23 Jan

La Cité du Vin reçoit le prix de l’entreprise citoyenne pour sa stratégie de recrutement

La Cité du Vin a reçu le 19 janvier le Prix de l’entreprise citoyenne. Il a été remis par la Maison de l’Emploi de la Nouvelle Aquitaine.

citeduvin_1464371783Les recrutements de La Cité du Vin, réalisés en partenariat avec la Maison de l’emploi dans la démarche de responsabilité sociétale de la Ville de Bordeaux, portent une attention particulière aux publics rencontrant des difficultés d’insertion socio-professionnelle ou prioritaires au titre des politiques publiques de l’emploi, notamment dans les quartiers de Chartrons Nord et Bordeaux Maritime.

La Fondation pour la culture et les civilisations du vin a fait appel à Pôle Emploi qui utilise la méthode de recrutement par simulation (MRS). Cette méthode sort des critères habituels basés sur l’expérience et le diplôme, privilégiant les aptitudes nécessaires liées au poste de travail proposé.

Les chiffres clés du recrutement à La Cité du Vin :

En phase de construction du bâtiment :

·   17 572 heures d’insertion ont été réalisées ;

·   61 demandeurs d’emploi ont bénéficié d’un contrat de travail ;

·   50 % des personnes salariées résident dans un quartier prioritaire.

En phase d’exploitation, depuis son ouverture au public le 1er juin 2016 :

L’objectif est de permettre au public résidant à proximité et dans les quartiers prioritaires de la ville de bénéficier des opportunités d’emploi à La Cité du Vin

·   Recrutement initial : 120 personnes, dont 22 habitent le quartier Bordeaux Nord (20%) ;

·   Sur les 71 recrutements pour les postes Accueil/Vente et Médiation :

o   38 personnes (52%) ont été recrutées par le biais du forum spécifique et les Rencontres Emploi Handicap mis en place par la Maison de l’Emploi ;

o   14 sont accompagnées par le Plan local pour l’insertion et l’emploi ou la Mission Locale ;

o   16 habitent le quartier Bordeaux Nord.

Actuellement, en basse saison :

87 personnes sont en poste dont 18 habitent le quartier Bordeaux Nord (21%):

·   Sur les 38 personnes recrutées dans le cadre du partenariat avec le Service public de l’emploi et de l’offre de service commune portée par la Maison de l’Emploi, 20 salariés sont toujours dans l’effectif en janvier 2017 dont 2 ayant la reconnaissance de travailleur handicapé ;

·   Parmi ces 20 salariés, 17 sont en CDI : tous en temps plein à 35 heures hebdomadaires, sauf 3 qui ont préféré des temps partiels pour raisons personnelles ou de santé ;

·   58 salariés sont bordelais (67%) ;

·   18 habitent le quartier Bordeaux Nord (31%), dont 3 du quartier Bacalan, 1 des Aubiers et 1 du quartier Grand Parc ;

·   12 habitent un quartier prioritaire de la ville (21%) : 1 des Aubiers, 3 à Bacalan, 1 du Grand Parc et 7 de Saint Michel ;

·   4 salariés sont reconnus travailleurs handicapés et 1 salarié est en cours de reconnaissance travailleur handicapé.

Par ailleurs, les évolutions de poste et promotions internes sont favorisées.

Perspectives pour la haute saison 2017:

30 recrutements en CDD saisonniers (environ 6 mois) sont prévus, essentiellement sur les postes Accueil, Boutique et médiation.

La Cité du Vin prévoit un Job Dating en 2017, comme l’an dernier, organisé par la Maison de l’Emploi.

Cette reconnaissance s’inscrit dans le cadre du lancement de la 3ème édition du palmarès des entreprises qui recrutent à Bordeaux et dans sa métropole, organisé par La Tribune Bordeaux. Selon l’INSEE, 7 à 10 % des emplois de la région seraient imputables à l’activité touristique bordelaise, notamment grâce à La Cité du Vin.

(La Cité du Vin a été conçue par XTU Architects)

22 Jan

Waterloo à Mérignac : Emilio Multari fait partager sa passion de Napoléon

Emilio Multari avait fait les choses en grand ce vendredi soir au Ciné Mérignac pour la projection pour la première fois en France de Waterloo, le film d’Hugues Lanneau, réalisateur belge de la RTBF. De nombreux grenadiers et autres marins en uniformes napoléoniens ont fait en prime le spectacle.

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Les tambours Christian Calligaro et Rolland Peyré dans le hall du Cine Mérignac © JPS

Ils sont avant tout des passionnés,  des reconstitueurs de ces grandes pages de l’histoire. Emilio Multari est l’un d’eux, et comme eux, il avait participé à la grande reconstitution de la bataille de Waterloo en 2015 avec 6000 participants.

Emilio Multari vous avait déjà été présenté par Côté Châteaux en 2014 lorsqu’il avait rejoué l’avarie de gouvernail qu’avait subi Napoléon en 1808 en revenant en bateau d’Espagne. Il avait dû accoster au château de Portets qui porte toujours une trace de ce passage et raconte l’histoire pour les oenotouristes qui viennent visiter cette propriété viticole des Graves.

