19 Déc

L’Interprofession des Vins de Bourgogne se prononce en faveur du projet de Cités des Vins à Chablis, Beaune et Mâcon

Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) tenait aujourd’hui son assemblée générale à Beaune. A l’ordre du jour, le projet de réseau de Cités des Vins, adopté avec 72 % des voix.

© La Cité des Vins de Beaune

© La Cité des Vins de Beaune

87 représentants de la profession sur les 90  assistaient à l’assemblée générale. Une présentation en quatorze points, avant le vote à bulletin secret sur la question suivante : « êtes-vous d’accord pour que le BIVB valide le projet de réseau de Cités des Vins de Bourgogne tel qu’il vous a été présenté ? »

DES CITES POUR QUOI FAIRE ?

Il s’agit de doter la région de « lieux de référence et de passage pour les visiteurs, qui veulent découvrir et comprendre l’univers des vins de Bourgogne ».
Expliquer la notion de Climats, promouvoir les vins eux-mêmes et l’offre en matière d’oenotourisme, pour « inciter les touristes (concentrés dans l’axe Dijon-Beaune) à parcourir l’ensemble du vignoble, à rester plus longtemps en Bourgogne et à revenir. »

L’implantation de ces 3 Cités serait le suivant :
A Beaune (21), sur un terrain de 10 ha, propriété de la commune et situé entre le centre-ville et la sortie sud de l’autoroute
A Chablis (89), dans le Cellier du Petit Pontigny, une bâtisse du 12ème siècle, avec un projet d’extension
A Mâcon (71), dans la Maison des vins. Le site sera réaménagé et une extension est prévue.

QUI PORTE LE PROJET ?

Les projets de Cités à Chablis et à Mâcon sont portés par la filière. Celui de Beaune, intégré dans un projet d’aménagement de quartier plus vaste, est porté par la ville de Beaune.

L’ORGANISATION

« Chaque site proposera un parcours de visite différents, selon les spécificités de chaque vignoble. Le billet d’entrée donnera accès aux espaces de visite, animations (permanentes et sur rendez-vous), expositions temporaires…
Seront également proposés, des services en accès libre payants : des ateliers-formations, un espace mets et vins, une librairie boutique spécialisée, un accueil de séminaires entreprises et une plateforme d’information touristique nouvelle génération.« 

LE FINANCEMENT

Projet à Beaune : investissement prévisionnel de 11 millions €HT
Ville Beaune et Communauté d’agglomération, Collectivités, UE, sponsors/Climats : 9,5 millions € / BIVB : 1,5 million €

Projet à Mâcon : investissement de 3,9 millions € HT
Collectivités, UE, Maison Mâconnaise, privés : 2,9 millions € / BIVB : 1 million €

Projet à Chablis : investissement de 2,2 millions € HT
Collectivités, UE, Chablis, privés : 1,7 millions € / BIVB : 500 000 €

Au total, la participation du BIVB s’élève à 3 millions d’euros HT. Elle concerne l’aménagement intérieur et la scénographie. 
Pour chaque site, l’investissement comprend les travaux de construction, les frais d’architecte, l’aménagement, la scénographie et la pré-commercialisation avant l’ouverture (publicité et constitution de l’équipe).

EN CHIFFRES :

Cité de Beaune : 3 600 m² (dont un parcours de visite de 1 500 m²). Objectif de fréquentation de 100 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne de 25€TTC/visiteur.

Cité de Chablis : 900 m² (dont 235 m² de parcours de visite) : objectif de fréquentation de 63 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne par visiteur de 17€TTC. Ouverture : été 2019.

Cité de Mâcon : 1 900 m² (dont 580 m² de parcours de visite). Objectif de fréquentation de 65 000 visiteurs/an, avec une dépense moyenne de 15,50 €TTC/visiteur. Ouverture : juin 2020

France 3 Bourgogne.

Regardez le reportage de mes confrères de France 3 Bourgogne Tiphaine Pfeiffer, Muriel Rousselin et Philippe Sabatier (Intervenants Louis-Fabrice Latour, président du BIVB et Jean-Michel Guillon, viticulteur)

Sommeliers et journalistes japonais emballés par les vins de Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac à Tokyo

Le 1er décembre, les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac ont organisé une masterclass en partenariat avec la Japan Sommelier Association à Tokyo pour 90 professionnels parmi leurs 8 000 membres.

