19 Fév

Coming soon : émission spéciale « l’agriculture, j’y crois » le 3 mars depuis le Salon de l’Agriculture

France 3 Nouvelle-Aquitaine vous propose de retrouver une émission d’1 heure en direct depuis le Salon de l’Agriculture le samedi 3 mars prochain à 15h15. Une émission qui mettra en avant les différentes filières bovine, viti-vincole, céréalière de cette région qui est la plus importante de France par rapport à son poids économique. Côté Châteaux vous proposera en amont le portrait d’une jeune viticulture Amélie Osmond, qu’il a dénichée pour être invitée de cette émission, et dont vous aurez la primeur de son histoire pas banale.

Tournage avec Pascal Lécuyer au Clos du Notaire du portrait d'Amélie Osmond et de son compagnon Victor © JPS

Tournage avec Pascal Lécuyer au Clos du Notaire du portrait d’Amélie Osmond et de son compagnon Victor © JPS

Nous serons en direct du Salon de l’Agriculture le samedi 3 mars à 15h15 pour une émission spéciale de 52’ dans le hall 3 du SIA ; présentée par Marie-Noëlle Missud (de France 3 Poutou-Charentes) et Louis Roussel (de France 3 Limoges), cette émission portera un regard plutôt positif sur des secteurs dont le quotidien est plutôt difficile.

France 3 Nouvelle-Aquitaine va vous faire vivre l’ambiance du salon en plein coeur de l’événement ; nos deux présentateurs vont vous faire partager le savoir-faire de notre belle région Nouvelle-Aquitaine dont le « fer de lance est d’abord la viande et l’élevage (production de Blondes d’Aquitaine, de Boeuf de Bazas et de Limousines), mais aussi et bien sûr la viticulture entre le vin et le cognac, sans oublier la maïsiculture et le lait quelque peu en retrait », me confirme François Privat le Rédacteur en Chef de l’émission.

Alors que Louis Roussel sera installé en plateau avec ses 5 invités et lancera 5 reportages sur ces filières porteuses, Marie-Noëlle Missud nous conviera à une déambulation au sein de la plus grande ferme éphémère de France. A l’heure du traditionnel rendez-vous des « Carnets de Julie », la France des Terroirs et du Bon Goût sera mis à l’honneur.

Une émission qui vous fera découvrir de jeunes acteurs de l’agriculture et notamment de la viticulture à Bordeaux. Côté Châteaux a proposé un portrait a typique d’une jeune vigneronne Amélie Osmond qui a repris en 2015 un domaine en Côtes de Bourg avec son compagnon. Une histoire pas banale car c’est en fait pour tous les deux originaires de Champagne et d’Alsace une fabuleuse reconversion.

Victor et Amélie, deux jeunes vignerons en Côtes de Bourg © JPS

Victor et Amélie, deux jeunes vignerons en Côtes de Bourg © JPS

Les invités : Nicolas Arpin – Berger dans la Vienne / Jérémy Puech – éleveur dans le Limousin / Amélie Osmond – viticultrice en Gironde / Edouard Viaud – président des Jeunes Agriculteurs de la Vienne / Guillaume Rivière – photographe

Les reportages : Portrait d’Amélie Osmond en Côtes de Bourg (Bordeaux) / Les maraîchers bio (Limousin) / Dégustation produits de Nouvelle Aquitaine (sur le salon) /Concours de la vache limousine(sur le salon)  / Les produits de l’eau et de la mer (Façade Atlantique – sur le salon) / Portrait Jérémy Puech (Limousin) /Portrait croisé de deux jeunes bergers dans la Vienne.

« L’agriculture, j’y crois » le 3 mars à 15h15 sur les 3 antennes de Nouvelle-Aquitaine de France 3 depuis le Salon de l’Agriculture.

15 Fév

Guiraud fait son show : près de 400 000 bouteilles vendues et livrées en 2017

Tout semble sourire à Château Guiraud qui dressait son bilan 2017 mardi soir au Familia à Bordeaux. Outre l’ouverture de son restaurant la Chapelle qui marche bien, Xavier Planty a annoncé 384523 bouteilles vendues en 2017 de château Guiraud, le célèbre 1er cru classé de Sauternes, entre le 1er vin, le Petit Guiraud (en liquoreux) et le G de Guiraud (en blanc sec).