Napoleon 024Parmi la centaine de spectateurs, de nombreux férus d’histoire mais aussi de Napoléon. Certains sont aussi venus par amitié avec Emilio, comme Patrick Urtizverea, qui tient le bistrot « le Napoléon III » une institution, juste en face du CIVB, et des allées de Tourny. Il se souvient de cette belle soirée où il avait reçu dans son établissement l’Empereur (Franck Sanson) et l’Impératrice, avec d’autres reconstitueurs en juillet 2014; Emilio Multari et ses amis avaient bivouaqué place des Quinconces et animé ainsi Bordeaux tout un week-end…

Nadiejda et Liliane Grigorieff avec Jean-Marc Bellier en tenue de grenadier de la garde impériale. © JPS

Nadiejda et Liliane Grigorieff avec Jean-Marc Bellier en tenue de grenadier de la garde impériale. © JPS

Certains n’ont pas hésité à traverser la France, comme Rolland Peyré (de l’association les Tambours de l’Odyssée), venu de Ollioules près de Toulon, pour jouer spécialement du tambour avec Christian Calligaro de Bordeaux; « Emilio nous appelle et on arrive, c’est un fidèle parmi les fidèles », me confie Rolland Peyré. « Le réertoire Empire est un passage obligé pour la formation tambour ». Et un peu plus tard, sur scène, ce passionné d’expliquer « les tambours donnaient le pas et la direction. Deux roulements à droite, un roulement à gauche. » Il y avait 3 types de roulement dont le plus rapide était le pas de charge avec 120 pas à la minute.

Hugues Lanneau(à droite)

Emilio Multari, l’organisateur (au centre), avec Hugues Lanneau, le réalisateur (à droite) © JPS

Passé le verre de l’amitié offert par Emilio Multari et son association le Relais de l’Empire, ces reconstitueurs ont dévoilé et commenté les tenues qu’ils portaient à l’époque depuis la grande tenue de grenadier de la garde impériale avec ses gu^tres blanches et le bonnet en poils d’ours, celles d’ouvriers de marine de la 44e flotille distinguée à Wagram pour ses construction de ponts…une tenue de maréchal d’Empire et un colonel Marbot sabre au clair plus vrai que nature.

« Waterloo, l’ultime bataille », est donc ce film à mi chemin entre une fiction et un documentaire qui retrace la fin de Napoléon, sa dernière tentative de tenir tête à une Europe entièrement coalisée contre lui.

Emilio Multari sur scène avec une douzaine de reconstitueurs en uniformes napoléniens © JPS

Emilio Multari sur scène avec une douzaine de reconstitueurs en uniformes napoléniens © JPS

Le producteur Willy Perelsztein a eu l’idée de réaliser ce film en 2009, il en a parlé à Hugues Lanneau, réalisateur à la RTBF. « Il n’y avait pas vraiment eu de film consacré à la bataille de Waterloo et mon souci a été de raconter l’histoire en se basant sur des témoignages de soldats de l’époque,  affamés, la peur au ventre, la plupart d’entre eux ne sont pas revenus. Je voulais dépasser le vernis et montrer ces soldats les pieds dans la boue (certains ayant même perdu leurs chaussures), le sang avec des scènes assez dures. Mais ce film n’aurait pas pu être réalisé sans le concours des reconstitueurs : ils ont une expertise dans la gestuelle, ils savent très bien comment utiliser une arme, comment marcher au pas. »

Et Emilio Multari de confier : « j’ai moi-même tourné dans ce film, c’est assez impressionnant. Cela a été une expérience fascinante. » 

Un film qui n’a malheureusement été diffusé que sur Arte, mais qui a pourtant un intérêt historique important par ces témoignages de soldats. Une fin tragique commentée ensuite par le professeur Laurent Coste de l »université de Bordeaux : « Napoléon aurait pu gagner cette bataille de Waterloo, mais les alliés auraient rassemblé leurs forces et cela n’aurait fait que reculer l’échéance. Waterloo, c’est la fin tragique de cette aventure. » 

Pour la petite histoire, Napoléon était amateur de Gevrey-Chambertin. Son aide de camp le conservait précieusement , et notamment contre sa poitrine durant la campagne de Russie, ainsi il pouvait lui servir chambré. Mais à Waterloo son aide de camp n’avait pas pu le rejoindre.Il se dit que c’est faute d’avoir bu son verre de Chambertin le jour de la bataille de Waterloo que Napoléon connut la défaite.

Waterloo a fait 11000 morts et plus de 35000 blessés.

20 Jan

#Tradition : défilé et voeux du Grand Conseil du Vin et des confréries de Bordeaux

Ce midi, le Grand Conseil du Vin de Bordeaux et les confréries girondines ont défilé en plein coeur de la capitale du vin. Une tradition pour venir témoigner au Maire de Bordeaux, Alain Juppé, leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année.

Un départ depuis le CIVB, avec déjà la photo souvenir devant le Grand Théâtre © Serge Guynier

Un départ depuis le CIVB, avec déjà la photo souvenir devant le Grand Théâtre © Serge Guynier

Je vais vous faire une confidence : c’est en cette période de grand froid que les Confréries apprécient leurs robes et autres toges. Plus besoin de « Damart », elles ont leur capes en velours et autres doublures qui leur tiennent bien chaud.

