20 Nov

Une belle démonstration de sommellerie à Exp’Hotel

Les sommeliers de Bordeaux avaient rendez-vous aujourd’hui du côté de Bordeaux Lac pour Exp’Hôtel, le salon de la restauration, de l’hôtellerie et des métiers de bouche. Leagh Barcley du Chapon Fin a remporté l’épreuve.

Christophe Chateau du CIVB, avec

Christophe Chateau du CIVB, avec Alexandre Morin, Leagh Barkley et Dimitri Nalin © Cyril Bleeker de Ecole de Sommellerie Cafa Formations

Un petit concours avait lieu aujourd’hui à Exp’Hôtel, le grand rendez-vous des professionnels de l’Hotellerie et de la Restauration. Parmi les disciplines à l’honneur, bien sûr la sommellerie pour laquelle le CIVB avait oraganisé un Trophée Michel Rolland.

C’est au final au Leagh Barkley du restaurant le Chapon Fin qui s’est imposé devant Dimitri Nalin? 2e de la Grande Maison (Pierre Gagnaire-Bernard Magrez) et enfin devant Alexandre Morin, 3e ancien chef sommelier du Chapon Fin et du Point Rouge. Bravo à tous les 3. Le vainqueur a gagné un séjour d’une semaine à Hong-Kong pour les 20 ans de Vinexpo Asie.

Disparition de Patrick Maroteaux : le monde du vin rend hommage à l’ancien Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux

Le monde du vin a appris avec douleur et regret le décès de Patrick Maroteaux, à l’âge de 67 ans, il était propriétaire du fameux château Branaire-Ducru. Olivier Bernard, le président de l’UGCB, Hervé Grandeau le président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, Allan Sichel, président du CIVB, et Jacques Dupont lui rendent hommage.

Patrick Maroteaux, le Président de l'Union des Grands Crus (à qui Sylvie Cazes puis Olivier Bernard ont succédé) a lancé l'événement avec l'UGC en 2005 © Photo Jean-Pierre Stahl en mai 2014.

Patrick Maroteaux, le Président de l’Union des Grands Crus (de 2000 à 2008) a lancé le week-end des Grands Crus de Bordeaux avec l’UGCB en 2005 © Photo Jean-Pierre Stahl en mai 2014.

Patrick Maroteaux est arrivé à Bordeaux, comme le souligne Olivier Bernard, « après une première vie professionnelle et industrielle dans le sucre. Sa famille a racheté le château Branaire-Ducru, 4e cru classé, en 1993 et à l’époque il ne connaissait à l’époque pas grand chose au monde du vin ».

Pour autant, on va lui confier la présidence de l’Union des Grands Crus de Bordeaux de 2000 à 2008. Dès le départ, il s’est beaucoup engagé :

C’était un homme avec beaucoup de qualités humaines, des principes, des valeurs et un engagement reconnu très tôt », Olivier Bernard président de l’UGCB.

Retrouvez Patrick Maroteaux dans ce reportage de Jean-Pierre Stahl sur le week-end des Grands Crus de Bordeaux qu’il avait créé en 2005 :

« Depuis plus de 20 ans, Patrick Maroteaux a donné sa vie à Branaire Ducru. Il est devenu passionné par ce métier. On lui a ensuite confié la présidence de l’appellation Saint-Julien, il aimait donner de son temps, de son énergie, c’était un fédérateur, il aimait bien rassembler autour d’idées fortes », me confie Olivier Bernard depuis le Japon, où il est en tournée en Asie avec 96 grands crus de Bordeaux durant 10 jours.

Hervé Grandeau s’incline également devant ce grand homme : « la Fédération des Grands Vins de Bordeaux est en deuil, on a une pensée très émue pour lui et sa famille. On a beaucoup appris de Patrick Maroteaux, c’était un membre du conseil d’administration. Il était très engagé au sein de la Fédération et il y représentait les Communales du Médoc pour lesquelles il prenait la défense et il portait une attention toute particulière. »

Patrick Maroteaux était un érudit, quelqu’un de brillant, il nous éclairait sur de nombreux sujets avec un certain recul, » Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux.

