Cette fois, ce classement émane de « Travel + Leisure », magazine américain de voyages. La Cité du Vin est 1ère de ce classement parmi 13 nouveaux bijoux architecturaux. De quoi réjouir ses concepteurs le cabinet parisien XTU.
Le magazine Travel + Leisure écrit ce commentaire « Avec une ouverture prévue avant l’été , la très attendue Cité du Vin , un centre dédié à la viticulture…, va transformer le paysage de la ville historique de Bordeaux avec son look futuriste.
Extrait du site Travel + Leisure
Cet imposant bâtiment donnant sur le fleuve Garonne semble circuler dans le ciel , comme le vin tourbillonnant lsur les bords d’un verre . C’est le cabinet d’architecture basé à Paris XTU qui a développé la structure avec une peau dorée en verre perforé et en aluminium imprimé sur mesure .
A l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir des expositions d’art, des installations multimédias et salles de dégustation , ainsi qu’un observatoire de huit étages avec une vue imprenable sur les vignobles les plus célèbres du monde. »
Pour en savoir plus et voir les autres musées du monde : Travel + Leisure
Bordeaux est à la 12e place, après Paris, Londres, Barcelone, Amsterdam, Prague, Venise, Budapest, Athènes, Rome, Florence, Vienne. Ce qui fait dire à Nicolas Martin, le directeur de Bordeaux Tourisme, que ce classement « nous positionne en « Premier League ». A l’aube de l’Euro 2016, c’est sûr on va gagner…encore des touristes !
Le directeur de Bordeaux Tourisme Métropole & Congrès nous dévoile cette radioscopie de l’Europe Touristique faite par les Chinois dans leur revue Hi Europe : « Très intéressant, ce classement nous positionne en « Premier League » des villes européennes en terme de notoriété, devant pas mal de capitales comme Berlin, Copenhague, Madrid, Lisbonne, Bruxelles, Dublin…
Être au même niveau que que Florence et Vienne, ce n’est pas rien, quand on connait l’histoire et le patrimoine de ces deux villes », Nicolas Martin directeur Bordeaux Tourisme.
« C’est un classement établi après un vote auprès de chinois lecteurs de la revue Hi Europe, principale revue touristique chinoise en Europe ».
« Paris est en tête, comme quoi le rêve français fonctionne toujours, et Bordeaux est la seule autre ville française ».
Bordeaux comptait 6 millions de touristes à l’année, et au mois 450 000 pour la Cité du Vin selon l’estimation de fréquentation faite par la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin qui la gère. Ce n’est pas prêt de diminuer…au contraire.
Les touristes ont triplé en 15 ans à Bordeauxcomme le rappelait Alain Juppé en septembre 2015 et viennent dans cette ville « à 80% pour visiter la ville, à 56% pour l’oenotourisme et à 42% pour le shopping. »
C’est l’ouverture des ventes en ligne du pass dégustation à tarif préférentiel…16 euros. Bordeaux Fête le Vin va souffler les bougies de sa dixième édition avec 10 villes à l’honneur et une fréquentation jamais égalée : 700 000 personnes attendues.
C’est désormais le plus grand événement oenotouristique européen avec plus de 650 000 dégustations réalisées en 2014, un record. La totalité des 60 000 Pass-dégustations disponibles avaient ainsi été vendus avec une progression très nette de pré-vente en ligne ou à l’Office de Tourisme (10 400 en 2014 contre seulement 1 900 en 2012). Conséquence, les pavillons de dégustation ont mesuré une très forte hausse de fréquentation. L’Ecole du Vin a également connu une affluence en nette progression (entre + 52% et +57% selon les différentes sessions) et le Crémant de Bordeaux avait enregistré une très forte affluence et réussi aussi son entrée sur le Pass-dégustation. Et il faut se rappeler que le samedi soir, Bordeaux Fête le Vin avait du fermer à cause des menaces d’orages et vents violents : cette année les toiles de tente vont laisser place à des stands en dur que Côté Châteaux vous dévoile en exclusivité ci-dessous.
On a eu 600 000 visiteurs en 2014, on a basé l’édition 2016 sur 700 000. La Fête va être un succès énorme car en même temps c’est l’Euro 2016 avec les fan-zones, c’est aussi l’ouverture de la Cité du Vin, on a réfléchi pour faire grossir l’événement tout en restant dans la qualité », Christophe Château du CIVB.
Si en 2014 « Bordeaux Fête le Vin » constituait le point de départ des festivités consacrées au 50e anniversaire du jumelage de Bordeaux et de Los Angeles, l’édition 2016 est marquée par un anniversaire spécial : la 10e édition avec 10 villes invités d’honneur. Ce sont 7 villes du réseau des Great Wine Capitals (Bilbao, Cape Town, Mainz, Mendoza, Porto, San Fransisco, Valparaiso) ainsi que les 3 villes « jumelles de Bordeaux » qui ont transposé chez elles depuis plusieurs années la même formule que Bordeaux Fête le Vin: Hong-Kong, Québec et Bruxelles.
C’est la 10e de Bordeaux Fête le Vin, on a décidé d’avoir 10 villes comme invitées d’honneur; la dizième, ça se fête, on a lancé des nouveautés assez fortes », Christophe Château directeur communication CIVB
LE PASS DEGUSTATION VENDU EN LIGNE AU TARIF SPECIAL DE 16 EUROS
Si l’accès aux différents Villages installés le long des quais est libre et gratuit, le Pass Dégustation est l’outil indispensable pour découvrir et déguster la production des vignerons des 60 appellations de Bordeaux et des autres viticulteurs du Sud-Ouest. Il permet de déguster 13 vins de Bordeaux et d’Aquitaine.
Vendu 16 euros*, dont 1 euro de caution en prévente, sur www.bordeauxfetelevin.com (puis 21 euros* sur site à compter du 21 juin).
« La grande nouveauté ce pass est une carte électronique :on a abandonné le carnet de tickets pour une carte à puce qui pourra être débitée sur lHes stands avec des i-pads. On a testé ce concept à Hong-Kong et ça a été un succès, donc on le met en place à Bordeaux », explique à Côté Châteaux Christophe (du même nom…)
Autre nouveauté : « On va avoir des stands en dur comme des algecos ou des containers habillés aux couleurs de la campagne du CIVB pour avoir 20 mètres de service. On arrête donc les tentes ».
13 dégustations de 5 cl sur les Pavillons : * 11 dégustations sur chacun des Pavillons
Sweet Bordeaux Saint-Emilion – Pomerol – Fronsac Côtes de Bordeaux Les Grandes Marques des Maisons de Négoce Médoc et Graves Bordeaux Rouge et Bordeaux Supérieur Rouge Rosés de Bordeaux, Bordeaux Blanc, Entre-Deux-Mers, Crémant de Bordeaux Vins d’Aquitaine Bordeaux fête le vin 2014 Credit photo Thomas Sanson Baron de Lestac Cordier Mouton Cadet
* et 2 dégustations Coup de Cœur valables sur tous les Pavillons
1 Atelier Dégustation à l’Ecole du Vin de Bordeaux, installée au cœur de la Fête
De nombreux avantages et offres privilèges offerts par les partenaires de la manifestation : Bordeaux Métropole, Millesima, Quai des Marques, Musée National des Douanes, Inno’Vin, Sud Ouest, Terre de Vins, Casino Théâtre Barrière, Chambre d’Agriculture, Office de Tourisme et de Congrès de Bordeaux Métropole, Institut Culturel Bernard Magrez…
* La caution de 1 euro sera demandée lors de l’achat de tout Pass et remboursée sur restitution de la carte électronique (au guichet Quinconces sur les Quais, pendant la manifestation, ou à l’Office de Tourisme, à l’issue de la manifestation et jusqu’au 1 er juillet).
Cela faisait 5 ans que les acheteurs et critiques n’avaient pas eu les yeux qui pétillent autant. Ce millésime 2015 se profile déjà comme le nouveau millésime de légende, plébiscité par les critiques et acheteurs du monde entier.
Au château Malartic-Lagravière, ce sont 700 personnes qui sont venues déguster, en ce lundi, le nouveau millésime en blanc et en rouge des vins de Pessac-Léognan et Crus Classés de Graves. Déjà, il suscite de belles réactions, notamment de Alain Ségelle sommelier-conseil et EcriVin (meilleur jeune sommelier du Trophée Bacchus 1978 et aussi Meilleur Nez d’Europe en 1988):
On vient de faire Haut-Brion qui est magnifique ! En 2015, si tous les grands sont comme cela, on ne va pas s’ennuyer cette semaine », Alain Ségelle sommelier.
Les anglo-saxons, qui certaines années ont boudé Bordeaux à cause d’une parité dollar-euro défavorable ou de certains millésimes en-dessous, sont de retour en masse.
C’est le meilleur millésime depuis 2009, 2010. Les vins se dégustent bien. On verra… mais c’est toujours une question de prix, »Poppy de Courcy-Wheeler importatrice londonienne chez Charles Taylor Wines.
Les Américains sont également venus déguster ce millésime avec une parité euro-dollar désormais favorable aux vins de Bordeaux :
Il y a une belle densité dans ce vin, le 2015 est nettement meilleur que le 2013, il y a beaucoup d’enthousiasme aux Etats-Unis pour ce vin »,Robert Landsness distributeur de Signature Seclections à San Francisco
Les distributeurs étrangers de maisons de négoce comme Signature Selections sont bien présents à l’image de Robert Landsness, agent de la Côte Ouest et de Rebecca Graham, en charge du marketing. Tous deux accompagnent Jeffrey Davies, à la tête de cette maison de négoce à Bordeaux. Le marché américain à l’heure actuelle est l’un des plus porteurs avec de nouveaux consommateurs et de plus en plus de connaisseurs.
Pour Laurent Cogombles Président du Syndicat des Pessac-Léognan (et à la tête de château Bouscaut avec son épouse Sophie Lurton), « c’est l’effet « whaou » : un millésime suave, croquant, charmeur.L’imprénation du bois n’est pas toujours parfaite encore. Il y a une certaine tension mélangée à ce côté charmeur, il y a un réel intérêt ».Jean-Christophe Mau, son voisin de table de dégustation, du château Brown, confirme : « c’est exceptionnel, le meilleur depuis 2010, on a eu des maturités superbes, c’est très équilibré et sur le fruit. »
« Depuis 2009, on n’avait pas connu un millésime grand public comme cela »commente Olivier Bernard, le Président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux : « le bouche à oreille s’est fait très vite sur ce millésime 2015, c’est le signe des grands millésimes. »
« Même si le temps pour déguster ces primeurs ne va pas rester au beau, pour les vins en revanche c’est beau tout le temps » s’amuse Alfred-Alexandre Bonnie le propriétaire de Malartic-Lagravière, qui cette année reçoit pour les dégustations.
Certains, comme Michaël Sturm distributeur à Munich en Allemagne, osent déjà le situer « entre le 2005 et le 2009 peut-être, pour sûr un grand millésime »
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer :
Entre 5000 et 6000 négociants, importateurs, cavistes et oenologues de France et du monde entier investissent dès ce lundi matin les différentes dégustations dans le vignoble de Bordeaux. Un millésime qui va à nouveau attirer du monde et faire parler de lui après les millésimes quelque peu en retrait de ces dernières années, excepté le 2014.
Ce millésime 2015 est attendu comme le messie ! Celui qui va apporter la bonne parole après quelques années de turbulences à Bordeaux. On va très vite oublier ce 2013 que les propriétés et la grande distribution essaient d’écouler, ces derniers temps. Les 2011 et 2012 n’avaient pas vraiment emballé les critiques, même si certains avaient très bien réussi leurs millésimes. Seul le 2014 avait contribué à commencer à redorer le blason de Bordeaux.
Avec ce 2015, on efface toute critique et on y va avec la banane…Pas ce goût servi dans le beaujolais nouveau, mais simplement avec le sourire car le 2015 aura bien profité de l’été indien, après une sécheresse de juillet mémorable (qui a failli coûté la vie de certains pieds) et ce qu’il fallait de pluie en août, avant d’attendre, d’attendre…pour ramasser avec la meilleure maturité.