Le Comte Von Neiperg, Robert Peugeot, Xavier Planty, Madame Von Neiperg, Adrien Bernard, les co-propriétaires de château Guiraud © Jean-Pierre Stahl

Le Comte Von Neipperg, Robert Peugeot, Xavier Planty, Madame la Comtesse Von Neipperg, Adrien Bernard, les co-propriétaires de château Guiraud © Jean-Pierre Stahl

Quand on compare les chiffres, on se dit bon sang, ça plane pour Xavier Planty et ses amis co-propriétaires de château Guiraud Robert Peugeot, le comte Stephan Von Neipperg et Olivier Bernard : 384 523 bouteilles vendues et livrées en 2017 contre 307959 pour l’exercice précédent 2016…

IMG_4750Après, il faut bien voir que 59% du volume est représenté par G de Guiraud, 22% par Petit Guiraud et 19% par château Guiraud. Mais en valeur, c’est bien sûr l’inverse le 1er et grand vin constitue 47% du chiffre d’affaire, contre 22% de Petit Guiraud et 31% pour le G de château Guiraud.

IMG_4751Un blanc sec toujours exceptionnel dont le 2017 était proposé à la dégustation mardi soir, et qui est mis sur le marché à partir d’aujourd’hui. Si les chiffres 2017 sont particulièrement bons, les actionnaires de Guiraud restent humbles notamment avec les intempéries du printemps dernier :

« 40% du vignoble a été perdu avec le gel », commentait Xavier Planty. « Mais dans notre malheur on s’en sort pas mal, c’est surtout le 2e vin le Petit Guiraud qui sera impacté et le G de château Guiraud pour lequel on a fait 30% de volume en moins pour le millésime 2017. 2017 est une grande grande année de vins blancs, beaucoup de fraîcheur et beaucoup de structure. Il nous reste encore un peu de 2016, donc pas d’inquiétude. »

Pour le 1er et grand vin, on a fait les assemblages ce matin, c’est un très très grand vin, je rapprocherais cela très fortement du 2011″, Xavier Planty

Quand Robert Peugeot passe derrière le bar... santé Mr Peugeot et pour tout le groupe © JPS

Quand Robert Peugeot passe derrière le bar… santé Mr Peugeot et pour tout le groupe © JPS

Cette soirée « after work » a le mérite d’attirer de très nombreux négociants de la place de Bordeaux avec leurs équipes, on pouvait y croiser ainsi Allan Sichel (Maison Sichel) ou encore Thierry Decré (LD Vins), mais aussi de nombreux courtiers (Thimothée Bouffard), cavistes comme Guillaume Cottin (la Vinothèque), restaurateurs et prescripteurs des vins de châteaux Guiraud. Pour l’occasion « on a choisi de vous faire déguster le 2010 qui est un millésime exceptionnel et Petit Guiraud en 2015-2016 »

IMG_4772Il y avait aussi Luc Planty, le fils de Xavier Planty, qui fêtait ce soir là son anniversaire : « L’année 2017 offre un millésime atypique, marqué par les conditions climatiques (particulières), le gel d’avril et les fortes températures de l’été ont permis de créer un millésime unique où se tient la fraîcheur et la complexité aromatique. Un millésime tout en finesse qui ne pourra subir aucune comparaison. »

Ce fut aussi l’occasion de souligner « le premier millésime certifé AB (agriculture biologique) pour Petit Guiraud 2015″, mais aussi « une reprise en interne de la communication digitale avec lancement d’un nouveau site web et agrandissement de l’équipe communication. »

Nicolas Lascombes et son épouse, et Luc Planty qui fêtait ses 31 ans ce soir là © JPS

Nicolas Lascombes et son épouse, et Luc Planty qui fêtait ses 31 ans ce soir là © JPS

Quant à la partie oenotourisme, la Chapelle, le nouveau restaurant de Nicolas Lascombes ouvert au sein du château dans une chapelle protestante de 1784 est un succès. C’est une première pour un 1er cru classé 1855. « On fait une moyenne de 50 cuverts par service, je trouve ça bien, si on compare à d’autres. On passe un bon moment au calme, zen », commente Nicolas Lascombes qui devrait transformer l’essai davantage aux beaux jours avec une immense terrasse avec vue sur le château et le vignoble de Sauternes.

