22 Juil

« La carte des vins, s’il vous plaît »…un guide en une seule page pour mieux se repérer dans le vignoble bordelais

2 jeunes de Bordeaux lancent un guide facile d’utilisation et de grande qualité: « la carte des vins, s’il vous plaît » pour sillonner et partir en balade dans le vignoble bordelais. A se procurer dans toutes les bonnes librairies. Côté Châteaux soutient les initiaves…

© "La carte des vins, s'il vous plaît", un guide simple d'utilisation, encore faillait-il y penser...

© « La carte des vins, s’il vous plaît », un guide simple d’utilisation, encore faillait-il y penser…

2 jeunes viennent de se lancer dans le grand bain du monde du vin. Et ils montrent que déjà ils savent nager ! Bravo les petits !

Julien

Jules Gaubert-Turpin, co-auteur avec Adrien Grant Smith Bianchi, de « la carte des vins, s’il vous plaît » © Jean-Pierre Stahl

Jules Gaubert-Turpin, 23 ans de Bordeaux, titulaire d’un DUT Publicité à Bordeaux et d’une licence en création publicitaire à Nancy, et Adrien Grant Smith Bianchi, 23 ans de Blois et bordelais depuis 5 ans, diplômé d’Intuit Lab, sont les 2 jeunes imaginatifs qui viennent de reprendre la célèbre expression maintes et maintes fois entendue au restaurant « la carte des vins, s’il vous plaît » pour en faire un guide très lisible, rapidement lu et suffisamment informatif pour que Coté Châteaux en parle.

C’est sorti le 5 mai, et on est assez content du lancement. C’est un guide en une page sur les cépages, les appellations de Bordeaux », Jules Gaubert-Turpin co-auteur de « la carte des vins, s’il vous plaît ».

Ce qui les a motivé ? « On était des curieux dans le monde du vin. En allant dans les rayons des librairies, on n’a pas trouvé ce qu’on aurait aimé trouvé. On a donc créé l’objet qu’on aurait aimer trouver. Un guide en une page qui contient tout. On peut s’y pencher pendant une demi-heure, avant de rentrer dans un livre plus conséquent. On a de bons retours de collègues d’agences. »

On y trouve des renseignements pratiques sur les températures pour servir les différents vins de Bordeaux (blancs, rouges, rosés, liquoreux, moelleux), doit-on les oxygéner leur donner « de l’air ! », quid des « tanins », oser marier les vins blancs avec les fromages, ou encore des détails sur les grandes régions de production :Médoc, Graves, Sauternais, Entre-deux-Mers, Libournais, Blayais – Bourgeais. Il y a aussi les appréciations sur la qualité des millésimes depuis le 2005 jusqu’au 2013 ! Et des trucs pour frimer en soirée « tu parles le vin ? » en donnant des qualificatifs sur l’acidité, l’alcool et les tanins, ou encore comment déceler les arômes avec la rubrique « le nez des cépages »… 

En effet, ce guide tiré en avril dernier en auto-édition avec un imprimeur du secteur à 3000 exmeplaires doit déjà être réimprimé: « on en a recommandé encore 3000 ! »

Parsemé d’anecdotes, de cartes géographiques et de conseils de dégustation, ce guide illustré est un point de départ, une vue d’ensemble pour mieux comprendre les vins de Bordeaux et ne plus commettre de faux pas. Dorénavant, au moindre doute ou hésitation, il vous suffira de demander “La Carte des Vins, s’il vous plaît”.

Cette carte est disponible chez tous les libraires et points d’informations suivants : Librairie Mollat, Office du Tourisme de Bordeaux, Musée du Vin et du Négoce, La Machine à Lire, la Librairie le Passeur à Bordeaux, la librairie générale à Arcachon, l’Office du Tourisme de Saint-Emilion, à l’Envers du Décor à Saint-Emilion, dans les Offices de Tourisme et Maisons du Vin de Blaye et de Bourg en Gironde, ainsi que dans quelques librairies à Paris. (prix désormais 10€)

Pour en savoir plus: La Carte des Vins, s’il vous plaît, c’est ici

La Cité des Civilisations du Vin à la mode développement durable…

3 énormes cuves enfouies début juillet, au pied de la  © Cité du Vin

3 énormes cuves enfouies début juillet, au pied de la © Cité du Vin

Alors que certains départements sont placés en restriction d’eau, la Cité du Vin, qui vu son nom ne devrait pas boire de l’eau, s’est dotée de 3 cuves de récupération des eaux de pluie et de réserve incendie.

