Ce mercredi 17 avril, la célèbre Maison Sotheby’s a offert à Notre-Dame de Paris le résultat d’enchères à Londres sur 25 caisses de Mouton Rothschild, initialement prévues pour aider à la restauration du château de Versailles. 750000 livres ont été récoltés !
En voilà une belle initiative, un élan de générosité et de solidarité qu’aime Côté Châteaux.
Ce mercredi 17 avril, Sotheby’s Wine offrait aux enchères une deuxième tranche de 25 caisses de Château Mouton Rothschild célébrant Versailles, avec l’opportunité de participer à un dîner à Versailles avec un invité au choix, le 21 septembre durant lequel un millésime de 1945 de château Mouton Rothschild sera servi.
Les ventes de ce jour-là étaient à l’origine prévues pour le bénéfice du château de Versailles et de sa perpétuelle restauration, mais Château Mouton Rothschild et le château de Versailles ont tous deux annoncé que le résultat de la vente de ces 25 caisses à Londres reviendrait à la Fondation pour la reconstruction de Notre-Dame.
Au total 752620 livres ont été récoltées à Londres, au bénéfice de la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
La dernière tranche de 25 caisses sera mise aux enchères à New-York le 4 mai conformément à ce qu’il avait été prévu au profit de la restauration du château de Versailles, comme la 1ère tranche de 25 caisses vendues à Hong-Kong le 1er avril dernier.
Près de 60 sapeurs pompiers de Gironde ont été mobilisés hier pour éteindre un violent incendie chez Sovex Grands Châteaux. Selon la gendarmerie le faux plafond s’est effondré sur cette partie du bâtiment qui contenait 2 millions de bouteilles.
Le feu s’est déclaré hier après-midi vers 15h, dans une partie de ces gigantesques entrepôts de la société Sovex Grands Châteaux à Carbon Blanc en Gironde. L’entrepôt où le feu s’est déclaré contenait de nombreuses caisses de grands crus de Bordeaux, des cartons de vin et de spiritueux.
L’incendie aurait couvé dans un faux plafond qui s’est par la suite écroulé. Dans ce bâtiment, deux millions de bouteilles étaient stockées, rangées dans des caisses et sur des palettes. De très nombreuses bouteilles, caisses ont été cassées, brûlées, détériorées, mais pour l’heure il serait trop facile et trop rapide de dire exactement si les 2 millions de bouteilles ont été détruites, cela serait étonnant. Attendons, la Sovex devrait communiquer prochainement sur l’étendu exact des dégâts.
LA MAISON SOVEX EST RASSURANTE
La Maison Sovex a tenu à rassurer le public et ses clients à travers ce communiqué que nous a transmis le CIVB : « la société Sovex GrandsChâteaux a subi un incendie mardi 16 avril 2019 avec des dégâts partiels sur un de ses entrepôts de 3000m2, sachant que la société exploite à ce jour 21000 m2 d’entreposage.
Aucun blessé n’est à déplorer, fort heureusement. La reprise de l’activité a pu se faire dès aujourd’hui, mercredi après-midi et les expéditions à partir de jeudi 18 avril.
Cet incident n’affectera pas l’activité de l’entreprise, ni le suivi de ses clients. »
UNE ENQUETE EST EN COURS
Les 80 salariés avaient été évacués, l’activité pouvait reprendre sur d’autres sites d’entreposage, évitant ainsi le chômage technique. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour connaître l’origine de l’incendie, elle a été confiée à la brigade de Carbon-Blanc. Selon toute vraisemblance, le feu serait parti et couvait dans le faux plafond selon les premiers commentaires des enquêteurs.
Courage à la Sovex Grands Châteaux et à ses salariés.
L’Envers du Décor vient de rouvrir ! Le 1er bar à vins de Saint-Emilion, créé en 1987 par François des Ligneris et repris par la famille Perse, est désormais tout de rouge vêtu. Impossible de le manquer rue du Clocher.
L’Envers ne s’est pas mis à l’endroit ! Ouf. Il a su garder l’impertinence de son ancien patron qui hante encore ce lieu si couru de Saint-Emilion : François des Ligneris. Celui-ci avait créé le 1er bar à vins de Saint-Emilion en 1987, avec du vin au verre, une carte à en faire pâlir plus d’un, et son décor de cave à vin. C’est un nouveau coup de jeune pour cette belle adresse au coeur de la Cité Médiévale, propriété désormais de la famille Perse(château Pavie et Hostellerie de Plaisance).
L’Envers a toutefois pris des couleurs, et quelle couleur : rouge, en façade, comme Saint-Emilion et sa Jurade. C’est pas mal. Après cinq mois de travaux, L’Envers du Décor, vient de rouvrir ses portes fin mars. Une seconde jeunesse pour cette institution qui est » the place to be » à saint-Emilion, pour les touristes, amateurs et professionnels du vin.
Ce qui est louable, c’est l’esprit du décor d’origine qui a été préservé. Les fameuses étampes de caisses de vin qui servaient de plateaux sur les tables sont toujours là, les bouteilles et le mobilier de bois aussi…Mais tout a été remis au goût du jour, avec d’élégantes touches de rouge.
TROIS AMBIANCES POUR UN MEME LIEU
Par tradition, l’accueil se fait le long comptoir en étain, histoire de déguster un verre de vin, et d’être invité à s’assoir dans l’une des 2 salles du restaurant avec chacune son ambiance : la salle cheminée (avec feu de bois en hiver), la salle du comptoir, animée, ou encore dans le jardin clos de murs au pied de la collégiale et de la chapelle du Chapitre.
DES SPECIALITES LOCALES
Aux fourneaux, le chef Bertrand Bordenave joue avec les produits frais locaux et propose à sa carte ses spécialités : la côte de boeuf, l’épaule d’agneau, l’andouillette et le poulet rôti avec en dessert son fameux souffléeau Grand Marnier, et au menu du jour selon les saisons saumon fumé et foie gras maison, côtes de veau, poisson de la criée…le tout dans l’esprit du lieu avec une proposition de vins au verre ou une jolie carte de vins bien fournie pour amateurs de vin.
Organisée par le Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC) en collaboration avec Artcurial, la 11e édition de la vente caritative de La Part des Anges du 20 septembre dernier a permis de récolter 291500 € au profit de l’association Fraineau et à Cuisine Mode d’Emploi, l’association de Thierry Marx. Les deux chèques ont été remis à ces deux associations début avril.
22 FLACONS D’EXCEPTION Ce sont 22 flacons et assemblages d’exception, qui étaient offerts par les maisons de Cognac et par les viticulteurs de l’appellation. Pour 15 d’entre eux, en prime une expérience inoubliable à vivre dans l’aire d’appellation Cognac. Cette vente aux enchères a été réalisée à l’hôtel Chai Monnet : 291 500 € ont été récoltés sous le marteau de Maître Stéphane Aubert, Directeur Associé, Commissaire-Priseur de la maison Artcurial.
2 ASSOCIATIONS BENEFICIAIRES
Le jeudi 4 avril, l’Association Fraineau s’est vu remettre un chèque de 58 300 €. L’Association Fraineau, institut médico-éducatif (IME) à Cognac accueille de jeunes déficients légers et moyens avec ou sans troubles associés. Cette somme a, en partie, permis la création d’une cuisine pédagogique et d’un restaurant d’application à Cognac, inaugurés lors de la remise du chèque.
Un second chèque de 233 200 € a été remis le vendredi 5 avril à Thierry Marx, le parrain de l’édition 2018 par Patrick Raguenaud, Président du BNIC. Ces fonds participent au financement de Cuisine Mode d’Emploi(s). Cette association parrainée par le chef étoilé Thierry Marx permet à des personnes éloignées de l’emploi et en situation de précarité économique et sociale (demandeurs d’emplois de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes demandeurs d’emploi sans qualification, personnes placées sous main de justice) de retrouver le chemin de l’emploi grâce à une offre de formation de courte durée, qualifiante et gratuite pour les bénéficiaires en cuisine, boulangerie, service en restauration et produits de la mer.
De nombreux viticulteurs étaient mobilisés cette nuit pour tenter de sauver le millésime 2019, avec une vigne qui avait pris 15 jours d’avance. Si le thermomètre était en moyenne à 0° , dans de nombreux endroits la température était de -1 à -2°C. Réactions.
Cette nuit, c’était un peu le branle-bas de combat dans la vigne. De nombreux dispositifs avaient été installés pour essayer de réchauffer l’atmosphère avec des systèmes de chaufferettes notamment et pour ceux qui en avaient les moyens le recours à des hélicoptères…notamment à Pomerol.
« Ca a gelé », me confie ce matin Michael Rouyer en plein préparatifs du Printemps des Vins de Blaye. « Mais la plupart des vignerons attendent de voir en fin de matinée l’étendue des dégâts. C’était limite. Ce matin au thermomètre de la voiture il faisait encore -1°C… Certains vignerons m’ont dit qu’ils avaient gelé à Cartelègue, d’autres à Campugnan. »
Pour Franck Binard, directeur du Conseil des Vins de St Emilion :« François Despagne m’a confié que sur son secteur, il a fait brûlé des ballots de paille, cela s’est bien passé sur le secteur Corbin… En revanche du côté Paradis, des 0 à -2°C, quelques petits tracas, il faut attendre un ou deux jours pout voir les dégâts, on est passé pas loin de 2017. Cette nuit cela devrait aller, mais dans la nuit de dimanche à lundi, ce sera plus froid. »
Yann Todeschini, vice-président des Vins de Castillon, et co-propriétaire de château Mangot :« on a relevé entre -0,4 et -1° à Castillon », quant à Mangot à St Etienne de Lisse « on est resté à 0°, on a allumé un dispositif léger de balles de foin, en sécurité…et on verra d’ici ce soir et demain les dégâts s’il y en a car dur à estimer ! Mais on a économisé un stock de paille pour demain matin qui est potentiellement aussi mauvais ou pire, donc en alerte jusqu’à lundi matin. »
« Tout le monde est inquiet », commente Christophe Château du CIVB.« On est dans l’attente, on ne peut pas savoir juste après le gel, il faut attendre pour connaître les dégâts. Il y a eu -1° à Cartelègue, -1° à Saint-Emilion et dans les Graves. Cela sera moins grave que 2017, il y aura un certain impact mais on n’a pas besoin de cela. On saura demain matin. »
Tous nos amis vignerons ont en tête ce terrible gel du 27 avril 2017, où les températures étaient tombées de -3 à -6°C, ravageant de nombreuses parcelles, 100% du vignoble de Bordeaux avait été impacté entre 20 et 100% par endroit. Près de 40% de la récolte 2017 avait été perdue. On croise les doigts pour que les dégâts soient moindres cette année.
En matinée, le Conseil des Vins de Saint-Emilion et l’INAO ont appris la nouvelle. Le classement de l’AOC Saint-Emilion Grand Cru de 2012, qui avait été attaqué par 3 châteaux (qui n’avaient pas été classés), a été validé par la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux. Jean-François Galhaud s’est réjoui de la décision auprès de Côté Châteaux. La réaction également de l’INAO.
Les premiers mots du Président du Conseil des Vins de Saint-Emilion ont été pour Côté Châteaux : « le juge en appel a suivi le rapporteur public, on s’en réjouit, cela montre que le travail accompli a été bien fait. » C’est donc l’épilogue d’une longue procédure dont les requérants (Croque-Michotte, Corbin-Michotte et la Tour du Pin Figeac) avait déjà été déboutés en décembre 2015 devant le tribunal administratif de Bordeaux . Ils ont encore la possibilité d’aller devant le Conseil d’Etat.
« Ce que je peux dire au niveau du Conseil des Vins de Saint-Emilion, c’est que ce classement est un bien commun pour tout Saint-Emilion, utile à la renommée de l’ensemble des châteaux »
On ne peut que se réjouir que ce classement soit conforté et surtout nous permette d’envisager désormais celui de 2022″, Jean-François Galhaud Président du Conseil des Vins de Saint-Emilion.
Et de poursuivre : « Ce qui a été fait était du sérieux, c’est une bonne nouvelle pour nous, moins bonne pour les requérants, j’en suis désolé pour eux, je leur souhaite de revenir et d’être classés , en 2022, mais notre rôle est de défendre ce classement imprégné de modernisme et de justesse, même si à Saint-Emilion on a un long passé historique ».
