

50 exposants y sont présents avec leur certification AB (agriculture biologique) et label Demeter ou Biodyvin, pour les vins biodynamiques ; des vignerons, qui travaillent dans le respect de l’environnement, de la biodiversité et la recherche d’authenticité du goût et du terroir. Un salon organisé avec le soutien du Syndicat des Vignerons Bio de la Nouvelle Aquitaine.

AU PROGRAMME

  • Une quinzaine d’animations
  • Des conférences sur les thématiques du vin animées par des experts, sommeliers et journalistes, des 4 coins de France et d’Europe.
  • Des dégustations commentées, l’occasion d’échanger avec les producteurs

Pour en savoir plus :    

 

13 Juin

Thierry et Claude Sergenton, élus « Vignerons de l’année »pour leur cuvée Jules Domaine de Lacombe, Côtes de Bergerac rouge 2017

En voilà une bonne nouvelle, Thierry et Claude Sergenton, du Domaine de Lacombe ont décroché le titre de « Vigneron de l’année » à Lascaux IV. 

Thierry et Claude Sergenton, au centre, entourés des membres du jury © Vins de Bergerac

Thierry Sergenton est passionné de viticulture… Depuis tout petit, il voulait faire cela et à l’âge de 14 ans, il s’est dirigé vers une formation viticole, décrochant notamment un BTS a la Tour Blanche à Bommes. Une vocation que lui a donné son père, Claude, lui même vigneron à la tête du Domaine de Lacombe, 26 hectares, à Razac de Saussignac. Tous deux produisent des vins en AOC Bergerac (en blanc sec, en rouge et rosé), en Côtes de Bergerac (blanc et rouge) et en AOC Saussignac (liquoreux).

Ils ont ainsi décroché cette belle sculpture en bronze (créée par Henri Redon), un trophée remis dans le cadre de Lascaux IV.Pour cette édition, 234 échantillons étaient en lice et ont été dégustés par 18 jurys composés de 4 personnes. Ce concours, lancé en 1984, était ouvert aux producteurs des Appellations d’Origine Contrôlée du Bergeracois, des Côtes de Duras (depuis 2018) et de l’IGP Périgord.

Un beau challenge qui permet de mettre en avant les 7 grands terroirs du Bergeracois et de décerner ce fabuleux trophée de « Vigneron de l’année 2019 », sur une cuvée coup de coeur. Un prix qui consacre également une belle transmission familiale.

07 Juin

Bordeaux : le marché du vin est morose

La conjoncture est non seulement difficile mais dure aussi depuis près d’un an. « Bordeaux est à l’arrêt »…selon bon nombre de petits vignerons et courtiers. Au niveau des volumes, certains ne voient plus rien sortir des chais; les petits producteurs de Bordeaux sont les plus impactés, pas vraiment les grands crus.

Des nuages dans le ciel de Bordeaux. C’est un peu la métaphore qui colle au marché qui depuis 12 mois, selon tous les opérateurs, est morose et touche surtout les petits Bordeaux et coeur de gamme. Cela inquiète tout le monde, négoce, courtiers mais avant tout les vignerons, comme Xavier Haure, 42 ans, à la tête de 38 hectares à Cartelègue dans l’appellation Blaye-Côtes de Bordeaux. Il produit en moyenne 2000 hectolitres en Blaye et Bordeaux Supérieur, et vend traditionnellement toute sa production au négoce. Fort heureusement, il a réussi à vendre son Blaye, mais pas encore son Bordeaux Sup.

Jean Farau, courtier en vins, Xavier Haure vigneron et Michaël Rouyer directeur de Blaye-Côtes de Bordeaux © JPS

On est vraiment inquiet de la situation, tous les voyants sont au rouge, le marché est complètement stoppé, c’est très inquiétant surtout quand on vend 100% au négoce comme moi, on est confronté aux variations du négoce, donc c’est très inquiétant », Xavier Haure, vigneron.

