10 Jan

Au château Poupille, Philippe Carille valorise ses sarments de vigne en bois de chauffage

En voilà une idée qu’elle est bonne ! Ce vigneron de Sainte-Colombe en Gironde s’est réveillé un beau jour en se disant qu’il était stupide de continuer à brûler les bois de la vigne sans les valoriser énergétiquement. Dans une démarche de développement durable, il a inventé un circuit court qui lui permet de chauffer ses chais et son habitation toute l’année.

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Philippe Carille, le propriétaire du château Poupille, a eu une idée de génie © JPS

Devenir autonome énergétiquement, Philippe Carille en a fait le « sarment » ! Ce vigneron à la tête du château Poupille, 33 hectares en Castillon – Côtes de Bordeaux en a eu l’idée voilà 8 ans, à force de voir chaque année ses sarments partir en fumée…

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Des sarments dont la qualité calorifuge est prouvée © JPS

Traditionnellement, chez nous les sarments étaient brûlés en totalité, et il y a 8 ans environ, je suis parti du principe quitte à les brûler, autant que ce soit pour quelque chose, donc je me suis retrouvé à utiliser 100% de nos sarments pour un système de chaufferie automatisée » Philippe Carille.

sarments 347Il faut dire qu’il a plutôt pas mal de bois de vigne à récupérer avec 33 hectares de vigne en production. Ce sont ainsi 1,2 à 3 tonnes de bois qui sont réutilisables, récupérables par hectare, après la taille en guyot simple, parfois en cordon de royat, opérée par  ses ouvriers viticoles.

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Les sarments sont broyés non loin des rangs de vigne © JPS

Ces sarments sont par la suite compactés en fagots ou bien broyés directement sur place, remplissant d’énormes sacs blancs et stockés dans un immense hangar agricole:

« Nous avons 2 types de sarments, ceux que nous avons compactés et pressés avec un système de presse spécifique et ensuite nous avons le broyat directement broyé à la vigne qui nous permet d’avoir un combustible prêt à l’emploi pour la chaudière. »

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Philippe Carille devant ses énormes sacs de sarments broyés © JPS

Des réserves en « sarments de chauffage » qui vont remplir toute l’année, et surtout les mois d’hiver, un silo prévu à cet effet dans lequel un système tournant avec des lames et une vis sans fin alimentent une grosse chaudière à bois. « Grâce à l’amidon contenu dans le sarment, on a un pouvoir calorifique bien supérieur à celui du chêne et on se chauffe toute l’année. »

sarments 365

Cet investissement d’un peu plus de 30 000 euros a permis de raccorder les installations viti-vinicoles et l’habitation pour chauffer le tout avec au final une facture énergétique quasi-nulle sur la matière première.

Et une petite dégustation de vin de la propriété bien au chaud chez soi © JPS

Et une petite dégustation de vin de la propriété… bien au chaud © JPS

Un circuit court et une idée ingénieuse qui déjà intéressent pas mal d’autres vignerons et entreprises qui sont venus voir l’installation chez Philippe Carille. Une idée qui pourrait faire des émules.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer :

09 Jan

#insolite : dans le nord de l’Italie, un « spumante » dort au fond de la mine

Il travaillait dans la pierre et les carrières mais portait la viticulture en héritage: en Italie, Mauro Camusso a entrepris d’allier les deux en se lançant dans la production d’un vin pétillant affiné au fond d’une ancienne mine de talc.

Capture« L’idée est née du défi de produire un vin pétillant de notre territoire », explique Mauro Camusso, propriétaire du vignoble l’Autin, dans les contreforts des Alpes à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Turin (nord).

Reprenant une tradition héritée de son grand-père vigneron, il a planté avec un associé quatre hectares de vignes en 2010, du Chardonnay et Pinot noir, qui ont donné leur première vendange en 2013 et leur premier vin l’année suivante. Et l’année dernière, il a tiré 3.000 bouteilles, y a ajouté du sucre et des levures selon la méthode champenoise et les a déposées… au fond de la mine de talc du Val Germanasca.

Ouverte en 1937, cette mine aux galeries interminables mais trop étroites pour les machines modernes a cessé de produire en 1995. Elle a rouvert deux ans plus tard, transformée en écomusée pour faire découvrir aux touristes cette activité de la région.

