24 Août

Premiers coups de sécateurs pour les blancs en Pessac-Léognan

Smith Haut Lafitte et Rochemorin ont lancé ce matin leur première troupe de vendangeurs dans leurs parcelles les plus précoces. Des parcelles épargnées par le gel fin avril. Une belle récolte qui augure d’un bon millésime, les conditions cet été ont finalement été clémentes pour la vigne. Toutefois, le gel reste dans toutes les têtes.

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec des matinées relativement fraîches © Jean-Pierre Stahl

Des conditions optimales pour vendanger au château Smith Haut Lafitte, avec des matinées relativement fraîches © Jean-Pierre Stahl

8h, à Martillac, le soleil est depuis peu levé sur le château Smith Haut Lafitte, cru classé de Graves. Mais déjà une troupe bleue arpente les chemins menant à la parcelle à récolter. Ils sont ainsi 35 vendangeurs, tous vêtus du T-shirt « Proud to pick for SHL » à se diriger vers les rangs de vignes, emmenés par Ingrid Pigassou, la chef de troupe.

Ingrid, chef de troupe, distribuant les sécateurs © JPS

Ingrid, chef de troupe, distribuant les sécateurs © JPS

Fabien Teitgen, le directeur technique de Smith Haut Lafitte, leur fait un petit briefing avant de commencer : « Les grappes qui sont jolies, on les trie, on les nettoie, on prend le temps, on ne fait pas la course ce matin, on ramasse bien tranquillement »

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

Chloé, un démarrage en en douceur © JPS

C’est une parcelle de sauvignons blancs, de vignes âgées de 8 ans, qui est ramassée en premier. Les vieilles vignes vont attendre un peu plus, lundi prochain, voire dans une semaine pour d’autres. Au total 11 hectares de blancs vont ainsi être ramassés, ici à Smith Haut Lafitte, progressivement sur 3 semaines. Les vignes qui servent à la production du 1er vin ont été épargnées par le gel.

Fabien Teitgen, directeur technique de SHL © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique de SHL © JPS

« En fait cet été la chaleur est arrivée au mois de juin, » explique Fabien Teitgen, directeur technique de Smith Haut Lafitte.;

La canicule du mois de juin a accéléré le cycle de la vigne, ce qui fait qu’on est très précoce, mais comme l’été n’a pas été très chaud, on a une belle acidité. Donc, on a et la précocité et l’équilibre qui est très bordelais », Fabien Teigen directeur technique de Smith Haut Lafitte.

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

Benjamin garde le sourire malgré le poids des cagettes © JPS

« La saison a été plutôt une très belle saison, avec du sec et du soleil, et à la fin des beaux raisins, et on espère faire du bon vin avec ce que l’on a », commente Daniel Cathiard le propriétaire du château Smith Haut Lafitte.

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Daniel Cathiard, Fabien Teitgen et Ludovic Fradin, respectivement propriétaire, directeur technique et directeur commercial de Smith Haut Lafitte © JPS

Il y a eu déjà dans l’histoire le millésime 1947 où il y a eu un gel au début et puis on a fait peut-être le meilleur vin qu’on ait jamais fait à Bordeaux », Daniel Cathiard propriétaire de Smith Haut Lafitte.

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l'on aperçoit au loin © JPS

Dans les rangs de vigne de Rochemorin, que l’on aperçoit au loin © JPS

A vol d’oiseau, à quelques centaines de mètres, une autre troupe s’active depuis ce matin également. C’est celle du château de Rochemorin, propriété d’André Lurton. Ici aussi ce sont 11 hectares de sauvignons blancs qui vont être ramassés durant 10 jours.

11 hectares de sauvignon blanc à ramasser © JPS

11 hectares de sauvignon blanc à ramasser © JPS

Sur les parcelles non gelées, on peut avoir le sourire, cette maturation nous a permis d’avoir suffisamment de sucre, d’acidité, et d’arômes », Vincent Cruège directeur relations extérieures Vignobles André Lurton..

Et d’ajouter : « pour tout ce qui est du reste, c’est quand même compliqué, voire dramatique, pour beaucoup de viticulteurs, nous y compris, parce qu’il y aura beaucoup de perte de récolte » 

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Vincent Cruège oenologue et directeur des relations extérieures des Vignobles André Lurton © JPS

Lundi prochain ou la semaine prochaine, ce sera le gros des vendanges en blanc, avec une grande partie des propriétés de Pessac-Léognan, de Graves, Blaye, et en Entre-Deux-Mers. Un millésime qui s’annonce de qualité mais faible en quantité. On estime en effet entre 40 et 50% de pertes de récolte en Pessac-Léognan et environ 40% pour l’ensemble du Bordelais. A confirmer après les vendanges bien sûr.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Corinne Berge et Christian Arliguié :

22 Août

« La Géorgie, berceau de la viticulture » : 8000 ans d’histoire à voir à la Cité du Vin

8000 ans d’histoire de la viticulture en Géorgie, à contempler à la Cité du Vin de Bordeaux. Une exposition unique, véritable empreinte des premières traces de la viticulture dans le monde, à voir d’urgence. 125 pièces y sont exposées jusqu’au 5 novembre.

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Vénération de Dionysos, bronze du IIe siècle avant JC © JPS

C’est une histoire plusieurs fois millénaires. Les découvertes archéologiques en Géorgie ont permis de remonter à une histoire viti-vinicole de 8000 ans.

Les deux fragments de fond de jarre remontant au VIe millénaire avant JC © JPS

Les deux fragments de fond de jarre remontant au VIe millénaire avant JC © JPS

Vous démarrez ainsi cette exposition temporaire par des fragments de jarre en céramique du VIe millénaire avant Jésus Christ, trouvés sur le site de Shulaveris Gora. De quoi vous laisser sans voix.

Carole Destribats,

Carole Destribats, médiatrice oenoculturelle à la Cité du Vin © JPS

On a les plus vieilles traces qui permettent de dire que la Géorgie est le berceau de la viticulture, avec notamment les deux fragments de jarre qui datent de 6000 ans avant Jésus Christ », Carole Destribats médiatrice oenoculturelle.

Et de compléter : « au fond de cette jarre (sur ces deux morceaux), on a trouvé de l’acide tartrique, l’acide le plus présent dans le raisin. »

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Une vague vous interpelle également avec une exposition d’une cinquantaine de contenants de -6000 ans avant JC  jusqu’à aujourd’hui sur une table chronologique de l’évolution des contenants vinaires.

L’actuelle Géorgie a vu se succéder durant la période antique deux importants royaumes : le royaume de Colchide et celui d’Ibérie. Le premier était décrit dans les écrits retrouvés « riche en or », il était réputé pour son orfèvrerie remarquable et prolifique, pays de de la toison d’or, le second très puissant également connu pour son explosion urbanistique.. Le vin, à cette époque, était déjà un produit commercial majeur grâce aux échanges avec d’importants centres du monde antique.

Le Tamada,

Le Tamada, en bronze remontant au VIIe ou VIe siècle avant JC © JPS

Du VIIe ou VIe siècle avant JC, une pièce majeure a traversée les siècle : la statuette du « Tamada » en bronze, haute de 7,5 cm, il s’agit d’un homme assis dans un fauteuil tenant dans sa main droite une corne destinée à boire du vin. Cette statuette témoigne de la civilisation de l’ancienne Colchide et de la tradition du banquet géorgien dont le « Tamada » était le chef de table qui invitait à porter un toast : « le tamada va avoir un rôle essentiel, c’est lui qui va porter les toasts, distribuer la parole, il doit avoir un rôle assez éloquent, un certain charisme, pour pouvoir avoir ce rôle et tenir aussi ses invités dans le débat. »

La vénération de Dionysos est également rappelée au cours de cette déambulation, avec des éléments en bronze retrouvés sur le site de Vani au IIe siècle avant JC. On peut aussi admirer 3 sarments de vigne enveloppés de feuilles d’argent de la seconde moitié du 3e millénaire avant JC témoins d’un rite funéraire.

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La Croix réalisée à partir de sarments de vigne et nouée par les cheveux de Sainte-Nino © JPS

Après l’apparition du christianisme, la viticulture a connu un autre développement avec notamment le rôle des monastères. Une croix est aussi exposée réalisée à partir de sarments de vigne et nouée par les cheveux de Sainte-Nino. Cette relique se trouve dans la cathédrale de Sioni à Tbilissi. Cette sainte avait prêché le nouveau testament et accompli des miracles, elle avait réussi à convertir le roi Mirian au christianisme qui devient au début du IVe siècle religion d’Etat en Géorgie. Par la suite, beaucoup de monastère ont participé à une production du vin un peu plus moderne en Géorgie.

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Car la jarre en terre cuite ou « Qvevri » symbolise véritablement la tradition ancestrale de vinification. On laissait macérer le jus de raisin avec les peaux dans des qvevris lors de la fermentation alcoolique et puis on récupérait après le jus dans une autre qvevri pour une conservation plus ou moins longue.Carole Destribats commente : « dans le quotidien des gens, on trouve beaucoup de familles qui vont vinifier leurs vins dans leurs qvevris, pour leur usage personnel au cours des repas ou des banquets. » On en trouvait de 5 litres et jusqu’à 8000 litres dans les maisons ou plutôt dans le « marani », cellier ou chai géorgien.

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Le Marani, le chai typique géorgien dans lequel était enterrés les qvevris © JPS

Un Marani qui a conservé au long des siècles une importance sacrée et religieuse, c’était aussi un lieu de recueillement  et de banquet pour les grandes fêtes comme des baptêmes ou des noces.

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Ce moment de banquet traditionnel était nommé « le supra » au cours duquel le Tamada portait ce rituel de toasts.

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Le « roumbi », un contenant surprenant réalisé à partir de la peau entière d’un bovin pour le transport du vin…© JPS

Le visiteur voyage ainsi au cours des époques et jusqu’à une période plus moderne où la photographie a pu immortaliser ces us et coutumes restées longtemps dans la tradition en Géorgie. L’étonnement est aussi au détour de cette fabuleuse photo de Géorgiens avec le « roumbi », un contenant surprenant réalisé à partir de la peau entière d’un bovin pour le transport du vin…

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin © JPS

Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin © JPS

Cette exposition a pu être réalisée grâce aux prêts du Musée National de Géorgie et aux autorisations du gouvernement géorgien, pour permettre ainsi à un public international, qui fréquente la Cité du Vin, de mieux connaître la civilisation ancestrale de la culture du vin en Géorgie.

