C’est une belle propriété, 29 hectares de vignes à Saint-Emilion, qui vient d’être cédée par la famille Valette-Pariente au réassureur français Scor. Un château qui avait été encensé par Robert Parker et qui possède aujoud’hui une belle table étoilée « les Belles Perdrix ».
Xavier Pariente, le mari de Christine Valette-Pariente, décédée en 2014, a confirmé la vente du château Troplong-Mondot dans un communiqué que publie l’AFP:
« La famille Valette-Pariente a cédé en date du 6 juillet 2017 au groupe Scor le Château Troplong Mondot, premier grand cru classé B de Saint-Emilion. Un nouveau directeur général prendra ses fonctions dans les trois mois, Xavier Pariente assurant la transition dans l’intervalle », Xavier Pariente, PDG et co-propriétaire.
Le Château Troplong-Mondot, qui possède 33 hectares dont 29 ha de vignes, est une des plus grandes propriétés de Saint-Emilion. Il produit 100.000 bouteilles par an. Les chambres d’hôtes et le restaurant étoilé Michelin, tenu par David Charrier, sont inclus dans la vente.
Le prix de cette transaction n’a pas été communiqué. Selon la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), l’hectare de vignes à Saint-Emilion se vendait en 2016 entre 180.000 euros et 2,3 millions d’euros.
Fondé au XVIIIe siècle par la famille de Sèze, le château acquiert sa réputation grâce à Romain de Sèze, l’un des avocats du roi Louis XVI, lors du procès devant la Convention en 1792. Le Château Mondot devient Troplong-Mondot lorsqu’il est racheté au XIXe siècle par la famille Troplong.
En 1934, la famille Valette en fait l’acquisition et depuis 20 ans, les Valette-Pariente en sont propriétaires. Christine Valette-Pariente avait hissé le domaine vers les sommets, son millésime 1990 obtenant 98 points sur 100 dans le classement du plus réputé des dégustateurs de l’époque, l’Américain Robert Parker.
Christine Valette est décédée en 2014, son mari continuait à gérer le domaine et le restaurant « Les Belles Perdrix », qui a obtenu une étoile au guide Michelin en 2016 et a su la conserver.
Avec AFP.
Retrouvez le reportage réalisé cet hiver avec le chef des Belles Perdrix David Charrier, notamment au château Troplong-Mondot, par Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet :