23 Juin

Lafaurie-Peyraguey ouvre un somptueux Hôtel Restaurant Lalique dans le Sauternais

Cela va sans aucun doute faire parler de Sauternes partout dans le monde. Silvio Denz a eu cette idée de génie de consacrer un 1er cru classé 1855 en un hôtel-restaurant de prestige, signé Lalique. Un endroit magique qui témoigne de l’art de vivre à la française avec Jérôme Schilling comme chef du restaurant gastronomique. Il ouvre ce samedi 23 juin.

Lafaurie-Peyraguey sublimé par de nombreux panneaux de cristal Lalique © Jean-Pierre Stahl

C’est une renaissance à Bommes, en Gironde. Avec, au loin, son allure de château fort et ses 400 ans d’histoire, Lafaurie-Peyraguey ouvre le premier hôtel-retsaurant Lalique dans un 1er cru classé en 1855; ce projet, c’est le Silvio Denz qui l’a mûri depuis l’achat du château en 2014.

Silvio Denz, PDG de Lalique et propriétaire de Lafaurie-Peyraguey entouré d’Allan Sichel, président du CIVB et d’Olivier Bernard président de l’Union des Grands Crus de Bordeaux © JPS

Lalique, pour moi, c’est l’excellence, c’est jouer la carte de l’excellence et ici on a un écrin, un hôtel qui est parfait pour cela, » Silvio Denz propriétaire de Lafaurie-Peyeraguey.

David Bolzan et Silvio Denz à l’entrée du château de Bommes © JPS

Silvio Denz a acquis la manufacture de cristal en 2008 et lui a redonné du lustre et une renommée internationale… Il s’est lancé en parallèle dans l’hébergement haut de gamme avec la villa Lalique et le château du Hochberg avant Lafaurie-peyraguey.

Une décoration confiée à Tina Green et Pietro Mingarelli, deux designers spécialistes de l’aménagement de yachts, mais pas seulement. ICe sont eux qui ont dessiné et fait réaliser tout l’ameublement du château et même le bar. Ils ont su jouer avec l’histoire, reprenant des bouchons de Bentley en cristal pour orner les fauteuils du bar, ou mettant en scène et en valeur des centaines de panneaux en cristal pour habiller le lieu.

Un mobilier incroyable avec ces mascottes en cristal qui reproduisent des bouchons de Bentley des années 20 © JPS

« La couleur que vous voyez ici est la couleur des grappes de raisin, le sol est de la couleur de la terre et de la vigne qui grandit, toute l’inspiration vient de cela et ce lustre-plafonnier Lalique rappelle la couleur des vins de Sauternes, » m’explique Tina Green designer.

« Femme, flore, faune, c’était les « 3 f » que René Lalique a utilisé dans beaucoup de ses oeuvres, il était très proche de l’Alsace, des vignes, il a créé beaucoup de carafes, de bouteilles, pour lui les vignes et les raisins, c’était quelque chose qui étaient omniprésents, » complète Silvio Denz.

Je cherche une synergie, une fusion entre le savoir-faire et le savoir-vivre à la française », Silvio Denz.

Christophe Noulibos, le directeur de l’Hôtel © JPS

Ce château viticole dispose désormais de 10 chambres et 3 suites que nous présente Christophe Noulibos. Le directeur de l’hôtel a exercé dans d’autres grands noms comme la Chèvre d’Or à Eze ou encore le Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz.

Porte-fenêtre d’une suite donnant sur le vignoble de Lafaurie-Peyraguey © JPS

« Nous avons ici une décoration qui a été faite sur mesure, vous allez retrouver du mobilier avec des incrustation de cristal, du chêne poli, nos écrans plats qui sont encadrés d’un lustré or et chêne clair, » selon Christophe Noulibos directeur de l’Hôtel qui nous fait faire le tour des chambres et suites.

A la vinothèque que le public pourra visiter, avec dégustation © JPS

Silvio Denz s’est entouré d’une sacré équipe, avec David Bolzan ancien directeur d’une maison de négoce comme directeur général des Vignobles Silvio Denz, et Romain Iltis, chef sommelier de la Villa Lalique et meilleur ouvrier de France qui a réalisé la carte avec Adrien Cascio (le sommelier en titre) : une bible avec des milliers de références de vin dont certaines remontent jusqu’en 1893.

