Le vin vieillirait-il mieux en mer ? Un retour sur l’expérience menée par le château Larrivet Haut-Brion aura lieu à Paris le 27 mars prochain avec Emilie Gervoson, Bruno Lemoine et Stéphane Derenoncourt.
C’est une épineuse question. Scientifiques, œnologues et amateurs tentent d’y répondre depuis des décennies.
Emilie Gervoson, fille des propriétaires du Château Larrivet Haut-Brion et Bruno Lemoine, Directeur Général et vinificateur du Château se sont attachés à mener une véritable expérience scientifique.
Le 27 mars prochain, ce sera le retour sur expérience à Paris au cours d’une dégustation et d’un débat animé par Bruno Lemoine et Stéphane Derenoncourt autour de ce vin au destin hors du commun.
Cette expérience inédite vise à comparer les différences de vieillissement d’un même vin, le millésime 2009; exceptionnel et riche en tanins. Pendant qu’une partie du breuvage était élevée en bouteille de manière traditionnelle, une autre était réservée en barrique, tandis que la troisième était plongée dans le bassin d’Arcachon pour y poursuivre son vieillissement dans les fonds marins pendant 6 mois supplémentaires.
En 2012 et 2014, des dégustations comparatives et analyses menées sur les trois vins ainsi obtenus, ont révélé de surprenants résultats. Tanins plus arrondis, amertume gommée et robe plus ambrée, le vin élevé en mer présentait déjà des caractéristiques prometteuses. Le vin élevé en chais, se distinguait, lui, par sa structure et la fraîcheur de ses notes mentholées. Depuis, les vins ont été mis en bouteille et magnums pour y poursuivre leur maturation…A déguster alors pour restituer de formidables impressions.
Concurrencés sur le marché français, distancés à l’export, tentés par la vente au négoce: en Champagne, les vignerons font face à de nouveaux défis structurels, qui redessinent le visage d’une filière au chiffre d’affaires record de 4,9 milliards d’euros en 2017.
@ Le champagne gagne toujours des parts de marché à l’export, malgré un léger recul en France
Sur les quelque 307 millions de bouteilles de champagne vendues l’année dernière (+0,4% par rapport à 2016), plus de 72% proviennent des caves des maisons de champagne, le reste étant expédié par les coopératives viticoles et les vignerons, selon le Comité Champagne.
« Entre 2007 et 2016, les vignerons ont perdu environ 25% de leur volume expédié », relève Aurélie Ringeval-Deluze, professeure d’économie et de gestion spécialisée dans l’économie du vin à l’université de Reims Champagne-Ardenne.
Sur le marché français, mises à mal par d’autres vins effervescents français et étrangers comme le prosecco ou le cava, les ventes de champagne affichent un recul de 2,5% pour l’ensemble de la filière et de 4,9% pour les seuls vignerons, soit un différentiel de 2,5 millions de bouteilles entre 2016 et 2017 pour ces derniers, selon l’organe institutionnel champenois.
« Ce qui coince, c’est que le marché français est difficile, concurrentiel…Or 80% du champagne de vignerons est vendu en France », souligne Maxime Toubart, le président du Syndicat général des vignerons de la Champagne.
Face à cette contrainte, couplée au morcellement du vignoble champenois qui fait diminuer la taille des exploitations, de nombreux viticulteurs préfèrent vendre tout ou partie de leur récolte aux négociants, une solution rentable avec un prix du kilo de raisin qui oscille « entre 5 et 8 euros », indique-t-il. « Le vignoble est de plus en plus dépendant des maisons pour écouler la production, explique M. Toubart, car « celles-ci ont la possibilité d’aller vendre des bouteilles très loin et très chères, donc de payer des raisins très chers ».
