28 Nov

Les 100 Meilleurs Vins au Monde selon le Wine Spectator

Voici le Top 100 de 2017 révélé lundi dernier par le Wine Spectator. Un classement attendu par la planète vin car le Wine Spectator est l’un des plus influents magazines spécialisé au monde. N°1 le Merlot 2014 de Duckhorn de la Napa Valley. Château Coutet à Barsac est N°3 et Canon-La Gaffelière à Saint-Emilion N°5.

Extrait du © Wine Spectator

Extrait du © Wine Spectator

Depuis 1988, le Wine Spectator sort son Top 100. Une liste de vins dégustés au cours des 12 derniers mois, basée sur les critères  de qualité, de valeur et de disponibilité.

De nombreux vignobles mondiaux sont récompensés et le 1er d’entre eux est un merlot de 2014 Duckhorn de la Napa Valley. Dans les 10 premiers vins de ce Top 100, on compte 5 vins américains, 4 français et un italien.

A noter la très belle place de château Coutet avec une note de 96 mais surtout la 3e place pour ce liquoreux,1er cru classé de Barsac, sur son 2014. Suit à la 4e place un Gigondas 2015 château de St-Cosme, puis à la 5e Domaine Huët Vouvray Demi-Sec Le Mont, et 6e château Canon-La Gaffelière 1er grand cru classé de St.-Emilion.

Dans la série suivante pour aller jusqu’à 20, on trouve à la 14e place le Clos des Papes 2015 en Châteauneuf-du-Pape avec une note de 98 puis à la 15e Domaine des Baumard de Savennières en Vins de Loire.

Si vous aussi vous souhaitez vous faire votre idée et consulter le dossier complet des 100 meilleurs vins de 2017 qui figureront dans le numéro 31 décembre 2017 de Wine Spectator (dans les kiosques à journaux le 28 novembre) : c’est ici, le TOP 100 du Wine Spectator

Vin…solite : le coeur de Chopin aurait été conservé durant 168 ans dans un flacon de Cognac…

Ca pour une nouvelle, c’est une composition inattendue… Le célèbre pianiste et compositeur Polonais Frédéric François Chopin, mort trop jeune, a laissé des traces au XIXe siècle. Outre sa grande oeuvre musicale, son coeur a été conservé dans un liquide « ambre et clair » qui pourrait bien être du Cognac.

Photographie du pianiste et compositeur Frédéric Chopin

Photographie du pianiste et compositeur Frédéric Chopin

Si l’on sait qui était Frédéric Chopin,  illustre compositeur et pianiste franco-polonais, la cause de sa mort à seulement 39 ans est longtemps restée mystérieuse. Le coeur de l’artiste, préservé depuis 168 ans dans un flacon, pourrait bien lever le voile.

Le décès de l’artiste en 1849 était attribué à la tuberculose – sans certitude toutefois – jusqu’à ce que des experts médicaux polonais évoquent en 2008 l’hypothèse selon laquelle Chopin, de santé fragile, aurait en fait souffert de mucoviscidose. Cette maladie génétique rare touche notamment les voies respiratoires. Le mucus, une sécrétion venant des bronches, devient anormalement épais et obstrue les organes concernés. L’espérance de vie des malades est d’environ 40 ans.

Des chercheurs polonais ont pu examiner avec des techniques modernes le coeur de Chopin, préservé depuis 168 ans dans un flacon de cristal rempli d’un liquide de conservation – qui pourrait bien être du cognac – et placé dans un pilier de la grande église baroque de la Sainte-Croix à Varsovie.

Conformément au voeu du compositeur, enterré au cimetière parisien du Père-Lachaise, la relique avait en effet été rapportée à Varsovie peu après sa mort par sa soeur aînée Ludwika.

Après analyse, « nous pouvons dire qu’il est hautement probable qu’il s’est agi de tuberculose », a dit à l’AFP le professeur Michal Witt, spécialiste de génétique moléculaire.

Pour formuler un diagnostic, l’équipe de chercheurs a travaillé sur des photographies de haute résolution, les autorités polonaises ayant interdit l’ouverture du flacon hermétiquement fermé par crainte de voir son contenu irrémédiablement altéré.

« Des lésions sont clairement visibles sur le péricarde de Chopin », a dit le médecin, décrivant l’état de la membrane extérieure du coeur généralement affectée par des changements causés par la tuberculose, et elles « correspondent bien au diagnostic initial (…) de tuberculose ».

Ces constatations doivent être publiées en février dans la revue American Journal of Medecine, avec une photographie exclusive du coeur de Chopin.
Le professeur Witt précise toutefois que, sans test ADN, il n’est pas possible d’exclure complètement la possibilité de la mucoviscidose.

Le coeur de Chopin avait été examiné pour la dernière fois en 1945, après la Deuxième guerre mondiale. Il est bien conservé dans un liquide de couleur « ambre clair » et « il est fort
probable que ce soit du cognac », a dit le professeur Witt, rappelant que « depuis la Révolution française, le cognac est utilisé en France comme un liquide de conservation ».

En 2008, par crainte d’abîmer l’organe, le ministère polonais de la Culture avait rejeté une demande de scientifiques voulant effectuer de tels tests sur la relique dans le but d’identifier un éventuel gène CFTR, signe certain de la mucoviscidose.

L’hypothèse de cette maladie « est toujours envisageable », a dit M. Witt à l’AFP. Des documents montrent que Chopin, adulte, ne pesait qu’environ 40 kilos pour 1,70 m, autrement dit il souffrait d’insuffisance pondérale, un symptôme de la mucoviscidose. « Mais la possibilité qu’il se soit agi de tuberculose plutôt que de mucoviscidose est de loin plus forte », selon M. Witt, même si « nous ne pouvons pas le prouver avec certitude ».

En l’absence de tests génétiques, il est par ailleurs impossible d’être totalement certain que le coeur appartienne vraiment au compositeur, même si pour le professeur
Witt « il n’y a pas de raison d’en douter, du moins à notre connaissance ».

Né à Zelazowa Wola près de Varsovie en 1810, Chopin a composé la plupart de ses oeuvres en France, le pays de son père, où il a émigré après l’insurrection polonaise
de 1830-31 contre la Russie, qui s’était partagé la Pologne à la fin du 18e siècle avec la Prusse et l’Autriche.

Comme il avait refusé le passeport russe, Chopin n’a jamais pu retourner dans son pays natal, celui de sa mère. Pour le compositeur allemand Robert Schumann, « la musique de Frédéric Chopin, ce sont des canons dissimulés sous des fleurs ». Elle est toujours considérée comme un symbole de la longue lutte de la Pologne pour l’indépendance, retrouvée seulement en 1918.

Avec AFP