CIVB

Et c’est vraiment par ces températures dépassant à peine quelques degrés au dessus de 0, que nos amis vignerons et négociants de la place de Bordeaux ont apprécié fouler le pavé bordelais depuis le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux jusqu’au Palais Rohan, pour présenter leurs voeux à Alain Juppé. Certes des voeux qui auraient pu et du avoir un autre écho, si l’histoire s’était écrite autrement…Le Cortège escorté par la Garde Montée de la Ville de Bordeaux a fait son entrée par la Cour d’Honneur du Palais Rohan.

Alain Juppé accueillant les confréries à l'entrée du Palais Rohan © Serge Guynier

Alain Juppé accueillant les confréries à l’entrée du Palais Rohan © Serge Guynier

Remis de son gros rhume de l’autre jour à la Cité du Vin, le Maire de Bordeaux était même sur le perron de l’Hôtel de Ville pour accueillir et serrer les mains de ces vaillants marcheurs hivernaux, emmenés par leur Grand Maître Francis Boutemy. Un défilé empreint de tradition, sans doute plus agréable par une journée hivernale bien ensoleillée que par une canicule sur les quais de Bordeaux par 30° en pleine fête du vin.

MAIRIE« Cela fait très très longtemps que cette tradition perdure...C’est véritablement toute la famille du vin de Bordeaux qui vient présenter au Maire de Bordeaux les voeux. cette année, on a même le président du CIVB qui est avec nous, » commente Francis Boutemy. « C’est vrai que nous jouons beaucoup sur l’image, avec le Los Angeles Times qui a mis Bordeaux  en tête des destinations en 2017, tout cela profite à tout le monde. Les actions que fait la Ville de Bordeaux et nos actions partagent un tronc commun ! »

A toutes et tous, on leur souhaite un joli rayonnement à l’étranger et beaucoup d’oenotouristes à Bordeaux.

(Photos Serge Guynier)

Regardez l’interview de Francis Boutemy réalisée par Serge Guynier et Sylvie Tuscq-Mounet :

18 Jan

Les tonnelleries de Gironde : un savoir-faire reconnu

Les tonnelleries de Gironde, comme d’autres en France, affichent une bonne santé. Certains châteaux possèdent leur propre tonnelier, d’autres commandent leurs barriques chez ces tonneliers artisanaux ou plus gros, qui, depuis dès années, montrent un savoir-faire reconnu. Tour d’horizon à Smith Haut-Lafitte, à la tonnellerie Bordelaise à Martillac et chez Nadalié à Ludon-Médoc.

Le temps de chauffe varie selon les voeux des châteaux © JPS

Le temps de chauffe varie selon les voeux des châteaux © Jean-Pierre Stahl

Tonnelier, un savoir-faire vieux de plus de 2000 ans. Smith Haut-Lafitte est l’un des 3 châteaux du Bordelais avec Lafite et Margaux à avoir son propre tonnelier depuis 1995, avec Didier Fezil, comme premier tonnelier. Jean-Luc Itey a pris la suite en 2001 et fabrique ici 550 barriques à l’année. Il choisit d’abord son chêne, qui provient pour environ 55 à 60% de chêne de la forêt de Tronçais dans l’Allier, le reste provenant d’autres forêts de chêne en région parisienne ou dans le centre de la France.

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« C’est la pression des cercles qui fait en partie l’étanchéité, il y a aussi le fait que le bois est fendu dans le sens du fil, et après il y a une part de gonflement par rapport au vin, qui fait que la barrique est étanche », explique Jean-Luc Itey tonnelier.

tonnellerie 134La qualité des bois et la maîtrise de la chauffe expliquent ce choix d’une tonnellerie au château, comme le précise Fabien Teitgen, directeur technique de Smith Haut-Lafitte :

Le marquage à l'ancienne, au fer rouge, avec le blason de Smith Haut Lafitte © JPS

Le marquage à l’ancienne, au fer rouge, avec le blason de Smith Haut Lafitte © JPS

« si on sous-chauffe la barrique, on va apporter des éléments négatifs au niveau arômatique, et si on la surchauffe on va donner des notes de fumé, de grillé, de taosté, et comme dans les graves comme à Smith Haut Lafitte, le terroir donne déjà des notes de fumé, d’âtre, de silex, on va plutôt travailler sur des chauffes très douces, très soft à l’intérieur pour donner des compléments de type caramel doux, des notes d’épices, plutôt que de renforcer le côté fumé. »

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Didier Fesil, MOF en tonnellerie, et patron de la tonnellerie bordelaise © JPS

A l’heure du gravage laser sur les barriques, et de la mécanisation pour le cerclage, la tonnellerie Bordelaise reste malgré ces avancées, une tonnellerie artisanale. Fondée en 2001 par Didier Fesil, meilleur ouvrier de France, elle emploie 13 personnes dont 10 tonneliers. Avec cette passion chevillée au corps, Didier Fesil aime transmettre son savoir-faire : ainsi a-t-il permis à Anthony un jeune tonnelier d’être meilleur apprenti de France. Une transmission qui s’opère aussi avec l’Ecole de Tonnellerie ouverte récemment à Blanquefort : 4 tonneliers et un professeur de viticulture et d’onologie sont à l’origine de ce projet.

A la Tonnellerie Bordelaise, Didier Fesil aime transmettre sa passion © JPS

A la Tonnellerie Bordelaise, une passion et un art de la tonnellerie © JPS

Dans son atelier à Martillac, ce sont 5000 fûts qui sont réalisés à l’année, essentiellement des bordelaises de 225 litres mais aussi de plus en plus de barriques plus volumineuses ou encore des cuves tronconniques ou des foudres :

« On va vers des 400 et des 500 litres, pourquoi ? Parce que le rapport bois-vin n’est pas le même dans 400 litres que dans une barrique de 225 litres, » commente Didier Fezil. « Et puis, il y a aussi l’aspect économique, aujourd’hui les vins passés en barriques de 400 litres, par exemple, reviennent moins chers à la bouteille que dans des barriques de 225 litres. »

30000 barriques réalisées chaque année chez Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

30000 barriques réalisées chaque année chez Nadalié à Ludon-Médoc © JPS

Fondée en 1902 par Auguste Nadalié, la tonnellerie Nadalié à Ludon-Médoc est aujourd’hui l’une des plus importantes de Gironde. 30000 barriques y sont réalisées à l’année, mais si l’on compte ses autres structures en Charente, Belgique, au Chili et aux USA, ce sont 70000 barriques produites par 180 tonneliers dans le monde (240 personnes employées au total).

Stéphane Nadalié, 5e génération de tonnelier © JPS

Stéphane Nadalié, 5e génération de tonnelier © JPS

« Il faut savoir qu’il y a seulement 2% des vins faits dans le monde qui sont élevés dans du bois, donc on se dit toujours, tiens, ça va être porteur parce qu’il y a de la marge. Toutefois, on est vraiment tributaire de la récolte, si jamais la récolte est bonne en quantité et en qualité, on fera un  peu plus de barriques, on a eu de belles années comme 2009, 2010 avec un superbe millésime et la tonnellerie se portait bien, » explique Stéphane Nadalié 5e génération à la tête de l’entreprise.

Avec Margaux et Lafite, le château Smith Haut Lafitte est l'un des rares châteaux a avoir son propre tonnelier © JPS

Avec Margaux et Lafite, le château Smith Haut Lafitte est l’un des rares châteaux a avoir son propre tonnelier © JPS

Après la mode des vins boisés dans les années 80-90, les châteaux aujourd’hui reviennent à une présence et une chauffe de la barrique moins marquées, comme l’explique Fabien Teitgen du château Smith Haut Lafitte:

Fabien Teitgen, directeur technique à Smith Haut Lafitte donne ses directives au tonnelier pour avoir des vins pas trop marqués par l'aspect boisé © JPS

Fabien Teitgen, directeur technique à Smith Haut Lafitte donne ses directives au tonnelier pour avoir des vins pas trop marqués par l’aspect boisé © JPS

« C’est toute la subtile alchimie de la tonnellerie et de la barrique, c’est que la barrique doit arriver en support du vin mais ne doit pas arriver au-dessus du vin. »

La fédération des tonneliers de France a enregistré une augmentation en volume de +8% de l’activité en 2015, avec une production annuelle au total de 592000 fûts. Preuve que les tonnelleries ont encore de beaux jours devant elles…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lécuyer :

17 Jan

La Cité du Vin fait son cirque avec les Gruss !

Profitant de la présence du cirque Arlette Gruss, place des Quinconces à Bordeaux, l’autre institution et emblème de la ville, la Cité du Vin, a eu l’idée de programmer une parade exceptionnelle du cirque Gruss sur son parvis. C’est ce mercredi à 10h30.

Crédits photo : ©XTU architects - Photos Anaka / La Cité du Vin / Arlette Gruss 2017

Crédits photo : ©XTU architects – Photos Anaka / La Cité du Vin / Arlette Gruss 2017

C’est désormais une tradition à Bordeaux, le cirque Arlette Gruss installe son chapiteau banc et rouge sur la place des Quinconces, comme tous les ans, du 12 janvier au 5 février 2017.

Mais cette année, entre deux représentations, les artistes du cirque vont accoster sur le parvis de La Cité du Vin ce mercredi 18 janvier à 10h30 pour une parade exceptionnelle et ouverte à tous. Avec au programme :

  • Contorsion, George Der Gummi Guru : « Un phénomène sort de sa coquille »
  • Vélo Trial, Jonathan Rossi : « À en perdre les pédales ! »
  • Mât, Kevin Gruss, Sergiy et Andrii : « L’amitié comme pilier »
  • Ventriloque « l’homme sans voix », avec Claudio De Negri
  • Clown Mathieu : « Il met les points sur les rires »
  • Marionnettes, Loïc Bettini : « Fait de bois, de ficelles et d’amour »

Les numéros seront suivis d’une dégustation de vins d’Alsace du domaine Joseph Gruss.

15 Jan

Ventes de Cognac en 2016 : encore une année record, avec 179 millions de bouteilles vendues !