Pour continuer à commercialiser leurs propres champagnes, certains vignerons décident de se lancer à l’export, stimulés par des ventes en croissance vers les pays tiers (+8,4%). « Environ 50% de ma production, soit 15.000 bouteilles, part aux Etats-Unis et en Italie, mais aussi en Suède et au Danemark », détaille Benoît Velut, jeune vigneron installé à Montgueux (Aube), qui vinifie 3 hectares sur 7,7 hectares au total et vend le reste au négoce.
Pour s’adapter à cette nouvelle donne, il a rejoint une association de dix vignerons où chacun apporte son expertise et ses compétences, « un énorme levier parce que je n’ai aucune formation de commercial », reconnaît-il, conscient que la filière est passée « d’une clientèle très locale du temps de nos parents à une clientèle beaucoup plus disséminée en France tandis que l’étranger s’est développé ».
De son côté, le Syndicat général des vignerons a créé « des services d’accompagnement », une marque commune appelée « Les Champagnes de vignerons », propose à ses adhérents de participer à des salons, de suivre des formations en anglais… « Une kyrielle d’actions » pour aider à commercialiser ces champagnes de qualité mais qui « n’enraye pas la baisse des volumes », observe le président du SGV.
« Il existe une vraie tendance de « premiumisation » et de valorisation des vignerons qui s’en donnent la peine, et à la disparition progressive de ceux qui sont en bout de course parce que leur modèle économique n’a pas évolué depuis 20 ans et ne colle plus aux besoins du marché », analyse Aurélie Ringeval-Deluze.
En 2016, le Comité Champagne a recensé 4.364 vignerons à la fois récoltants et expéditeurs, un nombre qui ne cesse de décroître depuis une dizaine d’années.
Grâce à « l’aura de l’appellation Champagne, les vignerons ont été longtemps protégés des évolutions économiques du monde actuel, mais ça a fini par les rattraper », constate-t-elle, ajoutant que certains exploitants n’ont aucune « trajectoire stratégique réfléchie » et font « pratiquement du bricolage » en vivant « beaucoup sur leurs acquis ».
A ses yeux, « la perte des expéditions de champagne actuelle est assez logique, presque saine », car elle n’empêchera pas les vignerons aux « vrais arguments commerciaux » et aux « produits typiques », ainsi qu’une nouvelle génération de passionnés, d’avoir « de l’avenir dans la commercialisation du vin ». Et d’exister à côté des grandes marques.
Entretien sans détour et exclusif avec Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo, juste avant son départ pour New-York. Il dévoile en primeur pour Côté Châteaux ce que va être ce nouveau Vinexpo New-York les 5 et 6 mars, un salon avec 500 exposants et 2500 à 3000 visiteurs professionnels. Il est l’invité de Parole d’Expert.
Guillaume Deglise : « C’est une nouvelle initiative de la marque qu’on ne compare pas à 2002 car c’est une autre équipe, une autre époque et un autre concept. Je ne regarde pas le passé mais l’avenir du marché américain. C’est une étape décisive pour l’entreprise, ce sera la 1ère fois que l’on sera présent sur les 3 plus gros continents de la consommation mondiale. Après l’Europe, l’Asie, on part aux Amériques ! »
JPS : « Quelle va être la physionomie du salon ? Quels événements y sont attendus ? »
Guillaume Deglise : « C’est un format de salon qui s’adapte au marché US. C’est un Vinexpo avec son ADN et 20 pays exposants, on va avoir toute une série de conférences et de masterclass des intervenants de très haut niveau. On s’adapte au marché des USA et au format américain beaucoup plus concrêt avec un accès business, on a mis en place une offre de stands clés en mains à partir de 5000 $. On aura 500 exposants, on était confronté à un espace limité au Javits Convention Center. Là on est « sold out », très heureux avec ces nombreux exposants et la qualité de ceux-ci »
JPS : « Alors qui sont-ils ? »
Guillaume Deglise : « On a une représentation importante de français avec 179 exposants soit 35%, les Bordelais représentent à eux-seuls 15%; après la France, les plus gros exposants sont les USA, l’Espagne, l’Argentine et ‘Italie, des pays très implantés sur le marché américain. Il y a toute une série de marques connues mais aussi des nouveaux venus comme l’Uruguay, la Moldavie ou le Japon qui veulent rentrer sur le marché ».
