Côté châteaux vous avait présenté le nouveau chai de Lynch-Bages au printemps, avant son inauguration. Le voici en action. Des vendanges exceptionnelles avec beaucoup de main d’oeuvre et d’équipements de dernières technologies au château Lynch-Bages à Pauillac.
8 h 30, des vendanges spectaculaires au château Lynch-Bages… Pour ramasser, l’or noir ces cabernet sauvignon qui font la renommée de ce terroir de Pauillac, une équipe de 200 vendangeurs en action, dont pas mal de fidèles, des locaux ou encore des Portugais originaire de la région du Nord du Douro.
« Cela fait 5-6 ans maintenant, dans la joie et la bonne humeur… », explique Charlie. « Ca se passe, bien il fait beau… », renchérit Chadé. « Je suis à la retraite maintenant depuis le 30 juin, et j’ai toujours voulu faire des vendanges, c’est pas mal et physique… »
Pour affronter ces 110 hectares de vigne, 3 troupes de 60 coupeurs, porteurs et 8 à la table de tri surélevée pour éliminer feuilles et baies de raisin pas mûres. « J’ai une formidable équipe autour de moi, parce que sinon le faire tout seul c’est mission impossible », commente Emile Kintzlé du Luxembourg
Si la récolte des merlots a débuté le 28 septembre, la fin des vendanges des cabernets et des petits verdots approche, prévue pour la fin de semaine...« Il faut faire vite, c’est vrai: cette année la météo est un peu capricieuse… Le raisin quand il approche de la maturité, la pellicule est fragile et on peut avoir des développements de champignons, notre premier parasite c’est le botrytis… », commente Nicolas Labenne, le directeur technique.
Et pour réceptionner cette vendange, un chai flambant neuf de 3000 M2 tout en transparence, signé par l’architecte bordelais Arnaud Boulain et Didi Pei, dont le père avait dessiné la Pyramide du Louvre.
« C’est notre 2e vendange ici. On a un peu essuyé les plâtres l’année dernière, cela fonctionne parfaitement cette année, avec des cuvons qu’on achemine du rez-de-chaussée à l’étage pour pouvoir encuver la vendange sans utiliser de pompe », commente Jean-Charles Cazes, co-propriétaire et directeur général.
Dans ce chai, 80 cuves tronconiques en inox pour faire du parcellaire... »Premières cuves de cabernet rentrées » commente Nicolas Labenne; « oui, c’est mûr, il y a du gras, belle couleur » complète Jean-Charles Cazes. Une technologie de pointe qui s’inscrit dans le XXIe siècle.