Dans sillage d’une année 2015 record, les ventes de Cognac ont de nouveau connu une année 2016 « historique », tant en volume avec +6% qu’en valeur avec +6,8%. Une progression toujours tirée par le marché Nord-Américain.

Le chai chez © Hennessy

Le chai chez © Hennessy

Exporté à plus de 98%, le Cognac a enregistré en 2016 près de 179,1 millions de bouteilles vendues, contre 168,9 millions l’année dernière, pour un chiffre d’affaires de 2,76 milliards d’euros (2,6 milliards en 2015), selon des chiffres du BNIC, Bureau national interprofessionnel du Cognac.

Comme les années précédentes, c’est le marché nord-américain qui porte cette croissance. La zone ALENA (Canada, Etats-Unis, Mexique, Accord de libre-échange de 1994) a ainsi totalisé 77,3 millions de bouteilles en 2016, soit une croissance de 14,2% en volume, de 14,3% en valeur. Les Etats-Unis, premier marché du Cognac depuis depuis plus d’un quart de siècle, se taillent la part du lion (74,1 millions de bouteilles). Les exportations vers l’Extrême-Orient, deuxième marché en importance pour le Cognac, restent stables avec 51,1 millions de bouteilles expédiées, soit +1% en volume et +3% en valeur. Les ventes y confirment l’équilibre retrouvé de cette zone asiatique, qui – le marché chinois surtout – avait fait plonger les résultats en 2014, avant une belle reprise en 2015.

De nombreuses découvertes pour les jeunes notamment les Cognacs proposés par Rémy Martin, VSOP, 1738 et XO © JPS

De nombreuses découvertes pour les jeunes lors de Bordeaux Tasting en décembre dernier des Cognacs proposés par Rémy Martin : VSOP, 1738 et XO © JPS

A contrario, les expéditions vers l’Europe (39,4 millions de bouteilles) traduisent un contexte économique toujours difficile: elles connaissent un léger repli, à -1,2% en volume, et -1% en valeur.

Enfin se confirme la tendance des dernières années à une croissance des expéditions dans le reste du monde (Afrique, Caraïbes, Océanie…). Avec 11,3 millions de bouteilles expédiées, ces marchés ne pèsent qu’un peu plus de 6,3% des volumes expédiés, mais continuent de croître (+5,4 % en volume, +5,1% en valeur), même sans rééditer les bonds de 2014 et 2015 (autour de +13% en volume).

En France, les ventes de Cognac se sont élevées en 2016 à seulement 4,09 millions de bouteilles, en recul de 2,6% par rapport à l’année précédente.

Avec AFP et BNIC.

13 Jan

« A bord ! » de la Cité du Vin : un dîner pour célébrer les mécènes

Un an, presque jour pour jour, après le premier dîner thématique « le banquet des hommes illustres », la Cité du Vin organisait hier soir son deuxième dîner de gala pour remercier le monde du vin de Bordeaux, ses mécènes bâtisseurs et ses nouveaux donateurs. L’occasion de souligner une bonne fréquentation : 270 000 visiteurs sur les 7 premiers mois de 2016.

Welcome "à bord !" de la Cité du Vin, avec une rembarde digne d'un navire de croisière pour les photos souvenir © JPS

Welcome « à bord ! » de la Cité du Vin, avec une rambarde digne d’un navire de croisière pour les photos souvenirs © JPS

La fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin, qui gère la Cité du Vin, avait décidé de jouer à fond la métaphore en comparant la Cité du Vin avec un navire de croisière, il y avait le commandant de bord, le moussaillon, et de nombreux marins d’eau douce, avec près de 350 invités.

Hervé Grandeau président de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux et Bernard Farges vice-président du CIVB © JPS

Hervé Grandeau président de la Fédé des Grands Vins de Bordeaux et Bernard Farges vice-président du CIVB © JPS

« Welcome aboard » ou bienvenue « à bord ! », une invitation à emprunter le fleuve tel un navire de croisière et de haute mer, embarqué dans la salle des expositions transformée en salle à manger de paquebot. Une invitation aussi à faire escale dans les grands vignobles du monde avec un jeu de devinettes.

Sylvie Cazes et Alain Juppé, à l'abordage... des discours © JPS

Sylvie Cazes et Alain Juppé, à l’abordage… des discours © JPS

En guise de bienvenue, Sylvie Cazes, la présidente de la fondation, tenait à souligner un première exercice encourageant pour la Cité du Vin, lancée le 1er juin 2016, qui a déjà dénombré, sur les 7 premiers mois de 2016, 270 000 visiteurs. En un an, la Cité mise désormais sur 360 000 visiteurs et 400 000 dans un futur proche. C’est légèrement en dessous des 450 000 annoncés lors du lancement, mais les dirigeants se veulent optimistes.

cite du vin à bord 023Alain Juppé avait, lui aussi, pris place « à bord ! » . Il n’allait pas s’abstenir de partager l’apéritif malgré son « gros rhume ». Il est lui aussi venu « remercier les mécènes sans qui nous n’aurions pas pu mener à bien ce projet ».