« Le cabinet du premier ministre et le ministère de l’agriculture géorgien se sont particulièrement impliqués », explique Laurence Chesneau-Dupin, directrice de la Culture à la Cité du Vin ; « nous avons eu le soutien précieux du Musée National de Géorgie avec de grands professionnels de l’archéologie qui étaient nos interlocuteurs pour monter ce projet. C’est une exposition fondatrice pour nous, c’est la 1ère exposition vignoble invité, et symboliquement c’est assez fort car la Géorgie aujourd’hui est le premier endroit au monde où l’on peut attester des premières traces de viticulture. »

« Géorgie, le berceau de la viticulture », une exposition à voir à la Cité du Vin jusqu’au 5 novembre.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Guillaume Decaix, Eric Delwarde, Christophe Varone, Christian Arliguié : 

A ne pas manquer également :

15 Août

L’été, Côté Châteaux agrémente aussi vos lieux de villégiature : 1 million 600000 pages lues

Le blog du vin continue même l’été. Il vient de dépasser 1 million 600000 pages lues, depuis sa création. L’occasion de vous informer en temps réel de l’actualité viti-vinicole, avec des infos de première main…

Côté Châteaux avec Jean-Pierre Darmuzey et

Côté Châteaux avec Jean-Pierre Darmuzey et Philippe Grynfeltt au château Castera ©  JS

Prenez du bon temps ! Sur le sable, en bord de plage ou de piscine, entre deux siestes, vous pouvez continuer à consulter votre blog du vin favori, car Côté Châteaux ne s’arrête jamais… Qu’il fasse beau ou plus mauvais, qu’il fasse chaud ou plus frais, c’est toujours l’occasion de découvrir de nouveaux châteaux et de pousser la porte des chais.

Une sculpture extraordinaire réalisée par Vincent Libecq à partir de casques de l'armée française en forme de grappe à l'entrée du château Castera © JPS

Une sculpture extraordinaire réalisée par Vincent Libecq à partir de casques de l’armée française en forme de grappe à l’entrée du château Castera © JPS

A Saint-Germain-d’Esteuil, près de Lesparre, le château Castéra est un des plus vieux châteaux de Bordeaux et du Médoc. Sa tour remonte au XIIIe siècle, mais surtout ce château a été occupé par le frère du célèbre écrivain, Michel de Montaigne, qui avait épousé une héritière du château Antoinette, Dame Darsac et de Castera. C’est aussi l’un des châteaux qui peut s’enorgueillir d’avoir retrouver un acte notarié de vente du vin en janvier 1516 !

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Ce sont ainsi 400 ans d’histoire qui ont été célébrés en septembre dernier . Un château qui mérite vraiment le déplacement et vous offre 3 types de visites : découverte, patrimoine et . Vous serez accueillis par les équipes de Jean-Pierre Darmuzey et Philippe Grynfeltt, un tandem qui a accompagné les phases de restauration du château et des chais depuis plus de 25 ans. Et qui réalise bien sûr des vins remarquables estampillés Crus Bourgeois, mais aussi un rosé fort sympathique, fruité avec de la structure, « Perle Rosé ».

214Ce week-end, Côté Châteaux vous a ainsi permis de mieux jauger le coup d’envoi des vendanges des blancs dans le Bordelais (3700 vues), mais aussi vous a fait rêver toute la semaine dernière à travers sa série de chais à visiter (« Bordeaux, la métamorphose » : le magazine sur les nouveaux chais), sans oublier des visites oenotouristiques insolites (Plongeon dans l’histoire avec un oenotourisme insolite qui va vous étonner !) ou encore a mis en perspective l’idée d’un futur classement Unesco de Sauternes.

CaptureA venir la saison des chroniques mensuelles qui redémarre dès le mois de septembre avec un dossier et un éclairage de Frédéric Lot, mais aussi toute l’actualité des vendanges, des portraits, des nouvelles tendances, bref encore du grain à moudre, ou plutôt du raisin à presser.

11 Août

Vendanges des blancs dans le Bordelais : ça se précise…

La maturité des raisins sera bientôt optimale, avec 8 à 10 jours d’avance. Les vendanges devrait démarrer durant la semaine du 21 août pour les premiers. Plusieurs châteaux sont dans les starting-blocks. Le gros des vendanges est plutôt prévu pour la semaine du 28 août.

Des sauvignons blancs très sains avec une belle qualité arômatique © Jean-Pierre Stahl

Des sauvignons blancs lors de vendanges de septembre 2016 au château Bouscaut © Jean-Pierre Stahl

Parmi les châteaux les plus précoces, ceux qui sont en ville, dans la métropole bordelaise. Haut-Brion généralement tire le premier, mais la semaine prochaine une grande partie du personnel sera encore en vacances ou en reviendra juste. Selon Alain Puginier, cela ne devrait pas commencer avant la semaine du 21; même topo pour le château Bouscaut, Laurent Cogombles : « je pense qu’on va commencer la semaine du 21 août, je n’espère pas plus tôt sinon cela sera difficile à cause des vacances, de trouver des vendangeurs ».

Tristan Kressmann, co-propriétaire de Latour-Martillac, confirme à Côté Châteaux que cela se précise :

En 2011, nous avions démarré le 17 août. Nous avons l’habitude des vendanges précoces. On commencera sans doute durant la semaine du 21 août. Toutefois, cela va être des vendanges difficiles à cause du gel, il va falloir trier. » Tristan Kressmann Château Latour-Martillac.

Château Carbonnieux estime à un début de vendanges vers le 24 ou 25 août. Chez les vignobles André Lurton, rien n’est arrêté pour l’instant, la semaine prochaine devrait voir tout cela se décanter.