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion à la rencontre de

Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de Saint-Emilion à la rencontre des sommeliers et journalistes japonais © Vins de Saint-Emilion

L’animateur du séminaire, un sommelier expert, a ainsi présenté six vins en accord avec des bouchées japonaises. Un grand dîner presse a ensuite été organisé dans le restaurant L’Aube à Tokyo, où son sommelier, Monsieur Hiroshi ISHIDA, meilleur Sommelier d’Asie & Océanie 2015, a présenté à une quinzaine de journalistes des accords mets et vins avec les vins de Saint-Émilion – Pomerol – Fronsac. Un dîner exceptionnel grâce aux deux chefs du restaurant qui ont préparé des plats raffinés, se mariant parfaitement avec les vins.

En 2017, le partenariat avec la JSA sera renforcé par la venue d’un sommelier et de journalistes de l’association dans les vignobles de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac afin de s’imprégner de la culture et du savoir-faire des appellations Saint-Emilion, Saint-Emilion Grand Cru, Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Montagne Saint-Emilion, SaintGeorges Saint-Emilion, Pomerol, Lalande de Pomerol, Fronsac et Canon Fronsac. Le sommelier qui sera accueilli pourra ensuite restituer son expérience et ses connaissances à l’occasion de la prochaine masterclass organisée au Japon.

Avec les Vins de Saint-Emilion.

18 Déc

Emilio Multari vous convie à une grande soirée historique sur Napoléon et la bataille de Waterloo

Le 20 janvier prochain, son association « le Relais de l’Empire » organise une projection du film « Waterloo » d’Hugues Lanneau au Ciné Mérignac. Une projection avec des passionnés en uniformes, qui ont joué dans le film, et un débat avec le professeur Coste de l’Université de Bordeaux. Le Relais de l’Empire s’était déjà illustré il y a deux ans avec une reconstitution au château de Portets où l’Empereur avait accosté, après une avarie sur son bateau.

Emilio Multari, une passion incroyable pour Napoléon © Jean-Pierre Stahl

Emilio Multari, une passion incroyable pour Napoléon © Jean-Pierre Stahl

Ce Girondin est un passionné de Napoléon. A tel point qu’il a créé une association « le Relais de l’Empire ». Avec d’autres passionnés, ils font vivre le souvenir de l’Empereur des Français, à travers des reconstitutions historiques, en uniformes, sur les champs de bataille, ou lors d’autres événements comme un retour d’Espagne en 1808 à Bordeaux.

Napoléon, obligé d'accoster en 1808 de retour d'Espagne, au château de Portets © JPS

Napoléon, obligé d’accoster en 1808 de retour d’Espagne, au château de Portets © JPS

Sa passion lui est chevillée au corps. Emilio Multari se souvient, comme bon nombre d’entre nous, qu’il aimait « jouer aux petits soldats », mais lui l’est devenu, engagé très jeune dans l’armée italienne. Il était dans l’aéronavale, mécanicien superviseur dans la Marine Italienne où il a terminé comme adjudant. Aujourd’hui retraité de l’armée, il poursuit une carrière comme brancardier au Tripode à Bordeaux et de grand voyageur.

Toutefois cet amour pour l’Empereur est plus récent : « il y a 10 ans, j’étais devant une boutique où il y avait un échiquier avec des hussards de Napoléon ». Ce fut l’élément qui a déclenché chez lui cette passion débordante. Par la suite, il a rejoint une association « les Grenadiers d’Ile de France », en plein bicentenaire du sacre… » Et puis, il a créé à Bordeaux sa propre association « le Relais de l’Empereur ».

Napoleon au chateau de Portets en juillet 2014 © JPS

Napoleon au chateau de Portets en juillet 2014 © JPS

Emilio Multari a réussi en juillet 2014 à faire revivre à Bordeaux et à Portets durant tout un week-end une page de l’histoire napoléonienne. En 1808, l’Empereur de retour d’Espagne a eu une avarie avec le gouvernail de son bateau qui ne répondait plus. Il fut obligé d’accoster au château de Portets, le temps de reprendre des forces et de déguster le vin de la propriété.