Quant aux explications, pour lui les magazines de Cash Investigation et Cash Impact ont fait des dégâts dans le subconscient des consommateurs, et ont participé à ce que certains appellent le Bordeaux bashing : « c’est certainement un problème d’image, on parle souvent de Bordeaux par rapport aux pesticides et aux campagnes contre l’alcoolisme, c’est incontestable, aujourd’hui on le ressent sur le marché du vin qui  est morose… »

Moi, en tant que courtier, j’ai commencé en 1980, je n’ai jamais connu cela, on n’arrive pas à vendre du vin, ce n’est pas un problème de prix, non il n’y a pas d’acheteur… », Jean Farau courtier en vins.

Depuis 12 mois, on enregistre une baisse des sorties de chais au niveau des vins de Bordeaux » commente Xavier Coumau président régional des courtiers de Bordeaux et du Sud-Ouest. En mars dernier lors de sa conférence de presse à Paris, le président du CIVB Allan Sichel annonçait déjà : « sur l’année 2018, le volume de nos exportations est en recul de 14%. Et nos ventes sur le marché français, en grande distribution, ont diminué de 12% en volume par rapport à 2017, et de 7% en valeur ».

« Bordeaux produit en moyenne 5,5 millions d’hectolitres de vin, mais sur les 12 derniers mois, 4,2 millions ont été commercialisés », me précise Xavier Coumau, président régional des courtiers de Bordeaux et du Sud-Ouest. Ceci s’explique par une très faible récolte 2017 due au gel, avec 40 % de pertes et des marchés perdus.

Xavier Coumau, le président régional des courtiers en vins © JPS

On subit de plein fouet notre très faible récolte 2017, très déficitaire (40% de récolte en moins) qui nous a coupé de plusieurs marchés et a permis à plusieurs marchés français ou étrangers de prendre notre place, sur ce qui faisait notre force, la grande distribution française, mais aussi sur le marché chinois », Xavier Coumau Président Régional des Courtiers en Vins

Un marché chinois qui s’est tourné vers des vins australiens et chiliens, sur lesquels des accords ont été passés pour ne pas les taxer, alors que les vins français restent eux taxés (sauf à Hong-Kong). « On a un millésime 2018 pourtant très qualitatif et le négoce a pas mal de stock sur une récolte très importante en 2016 et des 2017 un peu élevés, pas faciles à vendre, donc pas forcément pressé d’acheter du 2018… »poursuit encore Xavier Coumau.

Michaël Rouyer, le directeur du syndicat de Blaye-Côtes de Bordeaux © JPS

Sur le marché français, « le modèle économique de la grande distribution est en train de décliner », selon Michaël Rouyer, directeur du syndicat de Blaye-Côtes de Bordeaux et c’est ce qui explique cette baisse des ventes. « Les hyper et supermarchés ont tendance à voir leur fréquentation baisser, et les vins de Bordeaux sont très présents en grande surface donc forcément cela a un impact sur nous ; sur les marchés exports on est très présent en Chine, c’est notre 2e marché après la Belgique (en Blaye-Côtes de Bordeaux), et on sait qu’il y a -20% depuis un an sur ce marché chinois. Ces complications sont liées à des droits de douane par forcément à l’avantage des vins français, mais plutôt à l’avantage des vins australiens ou des vins chiliens… »

A toutes ces raisons, il faut en prime prendre en compte une surproduction mondiale de vin en 2018 : 292,3 millions d’hectolitres contre 260 à 265 habituellement, soit 30 millions d’hectolitres en plus et 42 millions en plus par rapport à 2017.

L’heure est donc à la reconquête comme en témoigne Nathalie Feydieu rencontrée au château du Taillou à Saint-Androny.

La physionomie de la clientèle a changée…Les gens qui achetaient du vin dans nos propriétés de manière fidèle, et en grande quantité, ont vieilli et ne consomment plus, il faut donc se tourner vers la nouvelle génération, à travers des salons et les inciter à venir en propriété, » Nathalie Feydieu chateau du Taillou.

La situation va devenir encore plus problématique dès septembre avec le millésime 2019 qu’il va falloir rentrer dans les chais, surtout pour les propriétés qui n’arrivent pas à vendre leur 2018, encore dans leurs cuves. Selon certains professionnels, les spéculations pourraient repartir comme il y a 10 ans avec des cours du tonneau au plus bas, vers les 1000 € (le tonneau de 900 litres), (le prix actuel est toujours supérieur à 1200 € ), voire moins… On espère que non bien sûr et que cette situation ne soit que conjoncturelle.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot :

 

05 Juin

Beaujolais: « la plus forte croissance parmi les AOP françaises » à l’export

Le Beaujolais retrouve la santé à l’export avec des bonds à l’export de +60% en Belgique, +41% en Chine ou encore +36% au Royaume-Uni… de quoi laisser rêveur d’autres régions viticoles.

