11 Déc

Bordeaux Tasting : les grands vins de Bordeaux au Palais de la Bourse

Bordeaux Tasting permet de découvrir plus de 200 vins et champagnes. Mais le coeur du réacteur se trouve au Palais de la Bourse. C’est surtout la grosse centaine de crus classés et de pépites qui attire chaque année de plus en plus d’amateurs et connaisseurs.

Vincent Labergère, Jean Labatut et son épouse, © JPS

Vincent Labergère, château Rayne-Vigneau, Jean Labatut et son épouse, et Agnès Zambon © JPS

C’est une première pour Vincent Labergère, et en plus ça rime ce qui n’est pas pour déplaire à Côté Châteaux. Et on continue : le directeur de Rayne-Vigneau n’est pas là par hasard : « l’idée, c’est pour nous, d’augmenter la visibilité ». Ce vin de Sauternes qu’il propose à la dégustation est un grand liquoreux, un 1er grand cru classé de Sauternes, toujours égal dans la qualité, avec sa jolie étiquette or et rouge (presque aux couleurs de Genève).

Sur son stand, des gens fort sympathiques Jean Labatut, sortant de table, ne voulait déguster lui que du Sauternes. Il reconnaît qu’il en boit et va en déguster lors des fêtes de fin d’année. Il y a aussi Agnès Zambon qui elle a été « initiée au vin par les moëlleux et liquoreux. C’est vrai que pour les fêtes de fin d’année, on ne peut pas éviter. Mais à Bordeaux, on boit surtout du rouge… »

Clio et Laurent Cisnéros du château de Rouillac et Didier Fréchinet du château La Tour Blanche © JPS

Clio et Laurent Cisnéros du château de Rouillac et Didier Fréchinet du château La Tour Blanche © JPS

Eh bien, les ambassadeurs de ces grands vins sont là pour que ça change. A l’image également quelques rangs plus loin de château La Tour Blanche, autre très grand 1er cru classé de Sauternes, château voisin de Rayne Vigneau, également à Bommes. Didier Fréchinet, son directeur commercial, est fidèle à Bordeaux Tasting, présent à chaque édition depuis le début. Tout comme son voisin, le château de Rouillac, propriété de Laurent Cisnéros à Canéjan. Lui n’étant pas classé, figure parmi les pépites mises en avant par Terre de Vin et depuis ces 5 ans, il a connu une ascension fulgurante…

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

La fourmilière dans le Grand Hall du Palais de la Bourse © JPS

Laurent Cisnéros vient d’enchaîner une sorte de marathon de la dégustation entre le Grand Tasting de Paris, les journées portes ouvertes en Pessac-Léognan et Bordeaux Tasting : le week-end dernier, il a enregistré 700 visiteurs supplémentaires par rapport à 2015, avec 2000 visiteurs à Rouillac. Quant au célèbre château La Tour Blanche, lui aussi a connu un bel engouement les 11-12-13 novembre : 1800 personnes enchantées par l’accueil des professionnels et aussi des élèves de La Tour Blanche, car c’est aussi un lycée viticole qui depuis 1911, depuis sa donation par Daniel Iffla, a formé des milliers de vignerons.

Philippe Raoux du château d'Arsac en AOC Margaux avec Nicolas et Léa © JPS

Philippe Raoux du château d’Arsac en AOC Margaux avec Nicolas et Léa © JPS

Et puis il y a aussi Philippe Raoux, le célèbre propriétaire du château d’Arsac en AOC Margaux. Lui aime à faire déguster son 1er vin mais aussi sa cuvée spéciale des Winemakers : il en est à sa 12e production avec toujours les plus grands vignerons et oenologues de la planète qui réalise leur propre vin sur une parcelle de 8 ha qu’il leur confie ; en 2016, ce fut Hubert de Boüard, d’Angélus, en 2017 ce sera Jean-Luc Thunevin, de Valendraud. Depuis le début, 6 sur 12 sont issus bizarrement de Saint-Emilion : « les propriétés sont plus petites et la patte de l’homme se révèle davantage » explique Philippe Raoux. Sur son stand Nicolas et Léa qui précise préférer le vin réalisé par Dany Rolland, sa saison 9 des Winemakers.