Le défilé des troupes napoléoniennes place Peu Berland en juillet 2014 © JPS

Le défilé des troupes napoléoniennes place Peu Berland en juillet 2014 © JPS

Une scène rejouée par Emilio Multari et ces autres passionnés, dont Franck Samson, le sosie de Napoléon. Au cours de ce week-end, il avait suscité l’enthousiasme des Bordelais qui avaient pu voir parader l’Empereur et ses soldats, tant sur le pont de pierre (dont la construction fut ordonnée par Napoléon), que place Pey-Berland et dans la cour d’honneur du Palais Rohan.

© Emilio Multari

© Emilio Multari

En ce 20 janvier 2017, il fixe à nouveau rendez-vous à tous ceux qui aiment l’Histoire et Napoléon au Ciné Mérignac à 20h. Y sera projeté le film « Waterloo » d’Hugues Lanneau. Un film réalisé sur le champ de bataille, avec la vision qu’en avaient deux soldats, l’un britannique, l’autre français. « Le réalisateur viendra exprès de Belgique pour parlé de son film avec de vraies scènes de guerre, avec ces boulets qui arrachaient les membres. C’est un docu fiction. Il y aura un débat à l’issu avec le Professeur Coste de l’Université de Bordeaux et Mr Block du Musée d’Aquitaine. »

Emilio Multari présentant son prochain rendez-vous à l'Universté de Bordeaux ce 15 décembre

Emilio Multari présentant son prochain rendez-vous à l’Universté de Bordeaux ce 15 décembre

Mais le spectacle sera aussi assuré par une douzaine de passionnés qui auront revêtu leurs tenus de « hussards, lanciers polonais, marins ou grenadiers…il y aura 5 tambours t un fifre, des dames en tenue de cour… »

Bref un voyage dans l’Histoire à ne pas louper. Napoléon aura marqué, à tout jamais, de son empreinte l’organisation de la France qui remonte à son époque, ainsi que le droit français avec les codes napoléoniens, et notamment  code civil de 1804. Qui plus est, l’Empereur appréciait le vin, il avait cette « petite préférence pur le Chambertin. »

Pour communiquer avec emiliomultari@laposte.net

« Warterloo », un film de Hugues Lanneau, sur une idée originale de Willy Perelsztein, le 20 janvier 2017 à 20h au CinéMérignac – Entrée 10€

Revoyez « Napoléon au château de Portets », diffusé le 4 juillet 2014, un reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix et Karine Durandet 

17 Déc

Vins, fromages : les appellations d’origine vont être encouragées à devenir plus vertes

Les producteurs de vins, fromages et autres aliments du terroir porteurs d’un label d’origine ou de qualité, vont être encouragés à suivre des principes de production plus agro-écologiques pour répondre à la demande des consommateurs.

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© france-fromage.com

Leurs noms fleurent bon les régions: du prestigieux Aloxe-Corton en Bourgogne au léger Vouvray de Loire, 98% de la viticulture française est organisée autour de 366 vins AOP/AOC (appellations d’origine protégées ou contrôlées), 74 IGP (Indication géographique protégée), et 54 IG d’alcools (Cognac..), qui lient les appellations
à un territoire délimité et/ou à des techniques de fabrication très précises.

Au total, la France compte plus d’un millier de ces produits, dont une cinquantaine de fromages, sous appellation. Certains sont connus dans le monde entier comme Roquefort ou Beaujolais. Une petite partie d’entre eux ont été pris en compte lors de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada, CETA, qui prend effet le 1er mars, ce qui les garantit contre les contrefaçons à l’étranger.

A la demande du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, l’établissement public qui certifie et accorde les labels de tous ces produits, l’INAO, a défini une quarantaine
de mesures agro-environnementales qui vont être proposées aux diverses appellations, afin qu’elles les intègrent à terme dans leurs cahiers des charges. A titre d’exemple, pour la viticulture et l’oléiculture (oliviers à huile), l’enherbement entre les rangées de cépages ou d’arbres, permettant de mieux capter et garder l’eau dans les sols devrait être encouragé.

Pour la production fromagère, c’est surtout le ratio d’alimentation du bétail qui devrait varier, via une augmentation des rations d’herbe ou de foin, et/ou une diminution des rations d’herbe ensilée. Ou la race de vache qui pourrait être unique pour tel ou tel fromage.