La Route des Vins en Beaujolais © interprofession beaujolais.com

« L’année 2019 démarre de façon très positive pour les vins du Beaujolais », estime l’interprofession. Fin février, les chiffres des douanes et de l’organisme Business France montrent un bon de 18% des ventes en volume et de 12% en valeur par rapport aux deux premiers mois de 2018, cru plutôt terne.

Le Beaujolais revendique « la plus forte croissance parmi les AOP françaises », avec un bond de 60% des exportations vers la Belgique, +41% en Chine, +36% au Royaume-Uni, +26% au Japon et +11% aux Etats-Unis.

Pour conforter sa place sur le marché stratégique de l’export, Inter Beaujolais a prévu des dégustations professionnelles en Amérique du Nord en juin et le mois suivant en Chine, suivi le 29 et 30 septembre par la troisième édition de Vinexpo Explorer, qui permettra à quelque 70 grands acheteurs de faire un tour d’horizon des 12 appellations du Beaujolais.

Localement, l’Interprofession, qui cherche à renouveler l’image du vignoble, organise ces 8 et 9 juin le premier festival « Bienvenue en Beaujonomie », auquel participent une quarantaine de domaines et maisons.

Avec AFP

04 Juin

Un nouveau logo pour la Cité du Vin

La Cité du Vin dévoile à compter d’aujourd’hui et après 3 ans d’existence de nouvelles courbes avec son nouveau logo, mais aussi une nouvelle charte graphique et un nouveau partenaire officiel pour habiller ses équipes…la marque française Armor-Lux

NOUVEAU LOGO

Histoire de ne pas s’endormir sur ses lauriers et de trouver de nouvelles idées fédératrices, la Cité du Vin affiche depuis ce mardi son nouveau logo, jouant sur les lignes ou contours du bâtiment dessiné par XTU Architecs Anouk Legendre et Nicolas Desmazieres.

Le mouvement par la ligne est le nouveau fil conducteur de notre communication. Au-delà du logo, nous avons imaginé une nouvelle charte graphique, avec des couleurs pour chacune de nos activités, que nous allons progressivement décliner sur tous nos supports », Solène Jaboulet, Directrice marketing et communication de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin.

LES EQUIPES HABILLEES EN ARMOR-LUX

Ces nouvelles lignes s’accompagnent d’un nouveau look vestimentaire. C’est Armor-Lux qui devient le nouveau partenaire officiel, pour deux ans,  et va se charger d’habiller les équipes de la Cité du Vin en prise avec le public. Il reprend les codes de ce qui a fait son succès : la fameuse marinière, avec des couleurs inédites, fabriquée dans les ateliers de Quimper.

Nous avons été séduits par l’histoire, le savoir-faire et la qualité de la marque. Ses 80 ans d’expérience, sa capacité à associer innovation et éthique, tout en gardant cet esprit authentique nous ont tout de suite intéressés. Nous sommes ravis de cette nouvelle collaboration, » Florence Maffrand, responsable des partenariats de la Fondation.

L’EMBLEME DE BORDEAUX

On ne compte plus tous les articles de presse, les magazines et guides de voyage qui ont fait depuis 3 ans, à l’étranger comme en France, de la Cité du Vin le nouvel emblème, voire l’icône de Bordeaux 

C’est une grande fierté que la Cité du Vin soit reconnue par les professionnels et le grand public, comme symbole du renouveau de la ville. Nous allons poursuivre nos efforts pour nous inscrire dans la durée dans ce rôle d’emblème, »  Philippe Massol, Directeur Général de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin.

Ouverte le 1er juin 2016, la Cité du Vin totalise à ce jour près de 1,3 million de visiteurs.