« Les conditions dans la mine de talc sont très particulières », explique M. Camusso, qui travaille à la lampe frontale dans la caverne où il a été autorisé à déposer ses bouteilles, à 300 mètres de l’entrée de la mine.

La température est de 10 degrés tout au long de l’année, il y fait sombre de toute évidence et il y a 90% d’humidité. En théorie, ce sont des conditions parfaites pour l’affinage des bulles », Mauro Camusso.

Les bouteilles, d’un verre épais pour résister à la pression de la fermentation, restent 10 à 12 mois à l’horizontale, agitées de temps en temps pour répartir au mieux les levures, afin d’obtenir les bulles les plus fines possibles. Puis les bouteilles sont placées à la verticale pendant trois semaines, tête en bas, et tournées chaque jour d’un quart de tour pour faire descendre les levures qui seront évacuées à l’aide d’une machine spéciale glaçant le goulot et remplacées par le traditionnel bouchon de pétillant. Les premières bouteilles, débouchées en octobre avec un peu d’avance, semblent prometteuses. « Le produit a l’air à la hauteur », selon M. Camusso. Très pétillant, le vin explose en bouche… »

Il est cependant encore trop tôt pour déterminer si la mine de talc, outre des conditions climatiques idéales, offre « un petit quelque chose en plus » au vin.

Pour la mine en revanche, la présence du vin, même cantonné à une petite cave loin du circuit des touristes, apporte un supplément d’âme et de vie aux galeries humides et froides dont les wagonnets-témoins restent à l’arrêt. « Les mines, si on les laisse à l’abandon, elles vont se fermer naturellement », explique Andrea Peyrot, employé de l’écomusée. « Sans maintenance, elles s’écroulent, alors (l’activité de cave à vin) est un moyen de les garder ouvertes, de maintenir la tradition en vie ».

AFP.

08 Jan

Préparez-vous au Saint-Estèphe Tasting 2017, le 16 février prochain

C’est un nouveau rendez-vous du magazine Terre de Vins. Deux mois après l’énorme Bordeaux Tasting, il organise au Palais de la Bourse le Saint-Estèphe Tasting 2017.

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Le Saint-Estèphe Tasting le 16 février © Terre de Vins

Encore un grand rendez-vous à ne pas louper. Terre de Vins et les vins de l’appellation Saint-Estèphe vous convient à une grande dégustation dans l’enceinte du Grand Foyer du Palais de la Bourse, le 16 février à Bordeaux.

Une quarantaine de propriétés médocaines, crus classés, crus bourgeois, ambassadeurs de l’appellation, seront proposées à la dégustation et présentes.

Saint-Estèphe Tasting : le jeudi 16 février de 17h30 à 21h00 au Palais de la Bourse de Bordeaux

Commandez vos billets sur Terre de Vins

06 Jan

Vinexpo Bordeaux et le Wine Spectator inventent “A Taste of Spain”: La plus grande vitrine de Bodegas espagnoles jamais présentée à Vinexpo

Ce sera l’Evénement du prochain Vinexpo : Bordeaux à l’heure des Bodegas Espagnoles. Associé au célèbre magazine américain The Wine Spectator, Vinexpo créé un tout nouveau rendez-vous gastronomique et vinicole au Palais de la Bourse le 19 juin prochain.

 Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Guillaume Deglise, le directeur général de Vinexpo © Jean-Pierre Sathl

Pour Guillaume Deglise, le Directeur général de Vinexpo: “A Taste of Spain se profile comme l’un des moments phares et passionnants de Vinexpo Bordeaux 2017.”

Nous sommes fiers de travailler avec Wine Spectator pour attirer à Vinexpo un tel panel de prestigieuses Bodegas espagnoles. Leur présence va, sans conteste, apporter une nouvelle dimension aux soirées organisées par Vinexpo et offrir de belles opportunités aux acheteurs internationaux du salon. La dégustation promet d’être exceptionnelle !” Guillaume Deglise DG de Vinexpo.

A Taste of Spain mettra en avant les grands vins d’Espagne, le Pays à l’honneur de Vinexpo Bordeaux en 2017.

Plus de 100 bodegas espagnoles ont été sélectionnées avec soin par Wine Spectator. Celles-ci seront en parfait accord avec les mets préparés par 10 des plus célèbres Chefs espagnols, dont Ferran Adrià et José Andrés.

Wine Spectator est ravi de s’associer à Vinexpo pour servir de vitrine aux vins d’Espagne, le pays à l’honneur de Vinexpo 2017,” Marvin R. Shanken, éditeur et rédacteur en chef du Wine Spectator.

Vinexpo 003« Nous pensons que A Taste of Spain marquera un tournant dans la filière viticole espagnole. Avec un rassemblement sans précédent de grands producteurs et de chefs clés, cet événement présentera la richesse et la diversité d’une des cultures vin et gastronomie les plus dynamiques en Europe.»

“En tant que dégustateur responsable des vins espagnols pour le Wine Spectator depuis plus de 20 ans, j’ai suivi l’évolution dynamique du pays, en qualité, en style et en diversité,” ajoute Thomas Matthews, rédacteur en chef du magazine spécialisé. Les producteurs participant à A Taste of Spain ont été sélectionnés par Wine Spectator pour présenter la qualité, la diversité et l’histoire de leur filière. À mon avis, aucune autre région viticole au monde n’a atteint un tel équilibre entre tradition et modernité, réévaluant la valeur des anciens terroirs, explorant des cépages indigènes et utilisant des techniques modernes pour élaborer des vins passionnants et distinctifs.

Avec Vinexpo.

Pour tout savoir sur le prochain Vinexpo: « Objectif Vinexpo 2017 : une 19e édition à Bordeaux du 18 au 21 juin »

05 Jan

Pour la RVF, c’est Alain Juppé « l’homme de l’année 2017 » !

A défaut de devenir le prochain Président de la République, Alain Juppé se voit décerner le titre « d’homme de l’année 2017 » par la Revue du vin de France, pour son action « efficace et durable » en faveur du vin. 

Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour al Culture et les civilisations du vin © JPS

Alain Juppé, le Maire de Bordeaux, Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin et Bernard Farges, Président du CIVB alors, en février 2016 devant la Cité du Vin© Jean-Pierre Stahl

« Notre homme de l’année ne sera pas président de la République, mais toute notre équipe l’a élu à l’unanimité », souligne Denis Saverot, directeur de la rédaction de la RVF, qui décerne jeudi soir ses récompenses annuelles, les « trophées du vin », à quatorze lauréats.

« C’est un homme qui, avec son tempérament, dans la tempérance, a pris en une dizaine d’années des décisions capitales pour le monde du vin », a encore expliqué Denis Saverot à l’AFP.

Il cite le festival « Bordeaux fête le vin », lancé en 1998 et qui s’est exporté depuis à Hong Kong, Québec et Bruxelles. Ainsi que la Cité du Vin, ouverte en juin 2016 sur les bords de la Garonne qui a déjà accueilli 270.000 visiteurs.

Le directeur de la rédaction de la RVF assure que, lorsqu’Alain Juppé est arrivé en 1995 « dans sa ville d’adoption, ses administrés ont eu peur qu’il n’aime pas assez le vin ». Mais l’ancien Premier ministre a compris « que le vin est le joyau de notre pays, son symbole dans le monde entier, une force de frappe économique », ajoute-t-il.

Avant Alain Juppé, un autre homme politique, Laurent Fabius, avait été couronné du titre d’homme de l’année par la RVF, en 2015.

Le « vigneron de l’année » est décerné à Anselme Selosse, à la tête du domaine en Champagne « Jacques Selosse »,dans la « Côte des Blancs ».

Philippe Pacalet, à Beaune, décroche le titre de « négociant de l’année ».

Le « prix de l’oenotourisme » revient à Bernard Magrez, propriétaire d’une quarantaine de domaines viticoles dans le monde, dont quatre grands crus classés à Bordeaux (Pape Clément, Fombrauge, La Tour Carnet et Clos Haut-Peyraguey).

Créée en 1927, la Revue du Vin de France, éditée par le groupe Marie-Claire, est leader du secteur et se vend en France à 50.000 exemplaires par mois.

Avec AFP.