La liste des 40 mesures n’est pas publique, devant être validée au cours du premier trimestre 2017 par les différents comités de l’Inao. Certains organismes fromagers ont déjà manifesté l’envie de les intégrer dans leurs cahiers des charges, alors que la filière viticole aurait plutôt tendance à les ressentir comme une contrainte supplémentaire, selon le directeur de l’INAO Jean-Luc Dairien.

Dans un premier temps, la liste ne sera pas une obligation, ce sont des suggestions qui seront soumises aux organismes gérant les différentes appellations, souligne-t-il.
« Nous n’avons pas voulu mettre en place un dispositif contraignant, mais incitatif, qui pourra être valorisé au plan commercial« , a-t-il ajouté. Ensuite, une fois qu’une ou plusieurs mesures seront retenues dans les cahiers des charges, elles deviendront obligatoires. « Ces mesures répondent à des évolutions inéluctables » estime M. Dairien. « Dans les 20 ans à venir, l’agriculture prendra mieux en compte l’environnement, c’est le consommateur qui le réclame ».
« Les produits sous signe de qualité et d’origine ont un lien avec le terroir, et de protection de ces terroirs, ils ont une obligation d’exemplarité, c’est une condition de crédibilité », a-t-il ajouté. Outre les appellations, l’INAO pilote aussi les Labels rouges, garant d’une certaine qualité, accordés à ce jour à 434 produits.

L’un des derniers nés est un sapin de Noël coupé de type Nordmann ou Epicéa qui répond à certains critères de couleur, symétrie, homogénéité, décrits dans un arrêté d’homologation paru au journal officiel le 20 novembre.

Chaque année, l’INAO accorde appellations géographiques ou labels à une vingtaine de produits: 25 en 2014, 18 en 2015, et 25 en 2016.
Cette année, l’INA0 a octroyé 4 AOC (vin de Cairanne dans le Vaucluse, Kintoa et jambon du Kintoa issu d’une race de porc Pie-noir du Pays Basque, Cidre Cotentin), 1 AOP (abricots rouges du Roussillon), 12 IGP (parmi lesquels le sel Salies de Bearn, ou le jambon d’Auvergne) et 8 nouveaux labels rouges (dont le piment doux, pâté de foie de volailles supérieur, sapin de noël, rillettes de saumon).

AFP.

115 personnes recrutées par Dartess pour préparer les caisses de vins et de spiritueux, en cette fin d’année

Pour faire face au pic d’activité, dans le domaine des vins et des spiritueux, Dartess a mis les bouchées doubles à Blanquefort, avec des équipes multipliées, des horaires aménagés et une sécurité renforcée. 115 personnes ont ainsi été recrutées pour répondre à ce challenge et à ce rush de fin d’année. Plus de 10 acteurs leaders sur le marché du e-commerce ont choisi de travailler avec Dartess. Interview de Paul Tesson, le directeur commercial par Côté Châteaux.

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

Jean-Pierre Stahl : « Paul Tesson, vous connaissez un surcroît d’activité actuellement, comment l’expliquez-vous ? »

Paul Tesson : « Le vrai surcroît concerne surtout les activités de e-commerce. Le gros boom correspond à ces opérateurs qui nous confient la préparation de commandes de vins, champagnes et spiritueux de leurs clients.

Le mois de décembre est traditionnellement très important, et cette année encore plus, il y a de nouveaux acteurs avec qui nous travaillons, on fonctionne avec CDiscount, Ventes Privées, Bazar Chic, 1jour1vin, In Vino Libertas ou 12bouteilles.com. On a ainsi recruté 115 personnes, intérimaires en 3 jours, pour faire face au surcroît d’activité. »

JPS : « En volume que représente ce mois de décembre ? »

Paul Tesson : « Selon nos prévisions, on va expédier 10 millions de bouteilles dont près de 2 millions avec le e-commerce. La moitié des commandes passées sur internet sont passées par des consommateurs d’Ile de France. Mais je tiens à préciser que nous ne commercialisons jamais de vin, nous ne sommes pas négociants. Noux expédions. » En temps normal, nous sommes 250 chez Dartess. »

JPS : « Quelle est la commande moyenne durant cette période de l’année » ?

Paul Tesson : « On est à une moyenne de 8 bouteilles par commande. Quant au montant, cela va de 80 à 300 €.