George Sape (à droite) au château Branaire-Ducru avec Patrick Maroteaux (2e à gauge© Sébastien Delalot

George Sape (à droite), à la tête des mécènes américains de la Cité du Vin, en visite au château Branaire-Ducru avec Patrick Maroteaux (2e à gauche © Sébastien Delalot – France 3 Aquitaine en juin 2016

Pour Allan Sichel, le Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux : « C’est très triste, tout le monde a appris cela avec beaucoup d’émotion. C’est quelqu’un qui laissera des traces, il était apprécié de tous les opérateurs qui l’ont côtoyé. Il nous avait présenté François-Xavier, son fils, qui va lui succéder. »

« Patrick était très apprécié de la filière, lui-même venait d’une autre filière, celle du sucre. Il a appris très vite et s’intéressait de tout ce qui se passait. Il a toujours eu un esprit collectif. »

Il a toujours été très impliqué, n’hésitait pas à bousculer un peu, quand il parlait c’était toujours pertinent, il avait cette fraîcheur de pensée et ce dynamisme », Allan Sichel président du CIVB.

Mon confrère et ami Jacques Dupont, journaliste et critique du Point, se rappelle surtout de ses débuts : « je l’ai connu quand il s’est installé. Il avait tout le confort et venait de l’industrie du sucre où il avait aussi été président de la filière. Il a décidé de changer de vie, dans le Médoc des années 80, pas aussi fun qu’aujourd’hui. Et reprendre Ducru n’était pas très facile. On pensait que c’était un type qui investissait et n’allait pas s’en occuper. Mais il posait des questions et savait ce qu’il voulait faire comme type de vin. On était content de se voir et de discuter ensemble.

Il sortait de l’argile de la Brie et s’est fondu dans les Graves, il est devenu un Médocain pur jus », Jacques Dupont du Point.

« C’était un organisateur, un vrai chef d’entreprise, il n’a pas fait flambé son vin, il l’a géré comme un placement intelligent.C’est quelqu’un que j’aimais beaucoup et qui a doublement réussi. Et de savoir que son fils François-Xavier allait être là et reprendre, ça lui a fait du bien. C’est une sacrée réussite, c’est la projection vers l’avenir qui me semble formidable. »

Et Olivier Bernard de me rappeler : « c’est lui aussi qui a eu l’idée que l’Union des Grands Vins de Bordeaux rejoigne comme mécène bâtisseur la Cité du Vin. C’était quelqu’un de tourné vers les autres. » Patrick Maroteaux était originaire de Picardie et « il aura marqué le paysage de Bordeaux par son ouverture d’esprit. A Bordeaux, on a aussi besoin des gens qui arrivent de l’extérieur, des gens solides, avec des valeurs et notamment familiales. »

« Jeudi, on va monter à Séoul en Corée du Sud une petite cérémonie de recueillement, le jour de son enterrement, en mémoire de Patrick », conclue ainsi Olivier Bernard le président de l’UGCB.

Côté Châteaux présente ses plus sincères condoléances à sa famille.

La cérémonie religieuse aura lieu le jeudi 23 novembre à 10h30, en l’église de Saint-Julien-de-Beychevelle (33).

19 Nov

Une sacrée Nuit des Banquets pour Bordeaux SO Good

Une vingtaine de banquets étaient organisés hier soir, partout dans la ville. Une centaine de chefs sur le pont pour cette nouvelle Nuit des Banquets dans le cadre de Bordeaux SO Good. Des lieux insolites pour certains et même un « banquet de la mer » sur la Garonne par Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade.

 Stéphane Carrade et Christopher Coutanceau, les deux grands chefs ont bien tenu la barre © JPS

Stéphane Carrade et Christopher Coutanceau, les deux grands chefs ont bien tenu la barre © JPS

Embarquement immédiat à 20 heures, ce samedi soir, sur le Sicambre. A bord, deux grands chefs pour une croisière délicieuse qui va durer environ 2h30.

IMG_2200Mais pour commencer les festivités, les deux chefs avaient réalisé d’exquises petites bouchées à 4 mains, histoire de faire saliver les convives avec l’assortiment d’une dizaine d’amuse-bouches sur le thème de la mer.

Clément et Emma de Bordeaux River Cruse © JPS

Clément et Emma de Bordeaux River Cruse © JPS

Ce dialogue entre le chef de la Rochelle Christopher Coutanceau et Stéphane Carrade, le chef du Skiff Club (restaurant de l’hôtel Ha(a)ïtza au Pyla), incarne la cuisine de l’Atlantique. D’un côté la douceur du Bassin d’Arcachon incarnée par Stéphane Carrade et de l’autre la cuisine marine généreuse et inventive, que sublime Christopher Coutanceau. Ce dernier se définit comme le cusinier pêcheur : « , la pêche, c’est ma grande passion, je la pratique le dimanche et le lundi, suivant la houle. On pêche au leurre. Le bar, la carpe à la saison, le thon rouge aussi, avec des semi-rigides, entre les îles d’Aix, d’Oléron et l’île de Ré… »