De son côté, l’INAO souligne que par cet arrêt, « la Cour Administrative d’Appel confirme la décision du tribunal administratif de décembre 2015, qui reconnaissait déjà le bien fondé de la démarche suivie, la fiabilité de la procédure d’examen mise en place, la rigueur avec laquelle elle a été appliquée et le respect des hauts standards de transparence et d’égalité de traitement entre les candidats ».
« L’INAO se félicite avec le Conseil des Vins de Saint-Emilion de cette étape désormais franchie confortant la sécurité juridique du classement des « Grands Crus ». »
Acquis il y a tout juste un an par la famille Savare (Oberthur Fiduciaire), le château Franc Mayne avec à sa tête Martine Cazeneuve se relance tous azimuts: au niveau des plantations, des vinifications et dans l’accueil à la propriété avec un nouveau parcours scénographique dans ses carrières signé Eric Le Collen.
C’est un nouveau souffle, un nouveau dynamisme pour ce château qui se présente comme une pépite dans le paysage de Saint-Emilion. Ce nouveau souffle est incarné par Thomas Savare, spécialisé dans l’impression fiduciaire: il imprime des billets dans 70 pays du monde (notamment en Europe, Amérique Latine et Asie) et a souhaité investir avec sa famille à saint-Emilion sur le plateau de Saint-Emilion, avec un terroir assez magique en 4 parties (calcaire, argilo-calcaire, argilo-limoneux et argile bleu)…
Cela a été un coup de coeur, mon père et moi, quand on a vu Franc Mayne et cet environnement. On est des amateurs de vin et puis on a envie de s’impliquer, envie de développer le potentiel de cette propriété » Thomas Savare, propriétaire de Franc Mayne.
Avec Martine Cazeneuve, ils ont entrepris une restructuration du vignoble de 7 hectares, en faisant le choix de la conversion en bio dès le millésime 2019 : « c’est le sens de l’histoire, cela fait partie de notre philosophie, c’est le fait d’être cohérent », précise Thomas Savare.
En arrachant par ailleurs 1 hectare d’une vieille parcelle de cabernet franc pour préparer l’avenir et replanter 25% de la propriété en cabernet franc en vue du réchauffement climatique (le merlot souffrant davantage). Par ailleurs, Thomas Duclos (Oenoteam) suit désormais la propriété en tant qu’oenologue conseil. Des modifications vont aussi être opérés au niveau de la vinification et de l’élevage, comme nous le précise Martine Cazeneuve.
On souhaite des vins avec plus de fraîcheur, un joli fruit, de beaux tanins, des tanins qui vont vieillir, pour cela vinification douce, des pigeages manuels remontage sans aération. Ensuite au niveau d l’élevage, nous avons décidé d’élever 50% en barriques neuves, 50% dans des contenants un peu différents, des amphores italiennes et puis dans des foudres, à la méthode un peu bourguignonne, avec des parcelles petites pour plus de précision » Martine Cazeneuve.
Franc Mayne mise aussi énormément sur l’oenotourisme… En tant qu’ancien Relais de Poste construit au XVIe siècle, on est habitué à avoir eu beaucoup de passage à cet endroit de Saint-Emilion, pourtant situé un peu à l’écart de la route.
L’autre gros atout, ce sont ces formidables carrières souterraines de 2 hectares, des galeries qui ont été mises en valeur par Eric le Collen, le fameux scénographe de nombreux châteaux (cf inaugurations d’Angélus et Monlot) mais aussi très connu pour la Bataille de Castillon. Il y relate l’histoire de ce Relais de Poste tout d’abord puis l’histoire de l’extraction des pierres (extraction jusqu’au XIXe siècle) qui ont servi a construire les maisons de la région mais aussi le Grand Théâtre de Bordeaux, sous la direction de l’architecte Victor Louis.
On parle de ces pierres qui vont construire le grand théâtre à Bordeaux, on parle de Jean Sans Terre, le fils d’Aliénor, qui va créer la Jurade de Saint-Emilion, on parle dans ce lieu de la mémoire de ces territoires », Eric Le Collen scénographe.
La visite des carrières d’environ 20 minutes ouverte au public se termine par une vision magique de barriques, dans une partie fermée de grilles où se poursuit l’élevage du saint graal, actuellement le millésime 2017. Puis vient la partie dégustation et la nouvelle boutique qui a été transferrée dans ces carrières…histoire de rester dans l’ambiance.