La ville de Bordeaux, maître d’ouvrage, a décidé de cette installation innovante pour récupérer l’eau de pluie de la toiture de son futur emblème touristique et culturel international.

C’est l’entreprise Kipopluie, sous-traitante du groupe EIFFAGE (leader européen des concessions et du BTP), qui a été sollicitée pour la mise en oeuvre du chantier. Une cuve de récupération des eaux de pluie ainsi que deux grandes cuves de réserve incendie (120m3 chacune) ont été enfouies sous terre début juillet au pied de la Cité.

La Cité des Civilisations du Vin (XTU Architects) lundi dernier lors de la visite de Pierre Arditi son ambassadeur © Jean-Pierre Stahl

La Cité des Civilisations du Vin (XTU Architects) lundi dernier lors de la visite de Pierre Arditi son ambassadeur © Jean-Pierre Stahl

L’objectif est clair : grâce à cette alternative écologique, la Cité des civilisations du vin souhaite réduire ses charges liées à l’eau et s’inscrire comme un projet viable pour l’environnement et l’économie de la région. La solution de récupération pluviale mise en oeuvre par Kikopluie permettra une autonomie quasi complète de l’arrosage du site.

Avec un prix de l’eau en augmentation régulière chaque année depuis 10 ans, cette solution de récupération pluviale poursuit une logique financière et écologique de long terme pour la Cité des civilisations du vin et s’inscrit dans la nécessité de préserver cette ressource collective.

Avec la Cité des Civilisations du Vin, un concept du cabinet XTU Architects.

21 Juil

Bordeaux en « drone, synthèse et time lapse » laisse ses touristes bouche-bée…

L’Office du Tourisme & des Congrès de Bordeaux Métropole lance une série de vidéeos sur les sites et monumenst de la Capitale du vin à vous couper le souffle. Des vues aériennes saisies par un drone, des images de synthése et autres time lapses, toutes ces dernières techniques mixées promettent un coktail alléchant pour le touriste et même l’onotouriste.

La flèche Saint-Michel, une vue à vous couper le souffle © Office du Tourisme & Congrès de Bordeaux -

La flèche Saint-Michel, une vue à vous couper le souffle © Office du Tourisme & Congrès de Bordeaux – TourismTV

Pour les internautes qui surfent sur la toile en attendant de s’échouer sur le rocher bordelais… Voici la nouvelle collection de vidéos lancée pour faire la promotion de Bordeaux, comme si elle en avait encore besoin !  9 sites et monuments du périmètre Unesco sont mis en valeur et filmés sous toutes les coutures.

Les stars de la ville sont bien sûr le Palais Gallien, la Porte Cailhau, la flèche Saint-Michel, la Grosse Cloche, le Palais Rohan (mairie), le site paléochrétien de Saint-Seurin, la Tour Pey Berland et Bordeaux Patrimoine Mondial (centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, place de la Bourse).

Des clips de 30 secondes, sans texte mais tout en musique, pour parler au plus grand nombre, aux touristes de tous les pays. Des vidéos diffusées également dans tous les hôtels de l’agglomération bordelaise avec le concours de TourismTV à qui la réalisation de ces films a été confiée.

Ces sites sont par ailleurs accessibles gratuitement avec le Bordeaux Métropole Citypass, excepté le Grand Théâtre. Pour découvrir ces clips:  http://bit.ly/FilmsPatrimoine

 Et pour aller plus loin www.bordeaux-tourisme.com

La culte 140, une barrique d’exception pour célébrer un savoir-faire qui remonte au XIXème siècle

A l’occasion de son 140 ème anniversaire, la Tonnellerie Baron présente une barrique d’exception en édition limitée : la Culte 140. 140 car le Tonnellerie Baron a été fondée en 1875. 140 car seulement 140 pièces ont été éditées au printemps.

La Culte 140 de la © Tonnellerie Baron

La Culte 140 de la © Tonnellerie Baron

C’est une édition limitée: la Culte 140 marque un savoir-faire très ancien qui remonte au XIXème siècle, depuis 5 générations. Une barrique qui pour l’occasion a été ornée d’une pièce commémorative en édition limitée.

Chaque pièce est issue de l’assemblage de chênes sélectionnés dans les forêts les plus prestigieuses et aux grains extrêmement fins. Une chauffe spécifique à cette série, rigoureuse et contrôlée, très longues et très douce est traditionnellement réalisée au feu de chêne.