Olivier Bernard, Guillaume Cottin, Allan Sichel et Xavier Planty © JPS

Olivier Bernard, Guillaume Cottin, Allan Sichel et Xavier Planty © JPS

Quant aux prochaines date de business, Guiraud est dans les starting-blocks pour Vinexpo New-York et ProWein en mars, pour sa présentation du millésime 2017 le 8 avril à l’occasion des primeurs, pour Vinexpo Hong-Kong en mai, une petite fête de la Lune au passage en septembre, avant un Vinexpo Tokyo en octobre. Guiraud à la conquête du monde !

14 Fév

Saint-Valentin : Pascal Pressac remet la soupe VGE au goût du jour en mémoire à Monsieur Paul

Bravo au chef Pascal Pressac, de la Grange aux Oies, en Nouvelle Aquitaine, qui a su ce soir marier intelligemment le rendez-vous des amoureux avec l’hommage au grand chef Paul Bocuse, inventeur de la soupe VGE.

L'hommage ce soir de © Pascal Pressac en cuisine à Monsieur Paul, à la gastronomie française et à l'histoire pour la Saint-Valentin . La culture et le patrimoine au menu !

L’hommage ce soir de © Pascal Pressac en cuisine à Monsieur Paul, à la gastronomie française et à l’histoire pour la Saint-Valentin . La culture et le patrimoine au menu !

« C’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »,  comme chantait le grand Charles Aznavour. « Et pourtant, pourtant, je n’aiiime que toi » ajoutait-il. En cette Saint-Valentin, on nous a bassiné dans les médias sur les traditionnels bouquets de roses (très bien, mais venues d’Afrique, en passant par la Hollande et dont on ne sait si elles vont durer 3 à 10 jours), en revanche là où la culture, l’histoire, la gastronomie rejoignent l’hommage et la poésie,  je dis chapeau chef !

Pascal Pressac, le chef ingénieux de la Grange aux Oies, à Nieuil, non loin d’Angoulême, en Charente, a eu la bonne idée de servir à ses ouailles pour le menu de Saint-Valentin la soupe VGE du célèbre Paul Bocuse, décédé au mois de janvier.

Cette soupe VGE tient son nom du nom du Président Valérie Giscard d’Estaing. Il lui avait donné ce nom en l’honneur et en remerciement de la légion d’honneur qu’il avait reçu de ses mains le 25 février 1975 à l’Elysée. Il s’agissait d’une soupe de truffes surmontée d »une pâte feuilletée totalement inventée par Paul Bocuse qui expliquait son nouveau met en toute simplicité : « c’est un nouveau plat que nous avons fait pour le président Giscard-d’Estaing. On a remplacé les pommes de terre par de la truffe. » Il avait continué ce repas mémorable avec un canard nappé de vins de Margaux avec son foie au poivre vert.

Une soupe aussi immortalisée à la fin du film de Claude Zidi « l’Aile ou la Cuisse » un film satirique sur le Michelin avec Louis de Funès et Coluche qui a aussi bercé ma jeunesse.

Bravo chef, merci pour le clin d’oeil, pour les nouvelles générations et pour le patrimoine culinaire français.

Le Danemark en deuil : le Prince Henrik, originaire de Gironde, est décédé

Le Prince Henrik, époux de la Reine Margrethe II, s’est éteint hier soir peu avant minuit. Il était né Henri de Laborde de Monpezat, né à Talence en Gironde, et possédait avec le Reine le château de Caïx à Cahors. Homme très cultivé et artiste, il adorait par ailleurs la gastronomie et les vins de Bordeaux. Yann Schÿler, consul du Danemark, revient sur son destin exceptionnel pour Côté Châteaux.

