02 Mar

Un avant-goût de l’expo « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso » à la Cité du Vin

Premier accrochage ce mercredi de l’une des oeuvres les plus magistrales de l’Expo Bistrot qui va se tenir du 17 mars au 21 juin prochains à Bordeaux. La Cité du Vin a réceptionné l’oeuvre de Léon Lhermitte prêtée par le Musée des Beaux Arts de Reims. Au total, 100 oeuvres seront présentées au public, avec une scénographie autour de l’esprit des cafés, cabarets et bistrots.

Le déballage de l'oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

Le déballage de l’oeuvre de Léon Lhermitte, une huil sur toile de 1885 © Jean-Pierre Stahl

14h, ce mercredi 1er mars. Tout le monde retient son souffle au 2e étage de la Cité du Vin. L’oeuvre de Léon Lhermitte, une gigantesque huile sur toile de 1885 s’apprête à être déballée.  Pour son transport depuis le Musée des Beaux Arts de Reims, tout a été calibré au millimètre près pour que l’oeuvre ne bouge pas durant le transport. Pour se faire, un caisson en bois avec de la mousse a l’intérieur, a été spécialement réalisé.

Bistrot De Baudelaire a Picasso. Cite du vin.BordeauxMarion Eybert, responsable des expositions temporaires à la Cité du Vin, suit le bon déroulement des opérations de déballage, accompagnée de Xavier Trédaniel, adjoint à la régie des oeuvres du Musée des Beaux Arts de Reims. Un constat d’état va d’ailleurs être dressé, dès la pose du tableau, à l’emplacement réservé salle des colonnes, cet espace de 700 m2 dédié aux expositions temporaires qui a accueilli la première exposition photographique sur le chantier réalisée par Isabelle Rozenbaum, ainsi que le magazine « la Cité du Vin au  confluent des civilisations » par Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde et Xavier Granger de France 3 Aquitaine.

Ce tableau intitulé « le vin » dépeint une iconographie plutôt positive de ce nectar populaire, considéré à l’époque comme un aliment, opposé au champagne des oisifs.

« On parle du vin nourricier, du vin des paysans et du vin des travailleurs », commente Marion Eybert. « Léon Lhermitte est assez reconnu pour travailler ces thématiques-là. C’est une des oeuvres assez monumentales et naturalistes, une oeuvre centrale de cette section ».

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l'oeuvre juste avant d'être accrochée © JPS

Xavier Trédaniel du Musée des Beaux-Arts de Reims, Maion Eybert et Philippe Massol de la Cité du Vin, admirant l’oeuvre juste avant d’être accrochée © JPS

Un tableau qui fait la fierté du Musée des Beaux Arts de Reims. Une oeuvre qui va accompagner les autres de Baudelaire, Camoin, Dix, Doisneau, Forain, Picasso ou encore Rothko, Toulouse-Lautrec et Vuillard… Au total plus de 100 œuvres mêlant peinture, photographie, cinéma et littérature, qui vont mettre en lumière le rôle essentiel des cafés et bistrots, lieux de convivialité, depuis la fin du 18ème siècle jusqu’à nos jours.

Cette exposition est à voir à la Cité du Vin à partir du 17 mars. Une émission spéciale de 7′ sur France 3 Aquitaine lui sera consacrée, le vendredi 17 mars à 19h15.

Les tarifs :

  • 8,00€ : billet de l’exposition seule
  • 24,00€ : billet comprenant la visite de l’exposition temporaire ainsi que la visite de La Cité du Vin (dessinée par X-TU Architects et CassonMann pour la scénographie)

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Nicolas Pressigout, Olivier Pallas et Xavier Mansion

Une soirée-débat le 22 mars sur les dangers des pesticides et leurs alternatives

Le Collectif Info Médoc Pesticides organise le 22 mars prochain une soirée d’information avec diffusion du film In Vino Veritas de Pascal Obadia. 