"Iceberg droit devant !", non on n'y a a pas eu droit, hormis une pointe de glace dans le dessert

« Iceberg droit devant ! », non on n’y a a pas eu droit, hormis une pointe de glace dans le dessert

Et de faire preuve de cette petite pointe d’humour pour rappeler son destin arrêté en si bon chemin : « à ma grande surprise, la Revue du Vin  de France m’a désigné homme de l’année, cela prouve qu’il y a peu de connexion entre la politique et la viticulture… »

cite du vin à bord 031Le maire de Bordeaux a rappelé les enjeux économiques et les emplois qui découlaient de la viticulture, mais « derrière tous ces enjeux, il y a aussi le plaisir du vin ». Si Alain Juppé a été consacré « homme de l’année 2017 », c’est sans doute pour son implication sur 2 gros chantiers : « je me suis lancé à fond », rappelait-il hier, pour la « réalisation de la Cité du Vin et l’organisation de Bordeaux Fête le vin qui a rassemblé 650 000 personnes sur les quais. Le succès était au rendez-vous. »

cite du vin à bord 039Décidément Alain Juppé sait rebondir sur l’ensemble des articles et revues qui encensent Bordeaux dont la dernière en date qui invite à l’évasion : « amoureux du vin, posez vos bagages en France » et à Bordeaux surtout.

cite du vin à bord 050« Si le Los Angeles Times a mis Bordeaux en tête des 17 destinations, ce n’est pas par ordre alphabétique, mais par ordre de mérite et la Cité du Vin y contribue de manière déterminante », concluait ainsi le maire de Bordeaux.

Parmi les grandes nouveautés de la nouvelle année, Sylvie Cazes a annoncé le prochain grand rendez-vous culturel de la Cité : l’exposition « Bistrot ! De Baudelaire à Picasso », du 17 mars au 21 juin, avec une centaine d’oeuvres exposées pour « mettre en lumière le rôle essentiel des cafés et des bistrots dans la création et la société ».

A qui la palme de la carte de voeux la plus originale ?

Le concours des cartes de voeux, c’est le petit jeu et la tradition, en ce mois de janvier. Les cartes en papier continuent de faire de la résistance malgré une forte poussée des cartes électroniques. Voici un échantillon non exhaustif des cartes originales reçues par Côté Châteaux, envoyées par ses amis du monde du vin. And the winner is…

Une carte de voeux en forme de petit théâtre qui se déplie avec les danseurs de l'étiques du © château Clerc Milon

Une carte de voeux en forme de petit théâtre qui se déplie avec les danseurs de l’étiquette du © château Clerc Milon. Très très joli…

Entre décembre et janvier, c’est la période qui veut cela, on passe du sapin aux étoiles, des rennes aux lutins, et bientôt les cloches…de Pâques.

© Angélus et un dessin signé Floch, en période de Festival d'Angoulême, pas mal non ?

© Angélus et un dessin signé Floc’h, en période de Festival d’Angoulême, pas mal non ?

Merci à tous pour vos bons voeux. J’en profite pour vous renouveler les miens sur internet, sur le blog, c’est plus simple, sinon il va falloir que je pose des congés bientôt pour répondre à tous… Humour !

Château Yquem... toujours de la recherche, cette fois en deux parties, carte et pochette © JPS

Château Yquem… toujours de la recherche, cette fois en deux parties, carte et pochette © JPS

Côté châteaux aime la tradition et recevoir ces jolies cartes, certaines sont très traditionnelles avec de gros chiffres 2017 en lettres d’or sur fond or comme château d’Yquem, mais avec en insert une carte intérieure noire avec une bouteille d’Yquem en paillettes d’or, plus ou moins estompées, plutôt originale.

Les 4 saisons non pas de Vivaldi mais de la Barton Family © JPS

Les 4 saisons non pas de Vivaldi mais de la Barton Family Wines © JPS

Il y a aussi les grandes familles comme la Barton Family (châteaux Langoa Barton, Léoville Barton et Mauvesin Barton) qui décline les 4 saisons sur chacun des chiffres de 2017 avec l’évolution de la vigne… Vivaldi n’est pas loin…Pas mal.

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L’autre grande famille des Comtes von Neipperg met en page de garde la relève, les enfants qui vont reprendre à terme les vignobles Canon La Gaffelière, la Mondotte, chateau d’Aiguihle, etc… Une touche humaine.

Il y a ceux qui ont lancé leur « Grande Cave » en 2016 et qui proposent sur leur site de déguster les Grands Vins de Bordeaux en 2017 à travers 1000 références. Efficace.

La carte anniversaire des 20 ans de la Famille Bonnie à la tête de Malartic-Lagravière © JPS

La carte anniversaire des 20 ans de la Famille Bonnie à la tête de Malartic-Lagravière © JPS

Dans la série, je communique avec un triptyque, la famille Bonnie célèbre ses 20 ans à la tête de Malartic-Lagravière 1997-2017, en chiffres découpés (sur fond vieil or) et de jolies photos retraçant la propriété. 20 ans qui vont être fêtés avec aussi les 30 ans de l’appellation des Pessac-Léognan cette année. Notamment avec une fête des vendanges à Pessac, dont Côté Châteaux a soufflé l’idée, en attendant de souffler les bougies…Pour leur 20 ans, je leur donne la 2e place.