Yann

Yann Schÿler, consul du Danemark à Bordeaux et propriétaire du © château Kirwan, avec le Prince Henrik du Danemark

Jean-Pierre Stahl: « Yann, j’imagine c’est avec une vive émotion que vous avez appris la nouvelle ? »

Yann Schÿler : « Bien évidemment,  je le connaissais bien. Au-delà du côté régalien, je le voyais régulièrement, il connaissait bien les vins de Bordeaux, la gastronomie. Il était né à Talence en Gironde, à la clinique protestante Bagatelle. Je l’ai vu de très nombreuses fois et notamment ces dernières années. »

JPS : « Quel était l’état de santé du Prince Henrik ? »

YS : « Depuis l’été dernier, on lui avait diagnostiqué la maladie d’Alzheimer, ses capacités cognitives s’étaient détériorées. Mais, il a eu une infection pulmonaire qui lui a été fatale. Il n’a pas résisté. Il avait 83 ans. Il est décédé hier soir, juste avant minuit. »

JPS : « C’était un propriétaire de château viticole à Cahors, il y venait souvent ? »

YS : « oui, il venait souvent à Cahors, le château de Caïx est la résidence d’été et familiale du couple Royal, qui l’avait acheté il y a une trentaine d’années. Lui, par sa famille,  était originaire de cette région, il l’adorait ; cette propriété permettait à la Reine de se détendre. Le Prince était vraiment chez lui dans son vignoble qu’il aimait tellement. Il venait de plus en plus fréquemment, même en hiver, en plus du mois d’août en famille et à l’automne pendant les vendanges. »

JPS : « Il avait participé à pas mal de courses de voiliers et notamment à Arcachon ? »

YS : « Il faisait beaucoup de régates de dragons, c’était un excellent navigateur. La dernière fois que tu l’as vu cela devait être une de ses dernières participations. « 

JPS : « Ce fut un destin assez remarquable que de devenir Prince ? »

YS : « Il était diplomate et travaillait à l’ambassade de de France à Londres, quand il a rencontré la Princesse Margrethe en 1965, ils se sont mariés en 1967 ; elle est devenue Reine quand son père Frederick IX est décédé en janvier 1972, à l’époque elle était déjà mariée depuis 5 ans et avait déjà deux enfants. Il me disait toujours « effectivement, j’ai épousé une Reine », même si elle n’était que Princesse quand il l’a épousée. Il s’est converti au protestantisme ; né catholique, il est devenu protestant, à l’inverse d’ Henri IV »

2016, intronisation du Prince lors du Dîner de la Jurade de Saint-Emilion à Bordeaux © Jean-Bernard Nadeau

2016, intronisation du Prince lors du Dîner de la Jurade de Saint-Emilion à Bordeaux © Jean-Bernard Nadeau

JPS : « Vivait-il mal le fait de ne pas être roi ? »

« C’est le même cas de figure aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Il était Prince Consort, son statut était inscrit dans la constitution. Certes, il s’en est un peu plaint. Mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir de tout cela. C’est vrai que ça peut paraître dur pour un homme, mais c’était très protocolaire, « trois pas derrière »… Il n’était pas malheureux, loin de là. Le couple royal était très uni. Il a fait beaucoup pour le Danemark malgré quelques prises de positions ». 

« Il laisse une touche artistique fabuleuse, il a réalisé de nombreuses sculptures, des bronzes, il a écrit des livres de recettes de cuisine et des poèmes… Il avait l’amour des belles choses, le goût des traditions, il aimait le langage travaillé, il détestait les expressions qui manquaient de style ».

JPS : Quels souvenirs encore du Prince sur Bordeaux et par rapport aux vins de Bordeaux ? »

YS : « Il a fait un court passage dans une école bordelaise, à la Sauque à La Brède en 1948, quelques mois quand il avait 14 ans. On avait réfléchi ensemble, il était favorable à y repasser… Donc né à Talence, élève à La Brède.

« Nous avons participé ensemble à des dîners, je ne l’ai jamais vu apporter autre chose que du Bordeaux. Il était un grand amateur. Il avait été intronisé à la Fête de la Fleur en 2007 et à la Jurade de Saint-Emilion en 2016 ».