Depuis 2010 et son millésime classé « exceptionnel », on attendait un nouveau messie… La décennie précédente avait été généreuse avec un 2009 tout aussi historique et remarquable qui peut déjà s’apprécier fort sympathiquement (alors qu’il faut encore attendre ces 2010), il y avait eu aussi ce fabuleux 2005, et dans une certaine mesure un 2001 pas trop mal. Bordeaux a toujours connu des millésimes d’anthologie comme 1990, 1982, 1961, 1959, 1953, 1947 ou 1945. 2015 risque de marquer une fois de plus les esprits des négociants, importateurs et journalistes du monde entier dans ce petit microcosme qui va retenir son souffle et faire de Bordeaux « la planète vin ». Demain matin dès 9h30, les « Pessac-Léognan » vont ouvrir cette valse à mille temps comme aurait dit le grand Brel au château Malartic-Lagravière :
On pressent que ce millésime va attirer du monde, on attend nos clients pour le déguster et le comprendre avec nous », Séverine Bonnie, co-gérante des vignobles Malartic-Lagravière, grand cru classé de Pessac-Léognan
Pour Séverine Bonnie, le 2015 « est un très beau millésime, au-dessus des 2011, 2012, 2013, 2014, il n’y a pas photo et il fera partie des très, très beaux à Bordeaux ». « Après, c’est difficile de le comparer avec les deux derniers grands, les 2005 et 2010. 2010 était très concentré, le 2015 apparaît plus souple, plus féminin, il a une approche plus raffinée et gourmande avec tout autant de matière », a-t-elle confié à l’AFP cette semaine.
Ce sont plusieurs dizaines de petits lieux et autres grandes places des dégustations qui vont s’animer du 4 au 7 avril. On va tout découvrir : des blancs aux liquoreux, en passant par les rouges et autres bio en vogue. Des gentlemen de la dégustation sont déjà entré dans la danse à commencer par les célèbres critique Jacques Dupont du Point ou Neal Martin du Wine Advocate. La danse va se faire plus intense, quitte à rentrer en transe jusqu’aux fameuses notes de dégustation qu’attribueront les dégustateurs les plus influents. Elles donneront ainsi le « la » aux propriétés pour fixer le prix des bouteilles, avec cette particularité où le premier à sortir son prix sera observé avec de gros yeux ronds… Une chose est sûre, le négoce et la place de Bordeaux verraient d’un mauvais oeil une inflation trop importante qui risquerait d’handicaper encore les ventes de Bordeaux malmenées sur quelques marchés traditionnels européens.
Ce 2015 qui s’annonce déjà comme un très très grand millésime de garde va bien sûr enthousiasmer les américains avec une parité euro/dollar favorable, les anglais aussi avec leur livre très forte, la Chine et Hong-Kong, sans oublier le marché hexagonal.
Un millésime qui pourra être acheté durant ce printemps mais dont la livraison n’interviendra qu’en 2017 peut-être à un prix supérieur si le système des primeurs reste attractif…ou pas. Cela fait des années que l’on annonce sa disparition. Ce matin le grand manège des dégustations d’un millésime qui n’a pas fini son élevage redémarre pour le plus grand plaisir de la « planète vin ». Allez, c’est parti, on y va…
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Pascal Lecuyer et Corinne Berge :
Les portes ouvertes en Médoc sont une manifestation phare où plusieurs milliers d’amateurs et de visiteurs se ruent dans les châteaux. Cette année, 54 propriétés viticoles participent à l’opération.
Les Portes-Ouvertes des châteaux en Médoc fêtent leurs 25 ans : c’est en 1991 que l’opération fut lancée avec un succès immédiat et dès la 3ème édition des dizaines de milliers de visiteurs. Cette initiative vite copiée par la quasi-totalité des vignobles en France.
En 2016, le week-end Portes Ouvertes des Châteaux du Médoc, offre une grande diversité de châteaux à découvrir: pas moins de 54. Le plus dur c’est encore de choisir lequel ou lesquels.
Au menu: visite des caves et dégustations mais aussi restauration au château, jeux, musique, expositions artistiques… pour les tous les âges des plus grands aux plus petits.
Parmi les châteaux ouverts, il y a bien sûr Lamothe-Bergeron : château du XIXème siècle rénové avec son parcours innovant, ludique et pédagogique récompensé aux «Best Of Wine Tourism 2016 » dans la catégorie Découverte & Innovation.
Les enfants profiteront d’un château gonflable et d’activités de coloriage ou de sculpture-collage de bouchons …
Organisée par la Maison du tourisme et du vin de Pauillac en collaboration avec le Conseil des vins du Médoc, cet événement lancement officiel de la saison touristique. Toutes les visites des chais et les dégustations sont bien sûr gratuites (à consommer avec modération).
Jean-Pierre Coffe est décédé à son domicile de Lanneray (Eure-et-Loir) à l’âge de 78 ans. Ce Lorrain, né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) aura marqué la télé et le monde de la gastronomie par son franc-parler. Un véritable défenseur de la cuisine du marché et aussi à bon marché.