Laurent Cisnéros pour la château de Rouillac : « On pense démarrer fin août, début septembre, mais je dois faire un point lundi avec Jean-Christophe Baron. On n’a que 2 hectares et demi, chez nous ce n’est pas une grosse production. »

Olivier Bernard, à la tête de 100 hectares de blancs, 15 à Chevalier, 75 en Sauternais et encore 10 dans les Graves, nous dresse toute l’évolution de la vigne : « si nous avons une vendange précoce, c’est parce que nous avons eu une floraison tôt, début juin avec 10 jours d’avance. Après la période de sécheresse au moment de Vinexpo, nous avons eu 150 mm de pluie fin juin, ce qui a bien rassasié la vigne, et cet été, notamment en août nous avons des averses régulières, un temps plutôt frais avec des 15-16°C la nuit, pas de grosse chaleur, pas de brûlure…

Ce temps nous va bien, cela calme les choses. On a de belles acidités. Pour le moment, cela se présente très bien. Ce qui n’a pas gelé, c’est plutôt une belle récolte », Olivier Bernard Domaine de Chevalier et Clos des Lunes.

La nature a été quelque peu sélective, certains domaines ont été plus touchés que d’autres « on a perdu la moitié des blancs le 27 avril », me précise Tristan Kressmann. D’autres ont eu plus de chances, certains ont quasiment tout perdu. Pour le château de Reignac à Saint-Loubès, ce sera 15 à 20 % du volume habituel, « pour nous c’est tout petit, ça va être du top exclusif », explique Nicolas Lesaint, directeur technique du château. « Définir une date, c’est compliqué aujourd’hui, on sera dedans autours du 10-12 septembre. Alors même que les premiers coups de sécateurs en rouge seraient donnés vers « le 16-17 septembre, il y aura quelque chose à prendre sur les grappes. On a deux semaines et demi d’avance sur la véraison. »

Une drôle d’année, ce 2017, alors même qu’il s’annonce, pour ceux qui auront de quoi faire comme un bon millésime, tant en blancs avec cette fraîcheur, qu’en rouge, même si c’est un peu précoce de vendre la peau de l’ours ; mais déjà la véraison a eu lieu le 1er août pour les rouges. « On est assez optimiste sur les blancs et sur les rouges », me précise Olivier Bernard.

Ce dernier estime commencer le 28 août s’il est contraint, néanmoins s’il peut retarder au 4 septembre, ce serait mieux… A suivre.

01 Juil

« Lascars à Lesparre » ou l’histoire de pieds nickelés dans le vignoble bordelais

L’histoire est pour le moins insolite et elle est racontée avec humour sur le compte Facebook de la Gendarmerie de la Gironde. 3 jeunes ont dérobé un bus de transport scolaire pour une petite virée qui s’est mal terminée : dans un mur et avec la destruction de 13 pieds de vigne d’un fameux château.

Le vignoble médocain peut être rempli de surprises parfois © Gendarmerie de la Gironde

Le vignoble médocain peut être rempli de surprises parfois © Gendarmerie de la Gironde

« Leur périple commence le 25 juin vers une heure trente par le vol de deux véhicules à Saint-Estèphe. Nos trois lascars prennent ensuite la route de Lesparre-Médoc en ayant pris au passage deux copines mineures.

A Lesparre, ils dérobent ni plus ni moins qu’un bus de transport scolaire stationné devant le collège Les Lesques et font le trajet retour avec les trois véhicules jusqu’à ce que notre conducteur de bus rencontre un angle de mur après avoir détruit 13 pieds de vigne d’un château médocain très connu.

C’est alors que la solidarité fait son œuvre puisque les deux autres comparses prennent la fuite avec leur véhicule respectif laissant notre conducteur de bus seul s’expliquer avec les gendarmes de Pauillac appelés par un riverain.

L’enquête rondement menée permet d’identifier et d’interpeller les deux autres larrons. Nos pieds nickelés sont placés en garde à vue ; ils voulaient juste s’amuser…

Un amusement de courte durée et d’un certain coût pour les parents avec les réparations du bus, du mur, des pieds de vigne mais également des deux autres véhicules ayant aussi subi quelques dégâts.

Croquignol, Ribouldingue et Filochard, étant mineurs sont mis en examen pour vols, dégradations, conduites sans permis. Ils font l’objet d’une mesure judiciaire d’investigation éducative et d’une mesure de liberté surveillée préjudicielle ».

Et la gendarmerie d’ajouter :

« Oh, mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en justice » *

* Nous remercions l’idole des jeunes

22 Juin

Fête de la Fleur : 1500 invités célèbrent les 20 ans de la famille Bonnie à la tête du château Malartic-Lagravière

Organisée par le château Malartic-Lagravière avec la Commanderie du Bontemps, la Fête de la Fleur 2017,  a été tout simplement de toute beauté. Elle a célébré le même soir de nombreux anniversaires et ravi 1500 invités de la planète vin. Un dîner exquis signé Yannick Alléno et la surprise en fin de soirée avec le concert exceptionnel de Yael Naim.