Première Nuit des Banquets pour Marine et Benjamin © JPS

Première Nuit des Banquets pour Marine et Benjamin © JPS

Stéphane Carrade me confie que leur duo avait déjà sévi, il y a plus de vingt ans : « on a travaillé ensemble chez Jean Bardet à Tours, j’étais chef de partie puis second. C’est sympathique de se retrouver 20 ans après et de réaliser ce repas ensemble. »

27 banquets partout dans la ville © JPS

27 banquets partout dans la ville pour cette 4e édition de Bordeaux SO Good © JPS

Cette nuit des banquets est une ode à la gastronomie qui tend à se démocratiser. Ce qui rassemble tous ces convives, ce sont les plaisirs de la table et l’envie d’échanger autour de ces produits de différentes cultures et terroirs.

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« Civet gourmand de homard breton au gingembre », par Christopher Coutanceau

Pour bien démarrer démarrer ce concert de la mer : « une huître tiède au beurre de citron vert et caviar », suivi par un « civet gourmand de homard breton au gingembre », signés par Christopher Coutanceau (2 étoiles au Michelin), et pour continuer « pavé de maigre de ligne, sauce homardine au corail d’oursin, mousseline de cerfeuil tubéreux et cèpes à la pékinoise » par Stéphane Carrade (1 étoile au Michelin)…

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Sylvie Dimulle, Marie Bidart, Laurent Le Dez (maître de chai du château Bonnet), Karine Bidondo, les ostréiculteurs Laurent Bidart (Gujan-Mestras) et Benoît Bidondo (l’Herbe), et Jean-Michel Conradi © JPS

Et enfin en dessert des meringues aux algues garnies d’une ganache dulcey, crème à l’avocat, suprême et sorbet à l’orange » par Adrien Salavert et Christopher Coutanceau.

Une dizaine de cuisiniers avec Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau et Adrien Salavert ont régalé les convives avec un menu 100% produits de la mer © JPS

Une dizaine de cuisiniers avec Stéphane Carrade, Christopher Coutanceau et Adrien Salavert ont régalé les convives avec un menu 100% produits de la mer © JPS

Des mets savamment assortis de vins blancs de Bordeaux, avec les châteaux Bertinerie, Bonnet, Jouvente, Juncarret et château Majoureau en 2016.

18 Nov

5e Bubble Party ou quand les Crémants de Bordeaux se dévoilent

C’était ce Jeudi soir un des moments exquis de Bordeaux, Noël avant Noël, avec la dégustation des Crémants de Bordeaux qui pourront figurer sur les tables de fêtes. Car les crémants sont aujourd’hui de bonne tenue, ils se mettent sur leur 31 et rivalisent allègrement avec certains champagnes.

Benoît Manuel Trocard, Ecole du Vin, Guillaume Gresta Bar à Vins du CIVB et Lionel Lateyron, viticulteur et élaborateur de crémants © JPS

Benoît Manuel Trocard, château Barbey, Guillaume Gresta Bar à Vins du CIVB et Lionel Lateyron, viticulteur et élaborateur de crémants © JPS

On avait mis les petits plats dans les grands, le crémant coulait à foison (contre des jetons de Casino à l’emblème des Vins de Bordeaux), il ne manquait finalement que le DJ et la boulle à facettes…

IMG_2038C’est que de grands noms de la distribution de vins en France étaient aussi présents et notamment Philippe Castel et sa fille Aurélie. Ce n’est pas étonnant car depuis 2015, la Maison Castel s’est lancée dans le Crémant et en produit aujourd’hui 600000 bouteilles, presque 10% de la production de crémants de Bordeaux. Une jolie coïncidence voulait qu’en ce jour de bulles, Castel Frères soit pour la 2e année consécutive couronné par l’IWSR comme n°1 leader des marques de vins au monde avec plus de 24,9 millions de caisses de 9 L commercialisées en 2016 !

IMG_2050Pour Dominique Furlan, le nouveau président de la Section des Crémants de Bordeaux : « c’est Castel qui va faire progresser l’appellation, même si on part de loin et on ne représente que 1% de la production bordelaise avec 60000 hectolitres. Ces opérateurs de poids sont les bienvenus. »

IMG_2032Les Crémants de Bordeaux ne sont plus si confidentiels que cela même s’ils accusent un gros retard sur les Crémants d’Alsace, ils sont aujourd’hui une centaine de producteurs répartis sur 800 hectares, surtout dans l’Entre-Deux-Mers. La production avoisine les 8 millions de bouteilles, un cap déjà passé sous la précédente présidence du pétillant Lionel Lateyron.