Retrouvez l’interview d’Alain Juppé à l’aube du lancement de la Cité du Vin réalisée en janvier 2016 par Jean-Pierre Stahl et Pascal Lécuyer (en video ci-dessous ou sous l’article : Alain Juppé : « le site Huffington Post a fait la liste des 10 plus grandes inaugurations dans le monde en 2016, et dans ces 10 plus grandes il y a la Cité du Vin. »)

04 Jan

Le tour de France du givre dans les vignes

Par ces températures en dessous de 0°C, et un petit blizzard parfois, cela donne de fabuleux clichés dans les vignes du Bordelais comme celles d’Alsace. Tour d’horizon des belles photos de vignes gelées, prises par les amis de Côté Châteaux sur la toile, avec aussi une inspiration poétique.

©

Riquewhir © Famille-Hugel Tasting Room

Le Vieux Portail © Daniel Cathiard - château Smith Haut Lafitte à Martillac Gironde

Le Vieux Portail © Daniel Cathiard – château Smith Haut Lafitte à Martillac Gironde

Pomerol © Dany Roland

Pomerol en Gironde © Dany Roland

L'hiver en Sauternais ©

L’hiver en Sauternais © Daniel Detrieux

"Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret"...Antoine de Saint-Exupéry © Karina Pons -Domaine de Sentout

« Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret »… Antoine de Saint-Exupéry © Karina Pons – Domaine de Sentout à Lignan-de-Bordeaux

Et encore un petit bout d'Alsace par © Philippe Durt de chez Dopf

Et encore un petit bout d’Alsace par © Philippe Durst de chez Dopff

"Magie du givre dans le parc du © Château Filhot, ce matin"

« Magie du givre dans le parc du © Château Filhot, à Sauternes ce matin »

Château Mangot à Saint-Emilion © Karl Todeschini

Château Mangot à Saint-Emilion © Karl Todeschini

03 Jan

En Californie, depuis le 1er janvier on peut déguster un verre de vin tout en se faisant couper les cheveux…

C’est une nouvelle au poil ! Et aussi, chez eux, la bonne résolution du 1er janvier. Elle nous vient des Etats-Unis. Les Californiens sont désormais officiellement autorisés à déguster un verre de vin, de bière ou autre, pendant qu’ils se font couper les cheveux ou tailler la barbe.

Un débat qui a longtemps agité la Californie, aujourd'hui c'est possible © VinePair

Un débat qui a longtemps agité la Californie, aujourd’hui c’est possible © VinePair

Les clients se voyaient déjà depuis quelques années offrir du vin ou une bière dans cet Etat américain mais la pratique était souvent discrète, car interdite sans licence.

A compter de ce 1er janvier 2017, les salons de beauté ont le droit, grâce à une nouvelle loi,
de proposer jusqu’à 35 centilitres de bière -entre un demi et une pinte-o u un grand verre de vin à leurs clients sans avoir besoin de licence.

Cette mesure, promulguée en septembre, était réclamée par nombre des 42.000 salons de beauté de Californie. Mais elle n’est pas applaudie par tous, les associations de lutte contre l’alcoolisme craignant notamment qu’elle ne facilite l’accès des mineurs à l’alcool.

Les salons de coiffure « ont toujours eu le droit de demander une licence s’ils voulaient servir de l’alcool », souligne Jim Kooler, d’un groupe de lutte contre la consommation d’alcool chez les jeunes, « the California Friday Night Live Partnership ». « Avec cette nouvelle loi, ils pourront le faire sans licence, sans formation et sans supervision », déplore-t-il.

A quand une expérience similaire en France ? Le thé ou le café, c’est bien mais on peut envisager sereinement au pays du vin, des dégustations sans abus… Eh bien, figurez vous que cela existe déjà sur Paris et à Brest. D’autres adeptes ?

Avec AFP

A lire également l’article de CBS Sacramento (New Bill Would Allow California Salons, Barbershops To Serve Alcohol) et leur reportage video.

(attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

31 Déc

Côté Châteaux vous souhaite « Un bon réveillon à tous et une année 2017 vin…tage »

Il est comme ça Côté Châteaux, plutôt cabot ! Puisqu’il l’ouvre quotidiennement pour vous informer sur l’actu de la vigne et du vin, il vous présente Helfy, son toutou qui l’inspire chaque soir. 2016 aura été l’année de la Cité du Vin et de la 10e édition de Bordeaux Fête le Vin, 2017 verra les Parisiens à 2h de Bordeaux et un nouveau Vinexpo.