JPS : « Si vous choyez les acheteurs américains, c’est parce qu’ils sont devenus le plus gros marché mature ? »
Le marché US est le 1er marché au monde en volume et en valeur. Il n’est pas arrivé tout-à-fait à maturité avec un niveau de consommation de vin de 12 litres par an et par habitant alors qu’il est de 45 litres en France », Guillaume Deglise
Guillaume Deglise :« Mais tout le monde ne boit pas du vin aux USA, c’est tendance dans certains Etats dont l’Etat de New-York. Le marché continue à croître mais avec une croissance assez lente compte tenu des volumes déjà consommés. On prévoit 1% de croissance sur les 5 prochaines années et 6% pour les vins effervescents. Le consommateur est de plus en plus à la recherche de marques tendance. C’est un pays assez jeune aussi. »
JPS : « Tiens, quels sont les vins les plus importés ? »
Guillaume Deglise :« Ce qui est notable avec les études Vinexpo-IWSR, c’est que le marché US est dominé par les vins italiens et australiens, la France arrivant 3e. La raison ? Il y a une forte communauté italienne aux USA et l’Australie a connu un boom des vins il y a une dizaine d’années. Aujourd’hui, il y a un tassement et un recul des vins australiens au bénéfice d’autres pays dont la France ».
On prévoit une augmentation de 2,8% des vins importés français dans les 5 prochaines années, c’est le pays qui croît le plus.
Guillaume Deglise : « Les catégories qui vont vraiment augmenter sont les « premium » et « super premium », c’est-à-dire supérieurs à 10$ et de plus de 20 $. Et tout cela va en faveur des vins français, en faveur de vins compétitifs par rapport à ce qu’attend le consommateur américain. Bordeaux garde une position de leader mais il y a une très forte demande sur les vins de Bourgogne, du Rhône, du Languedoc et de Provence, car le marché US tire la demande des vins rosés.Et il faut aussi ajouter la Champagne, il y aussi une augmentation du champagne aux USA avec près de 19 millions de bouteilles consommées en 2016 aux USA. »
JPS : « Quelles sont les habitudes des consommateurs américains et de quels relais peuvent bénéficier les producteurs ? »
Guillaume Deglise : « Il ne faut pas considérer le marché américain comme un seul marché, en fait ce pays offre une multitude de facettes. Les habitudes de consommation sont différentes entre les Etats, il y a des degrés divers de maturité, il y a certains Etats des Etats où on ne peutr pas boire d’alcool et d’un autre côté la Côte Est, la Californien, la Floride et le Texas où la maturité et la consommation sont fortes.
JPS : »Après New-York, ce sera Hong-Kong du 29 au 31 mai ? »
Guillaume Deglise : « C’est notre 2e maison après Bordeaux, un salon où tout le monde se sent bien, porteur avec aussi la Chine continentale. La consommation féminine conduit cette croissance. Il y a un intérêt sur l’ensemble de la production mondiale et en particulier sur la France et Bordeaux.La commercialisation du salon touche à sa fin, on travaille sur 1300 exposants et on a commencé la promotion et la campagne de presse, les retombées sont bonnes. C’est un salon qui garde une place à part malgré la concurrence d’autres salons en Asie »
JPS : « Enfin, rassurez-nous sur Bordeaux, après avoir présenté le futur salon Vinexpo Paris en 2020, allez vous garder Vinexpo Bordeaux ? »
Guillaume Deglise :« Il faut bien comprendre qu’on est très fier du berceau de l’entreprise, du vaisseau amiral, ça doit le rester, ça le restera. C’est un événement unique, Vinexpo Bordeaux a sa propre identité, pas question ni pour moi, ni pour la filière de le déménager à Paris. Paris sera complémentaire de Bordeaux.