Cette 5e Bubble Party, c’est l’occasion de déguster les crémants qui vont être mis en marché en fin d’année, élevés 9 mois et 12 mois doivent être écoulés avant la mise sur le marché. C’est donc le 2016 qui était proposé ce jeudi soir à la dégustation de négociants, cavistes et amateurs de bulles.

Bénédicte Gourdon et Corbeyran, bientôt un 9e Château Bordeaux © JPS

Bénédicte Gourdon et Corbeyran, bientôt un 9e Château Bordeaux © JPS

Parmi l’assistance, un scénariste connu de la place de Bordeaux : Corbeyran qui vient de sortir son 8e opus de sa série BD Château Bordeaux qui s’intitule « le négociant ». « Le 9e est déjà écrit et en projet, ce sera le dernier sur « les primeurs » ». Cette série a été une véritable réussite puisqu’éditée à 350000 exemplaires sur les 7 précédents volumes. 2 autres surprises sont prévues dont Côté Châteaux vous réserve la primeur avec 2 nouveaux tomes de Château Bordeaux A Table, Corbeyran nous prépare un petit scénar croustillant avec la gastronomie à l’honneur et bien sûr son héroïne Alexandra.

Estelle Roumage du château Latrille va ouvrir

Estelle Roumage du château Latrille va ouvrir « un Château en Ville » © JPS

On pouvait aussi croiser Estelle Roumage, du château Latrille, qui ouvre le 28 novembre prochain « un Château en Ville ». La 1ère viticultrice à lancer à Bordeaux un bar à vins et une cave avec ses propres vins : « cela fait 7 ans qu’on a fait une boutique à la propriété, ça fonctionne bien, mais on n’arrive pas à attirer les Bordelais à Saint-Germain-du-Puch ». Nul doute que ça sera plus proche pour eux au 25 rue Saint James.

Marine Martin, chargée de communication des Bordeaux et Bx Sup, et Léa Matet, chargée de l'oenotourisme au château des Tourtes en AOC Blaye Côtes de Bordeaux © JPS

Marine Martin, chargée de communication des Bordeaux et Bx Sup, et Léa Matet, chargée de l’oenotourisme au château des Tourtes en AOC Blaye Côtes de Bordeaux © JPS

Quant aux crémants, nul doute aussi que les Bordelais y viendront et délaisseront, s’ils sont chauvins comme ils le prétendent, un instant les Champagnes ou leurs blancs et rouges : « on a besoin de ce produit pour sortir des sentiers battus des vins tranquilles pour une note festive. On voit de plus en plus de grands crus qui ajoutent à leur gamme des crémants de Bordeaux. Ce n’est pas rien. » Bien dit Dom ! Allez, et n’oubliez-pas, à la santé des Crémants, avec quelques bulles de Bordeaux pour les fêtes…

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

17 Nov

Pour le parrain de Bordeaux SO Good, Pierre Gagnaire: « Il n’y a pas de grandes tables, il n’y en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! »

Pierre Gagnaire succède à Michel Guérard comme parrain de la 4e édition de Bordeaux SO Good. Il livre ses impressions sur l’importance de cet événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans le blog Côté Châteaux.

IMG_2197Jean-Pierre Stahl : « Pierre Gagnaire, vous succèdez à Michel Guérard en tant que parrain de Bordeaux SO Good, qu’est-ce que cela vous fait ? »

Pierre Gagnaire : « D’abord cette anecdote : Michel Guérard, il y a 35 ans (lui ne se souvient pas, moi très bien), c’était à la grande époque de Gault et Millau au salon Baltard à Paris, il y avait une grande fête un peu comme aujourd’hui et on était une quinzaine de cuisiniers à faire des démonstrations et à faire déguster nos produits. Moi j’étais à côté de Michel et je me souviens il y avait une queue immense devant son stand et moi j’avais deux personnes qui se battaient en duel, il y a 40 ans ».