Ces carrières qui ne servaient plus au XIXe à cause du danger, ont depuis été utilisée pour le stockage : « on a ici les conditions idéales pour l’élevage des vins et le stockage avec température constante entre 12° à 14° naturelle, et un niveau d’hygromètrie très élevée donc très peu évaporation à travers les barriques, »précise Jacques Guillot responsable oenotourisme
Des visites ( 3 formules différentes), avec notamment une demi-heure dépaysante dans ces carrières et en prime pour épater les oenotouristes 5 chambres d’hôtes dont une perchée dans un vieux cèdre…(Prix des chambres entre 175 et 295 euros pour le perchoir de Franc Mayne).
Voilà donc des projets plein la tête pour le nouveau propriétaire du domaine Thomas Savare.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot et Xavier Granger :
Samedi 13 et dimanche 14 avril, le célèbre château de Rayne Vigneau dans le Sauternais, vous ouvre ses portes pour fêter Pâques avant l’heure… Un instant privilégié de partage et de rencontre avec son équipe de passionnés.
Le temps d’un weekend, Rayne Vigneau, 1er Grand Cru Classé de Sauternes en 1855, vous ouvre ses portes pour fêter Pâques avant l’heure. Oyez, oyez en voilà une bonne idée.
Demandez le Programme :
Visite guidée gratuite comprenant la découverte de l’histoire du Château de Rayne Vigneau, son terroir et son savoir-faire suivie d’une dégustation du Grand Cru Classé, le Château de Rayne Vigneau et de son second vin, le Madame de Rayne.
Chasse aux Œufs : Qui n’a jamais rêvé de chasser les œufs de Pâques dans les vignes ? En un temps limité, les enfants (- 12 ans) devront ramasser un maximum d’œufs en chocolat. (2€ de participation / enfant)
Concours de dessin : Pendant votre visite des chais avec nos guides, vos enfants pourront concevoir le plus beau dessin qui gagnera peut-être l’un des lots réservés pour eux.
Animation Cirque : Equilibre, jonglerie, … De 11h à 18h, vos enfants pourront également s’essayer aux arts du cirque grâce à Circ’Adour Jû-Belloc.
Restauration sur place : avec le food truck « La Crêp’rit » qui proposera une restauration à la propriété, pour petits et grands, avec des produits frais, de saison, salés, sucrés, et en accord avec nos vins que vous pourrez déguster sur place.
Enfin, après l’effort, le réconfort à consommer avec modération : dégustation de Château de Rayne Vigneau 2015, 1er Grand Cru Classé et Madame de Rayne 2014, Le second vin de la propriété
A chaque grand messe annuelle, on se pose la question : le système des primeurs, unique à Bordeaux, va-t-il perdurer ? Sur les petits millésimes ou millésimes très moyens, de 2011 à 2013, la question se posait vraiment, mais là depuis le 2015, il y a un réel engouement, confirmé sur le 2018.
40% d’ étrangers pour ces primeurs 2018 ! La proportion de nationalités différentes est en hausse, du jamais vu à Bordeaux. Avec beaucoup d’Européens, d’Asiatiques et d’Américains. D’ailleurs, l’ODG Saint-Julien ne s’est pas trompé en choisissant un décor d’aéroport avec un tableau d’embarquement pour le 2018 et avec ses différentes propriétés : Beychevelle, Branaire-Ducru, Gloria, Gruaud-Larose, Lagrange,Langoa-Barton, Léoville-Barton, Léoville -Pyferré, Saint-Pierre et Talbot.
Chaque année, Jean-Noël Fourmeaux (VGS Château Potelle), un Français qui tient depuis de nombreuses années une winery en Californie, arrive avec des clients américains à Bordeaux et cette année avec Kale et Eric, deux winemakers. « Le monde du vin est devenu très très global », commente Jean-Noël Fourmeaux. « On fait des vins d’un style différent entre la Nappa Valley et Bordeaux, car nous on est un peu plus riche en soleil, on fait des vins un peu plus riches mais qui recherchent « la balance » (équilibrés),mais cette année c’est un millésime qui est assez riche car il y a eu beaucoup de soleil durant l’été à Bordeaux ».