Vinexpo 2017 a été vécu comme un succès par la grande majorité des exposants et visiteurs, les épisodes de chaleur n’ont été qu’une péripétie, à la suite de laquelle nous avons décidé d’avancer le salon au mois de mai. Pour nous à moins d’une semaine de New-York, à moins de 3 mois de Hong-Kong, l’entreprise est déjà dans les starting-blocks pour préparer les échéances de Bordeaux et de Paris. Nous travaillons déjà fortement sur ces deux événements. »
Entretien avec Guillaume Deglise le 1er jour de Vinexpo à voir en video réalisé avec JP Stahl et Guillaume Decaix :
Les Canadiens vont une fois de plus rire, on en fait des tonnes dès qu’il y a entre 2 et 5 centimètres de neige. Mais la neige est tellement belle et offre de jolies images cartes postales prises par les amis de Côté Châteaux que je ne pouvais m’empêcher de vous les faire partager.
Au lendemain de Cash, la température est plutôt froide à Bordeaux. Alors que les anti-pesticides nous montrent les analyses réalisées dans des habitations et des écoles du Médoc, les pouvoirs publics et le CIVB reconnaissent que des efforts ont été faits mais que « Cash Impact ne tient pas sa promesse : où est le bilan objectif 2 ans après Cash Investigation ? »
A Listac-Médoc, par -2°C, Corine Despréaux nous monte sa maison qui jouxte des vignes. Dès qu’elle ouvre sa baie vitrée, elle a une vue imprenable sur une immense parcelle de vignes, et lors des traitements, c’est la même chose, à ceci près c’est qu’elle est avertie désormais des jours de traitements…ou parfois le lendemain.
Le résultat est très mauvais, ça je m’y attendais, il y a énormément de pesticides dans ma maison même certains pesticides interdites depuis 2015″ Corinne Despréaux
Pour être tout à fait juste, elle fait partie de l’association Info Médoc Pesticides. Quand Marie-Lys Bibeyran lui a proposé de mesurer chez elle la présence ou non de pesticides dans son habitation, cela a été sans aucun problème.
C’est ainsi qu’en septembre, Corinne Despréaux a accepté de mettre dans le tuyau de son aspirateur un flacon permettant de recueillir les poussières de son logement. Une maison très bien tenue car elle est assistante maternelle et s’occupe d’enfants en bas âge.
Les résultats dont elle se doutait ont été à la hauteur de ses craintes : 18 pesticides retrouvés dont certains très dangereux …16 reprotoxiques, 8 mutagènes et 6 perturbateurs endocriniens. Dont du diuron interdit depuis 2008.
C’est ‘association « Eva pour la Vie » (association crée par les époux Védrenne suite au cancer et au décès de leur petite fille Eva) qui a financé ces analyses réalisées par le laboratoire Kudzu Science qui a recherché ces pesticides (insecticides, herbicides et fongicides) couramment utilisés en viticulture. Ces analyses confirment la présence importante de pesticides dans 8 habitations à Listrac, Cussac et Macau et dans une école primaire, celle de Listrac, pourtant éloignée de plus de 50 mètres des vignes.
Pour Marie-Lys Bibeyran présidente d’Info-Médoc Pesticides :« Il est non seulement intolérable d’utiliser encore ce genre de molécules, CMR cancérigènes mutagènes reprotoxiques, et encore plus intolérable, inaccepable, anormal de les retrouver dans une salle de classe où des enfants vont passer 7 heures par jour, 4 jours par semaine et encore une fois ça c’est au mois de septembre, qu’en est-il en mai ou juin en plein coeur de la saison ? »
Les chiffres parlent d’eux mêmes, on retrouve dans ces échantillons, dans ces prélèvements entre 11 et 21 pesticides dans des quantités qui sont 60 fois supérieures à la limite de quantification » Stéphane Védrenne co-fondateur d’Eva Pour la Vie
Pour le maire de Listrac, Alain Capdevielle, viticulteur lui-même, on ne va pas pouvoir changer de suite toutes ces pratiques, cela risquerait de mettre en péril certaines exploitations, mais on est en bonne voie.