« Mais Michel c’est pour moi un immense Monsieur, pour nous tous, pour notre profession, et il y a 40 ans il était déjà une star. Il est toujours là et il continue à créer et à donner du bonheur, donc c’est vraiment un grand privilège de succéder à cet homme.« 

JPS : « Bordeaux SO Good, c’est le festival de la gastronomie, c’est important pour tout le monde ? »

Pierre Gagnaire : » Oui, c’est important parce qu’on y parle de gastronomie, de bons produits. Les produits représentent une région, des savoir-faires la preuve evc l’Ecole Ferrandi derrière moi; on parle de bon, de beauté, de douceur, on parle d’artisans et d’agriculteurs et ça ne peut qu’être très positif tout cela. »

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JPS : « On voit que c’est gastronomie, c’est vraiment fédérateur cela touche tous les âges… »

Pierre Gagnaire : « Oui la cuisine est devenue un phénomène social qui me sidère. Et c’est vrai que ce qui semblait normal pour des gens de ma génération comme une bonne tomate, un bon magret de canard ou un bon foie gras, aujourd’hui malheureusement ce n’est plus la normalité. Ce qui était normal il y a 20 ou 30 ans devient exceptionnel donc on en parle, on le défend, on a peur de le perdre d’où l’intérêt d’événements comme celui-là. »

JPS : « Ici, il y a la Grande Halle Goumande, mais on a aussi retrouver la Nuit des Banquets, qu’est-ce que cela représente pour vous cette Nuit des Banquets ? »

Pierre Gagnaire : « C’est un peu comme la Nuit des Musées ou la Nuit du Patrimoine, seulement ça se mange, ça se partage. ce sont des éclats de rire, du bon vin, de la convivialité. La table elle fédère, elle est un formidable lieu de rencontres. C’est la fête ».

JPS : « La table ou la bonne cuisine que vous exercez, elle passe par des bons produits qui peuvent être démocratisés mais les gens peuvent être éduquez, incités à venir à des grandes tables…? »

Pierre Gagnaire : « Il n’y a pas de grande table, il n’y en en a pas de petites, il y a des bonnes tables ! De bonnes tables où l’on a plaisir à s’assoir et en fonction de ce qui est servi, comme la civelle, banal il y a 30 ans c’est un produit de roi aujourd’hui. Ca donne envie aux gens dans tous les cas d’aller dans de bons restaurants, dans des lieux de qualité. Mais un restaurant ça peut être un pot-au-feu, un plat très convivial aussi, pas forcément ce que je défend moi, une forme d’excellence qui est à travers un geste, plus à travers un produit. »

Regardez l’interview de Pierre Gagnaire réalisée par Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel :

Bordeaux SO Good : c’est Bordeaux so fun à la Grande Halle Gourmande

C’est parti pour 3 jours de dégustations ! Le 4e Festival de la Gastronomie et de l’Art de Vivre est lancé depuis ce midi au Hangar 14 à Bordeaux. Une centaine de producteurs de la Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie sont sur le pont pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne chère.

 A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d'Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

A déguster au Hangar 14, les huîtres du Cap Ferret et du Bassin d’Arcachon, avec Yann Duvignac, Gwenael Laville (écailler) et Antoine Duvignac (ostréiculteur à Gujan Merstras) © JPS

9h30, c’est déjà l’effervescence au H14 dans cette Grande Halle Gourmande. Le temps d’un week-end, du 17 au 19 novembre, Bordeaux redevient la Capitale de la Gastronomie, grâce au savoir-faire des artisans du goût et professionnels de la gastronomie.

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Sandrine Renou avec son équipe pour ses confitures St.Dalfour © JPS

Venue de Marmande, pour la 3e année, Sandrine Renou propose ses produits 100% naturels, des préparations à base de fruits pour ne pas dire des confitures car « à la place du sucre traditionnel, on met du moût de raisin concentré, cela a une saveur plus fruitée et c’est meilleur pour la santé, car il n’y a pas de pic de l’indice glycémique. »

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Au total, ce sont près d’une centaine de producteurs qui sont sur le pont tout ce week-end, pour ravir les papilles avec un public local mais aussi pas mal de touristes.

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Tristan Luquot, du château Cruzeau en Saint-Emilion Grand Cru © JPS

On croise ainsi Tristan Luquot, du château Cruzeau (7,5 hectares en Saint-Emilion Grand Cru), une propriété familiale dont il est le digne représentant et la 5e génération. L’an dernier il avait réussi à vende 300 bouteilles.

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

La Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers © JPS

Dans la série des ambassadeurs des produits du Sud-Ouest, on trouve la Ferme du Petit Larroudé à Eauze dans le Gers, des producteurs de foies gras et de magrets séchés au foie gras mais aussi de garbure et de cassoulet (ça cale son homme par ces températures !).

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

La Maison Gauthier avec Brian Haristoy et Guillaume Joao © JPS

Il y a aussi la Maison Gauthier, 3e génération de salaisonniers depuis 1946 à Grenade sur l’Adour dans les Landes, qui propose ses jambons de Bayonne (de 12 à 24 mois d’affinage) et filets mignons au piment d’Espelette, coppas et lomos…

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Vincent Lafon et Olivier Saint-Martin, bouchers et charcutiers à Bazas © JPS

Sans oublier les fameux boudins traditionnels ou fourrés au foie gras et figues, une recette imaginée il y a trois ans par Olivier Saint-Martin de chez Vincent Lafon à Bazas.

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Natalia Youryeva, Margot Bugnot, leur 1ère participation, et Alyson Chider du château Lafon Rochet © JPS

Un vaste programme attend les amateurs de bonne chère jusqu’à dimanche soir au Hangar 14, mais aussi au Palais de la Bourse  (Palais de l’Art de Vivre) avec les Ateliers de l’Ecole du Vin et les Afamés (attention uniquement le samedi). Il y aura aussi un rallye gourmand original le dimanche matin où 150 personnes arpenteront les rues de Bordeaux à l’assaut d’une vingtaine de boutiques et commerces bordelais…

IMG_2111On a cette année un escape game pour le jeune public, un village sur les cours de cuisine, un certain nombre de battles inédites dont une avec Pierre Gagnaire, ce soir », Céline Miecaze commisaire générale de Bordeaux SO Good

L'Ecole

L’Ecole Best Ferrandi fera déguster de nombreux mets © JPS

L’Ecole Best Ferrandi ne sera pas en reste puisqu’elle va animer aussi la Halle Gourmande en faisant déguster un foie gras mi-cuit à l’Armagnac, avec un verre de Floc de Gascogne et une ganache au chocolat guanaja Valrona. Et c’est sans compter aussi le concours mondial du canelé de Bordeaux… On en salive d’avance !

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Christèle Arfel, montage Rémi Grillot :

16 Nov

La tradition du Beaujolais Nouveau a été respectée…même à Bordeaux

Partout en France et dans le monde, on a fêté l’arrivée du ou des beaujolais nouveau(x). A deux pas de Bordeaux, le Café de la Gare de Saint-André-de-Cubzac a joué le jeu avec Jean-Jacques Tachoire qui a honoré de sa présence l’établissement et fait dégusté un Beaujolais-Villages nouveau.

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

Jean-Jacques Tachoire faisant déguster le Domaine Grange Masson © JPS

« Le Beaujolais Nouveau ou les Beaujolais Nouveaux aujourd’hui, c’est un événement incontournable, surtout en région parisienne. Ca démarre tôt le matin et dure toute la journée, autrefois c’était une tradition qui durait un mois, aujourd’hui une semaine », me précise Jean-Jacques Tachoire.

IMG_1955Jean-Jacques Tachoire était prévôt de l’Ordre des compagnons du Beaujolais le « Devoir Parisien ». Son mouvement avait été créé en 1947, avec le renouveau des confréries vineuses. Connaissant Jean Lissague, du temps où il était directeur du syndicat viticole de Blaye, c’est tout naturellement qu’il lui a proposé d’animer son nouvel établissement le Café de la Gare à Saint-André-de-Cubzac le jour de sortie du Beaujolais : « je lui ai proposé de sortir ma tenue de la naphtaline ».

Jean Lissague est cette fibre de vigneron, à la tête des marques Grand et Petit Secrêt, qui aime le festif et ces fêtes vigneronnes qui célèbrent l’arrivée du vin nouveau, et peu importante qu’il vienne d’une autre région viticole. Il a ainsi sélectionné le Domaine Grange Masson, en plein coeur des Beaujolais Villages, à Saint-Etienne des Ouillières.

IMG_1954Ce Beaujolais Nouveau, c’est surtout « un beau battage médiatique » selon Jean-Jacues Tachoire, « sortir le même jour à la même heure dans le monde entier le beaujolais nouveau, ça c’est le jeu ! » et un exploit aussi.

Jean-Jacques Tachoire aime ainsi faire vivre cette belle tradition française qui perdure, « ce soir je vais passer ici mais aussi je vais promener ma tenue et mon chapeau sur Blaye ». Cela méritait bien un coup de projecteur et coup de chapeau de Côté Châteaux.

Un nouveau prix dans le monde du vin et de la gastronomie : le prix Alain Senderes créé par l’Académie du Vin de France

Lors de sa dernière assemblée générale, le 14 novembre 2017, l’Académie du Vin de France a créé le Prix Alain Senderens destiné à récompenser un établissement gastronomique faisant un réel effort d’association entre les mets et les vins.

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Les membres du bureau de © l’Académie du vin de France :René Rougier, vice-président, Benoît France, secrétaire perpétuel, Eventhia Senderens, Alain Graillot, président, Philippe Bourguignon, trésorier, Aubert de Villaines, vice-président

Ce prix est créé en hommage à Alain Senderens, membre de lAcadémie du Vin de France qui durant toute sa carrière s’est illustré dans la recherche de ces accords mets et vins.

