25 Jan

The Telegraph classe Bordeaux parmi les 12 destinations incontournables en 2016

Après le New-York Times et le Guardian, c’est au tour du journal britannique The Telegraph de donner rendez-vous aux touristes et oenotouristes à Bordeaux en septembre 2016. Un classement orginal, une destination incontournable par mois dans les plus belles villes au monde. Pour Bordeaux, rendez-vous lors de l’été indien !

placedelabourse

« Septembre: Bordeaux nouveau »  selon The Thelegraph :

« Ses rues et les places du 18ème siècle étaient déjà parmi les plus gracieuses et élégantes en France
– avec la spécificité pour Bordeaux d’être classé comme un site du patrimoine mondial depuis une dizaine d’années. Non seulement, ils ont magnifiquement restauré la ville, mais une grande partie des quais de Garonne a subi aussi eu une cure de jouvence. Maintenant, l’accent se déplace vers d’autres grands atouts de la ville – sa nourriture, et une nouvelle façon d’apprécier son vin. »

La Cité du Vin avec le pont Chaban Delmas © Jean-Pierre Stahl

La Cité du Vin avec le pont Chaban Delmas © Jean-Pierre Stahl

« L’année dernière, Gordon Ramsay a repris le restaurant du Grand Hôtel de Bordeaux, et Joël Robuchon a ouvert
un nouveau restaurant
, La Grande Maison, en 2014. » « En mai de cette année, un nouveau et spectaculaire musée va célébrer l’histoire de ce que nous appelons Claret – la Cité du Vin – va ouvrir.
Mais enregistrez votre visite pour Septembre quand l’Euro 2016 sera terminé (Bordeaux est une ville d’accueil),
et profitez des longues journées ensoleillées du moment des vendanges ».

« Restez à l’adresse: Grand Hôtel de Bordeaux & Spa est une adresse de choix dans la ville. À partir de 203 £ ».

« Bordeaux: la région de vin qui mérite toujours un rappel »

Les façades XVIIIe de Bordeaux avec la place de la Bourse et la place des Quinconces au loin © Jean-Pierre Stahl

Les façades XVIIIe de Bordeaux avec la place de la Bourse et la place des Quinconces au loin © Jean-Pierre Stahl

Autres mois : Venise pour son carnaval en janvier, Londres pour la culture en février, Séville pour la semaine sainte en mars, Bruxelles pour le printemps et l’art en avril, Oslo pour le prix en mai, Saint-Pétersbourg pour les nuits blanches en juin, Berlin pour l’été en juillet, Sienne pour le Palio en août, Bordeaux nouveau en septembre, New-York pour les couleurs d’automne en octobre, Marrakech pour la chaleur du désert en novembre et Vienne pour l’atmosphère de l’hiver en décembre.

« Vigneron d’un jour, Bordeaux toujours » : le nouveau jeu des Vins de Bordeaux pour vivre un week-end unique chez le vigneron de votre choix

Découvrez les hommes et les femmes de Bordeaux et vivez un week-end unique chez le vigneron de votre choix. Participez et faites voter vos amis !  Les quatre candidats ayant le plus de votes seront sélectionnés.

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Le participant est invité à parcourir le profil des vignerons participant à l’opération, et à choisir le vigneron qu’il aimerait rencontrer. Une fois le vigneron choisi, le participant est invité à répondre à un total de 3 questions sur ses motivations pour participer à ce jeu, et à enregistrer ses coordonnées

Après avoir enregistré ses coordonnées, le participant est ensuite invité à partager sa candidature auprès de ses amis sur les réseaux sociaux et/ou par email pour obtenir le maximum de votes.  Le participant a l’opportunité de partager sa candidature :
– par email
– sur son fil d’actualité Facebook
– sur son fil d’actualité Twitter

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Six gagnants seront désignés à raison d’un par vigneron sélectionné. Quatre gagnants seront déterminés en fonction du nombre de votes s’étant portés sur leur candidature :
– le participant ayant obtenu le plus de votes
– le participant ayant choisi un autre vigneron ayant obtenu le plus de votes,
– le participant ayant choisi un autre vigneron que les deux premiers et ayant obtenu le plus de votes,
– le participant ayant choisi un autre vigneron que les trois premiers et ayant obtenu le plus de votes.
Deux autres gagnants seront désignés par un jury composé par le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux en fonction des motivations exprimées lors de leur inscription.

A gagner : Un week-end 3 jours, 2 nuits pour deux personnes dans le Bordelais, d’une valeur commerciale unitaire de 1200€ environ, incluant:

  • Hébergement pour 2 nuits en pension complète
  • Transferts gare – hébergement
  • Remboursement du transport jusqu’à Bordeaux, sur la base du tarif train deuxième classe
  •  Ne sont pas comprises les dépenses personnelles non prévues au programme

Jeu gratuit sans obligation d’achat. Pour tout savoir sur ce jeu jusqu’au 1er février :c’est ici

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

24 Jan

Après sa condamnation en justice, Loïc Pasquet s’explique dans Côté Châteaux. S’estimant victime, le créateur de Liber Pater fait appel du jugement.

Côté Châteaux revient sur la condamnation devant le tribunal correctionnel de Bordeaux de Loïc Pasquet, avec l’interview du créateur de Liber Pater, ce vin de Bordeaux très prisé en Amérique du Nord, au Brésil, en Asie et en Europe. Il s’explique sans détour et compte rétablir sa ou la vérité devant la Cour d’Appel.

© Loïc Pasquet, le créateur de Liber Pater

© Loïc Pasquet, le créateur de Liber Pater

Jean-Pierre Stahl : « Loïc Pasquet, vous avez été condamné la semaine dernière par le tribunal correctionnel à 12 mois de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende. Le tribunal a jugé que vous avez  établi une fausse comptabilité pour percevoir de FranceAgrimer (organisme public des produits de l’agriculture et de la mer)  environ 600.000 euros de subventions pour faire la promotion de vos vins hors de l’Union européenne, quelle est aujourd’hui votre réaction ? Allez vous faire appel ? » 
 
Loïc Pasquet : « Je reste avant tout béat sur une procédure de non-sens. Je suis une victime d’une escroquerie d’un partenaire et de la négligence d’un cabinet comptable, et c’est moi qui suis condamné ! Comprenez ma surprise ! Mais, quand on est honnête et confiant dans ses valeurs, on reste debout et on garde les éléments pour la justice. C’est d’ailleurs, tout le sens de mon appel et de ma défense à venir. On change de braquet pour rétablir la vérité ! »
 
JPS : « Que ressentez-vous, ayant comparu pour escroquerie, alors même que vos vins sont encensés comme de très grands vins ? »
 
Loïc Pasquet : « Je ressens une blessure pour ma famille et mes proches, mais heureusement et justement, les vrais connaisseurs du vin ne changent leur avis sur la qualité et l’originalité véritable du Liber Pater. Donc, ce n’est qu’un épiphénomène monté de toute pièce qui ne touche aucunement à la qualité de vin connu mondialement, mais qui semble déranger certains. »
 
JPS : « Selon le ministère public, vous avez produit des factures par l’intermédiaire d’un partenaire financier en Chine, EuropAsia, « en sachant qu’elles ne correspondaient pas aux prestations réalisées » et a ainsi « sciemment trompé FranceAgrimer », qu’en est-il selon vous ? »
 
Loïc Pasquet : « Permettez- moi de vous dire que je reviens de Chine, et que des éléments probants viendront confirmer que je suis une victime et non un complice ou acteur d’une tromperie. Mais je réserve ces éléments à la justice. Je ne comprends pas qui a eu intérêt à demander une telle procédure à France Agrimer à qui j’avais expliqué en détail le dossier et que j’avais remboursé la première partie de l’aide car je considérai que cet organisme n’avait pas à subir les conséquences d’une escroquerie dont j’étais la victime. »
 
JPS : « Quant à l’audience on évoque votre démarche de  produire un vin « au goût oublié » provenant « de vieux cépages pré-phylloxériques ». Or on vous rétorque que les Liber Pater produits depuis 2004 sont un assemblage des cépages traditionnels du bordelais, Merlot et Cabernet, qu’avez-vous répondu à vos détracteurs ? »
 
Loïc Pasquet : « Permettez- moi de ne pas répondre à de telles abberations ! Ceux qui me connaissent et qui connaissent mes vignes sont bouche-bée devant de telles allégations. Imaginez ces sommeliers, ces oenoloques qui connaissent mes vins, ils seraient des incapables et incompétents qui n’auraient pas découvert que le Liber Pater n’était qu’un assemblage de cabernet et de merlot ! Plus c’est grotesque, plus ce serait crédible ! Les cépages traditionels autochtones rentrent majoritairement en production cette année et les amateurs vont découvrir pour la première fois depuis 150 ans le goût pre-phyloxerique d’un vin de Bordeaux. »
 
JPS : « Qu’est-ce qui justifie le prix de vos bouteilles, de plusieurs milliers d’euros parfois, par rapport aux autres vins de Graves par exemples qui se vendent très peu chers ? »
 
Loïc Pasquet : « Là-aussi faut-il se justifier ? Dois-je faire un cours sur l’offre et la demande ? Quand vous concevez grace à la nature, grace  à ce qu’ont réalisé nos ancêtres il y a deux siècles, un vin qui trouve ses racines dans l’origine du Bordeaux et qui ne ressemble à aucun autre, et qu’en plus, il plait aux connaisseurs. C’est la demande qui crée le prix. Etes-vous choqué quand des toiles ou des œuvres d’un artiste sont achetées 100 fois ou mille fois plus cher que celles de ses confrères ? »
 
JPS : « Vous revenez de l’étranger, où vos vins se vendent essentiellement, votre renommée a t-elle pâti de cette affaire ou est-elle intacte ? »

Loïc Pasquet : « Là-aussi, il faut séparer le fond de la forme. La renommée du vin est intacte et se voit même renforcée par celles et ceux qui connaissent le Liber Pater, il est vrai que s’attaquer au paysan vigneron peut questionner. Peut-être qu’un paysan à Bordeaux, cela interpelle ! »
 
JPS : « Avez-vous aujourd’hui le sentiment de jalousie, de cabale, quelle est la réaction du monde du vin bordelais aujourd’hui vis-à-vis de vous ? »

Loïc Pasquet : « Je ne veux citer aucun nom ici, mais je puis vous dire que les témoignages de confiance sont nombreux ici même dans le Bordelais, car certains vignerons savent que je suis dans le vrai et que n’ai jamais dénigré telle ou telle appellation que je respecte. Quand on ne fait pas comme les autres, qu’on choisit la différence, qu’on croit à certains vieux cépages abandonnés, on suscite sûrement la jalousie, on se fait affubler de mille mots « le diable opposé à Parker », on se fait dégrader ses vignes, son véhicule, empoisonné l’eau… Je rassure mes faux amis, je tiens debout et ne suis pas prêt d’arrêter ma passion et mon travail. »

Le Cahors tutoie les plus grands au prix d’une véritable Cahors (R)évolution

Autrefois, le Cahors décrit comme le « vin noir » n’avait pas fameuse réputation, même si il trônait jadis sur les tables de François 1er et du tsar Pierre Le Grand. Aujourd’hui, le Cahors est monté en gamme et il rivalise avec les meilleures appellations de France en vin rouge. Son cépage malbec est très apprécié sur la planète vin, tout comme son cousin en Argentine.

Capture

Le fameux « vin noir » n’était jadis bon qu’à colorer le Bordeaux. Mais aujourd’hui, le Cahors tutoie les plus grands au prix d’une véritable révolution: le vrac a été largement abandonné, la qualité privilégiée par un passage en fûts ou en jarres, et le cépage malbec, de renommée mondiale, valorisé.

« C’était un vin dégueulasse »: avec sa franchise habituelle, Alain-Dominique Perrin se souvient de l’époque où il est arrivé dans la région de Cahors.  L’homme d’affaires, alors président de Cartier, rachète en 1980 le Château Lagrézette, à Caillac (Lot). « Mais le cahors, c’était de la cochonnerie. Je l’ai dit aux vignerons… Certains me détestent encore », dit-il à l’AFP dans un éclat de rire.
Le « vin noir », ainsi surnommé pour la robe ébène que lui confère son cépage, le malbec, trônait jadis sur les tables de François 1er et du tsar Pierre Le Grand. Mais le Bordeaux se met à l’utiliser pour donner un peu de couleur à son « clairet », trop pâle, faisant vite sombrer le Cahors dans l’oubli.

Tandis que les Bourgogne et Bordeaux s’arrachent, les Cahors restent désespérément en bas des rayons.
« On a failli disparaître », se souvient Arnaud Bladinières, héritier du château éponyme, à Pescadoires (Lot). « On ne vendait qu’en vrac et à un seul négociant. Puis il n’a plus voulu acheter ».
Son père, Serge, l’appelle alors à la rescousse. BTS viticole en poche, Arnaud, aujourd’hui âgé de 33 ans, a fait des stages dans les côtes-du-Rhône, le Bordelais et en Australie. En 2005, il revient au « Château Bladinières », qui n’est en fait qu’une ferme vieillotte entourée de quelques hangars et d’un bric-à-brac de palettes de bois.
« On a décidé de vendre en bouteilles et de viser le haut de gamme », explique-t-il. La récompense ne se fait pas attendre: en 2013, une de ses cuvées est élue meilleur
haut de gamme des cahors, devant les vins de Lagrézette, qui se vendent jusqu’à 170 euros la bouteille, contre 16 pour le sien.
« Il y a cinq ans, on vendait en vrac à moins d’un euro le litre, contre 1,5 en prix de revient. Aujourd’hui, on écoule tout en bouteilles », se félicite Arnaud Bladinières.

Julien Ilbert, lui aussi, a dû revenir sauver le domaine familial.  « Le Cahors, c’était un cercueil à deux places. On a dû vendre le bois de nos forêts pour survivre », se souvient l’héritier du Château Combel-La-Serre, à St-Vincent Rive d’Olt (Lot). Julien reprend l’exploitation en 2003. Pour tout révolutionner. « La vigne était alors une activité agricole comme une autre, aux côtés des céréales, des vaches laitières et du gavage. J’ai tout repris à zéro. On a fait venir un oenologue. On a fait de la qualité », raconte l’ancien rugbyman de 35 ans à l’accent rocailleux qui fleure bon le Sud-Ouest. Aujourd’hui, la moitié de la production est vendue en bouteilles. « On a tout pour réussir. Le cahors n’a plus rien à faire en bas des rayonnages », assure Julien, un des meilleurs représentants de la nouvelle génération, qui a sauvé l’appellation en privilégiant la qualité.