Un millésime sur le fruit réussi à Saint-Julien, avec des raisins cueillis à maturité, qui s’annonce être un millésime de garde. Un 2018 qui intéresse fortement Jean-François Ghidossi (cave Chiodi), un important caviste intallé en Suisse Italienne à Ascona dans le Tessin : « très intense, beaucoup de tanins, les tanins permettent de le garder très longtemps. »
Il y a un vrai engouement pour Bordeaux, Bordeaux attire encore beaucoup, on a quand même réussi en 4 ans 3 très grands millésimes 15 ,16 et 18, on a fait venir beaucoup de personnes en 2015, 2016 et en 2017, alors que 2017 aperçu comme compliqué et encore en 2018 on a fait venir encore plus de monde, dont les primeurs sont loin d’être finis, » François-Xavier Maroteaux de Branaire-Ducru.
Au Hangar 14, au traditionnel rendez-vous de l’Union des Grands Crus, le lundi 1700 professionnels sont venus pour la dégustation de ces crus classés et pépites de Bordeaux. Parmi eux, beaucoup d’Asiatiques, d’Européens, d’Anglo-Saxons et même des Australiens, qui pourtant sont aussi producteurs de vin. Andrew Caillard de Langton’s vient déguster chaque millésime à Bordeaux, ce depuis 1979.
On a beaucoup d’Australiens qui sont fascinés par les vins de Bordeaux et qui aiment les acheter en différents millésimes. Ils sont séduits par la grande diversité des millésimes », Andrew Caillard de Langton’s.
Et de poursuivre : « bien sûr, ils aiment connaître les différences entre ces millésimes et quels châteaux sortent du lot, et c’est pour cela que je viens chaque année. »
Pour Allan Sichel, de la Maison de Négoce Sichel et Président du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux :« ce que l’on voit, c’est une concentration du nombre d’opérateurs, qui se spécialisent dans le fonctionnement, très particulier, très singulier à Bordeaux, des spécialistes qui prennent position très tôt, ça leur permet de garantir l’accès au vin, produits rares en faible disponibilité surtout sur sur le 2018 et de détenir du stock qui sera commercialisé sur les décennies à venir ».
Des vins achetés en avril, mai, 2 ans avant d’être livrés pour les rouges notamment, ce qui permet pour les châteaux d’avoir de la trésorerie :
Tant que les gens feront de l’argent en commerçant sur les grands crus, tant que les propriétés y auront un intérêt économique, tout convergera à ce que le système perdure… On a tendance à voir le système se conforter : on a vécu une année 2018 très prospère, sur l’exportation des grands crus avec une augmentation sur tous les continents, un peu moins forte en Asie, mais finalement très forte en Europe et aux Etats-Unis », Ronan Laborde président de l’UGCB.
La semaine des primeurs est un nouveau succès avec au final 6000 professionnels effectivement venus sur 7000 pré-inscrits. Cela augure d’une belle campagne qui va se faire entre avril et juin.
Le marché des grands crus, de vins de Bordeaux vendus à plus de 22€, a représenté un chiffre d’affaire d’1 milliard 100 millions d’euros sur l’année 2018, qui correspond à la fois à la vente en primeurs et de vins livrables.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lécuyer et Charles Rabréaud :
La semaine des primeurs s’est achevée avec un record de pré-inscriptions, 7000 professionnels annoncés lundi, et au final 6000 participants, en hausse cette année avec aussi une proportion d’étrangers en augmentation : 40% d’étrangers, du jamais vu. Le millésime 2018 est plutôt bon, voire très bon, il fait parler de lui. Retour en images sur ces meilleurs moments de dégustations et de partage saisis par Côté Châteaux.
Les amis cavistes Suisses, Pierre Krenger et Michel Siegenthaler avec Sébastien Delalot et Jean-Pierre Stahl au Clos des Jacobins pour le tournage de l’émission Côté Châteaux n°6
Laurent Moujon (auteur livres de recettes et accords vins de Bx), Dany Rolland (oenologue), Guillaume Gresta (bar à vins du CIVB), JPS, Géraldine Bertrand (Bee Bordeaux) et Philippe Maurange (Ozco Bx) aux Clés de Châteaux