Meilleurs Voeux pour 2017 par © Helfy, la fifille de Côté Châteaux

Meilleurs Voeux pour 2017 par © Helfy, la fifille de Côté Châteaux

Finie 2016, l’année à l’aise, bonjour 2017 l’année du concept ! Une nouvelle année pour continuer à vous séduire et vous informer sur le monde du vin.

2016 a été marquée par l’ouverture de la Cité du VIn le 1er juin à Bordeaux, l’Evénement salué partout dans le monde ; ce fut également la 10e édition de Bordeaux Fête le Vin où tous les records de fréquentation ont été battus, tout comme à Bordeaux Tasting avec 8000 participants. Il y a eu la livraison du fabuleux chai des Carmes Haut-Brion, signé par Philippe Starck et Luc Arsène Henry.

2016 aura aussi révélé un millésime qui s’annonce parmi les meilleurs à Bordeaux, de ces seize dernières années, et ce malgré la sécheresse de l’été.

2016 a été l’occasion de découvrir de nouveaux bars à vins branchés comme la Parcelle à Talence, le Café de la Gare 1900 à Saint-André de Cubzac ou de rendre hommage aux pionniers comme Le Bistro du Sommelier à Bordeaux et l’Envers du Décor à Saint-Emilion, qui tous deux fêtent 30 ans de restauration et de concept de vin au verre… Côté châteaux vous a permis aussi de faire connaissance avec ces grands chefs nouvellement arrivés sur la région Renan Kervarrec à Plaisance et Pierre Gagnaire à la Grande Maison Bernard Magrez.

2016 enfin aura vu la disparition de plusieurs grands noms du monde du vin : le professeur Denis Dubourdieu qui laisse un énorme leg à Bordeaux, Paul Pontallier le directeur de château Margaux, Frédéric de Luze le président des Crus Bourgeois du Médoc et co-fondateur de la Maison de Négoce LD Vins, Jean-Henri Schÿler du château Kirwan, ancien président du négoce et di CIVB et enfin Pierre Lillet, le pilier de la Maison Lillet apéritif mondialement connu de Podensac.

En attendant de suivre les autres posts en 2017, avec notamment la semaine des primeurs très attendue fin mars -début avril pour juger du millésime 2016, avec également un nouveau rendez-vous planétaire pour Vinexpo 2017 du 18 au 21 juin à Bordeaux-Lac, Côté Châteaux vous remercie de continuer à lire ses articles sur l’actualité de la vigne et du vin.

En 2016, Côté Châteaux a enregistré 579 171 pages lues contre 447 000 en 2015, soit une augmentation notable de 29,5%. Sur Facebook, plus de 3200 personnes suivent votre serviteur et sur Twitter l’augmentation est de +70% avec 1744 abonnés à @cotechateaux .

A toutes et tous, Côté Châteaux vous souhaite une bonne année 2017 riche en nouveaux projets. Amitiés.

30 Déc

#insolite en Champagne : une vinification dans des œufs d’argile…

En Champagne, à Ay, près d’Epernay, une maison de champagne a supprimé les cuves en inox. Désormais, la vinification se fait en fûts de chêne mais aussi dans des oeufs en argile de Toscane.

Un retour à l'argile pour les prochaines années ? © Marie-Line Fournier

Un retour à l’argile pour les prochaines années ? © Marie-Line Fournier

Une méthode ancestrale au service de la vinification du Champagne. Une méthode née en Arménie et en Géorgie : la vinification en amphore. Depuis quelques jours dans la cuverie du champagne Henri Giraud, on y déguste des vins issus de ces amphores en argile, en forme d’œuf. Les échantillons montrent déjà beaucoup de puissance.

img_2362Dans cette maison de champagne, depuis cette année, les cuves en inox ont été supprimées et les vins sont élevés en fûts de chêne, principalement de la forêt d’Argonne, et dans ces œufs d’argile. Une expérimentation réalisée avec des œufs en béton, n’ayant pas été concluante, l’argile a été choisie.