Pour nous je pense qu’il y a des efforts qui sont faits, au niveau communal on en fait énormément on entraîne dans une démarche de biodiversité pas mal de châteaux.Il y en a une bonne dizaine qui nous suivent pour revenir à des travaux de vignes à l’ancienne » Alain Capdeville maire de Listrac
Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux dénonce des conclusions un peu rapides… en faisant ce matin un communiqué de presse reprenant de nombreux oublis dans l’émission « Cash ne tient pas sa promesse : où est le bilan objectif 2 ans après Cash Investigation ? »
Pour lui, Cash Impact « laisse croire, sans peuves, que les viticulteurs fraudent en achetant à l’étranger des produits interdits en France », par ailleurs « Cash impact aurait pu dire que des molécules de produits interdits peuvent encore laisser des traces dans l’environnement aujourd’hui, que le diuron interdit depuis 10 ans en agriculure est autorisé pour d’autres usages notamment le bâtiment… » Toutefois des mesures devraient être prises très prochainement pour continuer à diminuer l’usage des pesticides, une réunion est prévue le 9 mars prochain.
Les actions à court terme, c’est très rapidement sortir des produits les plus toxiques, les plus dangereux qui sont les CMR, après on veut aller vers les produits les moins toxiques les produits bio, mais aussi diminuer et sortir complètement des pesticides », Allan Sichel président du CIVB.
Pour le CIVB enfin, Cash Impact aurait pu souligner la « diminution par deux les ventes des pesticides classées CMR en Gironde entre 2014 et 2016 passant de 1800 tonnes à 850 en 2016 soit 55% de moins en trois ans ». Sans oublier « une baisse de 35% des ventes d’herbicides en Gironde entre 2014 et 2016 ».
Vendredi de bonne heure et de bonne humeur, ce sont 303 Vignerons Indépendants d’Alsace, d’Auvergne, de Bordeaux, de Bourgogne, du Beaujolais, du Calvados, de Champagne, de Cognac, de Charente, du Jura, de Savoie, du Languedoc-Roussillon, de Loire, de Vendée, de Lorraine, de Provence, de Corse,du Sud Ouest, de l’ Armagnac et de la Vallée du Rhône qui vous vous accueillir au Parc des Expositions de Bordeaux.
Si le salon connaît un aussi succès grandissant, c’est d’une part parce que le consommateur peut déguster des vins de toutes les régions viticoles de France en un seul lieu et rencontrer d’autre part les vignerons qui produisent ces vins. Ils ont aussi la possibilité de connaître le parcours du vin, de la vigne à la bouteille…
UNE TENDANCE AUX CIRCUITS COURTS
En effet, la tendance est à une consommation intelligente et rationnelle ; la définition exacte du circuit court. Cette tendance est exactement dans la philosophie et l’esprit du Salon des Vignerons Indépendants. Côtoyer les Vignerons Indépendants c’est venir au plus près de la vigne, au plus près de la nature. Acheter et déguster des vins chez le Vigneron Indépendant c’est une forme d’engagement.
CULTIVER L’AUTHENTIQUE
La jeune génération s’intéresse à l’authenticité du vin. Ils dégustent avec application. Ils sont attentifs et curieux. Les vignerons apprécient cet intérêt et sont ravis d’être pédagogues, d’expliquer leurs terroirs, le travail de la vigne, la vinification… C’est donc toujours un bel échange.