« Il appréciait beaucoup la Baronne Philippine de Rothschild. Il lui écrivait beaucoup, j’ai fait le messager plusieurs fois pour lui. Il a aussi plusieurs fois séjourné au château Haut-Brion, chez le Prince Robert du Luxembourg, en ce lieu mythique. Nous sommes allés ensemble à Pétrus, Cheval Blanc, il est venu 3 fois à Kirwan chez son consul. »

Côté Châteaux présente ses plus sincères condoléances à la famille royale du Danemark.

13 Fév

Vente de vins fins & spiritueux,chez Artcurial Paris, les 22 et 23 février

Pour amateurs d’enchères et de pépites, voici l’une des prochaines ventes à ne pas louper chez Artcurial les jeudi 22 et vendredi 23 février, avec des Bourgognes, Bordeaux et spiritueux.

teaser-3792_1Les ventes Vins fins et Spiritueux proposeront 1450 lots sur 4 vacations les jeudi 22 et vendredi 23 février 2018, avec des Grands Crus de Bourgogne ainsi que des trésors Bordelais. Les spiritueux et liqueurs seront également mis à l’honneur notamment avec un très bel ensemble de vénérables Cognacs Adet 1893 et de Rhums Trois Rivières 1953 et 1970.

Téléchargez la liste des lots en format Excel ici

12 Fév

Champagne : chiffre d’affaires « record » de 4,9 milliards d’euros en 2017

Les expéditions de champagne ont représenté un chiffre d’affaires global de 4,9 milliards d’euros en 2017, portées par les exportations hors de l’Union européenne, établissant un nouveau « record » pour la filière, a annoncé lundi l’interprofession champenoise.

dES

Un chiffre d’affaire record malgré une baisse en Francxe pour le © champagne

« Grâce à l’exportation et à la valorisation de ses cuvées, la Champagne réalise le chiffre d’affaires record de 4,9 milliards d’euros » en 2017, a déclaré Jean-Marie Barillère, co-président du Comité Champagne et président de l’Union des maisons de champagne.

Les ventes totales se sont élevées à 307,3 millions de bouteilles, soit une augmentation de 0,4% par rapport à 2016, a indiqué l’institution dans un communiqué.

Le marché français affiche un recul de 2,5% avec 153,6 millions de cols expédiés, « une baisse plus forte qu’attendue en raison d’un mois de décembre décevant », a déclaré Maxime Toubart, également co-président du Comité Champagne, à la tête du Syndicat général des vignerons.

En décembre dernier, période de fêtes d’ordinaire propice à ce vin, environ 23 millions de bouteilles se sont écoulées en France, un effondrement de 9% par rapport à la même période en 2016.

A l’inverse, « les relais de croissance se confirment hors de l’Union européenne, en baisse de 1,3%, puisque les pays tiers dépassent désormais cette zone et enregistrent une progression de près de 9% pour atteindre 77 millions de bouteilles », a indiqué le Comité Champagne, soulignant l’accélération du grand export.

L’exportation, en hausse de 3,5%, consolide le poids de ces nouveaux relais pour les acteurs viticoles, en particulier pour les maisons de champagne et les coopératives qui ont réalisé des expéditions globales en hausse en 2017, respectivement de 1,4% et 1,1%, selon cette même source.

Les détails de ces résultats par pays seront publiés mi-mars.

AFP

08 Fév

Blaye au Comptoir à Bordeaux : ils sont venus, ils sont tous là, et vous proposent de découvrir leurs vins

50 vignerons de Blaye ont investi ce jeudi midi et ce soir 50 bars et restaurants de Bordeaux. Ils vous proposent jusqu’à demain soir de déguster leur production.

Laetitia Mauriac au Familia pour Blaye au Comptoir © JPS

Laetitia Mauriac au Familia pour Blaye au Comptoir © JPS

Pour cette 12e opération de Blaye au Comptoir, retrouvez les dynamiques vignerons de l’appellation ce jeudi 8 et vendredi 9 février dans une cinquantaine de restaurants, cavistes et bars à vins de Bordeaux.