Romain Iltis a réalisé une carte incroyable à partir de la cave personnelle de Silvio Denz, mais avec bien d’autres pépites aussi © JPS

On a la chance d’avoir l’embarras du choix, avec 2500 références à la carte, on est parti à la base de la collection personnelle et familiale de Monsieur Denz qui est un grand passionné de Bordeaux. », Romain Iltis Chef Sommelier de la Villa Lalique

« Je connais Silvio depuis qu’il est arrivé à Bordeaux, je savais que c’était un fou de vin bien sûr. Alors voilà on le retrouve dans ce livre, à la carte, on l’a vu à la villa Lalique, on le voit ici et partout où il passera on le verra de la même façon », explique Michel Rolland le célèbre oenologue qui travaille avec Silvio Denz depuis le début à Faugères.

David Bolzan avec les élus de la région et Jean-Luc Gleyze, dégustant le SweetZ © JPS

Dépoussiérer l’image du Sauternes, c’est la grande idée qu’a eu David Bolzan, originaire lui-même de la région de Sauternes. C’est ainsi qu’à été lancé le SweetZ (avec un Z comme Denz et Zwitzerland) : « 6 centilitres de vin de Lafaurie avec 3 glaçons et un zeste d’orange et vous avez un breuvage absolument parfait en toute occasion, été comme hiver… » David Bolzan.

« Je trouve que c’est une manière peut-être beaucoup plus contemporaine de déguster du Sauternes, en tout cas beaucoup plus accessible pour les jeunes générations », commente Jean-Luc Gleyze le président du Conseil Départemental de la Gironde.

« De pouvoir amener le consommateur dans un lieu aussi prestigieux, aussi qualitatif et qui va passer un bon moment à travers ces vignes, avec un verre de Sauternes, on retrouve les fondamentaux : c’est la dégustation, le plaisir, l’art de vivre. » Fabrice Bernard de la Maison Millésima.

Collection des différents contenant de Faugères avec vue sur le chai de Mario Botha © JPS

Silvio Denz avait commencé à écrire son histoire singulière dans le vignoble de Saint-Emilion, en acquérant dès 2005 château Faugères où il fit construire un chai atypique gravitaire, un chai cathédrale, signé par l’architecte italien Mario Botha.

Claudio et Silvio Denz devant le château Faugères © JPS

J’adore Saint-Emilion, je cherchais durant 4 ans un château et je suis tombé sur château Faugères. Je cherchais surtout un grand terroir qui avait le potentiel d’être classé », Silvio Denz

Yann Buchwalter le directeur d’exploitation de château Faugères © JPS

Pour Yann Buchwalter, directeur d’exploitation:  « ce versant est » est éclairé par le soleil levant,  plus frais car à l’ombre l’après-midi. Nous avons de vieilles parcelles très qualitatives, qui ont plus de fraîcheur et un peu plus d’acidité. »

« Mario Botha a dit : premièrement, le chai est un outil de travail, et en même temps il voulait une tour, un symbole avec cette vue sur les chais, sur le château, sur les vignes. On a en globalité presque 100 hectares, avec la vue sur toute nos vignes », explique Silvio Denz.

Silvio et Claudio Denz, ce dernier gère Denz Weine à Zurich, maison d’enchères et de distribution de vin © JPS

Silvio Denz travaille depuis quelques années avec son fils Claudio à la tête d’une entreprise de distribution et maison de vente aux enchères à Zurich. Celle-ci vend non seulement les vins de Silvio Denz mais aussi de nombreux vins de Bordeaux à destination des restaurants.

Je suis très content de suivre ses pas, si j’y arrive. J’apprends tous les jours et c’est un plaisir de travailler ensemble, « commente Claudio Denz.

Le chef Jérôme Schilling (à droite), l’un des plus doués de sa génération © JPS

L’art de vivre à la française est aussi incarné par la cuisine du chef Jérôme Schilling. Ce jeune Alsacien de 35 ans a été chef exécutif durant 2 ans à la Villa Lalique. Villa qui a décroché 2 étoiles au Michelin avec le grand Georges Klein. Jérôme Schilling a appris auprès des plus grands comme Joël Robuchon ou Thierry Marx :

Bar de ligne arlequi et bergamote, avec un verre d' »insolite de Lafaurie » © JPS

« ça c’est un insolite de Lafaurie-Peyraguey, c’est une marinade réalisée avec le vin du château avec de la fleur de sureau, mes équipes l’on cueilli il y a un mois au sud gironde et le fait macérer pendant 3 jours au frigo, et je le sers avec un filet de bar. »

Le chef présentant son équipe, le soir de l’inauguration le 19 juin © JPS

Une cuisine créative et une nouvelle image de l’or de Sauternes qui devraient redynamiser ces vins liquoreux.