Bordeaux Tasting : quand le champagne se déguste à l’Espace Saint-Rémi

C’est la grande nouveauté de cette 5e édition de Bordeaux Tasting. Le champagne a pris possession de l’Espace Saint-Rémi, à un peu plus de deux cents mètres de la place de la Bourse. Tout le monde a l’air très satisfait de ce nouveau spot de dégustation.

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyril Bleeker maître sommelier de l'UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

Johan Jarry, chef adjoints des caves Mumm, Cyrille Bleeker maître sommelier, membre de l’UDSF Bordeaux Aquitaine, et Mathieu Bouyssière © JPS

« Depuis 10 heures ce matin, on a reçu beaucoup de monde », confie Mathieu Bouyssière, responsable communication pour Mumm à Bordeaux. « A l’unanimité, les gens sont ravis d’être ici. Il y a plus d’espace, c’est plus aéré, les gens sont moins serrées. Et puis il y a un vrai attrait pour le champagne. »

Parmi les amateurs de champagne, justement il y a Thierry, qui déguste un blanc de blanc, 100% chardonnay, de la maison Besserat de Bellefon : « les blancs de blancs, ce sont les meilleurs. »

Bordeaux Tasting 145

Pour Philippe Mezrich, de la Maison Besserat Bellefon : « le cadre est joli mais on est un peu éloigné des vins de Bordeaux. Moi qui viens pour la première fois, j’aurais aimé être avec les châteaux. (sans doute pour goûter…) « Au début, j’avais un peu peur, en étant délocalisé, qu’on ait moins de personnes, mais finalement il y a du monde. »

Thierry et Philippe Mezrich de la Maison Besserat Bellefon © JPS

Thierry et Philippe Mezrich de la Maison Besserat Bellefon © JPS

Philippe Mezrich se plaît à expliquer comment le champagne est réalisé, champagne d’assemblage avec les 3 cépages pinot noir, pinot meunier et chardonnay, ou 100% chardonnays avec le blanc de blanc : « il y a beaucoup de jeunes qui découvrent nos vins et c’est très bien. Pour moi, ce sont les jeunes et les femmes qui sont l’avenir, le marché il est là. »

La nouveauté chez Cordon Rouge, le cordon intégré à la bouteille © JPS

La nouveauté chez Cordon Rouge, le cordon intégré à la bouteille © JPS

Retour chez Mumm, fondée à Reims en 1827, avec ses 230 ha de vignobles dans le Montagne de Reims et dans la Côte des Blancs. C’est sans doute l’un des plus connu et commercialisé, son prix oscille entre 24€ pour le Cordon Rouge et 120 € pour la cuvée R.Lalou, avec actuellement le millésime 2002. « Nous sommes en croissance surtout à l’export : en pleine conquête des USA, très bien placé en Australie et partout en Europe. Ce sont 8 à 9 millions de cols qui sont produits annuellement. » La grande nouveauté c’est la bouteille Mumm avec le Cordon Rouge gravé dans le verre de la bouteille, l’étiquette sur le devant a disparu. Une bouteille aussi plus légère, spéciale, « on voulait le flacon le plus léger de la Champagne avec 830 grammes au lieu de 900.  Et on a relevé le défi avec le cordon rouge intégré »

10 Déc

Bordeaux Tasting : c’est fun de buller avec les Bordeaux

Pour la deuxième année, les « Bordeaux et Bordeaux Supérieur » bullent place de la Bourse. La sphère attire toujours autant les curieux et amateurs  de dégustations atypiques, histoire de d’y découvrir de petites pépites du bordelais.

Marguerite, Elsa et Cerise, étudiantes, c'est leur 1er Bordeaux Tasting © JPS

Marguerite, Elsa et Cerise, étudiantes, c’est leur 1er Bordeaux Tasting © JPS

Bordeaux Tasting : c’est un baptême du feu pour Marguerite, Elsa et Cerise. C’est pour ces 3 étudiantes de Kedge, leur 1er Bordeaux Tasting : « on l’a vu sur Facebook parmi les événements FB » Et pour bien débuter, rien de tel que d’être surprises avec la fameuses bulle des « Bordeaux et Bordeaux Supérieur. » Leur première dégustation se porte sur un vin blanc sec, un château Lauduc : « moi qui ne suis pas trop vin blanc, je le trouve très bon », commente Marguerite, alors qu’Elsa confie apprécie plus régulièrement les blancs à l’apéritif, lors de dîners ou encore à apprécier en terrasse… Quant à savoir ce qu’elle pensent de la bulle ? « C’est très sympa, j’adore », s’enthousiasme Cerise, et Elsa de compléter « c’est impeccable de pouvoir déguster et de voir l’extérieur, la place de la Bourse, en même temps. »

Thomas Le Grix de la Salle du château Grand Verdus © JPS

Thomas Le Grix de la Salle du château Grand Verdus, sous la bulle devant la statue des 3 Grâces © JPS

C’est Thomas Le Grix de la Salle qui leur fait découvrir une panoplie de Bordeaux blancs, dont son château le Grand Verdus, un Bordeaux blanc « très atypique, 70% sémillon – 30% sauvignon, c’est plutôt un blanc de gastronomie… Il va se marier avec du poisson, sur de la blanquette, des plats en sauce ». C’est un blanc beaucoup plus riche que les traditionnels blancs de Bordeaux faits pour l’apéro ou pour accompagner des huîtres. « On a plus de gras, plus de matière. C’est une petite cuvée dénommée « Vertige » lancée l’an dernier, ce nom car il y a des pentes vertigineuses.

La bulle des Extra-Terriens s'est posée cette année encore place de la Bourse © JPS

La bulle des Extra-Terriens s’est posée cette année encore place de la Bourse © JPS

Sous cette coupole, des petits Bordeaux qui sont parfois sur les meilleures tables de France : ainsi le château Vieux Mougnac, 10 ha, à Saint-Palais-et-Cornemps, se vante d’être référencé au Chapon Fin, à la Tupina, à Plaisance, ou encore dans la cave de l’Elysée. « On est fier de ce que l’on fait, on est tout petit et on fait de l’excellence », me confie Sylvie Milhard-Bessard, accompagné de son fils Jérémie, la 5e génération de vigneron.

Jérémie, Stéphanie et Sylvie Milhard-Bessard du château Vieux Mougnac © JPS

Jérémie, Stéphanie et Sylvie Milhard-Bessard du château Vieux Mougnac © JPS

C’est ça Bordeaux Tasting : de grands crus classés, et d’autres non classés mais qui ont la classe aussi. What else ?

5e Bordeaux Tasting : « secret of my success »

Queue de monde !  La tendance de cette 5e édition est « encore plus haut, encore plus fort ». Même si la billetterie place Jean Jaurès a permis d’éviter trop d’attente, les amateurs de grands vins ont déferlé dans l’après-midi provoquant à 16h une nouvelle file place de la Bourse. Bordeaux Tasting est à nouveau victime de son succès.

A 16 h, l'engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

A 16 h, l’engouement se mesure sur des dizaines de mètres © JPS

16h, place de la Bourse. Une file d’attente qui serpente, dépasse la statue des Trois Grâces, en direction de celle du Musée des Douanes où se trouvent les vins étrangers. A partir de 15 heures, sans doute après le repas, les amateurs se sont tous donnés le mot et convergent vers le Palais de la Bourse.

A Bordeaux Tasting, les jeunes sont venus en masse :

A Bordeaux Tasting, les jeunes sont venus en masse :

Fort heureusement la billetterie en amont a été bien pensée pour vendre ou remettre les pass dèjà réservés sur internet. Si la file s’est ainsi formée, c’est qu’il y a bien sûr un contrôle à l’entrée, vigipirate oblige, mais aussi pas mal de monde à l’intérieur… Pour autant, tout reste très fluide, rien à voir avec le sentiment ressenti lors des précédentes éditions. Le public est très compréhensif, et certains, ayant vu cela ont aussi décidé de commencer par les 4 autres sites : les Pomerols au Gabriel, les Bordeaux et Bordeaux Sup sous leur bulle, Grands Etrangers au Musée des Douanes ou encore les Champagnes à l’Espace Saint-Rémi.

Rodolphe Wartel, croisé au milieu de la place s’est voulu rassurant : en général le dimanche, « on devrait avoir deux fois moins de monde ». Toutefois, cette édition devrait rassembler près de 8000 personnes.

Les jeunes sont vcenus en masse

Les jeunes sont venus en nombre à Bordeaux Tasting : Joséphine, William, Solenn, Florent et Amélie © JPS

Arrivés un peu plus tôt vers 14h30, Joséphine, William, Solenn, Florent et Amélie, ont décidé d' »y passer tout l’après-midi » : « c’est un bel événement sur Bordeaux et c’est pour cela qu’on vient », précise William. C’est Joséphine, qui connaît déjà Bordeaux Tatsting, qui a décidé son groupe d’amis à venir. Succès garanti pour elle aussi, vu la qualité des châteaux présents.

09 Déc

5e Bordeaux Tasting : voici les réjouissances détaillées par Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins

Bordeaux Tasting a été lancé voilà 5 ans. D’emblée il a connu un belle réussite, un succès qui s’est amplifié, tout comme l’offre, au fil des millésimes. Interview exclusive de Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins, qui organise l’événement. Il est l’invité de Parole d’Expert dans Côté Châteaux.

Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins © JPS

Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins © JPS

Jean-Pierre Stahl : « Rodolphe Wartel, Bordeaux Tasting fête ses 5 ans, qu’est ce qui fait le succès de ce Tasting, quasiment à chaque édition ?

Rodolphe Wartel : « Ce succès est du à un extraordinaire panorama avec 200 propriétés qui font l’excellence, il y a bien sûr les très grands Bordeaux avec les crus classés du Médoc, des Graves, de Sauternes et des Graves, mais aussi des pépites, non classées, avec des Crus Bourgeois. Il y a aussi toute la diersité du champagne avec les Maisons d’excellence et des Maisons de vignerons. c’ets aussi le rendez-vous des grands étrangers à l’Hôtel des Douanes et les grands Pomerol au Gabriel, sans oublier les Bordeaux et Bordeaux Supérieur sous la bulle, place de la Bourse. »

La bulle des Extra-Terriens accueillera cette année encore les Bordeaux et Bordeaux Sup...© JPS

La bulle des Extra-Terriens accueillera cette année encore les Bordeaux et Bordeaux Sup…© JPS

JPS : « 5 ans et 5 endroits différents pour marquer cet anniversaire… »

Rodolphe Wartel : « Effectivement, la nouveauté cette année c’est l’Espace Saint Rémi : on privatise l’église Saint-Rémi dans laquelle on déploie 21 grands champagnes. On développe davantage de superficie, davantage d’espace pour avoir une meilleure qualité d’accueil vis-à-vis des visiteurs. Au Palais de la Bourse (où il y a toujours la dégustation des grands Bordeaux et les séances d’initiation et master class), on était un peu à l’étroit, et il commerçait à y avoir quelques problèmes de sécurité. On propose plus de confort et c’est un nouveau lieu à découvrir… »

Le Palais de la Bourse, cette année encore envahi par de nombreux amateurs, du néophyte au connaisseur... © JPS

Le Palais de la Bourse,  envahi par de nombreux amateurs, du néophyte au connaisseur…ici en 2014 © JPS

JPS : « C’est toujours un engouement incroyable, car vous permettez à des gens qui n’ont pas forcément les moyens d’ouvrir de grandes bouteilles, de pouvoir les déguster lors de Bordeaux Tasting, n’est-ce pas ? »

Rodolphe Wartel : « Ce qui est formidable, c’est la confiance que nous accordent les très grands Bordeaux : ils acceptent de jouer à domicile et de faire découvrir leurs grands vins. Pour 25 € en pré-achat ou 27 € sur place, on peut ainsi découvrir une palette de terroirs, d’arômes et de familles différentes, c’est considérable. On est très reconnaissant aux châteaux de nous accompagner, c’est d’abord le festival des grands châteaux. »

Alain Juppé, le maire de Bordeaux, avec Isabelle Juppé, Rodolphe Wartel directeur de Terre de Vins et Stéphan Delaux, adjoint au maire. © JPS

Alain Juppé, le maire de Bordeaux, avec Isabelle Juppé, Rodolphe Wartel directeur de Terre de Vins et Stéphan Delaux, adjoint au maire, en 2014 © JPS

JPS : « Il y a aussi une part importante laissée à l’initiation à la dégustation, non ? »

Rodolphe Wartel : « On répond effectivement à une demande de pédagogie et de culture, on proscrit le simple salon. D’une part, on propose une initiation avec l’Ecole du Vin de Bordeaux, ils le font lors de Bordeaux Fête le Vin et lors de Bordeaux Tasting. D’autre part, on propose les « master class » destinées aux initiés où l’on découvre des grands vins millésimés et de prestige. On va aussi plus loin avec la découverte des propriétés et des terroirs, tout cela est complémentaire. »

JPS : « Lors d’une précédente édition,  vous avez connu une petite effervescence à l’extérieur avec des files d’attente, qu’en est-il aujourd’hui ? »

Une file d'attente jusqu'à la statue des "Trois Grâces" © Jean-Pierre Stahl

Une file d’attente en 2014 qui pouvait aller jusqu’à la statue des « Trois Grâces » © JPS

Rodolphe Wartel : « On a beaucoup travaillé pour améliorer la qualité d’accueil et la fluidité. Tout le monde devra se rendre du côté Jean Jaurès pour récupérer son pass magnétique. celui-ci permettra un accès direct sur les 5 sites, en évitant les files d’attente connues l’an passé. Par ailleurs, il s’agit d’un accès unique, c’est-à-dire si on se rend au Musée des Douanes, pour déguster les vins étrangers, on ne pourra pas y revenir par la suite. Toutefois, ceux qui ont pris un pass sur 2 jours pourront aller partout durant ces deux jours, c’est sans limite. Mais cela ne représente que 5 % du visitorat. Dans tous les cas, la situation va s’améliorer. »

Côté Châteaux souhaite une bonne réussite à cette nouvelle édition et va vous proposer durant ce week-end quelques gros plans sur cette 5e édition.

A lire également l’article de Terre de Vins : [Bordeaux Tasting J-1] Préparez bien votre visite !

Bordeaux Tasting : Samedi 10 décembre de 10h à 19h  et Dimanche 11 décembre de 10h à 18h.
Le site principal est toujours le Palais de la Bourse (17 Place de la Bourse, Bordeaux), mais l’événement se déploie sur 4 autres sites : Musée des Douanes, Le Gabriel, la Bulle place de la Bourse, et l’espace Saint-Rémi. 

La billetterie est située Place Jean Jaurès, derrière la Place de la Bourse.

08 Déc

Camille Varangue Schlagenhauff du Chapon Fin, parmi les meilleurs apprentis de France dans la catégorie sommellerie

La jeune sommelière adjointe de l’institution bordelaise, le Chapon Fin, s’est vue décerner le titre « Un des Meilleurs Apprentis de France ». Une carrière brillante s’annonce pour cette jeune fille qui a suivi les cours dans la région au lycée hôtelier de Talence.

Camille Varangue Schlagenhauff officie au © Chapon Fin

Camille Varangue Schlagenhauff officie au © Chapon Fin

Camille Varangue Schlagenhauff occupe le poste de sommelière adjointe du célèbre restaurant bordelais Le Chapon Fin. Elle fait partie des trois lauréats de cette nouvelle catégorie, avec Clément Delecluse qui a suivi comme elle, les cours du lycée hôtelier de Talence, et Arnaud Louessard, qui a suivi un apprentissage chez Philippe Faure Brac, meilleur sommellier au monde en 1992, et directeur du Bistrot du Sommelier à Paris.

Tous trois vont recevoir leur titre de « Un des Meilleurs Apprentis de France », le 8 février prochain à la Sorbonne. «MAF» c’est le nom, donné dans la profession aux jeunes lauréats duconcours « Un des Meilleurs Apprentis de France », créé en 1985 par les Meilleurs Ouvriers de France », (les fameux MOF).

Plus de 6000 candidats s’inscrivent chaque année à cette compétition  dans plus de 90 métiers. Pour la première fois en 2016, une cession sommellerie a été créée, et les épreuves dela finale nationale se sont déroulées à Bordeaux, au lycée hôtelier de Talence.

Cocorico ! Et Bravo Camille !

Bilan de Vinitech-Sifel 2016 : une fréquentation en hausse de 3,5%

45 708 professionnels, dont 15,5 % d’internationaux, à la rencontre des 850 exposants du salon mondial Vinitech-Sifel qui s’est tenu du 29 novembre au 1er décembre à Bordeaux. Une fréquentation en hausse de 3,5 %;  des visiteurs pros, qualifiés, ont confirmé la vitalité économique des filières vitivinicole, arboricole et maraîchère.

Une forte affluence © JPS

Une forte affluence : 45708 professionnels © JPS

DES CONTRATS PASSES ET DES INVESTISSEMENTS A VENIR

Conformément aux prévisions du dernier baromètre Vinitech-Sifel / Opinion Way, les professionnels mobilisés pour cette édition ont confirmé leurs fortes intentions d’achat.

Viticulteurs, directeurs de caves, arboriculteurs, acheteurs internationaux … tous sont venus sur Vinitech-Sifel avec des projets d’investissement, ce qui a assuré aux exposants un très bon niveau d’affaires », Delphine Demade, directrice du salon Vinitech-Sifel.

En fin de Salon, la satisfaction était palpable : « Dans certains secteurs, les ventes ont été bien supérieures aux prévisions comme en témoigne le cas des tonneliers présents qui ont enregistré sur cette édition un volume de prises de commandes supérieur au volume habituellement enregistré sur les salons… » Autre exemple du côté du secteur des « matières sèches » qui affiche aussi de bon résultats commerciaux, à l’instar de ce bouchonnier italien qui a confié avoir multiplié les contrats sur le salon !

Interrogés à chaud, les exposants du secteur Techniques Culturales, relèvent également « un courant d’affaires très positif », indique Delphine Demade. Autre illustration de cette forte dynamique commerciale : la hausse du nombre de rendez-vous d’affaires organisés sur place dans le cadre des « Business Meetings » : une centaine de rendez-vous ont été comptabilisés dont la moitié concernait des acteurs internationaux. De très bons résultats commerciaux qui placent déjà l’édition 2018 sous les meilleurs auspices : « Des exposants ont d’ores et déjà réservé leur emplacement », poursuit la Directrice du Salon.

Vinitech 025DES ACHETEURS EN PROVENANCE DE 70 PAYS

En visite sur Vinitech-Sifel, les délégations en provenance de 70 pays (et notamment de Bolivie, Russie, États-Unis, Australie, Afrique du Sud…) ont souligné une édition de haut niveau tant sur le plan de son contenu, que de l’exhaustivité de l’offre et de la qualité des produits présentés. Des visiteurs internationaux qui reconnaissent découvrir à Bordeaux les dernières innovations avant même qu’elles ne soient dévoilées sur d’autres salons. L’innovation, leitmotiv du salon était également illustrée sur les 65 000 m² d’exposition avec un « best of » sur l’espace « Trophées de l’Innovation », ou à travers l’espace « Start-up » et les différents rendez-vous accueillis in situ : Trophée Amorim, Trophée Oenovation, « Les Vinitiques », les Rencontres EVA « Euskadi Vin Aquitaine », etc. Ces délégations ont par ailleurs plébiscité les visites techniques organisées en marge de la manifestation dans le vignoble régional. « L’engouement était tel que des circuits supplémentaires ont dû être organisés. Nombre de ces professionnels envisagent un séjour plus long dans deux ans », précise Delphine Demade.

Le packaging en plein essor © JPS

Le packaging en plein essor © JPS

EN 2018, UN NOUVEAU SALON PROMETTEUR

Le Salon, préparé avec l’appui d’un Comité Scientifique et Technique, a pour ambition d’aborder les thématiques d’actualité et d’avenir à travers ses temps forts et rendez-vous inédits : Un programme de plus de 40 conférences et ateliers pratiques dont un grand nombre a affiché complet. Le nouveau guide « parcours bio », mis en place dans une démarche d’accompagnement des professionnels, a été plébiscité par les visiteurs, ainsi que le parcours de visite spécifique « Fruits & Légumes » (mise en lumière de 130 exposants répartis sur les 4 pôles du Salon). Les démonstrations techniques du « Techno Show », ont vu se succéder dans le hall 2 un ballet de machines et d’engins agricoles derniers cris. Avec plus de 200 essais au compteur et une vingtaine de ventes réalisées, cette animation sera reconduite et développée lors de la prochaine édition. Le nouvel espace de dégustation « Wine and Spirits Profiling » a affiché complet sur l’ensemble des dégustations, qui ont mis en avant les dernières recherches sur la thématiques des profils aromatiques des vins et spiritueux.

Vinitech 033A vos tablettes : la prochaine et 21e édition de Vinitech-Sifel se tiendra du 27 au 29 novembre 2018, toujours au Parc des Expositions de Bordeaux

07 Déc

En attendant la prochaine saison, retour sur le Saint-Emilion Wine Trip à Montmartre

Retour sur la fabuleuse aventure du Saint-Emilion Wine Trip. Un concept de bar à vins ambulant avec sommelier et propriétaires, lancé cette année, et qui a fait découvrir les vins de Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru, partout en France. Focus sur Montmartre l’une de ses dernières étapes.

Le Camion rouge au pied du Sacré Coeur © Saint Emilion Wine Trip

Le Camion rouge au pied du Sacré Coeur © Saint Emilion Wine Trip

Le camion rouge du Saint-Emilion Wine Trip n’allait pas louper pareil événement :  la 83e Fête des vendanges de Montmartre. L’occasion de faire découvrir les vins des appellations Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru aux nombreux visiteurs français et étrangers présents cet automne à Paris. Ainsi, 400 000 personnes ont participé à la fête des Vendanges de Montmartre 2016.

« On était parti manger et on s’est dit qu’on prendrait bien quelque chose à boire. On avait repéré le camion de Saint-Emilion. On est revenu et on a dit ‘les gars on a ça ! ’ (une assiette de fromage et de charcuterie), ‘qu’est ce qu’on fait ?’ »

Du 5 au 9 octobre, Parisiens et touristes ont pu ainsi visiter le petit vignoble de Montmartre, salué les confréries ou arpenter le Parcours du Goût, mais aussi découvrir le camion vintage des vignerons de Saint-Emilion.

« On a vu le camion et on adore le vin. Il est vraiment élégant et le lieu est parfait. Avec la terrasse, c’est un très joli endroit pour se détendre et apprécier un verre » témoigne un autre amateur de vib charmé par le concept.

Un grand moment qu’ils vous retracent en video:

Fête des vendanges de Montmartre par © les Vins de Saint-Emilion

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

06 Déc

La truffe de Gironde va trouver une bonne place sur les tables de fêtes de fin d’année

De plus en plus réputée, la tuber mélanosporum de Gironde s’arrache. De nombreux chefs passent commande de ce champignon très parfumé et qui fait la joie des gastronomes. Rencontre exceptionnelle avec Christophe Meynard producteur des Pépites Noires et de David Charrier, chef cuisinier des Belles Perdrix à Saint-Emilion.

Isabelle et Christophe Meynard et leurs 2 chiens chercheurs de truffes © Jean-Pierre Stahl

Isabelle et Christophe Meynard et leurs 2 chiens chercheurs de truffes © Jean-Pierre Stahl

Quelque part en Gironde, dans un endroit tenu secrêt, Christophe Meynard part chercher des truffes avec ses deux Jack Russels, Diams et Gucci: « ils sont un peu énervés, ils ont envie d’aller caver… »

David Charrier, le chef des Belles Perdrix, est venu pour la première fois visiter ll'un des sites de productions de la truffe de Gironde © JPS

David Charrier, le chef des Belles Perdrix, est venu pour la première fois visiter ll’un des sites de productions de la truffe de Gironde © JPS

Cette année, il a proposé à un chef cuisinier de l’accompagner : David Charrier, 34 ans, jeune chef étoilé des Belles Perdrix, au sein du château viticole Troplong Mondot à Saint-Emilion. Celui-ci est épaté par le marquage répétitif des chiens, marquage qui signifie que ces truffes sont arrivées à maturité.

TRUFFE 275

Si de plus en plus de chefs cuisiniers fonctionnent avec ces producteurs de Gironde, c’est parce que ceux-ci continuent à produire de belles quantité de mélanosporum, et ce malgré les années de sécheresse comme 2016 :

Un pannier déjà résrevé par un grand chef parisien © JPS

Un panier déjà résrevé par un grand chef parisien © JPS

On peut se retrouver, avec de belles truffes comme cela, elles n’ont pas trop souffert de la sécheresse, sans avoir trop arrosé, avec 15-20 millimètres tous les 15 ou 30 jours, ça peut suffire », Christophe Meynard.

Le secrêt de ce succès, c’est d’avoir planté du chêne vert, du charme et du noisetier sur un terrain approprié, car c’est au pied de ces arbres que vont se développer ces truffes noires. Il y a un sacré travail, notamment de griffe du sol pour aérer quelque peu la terre.

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

David Charrier, derrière ses fourneaux des Belles Perdrix © Jean-Pierre Stahl

David Charrier se confie : « C’est le bonheur pour les cuisiniers de pouvoir venir avec un passionné, rammasser des truffes comme cela, ensuite pouvoir aller en cuisine pour les travailler… »

De retrour derrière ses fourneaux des Belles Perdrix, qui a obtenu en février dernier une étoile au Guide Michelin, David Charrier prépare l’une de ses entrées à son menu (à 85 €) :

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« Là, on va faire un ris de veau de lait doré au sautoir, avec un petit canélonni de céléri et jaune d’oeuf crémeux, jus de veau aux truffes, truffes émincées, pochées et parmesan en finition ».

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février dernier, au sein du château Trolong Mondot © JPS

Les Belles Perdrix, une étoile au Michelin depuis février dernier, au sein du château Troplong Mondot © JPS

La saison a débuté il y a deux semaines et va se poursuivre jusqu’en février. Mais déjà de nombreuses commandes de chefs affluent, ce panier a été réservé par le célèbre Yannick Alleno chef 3 étoiles à Paris.

TRUFFE 292Reportage de Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet

Et voilà la Magie de Noël avec le Marché des Producteurs le 18 décembre au Saint-James

C’est promis les rois mages sont annoncés…Ou plutôt les amis de Nicolas Magie, le roi de la gastronomie du Saint-James, qui réitère son marché des producteurs à Bouliac le dimanche 18 décembre. En octobre, ce sont 1500 personnes qui sont venues découvrir les bons produits sur la terrasse du Saint-James. 

Nicolas Magie et

Nicolas Magie et Vivien Durand vous attendent le 18 décembre à Bouliac © Saint-James

En ce 18 décembre, le Chef Nicolas Magie, une étoile au guide Michelin, vous convie à son nouveau Marché des Producteurs à l’occasion des fêtes de fin d’année, en compagnie du Chef invité Vivien Durand, du Prince Noir à Lormont.

LE CONCEPT

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir faire son marché comme les plus grands Chefs français ? 

Sélectionner ses produits parmi les meilleurs de chaque catégorie, échanger directement avec les producteurs, recevoir les conseils de Chefs étoilés : c’est ce que propose le Marché des Producteurs, lancé par le Chef étoilé du Relais & Châteaux Le Saint-James, Nicolas Magie. 

Un cuisinier raisonné fonctionne selon la saisonnalité, c’est pourquoi le Chef propose de renouveler cet événement quatre dimanches par an, de 9h à 13h, au gré des saisons et sous l’égide d’un Chef invité partenaire de l’événement, où des produits de terroir auront la tête d’affiche ! L’occasion de découvrir de nouveaux produits, de petits producteurs, et d’accéder à la vente directe de produits régionaux. 

LE MARCHE DES PRODUCTEURS DU SAINT-JAMES

Le Marché des Producteurs de Noël aura lieu le dimanche 18 Décembre 2016 de 9h à 13h, sur la terrasse du Saint-James.

Le Chef étoilé du restaurant Le Prince Noir à Bordeaux, Vivien Durand, est l’invité de cette troisième édition, aux côtés du Chef Nicolas Magie.

Ils réuniront ensemble 25 producteurs.

Il s’agira d’un week-end placé sous le signe de la gastronomie avec des producteurs de produits locaux (viandes, poissons, coquillages & crustacés, fruits & légumes, fromages, pains, truffes, chocolats, champagne…). Des maraîchers à l’assiette, il n’y a qu’un pas !

Pour mettre un point d’orgue à cette journée gastronomique, un menu spécial mettant à l’honneur les produits des producteurs sélectionné par le Chef Nicolas Magie, sera à la carte du Café de L’Espérance, au prix de 40 euros. L’occasion de savourer un repas de Chef à prix doux.

Avec le Marché des Producteurs : dimanche 18 décembre de 9h à 13h sur la terrasse du Saint-James à Bouliac

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