Le Président de lAcadémie du vin de France, Alain Graillot, assisté du trésorier, Philippe Bourguignon, du secrétaire perpétuel, Benoît France et de quatre membres de l’Académie composeront le jury du prix Alain Senderens.

Au cours de l’année, les membres de l’Académie sont invités à indiquer au jury tous les établissements en France ou à l’étranger susceptibles d’être distingués.

Une présélection sur dossier donnera lieu à une visite aussi anonyme que possible.

Le prix sera remis au responsable de l’établissement lors du dîner de gala annuel de lAcadémie du Vin de France qui se tient traditionnellement en novembre au restaurant Laurent, siège de lAcadémie du Vin de France.

Le lauréat sera tout d’abord, bien évidemment convié au dîner, il y recevra un diplôme mentionnant son prix qu’il pourra mettre en avant sur ses cartes et à travers sa communication.

Chaque vigneron, membre de lAcadémie du Vin de France, 32 à ce jour, lui offrira trois bouteilles de son vignoble.

Avec l’Académie du Vin de France

03 Nov

Bordeaux Tasting les 9 et 10 décembre: l’un des plus beaux rendez-vous des amateurs de vins en cette fin d’année

N’oubliez pas de réserver votre week-end… C’est l’événement phare du mois de décembre, après les Portes Ouvertes en Pessac-Léognan. Cette 6e édition de Bordeaux Tasting s’annonce aussi grande que celle de l’an dernier avec aussi 5 sites de dégustations autour de la Place de la Bourse. A déguster 300 vins, champagnes et spiritueux.

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l'UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l’UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière lors de l’édition 2016 à l’Eglise Saint-Rémi © JPS

Le Tasting signé Terre de Vins, c’est à chaque édition toujours aussi rmarquable. Certes, il y a eu de légers couacs de files d’attente une année, mais ce n’est rien au regard de la qualité des vins à déguster, de l’accueil des propriétaires et responsables de châteaux et domaines, des sessions de masterclass, etc. La preuve en est : de 3000 amateurs en 2012 pour la 1ère édition, le Bordeaux Tasting est passé à 8000 l’an dernier. Pour cette 6 ème édition, « Bordeaux Tasting » sera organisé comme en 2017 sur 5 sites situés à proximité de la Place de la Bourse. Durant ces 2 jours, le tempo des dégustations sera donné en musique dans 5 sites phares dont voici le détail :

AU PALAIS DE LA BOURSE

Il accueillera les 200 grands Bordeaux, les Cognacs, la boutique « Badie pour Bordeaux Tasting », 19 grands vins invités, les Master class. Pour une pédagogie de la connaissance des vins et de leur dégustation, l’Ecole du vin de Bordeaux organisera ses ateliers au rez-de-chaussée, sur un espace élargi

AU MUSEE DES DOUANES

Espace ouvert aux grands vins étrangers, avec une quinzaine de pays présents

AU GABRIEL

Dix grands pomerols de Pomerol Séduction y tiendront un espace de dégustation.

DANS LA BULLE DES EXTRATERRIENS : LES BORDEAUX ET BORDEAUX SUPERIEUR

Une sélection de 17 pépites de Bordeaux & Bordeaux Supérieur sera proposée en dégustation dans la bulle ouverte sur la Place de la Bourse depuis 2015.

A L’EGLISE SAINT-REMI

Située en proximité du site, l’ancienne église Saint-Rémi accueillera pour la seconde fois, dans un lieu à leur mesure, un séduisant plateau réunissant 21 champagnes de maisons et de vignerons.

A 16 h, l'engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

Le samedi après-midi Bordeaux Tasting 2016 victime de son succès © JPS

LA BOUTIQUE BADIE

Une boutique éphémère avec Badie (groupe Duclot), sera ouverte uniquement pendant le festival. Installé dans la galerie du Palais de la Bourse, le partenaire de « Bordeaux Tasting » permettra aux visiteurs d’acheter le vin qu’ils ont aimé et de le retirer 21 rue Saint-Rémi, dans l’annexe provisoire de stockage ouverte à 100 mètres du site.