03 Juin

Exposition « Cross River, le sanctuaire du vie sauvage » au château Lafon Rochet

A vos tablettes ! Le Château Lafon-Rochet, 4ecru classé de Saint-Estèphe, propriété de la famille Tesseron, expose dans ses chais les photographies de Mathieu Garçon sur l’action menée au Cameroun par l’association ERuDEF pour le combat de la survie des gorilles Cross River et autres primates. Une exposition à voir jusqu’au 31 août, et un château à visiter par la même occasion.

Exposition Cross River, photographies © Mathieu Garçon

Le gorille de Cross River est très certainement l’une des espèces de primates les plus menacées au monde. Il vit dans la région des hauts plateaux de Lebialem au coeur d’une vaste zone de vallées fertiles et de collines abruptes, dans la forêt primaire subtropicale, au sud-ouest du Cameroun. Cette région abrite le sanctuaire de Tofala Hill où vit 20% de la population restante du gorille de Cross River…

L’association ERuDEF (Environment and Rural Development Foundation) a créé ce sanctuaire en y développant des activités économiques et sociales génératrices de revenus dans les villages situés en périphérie. L’objectif est pour elle de préserver et protéger une biodiversité animale et végétale dont la richesse est incontestable, sur un territoire de plus de 8 000 hectares.

Le photographe Mathieu Garçon, a suivi dans une nature luxuriante et parfois hostile durant plusieurs semaines, d’anciens braconniers devenus producteur d’huile par le biais de l’association ERuDEF, il a ainsi pu se mettre sur les traces de quelques 60 individus et leurs familles installés paisiblement dans cette zone forestière où plus aucun coup de feu ne trouble la vie de ces gorilles.

L’ensemble de son travail est donc à voir jusqu’au 31 août au château Lafon Rochet. Ses photos sont en effet exposées sur les cuves en ciment des chais. Elles plongent véritablement le visiteur au coeur de la forêt subtropicale des hauts plateaux de Lebialem et sensibilisent à cette action écolo-humanitaire et à la situation fragile de ces grands singes. Et pour cette bonne cause, tous les tirages exposés seront en vente au profit de l’association ERuDEF.

01 Juin

Bon anniversaire à la Cité du Vin, ouverte depuis 3 ans à Bordeaux

Un pari à la base. Un projet un peu fou. Une audace réalisée par les architectes d’XTU Anouk Legendre et Nicolas Desmazières. Une originalité confirmée avec le parcours permanent signé par les Anglais de CassonMann. Une Cité du Vin plébiscitée du monde entier, qui fête aujourd’hui les 3 ans de son ouverture, le 1er juin 2016.

Un anniversaire sous le soleil, il y a 3 ans il pleuvait pour l’ouverture © JPS

Voici le cocktail détonant proposé depuis Saint-Emilion en 2009 par Alain Juppé avec Sylvie Cazes, sous la direction de Philippe Massol. A l’époque, elle ne s’appelait pas encore Cité du Vin, c’était un projet culturel autour du vin qui restait encore à peaufiner, et ni les archis, ni les scénographes n’avaient été choisis, appel d’offre oblige.

Max, le 1er à avoir franchi le ponton Cité du Vin et quasi 1er en caisse, le 1er juin 2016  © Jean-Pierre Stahl

Mais sur le papier, le projet était déjà osé et devait trouver ses fonds baptismaux sur le site des Forges, en bord de Garonne. Une naissance qui le sera plus encore, tellement techniquement le terrain méritait un génie civil pour accueillir une telle structure, avec 300 pieux en bétons pour stabiliser ces 9000 tonnes d’édifice dont le gros-oeuvre était lui-même fait de béton.

Les architectes de la Cité du Vin, Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, XTU Architecs, en mai 2016 © Jean-Pierre Stahl

La suite on la connaît près de 3 ans de chantier avec plus de 120 personnels à la tâche, 574 arches en bois lamellé-collé en guise de charpente, des centaines de panneaux de verre et d’aluminium en guise de robe qui lui confèrent aujourd’hui son allure si gracile, si originale, enviée du monde entier. Un projet retracé dans le magazine la Cité du Vin au Confluent des Civilisations, réalisé par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Xavier Granger, Eric Delwarde, Francis Lassus-Lalanne et Véronique Lamartinière, pour France 3 Aquitaine :

Pour l’ouverture, Alain Juppé et la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin avaient convié le Président de la République François Hollande, qui accepta bien volontiers de venir la « bénir » comme il le fit pour le pont Chaban Delmas.