JPS : « Peut-on parler de nouvelle augmentation en volume ? »

Paul Tesson : « Oui, nous sommes en augmentation sur l’année, on va faire entre +13 et +15%. Les ventes de vin sur internet continuent d’augmenter. Les experts disent que cela va monter jusqu’à +20%, aujourd’hui on fait entre 13 et 15…On a consolidé pas mal d’acteurs et ça booste vraiment l’activité. »

Dartess assure que les commandes du Père Noël et celles pour Nouvel An seront bien asssurées : « pas de panique, nous avons tout mis en place depuis des mois pour que chacun puisse être livré en temps et en heure pour les fêtes ! » 

Regardez le reportage de Margaux Dubieilh, Dominique Mazères et Françoise Dupuis :

16 Déc

Vins de pays d’Oc: les producteurs dénoncent la concurrence déloyale des vins espagnols

Les producteurs de vins de pays d’Oc du Languedoc-Roussillon dénoncent une concurrence déloyale venant d’Espagne, avec notamment des indications portant à confusion sur les cubitainers présents dans les rayons de la grande distribution.

Photo d'illustration © F3 Languedoc-Roussillon

Photo d’illustration © F3 Languedoc-Roussillon

« Le phénomène d’entrée de gros volumes espagnols en grande distribution en France est très spectaculaire depuis deux ans sur les vins premiers prix et se renforce », a expliqué à l’AFP Florence Barthès, directrice du syndicat des producteurs de vins d’indication géographique protégée (IGP) Pays d’Oc qui tient son Assemblée générale jeudi à la Grande Motte (Hérault).

« Les coûts de production et la fiscalité française ne permettent pas à la France de produire des vins sans indication géographique (ex-vin de table) à bas prix« , souligne-t-elle, expliquant que « de ce fait, la grande distribution (…) s’est tournée vers un approvisionnement espagnol ».

Un phénomène d’autant plus inquiétant selon Florence Barthès que la lisibilité de l’origine n’est pas évidente. « Nous souhaitons simplement que le consommateur sache clairement que le vin qu’il a l’habitude d’acheter n’est plus français mais espagnol », ajoute-t-elle.

« Si nous perdions ce marché, nous mettrions à mal 12% des volumes totaux produits par le label IGP Pays d’Oc. Soit à titre d’exemple, la moitié de la production Pays d’Oc IGP du département du Gard qui disparaîtrait », relève Mme Barthès.

La répression des fraudes est intervenue à partir des incidents du printemps ou des camions citernes espagnols ont été ouverts et déversés par des vignerons de la région afin de dénoncer cette politique massive d’entrée de vins espagnols en France.

AFP

15 Déc

Les oenologues des laboratoires Enosens présentent « l’essentiel du millésime 2016 »

Malgré une météo contrastée et tout à fait exceptionnelle, le millésime 2016 aura été généreux en quantité et en qualité et livre toute une gamme de vins parfaitement réussis qui sauront répondre à tous les types de marchés en France et à l’export. Voici l’analyse des Oenologues d’Enosens, récemment livrés à la Cité du Vin.

© Enosens Cadillac

© Enosens Cadillac

LES VINS BLANCS « Précoces » présentent une robe de couleur pâle, avec des arômes de pamplemousse, de buis et procurent une belle fraîcheur en bouche. Les vins blancs « Fruits mûrs » présentent une couleur pâle, le nez dégage des arômes de fruits de la passion, de mangue, d’ananas et de pamplemousse et expriment une belle souplesse.

LES VINS ROSÉS, présentent une couleur rose pâle, claire et vive avec des saveurs de framboise, de mûre, de fraise des bois, de banane, de bonbon, ce qui leur confère une fraîcheur et des notes acidulées.

LES VINS ROUGES : les conditions optimales de maturité du millésime 2016 écartent toutes notes végétales. Dans l’ensemble, les vins rouges sont issus de fruits frais et bien mûrs. Recoltés à une parfaite maturité, ils ne présentent pas de lourdeur ou de notes de fruits cuits ou confits mais délivrent plutôt une fraîcheur au nez et en bouche. Les rouges « Basics » proposent des vins plaisir, acidulés, aux tanins souples et gourmands soutenus par des arômes de framboise, groseille, fraise et cerise. Les rouges « Premiums » offrent des tanins croquants avec de la rondeur, accompagnés également d’arômes de fruits rouges et de myrtille. Les rouges « Ultra Premium » sont riches et puissants avec des tanins élégants et fins. Les arômes de myrtille, de poivre, de réglisse, de cerise, d’épice et de mûre composent leur caractère et leur finesse.