700 litres de vin sont ainsi stockés dans la cuverie.  A la prochaine vendange, ce sera 5 fois plus. Ce renoncement aux cuves en inox est  une vraie remise en cause constructive de l’élaboration des vins. Il semble déjà que les œufs en argile conviennent particulièrement bien à la vinification des pinots noirs.

France 3 Champagne-Ardennes.

Découvrez le reportage de mes confrères de France 3 Reims: M. Fournier / P. Mercier / P. Blot – Photos Marie-Line Fournier

29 Déc

Et voici le mur à vin modulable et design

En voilà une idée originale pour ranger ses bouteilles de vin. Elle vous est proposée par Vin’Store Design, une entreprise de Vouvray qui pétille d’imagination. Son dirigeant, Guillaume Branchet, spécialiste dans le travail de la tôlerie fine a conçu ces racks en inox pour ranger de manière optimum vos bouteilles. Il en existe de toute sorte et en plus cela habille vos murs  dans un salon, une cuisine ou dans un restaurant, ou bien en cave bien sûr.

Un nouveau système de stockage pour agrémente le mur d'une cuisine ou sur socle © Vin'Store Design

Un nouveau système de stockage pour agrémente le mur d’une cuisine ou sur socle © Vin’Store Design

La cave ne se cache plus, elle montre ses plus beaux atours. Grâce à ces racks en inox,  Vin’Store Design propose un concept unique de stockage du vin. A l’origine de cette idée en 2012, Guillaume Branchet, responsable de la société tourangelle A.S.C TOLERIE : « on est dans le tôlerie fine en inox, notre client principal est Proludic, on fabrique des éléments pour des jeux de plein air. On travaille l’inox pour l’industrie du 8/10e au 3mm d’épaisseur. C’est à partir d’un besoin personnel que nous avons commencé à produire ces racks. »

Ce système de rangement pour bouteilles est 100% Made in France. Il a été spécialement conçu pour optimiser la place disponible tout en apportant une touche esthétique et design au lieu servant de cave à vin. Un système adapté à tous types de format de bouteilles, standard, champagne ou magnum…

« Ce système se fixe sur tout support, il est prépercé. Il permet d’avoir un mur de bouteilles. Les bouteilles tiennent uniquement par le goulot et sont suspendues. le goulot est très solide, c’est ce qui est de plus dur sur une bouteille, «  m’explique Guillaume Branchet qui a fait breveté son système en 2013.

Dans les endroits où l’on manque de place, ce système est idéal d’autant qu’ il met en valeur les bouteilles, avec une visibilité de leurs étiquettes et une grande accessibilité. Les bouteilles sont maintenues horizontalement par le col dans les perforations du rail. Ce système permet de créer un mur de bouteilles de vin dans une cave à vin, une cuisine ou la salle d’un restaurant.

Format rack double, triple profondeur © Vin'Store Design

Format rack double, triple profondeur © Vin’Store Design

« On a appelé ça des racks. On part d’un sytème de 3 bouteilles de 15- 18 cm de haut et on va jusqu’à 2 m de hauteur en gamme standard. Toutefois aujourd’hui on peut aller jusqu’à 3 – 4 mètres… »

« Pour vous donner une idée en 2 m en quinconce, une bouteille à gauche, une bouteille à droite, on range 43 bouteilles. »

comment

Aujourd’hui, ce concept plaît auprès des particuliers, restaurants et cavistes qui le connaissent mais est encore assez méconnu. Côté Châteaux espère réparer cela car l’initaitive est originale. Guillaume Brachet est fier d’avoir vendu son idée auprès d’une institution : « Parmi les restaurants, on a le Grand Monarque à Chartres (une étoile au Guide Michelin) qui s’est fait toute une cave avec ce système-là. » Il recherche également des représentants ou des distributeurs pour développer son concept.

Un nouveau système de stockage pour agrémente le mur d’une cuisine ou sur socle © Vin’Store Design

VinStore Design-en situation 1

Quelques chiffres :

Rail standard en inox brossé de 3 à 43 bouteilles et de 35 € à 200 € TTC.
Le système de rangement Vin’Store Design est disponible en plusieurs mesures sur le site
vinstoredesign.fr
Fabrication sur mesure sur devis.

Pour contacter Vin’Store Design :

vinstoredesign@gmail.com ou Guillaume Brachet au 06 30 05 86 86