La team de Jerôme Schilling dans les cuisines © JPS

« On avait connu le Sauternes vin des tsars, vin des rois, même une barrique pouvait s’échanger contre une villa du bassin d’Arcachon, c’était il y a un peu plus d’un siècle… Ce sauternes qui est le vin le complexe, le plus riche était endormi et là un coup de jeune est en train d’arriver » Jean-Pierre Rousseau de la Maison  Diva

Le vin, c’est une passion, c’est un bonheur de passer du temps avec des amis, pour moi c’est un bonheur », Silvio Denz.

Avec une précision suisse, cet amoureux des vins de Bordeaux a réussi ce subtil exercice de style de marier l’histoire, ces fabuleux vins liquoreux et la pureté du cristal, en terre de Sauternes.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Delalot, Eric Ddelwarde, Christophe Varone, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot : 

21 Juin

Guillaume Deglise : retour sur ses 5 ans passés à la tête de Vinexpo

Côté Châteaux a voulu retracer le parcours exemplaire de Guillaume Deglise, le directeur général qui a passé 5 ans à la tête de Vinexpo. Il a réussi à transformer et améliorer les différents salons Vinexpo, tant à Bordeaux qu’à Hong-Kong et à lancer Tokyo, New-York, ainsi que Paris. Il est l’invité exclusif de Côté Châteaux dans Parole d’Expert.

© Guillaume Deglise, l’ancien directeur général de Vinexpo

Jean-Pierre Stahl : « Guillaume, vous venez de quitter vos fonctions comme Directeur Général de Vinexpo. Un départ en beauté puisque vous avez organisé encore le dernier salon Vinexpo Hong-Kong qui a été une réussite, n’est-ce pas ? »

Guillaume Deglise : « Oui, une réussite aux dires de nos exposants qui ont fait beaucoup de business. Hong-Kong est une bonne destination pour la tenue d’un salon, Hong-Kong reste le « hub » du marché du vin en Asie et un marché très porteur. La fréquentation était plus importante qu’il y a deux ans, avec 17600 visiteurs, ce qui est extrêmement bien. On a eu 10% de plus de Chinois, ce qui correspondait aux attentes des exposants, et puis on a accueilli des pays en forte croissance comme le Vietnam, l’Indonésie, il y avait aussi le présence de pays du Moyen-Orient ou d’Afrique, ce qui laisse à penser que cet événement devient mondial, très attendu, avec bien sûr un centre de gravité asiatique.

JPS : « Vous avez passé 5 ans à la tête de Vinexpo, quelle empreinte pensez-vous avoir laissé ? »

Guillaume Deglise : « Je pense avoir fait bouger les lignes, dans un milieu très concurrentiel, où la plupart des salons perdent un certain nombre de visiteurs. J’ai été à l’origine d’une nouvelle structure, nous avons fait revenir des exposants qui ne venaient plus à Vinexpo. Nous avons aussi su dépasser notre rôle en communiquant sur l’avenir de la filière des Vins et Spiritueux à travers nos études, c’est devenu une entreprise déterminante dans l’univers du vin et des spiritueux ».

JPS : « Quelles ont été les grosses innovations ? »

Guillaume Deglise : « L’évolution s’est faite avec l’ouverture de Vinexpo New-York, de Tokyo et de Paris prévu en 2020; il y a eu aussi la création de Vinexpo Explorer (notamment en Autriche), et un succès rencontré aussi avec les World Organic Wines à Bordeaux et à Hong-Kong.

Il y a eu aussi plus d’attention dans l’organisation des masterclass et des conférences. C’est aussi cela la nouvelle patte de Vinexpo, on est monté gamme.

JPS : « Pensez-vous que Vinexpo Bordeaux va pouvoir continuer avec ProWein Düsseldorf qui prend de plus en plus d’ampleur ?

Guillaume Deglise : « Je pense que Vinexpo va pouvoir continuer et accroître son influence en Europe ; cela passe par une stratégie décrétée il y a quelques mois avec un salon Vinexpo chaque année, avec la tenue du salon de Bordeaux au mois de mai plus tôt, et d’un autre salon à Paris, tous les 2 ans. (en janvier et en alternance avec Vinexpo Bordeaux). L’idée, c’est de contrer ainsi nos concurrents avec plus de pertinence dans le calendrier des manifestations de Vins et Spiritueux.