Toutes les barriques « Culte 140 » sont des pièces d’exception minutieusement finies à la main dans l’esprit de la grande tradition de la tonnellerie Française. Le liage aux couleurs du drapeau Français signe cette édition spéciale. Une pièce mythique de 5 francs datant de l’origine de la tonnellerie, 1875, vient parer la barrique telle l’empreinte d’un artiste sur son oeuvre.

Seules 140 pièces ont été éditées. Un privilège suprême que seuls quelques connaisseurs ont et auront le plaisir d’associer à leurs meilleures cuvées.

20 Juil

Pierre Arditi : « la Cité des Civilisations du Vin, un objet magnifique, comme un jouet… pour tordre le cou au mauvais procès qu’on fait au vin »

Pour la 1ère fois, le comédien Pierre Arditi a visité la Cité des Civilisations du Vin, dont il a accepté d’être l’ambassadeur. Le grand sage a trouvé l’endroit, où va se faire l’initiation à la culture du vin, très instructif. Et d’enfoncer le clou: « au lieu de faire de mauvais procès, il ne faut pas boire avec modération mais avec raison », ose-t-il au coeur de ce vaisseau amiral de la culture et des civilisations du vin.

Sylvie Cazes, Pierre Arditi et Philippe Massol © Jean-Pierre Stahl

Sylvie Cazes, Pierre Arditi et Philippe Massol à l’intérieur du parcours permanent au 2e étage de la Cité du Vin © Jean-Pierre Stahl

« Je la découvre de l’intérieur, j’étais passé 25 fois devant, mais je n’avais pas eu le temps de venir, » confie le comédien du « Sang de la Vigne » sur France 3 en descendant les marches de la Cité du Vin.

Pierre Arditi a pu visualiser sur cette tablette la physionnomie définitive de la Cité © JPS

Pierre Arditi a pu visualiser sur cette tablette la physionomie définitive de la Cité © JPS

C’est Philippe Massol, le directeur général, qui lui sert de guide, accompagnée de Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation. Pierre Arditi, toujours drôle, au moment de passer la célèbre coiffe jaune du groupe Vinci pour visiter le chantier: « le casque, ça peut me compromettre ce qu’il me reste de carrière…et il faut mettre les bottes, bon je ne vais pas me distinguer, allons-y » Finalement, il ira en chaussures en daim…

La Cité des Civilisations du Vin © une conception XTU Architects

La Cité des Civilisations du Vin © une conception XTU Architects

Un premier passage devant la future boutique circulaire des vins du monde en rez-de-chaussée, « les vignobles, oui bien sûr, j’aime bien en découvrir. J’en connais quand même beaucoup. Mais si j’ai l’occasion (en tournage à l’étranger), je ne demande pas mieux que d’en découvrir de nouveaux. »

Pierre Arditi, l'homme de théâtre, épaté par l'auditorium Thomas Jefferson © JPS

Pierre Arditi, l’homme de théâtre, épaté par l’auditorium Thomas Jefferson © JPS

Justement, Philippe Massol lui explique que le public pourra découvrir, l’an prochain, dans ces salles d’expositions temporaires au 1er étage, 3 expositions dont une consacrée à la Géorgie. « La Géorgie, ça sera le 1er vignoble qui aura carte blanche », et Sylvie Cazes qui abonde dans le même sens: « c’est le 1er vignoble où la vigne est apparue. »

En outre, la Cité a vocation a aussi éduquer les plus jeunes générations avec « l’école du goût et des arômes » à destination des scolaires ou des familles qui pourront y venir. Et Pierre Arditi, à ce moment là de la visite, de rappeler cette phrase qui lui vient à l’esprit et qui a inspiré aussi ces civilisations du monde du vin: « il ne faut pas boire avec modération mais boire avec raison » et d’appuyer avec son index sur son crâne.