Nicolas Desmazières (architecte de la Cité du Vin XTU), Sylvie Cazes et Philippe Massol (Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin) et Anouk Legendre (architecte -XTU de la Cité du Vin), le jour de l’inauguration © jus

Une inauguration que vous avions retransmis en direct sur France 3 Aquitaine et avait été très suivie du public, qui ne demandait qu’à découvrir l’édifice et le concept.

Depuis, la Cité du Vin a accueilli sur ses 12 premiers mois d’exercice 425000 visiteurs, sur l’année 2017 445000, en 2018 son millionième visiteur, attendu tout l’été un peu comme le messie, arrivé finalement le 29 août dernier. Un visitorat qui a été quelque peu malmené par les grèves des salariés de la SCNF en 2018, puis par les mouvements sociaux de ces derniers mois qui ont impacté d’une manière générale le tourisme en France et à Bordeaux. Joint par téléphone, Philippe Massol le directeur de la Cité du Vin se réjouit bien sûr de cet anniversaire : « c’est la confirmation de la place que doit remplir la Cité du Vin à Bordeaux », tout en décrivant un début d’année 2019 difficile : « avec ces 5 premiers mois que l’on vient de passer, cela reste fragile avec une France en désordre, cela s’est ressenti sur le tourisme, les premiers mois n’étaient pas marrants… Mais le mois de mai semble marquer une reprise de la fréquentation, c’est le retour des touristes étrangers, on espère. »

Cet été devrait en effet coïncider  avec une relance d’activité et de nombreux touristes tant français qu’étrangers qui devraient fort logiquement affluer vers la Cité du Vin, et notamment quand la météo tourne au gris, car les jours de grand beau temps, l’activité plage prend souvent le dessus.

Les verres à nez par Anthony Duchêne à l’exposition Renversant © JPS

En tout cas, que vous soyez bordelais, girondin, aquitain, touriste français ou étranger, si vous ne l’avez pas encore visité, c’est à faire…Vous ne resterez pas indifférent à la Cité du Vin avec ses courbes et sa couleur changeante, à son parcours permanent, à son exposition temporaire Renversant (dépêchez-vous elle se termine le 30 juin), à ses ateliers immersifs de dégustation ou encore à ses conférences avec ses grands témoins.

L’atelier de dégustation tous les jours à 16h30, un tour du monde des saveurs et des vins © JPS

Pour Philippe Massol, « c’est la fin d’un rodage,on va commencer à retravailler avec le propriétaire qu’est la Ville de Bordeaux sur de nouveaux investissements, on a identifié les modules qui marchent bien et ceux qui marchent moins bien au parcours permanent, on va ainsi commencer à renouveler certains des modules ». Le parcours permanent dénombre au total 20 modules.

Sylvie Cazes et Philippe Massol au Belvédère, au 8e étage où les visiteurs terminent leur visite en dégustant un vin du monde © Jean-Pierre Stahl

Quant à la prochaine grande exposition, qui va succéder à Renversant, « elle est prévue pour la mi-août avec l’Argentine », poursuit Philippe Massol. « La précédente en tant que vignoble invité sur le Douro n’avait pas été une grande réussite, c’est une carte blanche que l’on donne au pays qui reste assez libre au niveau de la direction artistique. Le public n’a pas porté au nu cette exposition, à l’inverse de Renversant qui a bien marché. L’Argentine sera un projet beaucoup plus joyeux, de quoi faire découvrir ce grand pays viticole qu’est l’Argentine. » On a hâte de la découvrir.

Un superbe écrin pour un moment de découverte sur les civilisations du vin © JPS

Happy birthday La Cité du Vin ou cheers it’s more fun !

29 Mai

Le château d’Agassac s’adapte à son visitorat et propose désormais des visites guidées en mandarin et cantonnais

Ils sont malins à Agassac le château agassant par ses idées à Ludon-Médoc. En plus des visites en français et en anglais, et de ses visites sur iPad, voici des visites guidées à destination des visiteurs chinois. 20000 touristes chinois arrivent chaque année à Bordeaux.