Salon des Vignerons Indépendants du 2 au 4 mars au Parc des Expositions de Bordeaux : Entrée 6€ ou gratuite avec les pass envoyés par les vignerons – Catalogue 4€. Verre gravé offert. Prêt de chariot. Aire de retrait des vins.
50% DES VIGNERONS INDEPENDANTS EN HVE
Vignerons indépendants : des productions sous le signe des qualités environnementales. Les 2 atouts des vignerons indépendants pour promouvoir la typicité des produits et en garantir la traçabilité auprès des consommateurs :
L’engagement dans des démarches environnementales
La production de vins AOP et IGP
Une implication environnementale forte
38,2% des vignerons indépendants sont certifiés dans une ou plusieurs démarches environnementales :
26,4% sont certifiés agriculture biologique ou en conversion
11,2% sont certifiés Niveau 2 ou 3 au titre de la Certification Environnementale des Exploitations (niveau 3 = Haute Valeur Environnementale)
Une mise en avant du terroir
88% des vignerons indépendants produisent des vins AOP (ex AOC)
45% des vignerons indépendants produisent des vins avec IGP (indication géographique protég
Alors que les blondes d’Aquitaine et d’autres races à viandes montrent leur joli minois au salon de l’agriculture, les Côtes de Bourg vont leur faire leur fête à travers «Côtes de Bourg Côtes de bœuf» . Une opération menée dans 19 restaurants de Bordeaux.
Ce lundi, les amoureux de la gastronomie, les amateurs de vin et de viande ont rendez-vous dans de nombreux restaurants de Bordeaux pour l’opération «Côtes de Bourg Côtes de bœuf» .
L’idée est simple mais originale : marier les crus de l’appellation avec la gastronomie traditionnelle du bœuf. Un accord met & vin typique de la gastronomie française.
Du 26 février au 4 mars, profitez de l’offre suivante dans 19 restaurants bordelais: 1 bouteille commandée avec une pièce de bœuf (présente dans l’offre) = la même bouteille offerte à emporter.
Voici le bilan de Vinisud. Le 14e salon, qui s’est tenu du 18 au 20 février au Parc des Expositions de Montpellier, s’est refermé sur une note positive. Vinisud a attiré 25500 professionnels avec des échanges fructueux.
Pour les organisateurs, Vinisud s’est clôt sur un triple succès : succès en termes de qualité du visitorat, succès des animations et succès d’intégration dans une semaine complète dédiée aux professionnels du vin du monde entier, après VinoVision Paris et les Word Wine Meetings Global Paris.
Ce sont au total 25 500 professionnels qui ont fréquenté le salon, dont 28% d’acheteurs internationaux venant de 76 pays, et les 1 420 exposants de 16 pays, ont salué la qualité de cette édition renouvelée.
SUCCÈS DES ÉCHANGES À L’INTERNATIONAL
Le Mondial des Vins Méditerranéens a tenu ses promesses pour cette édition 2018. Les acheteurs internationaux ont pu déguster les nouveaux millésimes à une période idéale, et avoir accès à toute la richesse des vins méditerranéens : belle représentativité des vins du Sud de la France, participation pour la première fois de l’ICE avec des domaines du sud de l’Italie, présence d’importantes bodegas espagnoles en partie réunies sur l’espace Espagne par l’ICEX, mais aussi de Wines of Portugal, des vins d’Algérie, de Croatie, de Turquie, de Grèce, du Liban…
Les exposants ont quant à eux rencontré un visitorat international particulièrement qualifié grâce au minutieux travail de recrutement réalisé par l’équipe des World Wine Meetings et celle du Forum International d’Affaires de Sud de France, organisé pour la seconde fois au sein même de Vinisud avec le soutien de la région Occitanie. Plus de 400 acheteurs VIP étaient ainsi réunis. Pour Raquel Fernandez, Export Area Manager au sein de la Bodega Cuatro Rayas,
Cette édition a été l’occasion de « rencontrer de nombreux importateurs internationaux, ce qui est capital. Ils sont très professionnels, et nous prenons le temps de parler avec eux, de leur faire déguster les vins et découvrir le domaine », Raquel Fernandez, Export Area Manager de la Bodega Cuatro Rayas.