CaptureL’affiche de l’événement annuel du Collectif Info Médoc Pesticides a de quoi faire peur. C’est sans doute voulu. Les risques sont malheurusement peut-être là. C’est pour reparler de tout cela, informer, débattre qu’aura lieu le 22 mars cette soirée débat, à la salle des fêtes de Saint-Estèphe, au coeur du vignoble du Nord Médoc.

Un débat qui sera placé sous le thème des Alternatives, avec comme intervenants : Alain Garigou et Ghislaine Bouvier, enseignants, Dominique Techer, viticulteur bio de la confédération paysane et Thibaut Vontron du Biocoop de Parempuyre. Sera également diffusé le film de Pascal Obadia, In Vino Veritas, et s’en suivra un échange avec le public et les intervenants présents.

A 20 heures, Espace Guy Guyonnaud, 33 rue de la Mairie à Saint-Estèphe.

01 Mar

Les médailles du salon de l’agriculture valent de l’or pour les propriétés viticoles

Ces médailles d’or, d’argent ou de bronze au concours de Paris sont très prisées des vignerons, car celles-ci sont souvent synonymes de gros marchés auprès de la grande distribution, des restaurants et même auprès des particuliers qui cherchent à se raccrocher à une distinction pour choisir leurs vins. Exemple au château Lauduc à Tresses en Gironde.

Hervé Grandeau, 2 médailles d'or en 2017 © Pascal Lécuyer

Hervé Grandeau, 2 médailles d’or en 2017 © Pascal Lécuyer

Les médailles sont tombées au Concours Agricole de Paris, elles récompenses les meilleurs vins des appellations dans toutes les couleurs, blanc, rouge, rosé…

Les frères Grandeau à Tresses se réjouissent d’avoir pu obtenir la médaille d’or pour leur château Lauduc blanc.

Cette année, c’est un grand plaisir d’avoir obtenu cette médaille d’or. Outre le fait que cela va motiver nos équipes, cela va rassurer également nos clients sur la qualité de nos vins », Hervé Grandeau du château Lauduc.

Et d’ajouter : « Pour une partie qui va être vendue en grande distribution, là l’impact de la médaille sera beaucoup plus important. Quand on est devant son rayon en grande distribution, parfois on n’a que ce genre de repère pour aider à la décision d’achat ».

C’est un coup double, car le clairet du château Lauduc s’est aussi vu décerner une  médaille d’or : « je pense qu’il correspond aussi au goût du consommateur », renchérit Christian Sourdes oenologue, « puisque c’est un clairet très fruité, peu acide, car le consommateur lambda n’aime pas trop l’agressivité… Il préfère de la rondeur, de la souplesse, qui plus est avec un fruit au nez et en bouche bien présent. »

Château Lauduc avait déjà obtenu des récompenses pour ses rouges, celles-ci, décrochées dimanche dernier, viennent conforter cette image d’un vin de terroir, bien fait, et donne du baume au coeur à toute l’équipe.

Retrouvez toutes les médailles d’or, d’argent ou de bronze du 126ème CGA en cliquant ici

28 Fév

Jean-Louis Piton, un vigneron à la tête du conseil permanent de l’INAO

Jean-Louis Piton, vigneron à Apt dans le Vaucluse, devint le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) pour les cinq ans à venir. Il remplace Jean-Charles Arnaud, affineur de Comté à Poligny dans le Jura.

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Jean-Louis Piton est le nouveau président du Conseil permanent de l’Institut national des Appellations d’origine (INAO) : c’est l’organisme qui attribue et gère les appellations d’origine et de qualité en France. Jean-Louis Piton est vigneron dans les AOC (Appellation d’origine contrôlée) Lubéron et Ventoux et de vin IGP (Indication géographique protégée) Vins de Méditerranée. Il est également arboriculteur et producteur de cerises.

Il a aussi dirigé des caves coopératives et représenté la coopération viticole française au sein du syndicat agricole européen COPA-COGEPA à Bruxelles, tout en siégeant pendant plus de 15 ans au conseil spécialisé vins de FranceAgriMer, l’organisme qui gère les subventions publiques.

27 Fév

Emmanuel Macron veut stimuler les exportations de vin, « l’âme française »

Quand la campagne présidentielle s’invite dans le monde du vin : Emmanuel Macron souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, qu’il qualifie d’ « âme française », selon une interview accordée à Terre de Vins.

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l'Economie

Emmanuel Macron en 2014 alors au © Ministère de l’Economie

Emmanuel Macron, s’il est élu président de la République, souhaite renforcer la capacité de la France à promouvoir à l’export le vin, « l’âme française », et encourager une viticulture plus respectueuse de l’environnement, affirme-t-il dans un entretien au magazine Terre de vins.

Au cours de cet entretien au magazine édité par le groupe du quotidien Sud-Ouest, réalisé le 14 décembre, dont des extraits ont été publiés lundi, Emmanuel Macron déclare vouloir stimuler l’export avec « des conditions tarifaires beaucoup plus favorables ».

Il cite en exemple ce que « les Chiliens ont obtenu avec la Chine: la fin des droits de douanes ». Un accord de libre-échange entre les deux pays permet aux vins chiliens d’être exemptés de droits de douane depuis 2015 tandis que ceux des produits de l’Union européenne demeurent importants.

Concernant l’environnement, cet amateur de vin estime que le développement du secteur du vin biologique est « indispensable » car « les pesticides soulèvent de réelles questions et les agriculteurs en sont les premières victimes ». « Mais la réponse aux pesticides ne passe pas uniquement par le bio mais aussi
par l’innovation » et par l’évolution des méthodes de production, déclare-t-il, annonçant vouloir « créer une aide à l’innovation pour accélérer la transition vers une viticulture durable ».

Conscient qu' »il faut aussi accompagner les viticulteurs dans cette transition », le candidat du mouvement En marche! cite notamment le développement de cépages résistants ou encore des changements de pratiques pour « limiter l’utilisation de produits phytosanitaires ».

Dans cet entretien au bimensuel, Emmanuel Macron revient notamment sur l’assouplissement de la loi Evin, qui encadre la publicité pour les vins et les spiritueux. Le Parlement avait voté en novembre 2015 un amendement qui permet de différencier publicité et information. L’ancien ministre de l’Economie, qui avait dans un premier temps tenté d’inscrire cette distinction dans sa loi Macron, y est favorable car cela facilite la promotion de l’oenotourisme, qu’il veut « encourager en France ».

« Ce qui a été modifié dans la loi Évin n’en modifie ni la philosophie ni l’objectif. Mais cette évolution a permis de faire reconnaître la place de l’oenotourisme et donc la capacité laissée aux professionnels de diversifier leur activité et d’en faire la publicité », souligne Emmanuel Macron, pour qui le vin, « c’est l’âme française ».

Avec AFP.

26 Fév

Pour Pâques, la chasse aux oeufs surprise du château Larrivet Haut-Brion

Après un premier succès l’an dernier, le Château Larrivet Haut-Brion organise cette année encore une grande chasse aux oeufs à Léognan. Le lapin sera-t-il de la partie ? Le chocolatier, Thierry Lalet, oui, pour le plaisir des enfants et avec des accords chocolats-vins pour les parents.

Bruno Lemoine arpente ses vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

Bruno Lemoine arpentant en septembre les vignes du château Larrivet Haut-Brion © JPS

En collaboration avec Thierry Lalet, artisan chocolatier, de la maison Saunion à Bordeaux (l’une des plus vieilles de Bordeaux créée en 1893), le Château Larrivet Haut-Brion va réunir ces deux produits d’exception issus du savoir-faire français que sont le vin et le chocolat au travers de 3 accords inédits.

Emilie Gervoson, fille des propriétaires, Bruno Lemoine, directeur général et vinificateur du château Larrivet Haut-Brion ainsi que Thierry Lalet, chocolatier de la maison Saunion, proposeront ainsi en dégustation leurs créations gourmandes : 3 associations vin-chocolat aux multiples arômes et saveurs.

Pour accompagner ces créations chocolatées, les millésimes rouges 2009 et 2012 du Château Larrivet Haut-Brion ainsi que les Demoiselles Larrivet Haut-Brion 2013, ont été choisis. Des vins aux notes florales et fruitées ainsi que leur bouche riche et pleine. Elles permettront de révéler tout le caractère et la complexité de ces deux produits pour un mariage en bouche unique.

POUR LES ENFANTS, DES CONTES ET UNE CHASSE AUX OEUFS

A l’occasion de cette journée, une conteuse sera présente pour faire découvrir aux plus jeunes des histoires empreintes d’aventures sur le thème mythique des princes et princesses. Et pour couronner cette journée, une chasse aux œufs sera organisée dans le parc du Château.

LE TROPHEE DESIGN AND WINE 2017

A 17h sera remis le Trophée Design and Wine 2017, pour récompenser la créativité des étudiants de l’école ECV Bordeaux. Un challenge leur est déjà proposé, en partenariat avec le Château Larrivet HautBrion, pour concevoir un coffret vin ainsi qu’une cuve ovoïde s’inspirant de l’ADN du château à l’occasion de ses 30 ans.

LE PROGRAMME DU SAMEDI 15 AVRIL :

14-17H Atelier vins et chocolats de la maison Saunion – 15H30 Evénement enfants chasse aux œufs – 17H remise du Prix Design and Wine 2017 Inscriptions (places limitées à 30 enfants) au 05 56 64 99 82 ou www.winetourbooking.com/ ou Facebook.com/larrivethautbrion Prix d’entrée unique : 10 euros

Enfin, à l’occasion des 30 ans du château, une création inédite spécialement imaginée par Thierry Lalet sera présentée pour le plaisir des plus gourmands.

(Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé)

25 Fév

Ils l’ont fait, ils ont osé, les Vignerons de Buzet sont pionniers dans le vin végétalien

On connaissait la Mégane voici le Végan. Rien à voir, sauf que c’est une affaire qui roule et risque d’être bancable pour les Vignerons de Buzet, qui ont toujours un train d’avance. Ils risquent de toucher les vrais de vrais, végétariens et vegétaliens. Une histoire qui colle, non ?

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Les Vignerons de Buzet s’orientent vers l’élaboration de vins végétaliens, grâce à l’utilisation de « colles » d’origine végétale.

Le Domaine de Michelet des Vignerons de Buzet, vin biologique et sans sulfites ajoutés, appose le logo végan. La certification « végan » de ce vin garantit qu’aucun ingrédient d’origine animale n’entre dans son processus d’élaboration.

depuis la récolte 2016, tous les vins des Vignerons de Buzet correspondent aux principes de consommation des végétaliens.

Depuis la récolte 2016, nous avons substitué l’ensemble des colles classiquement utilisées par des colles 100% d’origine végétale »   Stéphane Chauvet, oenologue des Vignerons de Buzet.

Et d’ajouter : « Nous les utilisons uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. En effet nous cherchons à réduire les intrants à toutes les étapes de l’élaboration de nos vins. »

 

Domaine de Michelet rouge vegan sans sulfites bio

Les Vignerons de Buzet ont commencé à utiliser des colles d’origine végétale depuis 2012 sur une partie de la production. Ce qui leur a permis de constater que cette substitution n’altérait en rien les qualités gustatives du vin.

Pour David Bidegaray, responsable marketing. « Le végétalisme est une pratique alimentaire très présente en Amérique du Nord et Europe du Nord, et en croissance en France. Ces consommateurs nous ont amenés à nous interroger et à proposer un vin correspondant à leur style d’alimentation » .


Les Vignerons de Buzet, précurseurs sur les questions sociétales liées au vin, de la vigne au verre, poursuivent donc là dans une logique à l’écoute des amateurs de vin et des évolutions sociétales.

La démarche a été initiée sur le millésime 2014 duDomaine de Michelet : un vin rouge labellisé végan et agriculture biologique et est sans sulfites ajoutés.

Avec Vignerons de Buzet.

Relire l’article focus sur les Vignerons de Buzet : « C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement »l

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Eric Delwarde, réalisé en mars 2015 sur les vignerons de Buzet, montage Boris Chague :

24 Fév

A J-1 du Salon de l’Agriculture, bienvenue « chez les Landais »

En cette période de difficultés des éleveurs landais, une petite pensée à ces passionnés du terroir. « Chez les Landais » vous attend au Salon de l’Agriculture du 25 février au 5 mars dans le Hall des Régions de France.

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« Chez les Landais » réunit 4 producteurs dans les domaines des légumes, du canard, porc et des vins du Sud-Ouest et de l’Armagnac. Leur ambition est de faire découvrir leurs produits et leur région du sud-ouest avec la convivialité légendaire landaise. L’amour de la terre et du produit ainsi que l’envie d’innover guide leur un savoir-faire ancestral. Un stand à découvrir : Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France).

Programme des animations et des chefs invités, assiettes gourmandes, vins & cocktails  –
Durant tout le salon, les produits de chaque producteur seront mis en valeur par plusieurs chefs emblématiques landais ou amoureux des Landes.

Tous les jours (11h-16h) : Le resto des Landais par FLORENT CARLE « Chez Flo »  (4 assiettes gourmandes à déguster)

Tous les jours (16h30-17h30) : 1 jour/1 chef Démonstrations culinaires par :
THIERRY BRETON – La Pointe du Grouin (Paris 10e)
THIERRY FAUCHER – Le Barbezingue (Châtillon) et L’os à Moelle (Paris 15e)
FABRICE MURY – La Poudrière (Issy-les Moulineaux)
JULIEN DUBOUE – A Noste (Paris 2e)
MASSIMILIANO MONACO – Le JaJa (Paris 3e)
ÉTIENNE GUERRAUD – Le Café du Commerce (Paris 15e)
LOUIS DE DOMPSURE – Les Voiles (Les Mureaux)

Mercredi 1er mars (17h-19h) : cocktails à l’Armagnac
THOMAS GIRARD – barman du Gravity Bar (Paris 10e)

Programme stand Chez les Landais

Les 4 producteurs landais :

FERMES LARRERE, légumes en agriculture biologique www.fermes-larrere.fr

GILLES PECASTAING, créateur d’une race à viande d’exception : le Prince Noir de Biscay www.ferme-la-bruyere.com

FERME DE BROUGNON, la tradition du canard landais depuis 5 générations www.fermedebrougnon.com

DOMAINE DE LABALLE, la flamme de l’Armagnac depuis 8 générations www.laballe.fr

Venez rencontrer les Landais du 25 février au 5 mars Hall 3 stand J-148 (Hall des Régions de France) !

23 Fév

14 Indiens diplômés grâce à l’IPC Vins de Bordeaux

Cet après-midi, les 14 Indiens qui suivaient le programme de l’IPC Vins conjointement avec leur école Lotus Business School, vont se voir remettre leurs diplômes à 17h. Un joli passeport pour travailler dans le monde du vin, du commerce et du marketing.

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l'IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Les 14 étudiants indiens avec au centre Yann Chaigne, directeur de l’IPC Vins, et Daniel Menacho © Jean-Pierre Stahl

Spécialiser les étudiants indiens dans le commerce des vins et spiritueux, tel était l’objectif du Wine & Spirit Business Management Certificate, le premier programme conduit par l’Institut de Promotion Commerciale (IPC) de Bordeaux en collaboration avec la Lotus Business School.

Les étudiants vont recevoir cet après-midi leur sésame pour le monde du travail des mains de Pierre GOGUET, Président de la CCI Bordeaux Gironde et de CCI France, et de Philippe CASTEJA, Président du Conseil des Grands Crus Classés en 1855.

Ces14 Indiens de l’Université de Pune (état du Maharashtra) étaient en formation pour 3 mois à l’IPC Vins pour se spécialiser dans le commerce des vins. Une première promotion qui pourrait ouvrir bien des perspectives en Inde où la consommation de vins n’est pour l’heure que « balbutiante ».