Le château d’Agassac, un joyau viticole à Ludon-Médoc, très prisé des asiatiques, mais pas que… © JPS

Le château d’Agassac, avec ses tourelles est un peu un château viticole de contes de fées. Aux portes du Médoc, à Ludon, il a été l’un des tout premiers à proposer des visites ludiques avec mise à disposition de ses visiteurs d’iPad audio et video. Il a d’ailleurs reçu 5 récompenses de » Best of Wine Tourism », pou ses visites mais également pour son restaurant.

Des visites qui existaient en français et en anglais, avec deux thèmes de découverte à partager en famille, dont un éco-conte associant écologie et poésie du paysage.

Voici désormais des visites guidées en cantonnais et en mandarin, car le château connaît un afflux de visiteurs asiatiques ces dernières années. Cela se justifie puisqu’en 2018, Bordeaux a accueilli 20 000 touristes chinois.

Des chinois qui boivent de plus en plus de vin, environ un litre par an et par habitant, d’où ce chiffre incroyable d’1,46 milliard de litres de vin par an, selon une étude réalisée par Vinexpo avec IWSR. Des chinois qui jusqu’alors étaient au 5e rang de la consommation mondiale derrière les Américains, les Français, les Italiens et les Allemands. Mais l‘augmentation de consommation devrait être de 18,5% d’ici à 2021, ce qui placerait la Chine en 2e en tant que consommateur mondial.

AGASSAC ET SON PARCOURS NATURE

Le temps d’un parcours initiatique, ludique et interactif, les visiteurs peuvent vivre une expérience authentique en se laissant conter sur iPad, les liens qui unissent son Parc, son Marais et ses Vignes... un parcours qui pourrait faite écho à la nouvelle conscience écologique de la Chine, devenue le premier investisseur dans les technologies vertes, et ainsi le leader mondial de la transition énergétique…

UN JEU DE PISTE « VIN-TERACTIF »

D’un côté les petits tentent de libérer la Princesse Etoile emprisonnée depuis des siècles dans une tourelle du Château, de l’autre les grands peuvent parfaire leurs connaissances liées aux vins et à l’histoire du Château. Ce jeu de piste Vin-teractif de 45 mn permet aux jeunes joueurs de recevoir en cadeau un diplôme de Chevalier ou de Princesse d’Agassac et aux adultes de déguster en prime 4 vins du Château D’Agassac. (Les enfants dégusteront 2 jus de raisin (blanc et rouge) pour s’initier au plaisir de la dégustation).

Pour tout renseignement :  château d’Agassac au 05 57 88 15 47 – accueil visite-agassac@agassac.com . Réservations fortement conseillées.

15, rue du Château d’Agassac 33290 Ludon-Médoc – Coordonnées GPS : 44.9686682, -0.61177059

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28 Mai

7e émission Côté Châteaux sur NoA: Buzet à l’honneur dans le prochain numéro

Ce mois-ci, Côté Châteaux est dans le Lot-et-Garonne à la rencontre des vignerons de Buzet, vignerons de la coopérative et de l’appellation. Un focus sur leurs initiatives pour conduire le vignoble autrement et laisser place à la biodiversité. Vous allez prendre un bon bol d’air avec de nouvelles générations de vignerons qui expérimentent de nouvelle pratiques au Domaine de Gueyze, vous allez aussi découvrir la coopérative des Vignerons de Buzet et le projet un peu fou de reprise par la coopérative du château de Buzet, désormais emblème des vignerons.

Bienvenue dans le Lot-et-Garonne, Côté Châteaux vous convie ce mois-ci à Buzet-sur-Baïze pour son numéro 7. Un focus sur cette appellation de Buzet, plutôt jeune, qui ne remonte qu’à 1973 (les Côtes de Buzet) et qui n’a jamais cessé d’évoluer en Buzet depuis 1986, et d’innover au niveau de la conduite du vignoble.