La famille Bonnie fête ses 20 ans en tant que prorpriétaire de Malartic-Lagravière : Jean-Jacques Bonnie, Alfred-Alexandre et Michèle Bonnie et Séverine Bonnie © JPS

La famille Bonnie fête ses 20 ans en tant que propriétaire de Malartic-Lagravière : Jean-Jacques Bonnie, Sébastien Laplane, Alfred-Alexandre et Michèle Bonnie et Séverine Bonnie © JPS

Organiser une Fête de la Fleur est toujours un exploit. Imaginez plutôt chez vous 1500 invités. Pas droit à l’improvisation, pas d’erreur dans l’organisation, et pour faire un joli clin d’oeil à l’ancien patron de l’Eau Ecarlate (Alfred-Alexandre Bonnie), pas de tache possible surtout sur ces jolies robes.

A l'heure de l'apéro, les 1500 convives devant Malartic-Lagravière © jps

A l’heure de l’apéro, les 1500 convives devant Malartic-Lagravière © JPS

Dans cette chaleur étouffante, les 1500 invités avaient pris place sur la pelouse à l’arrière du château Malartic-Lagravière, cherchant quelques rafraîchissements, alors que depuis 19h les Commandeurs de la Commanderie du Bontemps cuisaient sous leur robe durant plus d’une heure, à introniser de grands personnages français et étrangers, comme le PDG d’Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac.

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Profitant de quelques brumisateurs, le reste des invités dégustait de grands vins blancs de Bordeaux, en sec ou liquoreux, Gazin Rocquencourt, La Tour de By ou encore Filhot.

Le Grand Maître donnant sa bénédiction à l'intronisation du patron d'Air FRance : "ça plane pour moi !" © JPS

Le Grand Maître de la Commanderie, Emmanuel Cruse, donnant sa bénédiction à l’intronisation du patron d’Air France : « ça plane pour moi ! » © JPS

Cette 65e Fête de la Fleur avait une saveur particulière cette année, car comme le soulignait Alain Juppé, « c’est la 1ère fois qu’elle est organisée au château Malartic-Lagravière » mais elle a une résonance d’autant plus grande qu’elle correspond à « 3 dates clés : 20 – 30 et 50 ; 20 ans que vous avez acquis le château Malartic-Lagravière, 30 ans depuis la création de l’Appellation Pessac-Léognan et 50 ans puisque c’est l’anniversaire de mariage de Michèle et Alfred-Alexandre Bonnie » commente Alain Juppé le Maire de Bordeaux.

Hubert et Emmanuelle de Boüard avec Alfred-Alexandre Bonnie © JPS

Hubert et Emmanuelle de Boüard avec Alfred-Alexandre Bonnie © JPS

Grand amateur de vins de Bordeaux, Alfred-Alexandre Bonnie et son épouse, qui venaient de Belgique, recherchaient au milieu des années 90 un grand domaine à Bordeaux ; ils sont tombés amoureux de Malartic-Lagravière et ont fait fructifier ce grand cru classé de Graves.

IMG_6633Hier il a tenu a remercier tous ceux qui les ont aidé, son maître de chai et son chef de culture, mais aussi Messieurs Sanders et Anthony Perrin de l’Union des Grand Crus classés de Graves pour leur accueil.

Alfred-Alexandre Bonnie s’est aussi réjoui que ses enfants le rejoignent en 2002 et 2005 dans la gestion de cette propriété : « comme on dit en Belgique, l’Union fait la force. »

IMG_6662 Et alors qu’une pensée particulière était avancée à l’égard de Paul Pontallier, le directeur de château Margaux, disparu trop tôt, Emmanuel Cruse le Grand Maître soulignait la réussite de ce Vinexpo, la beauté de la ville de Bordeaux « attractive et séduisante », avec une Cité du Vin qui dépasse les 425000 visiteurs et va encore permettre le développement de l’oenotourisme.

Aude Cazeneuve, Thierry Martin et Armelle Cruse du château du Taillan © JPS

Aude Cazeneuve, Thierry Martin et Armelle Cruse du château du Taillan © JPS

Et le Maire de Bordeaux très en forme avec la langue de Shakespeare soulignait que l’on avait « a new President, a new Governement today », que nous avions aussi un vignoble excellent, un chef excellent, bref « everything is excellent in France » !

Des figures de Bordeaux qu'on ne présente plus... © JPS

Des figures de Bordeaux qu’on ne présente plus… © JPS

Seule fausse note cette année, le gel qui a frappé en avril dernier durement de nombreux viticulteurs, le 2016 essayant de faire oublier cette calamité comme le commentait Emmanuel Cruse. « A part le gel, une année magique », selon Alfred-Alexandre Bonnie, heureux d’offrir à ses convives un repas délicieux préparé par le très grand chef Yannick Alléno, qui a décroché en février 3 étoiles pour son restaurant le « 1947 – Cheval Blanc » à Courchevel (en souvenir avec ce très grand millésime).

Une armée de sommeliers et de flacons de légende à immortaliser © JPS

Une armée de sommeliers et de flacons de légende à immortaliser © JPS

Dans un festival de saveurs, un balai de sommeliers et maîtres de chais faisaient virevolter les bouteilles les plus prestigieuses de Bordeaux…

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Avec pelle-mêle en blanc Malartic 2007 et en rouge Pichon Comtesse Lalande 2004, Malartic-Lagravière 2000 ou Margaux 1996, sans oublier Yquem 2005…

Les Mécènes américains de la Cité du Vin de Bordeaux © JPS

Les Mécènes américains de la Cité du Vin de Bordeaux © JPS

Une soirée où l’on pouvait croiser les Americans Friends Of la Cité du Vin, ces généreux donateurs et mécènes américains emmenés par Georges Sape, qui ont entièrement financé l’Auditorium Thomas Jefferson de la Cité du Vin.