Un joli heurtoir de porte ancienne comme symbole de la Grande Cave © JPS

Un joli heurtoir de porte ancienne comme symbole de la Grande Cave © JPS

Il y a aussi la carte…postale du chai en noir et blanc du château Pindefleurs avec au dos Dominique, Audrey et Pierre Lauret, dans la vigne, qui présentent leurs meilleurs voeux. Simple et direct.

Des voeux sur des cartes de bonnes oeuvres de l’Unicef avec la Famille Perse du château Pavie. Vive la solidarité et la démarche de développement durable avec notamment leurs ruches à domicile suivies par l’apiculteur Bernard Simian.

Une carte très colorée pour

Une carte très colorée pour les vins de Madiran & Pacherenc du Vic-Bilh © jps

Et dans la série des plus petits, n’oublions pas les vins de Madiran et Pacherenc du Vic-Bilh proches des Pyrénées ou encore les Vignerons de Buzet, qui depuis longtemps s’engagent autrement, avec une carte originale de leur emblème la chouette Athéna à colorier avec des crayons de couleur, s’il vous plaît ! Ah là, il sont sur le podium…aussi, allez 3e.

A colorier ! La carte des vignerons de Buzet avec la chouette Athéna © JPS

A colorier ! La carte des vignerons de Buzet avec la chouette Athéna © JPS

Enfin, la dernière carte est très simple, mais en même temps, très compliquée: c’est celle du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux. Une carte amusante, qui se plie et déplie à loisir, une façon de se mettre en 4 pour faire la promo des vins de Bordeaux. C’est une inspiration caléïdoscope, qui rappelle aussi l’enfance, avec 4 affiches de la campagne des Vins de Bordeaux, « il y a tant à découvrir » ou encore in english « the more you look, the more you discover ». 2016 a vu l’élection d’Allan Sichel comme nouveau président, 2017 sera sa première année de pleine présidence avec de nombreux défis tant économiques qu’écologiques.

La carte du CIVB et vins de Bordeaux : toute l'originalité réside dans sa façon de la plier de la déplier sans limite ! © JPS

La carte du CIVB et vins de Bordeaux : toute l’originalité réside dans sa façon de la plier de la déplier sans limite ! © JPS

Même s’il est difficile d’établir un classement, Côté châteaux donne la 1ère place à la carte du CIVB pour l’originalité et cette carte ludique. 

Bonne année à tous et à l’année prochaine pour le prochain concours !

Dernière minute : n’ont pas concouru Clerc Milon et Angélus dont les cartes sont parvenues après la publication de l’article, sinon le podium aurait été bouleversé, mais chut je ne vous en dis pas plus. L’année prochaine, tous sur la ligne de départ…

Et enfin, voici les voeux électroniques et en vidéo des Vins de Saint-Emilion :

12 Jan

100000 € collectés par « 12 de Coeur », l’association de vignerons et négociants, au profit des Restos du Coeur

Encore un bel élan de générosité souligné par Côté Châteaux. 100000 € ont été collectés par l’association « 12 de Coeur » en 2016 pour servir 100000 repas aux Restos du Coeur.

© 12 de Coeur

© 12 de Coeur

100 000 € collectés en 2016, ce seront 100 000 repas servis par les Restos du Cœur. Une BA, bonne action, que l’on doit à la générosité de 179 vignerons et négociants français. Toutefois, cette deuxième édition a été moins fructueuse que la première, aussi ces généreux donateurs et bénévoles lancent un nouvel appel pour 2017, à l’heure des bonnes résolution.

Notre souhaitons poursuivre notre action au service des plus démunis mais nous manquons de moyens humains pour recruter à la fois de nouveaux donateurs et organiser les ventes de vin à travers la France », Pierre-Henry Gagey, Président de l’association 12 de Cœur.  

Et de poursuivre : « plutôt que de créer une structure dédiée avec des frais de fonctionnement plus importants, nous préférons adapter le projet 12 de Cœur à l’international. Nous serons alors en mesure de collecter des sommes encore plus ambitieuses, intégralement reversées » Pierre-Henry Gagey, Président de l’association 12 de Cœur.

« 12 de Cœur » aura tout de même collecté, en 2 ans, 300 000 euros. 665 vignerons et négociants de toutes les régions, de toutes les tailles, se sont impliqués dans ce formidable élan de générosité et se seront réunis autour des valeurs d’entraide et de solidarité qui sont chères à la filière viticole française.

Créée en juin 2015, l’association « 12 de cœur » a été initiée par de grands noms de la viticulture française :  Aubert de Villaine, Jean-Claude Rouzaud, Jean-François Moueix, Jean-Pierre Perrin, Michel Boss et Pierre-Henry Gagey.

En octobre 2015, l’association 12 de cœur a remis un premier chèque de 200 000 euros aux Restos du Cœur, soit l’équivalent de 200 000 repas grâce à la générosité de 500 vignerons ayant déposé leurs dons sur le site www.12decoeur.com et à la vente de bouteilles de vin à l’occasion d’un événement national qui s’est tenu à Bercy Village, à Paris, le samedi 24 octobre. Ce jour-là, 5000 bouteilles de vin exceptionnelles ont pu être achetées par les parisiens venus nombreux.