Salut l’artiste. Car Jean-Pierre était un show-man, il a eu plusieurs vies : il a ainsi été meneur de revue à l’Alcazar, avant d’être animateur-chroniqueur à la radio, à la télévision.Ecrivain, il a aussi écrit une soixantaine d’ouvrages sur la cuisine du marché « comme à la maison », « mon marché gourmand » mais aussi 3 guides d’achat « mes vins préférés à moins de 10 euros »…des best-sellers très populaires: « J’aime la galantine, j’aime les rillettes, j’aime le pâté de campagne… » osait-il très simplement.
Jean-Pierre Coffe était aussi un cuisinier-restaurateur qui tenait des établissements à Paris « La Ciboulette » puis « le Modeste », fréquentés notamment par d’autres grands épicuriens et amateurs de vin comme Jean Carmet et Jean Poiret. C’est ainsi qu’il fut repéré par Pierre Lescure et Michel Denisot avec qui il va participer à ses premières émissions, avant de continuer avec Jean-Luc Delarue dans la Grande Famille sur Canal +; Jean-Pierre Coffe a collaboré avec France 3 et France 2 « C’est tout Coffe » puis sera à nouveau chroniqueur culinaire dans « Vivement Dimanche Prochain » avec Michel Drucker.
Bien connu pour ses coups de gueule contre la mal-bouffe : on se souviendra de ses célèbres « c’est de la merde ! », il aura aussi permis de rehausser quelque peu les repas dans les CROUS pour les étudiants ou dans les maisons de retraite pour les personnes âgées pour lesquelles dans les années 70 il avait lancé une opération pour les placer dans des familles durant les vacances.
Car il était comme ça Jean-Pierre Coffe , un homme au grand coeur, un sens de l’amitié et un exemple de gentillesse pour nous tous.
Une bien triste nouvelle endeuille une fois de plus le monde du vin. La figure emblématique de Margaux, Paul Pontallier directeur général du château, est décédé des suites d’une longue maladie.
Entré en 1983 à Margaux, Paul Pontallier, né en 1956 à Bordeaux, a d’abord été diplômé de l’Institut National Agronomique de Paris Grignon, puis il s’est spécialisé en Viticulture et Œnologie à Montpellier. En 1978, il est revenu à Bordeaux afin d’étudier à l’Institut d’œnologie de Talence. Il a soutenu une thèse sur les Conditions d’élevage des vins rouges en barriques et obtenu son doctorat en 1981.
Il est devenu directeur général en 1990 de ce prestigieux château, connu dans le monde entier et 1er grand cru classé en 1855, succédant ainsi à Philippe Barré.
C’est avec une profonde tristesse et une grande émotion que tous les membres de l’équipe de Château Margaux se joignent à moi pour vous faire part du décès de Monsieur Paul Pontallier. Il avait rejoint le domaine en 1983 pour en devenir le directeur général dès 1990, à l’âge de 34 ans » Corinne Mentzelopoulos, propriétaire de château Margaux
Pour Jacques Dupont, célèbre journaliste du Point : « Paul incarnait la modestie et l’humilité du très grand cru qui n’a rien à prouver. Chez lui, l’objectif n’était pas la démonstration de force, mais l’harmonie :« On ne saisit jamais la vraie capacité de puissance que révèle l’équilibre », disait-il ».
Château Margaux perd son magicien, Bordeaux un sage, un intuitif et le monde du vin un humaniste », Jacques Dupont, journaliste du Point
L’ensemble de la presse spécialisée en vin salue ce très grand Monsieur, du Wine Spectator à Terre de Vins « fin technicien, sans cesse en quête de qualité, il a travaillé sans relâche aux côtés de l’équipe de la propriété pour magnifier ce cru d’exception » selon Laura Bernaulte.
Un triste disparition qui survient à l’aube de la semaine des primeurs à Bordeaux où journalistes, négociants et distributeurs du monde entier viennent déguster le millésime 2015.
Le domaine du château Margaux, qui abrite un château à colonnades appelé « le Versailles du Médoc », rare exemple français du style néo-palladien construit en 1815 sur un ancien manoir, avait fêté en 2015 son 200e anniversaire par la construction d’un nouveau chai, oeuvre de l’architecte britannique Norman Foster.
Côté Châteaux présente à sa famille et à ses collègues et amis de château Margaux ses plus sincères condoléances et son profond respect.
Le compte à rebours s’affole, moins de 70 jours avant le D-Day ! Depuis le démarrage des travaux en janvier 2014, le chantier d’un peu plus de 2 ans touche à sa fin. Retour sur cette construction hors normes en 40 photos par Côté Châteaux.
Une soirée exceptionnelle à l’ONU à New-York, avec les mécènes américains :193 ambassadeurs pour une soirée avec 80 vins de 55 pays ! Ici Georges Sape et Alain Juppé, entourés des membres du Board de American Friends of Cité des Civilisations
La Cité du Vin est une conception de XTU Architects – CassonMann pour la scénographie du Parcours Permanent – Réalisation Groupe Vinci – Plus de 20 entreprises ont travaillé sur la Cité elle-même. Photos Jean-Pierre Stahl, et Philippe Caumes pour la Cité du Vin.
Cette cuisine du marché ne pouvait pas trouver meilleur endroit que l’ancien Hôtel de France à Branne en Gironde. Un savoir-faire culinaire dans un patrimoine conservé avec de nombreux vins de la région à la carte, et voici un endroit couru par bon nombre d’acteurs du monde du vin de Libourne et Saint-Emilion. Et une pépite de mieux dénichée par Côté Châteaux dans la rubrique mets et vins.
Le Caffe Cuisine a ouvert en août 2008 à Branne dans un endroit chargé d’histoire : « c’était ici une ancienne gendarmerie montée », m’explique Stéphane Casset le chef a l’origine du projet, « puis c’est devenu l’Hôtel de France qui a été tenu pendant des générations par la famille Lespine.
Quand on a repris, il y avait beaucoup de travaux. On a d’abord ouvert deux petites salles, puis la grande salle et on a surélevé la terrasse. »
Une adresse remarquée récemment par Bettane et Desseauve, et par le guide Michelin, car « l’idée c’est de travailler des produits frais du marché, locaux, tous les jours et de proposer un menu à 17€ » ajoute Stéphane Casset qui est désormais associé à Pierre Larroze. Ce jour-là, il propose à son menu en entrée « velouté de poissons, salade de riz à la menthe fraîche et mascarpone de légumes, escalope de veau fondante au beurre et piment béarnais brocolis croquant au jus de veau et cassollette de légumes et pesto de chou au basilic » ainsi que des desserts d’antan « baba au rhum, chou à la crème… »
Il y a du coup les habitués qui en ont fait leur cantine le midi… On y croise bien sûr des touristes, mais essentiellement une clientèle locale autour de Libourne, Branne et Saint-Emilion, au coeur du vignoble. Il n’est pas rare d’y croiser les oenologues d’Oenoteam ou ce jour-là un célèbre grand cru classé de Saint-Emilion en mode affaires avec des hôtes de marque: « on a une clientèle de gens qui travaillent dans le coin, des propriétaires de châteaux, des oenologues et pas mal de touristes que nous envoient les chambres d’hôtes », précise Stéphane Casset.
L’endroit affiche non seulement des mets de bonne facture mais aussi à sa carte de nombreux vins de Saint-Emilion, de Bordeaux et du Médoc. C’est Pierre qui vous propose ces flacons ou vins au verre. « on essaie aussi de plus en plus de travailler avec des vins du Sud, de Bourgogne, des vins de la Loire et quelques vins étrangers italiens (Barollo, Toscane) ou espagnols, car c’est bon aussi. Sans oublier quelques Cahors, St Joseph, Châteauneuf-du-Pape et Côtes du Roussillon. »
En terre bordelaise et saint-émilonnaise, c’est tout de même osé de proposer des vins d’ailleurs, mais aujourd’hui l’heure est à l’ouverture d’esprit, une tendance que l’on trouve aussi chez les cavistes de Bordeaux. Le pionnier à avoir lancé le concept à Saint-Emilion est François des Ligneris, il y a bientôt 30 ans, avec l’Envers du Décor. L’ancien propriétaire du château Soutard avait lancé avant l’heure ce concept de cuisine du marché et du fait maison, associé à une carte de plusieurs centaines de vins extraordinaires de toutes les régions de France et de l’étranger. Côté Châteaux reviendra prochainement sur cette figure de Saint-Emilion.
Le Caffe Cuisine, une adresse à Branne (7 place du marché) où il vaut mieux réserver surtout l’été pour profiter de sa terrasse proche de la Dordogne et du Pont Eiffel qui enjambe la rivière.