Un concert magique avec Yaêl Naïm © JPS

Un concert magique avec Yael Naim et avec Séverine Bonnie, très fan © JPS

Un dîner exquis avec une surprise à la fin qu’avait réservé la famille Bonnie : un concert de Yael Naim, devant le château, très apprécié des convives, par cette douce soirée d’été : a « new soul » for Malartic…

20 Juin

A l’occasion de Vinexpo, Carbonnieux célèbre les 30 ans de l’appellation Pessac-Léognan

C’était samedi soir l’une des soirées d’ouverture de Vinexpo, comme Bordeaux les aime. 16 ans après avoir organisé la Fête de la Fleur, le château des moines bénédictins de l’Abbaye Sainte-Croix de Bordeaux a donné le coup d’envoi de Vinexpo et fêté les 30 ans de l’appellation.

Guillaume Deglise, le directeiur de Vinexpo, Eric Perrin co-propriétaire du château Carbonnieux et Matthieu Vanhalst directeur marketing de Vinexpo © JPS

Guillaume Deglise, le directeur de Vinexpo, Eric Perrin co-propriétaire du château Carbonnieux et Matthieu Vanhalst directeur commercial de Vinexpo © JPS

Une soirée où il faisait chaud, mais au final pas autant que ces deux dernières et celle qui se profile pour la gigantesque Fête de la Fleur mercredi soir en clôture du salon mondial du vin et des spiritueux.

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La famille Perrin avait bien fait les choses, sortant les vieilles voitures centenaires ou quasi de la collection de Mr Anthony Perrin (disparu en 2008) pour véhiculer certains invités jusqu’au parc derrière le château où était prévu l’apéritif.

Fabrice Bernard (Millésima), Yann Jestin ()? Robert Wilmers (Haut-Bailly), Jean-Philippe Delmas et Madame (Haut-Brion) et Oliviier Bernard (Domaine de Chevalier)

Fabrice Bernard (Millésima), Yann Jestin (Oenomedia), Robert Wilmers (Haut-Bailly), Jean-Philippe Delmas et Madame (Haut-Brion) et Oliviier Bernard (Domaine de Chevalier)

C’était une « douce soirée d’été » où 420 invités de la planète vin venaient célébrer les 30 ans de l’appellation Pessac-Léognan et l’ouverture de Vinexpo, en dégustant en apéritif les vins de quelques fameux crus classés. Une soirée co-organisée avec les Crus Classés de Graves.

L'ensemble de la famille Perrin, avec le chef Alain Dutournier © JPS

L’ensemble de la famille Perrin, avec le chef Alain Dutournier  et Jean-Jacques Bonnie président de L’Union des Crus Classés de Graves © JPS

Philibert Perrin, entouré de son frère Eric et de sa soeur Christine, accueillaient les invités alors que leur mère tenait à saluer chacun d’entre eux avant de passer à table.

Maximilien Riedel, 9e génération de verrier autrichien, fournisseur officiel des verres lors de Vinexpo © JPS

Maximilien Riedel (à gauche), 11e génération de verrier autrichien (plus de 300 ans d’existence), fournisseur officiel des verres lors de Vinexpo © JPS

En tant que nouveau Président du Syndicat des Pessac-Léognan, Philibert Perrin prononça le premier discours de bienvenue : « sur cette croupe de Graves, Carbonnieux traverse les siècles, aujourd’hui ce sont huit siècles d’histoire qui nous contemplent » depuis ces fameux moines bénédictins qui créèrent ce vignoble au XIIIe siècle, jusqu’au futur Président des Etats-Unis d’Amérique Thomas Jefferson qui était amateur des vins du château et planta d’ailleurs un arbre en souvenir en 1787, qui fièrement se dresse derrière le château, et comme le rappelait Philibert Perrin, Carbonnieux « peut s’enorgueillir d’avoir reçu un autre futur Président, Emmanuel Macron, alors qu’il était Ministre des Finances ».

Jean-Jacques Bonnie, Philibert et Eric Perrin © JPS

Jean-Jacques Bonnie, Philibert et Eric Perrin © JPS

« C’est notre grand-père Marc en 1956 et notre père Anthony qui ont acquis ce château » et l’ont fait rayonné… »aujourd’hui, notre génération, sous la haute autorité de notre mère, nous poursuivons cette aventure viticole. » Et Eric Perrin, son frère aîné et globe-trotter de Carbonnieux, de souhaiter à son tour en anglais à ses invités une belle soirée.

Le Prince Robert du Luxembourg, propriétaire du château Haut-Brion, entouré des propriétaires de Pessac-Léognan © JPS

Le Prince Robert du Luxembourg, propriétaire du château Haut-Brion, entouré des propriétaires de Pessac-Léognan © JPS

Et le Président de Vinexpo, Christophe Navarre de souligner l’importance de ce salon Vinexpo unique au monde : « il y a tellement de pays qui viennent à Vinexpo (plus de 150 cette année), ce qui arrive est phénoménal. Vinexpo est un événement fabuleux et Guillaume (Deglise, son directeur) donne la bonne direction. Quand j’ai accepté de devenir Président, je savais qu’il y avait beaucoup de challenges. On doit continuer à être ouvert au monde et à ouvrir nos vignoble partout en France. »

L'équipe d'artificiers d'Aquarêve

L’équipe d’artificiers d’Aquarêve

Une soirée exquise s’annonçait concoctée par le grand chef Alain Dutournier, du Carré des Feuillants **, aidé du Traiteur Montblanc, pour faire partager aux convives des accords mets et vins, avec bien sûr ceux de l’appellation Pessac-Léognan.