Ils vont vous proposer un verre de dégustation en guise de bienvenue dans l’ensemble des restaurants partenaires de cette opération, à l’instar de Laetitia , propriétaire du château la Levrette (le nom de la femelle du lévrier et pas autre chose !) qui est ce jeudi au Familia, dans l’enceinte des Halles de Bacalan, l’un des endroits les plus prisés du moment, à Bordeaux.

Avec Blaye au Comptoir, il n’y a pas de barrière entre consommateurs et vignerons ; les échanges se font dans un environnement propice et en toute simplicité ! C’est ce lien direct qui plaît et fait le succès de l’opération. » Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation.

Mickaël Rouyer, Laetitia Mauriac, Emilie Paulhiac, Anne-Sophie Pinot et Aurélie Lascourrèges, la team des Baye - Côtes de Bordeaux © JPS

Mickaël Rouyer, Laetitia Mauriac, Emilie Paulhiac, Anne-Sophie Pinot et Aurélie Lascourrèges, la team des Baye – Côtes de Bordeaux © JPS

Cette année, de nouveaux établissements ont rejoint l’Opération Blaye au Comptoir comme la brasserie le Familia à Bacalan (en face de la Cité du Vin), les cavistes Bordeaux Magnum et la Vinothèque, les bars à vins le Millésime, le Bistro du Fromager ou les 3 Pinardiers.

Retrouvez les 50 établissements de Blaye au Comptoir Bordeaux.

A suivre prochainement sur Côté Châteaux un focus sur Blaye et à voir aussi le 22 février dans le rendez-vous mensuel « Vigne et Vin » dans le 12/13 sur France 3 Aquitaine, avec Frédéric Lot.

07 Fév

Les vignerons indépendants ont fait leur show au Luxembourg

Rien n’arrête les Vignerons Indépendants, même pas l’hiver. Ils ont réchauffé l’atmosphère et les coeurs des amateurs de vins au Luxembourg, en proposant de déguster le fruit de leur travail et de leur passion. Du coup, ce fut une affluence record pour cette édition 2018 !

Le salon des © Vignerons Indépendants au Luxembourg

Le salon des © Vignerons Indépendants au Luxembourg

C’est une particularité là-bas, ce salon est associé au Salon des Antiquaires, de ce fait le salon s’adresse à une clientèle exigeante et sensible à l’élégance et au raffinement.

Ce salon permet aussi de réaliser une belle vadrouille à travers les terroirs hexagonaux : une route des vins intra-muros de Saint-Emilion à Jurançon en passant par le Médoc, sur un même espace,  où l’on peut en toute simplicité acheter sur place directement au vigneron présent derrière son stand.

Cette nouvelle édition a permis à l’amateur français, luxembourgeois ou  belge, de découvrit non seulement les richesses vinicoles des terroirs de la Nouvelle-Aquitaine mais aussi les autres saveurs de la Région, en particulier les fromages des Pyrénées, foie gras du Périgord ou encore jambons Pata Négra, Serrano…

Le jeudi soir, un afterwork était spécialement organisé sur le salon situé au cœur du quartier des affaires de Luxembourg. Cette soirée privilégiée s’adressait tout particulièrement à la population active travaillant dans le quartier, souhaitant se détendre après une journée de travail avec la possibilité de se restaurer sur place.

06 Fév

2e édition de « sous les pavés, la vigne ! » les 10 et 11 février au Hangar 14 à Bordeaux

C’est la 2ème édition bordelaise du salon « Sous les pavés la vigne » samedi et dimanche.  Coproduit par Rue89 Bordeaux et Nouriturfu, le salon des vins actuels et naturels revient à Bordeaux, au Hangar 14.

1-sous-les-paves-la-vigne-780L’an dernier, près de 2000 visiteurs avaient trinqué avec « Sous les pavés la vigne… » De quoi s’agit-il ? Une manif de vin ? Des vignerons qui battent le pavé ? Le vin qui vous intéresse ici est idéaliste, marginal, minoritaire, voire impossible selon certains tenants de l’establishment vinique. De fait, ce vin « idéaliste » est porteur de valeurs, des conceptions artisanales et humanistes de l’agriculture ou du commerce, qui intéressent un média indépendant tel que Rue89 Bordeaux.