Le château © Lagrezette à Cahors

Le château © Lagrezette à Cahors

Jérémy Arnaud, directeur marketing de l’Union interprofessionnelle des vins de Cahors (UIVC), a baptisé cela la « Cahors (R)évolution »
« Dès 2007, on s’est remis en question, notamment en visant l’international ». Pour cela, le cahors raccroche le wagon des Argentins, qui ont fait d’énormes investissements pour vendre dans le monde leur malbec. Aujourd’hui, toute la planète vin connaît ce cépage, qui taille des croupières aux bordeaux aux Etats-Unis. Le Cahors met donc sur son étiquette « Cahors Malbec », ou « French Malbec », et la gloire est au rendez-vous.

Mais en se vendant en tant que malbec, certains en ont oublié qu’ils étaient du Cahors.
« Je fais du malbec, point. J’avais fait faire une enquête en France sur Cahors dans les années 80. Elle a montré que le vin de Cahors n’évoquait rien pour les Français. Et à l’étranger, le mot est imprononçable », explique Alain-Dominique Perrin, qui ne met donc « cahors » qu’en tout petit sur ses bouteilles, et sur les contre-étiquettes.
« Cahors est un poids. La marque est illisible et précédée d’une mauvaise réputation », tranche le visionnaire iconoclaste, qui a été le tout premier à inscrire « malbec » sur ses bouteilles.
« Ca va prendre 25-30 ans pour réparer l’image du cahors. Ne vous emmerdez pas. Mettez malbec en avant. Ca ira plus vite », assure M. Perrin, 73 ans.

La gloire est à ce prix, estime le révolutionnaire du cahors, dont le château figure dans le Top 100 mondial du magazine américain « Wine Spectator ». Lagrézette devrait ainsi cette année réaliser un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, dont un quart à l’export.

Pour autant, « on peut faire des cahors qui se vendent à l’export, sans faire des vins pour l’export, faits pour plaire aux grands critiques comme Robert Parker », assure Emmanuel Rybinski, du Clos Trotteligotte, à Villesèque (Lot).
« Nous, on ne colle pas au goût Parker. On fait vraiment des vins de cahors et j’en suis fier », assène le vigneron de 36 ans, également appelé à la rescousse du domaine familial. « En pleine crise. On élevait des cochons pour joindre les deux bouts », se souvient-il. Aujourd’hui, son vin, élevé en jarres de terre cuite et vendu 29 euros maximum, se classe dans les cent meilleurs au monde par le Wine Spectator. « La recette du cahors authentique a marché », en conclut Emmanuel.

Le guide français Bettane-Desseauve vient de consacrer le cahors vignoble de l’année 2015. Et même l’Américain Parker se met à bien noter les « vrais » cahors: « Parker
lui aussi est en train d’évoluer ». « Mais il faudra encore une bonne dizaine d’années pour se retrouver aux côtés des Saint-Emilion et Châteauneuf », avertit Jérémy Arnaud.

Agence France Presse.

Pour aller plus loin : les Vins de Cahors

23 Jan

8e Forum Environnemental : les Vins de Bordeaux vont continuer leurs efforts

Mercredi dernier se tenait le 8ème Forum Environnemental, l’occasion pour la filière des vins de Bordeaux de présenter, au Palais des Congrès, son plan pour accélérer sa démarche d’amélioration en matière environnementale. Un sujet sensible avec une grosse attente des populations qui vivent à proximité des vignes, des salariés viticoles et des consommateurs en général.

Bernard Farges, le président du © CIVB lors du 8e Forum Environnemental à Bordeaux

Bernard Farges, le président du © CIVB lors du 8e Forum Environnemental à Bordeaux

Objectif 2020
Les vins de Bordeaux sont résolument et collectivement engagés depuis plus de 25 ans dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Le CIVB consacre notamment chaque année 1,2 million d’euros à d’importants programmes de recherche et expérimentation afin d’anticiper les exigences de demain.

CaptureEn 2008, après avoir réalisé son 1er Bilan Carbone, la filière s’est dotée d’un Plan Climat 2020 des vins de Bordeaux. En 2013, un point d’étape a été réalisé.
Résultats = une baisse de 9% des émissions de GES (gaz à effet de serre) de la filière en 5 ans, grâce à de multiples actions et malgré une forte activité à l’export et de nombreux investissements, consommateurs d’énergie, tournés vers la qualité.

Émissions de la filière
• 2008 : 840 000 tonnes Éq CO2
• 2013 : 770 000

La Feuille de Route du Plan Climat 2020

Pour atteindre les objectifs en 2020, la filière a poursuivi sa stratégie fondée sur le collectif. Toutes les parties prenantes ont été impliquées dans l’élaboration d’un plan d’actions. Des représentants des vignerons, négociants, caves coopératives, distilleries, ADEME*, du Conseil Départemental et Régional, de la recherche, de la Chambre d’Agriculture, des transporteurs, des fournisseurs d’énergie, … ont travaillé ensemble dans le cadre de 4 groupes de travail.
Leur mission : prioriser et décliner des solutions pratiques et concrètes ayant un impact favorable sur les objectifs du Plan Climat 2020 des vins de Bordeaux.
Plus de 20 actions prioritaires,toutes issues de success stories individuelles de terrain, ont été retenues pour la feuille de route 2016. Ce document conçu comme un véritable outil de travail, développera de façon pragmatique l’ensemble de ces actions et leur mise en oeuvre.

Plus de 20 actions prioritaires, toutes issues de success stories individuelles de terrain, ont été retenues pour la feuille de route 2016. Ce document conçu comme un véritable outil de travail, développera de façon pragmatique l’ensemble de ces actions et leur mise en oeuvre.

• Généraliser le recours aux bouteilles en verre de moindre poids à gamme équivalente
• Développer le compostage des sarments et effluents
• Développer les actions de mutualisation de collecte et de recyclage
• Favoriser la collecte des eaux de pluie
• Favoriser l’implantation des haies et arbres sur le territoire

CaptureLa filière des vins de Bordeaux a fondé sa stratégie de développement durable sur une démarche collective. Cette stratégie se décline en objectifs partagés et s’appuie sur des outils déployés pour l’ensemble de la filière. L’ambition est d’engager 100% de la filière dans une démarche de développement durable.
Aujourd’hui, plus de 45% de la surface du vignoble bordelais est certifiée dans le cadre d’une démarche environnementale.

Le Système de management Environnemental (SME) du Vin de Bordeaux : un dispositif innovant
Le CIVB a créé en 2010 le SME du Vin de Bordeaux pour permettre aux entreprises de la filière d’adopter une démarche environnementale collective au service de leurs performances.
Cet outil vise à mettre à la disposition de l’ensemble des entreprises de la filière des vins de Bordeaux (viticulture, cave coopérative et négoce) un outil de progrès environnemental continu, indépendamment de leur diversité. Les fondements de cette démarche sont le volontariat, le partage d’expériences et la mutualisation de moyens.

Valérie Murat © France 3

Les acteurs de la filière interpelés par Valérie Murat de l’association Générations Futures

Lors de ce forum, Valérie Murat, dont le père est décédé après avoir passé toute sa vie dans les vignes dans l’Entre-Deux-Mers, a pris la parole pour sensibiliser la profession sur la dangerosité des traitements phytosanitaires. Elle a d’ailleurs lancé une association « Générations Futures » et organisé la semaine passé une réunion d’information à Langon avec Marie-Lys Bibeyran.

Elle considère qu’il y a une certaine omerta de la profession sur la dangerosité  des ces traitements : « Non tout ne va pas bien car les vignerons et les ouvriers bordelais tombent malades. Ils tombent malades et ils meurent. Ils meurent et leurs familles sont détruites.  Leurs propriétés sont récupérées par des spéculateurs qui cherchent des lignes supplémentaires a leurs capitaux, loin de savoir plier une aste et encore moins savoir tailler un pied de vigne » a-t-elle dénoncé.

Arrivée tôt au Forum, elle a pu discuté avec l’animateur qui a bien voulu lui céder 5 minutes la parole pour qu’elle puisse lire son discours : « les gens aujourd’hui sont demandeurs d’informations et j’ai été agréablement surprise à la fin certains m’ont applaudi. » Valérie Murat a toutefois rencontré quelques personnes réticentes par rapport à ses prises de positions, les échanges ont pu être vifs mais sont restés courtois.

Et de dire à la Tribune : « Alors qu’aujourd’hui de nombreuses études ont montré le lien entre certaines pathologies très lourdes et l’utilisation de pesticides, que des pratiques respectueuses de l’homme et de l’environnement existent, que la viticulture française consomme 20% du tonnage annuel de pesticides en France, Si le CIVB persiste dans un tel déni, il faudra le moment venu qu il en assume les conséquences. »

Les avancées sont en effet au démarrage de ce qu’elles pourraient être dans les années à venir, les acteurs de la filière qui commencent à prendre conscience du problème se doivent de modérer leurs traitements comme certains le font déjà, de ne traiter qu’en dehors des heures de classes pour ces vignobles à proximité des écoles, d’en avertir aussi les chefs d’établissements ou le voisinage… Certains prônent le traitement en bio, est-ce vraiment la solution, à suivre…

Une touche féminine à la tête du marketing et de la com des vins de la Vallée du Rhône

Virginie Charlier atterrit chez Inter-Rhône, 2e vignoble français pour le conventionnel et le bio.  Elle prend la direction du marketing et de la communication.

Virginie Charlier, le nouveau visage qui va compter dans les © vins de la Vallée du Rhône

Virginie Charlier, le nouveau visage qui va compter dans les © vins de la Vallée du Rhône

2016 est l’occasion pour le vignoble Rhodanien d’avoir un nouveau regard sur sa stratégie marketing et communication avec l’arrivée d’une nouvelle directrice, Virginie Charlier.
Forte d’une expérience de 18 ans dans des grands groupes comme Rémy Cointreau, McCormick ou encore Coca-Cola, cette diplômée de l’Essec reprend la direction du Marketing et de la Communication des vins de la Vallée du Rhône dès janvier 2016.
Habituée à développer et mettre en oeuvre des stratégies marketing, Virginie Charlier a également l’expérience du management. C’est donc tout naturellement qu’elle prend la tête des services Marketing et Communication d’Inter-Rhône où elle animera une équipe d’une douzaine de salariés répartis sur une quinzaine de marchés et des secteurs aussi variés que le marketing, l’événementiel, la formation, l’oenotourisme ou les salons internationaux.

Ce poste m’offre l‘opportunité de travailler sur des A.O.C. connues mondialement par leur terroirs, leurs cépages et les opérateurs qui font leur renommée. Les appellations rhodaniennes sont autant de marques qui peuvent s’appuyer sur des vins accessibles, vecteurs de plaisir et d’émotion»  Valérie Charlier

Née aux Etats-Unis où elle a grandi, Virginie Charlier met également au service du marketing stratégique et opérationnel des appellations rhodaniennes une ouverture culturelle et une compréhension des marchés exports.
Ainsi, Virginie Charlier entend continuer à valoriser les atouts du vignoble rhodanien notamment une image forte, des entités paysagères, une notoriété internationale et une accessibilité reconnue afin que toute la promotion orchestrée par l’interprofession contribue à bâtir un avenir prospère pour les opérateurs de la Vallée du Rhône.

Inter – Rhône, c’est :
 Le 2ème vignoble français d’A.O.C. en superficie et en production pour le Conventionnel et le Bio.
 69 000 hectares et 5 300 exploitations viticoles
 3,1 millions d’hectolitres récoltés en 2014
 1,47 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés par les vins de la Vallée du Rhône
 La première activité économique de la région avec 390 millions de bouteilles commercialisées en 2013/2014 dans 159 pays.

Au niveau oenotourisme:

  • 445 caveaux labellisés
  • 14 routes des vins
  • 8 territoires distingués « vignobles et découvertes en Vallée du Rhône »

Avec Inter-Rhône.

22 Jan

Sur la route des vins de Bordeaux, découvrez châteaux et terroirs avec Bordeaux Tourisme & Congrès

Une excursion dans le vignoble bordelais durant une demi-journée. Partez rêver, découvrir les plus grands châteaux et autres propriétés moins connues. Chaque jour une nouvelle destination dès le printemps prochain !

Le château Smith Haut Lafitte en Pessac-Léognan © Bordeaux Tourisme & Congrès

Le château Smith Haut Lafitte en Pessac-Léognan © Bordeaux Tourisme & Congrès

A peine quelques heures pour découvrir le vignoble de Bordeaux ? Ce circuit « express » va vous séduire !

Pour vous Bordeaux c’est… la mythique route des châteaux du Médoc ? Les grands noms de Saint-Emilion ? L’or de Sauternes ? Oui mais pas seulement !
Bordeaux c’est aussi des appellations méconnues, des propriétés familiales, des Bordeaux abordables…
C’est cette diversité que Bordeaux Tourisme vous propose de découvrir le temps d’un après-midi tous les jours en saison

A Bourg et Blaye vous serez reçus par le propriétaire, en Entre-deux-Mers vous dégusterez toutes les couleurs du Bordeaux, à Saint-Emilion vous arpenterez les ruelles pentues de la cité médiévale. En Médoc, vous allez être impressionnés par les chais aux 1000 barriques !

Départ de l’Office de Tourisme de Bordeaux à 13h30, retour à 18h30
Au programme : visite de deux propriétés (le cuvier, les chais…) incluant la dégustation de deux vins. Là votre guide saura vous rappeler que le vin se déguste d’abord avec les yeux et le nez !
A Saint-Emilion, visite d’une propriété et des monuments souterrains dans le village.

Tous les jours du 1er avril au 15 novembre :
Lundi : Côtes Bourg & Blaye
Mardi : Bordeaux-Entre-deux-Mers
Mercredi : Saint-Emilion
Jeudi : Médoc
Vendredi : Graves & Sauternes
Samedi : Médoc
Dimanche : Saint-Emilion.

Mercredi, samedi & dimanche du 16 novembre au 31 mars, sauf le 25 décembre et le 1er janvier.
Mercredi : Graves & Sauternes, Samedi : Médoc, Dimanche : Saint-Emilion

Impression du e-billet obligatoire sous peine de refus d’accès à l’excursion.
Ce circuit est accessible aux enfants à partir de 5 ans.

Visite du château de Camarsac dans l'Entre-deux-Mers © Bordeaux Tourisme & Congrès

Visite du château de Camarsac dans l’Entre-deux-Mers © Bordeaux Tourisme & Congrès

Rendez-vous : 13h15 Office de Tourisme de Bordeaux 12 Cours du XXX Juillet Pour les réservations de plus de 10 personnes, vous êtes invités à contacter par mail resavisit@bordeaux-tourisme.com pour vérifier la disponibilité

Le prix comprend : le guide, le transport en autocar, la visite de 2 propriétés avec dégustations sauf à Saint-Emilion : 1 propriété plus le village et ses monuments souterrains.

De 5 à 53 personnes acceptées. 38 € réservez en ligne

Avec Bordeaux Tourisme & Congrès : renseignements : 05 56 00 66 00 – 12 cours du XXX Juillet à Bordeaux Ouvert de 8h30 à 19h45

 

21 Jan

Encore deux jobs à saisir à La Cité du Vin

 

Chaque mois, l’ équipe de la Cité du Vin s’étoffe pour l’ouverture vers la fin du printemps prochain, avec une inauguration le 31 mai. Voici deux nouveaux postes offerts un technicien audiovisuel et un chef de projet systèmes d’informations.
Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Coucher de soleil sur la Cité du Vin © Florence Maffard

Projet structurant pour la ville de Bordeaux, La Cité du Vin participe à la dynamique du développement économique et social du territoire.Porté par une architecture emblématique au bord de la Garonne, ce grand équipement de loisir culturel, dont l’ouverture est prévue en juin 2016, est conçu pour accueillir plus de 400 000 visiteurs par an. Programmé pour être un véritable lieu de vie, il se compose d’un parcours permanent, d’une salle d’expositions temporaires, d’un auditorium, d’ateliers pédagogiques et d’espaces commerciaux.

Présentation des postes :
Afin d’accompagner la mise en place puis l’exploitation des équipements audiovisuels et multimédia de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Technicien(ne) audiovisuel(le) (H/F)
Rattaché(e) au Responsable des infrastructures multimédia, vous assurez l’exploitation et la maintenance des équipements audiovisuels et multimédia de l’ensemble de la Cité du vin.
Technicien audiovisuel H/F
Afin d’accompagner la mise en place du numérique et des systèmes d’information de La Cité du Vin, ils recherchent un(e) : Chef de projet Systèmes d’Information (H/F) en CDD 12 mois
Rattaché(e) au Directeur du numérique et des systèmes d’information, vous êtes l’interlocuteur privilégié des directions métiers. Vous recueillez et analysez leurs besoins et assurez le pilotage et la réalisation des projets informatiques en conformité avec les objectifs de coûts, de délais et de qualité associés. Vous garantissez l’intégration et la maintenance des solutions applicatives mises en œuvre et participez éventuellement à leur développement, et vous accompagnez leurs besoins d’évolution dans un objectif global de performance, de cohérence des données et d’urbanisation des SI.

Chef de projet Systèmes d’Information H/F

Bordeaux Fête le Vin voit grand pour la 10 ème édition #BFV2016

10 ème édition, 10 villes invitées d’honneur, pas moins ! Durant 4 jours, du 23 au 26 juin, Bordeaux aura les yeux rivés vers les quais de Garonne où se situera l’éphémère route des vins de 2km de long. Pour l’occasion, un nouveau pass dégustation sera lancé : une carte sans contact…

Photos-BFV2014_format_780x490Pour sa 10e édition, Bordeaux Fête le Vin voit grand. Cette année, le premier évènement oenotouristique de France qui se déroulera du 23 au 26 juin, accueille 10 villes invitées d’honneur. L’espace de quatre jours, Bordeaux sera la capitale mondiale du vin, thème de cette édition anniversaire.

Son-Image_format_780x490Pour souffler les 10 bougies, il fallait 10 invités de marque. Bordeaux Fête le Vin accueille les grandes métropoles du Great Wine Capitals Global Network, le Réseau des capitales de grands vignobles dont elle fait partie : Bilbao, Cape Town, Mayence, Mendoza, Porto, San Francisco et Valparaiso.

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Au programme : une route des vins de 2km située sur les quais, entre la bourse maritime et le pont de Pierre pour découvrir les 80 appellations de Bordeaux et d’Aquitaine, aller à la rencontre des viticulteurs et des négociants. Pour parcourir cette route des vins, un outil indispensable : le Pass-dégustation (20€ + 1€ caution carte) qui prend la forme cette année d‘une carte sans contact et donne droit à des dégustations sur chacun des pavillons.

BORDEAUX FAIT SON SHOW FETE DU VIN 114Des expositions d’art et des animations rythmeront les journées, qui se termineront chaque soir par un spectacle son et images projeté sur les façades de la place de la Bourse et un feu d’artifice.

Photos Bordeaux Fete le Vin et Jean-Pierre Stahl

Et pour tout savoir sur #BFV2016 et l’édition 2014 c’est ici

Les consultants en vin : une expertise et une signature qui valent de l’or

Les consultants en vins sont en passe de devenir des stars du monde du vin. Leur expertise et leur signature leur confèrent une réputation qui fait jaser sur la planète vin. Ceux-ont gardent la tête froide mais continuent à afficher de plus en plus de clients… Consultants en vin un regard divin, voici le nouveau dossier ce mois-ci du rendez-vous mensuel  « Vigne et Vin » de France 3 Aquitaine et de Côté Châteaux.

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Murielle Andraud, Athanase Fakorellis, Jean-Luc Thunevin et Rémi Dalmasso © Jean-Pierre Stahl

Notre enquête nous emmène du côté de Saint-Emilion où nous avons rencontré les Thunevin, les propriétaires de château Valandraud, 1er cru classé de Saint-Emilion.

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En ce petit matin de janvier, Murielle Andraud et Jean-Luc Thunevin ont rendez-vous dans leur célèbre « garage » (cf les concepteurs des vins de garage) avec leur ami grec Athanase Fakorellis, oenologue consultant spécialiste des grands blancs, et leur maître de chai, Rémi Dalmasso.

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C’est le moment de déguster tous ensemble leurs échantillons de sémillon, de sauvignon blanc et sauvignon gris du millésime 2015, élevés séparément en barriques pour réaliser les assemblages. L’objectif est de faire 3000 bouteilles de 1er vin de château Valandraud, 15000 de second vin Virginie de Valandraud. Des vins que l’on va retrouver à la carte du célèbre restaurant La Tour d’Argent à Paris.

Atanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Athanase Fakorelis, consultant pour les blancs de château Valandraud © Jean-Pierre Stahl

Depuis 2003, c’est « Thanos », le sobriquet d’Atanase Fakorelis, qui est consultant pour Valandraud pour les blancs (Michel Rolland pour les rouges). Athanase Fakorellis est sans doute moins connu que Michel Rolland, Hubert de Bouard, Eric Boissonnot ou encore Stéphane Derenoncourt, mais c’est « une pointure » dans les blancs, une oenologue réputé et recherché qui s’est fait un nom en Grèce puis en Bourgogne, avant d’officier dans le Bordelais.

Ainsi sa réputation commence en Grèce avec les vins des Dieux, avant de se faire un nom dans les grands blancs en Bourgogne chez Olivier Leflaive, travaillant pour les Hospices de Beaune, puis dans le Bordelais chez Fourcas Hostens ou à Malartic-Lagravière pour le compte de la famille Bonnie…

Pour la plupart des propriétaires qui sont dans l’élaboration de produits de compétition, de luxe, de crus classés, presque tous font appel à des consultants extérieurs, ces gens apportent leur savoir et leur crédibilité », Jean-Luc Thunevin propriétaire de château Valandraud

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

Stéphane Derenoncourt n° 24 des personnalités du vin © JPS

De plus en plus de propriétés font appel à ces consultants, certains sont oenologues d’autres se sont fait tout seuls comme Stéphane Derenoncourt qui a monté un cabinet de consulting à Sainte-Colombe, il conseille avec ses 12 collaborateurs 120 propriétés dans 17 pays : c’est le 1er des consultants à figurer en 24e position du classement des 200 personnalités du vin en 2015 par la Revue du Vin de France.

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Oenoteam à Libourne © Jean-Pierre Stahl

Chez Oenoteam, ce sont 3 oenologues qui se sont associés, Thomas Duclos, Julien Belle et Stéphane Toutoundji, pour apporter leurs conseils et expertises .à 300 propriétés à ce jour.

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji, oenologue consultant, et David Liorit du château Petit Val © Jean-Pierre Stahl

Ce matin-là, Stéphane Toutoundji déguste les échantillons de rouge du millésime 2015 apportés par David Liorit, directeur d’exploitation du château Petit Val en Saint-Emilion Grand Cru… Des vins provenant d’un petit domaine de 6 ha, vinifiés en barriques de 400 litres, , des vins « haut de gamme », très stylés, sur des terroirs argileux et argilo-calcaires typiques de Saint-Emilion.

« Ce sont des vins très équilibrés, très purs, suaves, très sexys, un fruité remarquable avec des notes et des densités de fruits que l’on a pas souvent sur Bordeaux », explique Stéphane Toutoundji consultant à propos des échantillons de 2015.

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Stéphane Toutoundji et David Liorit en plein assemblage © Jean-Pierre Stahl

Et de réaliser ces assemblages qui font la spécificité des vins de Bordeaux à partir des cépages merlot, cabernet-sauvignon, cabernet franc et petit verdot…

« En fait, on peut jouer sur toute la palette aromatique et structurelle du vin pour faire un vin des fois plus tannique, des fois plus fruité, pour arriver à faire le produit idéal, pour arriver à faire ce que le client veut et ce qui correspond le mieux au marché. »

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Didier Bonnet et Bertrand Servant

Regardez l’analyse de Frédéric Lot dans le 12/13 :

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