LES VINS BLANCS LIQUOREUX présentent une belle robe dorée, avec des saveurs d’ananas, de fruit de la passion, de papaye, d’abricot, de mangue, d’orange. En bouche, ils sont fins, frais, gras et bien équilibrés.

Avec Enosens.

14 Déc

Préparez-vous à passer un week-end gourmand

Avant les indigestions des réveillons, voici l’occasion de passer un week-end gourmand, avec une quarantaine de vignerons, à Planète Bordeaux à Beychac-et-Caillau en Gironde, samedi 17 et dimanche 18 décembre.

weekend-gourmand-vDes idées gourmandes, des vins d’élégances et des produits d’excellence, à découvrir, savourer et déguster autour d’une quarantaine de vignerons, producteurs et artisans locaux… Découvrez de nombreuses recettes et accords mets et vins.

Demandez le programme !

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A vos tablettes : le Week-End Gourmand, c’est samedi 17 et dimanche 18 décembre, de 10h00 à 19h00

Bernard Magrez crée le « Clos Sanctus Perfectus »

Bernard Magrez investit dans la célèbre appellation de Saint-Estèphe, en Gironde, où il vient de s’offrir un nouveau vignoble. Le propriétaire de 4 grands crus classés, et d’environ 40 domaines au total dans le monde, continue à vouloir produire du vin cousu main. Côté hâteaux lui décerne la rubrique du Vigneron du Mois de décembre.

Bernard Magrez est allé chercher un autre grand chef étoilé © JPS

Bernard Magrez, propriétaire également de la Grande Maison à Bordeaux © JPS

Bernard Magrez ne dort pas. A 80 ans, il continue de forcer l’admiration pour son dynamisme et son envie de toujours créer, tant par l’achat de nouvelles propriétes viticoles que dans le domaine de l’oenotourisme, où il m’avait déjà confié en septembre avoir acquis de nouveaux biens pour en faire des hôtels à Bordeaux.

Ce mercredi 14 décembre, il a annoncé sa récente acquisition d’un « petit vignoble » en Gironde, à 29 mètres d’altitude, idéalement situé  au lieu-dit La Peyre, qui domine les vignobles de Saint-Estèphe dans le Médoc. 
« Ce vignoble portera le nom de « Clos Sanctus Perfectus » et produira aux alentours de 3 200 bouteilles. Il ne sera proposé que dans deux ou trois magasins spécialisés dans les principales capitales du monde », a déclaré Bernard Magrez dans un communiqué.

Le « Clos Sanctus Perfectus » sera une fois de plus un vin rare, exceptionnel qui va susciter l’intérêt des amateurs de vins de la planète plutôt aisés.s’ajoute ainsi à la liste importante des 40 domaines détenus par Bernard Magrez.Bernard Magrez est le seul propriétaire à Bordeaux à détentit 4 crus classés :  le Château Pape Clément, Grand cru classé de Graves, le Château La Tour Carnet, Grand cru classé 1855 en Haut-Médoc, le Château Fombrauge, grand cru classé de Saint-Émilion, et le Clos Haut-Peyraguey, Premier grand cru classé de Sauternes. Il possède également plusieurs domaines en Argentine, Espagne, Portugal, Chili, Japon, Uruguay, Maroc et Californie. Par ailleurs, il avait vendu récemment deux domaines les châteaux Pérenne et Guerry au chinois Jack Ma, le fondateur l’Alibaba.

Ce « Clos Sanctus Perfectus » devrait répondre à une demande particulière « de grands initiés dans le monde des très grands vins (…) désormais en quête d’étiquettes très rares« . Il avait émis le voeu d’acquérir et de compléter sa gamme de crus classés par un 5e cru classé, à Margaux avait-il dit en 2015, en attendant de réaliser ce voeu, il continue de susciter le plus grand intérêt des connaisseurs de vin.

Avec AFP.

Les fêtes de fin d’année en ligne de mire : des vins à offrir ou à partager sur de jolies tables

Vous êtes de plus en plus nombreux à chercher des cadeaux originaux. Une « bonne bouteille de vin, ça fait toujours plaisir » pour la garder ou encore la déguster ensemble lors de réveillons de Noël et de Nouvel An. Petit tour d’horizon à l’Intendant à Bordeaux et chez Cash Vin à Mérignac.