Des thèmes sociétaux sont directement abordés durant le salon, notamment par le biais de débats. Mais c’est bien d’abord pour déguster et acheter des vins – issus de cette minorité délicieuse – qu’on se rendra à « Sous les pavés la vigne » ! Véritable festival « agriculturel », le salon réunit bien sûr de nombreux (euses) vigneron (nes) bio, biodynamiques et naturels, français et internationaux, mais aussi des brasseurs, des stands « food », des auteur (es) qui font l’actualité (en dédicace), une projection et des débats. Sans oublier des happenings, comme une dégustation hors programme, annoncée le jour J aux visiteurs, une première cette année à Bordeaux : le « quart d’heure mythique ». Pour 10 euros, les visiteurs auront ainsi accès à toutes les dégustations et animations au sein du salon. Petite cerise cristalline sur le gâteau, un verre griffé leur est offert à l’entrée.

DEUX DEBATS :

  • « Faut-il biodynamiter le vignoble ? », le samedi (15h) ;
  • « Vin naturel, vin conventionnel : irréconciliables ? », le dimanche (15h), avec notamment Eric Tesson (directeur de la CNAOC)
  • La projection du feuilleton documentaire « Cash sur Table », de la Revue Far Ouest, ou la réponse du vignoble bordelais à la question des pesticides, le dimanche (11h)

LIVRES & AUTEURS:  François Caribassa (Qu’est-ce que boire ? Critique de la dégustation des vins ; éd. Menu Fretin) Isabelle Guichard (Précis à l’usage de ceux qui pensent que Demeter n’est qu’une déesse grecque ; éd. de l’Epure) Antonin Iommi-Amunategui (Manuel pour s’initier au vin naturel ; éd. de l’Epure) Jean-Benoit Meybeck (Cosmobacchus ; éd. Eidola) Et aussi : les « quarts d’heure mythiques » (dégustation « happening » de cuvées rares ou épuisées)

Avec « Sous les Pavés, la Vigne ! » les les 10 et 11 février au Hangar 14 à Bordeaux

05 Fév

Philippe Etchebest, nouvel étoilé au Michelin avec La Table d’Hôtes du 4e Mur à Bordeaux

La nouvelle vient de tomber, Philippe Etchebest vient d’obtenir une étoile au guide Michelin lors de la remise de récompense du célèbre Guide à Paris. Bravo au chef qui avait ouvert le 4e Mur dans l’enceinte du Grand Théâtre en septembre 2015 à Bordeaux et marque l’essai avec La Table d’Hôtes du 4e Mur, un concept original et gastronomique.

etchebest

C’est une récompense méritée pour Philippe Etchebest, le célèbre chef de la place de la Comédie à Bordeaux. Il a ouvert son restaurant, le 4e Mur, en septembre 2015 et ne cherchait  pas forcément à avoir d’étoiles pour cette brasserie.

L’ironie avait voulu qu’une première étoile fut décernée avant lui à son rival et ami d’en face Gordon Ramsay pour le Pressoir d’Argent. L’injustice est réparée et la guéguerre ou le cauchemar en cuisine va pouvoir continuer, entre ces deux stars et des fourneaux et du petit écran.

CapturePhilippe Etchebest vient de décrocher cette étoile pour La Table d’Hôtes du 4e Mur, ouverte en juillet dernier, en sous-sol de sa brasserie du 4e Mur. Une table gastronomique celle-ci qui laisse au chef exprimer tout son talent, comme une mélodie en sous-sol. Il avait déjà connu la gloire des étoiles avec 2 étoiles décrochées lorsqu’il était chef à l’Hostellerie de Plaisance à Saint-Emilion.

Cette année, 621 étoiles ont été décernées, soit 5 de plus que la dernière édition.

CaptureMichel Vico, du restaurant le Jasmin au Stelsia à Saint-Sylvestre sur Lot (47) a décroché une étoile également, autre table gastronomique récompensée cette année celle de Julien Lefebvre du Château de Cordeillan-Bages, propriété de la famille de Jean-Michel Cazes à Pauillac (Gironde) et aussi 1 étoile pour Tanguy Laviale pour Garopapilles à Bordeaux. Bravo aux chefs.