UNE ODE A LA BIODIVERSITE

Place aux jeunes ! Côté châteaux adorent ces jeunes entreprenants, au début du magazine de 17 minutes, vous allez faire la connaissance de Pauline Castagné et d’Alexis Hubert… Ces deux jeunes vont tout vous expliquer sur le Domaine de Gueyze, un vignoble expérimental, conduit par les vignerons de Buzet. La coopérative mène ici des expériences depuis 15 ans et essaie de les transposer chez les autres vignerons adhérents.

« Ici nous sommes sur le Domaine de Gueyze, un vignoble expérimental, 75 hectares d’un seul tenant, entouré de bois », commente Pauline Castagné, chargée du suivi vignoble à la coopérative.

Comme vous pouvez le voir, un rang sur deux on alterne une année sur deux avec des couverts végétaux. Vous avez des féveroles, de la vesse, de l’orge, du pois fourrager… »  Pauline Castagné chargée du suivi vignoble.

Pauline Castagné et Alexis Hubert sur le Domaine de Gueyze © JPS

A Buzet, en 2018, ce sont ainsi 1000 hectares de surface qui sont occupés avec des couverts végétaux. « Cette couverture est très importante, elle limite le rayonnement solaire sur le sol, elle est aussi super efficace par rapport aux pluies, à l’humidité du sol et à la préservation du sol… », poursuit Pauline.

Le Domaine de Gueyze est en quelque sorte une ode à la biodiversité…« Ce que l’on va voir sur le point culminant du vignoble de Gueyze, c’est un nichoir à faucons crécerelles (réalisé dans une barrique), depuis 2-3 ans il est habité par des faucons, qui reviennent tous les ans, » précise Alexis Hubert, responsable d’exploitation Domaine de Gueyze.

Le but est de ramener de la biodiversité et replacer cet îlot de monoculture qu’est le vignoble de Gueyze au coeur d’un agrosystème », Alexis Hubert, responsable d’exploitation Domaine de Gueyze.

« Et pour couper cet îlot, l’idée a été de replanter des haies, qui souvent servent de corridor écologique dans lequel la faune va pouvoir se déplacer. »

Vous allez aussi découvrir cette étrange boîte blanche, une boîte à musique, qui émet matin et soir, et qui permet de protéger les pieds de vigne contre l’esca, la mortalité des pieds a été divisée par 3… Vous ferez connaissance avec la chouette chevêche d’Athéna, aussi avec les nichoirs à chauve-souris et avec ces ruches disposées non loin des vignes. Au total 67 nouvelles espèces ont été observées, 55 en flore et 12 en faune. « Ces ruches à côté de cette parcelle permettent de voir s’il y a un impact ou pas. depuis plusieurs années, on observe que les abeilles restent dans les ruches. On fait moins de traitements » , commente Pauline Castagné: 9,75, c’est l’indice de fréquence de traitement, en diminution sur les dernières années.

Benoît Cugnière, le président de l’Organisme de Défense et de Gestion de Buzet © JPS

L’AOC BUZET : 200 VIGNERONS ENVIRON SUR 2000 HECTARES DE VIGNES

Une émission émaillée d’invités avec au premier rang desquels figure Benoît Cugnière, le président de l’ODG, qui nous relate l’historique de l’appellation : « c’est une appellation qui a été créée en 1973 sous l’impulsion des dirigeants de la coopérative de l’époque Messieurs Combabessouse et Mermillot. » Avec aussi la détermination de Jean Dassart qui crée dès 1946 un comité de défense pour faire revivre un terroir viticole quasiment disparu, puis est créée en 1953 la coopérative puis l’AOC en 1973 Côtes de Buzet puis Buzet en 1986.

L’Appellation Buzet s’étend sur 27 communes, sur les coteaux sud de la Garonne et représente 200 hectares de vignes pour environ 2000 hectares », Benoît Cugnière président de l’ODG Buzet.