Que de marches, que de marches... on sent que Philippe Massol et Sylvie Cazes ont les mollets déjà bien rompus à l'exercice © JPS

Que de marches, que de marches… on sent que Philippe Massol et Sylvie Cazes ont les mollets déjà bien rompus à l’exercice © JPS

Ici on pourra voir des amphores,  » ah les amphores, ça revient, j’ai goûté ça du côté de Bandol ». Un petit détour par l’amphithéâtre Thomas Jefferson qui a été entièrement financé par les mécènes américains où l’acteur est estomaqué.Petite gymnastique pour grimper les marches qui vont le mener au 2ème étage…

Au coeur du parcours permanent, difficile de fixer la ligne bleue des Vosges à Bordeaux © JPS

Au coeur du parcours permanent, difficile de fixer la ligne bleue des Vosges à Bordeaux © JPS

« Ici, c’est le parcours permanent appelé aussi la grande nef, un espace de 3500 m2 », continue Philippe Massol. Et Pierre Arditi de prendre la pose en consultant la tablette numérique de Philippe Massol: « on regarde traditionnellement la ligne bleue des Vosges, mais en l’occurence c’est la ligne bleue bordelaise… » 

Une dernière petite photo au 4e étage de la tour avec le Pont Chaban en toile de fond © JPS

Une dernière petite photo au 4e étage de la tour avec le Pont Chaban en toile de fond © JPS

Un peu plus loin, il y a aussi cette fameuse table qui viendra se nicher dans une pièce ovale: c’est ici « le banquet des hommes illustres« , précise Philippe Massol. Un Pierre Arditi y prendra place aux côtés de Napoléon, de Winston Churchill ou encore de la Callas et tous auront une sérieuse discussion autour du vin. Pierre Arditi doit justement prêter sa voie et son concours à l’enregistrement d’un texte qui retracera le vin à travers des anecdotes historiques.

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A l’extérieur au terme d’une bonne heure de visite, Pierre Arditi va résumer ses impressions sur cette Cité du Vin ainsi: « C’est un objet magnifique, c’est aussi comme un jouet, moi je suis comme un enfant devant. Ca va avoir la fonction première de tordre le cou au mauvais procès qu’on fait au vin. C’est un endroit où va pouvoir s’exercer, se faire l’initiation. L’initiation faisant naître la raison et la raison étant la culture du père…c’est l’éducation d’une certaine manière…Au lieu de faire de mauvais procès où constamment on dit il faut boire avec modération, il faut boire avec raison. Car la raison permet de toucher du doigt ce qu’on est et qui on est ! »

Arditi à la Cité des Civilisations 095

Que c’est magnifiquement dit. Une très jolie tirade, à laquelle les visiteurs de la Cité des Civilisations du Vin ou Cité du Vin ne manqueront pas de goûter et de cogiter au printemps 2016.

(La Cité des Civilisations du Vin est un concept de XTU Architects et une réalisation du groupe Vinci)

Retour sur le Saint-Emilion Jazz Festival avec Franck Binard: « on a eu des festivaliers heureux, avec la banane ! »

Pas moins de 12000 festivaliers se sont succédés dans le Parc Guadet durant les 3 jours du Saint-Emilion Jazz Festival. Une ambiance de folie dans la Cité Millénaire et dans les lieux de concerts et de dégustation. Franck Binard est l’invité de Parole d’Expert.

Le concert de clôture dimanche soir avec Nina Attal © Franck Binard

Le concert de clôture dimanche soir avec Nina Attal © Franck Binard

« Tous les soirs, on a fini à 3 heures et il fallait être sur le pont tous les matins à 7 heures ! », on sent le commissaire général Franck Binard sur les rotules mais heureux de cette 4e édition du Saint-Emilion Jazz Festival. Et d’ajouter: « quand c’est pour ce niveau de satisfaction, on le refera et on le refera encore avec plaisir. » « Hier soir, on avait Nina Attal, c’est une boule d’énérgie, elle a mis le feu ! »

Des morceaux improvisés tout au long du week-end, et pas seulement © Jean-Pierre Stahl

Des morceaux improvisés tout au long du week-end, et pas seulement © Jean-Pierre Stahl

Entre vendredi, samedi et dimanche, ce sont 12000 personnes , 12000 festivaliers qui ont profité des concerts gratuits et payants du Parc Guadet…

« C’est un bilan super positif, à tout point de vue. L’année dernière, malgré les intempéries et l’annulation, on avait retenu un point positif, c’est que le festival s’est ancré dans l’esprit du public. Et on a eu des festivaliers heureux avec la banane et le sourire ! Il y avait de l’ambiance au bar à vin l’Ephémère avec les viticulteurs et la programmation musicale était top. »

Ben l'Oncle Soul lors de son chant a capella dans l'Eglise Monolithe de Saint-Emilion samedi à 1h du matin © Franck Binard

Ben l’Oncle Soul lors de son chant a capella dans l’Eglise Monolithe de Saint-Emilion samedi à 1h du matin © Franck Binard