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Un dîner clôturé en apothéose par un sublime feu d’artifice tiré par Aquarêve, avec 450 séquences de tir et quelques 5000 projectiles, dix minutes d’un pur bonheur.

18 Juin

#Vinexpo : « Bordeaux, c’est Bordeaux quoi ! » ou comment marier business et bon temps

Vinexpo constitue un rendez-vous incontournable de la planète vin. Un salon où les Aquitains et les Bordelais ne vont pas chômer pour se partager une bonne part du gâteau surfant sur un salon d’un haut niveau et avec des soirées uniques dans le monde du vin.

Les Américains New-Yorkais fans de vins de Bordeaux © JPS

Les Américains New-Yorkais fans de vins de Bordeaux © JPS

Les Américains sont de retour en force comme ces 5 New-Yorkais de la société Frederick Wildman and Sons sur la 53e rue. Ce sont aujourd’hui les 1ers consommateurs de vins au monde (341,5 millions de caisses de 12 bouteilles). Ils ont importé en 2016 près de 82 millions de caisses de 12 bouteilles et suscite la convoitise des Maisons de Bordeaux.

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La France, c’est le berceau des grands vins, on est heureux d’être là », Martin Sinkoff vice-président de Frederick Wildman and Sons (New-York)

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Avec 45000 à 50000 visiteurs attendus, les enjeux économiques sont phénoménaux, plus de 100 millions d’euros de retombées directes. Les petits producteurs les Vignerons de Tutiac comme le grand groupe Castel jouent à fond la carte du charme de la France. Les Bordeaux et Bordeaux Supérieurs ne sont pas en reste et reçoivent sur leur restaurant. Quant aux maisons de négoce, elles se réjouissent de la nouvelle orientation business du salon.

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« A l’époque, c’était le seul rendez-vous aujourd’hui à l’image de la mondialisation et du monde qui s’ouvre vous avez des manifestations dans d’autres pays et defaçon régulière », confie Philippe Tapie PDG de Haut-Médoc Sélection ; « aujourd’hui, je pense que le dynamisme de la nouvelle équipe Vinexpo de Guillaume Deglise et de son nouveau président Christophe Navarre, qui est une machine de guerre, va recréer un deuxième souffle ».

« Quand je voyage dans le monde entier, les vins français et les vins de Bordeaux ont une position privilégiée », complète le meilleur sommelier du monde 2013 Paolo Basso…« mais il faut faire attention, ce n’est aps en faisant rien que cette position va rester, il faut travailler, il faut bouger, il faut l’alimenter… »

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Aujourd’hui le Suisse Sylvio Denz incarne la nouvelle génération qui entreprend tous azimuts à Bordeaux. Le Président de Lalique a réédité une collection de bouteilles avec gravures en verre signée René Lalique de 1928, pour son château Lafaurie Peyraguey, 1er cru classé de Sauternes : « Lalique est connu mondialement, nos vins aussi sont connus depuis 12-15 ans, et je pense que de faire cette symbiose, cette synergie, ça nous aide, pas seulement avec les amateurs de vin mais aussi avec les collectionneurs de Lalique. »

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Dernière innovation en date, le Sweet’Z, du Sauternes on the rocks avec un zeste d’orange lancé par Lafaurie-Peyraguey, de quoi dépoussiérer l’image des liquoreux de Bordeaux qui a toujours autant de jus.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine : 

C’est parti pour un Vinexpo de folie !

La chaleur est bien présente, mais à l’intérieur du salon Vinexpo règne une fraîcheur comme le bon vin propice aux affaires; Un salon qui démarre sur les chapeaux de roues avec déjà énormément de monde.

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9 heures, la foule des grands jours du côté Palais des Congrès pour emprunter la fameuse passerelle sur le lac. Cette année des mesures drastiques de sécurité sont en vigueur à chaque entrée du salon avec notamment ouverture des sacs et valises, ainsi que des palpations de tous les visiteurs.

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Au beau milieu de la passerelle, on sent les importateurs chinois impatients de réaliser de bonnes affaires :

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Je viens de Hong-Kong, je suis ici pour rencontrer mers amis négociants et pour acheter beaucoup de vin pour le marché hongkongais », Samuel Miu pour bordeaux-tradition.com

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Alors qu’à l’intérieur, ce sont les dernières consignes qui sont données sur le stand du groupe Taillan qui a loué un gigantesque espace aux terrasses du lac. Laurent Dupin de la Maison Ginestet explique : « nous avons une grosse attente, nous avons beaucoup de rendez-vous qui sont pris sur les 4 jours, ça va être un salon très intense »

D’un côté les maisons de négoce traditionnelles de Bordeaux, comme Johane ou Sichel :

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Tous les 2 ans,c’est une grosse étape, tout le monde le prépare au mieux avec beaucoup d’attente », Allan Sichel de la Maison Sichel

De l’autre côté, des stands qui fourmillent d’ingéniosité et d’idées accrocheuses pour attirer à eux les importateurs chinois ou américains, qui sont les marchés les lus porteurs aujourd’hui, comme Castel qui n’a pas hésité à joué la touche frenchie avec hôtesses en marinière et une vieille 2 chevaux Citroën sur son stand:

IMG_6128ou comme les Vignerons de Tutiac qui ont fait rentrer leur vieux tub Citroën.