C’est la 1ère promotion diplômée qu’avait rencontré Côté Châteaux et que vous pouvez retrouver dans ce reportage : 14 Indiens en formation à l’IPC Vins de Bordeaux : des pionniers pour explorer un marché en devenir

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Dominique Mazères et Olivier Pallas: 

22 Fév

Le classement des vins les plus chers vendus par iDealwine en 2016

Les amateurs de vin et les collectionneurs aiment se tenir au courant de la cote de leurs plus beaux flacons, dès fois qu’ils fassent la trouvaille qui leur donne la banane. Non promis, ces vins là n’ont rien à voir avec le beaujolais nouveau, ce sont les Rolls Royce du vin. iDealwine a établi le classement des 50 vins les plus chers vendus en 2016.

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L’Hermitage La Chapelle 1961 de Paul Jaboulet Aîné, adjugé 13 320€ © iDealwine

Même si les vins de Bordeaux et de Bourgogne monopolisent toujours ce classement – avec au premier rang, le domaine de La Romanée-Conti et Petrus -, cette année, c’est du Rhône que provient la bouteille la plus chère.

Les vins de Bordeaux représentent la majorité des échanges (en volume et en valeur), ils sont également les plus représentés dans le TOP 50 des lots les plus chers. Mais, ils se placent pourtant très largement derrière la Bourgogne et l’Hermitage La Chapelle 1961 de Jaboulet en termes de valeur unitaire.

+24% pour les enchères on-line d’iDealwine en 2016

26 ventes aux enchères et une vente caritative qui ont été organisées en 2016 sur iDealwine, soit près de 100.000 flacons (97 413 exactement) qui ont changé de main durant l’exercice. Un bilan 2016 très positif pour  le volume échangé a dépassé en 2016 le seuil des 11 M€ à 11,067 M€, soit une progression de 24,35% par rapport à 2015. Le chiffre d’affaire total d’iDealwine (enchères + achat direct) s’établit à 14,4M€ (+18%).

Lots les plus chers : Bordeaux cède un peu plus de terrain à la Bourgogne

Sur le TOP 50, Bordeaux et la Bourgogne occupent 48 places (49 l’an dernier). Plus exactement, Bordeaux occupe une position de force, avec 29 places dans le TOP 50.

  • La Bourgogne progresse, avec 19 places contre 13 l’année dernière. Seuls deux lots ne sont donc pas issus de ces deux régions : il s’agit d’un Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1961, adjugé 13 320€ et d’un lot de deux magnums Krug Brut Vintage 1959, adjugé 8 640€.
  • L’an dernier, un seul lot sortait du tandem Bordeaux-Bourgogne, il s’agissait – déjà – d’un hermitage La Chapelle 1961 de la maison Jaboulet, qui avait été adjugé 8 160 € (+ 62,5% en un an).
  • Sur les 29 lots de vins de Bordeaux présents dans ce top 50, tous sont des lots multiples et dix sont composés de Petrus (contre 18 l’année dernière), auxquels il faut ajouter quatre « Caisses Prestige » contenant chacune ce vin de Pomerol.
  • Le reste du TOP 50 est trusté par les premiers crus classés en 1855, complétés par des Caisses Prestige panachées de ces mêmes vins. Pour ce qui est de la Bourgogne, sans surprise, sur les 18 lots du TOP 50, 13 sont issus du domaine de La Romanée-Conti (et il s’agit de lots unitaires de bouteilles du grand cru romanée-conti). Les cinq lots restants sont issus des domaines Ramonet, Clair Daü, Henri Jayer (2) et Noëllat.

Flacons les plus chers : la Bourgogne (DRC) reste assez largement en tête

Si l’on rapporte les résultats à la bouteille, sur le TOP 50 des flacons les plus chers vendus aux enchères sur iDealwine en 2016,

  • 25 sont issus de Bourgogne, dont 20 du seul Domaine de La Romanée-Conti.
  • La prééminence de ce domaine dans ce classement est d’autant plus forte qu’elle monopolise le haut du classement (9 des 10 premiers lots). Les 5 autres lots bourguignons sont issus du domaine Henri Jayer, toujours aussi recherché depuis le décès du vigneron en 2006.
  • Les Bordeaux occupent 18 places de ce palmarès, exactement comme l’année passée. Mais rentrent dans cette catégorie plusieurs grands formats, (magnum, double-magnum, et impériale), qui n’apparaissent qu’à partir de la 19e place. Sur ces 18 lots de Bordeaux, neuf sont des Petrus, et pour le reste, des crus classés 1855, un Cheval Blanc et – nouveauté -, un rare Château d’Arche Crème de Tête 1906.
  • Viennent ensuite quatre champagnes : trois magnums de Krug Vintage sur des millésimes anciens et un mathusalem Cristal 1990 de la maison Roederer. La vallée du Rhône est représentée dans ce palmarès via deux de ses vins les plus illustres : l’Hermitage La Chapelle 1961 de Paul Jaboulet Aîné, adjugé 13 320€, la bouteille la plus chère de l’année 2016, et un Hermitage Ermitage Cuvée Cathelin 1995 de Jean-Louis Chave, adjugé 2 880€.

Avec iDealwine.

Top 50 des lots unitaires les plus chers de 2016 :

Rang Nom du vin Prix adjudication TTC
1 1 bouteille Hermitage La Chapelle Paul Jaboulet Aîné 1961 13 320 €
2 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2009 11 160 €
3 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2001 10 680 €
4 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1991 10 320 €
5 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2002 10 080 €
6 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2006 9 902 €
7 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1996 9 480 €
8 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1986 9 000 €
9 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1992 8 880 €
10 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1993 8 880 €
11 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2007 8 760 €
12 1 bouteille Richebourg Grand Cru Henri Jayer 1985 8 400 €
13 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1989 8 040 €
14 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1983 7 080 €
15 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1984 7 080 €
16 1 bouteille Vosne-Romanée 1er Cru Cros Parantoux Henri Jayer 1989 6 600 €
17 1 magnum Krug Brut Vintage 1959 6 480 €
18 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1976 6 000 €
19 1 magnum Château Lafite Rothschild 1982 4 800 €
20 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1974 4 800 €
21 1 magnum Petrus 1953 4 800 €
22 1 bouteille Richebourg Grand Cru Henri Jayer 1984 4 680 €
23 1 magnum Petrus 1966 4 560 €
24 1 mathusalem Cristal Louis Roederer 1990 4 442 €
25 1 bouteille Echézeaux Grand Cru Henri Jayer 1990 4 320 €
26 1 magnum Château Latour 1947 4 320 €
27 1 bouteille Château d’Yquem 1945 4 080 €
28 1 bouteille Petrus 1982 3 840 €
29 1 magnum Krug Brut Vintage 1964 3 840 €
30 1 magnum Krug Brut Vintage 1966 3 840 €
31 1 impériale Château Cheval Blanc 2008 3 840 €
32 1 bouteille Petrus 2000 3 720 €
33 1 bouteille Echézeaux Grand Cru Henri Jayer 1985 3 690 €
34 1 bouteille La Tâche Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1999 3 480 €
35 1 bouteille Whisky Karuizawa – Sherry – single Cask n° 152- Honshu-Nagano 1981 3 468 €
36 1 double-magnum Château Lafite Rothschild 2005 3 360 €
37 1 bouteille Montrachet Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2000 3 144 €
38 1 bouteille Petrus 1990 3 120 €
39 1 bouteille Château d’Yquem 1914 3 120 €
40 1 bouteille Montrachet Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2001 3 120 €
41 1 bouteille Petrus 1968 3 120 €
42 1 bouteille Petrus 1989 3 000 €
43 1 impériale Château Mouton Rothschild 1988 3 000 €
44 1 bouteille Hermitage Ermitage Cuvée Cathelin Jean-Louis Chave 1995 2 880 €
45 1 bouteille Château d’Yquem 1908 2 880 €
46 1 bouteille La Tâche Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 2005 2 760 €
47 1 bouteille Château d’Arche Crème de Tête 1906 2 760 €
48 1 bouteille Petrus 2010 2 700 €
49 1 bouteille Petrus 2005 2 700 €
50 1 bouteille Romanée-Conti Grand Cru Domaine de la Romanée-Conti 1960 2 640 €