Et il y a eu ces moments délicieux et inattendus: « Avec Ben l’Oncle Soul, le vendredi matin à Cheval Blanc, on avait évoqué l’histoire de Saint-Emilion. Il n’était pas au courant. Et donc on l’a emmené visiter l’Eglise Monolithe à 1h du matin (après son concert au Parc Guadet) et il nous a fait un chant a capella, ça montre l’intérêt. » De même, China Moses est restée hier toute la journée, au lendemain de son concert donné à château Pavie. « Avec China Moses et d’autres artistes, ils nous ont fait des reprises de Stevie Wonder et aussi un « summer times » a capella dans l’Eglise Monolithe à 1 h du matin aussi »

Stéphane Belmondo, China Moses et Eric lenine, les artistes intronisés par la Jurade de Saint-Emilion durant le festival © Franck'i

Stéphane Belmondo, China Moses et Eric Legnini, les artistes intronisés par la Jurade de Saint-Emilion durant le festival © Franck’i D Photographie

« On a aussi souhaité que le festival puisse irriguer autour de Saint-Emilion. On a mis en place pour la 1ère fois un after club au château La Fleur Picon…Là aussi pour ces concerts gratuits, il y avait un flot permanent d’une centaine de personnes jusqu’à 3h du matin pour le boeuf ! »

Dominique Renard et Franck Binard © JPS

Dominique Renard et Franck Binard © JPS

« Si l’édition culturelle était positive, l’offre gastronomique du Parc Guadet était à la hauteur avec une diversité de produits et de couleurs, allant des atcos aux burgers…Merci aussi à l’équipe de 80 bénévoles qui s’est défoncé, ainsi qu’à Dominique et Emilie Renard. »

Et puisque ce 4e Saint-Emilion Jazz a été une grande édition, Franck Binard son commissaire général promet: « l’année prochaine, ça sera encore plus grand ! »

La 1ère édition de Fest’ à Buzet : le joli succès, en plein juillet, des Vignerons de Buzet

La première édition de Fest’à Buzet a connu un joli succès populaire, ce 13 juillet, avec 2500 personnes rassemblées à la Cave Coopérative des Vignerons de Buzet. A quand la prochaine ? En 2016, bien sûr !

Une belle ambiance festive à la © Cave Coopérative des Vignerons de Buzet, ce 13 juillet

Une belle ambiance festive à la © Cave Coopérative des Vignerons de Buzet, ce 13 juillet

C’était la grosse teuf à Buzet, ce 13 juillet, sur le site de la cave coopérative des Vignerons de Buzet.

Co-organisée en partenariat avec la communauté de communes du Val d’Albret, cette première Fest’ à Buzet a réuni quelque 2500 personnes, qui ont pu profité des diverses animations proposées.

Une fête sous le signe du partage et de l’engagement en matière de développement durable. L’occasion également de visiter le site, les ateliers axés sur la découverte de la nature, de découvrir les ateliers d’initiation à la dégustation, et de s’attarder à la cave coopérative…

L’affluence était au rendez-vous le soir également, pour se restaurer auprès des producteurs et danser sur la musique du groupe Sangria Gratuite.

Rendez-vous en 2016 pour Fest’à Buzet deuxième !

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Et pour aller plus loin, lire l’article de mars dernier, focus sur l’appellation: « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »

19 Juil

La bulle spécule sur une hausse de la consommation

En 2014, les ventes de vins effervescents en grande distribution (hors hard discount) ont représenté 167,4 millions de cols et généré 1,37 milliard d’euros de chiffre d’affaires, soit + 0,8 % en volume et + 2,3 % en valeur par rapport à 2013 et – 0,5 % en volume et + 4 % en valeur par rapport à la moyenne quinquennale, selon France AgriMer.

Plus les bulles sont fines, meilleur est le champagne © JPS

Plus les bulles sont fines, meilleur est le champagne © JPS

Ca bouillonne, ça pétille, ça frétille…sur le marché des bulles ! Il se livre actuellement une guerre sans merci entre les différents acteurs du champagne et des vins effrevescents très intéressante à observer.

Ainsi, le roi des breuvages, le champagne a vu ses ventes baisser légèrement de 0,5% (45,6 millions de cols) par rapport à 2013, confirmant une baisse de la consommation observée depuis le début de la crise en 2009 et qui atteint -5,4% sur cinq ans (2009-2013).

Des italiennes comme Augusta Pavan et Manuela Oregna très percutantes sur le stand italien de  © JPS

Les italiennes de la Maison Lagioiosa ventant le Prosecco lors de Vinexpo 2015 © JPS

En revanche, les crémants, surtout d’Alsace ou des Pays de Loire tirent leur épingle du jeu et augmentent. Mais le plus affolant, c’est la hausse des pétillants étrangers, avec le Proseco italien, dont Côté Châteaux vous parlait lors de Vinexpo et du Cava espagnol: + 14,9 % vs 2013 et + 31,7 % vs 2009/13 pour ces effervescents étrangers.

Le consommateur admet de plus en plus qu’un bon crémant vaut mieux qu’un mauvais champagne », Caroline Blot, chefs de l’Unité cultures et filières spécialisées France Agrimer.

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Le prix moyen de vente de ces vins (8,16 €/col) augmente de 1,5 % vs 2013 et de 4,5 % vs 2009/13 ; toutefois, il reste à relativiser compte tenu des disparités entre les différentes catégories.

C’est le Champagne qui détient le prix moyen de vente le plus élevé (19,50 €/col), en hausse de 2 % par rapport à 2013 et de 5,7 % vs 2009/13. Viennent ensuite les AOP (5,70 €/col soit + 2,9 % vs 2013 et + 7 % vs 2009/13), les effervescents étrangers (4,67 €/col soit + 3,2 % vs 2013 et + 13,4 % vs 2009/13), puis les cuves closes (2,67 €/col soit + 0,9 % vs 2013 et + 10,5 % vs 2009/13).

En termes d’exposition dans les linéaires correspondants de la grande distribution, le Champagne occupe 44 % de l’espace, les AOP 22 %, les cuves closes 17 %, les effervescents étrangers 6 %, et les pétillants & aromatisés 5 %.

Les crémants de Bordeaux lors de Vinexpo 2015 © jps

Les crémants de Bordeaux lors de Vinexpo 2015 © jps

Parmi les effervescents français qui ont le vent en poupe, ce sont dans l’ordre: le Crémant d’Alsace, la Clairette de Die, le Saumur, le Crémant de Bourgogne,le Vouvray, le Crémant de Loire, la Blanquette de Limoux, la Touraine, le Montlouis, le Crémant de Bordeaux, le crémant du Jura, …

Concernant, les vins effervescents étrangers:  avec 9,5 millions de cols commercialisés en grande distribution pour 44,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, les vins effervescents étrangers poursuivent leur croissance, avec des ventes en augmentation de 14,9 % en volume et de 18,5 % en valeur par rapport à 2013, et de 31,7 % en volume et de 48,5 % en valeur par rapport à la moyenne quinquennale.

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Si le poids de ces vins dans les ventes totales d’effervescents a presque doublé en 5 ans (3,3 % en 2009 contre 5,70 % en 2014), la part de l’Asti et du Lambrusco s’est, dans le même temps, étiolée au profit du Cava (45 % de PDM volume et 51 % de PDM valeur) et du Prosecco (9 % de PDM volume contre 1 % en 2011 et 13 % de PDM valeur), cette dernière appellation bénéficiant désormais d’une demande supérieure à l’Asti malgré un prix plus élevé.

La guerre des bulles ne fait que commencer ! Et gare au Proseco, car lui (avec ses ventes dopées), c’est un sacré coco !

Avec France AgriMer

18 Juil

Quand la soul envahit Saint-Emilion…C’est que Ben l’Oncle Soul met le feu au Saint-Emilion Jazz Festival

En ouverture du Saint-Emilion Jazz Festival, Ben l’Oncle Soul la tête d’affiche du festival (qui va durer 3 jours) a déjà mis une sacrée ambiance hier soir au Parc Guadet. 1100 personnes venues assister au concert de ce show-man et maestro de la Soul Music.

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Dominique Renard, Ben l’Oncle Soul et Franck Binard, après le concert, au bar l’Ephémère © Jean-Pierre Stahl

« Ben l’Oncle Soul, c’est la première tête d’affiche, pas forcément jazz car c’est de la soul music, la musique de l’âme… » m’explique Dominique Renard, le président et créateur du Saint-Emilion Jazz Festival. « Il n’y a pas de frontière définie et impénétrable, on a eu Earth Wind and Fire et Nile Rodgers. On essaie d’avoir une programmation qui satisfasse le plus grand public. L’idée, c’est d’avoir quelque chose qui se passe entre les artistes et le public. »

Les bénévoles à l'entrée de la billetterie © JPS

Les bénévoles à l’entrée de la billetterie © JPS

Et justement, le public est venu nombreux ce vendredi soir au Parc Guadet: 1100 personnes accueillies par une équipe bien rodée avec de nombreux bénévoles, sans qui la mayonnaise ne monterait pas… Tous en rose, la couleur du Saint-Emilion Jazz Festival, qui en est à sa 4e édition.