Chose incroyable, Buzet a énormément de points communs avec Bordeaux, ce d’autant qu’à une époque cela faisait partie de Bordeaux. « On partage en effet les mêmes cépages avec Bordeaux, avec le merlot essentiellement à plus de 50%, puis du cabernet franc et du cabernet sauvignon et un peu de malbec pour les rouges et rosés… Et pour le blanc, à 60% sauvignon et un peu de sémillon. Ce qui nous différencie, notre terroir, notre climat et le savoir-faire de nos vignerons locaux. »

Une ODG qui va dans les mois et années à venir être à nouveau en discussion avec l’INAO et ses adhérents, sur « un cahier des charges appelé à évoluer pour tenir compte de l’évolution climatique, notamment au niveau des cépages et de la résistance aux maladies. »

UNE PRODUCTION DE 100 000 HECTOLITRES SOIT 12 MILLIONS DE BOUTEILLES POUR LA COOPERATIVE

Autre invité de marque, Vincent Leyre, le président du Conseil de Surveillance des Vignerons de Buzet, qui représentent 188 viticulteurs pour un peu plus de 1900 hectares de vignes : « l’union fait la force », me fait remarquer Vincent Leyre.

C’est un tour d’horizon que nous allons vous offrir avec mon compère Sébastien Delalot de la coopérative, en compagnie de Vincent Leyre, depuis le chai aux 2000 barriques juqu’aux chaînes d’embouteillage et de mise en bag in box (700000 à l’année).

La production des vignerons de Buzet s’élève à 100000 hectolitres soit 12 millions de bouteilles », Vincent Leyre président du Conseil de Surveillance.

Nous évoquerons avec lui les nouvelles pratiques, l’abandon des CMR décidé par la coopérative et les perspectives pour celle-ci.

Le château de Buzet acquis par les vignerons de Buzet pour 740000 € © JPS

LE CHATEAU DE BUZET, UNE OPPORTUNITE ET UN EMBLEME POUR LA COOPERATIVE

« On a acheté à l’automne le château de Buzet… » Pierre Philippe nous propose de faire le tour du propriétaire, car la coopérative s’est portée acquéreuse de ce vieux château qui trône fièrement en haut de Buzet-sur-Baïze. Jusqu’au XIXe siècle, l’ensemble de la vie du village tournait autour du château avec la mairie et son église Notre-Dame, toujours en place mais ouverte aux quatre vents.

C’est un exercice intéressant de faire accepter à nos coopérateurs ce qui est très clairement un des symboles de notre appellation, ce château de Buzet, qui dans des temps plus anciens était un château viticole avec une centaine d’hectares de vignes » Pierre Philippe directeur de la coopérative.

Pierre Philippe, le directeur général de la coopérative des vignerons de Buzet © Jps

Cela faisait plusieurs années que les anciens propriétaires proposaient à la coopérative d’acheter le château de Buzet. « Cela aurait été une erreur historique de laisser passer ce château », appelé dans un premier temps au niveau du parc à recevoir du public et qui aura sans doute une nouvelle vie d’ici quelques années. « L’acte de création de la confrérie des vignerons de Buzet s’est fait dans cette pièce, où l’on reconnaît la cheminée ». Le château renferme quelques trésors, notamment deux magnifiques plafonds « là il nous faut les protéger, ils sont d’ailleurs inscrits au patrimoine…C’est extrêmement éxitant, on découvre chaque jour des choses nouvelles, en même temps on a beaucoup d’inquiétude, car le chantier va être colossal », commente Pierre Philippe. Ce châetau est un élément de cohésion sur tout le territoire, surprenant, ce projet suscite l’intérêt de beaucoup, beaucoup de gens.

Avec Carine Galente, en charge du suivi du projet du château, nous découvrirons également la beauté du parc, de l’ancienne glacière et du pavillon de chasse, sans oublier le fabuleux cèdre aux pieds entrelacés…

Enfin, comme de l’accoutumée, Côté Châteaux vous proposera de terminer cette émission par une idée d’association de met et de vins de Buzet, avec Arnaud Chevallier, le chef et responsable de l’Auberge du Goujon Qui Frétille… Un numéro 7 de Côté Châteaux tout en saveur et en ambiance en terre de Buzet.

Le château de Buzet, nouveau symbole des vignerons de Buzet © JPS

Côté Châteaux n°7 spécial Buzet : à voir à partir du lundi 3 juin à 20h15 et 22h30 sur NoA (sur les box 339 ORANGE, 455 SFR, 326 FREE, OU 337 BOUYGUES et sur internet)

Regardez ce numéro 7 de Côté Châteaux spécial Buzet réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Sébastien Delalot