La production de vin a baissé de 10% dans le monde en 2019, en raison de conditions météorologiques défavorables, du gel à la sécheresse, notamment dans les trois principaux pays producteurs, Italie, Espagne et France, selon une estimation publiée jeudi par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV).
Cette année, les vignerons du monde entier ont produit entre 258,3 et 267,4 millions d’hectolitres de vin (hors jus et moûts), soit 262,8 M hl en moyenne, contre 294 M hl en 2018, selon une estimation basée sur 28 pays et 85% de la production mondiale.
Après un volume de production exceptionnellement élevé en 2018, la production 2019 est revenue au niveau moyen de la période 2007-2016 à l’exception de 2013”, OIV
Dans l’Union européenne, les volumes ont baissé de 15% par rapport à ceux de l’an passé : 156 millions d’hectolitres contre 182,7 M hl.
Des trois premiers pays du vin, l’Espagne a le plus souffert, avec un recul de 24% de sa production à 34,3 millions d’hectolitres.
“Cela s’explique principalement par des conditions météorologiques aléatoires” explique l’OIV : “un printemps très froid et pluvieux suivi d’un été extrêmement chaud et sec”.
L’Italie, dont la production a reculé de 15%, à 46,6 M hl, garde son titre de premier producteur mondial de vin en volume.
En France, deuxième pays, les volumes ont aussi reculé de 15%, à 41,9 millions d’hectolitres.
Le Portugal, avec 6,7 M hl en 2019, est “le seul pays de l’Union européenne à réaliser une production de vin plus importante que l’année précédente (+10%), au-dessus de 4% de sa moyenne quinquennale ».