Mélanie et Pierre Arnaud, leur 1er Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Mélanie et Pierre Arnaud, leur 1er Saint-Emilion Jazz Festival © JPS

Pour Mélanie et Pierre Arnaud de Cabara près de Branne, « c’est notre 1er Saint-Emilion Jazz  Festival car ça fait deux ans qu’on habite à Cabara. On adore Ben l’Oncle Soul. A la boulangerie ce matin, j’ai vu Ben l’Oncle Soul en couverture du journal. J’ai pris les places sur internet et il en restait, j’ai eu de la chance. » explique Pierre-Arnaud. Et Mélanie de renchérir: « on s’est dit c’est super. On se plaint toujours qu’il ne se passe pas grand chose d’un point de vue culturel, et là quand il y a quelque chose qui nous plaît, il faut y aller ! »

Il y avait de l'ambiance avant le concert avec Karl Todeschini du château Mangot © JPS

Il y avait de l’ambiance avant le concert avec Karl Todeschini du château Mangot © JPS

Et quand on sait que ce festival, c’est surtout la volonté d’un homme au départ: Dominque Renard a en effet supporté et porté les deux premières éditions à bout de bras, des éditions déficitaires au début…Et puis pour la 3ème, un équilibre financier a été trouvé, ainsi que pour cette 4e. « Je suis un peu stressé, j’ai tellement été choqué l’an dernier avec cette tornade qui nous est tombé dessus (le Saint-Emilion Jazz avait du être annulé en cours). J’ai passé l’après-midi et le début de soirée à scruter le ciel…Fort heureusement, l’an dernier les assurances avaient joué le jeu. Et puis Saint-Emilion est un peu petit pour accueillir beaucoup de public: ainsi pour les dégustations musicales (salle des Dominicains), ce sont 200 personnes qui peuvent y assister, par contre chacun peut manger et déguster 8 vins devant eux.

Caroline Fleur, du conseil des Vins et viticultrice du château Fleur Balestre, derrière le comptoir du bar l'Ephémère © JPS

Caroline Fleur, du Conseil des Vins et viticultrice du château Fleur Balestre, derrière le comptoir du bar l’Ephémère © JPS

Quant au parc Guadet, ce n’est pas la douve. On avait démarré très très gros mais le nerf de la guerre, c’est le financement. Le monde du vin joue le jeu, je les en remercie. C’est un monde que je connais bien car moi-même, je suis issu du vin… »

Un succès pour les food trucks présents au Parc Guadet © JPS

Un succès pour les food trucks présents au Parc Guadet © JPS

Ce Saint-Emilion Jazz Festival essaie de se renouveler et de trouver des idées, ainsi « on a fait cette montée en musique de la Tour du Roy avec Stéphane Belmondo, ce qui a été une belle surprise. Les gens qui viennent à Saint-Emilion sont bien sûr des amateurs de vin, mais quand ils arrivent à Saint-Emilion, ils sont séduits, notamment par cette terrasse unique de Plaisance: c’est le plus beau balcon du monde ! »

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Les organisateurs Dominique Renard et Franck Binard © JPS

Dominique Renard l’avoue « je suis un amoureux inconditionnel du village ». « C’est un rêve » qui s’accomplit ici au quotidien. Saint-Emilion, c’est le phare, dont le vignoble est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Chaque année ce sont 1 million 200000 touristes qui viennent: « personne n’est insensible au charme de ce village. »

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C’est ce cocktail qui fait aussi la réussite de ce festival en plein été: des touristes, des gens du secteur et de Bordeaux qui viennent assister à ces concerts de jazz ou de soul dans les différents spots de le cité millénaire. Ainsi, ce soir c’est la fille de Dee Dee Bridgewater, China Moses, diva de la soul, du jazz et du blues qui va jouer des morceaux de son 6e album « Breaking Point » (dont la sortie est prévu à l’automne) à 21h30 au château Pavie. Mais il y a aussi tous ces concerts gratuits (10 au total), dans les rues du  village et au parc guadet. Ce samedi, c’est journée jazz avec Serge Moulinier Trio (17h), Monique Thomas & Thierry Valette septet (18h30), the Rix’tet( 20h) et Bordeaux Jazz All Star septet, tribute to Art Blabley (22h).