INITIATIONS A L’ECOLE DU VIN ET MASTER CLASS POUR CONNAISSEURS

6 Master class et 13 ateliers de l’Ecole du Vin de Bordeaux travailleront en toute complémentarité l’axe prestige et l’axe pédagogie-initiation. Organisées dans les salons du Palais de la Bourse, les Master class traiteront notamment les thèmes suivants :

  • Les Grands Crus de Saint-Emilion : diversité des terroirs
  • Les Grands Crus Classés de la galaxie Magrez
  • Dégustation géo-sensorielle : partage d’expérience avec des non-voyants
  • Les grands Crus Classés de Bordeaux en bio et biodynamie
  • De l’importance des verres dans la dégustation, en partenariat avec Riedel
  • Cognac ou l’expression du terroir, du temps et des hommes, en partenariat avec le Bureau National Interprofesionnel du cognac
La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

DEMANDEZ LE PROGRAMME DES ATELIERS DE L’ÉCOLE DU VIN

SAMEDI

  • 11h00 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 12h00 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 13h30 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 14h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 15h30 Accords de fête
  • 16h30 Choco’Bordeaux
  • 17h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

DIMANCHE

  • 11h00 Dégustation Horizontale – Un millésime, trois appellations
  • 12h00 Accords de fête
  • 13h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux
  • 14h30 Choco’Bordeaux
  • 15h30 Dégustation Verticale – Un château, trois millésimes
  • 16h30 45 minutes pour découvrir Bordeaux

MOINS CHER LE DIMANCHE QUE LE SAMEDI

Evolution des tarifs pour limiter l’attente le samedi et lisser la fréquentation sur les deux jours Afin d’équilibrer le nombre de visiteurs entre le samedi et le dimanche (journée traditionnellement moins fréquentée), le prix d’entrée/jour favorise le tarif dominical (23 € contre 27€ le samedi). Pour mieux fluidifier l’entrée des visiteurs, les réservations devront être effectuées préalablement sur www.terredevins.com :

Les différentes catégories de places, de 23 à 45 € :

  • PASS 1 JOUR, samedi OU dimanche, sans (23-27 €) ou avec (25-29 €) abonnement d’un an au magazine « Terre de Vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement.
  • PASS 2 JOURS, samedi ET dimanche, (45 €) avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins », auquel le visiteur peut ajouter un atelier gratuit d’initiation à la dégustation avec l’École du Vin de Bordeaux (places limitées pour les ateliers). Ces places donnent un accès illimité aux 5 sites de l’événement.
  • PASS MASTER CLASS, samedi OU dimanche, donnant accès aux 5 sites de Bordeaux Tasting et à l’une des 6 Master Class de prestige organisées pendant le week-end. Ces places donnent un accès unique à chacun des 5 sites de l’événement. TARIF SUR PLACE : pass 1 jour samedi 32 €, pass 1 jour dimanche 28 € (avec abonnement d’un an au magazine « Terre de vins »).

LES HORAIRES : Samedi 9 décembre de 10h à 19h. Dimanche 10 décembre de 10h à 18h. Ouverture des guichets (place Jean Jaurès) à partir de 9h30 où un Pass sera remis aux visiteurs inscrits via le site. Entrées ouvertes aux visiteurs : jusqu’à 18h15 le samedi et 17h15 le dimanche.

Avec Bordeaux Tasting et Terre de Vins

17 Oct

Attention les Graves sont de retour, avec leur 20e anniversaire des portes ouvertes samedi 21 et dimanche 22 octobre

Le week-end prochain, 69 châteaux, vous ouvriront leurs portes, de manière exceptionnelle, autour de visites et dégustations, animations et patrimoine architectural.

principale_img_1506081702Une occasion unique pour les débutants ou les amateurs de venir découvrir ou redécouvrir, dans une atmosphère conviviale, les vins de Graves au travers de dégustations, atelier vignerons ou encore prendre de la hauteur avec un baptême d’ULM ou de montgolfière au-dessus du vignoble.

Les enfants pourront eux aussi partir à la découverte du vignoble grâce aux chasses aux trésors ou encore aux balades enponey organisés tout le weekend.Un 20ème anniversaire des Portes ouvertes en Graves qui s’annonce festif et convivial.

INITIEZ-VOUS A LA DEGUSTATION

Au cours de votre découverte du vignoble, venez vous initier à la dégustation par l’Ecole du Vin du CIVB au Château Jouvente à Illats. Séances gratuites toutes les 45 minutes.

Information et réservation auprès de la MAISON DES VINS DE GRAVES au 05.56.27.09.25 (jusqu’au vendredi 20 octobre) puis auprès du Château Jouvente au 06.79.83.23.58, le samedi 21 et dimanche 22 octobre.

pour toute information : Syndicat Viticole des Graves Tél. : +33 (0)5.56.27.09.25