C'est déjà Noël à l'Intendant, cette institution bordelaise dont la cave est circulaire © JPS

C’est déjà Noël à l’Intendant, cette institution bordelaise dont la cave est circulaire © JPS

En ce moment, les cavistes sont dans les starting-blocs. La période de Noël est propice à de grosses ventes, aussi ont-ils refait leur stock !

Angélus, Cheval Blanc ou la Mission Haut-Brion des châteaux mythiques de Bordeaux © JPS

Angélus, Cheval Blanc ou la Mission Haut-Brion des châteaux mythiques de Bordeaux © JPS

En effet, à l’occasion des fêtes, de plus en plus d’amateurs de vins et même de novices cherchent à offrir la belle bouteille, le coffret bois ou le flacon marquant (en qualité ou en volume) en guise de cadeau de Noël :

Laure,nt Dumesny, directeur de l'Intendant depuis 8 ans © JPS

Laurent Dumesny, directeur de l’Intendant depuis 8 ans © JPS

C’est un beau format pour le vieillissement si l’on veut garder la bouteille par exemple pour un cadeau, et puis sur une table ça fait toujours de l’effet un joli magnum », Laurent Dumesny directeur de l’Intendant.

Comptez de 35 € à plusieurs centaines d’euros, pour un ou des magnums qui vont donner le sourire à celui qui va le ou les recevoir…

A l’Intendant, sur les Allées de Tourny à Bordeaux, on trouve de quoi satisfaire tout le monde à tous les budgets, des plus serrés aux plus grosses bourses, et ce dans toutes les appellations de Bordeaux : sur un joli millésime 2006 ou 2008 à boire maintenant, à partir de 40 ou 50 €, on peut avoir de belles bouteilles, comme château Lagrange, Branaire-Ducru, Léoville-Barton, Léoville Poyferré… Dans cette tour climatisée aux 15000 bouteilles, le client va pouvoir trouver son bonheur.

Des coffrets thématiques chez Cash Vin © JPS

Des coffrets thématiques chez Cash Vin © JPS

Au pied du sapin, il y en aura pour tous et tous les goûts : ainsi chez Cash Vin, à Mérignac, on a misé sur des coffrets thématiques de 3 bouteilles, allant de 22 € à de 170€.

On a essayé de faire une offre la plus claire possible, avec de thématiques différentes », Arnaud Pastres de Cash Vin.

Arnaud Pastres, le directeur de Cash Vin Mérignac © JPS

Arnaud Pastres, le directeur de Cash Vin Mérignac © JPS

Et de les détailler : « jeune avec « apéro tapas », pour les femmes avec « girly time », dans un autre registre « la chasse », des coffrets rugby avec de vins sectionnés par les joueurs de l’UBB, foot et spécial surfeurs « J-Bay » avec 3 vins du monde « Californie, Australie, Afrique du Sud », précise Arnaud Pastres de Cash Vin.

Des coffrets "sport" avec le rugby et l'UBB, le surf ou le foot © JPS

Des coffrets « sport » avec le rugby et l’UBB, le surf ou le foot © JPS

Des vins à offrir mais aussi des bouteilles qui vont se déguster sur les tables de fêtes. « On souhaite offrir des bouteilles qu’on essaie de choisir au mieux, comme on ne sait jamais les mets qu’on va avoir à déguster le midi ou le soir. », explique Florent Augot.

Laurent Dumény propose de grands liquoreux de Sauternes à partir de 35 € © JPS

Laurent Dumény propose de grands liquoreux de Sauternes à partir de 35 € © JPS

Reste à bien marier les vins : les rouges avec par exemple du gibier ou la traditionnelle dinde de Noël. Quant aux liquoreux, c’est vraiment la période de l’année où il s’en vend le plus : « ce sont vraiment des vins que les gens plébiscitent pour les fêtes de fin d’année », selon le directeur de l’Intendant, « ce sont des vins qu’on peut accorder classiquement sur des foie gras ou sur des accords un peu plus osés comme des volailles farcies… »

On peut faire de beaux accords mets et vins sur des liquoreux », Laurent Dumesny de l’Intendant.

Et pour rêver davantage, il y a aussi ces impériales et double-magnums, pour ceux qui voudraient exploser leur budget ou ceux qui en ont les moyens…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Rémi Grillot :

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération).