17 Déc

Vins, fromages : les appellations d’origine vont être encouragées à devenir plus vertes

Les producteurs de vins, fromages et autres aliments du terroir porteurs d’un label d’origine ou de qualité, vont être encouragés à suivre des principes de production plus agro-écologiques pour répondre à la demande des consommateurs.

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© france-fromage.com

Leurs noms fleurent bon les régions: du prestigieux Aloxe-Corton en Bourgogne au léger Vouvray de Loire, 98% de la viticulture française est organisée autour de 366 vins AOP/AOC (appellations d’origine protégées ou contrôlées), 74 IGP (Indication géographique protégée), et 54 IG d’alcools (Cognac..), qui lient les appellations
à un territoire délimité et/ou à des techniques de fabrication très précises.

Au total, la France compte plus d’un millier de ces produits, dont une cinquantaine de fromages, sous appellation. Certains sont connus dans le monde entier comme Roquefort ou Beaujolais. Une petite partie d’entre eux ont été pris en compte lors de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada, CETA, qui prend effet le 1er mars, ce qui les garantit contre les contrefaçons à l’étranger.

A la demande du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, l’établissement public qui certifie et accorde les labels de tous ces produits, l’INAO, a défini une quarantaine
de mesures agro-environnementales qui vont être proposées aux diverses appellations, afin qu’elles les intègrent à terme dans leurs cahiers des charges. A titre d’exemple, pour la viticulture et l’oléiculture (oliviers à huile), l’enherbement entre les rangées de cépages ou d’arbres, permettant de mieux capter et garder l’eau dans les sols devrait être encouragé.

Pour la production fromagère, c’est surtout le ratio d’alimentation du bétail qui devrait varier, via une augmentation des rations d’herbe ou de foin, et/ou une diminution des rations d’herbe ensilée. Ou la race de vache qui pourrait être unique pour tel ou tel fromage.

La liste des 40 mesures n’est pas publique, devant être validée au cours du premier trimestre 2017 par les différents comités de l’Inao. Certains organismes fromagers ont déjà manifesté l’envie de les intégrer dans leurs cahiers des charges, alors que la filière viticole aurait plutôt tendance à les ressentir comme une contrainte supplémentaire, selon le directeur de l’INAO Jean-Luc Dairien.

Dans un premier temps, la liste ne sera pas une obligation, ce sont des suggestions qui seront soumises aux organismes gérant les différentes appellations, souligne-t-il.
« Nous n’avons pas voulu mettre en place un dispositif contraignant, mais incitatif, qui pourra être valorisé au plan commercial« , a-t-il ajouté. Ensuite, une fois qu’une ou plusieurs mesures seront retenues dans les cahiers des charges, elles deviendront obligatoires. « Ces mesures répondent à des évolutions inéluctables » estime M. Dairien. « Dans les 20 ans à venir, l’agriculture prendra mieux en compte l’environnement, c’est le consommateur qui le réclame ».
« Les produits sous signe de qualité et d’origine ont un lien avec le terroir, et de protection de ces terroirs, ils ont une obligation d’exemplarité, c’est une condition de crédibilité », a-t-il ajouté. Outre les appellations, l’INAO pilote aussi les Labels rouges, garant d’une certaine qualité, accordés à ce jour à 434 produits.

L’un des derniers nés est un sapin de Noël coupé de type Nordmann ou Epicéa qui répond à certains critères de couleur, symétrie, homogénéité, décrits dans un arrêté d’homologation paru au journal officiel le 20 novembre.

Chaque année, l’INAO accorde appellations géographiques ou labels à une vingtaine de produits: 25 en 2014, 18 en 2015, et 25 en 2016.
Cette année, l’INA0 a octroyé 4 AOC (vin de Cairanne dans le Vaucluse, Kintoa et jambon du Kintoa issu d’une race de porc Pie-noir du Pays Basque, Cidre Cotentin), 1 AOP (abricots rouges du Roussillon), 12 IGP (parmi lesquels le sel Salies de Bearn, ou le jambon d’Auvergne) et 8 nouveaux labels rouges (dont le piment doux, pâté de foie de volailles supérieur, sapin de noël, rillettes de saumon).

AFP.

115 personnes recrutées par Dartess pour préparer les caisses de vins et de spiritueux, en cette fin d’année

Pour faire face au pic d’activité, dans le domaine des vins et des spiritueux, Dartess a mis les bouchées doubles à Blanquefort, avec des équipes multipliées, des horaires aménagés et une sécurité renforcée. 115 personnes ont ainsi été recrutées pour répondre à ce challenge et à ce rush de fin d’année. Plus de 10 acteurs leaders sur le marché du e-commerce ont choisi de travailler avec Dartess. Interview de Paul Tesson, le directeur commercial par Côté Châteaux.

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

La préparation des colis sur le site de © Dartess à Blanquefort

Jean-Pierre Stahl : « Paul Tesson, vous connaissez un surcroît d’activité actuellement, comment l’expliquez-vous ? »

Paul Tesson : « Le vrai surcroît concerne surtout les activités de e-commerce. Le gros boom correspond à ces opérateurs qui nous confient la préparation de commandes de vins, champagnes et spiritueux de leurs clients.

Le mois de décembre est traditionnellement très important, et cette année encore plus, il y a de nouveaux acteurs avec qui nous travaillons, on fonctionne avec CDiscount, Ventes Privées, Bazar Chic, 1jour1vin, In Vino Libertas ou 12bouteilles.com. On a ainsi recruté 115 personnes, intérimaires en 3 jours, pour faire face au surcroît d’activité. »

JPS : « En volume que représente ce mois de décembre ? »

Paul Tesson : « Selon nos prévisions, on va expédier 10 millions de bouteilles dont près de 2 millions avec le e-commerce. La moitié des commandes passées sur internet sont passées par des consommateurs d’Ile de France. Mais je tiens à préciser que nous ne commercialisons jamais de vin, nous ne sommes pas négociants. Noux expédions. » En temps normal, nous sommes 250 chez Dartess. »

JPS : « Quelle est la commande moyenne durant cette période de l’année » ?

Paul Tesson : « On est à une moyenne de 8 bouteilles par commande. Quant au montant, cela va de 80 à 300 €.

JPS : « Peut-on parler de nouvelle augmentation en volume ? »

Paul Tesson : « Oui, nous sommes en augmentation sur l’année, on va faire entre +13 et +15%. Les ventes de vin sur internet continuent d’augmenter. Les experts disent que cela va monter jusqu’à +20%, aujourd’hui on fait entre 13 et 15…On a consolidé pas mal d’acteurs et ça booste vraiment l’activité. »

Dartess assure que les commandes du Père Noël et celles pour Nouvel An seront bien asssurées : « pas de panique, nous avons tout mis en place depuis des mois pour que chacun puisse être livré en temps et en heure pour les fêtes ! » 

Regardez le reportage de Margaux Dubieilh, Dominique Mazères et Françoise Dupuis :

16 Déc

Vins de pays d’Oc: les producteurs dénoncent la concurrence déloyale des vins espagnols

Les producteurs de vins de pays d’Oc du Languedoc-Roussillon dénoncent une concurrence déloyale venant d’Espagne, avec notamment des indications portant à confusion sur les cubitainers présents dans les rayons de la grande distribution.

Photo d'illustration © F3 Languedoc-Roussillon

Photo d’illustration © F3 Languedoc-Roussillon

« Le phénomène d’entrée de gros volumes espagnols en grande distribution en France est très spectaculaire depuis deux ans sur les vins premiers prix et se renforce », a expliqué à l’AFP Florence Barthès, directrice du syndicat des producteurs de vins d’indication géographique protégée (IGP) Pays d’Oc qui tient son Assemblée générale jeudi à la Grande Motte (Hérault).

« Les coûts de production et la fiscalité française ne permettent pas à la France de produire des vins sans indication géographique (ex-vin de table) à bas prix« , souligne-t-elle, expliquant que « de ce fait, la grande distribution (…) s’est tournée vers un approvisionnement espagnol ».

Un phénomène d’autant plus inquiétant selon Florence Barthès que la lisibilité de l’origine n’est pas évidente. « Nous souhaitons simplement que le consommateur sache clairement que le vin qu’il a l’habitude d’acheter n’est plus français mais espagnol », ajoute-t-elle.

« Si nous perdions ce marché, nous mettrions à mal 12% des volumes totaux produits par le label IGP Pays d’Oc. Soit à titre d’exemple, la moitié de la production Pays d’Oc IGP du département du Gard qui disparaîtrait », relève Mme Barthès.

La répression des fraudes est intervenue à partir des incidents du printemps ou des camions citernes espagnols ont été ouverts et déversés par des vignerons de la région afin de dénoncer cette politique massive d’entrée de vins espagnols en France.

AFP

15 Déc

Les oenologues des laboratoires Enosens présentent « l’essentiel du millésime 2016 »

Malgré une météo contrastée et tout à fait exceptionnelle, le millésime 2016 aura été généreux en quantité et en qualité et livre toute une gamme de vins parfaitement réussis qui sauront répondre à tous les types de marchés en France et à l’export. Voici l’analyse des Oenologues d’Enosens, récemment livrés à la Cité du Vin.

© Enosens Cadillac

© Enosens Cadillac

LES VINS BLANCS « Précoces » présentent une robe de couleur pâle, avec des arômes de pamplemousse, de buis et procurent une belle fraîcheur en bouche. Les vins blancs « Fruits mûrs » présentent une couleur pâle, le nez dégage des arômes de fruits de la passion, de mangue, d’ananas et de pamplemousse et expriment une belle souplesse.

LES VINS ROSÉS, présentent une couleur rose pâle, claire et vive avec des saveurs de framboise, de mûre, de fraise des bois, de banane, de bonbon, ce qui leur confère une fraîcheur et des notes acidulées.

LES VINS ROUGES : les conditions optimales de maturité du millésime 2016 écartent toutes notes végétales. Dans l’ensemble, les vins rouges sont issus de fruits frais et bien mûrs. Recoltés à une parfaite maturité, ils ne présentent pas de lourdeur ou de notes de fruits cuits ou confits mais délivrent plutôt une fraîcheur au nez et en bouche. Les rouges « Basics » proposent des vins plaisir, acidulés, aux tanins souples et gourmands soutenus par des arômes de framboise, groseille, fraise et cerise. Les rouges « Premiums » offrent des tanins croquants avec de la rondeur, accompagnés également d’arômes de fruits rouges et de myrtille. Les rouges « Ultra Premium » sont riches et puissants avec des tanins élégants et fins. Les arômes de myrtille, de poivre, de réglisse, de cerise, d’épice et de mûre composent leur caractère et leur finesse.

LES VINS BLANCS LIQUOREUX présentent une belle robe dorée, avec des saveurs d’ananas, de fruit de la passion, de papaye, d’abricot, de mangue, d’orange. En bouche, ils sont fins, frais, gras et bien équilibrés.

Avec Enosens.

14 Déc

Préparez-vous à passer un week-end gourmand

Avant les indigestions des réveillons, voici l’occasion de passer un week-end gourmand, avec une quarantaine de vignerons, à Planète Bordeaux à Beychac-et-Caillau en Gironde, samedi 17 et dimanche 18 décembre.

weekend-gourmand-vDes idées gourmandes, des vins d’élégances et des produits d’excellence, à découvrir, savourer et déguster autour d’une quarantaine de vignerons, producteurs et artisans locaux… Découvrez de nombreuses recettes et accords mets et vins.

Demandez le programme !

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A vos tablettes : le Week-End Gourmand, c’est samedi 17 et dimanche 18 décembre, de 10h00 à 19h00

Bernard Magrez crée le « Clos Sanctus Perfectus »

Bernard Magrez investit dans la célèbre appellation de Saint-Estèphe, en Gironde, où il vient de s’offrir un nouveau vignoble. Le propriétaire de 4 grands crus classés, et d’environ 40 domaines au total dans le monde, continue à vouloir produire du vin cousu main. Côté hâteaux lui décerne la rubrique du Vigneron du Mois de décembre.

Bernard Magrez est allé chercher un autre grand chef étoilé © JPS

Bernard Magrez, propriétaire également de la Grande Maison à Bordeaux © JPS

Bernard Magrez ne dort pas. A 80 ans, il continue de forcer l’admiration pour son dynamisme et son envie de toujours créer, tant par l’achat de nouvelles propriétes viticoles que dans le domaine de l’oenotourisme, où il m’avait déjà confié en septembre avoir acquis de nouveaux biens pour en faire des hôtels à Bordeaux.

Ce mercredi 14 décembre, il a annoncé sa récente acquisition d’un « petit vignoble » en Gironde, à 29 mètres d’altitude, idéalement situé  au lieu-dit La Peyre, qui domine les vignobles de Saint-Estèphe dans le Médoc. 
« Ce vignoble portera le nom de « Clos Sanctus Perfectus » et produira aux alentours de 3 200 bouteilles. Il ne sera proposé que dans deux ou trois magasins spécialisés dans les principales capitales du monde », a déclaré Bernard Magrez dans un communiqué.

Le « Clos Sanctus Perfectus » sera une fois de plus un vin rare, exceptionnel qui va susciter l’intérêt des amateurs de vins de la planète plutôt aisés.s’ajoute ainsi à la liste importante des 40 domaines détenus par Bernard Magrez.Bernard Magrez est le seul propriétaire à Bordeaux à détentit 4 crus classés :  le Château Pape Clément, Grand cru classé de Graves, le Château La Tour Carnet, Grand cru classé 1855 en Haut-Médoc, le Château Fombrauge, grand cru classé de Saint-Émilion, et le Clos Haut-Peyraguey, Premier grand cru classé de Sauternes. Il possède également plusieurs domaines en Argentine, Espagne, Portugal, Chili, Japon, Uruguay, Maroc et Californie. Par ailleurs, il avait vendu récemment deux domaines les châteaux Pérenne et Guerry au chinois Jack Ma, le fondateur l’Alibaba.

Ce « Clos Sanctus Perfectus » devrait répondre à une demande particulière « de grands initiés dans le monde des très grands vins (…) désormais en quête d’étiquettes très rares« . Il avait émis le voeu d’acquérir et de compléter sa gamme de crus classés par un 5e cru classé, à Margaux avait-il dit en 2015, en attendant de réaliser ce voeu, il continue de susciter le plus grand intérêt des connaisseurs de vin.

Avec AFP.

Les fêtes de fin d’année en ligne de mire : des vins à offrir ou à partager sur de jolies tables

Vous êtes de plus en plus nombreux à chercher des cadeaux originaux. Une « bonne bouteille de vin, ça fait toujours plaisir » pour la garder ou encore la déguster ensemble lors de réveillons de Noël et de Nouvel An. Petit tour d’horizon à l’Intendant à Bordeaux et chez Cash Vin à Mérignac.

C'est déjà Noël à l'Intendant, cette institution bordelaise dont la cave est circulaire © JPS

C’est déjà Noël à l’Intendant, cette institution bordelaise dont la cave est circulaire © JPS

En ce moment, les cavistes sont dans les starting-blocs. La période de Noël est propice à de grosses ventes, aussi ont-ils refait leur stock !

Angélus, Cheval Blanc ou la Mission Haut-Brion des châteaux mythiques de Bordeaux © JPS

Angélus, Cheval Blanc ou la Mission Haut-Brion des châteaux mythiques de Bordeaux © JPS

En effet, à l’occasion des fêtes, de plus en plus d’amateurs de vins et même de novices cherchent à offrir la belle bouteille, le coffret bois ou le flacon marquant (en qualité ou en volume) en guise de cadeau de Noël :

Laure,nt Dumesny, directeur de l'Intendant depuis 8 ans © JPS

Laurent Dumesny, directeur de l’Intendant depuis 8 ans © JPS

C’est un beau format pour le vieillissement si l’on veut garder la bouteille par exemple pour un cadeau, et puis sur une table ça fait toujours de l’effet un joli magnum », Laurent Dumesny directeur de l’Intendant.

Comptez de 35 € à plusieurs centaines d’euros, pour un ou des magnums qui vont donner le sourire à celui qui va le ou les recevoir…

A l’Intendant, sur les Allées de Tourny à Bordeaux, on trouve de quoi satisfaire tout le monde à tous les budgets, des plus serrés aux plus grosses bourses, et ce dans toutes les appellations de Bordeaux : sur un joli millésime 2006 ou 2008 à boire maintenant, à partir de 40 ou 50 €, on peut avoir de belles bouteilles, comme château Lagrange, Branaire-Ducru, Léoville-Barton, Léoville Poyferré… Dans cette tour climatisée aux 15000 bouteilles, le client va pouvoir trouver son bonheur.

Des coffrets thématiques chez Cash Vin © JPS

Des coffrets thématiques chez Cash Vin © JPS

Au pied du sapin, il y en aura pour tous et tous les goûts : ainsi chez Cash Vin, à Mérignac, on a misé sur des coffrets thématiques de 3 bouteilles, allant de 22 € à de 170€.

On a essayé de faire une offre la plus claire possible, avec de thématiques différentes », Arnaud Pastres de Cash Vin.

Arnaud Pastres, le directeur de Cash Vin Mérignac © JPS

Arnaud Pastres, le directeur de Cash Vin Mérignac © JPS

Et de les détailler : « jeune avec « apéro tapas », pour les femmes avec « girly time », dans un autre registre « la chasse », des coffrets rugby avec de vins sectionnés par les joueurs de l’UBB, foot et spécial surfeurs « J-Bay » avec 3 vins du monde « Californie, Australie, Afrique du Sud », précise Arnaud Pastres de Cash Vin.

Des coffrets "sport" avec le rugby et l'UBB, le surf ou le foot © JPS

Des coffrets « sport » avec le rugby et l’UBB, le surf ou le foot © JPS

Des vins à offrir mais aussi des bouteilles qui vont se déguster sur les tables de fêtes. « On souhaite offrir des bouteilles qu’on essaie de choisir au mieux, comme on ne sait jamais les mets qu’on va avoir à déguster le midi ou le soir. », explique Florent Augot.

Laurent Dumény propose de grands liquoreux de Sauternes à partir de 35 € © JPS

Laurent Dumény propose de grands liquoreux de Sauternes à partir de 35 € © JPS

Reste à bien marier les vins : les rouges avec par exemple du gibier ou la traditionnelle dinde de Noël. Quant aux liquoreux, c’est vraiment la période de l’année où il s’en vend le plus : « ce sont vraiment des vins que les gens plébiscitent pour les fêtes de fin d’année », selon le directeur de l’Intendant, « ce sont des vins qu’on peut accorder classiquement sur des foie gras ou sur des accords un peu plus osés comme des volailles farcies… »

On peut faire de beaux accords mets et vins sur des liquoreux », Laurent Dumesny de l’Intendant.

Et pour rêver davantage, il y a aussi ces impériales et double-magnums, pour ceux qui voudraient exploser leur budget ou ceux qui en ont les moyens…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Rémi Grillot :

(L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération).

13 Déc

Avant-goût des fêtes de fin d’année, avec une dégustation de champagne et caviar

La Maison Louis Roederer et Prestige des Bulles proposaient ce vendredi soir une dégustation de champagnes, dont le brut nature co-signé par Louis Roederer et Philippe Starck, accompagné de quelques petits grains noirs de caviar de Neuvic.

9 decembre 2016 046

Une jolie dégustation que Côté Châteaux souhaitait vous faire partager avec la célèbre Maison de champagnes Louis Roederer.

Ce vendredi, Jérôme Ursin, directeur commercial régional, proposait chez Prestige des Bulles, le caviste spécialisé en champagnes à Pessac, une dégustation de Brut Premier (16,5/20 chez Bettane&Desseauve), de magnum en Brut Premier et le fameux Brut Nature co-signé par Philippe Starck.

La Maison Roederer représente 240 hectares cultivés de manière parcellaire, et même parfois en intra-parcellaire, dont 100 ha en biodynamie, sur les célèbres terroirs de champagne.

Champagne et caviar, à l'apéritif...

Champagne et caviar, à l’apéritif…

Le Brut Premier, c’est le grand classique de la Maison, « le champagne du Tsar » commente Jérôme Ursin, un champagne avec une « finesse de la bulle et sur l’élégance ». Le  Brut Premier unit les vins vinifiés en foudres de chênes des trois cépages champenois: c’est un vin d’assemblage avec 40% de Pinot noir, 40% de Chardonnay et 20% de Pinot Meunier. Il bénéficie de 3 années de maturation en caves et d’un repos de 6 mois minimum après dégorgement. C’est un champagne dosé à 10 grammes.

Une dégustation fort intéressante avec en parrallèle le Brut Premier en magnum qui selon l’adage est sans doute le meilleur des flacons : « en champagne, le meilleur contenant à boire à deux, c’est le magnum qui fait ressentir davantage le vin… » précise Guy Hiblot de Prestige des Bulles, comme aiment à plaisanter les Champenois.

En photo dans le fond Philippe Starck et Frédéric

En photo dans le fond du Brut Nature Philippe Starck et Frédéric Rouzaud © JPS

Autre champagne remarquable en ces prochains jours de fêtes, le Brut Nature 2009 (arrivé en octobre), à l’étiquette jaune et blanche, signée Philippe Starck. Des liens étroits ont été tissés entre cette Maison de Champagne et le designer : « cela remonte lors d’un vernissage à la fondation, Roederer est parrain d’un des élèves de Philippe Starck et lui-même est fan de champagne », c’est ainsi qu’à commencé leur association sur ce Brut Nature dont la première étiquette en 2006 était orange et blanche.

Guy Hiblot de Prestige des Bulles et Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer © JPS

Guy Hiblot de Prestige des Bulles et Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer © JPS

« Le Brut Nature présente un joli nez, beaucoup de fraîcheur, la bulle est plus fine, un joli équilibre, on peut le placer sur un apéritif, on peut le marier avec des mets un peu gras, notamment sur un jambon bellota ou avec du caviar de Neuvic… » selon Jérôme Ursin de la Maison Louis Roederer

Un moment où le temps semblait suspendu, réveillant les papilles, déjà apprêtées pour les fêtes de fin d’année…

Regardez la video © Roederer avec Philippe Starck, Frédéric Rouzaud et le chef de cave Jean-Baptiste Lécaillon

(L’abus l’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

12 Déc

Inauguration de l’exposition des vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac dans le musée des thés de Pu’Er

L’inauguration annoncée de longue date a eu lieu en ce 9 décembre. « Quand les civilisations du thé et du vin se rejoignent » : c’est le nom de l’exposition sur les vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac qui a été ouverte dans le musée des thés de Pu’Er, dans la province du Yunnan en Chine.

LE 9 DECEMBRE 2016 / A PU'ER / EN CHINE / DANS LA REGION DU YUNNAM / AU MUSEE DE THE DE PU'ER / INAUGURATION DU MUSEE DU VIN DES SAINT EMILION , POMEROL , FRONSAC

Inauguration du Musée du Vin des Saint-Emilion, Pomerol et Fronsac à Pu’Er avec Philippe Buisson, maire de Libourne, et Jean-François Galhaud, Président des Vins de Saint-Emilion-Pomerol-Fronsac et du Conseil des Vins de St Emilion © Guillaume Bonnaud

Pour l’occasion, plus de 300 objets avaient été collectés, rénovés puis envoyés par bateau. Le parcours de cette exposition a été imaginé par une scénographe et l’équipe du Conseil des Vins de Saint-Emilion; ensemble, ils ont effectué une recherche iconographique approfondie pour rendre le parcours vivant et didactique.

Des chants et danses traditionnelles et bien sûr une dégustation des vins de la région de Libourne © Guillaume Bonnaud

Des chants et danses traditionnelles et bien sûr une dégustation des vins de la région de Libourne © Guillaume Bonnaud

Outre le voile levé sur la plaque inaugurale, la délégation a pu découvrir le parcours et profiter d’un cocktail alliant vins et thés. Un événement mêlant bien sûr chants et danses traditionnels des minorités ethniques. Ce grand moment d’échanges culturels entre France et Chine s’est conclu par un dîner alliant mets chinois, vins de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac et thés de Pu’Er.

 © Guillaume Bonnaud

© Guillaume Bonnaud

Il a été convenu qu’en 2017, une délégation de Pu’Er sera accueillie dans les vignobles de Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac. De nombreux projets sont déjà programmés : une série de vidéos sera produite pendant l’année pour faire des parallèles entre les deux univers, une exposition de photos autour des vins de ces appellations et des thés de Pu’Er devrait être organisée à Shanghai, et une conférence-dégustation vin et thé se tiendra à la Cité du Vin de Bordeaux le 18 mai.

11 Déc

Bordeaux Tasting 2016 se referme sur un nouveau record avec 8000 participants

C’était l’événement du week-end à ne pas manquer et vous avez été 8000 personnes a sillonner les différents lieux de Bordeaux Tasting en deux jours…Un bilan plus que positif vu le nombre d’amateurs de vins, la qualité des dégustations et des rencontres.

De nombreuses informations et le programme partagé en live sur Twitter durant ces deux jours notamment par Côté Châteaux et Terre de Vins © JPS

De nombreuses informations et le programme partagé en live sur Twitter durant ces deux jours notamment par Côté Châteaux et Terre de Vins © JPS

8000, tout rond. On est à la limite maximum de ses possibilités d’accueil dans des conditions de dégustation et d’échanges auxquels « Terre de vins », organisateur de l’événement, tient essentiellement.

Coralie et Quentin de Boüard faisaient déguster la Fleur de Boürd et Plus de la Fleur avec la carafe de poche OptiWine © JPS

Coralie et Quentin de Boüard faisaient déguster la Fleur de Boürd et Plus de la Fleur avec la carafe de poche OptiWine © JPS

5 LIEUX, 5 ENDROITS POUR DEGUSTER DANS DE BONNES CONDITIONS

Bordeaux Tasting 2016 a innové par sa la multiplication d’endroits pour découvrir vins et champagnes, et somme toute dans un périmètre resserré, ce qui en fait un exploit : ainsi les champagnes, représentés par 25 maisons, ont été sanctifiés dans l’Espace Saint-Rémi. Les grands vins étrangers ont su intéresser les amateurs au Musée des Douanes, Pomerol avait son écrin au Gabriel et les Bordeaux et Bordeaux Sup pouvaient faire le buzz sous leur bulle. Quant au Palais de la Bourse, il était une fois de plus dédié aux 120 grands Bordeaux et à quelques pépites d’autres régions viticoles dans les salons XVIIIe du 1er étage.

Que de monde pour déguster le nabuchodonosor du Domaine de Chevalier 1996 © JPS

Que de monde pour déguster le nabuchodonosor du Domaine de Chevalier 1996 © JPS

DE GRANDS FLACONS

On a pu découvrir des formats XXL du côté des grands Bordeaux où Bernard Magrez avait sorti des jéroboams de Château Fombrauge. Mais il y avait également foule au Domaine de Chevalier devant un un nabuchodonosor 1996 : 240 verres par bouteille grâce au système expérimental permettant de puiser des doses de dégustation dans ce nabuchodonosor d’une capacité de 15 litres.

Samedi après-midi, un pic de fréquentation vers 16h © JPS

Samedi après-midi, un pic de fréquentation vers 16h © JPS

Que « Bordeaux Tasting » ait remporté un tel succès de fréquentation (et d’organisation) nous conforte dans l’idée que ce rendez-vous correspond à une réelle attente à cette période de l’année » Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins.

Bernard Magrez, l'homme aux 4 crus classés de Bordeaux, et Pierre Blazy, célèbre avocat © JPS

Bernard Magrez, l’homme aux 4 crus classés de Bordeaux, et Pierre Blazy, célèbre avocat © JPS

« La satisfaction des vignerons, propriétaires, étrangers venus de très loin (les australiens de Penfolds présents pour la 1ère fois…), tous séduits par l’esprit de fête et de spectacle du festival, ne nous empêche pas de se poser les bonnes questions, voire celles qui divisent : la biodynamie a été mise en débat au cours d’une master classe consacrée à ce mode cultural très controversé, et dans les allées de « Bordeaux Tasting » il était question des enjeux écologiques, climatiques… mais également de chocs arômatiques, du plaisir de déguster des vins et spiritueux allant de 4€ à 320 €… et de pouvoir les acheter sur place pour la première fois. ».

Une cave éphémère avec Badie où les amateurs pouvaient acheter les vins qu'ils venaient de déguster dans les mêmes millésimes © JPS

Une cave éphémère avec Badie où les amateurs pouvaient acheter les vins qu’ils venaient de déguster dans les mêmes millésimes © JPS

UN CAVISTE PRESENT POUR LES ACHATS

BADIE hors ses murs… une première pour l’institution bordelaise Ouvrir une troisième boutique dans Bordeaux – même éphémère – a symbolisé le dynamisme de cette maison qui fait, en quelque sorte, partie du patrimoine viticole. Avec cette nouveauté 2016, les visiteurs de « Bordeaux Tasting » ont pu y transformer leurs essais gustatifs en achats de Noël.

De nombreuses découvertes pour les jeunes notamment les Cognacs proposés par Rémy Martin, VSOP, 1738 et XO © JPS

De nombreuses découvertes pour les jeunes notamment les Cognacs proposés par Rémy Martin, VSOP, 1738 et XO © JPS

UN NOUVEAU NE AVEC LYON TASTING

Vu le succès des 5 éditions de Bordeaux et après l’expérience menée à Lille, Terre de Vins annonce la naissance de « Lyon Tasting » les 14 et 15 octobre 2017.

La carte magnétique et la billetterie en amont ont permis une meilleure fluidité © JPS

La carte magnétique et la billetterie en amont ont permis une meilleure fluidité © JPS

La Vallée du Rhône, le Beaujolais, la Bourgogne, constitueront la colonne vertébrale de cet événement, dans lequel tous les vins et spiritueux présents à « Bordeaux Tasting » pourront également trouver leur place.

La Team de Terre de Vins : Noëlle Arnault de Canal Com, les journalistes Laure Goy et Laura Bernaute,  avec Gérard Basset meilleur sommelier du monde 2010 © Jps

La Team de Terre de Vins : Noëlle Arnault de Canal Com, les journalistes Laure Goy et Laura Bernaulte, avec Gérard Basset meilleur sommelier du monde 2010 © Jps

Un grand bravo à Terre de Vins pour ce bel événement. Et merci aux fidèles lecteurs de Côté Châteaux qui ont pu suivre ou revivre Bordeaux Tasting, à travers ses 6 billets et reportages, postés tout ce week-end.

Prochain Bordeaux Tasting les 9 et 10 décembre 2017 !!!

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