Les différents espaces thématiques proposés par le salon pour découvrir les nouvelles tendances et leviers de croissance ont de nouveau été plébiscités : le Palais Méditerranéen animé par l’Union des Œnologues de France du Languedoc Roussillon pour les vins tranquilles, la Sparkling Zone pour les effervescents, avec 60% d’échantillons en plus par rapport à 2017, l’espace Wine Mosaic pour les cépages patrimoniaux, ou encore la Nouvelle Vague qui réunit les acteurs de demain et enregistre une hausse de 50% de ses participants par rapport à sa première édition en 2017.
Grâce à la Nouvelle Vague de Vinisud, j’ai pu commencer à avoir des marchés, c’est donc vraiment intéressant. Pour le départ, ça nous permet de nous lancer le plus facilement possible », Jocelyn Raoux, propriétaire du Domaine Raoux
SUCCÈS DES CONTENUS
Avec un programme d’animations diversifié et une thématique forte définie chaque année, Vinisud propose une offre complète, à la fois commerciale et informative, sur le monde du vin. Un positionnement salué notamment par Johan Larsson, acheteur suédois pour Systembolaget AB : «J’ai besoin d’être à Vinisud pour mieux suivre ce qu’il se passe en terme de tendances, de qualité et de volumes.»
En proposant cette année en fil rouge une réflexion sur les démarches durables et responsables, Vinisud a marqué les esprits et prouvé une fois de plus que le salon est au cœur des tendances de demain. Recensement des initiatives responsables des producteurs, exposition didactique des démarches durables, publication des résultats de deux études exclusives menées à l’international («État des lieux de la consommation de vin responsable en France et dans le monde», conduite avec Graines de Changement, et «Tendances de consommation à New York vs Paris», avec SOWINE, portant un focus particulier sur les choix des consommateurs en matière de consommation responsable) : autant d’initiatives qui ont alimenté les discussions, nourri les réflexions, et renforcé l’intérêt de venir sur le salon.
SUCCÈS POUR L’AVENIR
L’édition 2018 de Vinisud fut la première édition du salon organisée sous l’égide de Comexposium, main dans la main avec VinoVision Paris, le salon dédié aux vins septentrionaux qui a ouvert le bal de cette « Wine Week » française. Une semaine complète d’échanges et de découvertes qui laisse augurer du succès de l’édition 2019 des salons qui sera organisée conjointement à Paris, et de la suivante en 2020 se tenant de nouveau à Montpellier.
En 2019, Vinisud + VinoVision Paris auront lieu ensemble du 10 au 12 février 2019 au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, à la suite des WWM Global Paris qui se tiendront du 6 au 9 février 2019. Un événement très attendu soutenu par l’ensemble des interprofessions françaises, avec des visiteurs internationaux de premier plan ainsi que les cavistes et les représentants du CHR parisien. Une mission claire : deux salons conservant leur identité propre tout en étant parfaitement complémentaires, qui représentent pour la première fois l’ensemble des vignobles français, organisés par et pour les producteurs, pour toujours plus d’opportunités commerciales, à l’échelle française et internationale. Efficacité, esprit collectif et convivialité : Vinisud + VinoVision Paris partagent un même état d’esprit.
Rendez-vous donc en 2019 à Paris pour retrouver « le meilleur des vins septentrionaux et le meilleur des vins du Sud lors d’un événement totalement immanquable », comme le résume Fabrice Rieu, Président de Vinisud.
Le Président de la République a promis de passer la journée au SIA 2018. Arrivé à 8h, il a eu un accueil mitigé, quelques applaudissements, des selfies et pas mal de sifflets venant des Jeunes Agriculteurs. Ceux-ci arboraient des T-Shirts « Paysans en Colère » et tenaient à se faire entendre.