Si vous souhaitez soutenir cette association ou suivre leurs actions : www.12decoeur.com ou sur facebook 

11 Jan

Bachelors Ferrandi de Bordeaux : la 1ère promo ouvre son restaurant éphémère

Côté châteaux vous avait présenté les Bachelors Ferrandi Bordeaux au moment de Bordeaux So Good. Parmi les dix projets de création de restaurants proposés par les 41 étudiants de la 1ère promo, deux vont être testés sous la forme de restaurants éphémères.  ROD est le premier de ces tests grandeur nature dans l’enceinte de Best à Bordeaux Lac.

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Les Bachelors Ferrandi à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

D’inspiration danoise, le restaurant concocte des formules inédites midi et soir, ainsi qu’un «afterwork», tous les jours du 10 au 12 janvier, au 10 rue René Cassin à Bordeaux.

Quel est le point commun entre Marie-Sophie, la Danoise, Prune, la Bordelaise et Florian, le Breton ? Tous les trois sont étudiants en dernière année de formation du Bachelor Ferrandi à Bordeaux. Dans quelques mois, le trio projette d’ouvrir à Rennes son premier restaurant : ROD qui signifie Racines en Danois. Dans l’immédiat, le concept sera testé cette semaine au sein du restaurant d’application de BEST, Bordeaux Ecole Supérieure de la Table de la CCI Bordeaux Gironde, qui les forme depuis 3 ans.

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

Nicolas Masse, un chef étoilé brillant comme intervenant © JPS

500 € POUR LA DECO DU RESTO EPHEMERE
Pour décorer leur restaurant éphémère, les étudiants du Bachelor Ferrandi de Bordeaux disposaient d’une modeste enveloppe de 500 euros. Leur objectif : retranscrire l’ambiance de leur futur restaurant rennais au sein du restaurant d’application de BEST, l’école supérieure de la Table de la CCI de Bordeaux Gironde. Aidés de leurs camarades de promotion, les porteurs de projets seront aux manettes de leur ROD éphémère pendant 9 services consécutifs : déjeuner à partir de midi, afterwork à 18h30 et diner dès 19h30 du 10 au 12 janvier. Malgré les 40 couverts disponibles à chaque service, tous les rendez-vous affichent pratiquement complets.

« CASSER LES CODES DE LA GASTRONOMIE »

Les créateurs très enthousiastes expliquent leur démarche « Notre ambition est de casser les codes de la gastronomie. Avec ROD, nous souhaitons valoriser des produits frais et de saison achetés directement aux petits producteurs locaux. Et pour accompagner nos mets, nous avons également travaillé une sélection originale de boissons, vins et alcools. ». 

L'art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

L’art de la gastronomie à la française © Jean-Pierre Stahl

UNE CUISINE MODERNE D’INSPIRATION DANOISE

ROD repose sur une cuisine moderne d’inspiration danoise. Les plats sont servis en petites portions permettant de découvrir une vaste palette de saveurs, de textures et de températures. Le menu à 31 euros comprend 7 plats, celui à 36 euros en compte pas moins de 10.
Parmi les mets à découvrir : le jaune d’œuf de poule/persil tubéreux/châtaigne, le maquereau/raifort/betteraves, le Comté affiné/nèfle/herbes fraiches ou encore le chocolat/café torréfié/céleri. Quant à la formule Afterwork, elle repose sur une carte de cocktails pouvant être accompagnés d’un ou 2 plats proposés à partir de 4,5 euros la portion.

2 PROJETS POUR UN TEST GRANDEUR NATURE

Après le restaurant éphémère ROD cette semaine, ce sera au tour du restaurant éphémère ALMAS d’ouvrir ses portes du 24 au 26 janvier prochain en lieu et place du restaurant d’application de BEST. Ce second projet repose sur le principe de l’éco-responsabilité décliné dans l’assiette mais aussi du sol au plafond. Sa concrétisation devrait intervenir à l’automne prochain à Bordeaux.

SUR 41 ETUDIANTS : 31 DEVIENDRONT RESTAURATEURS ET 10 MANAGERS

La première promo des Bachelors Ferrandi de Bordeaux terminera ses études le 30 juin prochain. Ses 41 étudiants auront bénéficié de 3 années de formation de haut niveau dans le domaine de la restauration. Actuellement en cours jusqu’à fin janvier à BEST, les jeunes partiront en suivant en stage de fin d’études pendant 5 mois. Ils seront donc très prochainement en capacité de voler de leurs propres ailes dans l’univers de la gastronomie et de la restauration professionnelles. 

Informations et réservations sur www.rod-restaurant.fr

Avec CCI de Bordeaux.

Relisez l’article de Côté Châteaux : L’Ecole Best-Ferrandi : une école de cuisine d’excellence à Bordeaux

Regardez le reportage effectué lors de Bordeaux So Good à Best Ferrandi Bordeaux par Jean-Pierre Stahl et Sylvie Tuscq-Mounet :