Capture

A Bordeaux, on compte toujours 3 deux étoiles avec la Grande Maison (Pierre Gagnaire), le Pressoir d’Argent (Gordon Ramsay) et la Grand’Vigne au sein des Sources de Caudalie-château Smith Haut Lafitte (Nicolas Masse). A Saint-Emilion l’Hostellerie de Plaisance conserve aussi ses 2 ** (Ronan Kervarrec). Parmi les 1*, il y a bien sûr le Logis de la Cadene à Saint-Emilion (Alexandre Baumard), le Saint-James à Bouliac (Nicolas Magie), le Pavillon des Boulevards (Bordeaux), le Prince Noir (Lormont-Bordeaux). Le seul 3 *** de la région reste les Prés d’Eugénie de Michel Guérard à Eugénie-les-Bains. Revoir les reportages sur Bordeaux Terre de Gastronomie 

GUIDE MICHELIN 2018 : 28 TROIS ETOILES EN FRANCE :
La Maison des Bois, de Marc Veyrat, et le restaurant éponyme de Christophe Bacquié
ont rejoint lundi le cercle prestigieux des tables auréolées de trois étoiles en
France, qui compte au total 28 établissements dans l’édition 2018 du guide Michelin.
C’est un de plus qu’en 2017, après le retrait par le guide du restaurant Le Suquet
à Laguiole (Aveyron), conformément au souhait de son chef Sébastien Bras. Le fils
de Michel Bras, fondateur du restaurant, avait fait la demande inédite de ne plus
figurer dans le guide qui lui accordait trois étoiles depuis 1999.
CaptureDix « trois étoiles » sont situés à Paris (entre parenthèses l’année d’attribution):
– Alain Ducasse au Plaza Athénée (2016)
– Le Cinq, à l’hôtel Four Seasons George V (Christian le Squer, 2016)
– Alléno Paris – Pavillon Ledoyen (Yannick Alléno, 2015)
– Epicure à l’hôtel Bristol (Eric Frechon, 2009)
– L’Astrance (Pascal Barbot, 2007)
– Le Pré Catelan (Frédéric Anton, 2007)
– Guy Savoy (2002)
– Pierre Gagnaire (1998)
– L’Arpège (Alain Passard, 1996)
– L’Ambroisie (Bernard Pacaud, 1988)
En régions :
– La Maison des Bois à Manigod, en Haute-Savoie (Marc Veyrat, 2018)
– Le Restaurant Christophe Bacquié, à l’Hôtel du Castellet, dans le Var (Christophe
Bacquié, 2018)
– Le 1947 au Cheval Blanc à Courchevel (Yannick Alléno, 2017)
– La Bouitte, à Saint-Martin de Belleville en Savoie (René et Maxime Meilleur,
2015)
– L’Assiette champenoise, à Tinqueux dans la Marne (Arnaud Lallement, 2014)
– La Vague d’or, à Saint-Tropez (Arnaud Donckele, 2013)
– Flocons de sel, à Megève (Emmanuel Renaut, 2012)
– Auberge du Vieux Puits, à Fontjoncouse dans l’Aude (Gilles Goujon, 2010)
– Le Petit Nice, à Marseille (Gérald Passédat, 2008)
– Anne-Sophie Pic, à Valence (2007)
– Lameloise, à Chagny en Saône-et-Loire (Eric Pras, 2007)
– Régis et Jacques Marcon, à Saint-Bonnet-le-Froid en Haute-Loire (2005)
– Georges Blanc, à Vonnas dans l’Ain (1981)
– Les Prés d’Eugénie, à Eugénie-les-Bains dans les Landes (Michel Guérard, 1977)

– Troisgros, à Ouches dans la Loire (Michel Troisgros, 1968)
– L’Auberge de l’Ill, à Illhaeusern dans le Haut-Rhin (Marc Haeberlin, 1967)
– Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or dans le Rhône (1965)
A Monaco :
– Le Louis XV Alain Ducasse (1990, retirée 1997, retrouvée 1998, retirée en 2001,
retrouvée 2003)

Avec Guide Michelin et AFP