Mais celui qui a mis le feu au parc Guadet hier, c’est Ben l’Oncle Soul. Cet artiste tourangeau qui avait explosé en 2010 avec son 1er album vendu et son « soulman », vendu à 450000 exemplaires. Il avait réalisé une méga tournée avec plus de 300 dates en France, en Europe, aux USA et au Japon.

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Hier, il est venu jouer les morceaux de son 2e album « A Coup de Rêves », avec le groupe San Franciscain The Monophonics. Des airs mélangés de soul, de groove et de rythmiques afro-américaines. Il a pu confié aussi à Côté Châteaux après son concert de plus d’une heure trente son goût récent pour le nectar de Saint-Emilion:

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« Ce n’est pas un alcool que je bois tous les jours… J’ai découvert le vin tardivement à l’âge de 25 ans. C’est mon ami Antoine qui a rencontré la famille La Pérouse et qui m’a transmis l’envie de boire du vin. Moi, j’ai un palais pour les vins de Saint-Emilion et de Bordeaux. C’est vraiment une passion toute récente. J’ai aussi découvert aujourd’hui Cheval Blanc…J’avais mangé chez Christian Tetedoie à Lyon, où au cours d’un dîner j’avais pu déguster pour la première fois du Cheval Blanc. »

Martine (1er Saint-Emilion Jazz Festival), Corinne (2e) et Cyril (1er) © JPS

Martine (1er Saint-Emilion Jazz Festival), Corinne (2e) et Cyril (1er) © JPS

Une soirée délicieuse où le public a pu assister au concert dans le parc ou au bar l’Ephémère comme Martine, Corinne et Cyril.

L'équipe du bar l'Ephémère © JPS

L’équipe du bar l’Ephémère : une super ambiance © JPS

On pouvait y croiser un Franck Binard, en homme orchestre très occupé avec son gros talkie walkie : « C’est la 4e année, ça monte comme ça d’édition en édition. Ce soir, on a 1100 personnes venues assister au concert. Et au bar l’Ephémère, chaque jour on propose 21 vins différents à la dégustation, des vins au verre entre 3 et 5 euros… » De quoi déguster et se faire plaisir à moindre coût .

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Et même si « J’ai pas le regard de Spike Lee , J’ai pas le génie de De Vinci « , je ne résiste pas à fredonner, ce matin sous ma douche, ce petit tube « soulman ». En clôture de ce sympathique concert au parc guadet, je suis sûr qu’il aurait comblé l’assistance. Comme un feu d’artifice, on s’attendait à ce bouquet final du « soulman »:

« Je ne suis qu’un soul man
Écoute ça baby.
Je suis pas un superman
Loin de là.
Juste moi, mes délires
Je n’ai rien d’autre à offrir
Mais je sais qu’en vrai c’est déjà ça. » 

17 Juil

L’âme des vins corses s’est exprimée à la Feria di Luri

51 vignerons des 9 appellations contrôlées des vins de Corse s’étaient donnés rendez-vous à Luri ces 11 et 12 juillet pour la 26ème édition de la traditionnelle foire au vin dans le Cap Corse. En 10 ans, le rosé corse a pris l’ascendant sur le rouge et le blanc.

Les rosés corses ont pris l'ascendant sur les rouges et les blancs © France 3 Corse

Les rosés corses ont pris l’ascendant sur les rouges et les blancs © France 3 Corse

Si la Corse est le plus petit bassin de production de vins du territoire français, ses viticulteurs ont de plus en plus le souci de valoriser leurs produits. Ils savent aussi s’adapter à l’évolution de la consommation. En effet, il y a dix ans 60% de la production était consacrée au vin rouge, 30% au vin rosé et 10% au vin blanc, aujourd’hui c’est le rosé qui prédomine et représente 55% de la production.

Avec des cépages anciens qui reviennent sur le devant de la scène, comme le niellucciu, le vermentinu, le sciaccarellu, mais aussi les bianco gentile, minustellu et muresconu. Des cépages qui témoignent d’une identité forte et d’une grande qualité.

A Feria di u vinu met à l’honneur l’ensemble de ces vins avec des dégustations commentées par des sommeliers.

Avec nos confrères de France 3 Corse, regardez également le reportage de Pauline Lavoix et Christian Giugliano