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La France, c’est le berceau des grands vins, on est heureux d’être là », Martin Sinkoff vice-président den frederick Wildman and Sons (New-York)

IMG_6119Un salon définitivement orienté sur le business avec des services ad hoc comme les « One to Wine Meetings », un salon mondial avec 2300 exposants de 40 pays.

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On a vraiment toutes les origines, l’Argentine, le Chili, l’Italie, l’Espagne et bien sûr la France, il y a un dynamisme, une énergie et ce que j’espère c’est attirer encore plus de monde à l’avenir », Christophe Navarre, Président de Vinexpo.

Plus de 150 pays sont attendus ici à Bordeaux au Parc des Expositions, durant ces 4 jours.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine :

09 Juin

Champagne ! Nouvelle édition de la fête du Champagne les 9 et 10 juin

C’est la 2e édition de la Champenoise, ce vendredi 9 et samedi 10 juin, à Reims. Une célébration d’envergure pour le plus festif des vins. La Champenoise, manifestation pétillante va réunir amateurs de champagne, touristes et professionnels du vin.

champenoise2017UNE FETE POUR LES AMOUREUX DU CHAMPAGNE

La Champenoise est née de la volonté de réunir en un même lieu les divers acteurs du monde du champagne : Grandes Maisons, Vignerons et Coopératives de la vallée de la Marne, d’Epernay, de la Montagne de Reims en passant par la Côte des Blancs et jusqu’à l’Aube !
Cet événement s’inscrit comme une fête populaire autour du Champagne et ses amoureux. Il aura lieu dans le quartier du Boulingrin, le coeur historique de Reims, dans une ambiance festive et conviviale.
Ses créateurs ont l’ambition d’en faire la plus grande célébration du champagne en Champagne, et de contribuer ainsi au rayonnement de leur région.

UN EVENEMENT INTERNATIONAL

  • Pour son cadre, ses participants et son concept, la Champenoise est un rendez-vous à ne pas manquer :
    L’événement se tient dans un lieu d’exception, les mythiques Halles du Marché du Boulingrin, célèbres pour leur ancrage architectural et historique.
  •  65 producteurs de Champagne seront présents : Négociants, Vignerons et Coopératives
  •  La manifestation est ouverte au public comme aux professionnels, et vise à faire se rencontrer producteurs et amateurs. La période est propice au tourisme dans la région, les visiteurs étrangers seront également nombreux.
  • Un programme en 3 temps : deux demi-journées de dégustation précèdent une fête le samedi soir en musique avec du jazz et de l’electro swing.
  • Pendant toute la manifestation, le Champagne est vendu sur place à prix propriété.
  • Des stands de restauration seront orchestrés par les commerçants du quartier du Boulingrin
© la champenoise

Les halles du marché de Boulingrin où se tient © la Champenoise

TROIS TEMPS FORTS

La Champenoise est composée de trois temps forts : deux demi-journées dégustation, et une nocturne « fête du champagne », qui seront autant d’occasions de faire des rencontres uniques et de belles découvertes.

Vendredi 9 juin et samedi 10 juin : Journées dégustations
Les Halles du Boulingrin ouvrent leurs portes au public le vendredi de 16 à 22 heures. Les visiteurs sont invités à arpenter les étals du marché Bio avant de rejoindre la Champenoise à l’étage et déguster gratuitement des cuvées d’exception de 65 producteurs de Champagne. Des groupes de musique locaux se relaieront dans une ambiance jazz-guinguette conviviale.
Le samedi, la dégustation aura lieu de 10 à 14 heures sur le même format.
• Vendredi 9 juin de 16h à 22h : 8€ en prévente, et 10€ sur place • Samedi 10 juin, 10h à 14h : 8€ en prévente, et 10€ sur place
Les billets journées donnent accès à la dégustation gratuite des producteurs présents. Le Champagne à emporter sera disponible au prix de la propriété.

Samedi 10 juin : Soirée « Fête du champagne »
La nocturne, qui aura lieu de 19 heures à 2 heures du matin, sera le point culminant de la seconde édition.
Lors de cette soirée effervescente, les 65 producteurs occuperont toutes les Halles, et les bulles crépiteront sur les étals du Boulingrin. Les visiteurs auront la possibilité de se restaurer sur place grâce aux stands gastronomiques aux accents du terroir champenois. L’ambiance musicale sera elle aussi pétillante, avec le Duo de DJ Bart and Baker, qui remet le swing des années 50 au goût du jour en lui apportant une touche d’électro très contemporaine. Ils seront accompagnés d’un DJ local surprise…
• Samedi 10 juin, 19h à 2h : 12€ en prévente, et 15€ sur place
Le billet soirée donne accès à un verre offert puis à l’accès aux Champagnes sur place au prix de la propriété.

Informations pratiques
Il est possible de réserver dès aujourd’hui des billets pour la Champenoise, sur le site internet de l’évènement. Les tarifs sont les suivants :
 Vendredi 9 juin de 16h à 21h : 8€ en prévente, et 10€ sur place (dégustation offerte)
 Samedi 10 juin, 10h à 14h : 8€ en prévente, et 10€ sur place (dégustation offerte)
 Samedi 10 juin, 19h à 2h : 12€ en prévente, et 15€ sur place (une coupe offerte)

Pour en savoir plus
Site internet : http://www.fetechampenoise.com/
Facebook : la champenoise

Avec la Champenoise.