L’échange houleux entre le Président et deux jeunes agriculteurs qui s’est
Le Président Macron ne promet pas la lune mais un accompagnement et des réformes basées sans doute sur des constats alarmants comme « 70% de la viande servie dans les restaurants n’est pas française, c’est une honte ». Il est attendu au tournant par toutes les filières dont bon nombre souffrent avec parfois des salaires de misères, certains éleveurs ne touchent que 300€ pour vivre, sans compter le nombre de suicides très élevés dans le monde paysan.
Interpellé sur le glyphosate, un échange houleux s’est engagé entre Emmanuel Macron, quelque peu énervé par ces sifflets avec de jeunes agriculteurs. « On est chez nous ici » lui ont-ils lancé, mais le Président ne s’est pas laissé démonté « on est chez nous tous, on est en France ». « Le social et l’environnemental que je vous demande en France, je demanderai qu’il soit respecté au niveau européen. « Vous allez avoir des OGM à plein », lui a dit un autre qui redoute l’arrivée de viandes avec des élevages étrangers engraissés aux OGM, le président leur rétorquant qu’il y aura des contrôles DGCCRF.
« Je vous engueule parce que j’aime pas qu’on me siffle derrière », a-t-il encore placé; « vous avez des peurs, moi aussi ».
« Il y a un avenir certain, un avenir à inventer ensemble », a-t-il déclaré par ailleurs. On pourrait dire qu’il en fait le sarment car « je prend des engagements, je vous le dis ».
En cette fin de semaine, Emmanuel Macron semblait avoir clôt un autre chapitre très polémique qui touche le monde de la viticulture, s’opposant à un durcissement de la loi Evin comme pouvait le laisser supposer les prises de positions de sa ministre de la santé Agnès Buzyn. « Moi, je bois du vin le midi et le soir. Je crois beaucoup à la formule de Georges Pompidou : « n’emmerdez pas les Français », a déclaré le chef de l’État à des journalistes de la presse régionale en amont du salon lors d’une rencontre avec des agriculteurs. « Tant que je serai président, il n’y aura pas d’amendement pour durcir la loi Evin »
« Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin. » Que de sarments, un autre politique ne disait-il pas fini la langue de bois ? A suivre.
Cyril et Julie Laudet, producteurs et négociants en vin et armagnac à Parleboscq dans les Landes, ont remporté le Grand Prix Nouvelles Terres, programme entrepreneurial à destination des agriculteurs de la Nouvelle Aquitaine, de la Bigorre et du Gers.
Créé par Exco dans le Sud-Ouest, ce programme accompagne les entrepreneurs qui se lancent dans des projets innovants et créateurs de valeur pour le territoire.
Au cours d’une journée unique d’open-innovation où plus de 120 acteurs locaux étaient présents pour accompagner les 21 agriculteurs participant au programme, 3 prix ont été remis aux agriculteurs qui ont le plus convaincu par l’audace et la faisabilité de leur projet.
Parmi eux, Cyril et Julie Laudet ont remporté le Grand Prix Nouvelles Terres. Ils sont la 8ème génération de vignerons et exploitants passionnés du domaine de Laballe à Parleboscq, à la limite des départements des Landes et du Gers.
Après 10 ans d’exploitation, ils ont décidé d’inventer un nouveau concept entre tradition et innovation. Positionné en connecteur culturel local, leur exploitation sera un lieu de rencontres et d’échanges pour tous les désireux de vivre une immersion authentique dans le monde vinicole.
Le jury du programme Nouvelles Terres a souhaité mettre en lumière et porter ce projet qui a vocation à créer du lien dans son territoire. Cyril et Julie remportent 5 jours d’accompagnement pour finaliser leur concept prometteur entourés d’experts, ainsi qu’une campagne de crowdfunding.