JPS : « Quelle est votre plus grande fierté et votre plus grand regret ? »

Guillaume Deglise : « Ma plus grande fierté, c’est d’avoir démontré que Vinexpo n’est pas seulement qu’une organisation de salon, mais une entreprise qui a du poids. Avoir aussi fédéré autour de moi des idées et une équipe performante et motivée. »

« Le regret, c’est qu’on est dans un métier où on doit aller très très vite. Plus vite que certains. j’aurais aimé qu’on aille encore plus vite, car l’entreprise avait pris quelques années de retard, et nous n’avions pas d’autre choix que d’apporter des changements. »

JPS :  » Quel avenir pour vous à présent ? »

Guillaume Deglise : « Mon avenir  va être de revenir dans le monde du vin dont je suis issu. J’ai passé 5 ans formidables à Vinexpo, découvert beaucoup de régions viticoles de France et à l’étranger. Cela m’a permis d’étendre mon réseau d’acheteurs, de producteurs, de négociants, et de journalistes. »

« Ce que je recherche, c’est reprendre un poste à responsabilités dans le monde du vin et faire profiter une entreprise de mon expérience. »

Côté Châteaux tient à saluer le panache, l’esprit d’initiatives et ce sens de la juste mesure dans la mise en perspective de Vinexpo tant à Bordeaux qu’à l’étranger. Guillaume Deglise a contribué à son rayonnement tant en Europe qu’à l’international. Félicitations Guillaume.

 

19 Juin

Les 20 ans de Bordeaux Fête le Vin : 20 images d’un pur bonheur

Au lendemain de ces 5 jours de fête, Côté Châteaux vous propose un résumé en images de cette 11e édition. 20 clichés pour 20 ans.

Marine au stand du Brulhois et des Vins d’Aquitaine © JPS

Munich, l’une des entrées du site de Bordeaux Fête le vin © JPS

Les organisateurs et partenaires qui ont fait de l’événement le succès que l’on sait © JPS

Barbara, Muriel, Valou et Delphine de Nantes © JPS

L’équipe du Baron de Lestac © JPS

Emma et sa mère Angelina de Liverpool avec Caroline Mourée du château Lamothe de Haux © JPS

Le Kruzensthern et la flèche saint-Michel © JPS

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Côté Châteaux : 9 reportages télés, 4 invités en direct dans le 12/13 et 19/20 avec Sébastien Hondelatte, Thierry Gardet, Sébastien Delalot, Delphine Roussel Sax, Nicolas Pressigout et Eric Delawarde, Xavier Granger, Boris Chague, Sarah Paulin…, mais aussi 18 articles sur le blog ! En photo avec le Big Band l’Impérial de Bordeaux © SD

Des matelots russes du Kruzenshtern © JPS

El Galeon, Pirate des Caraïbes à Bordeaux ! © JPS

Les vignerons des Côteaux de la Vézère © JPS

Solidarité avec Olivier Cadarbacasse grêlé en 2013 et gelé en 2017. Il a pu installer un stand de spécialités réunionnaises qui a cartonné © JPS

Hervé Grandeau, président de la Fédération des Grands Vins  sur le stand des Bordeaux et Bordeaux Supérieur © JPS

Darwin et le concert de l’ONBA vendredi soir © JPS

Incroyable Paul Daniel interprétant les standards des Beatles avec l’ONBA © Jean-Pierre Stahl

La famille des vignerons bio d’Aquitaine avec le viggoble Boudou (à Soulignac) et le château Moulin de Lagnet (St Emilion) avec Gwenaëlle Le Guillou au centre © JPS

18000 personnes à l’Ecole du Vin © JPS

Christophe Chateau en direct dans le 12/13 avec Sébastien Hondelatte et Eric Delwarde © JPS

Le Big Band l’Impériale de Bordeaux a continuer à animer la fête jusqu’au bout © JPS

18 Juin

Enorme succès de Bordeaux Fête le Vin : pour les prochaines éditions, on réfléchit à y associer aussi les bateaux !

Qui a dit 1 million de visiteurs. Personne. Mais tout le monde se dit que la fréquentation de Bordeaux Fête le Vin a du, a pu, approcher ce chiffre symbolique. Un succès historique dû à la présence des grands voiliers, à additionner aux 520000 dégustations enregistrées sur les pavillons.

Pari gagné, et même au-delà ! Même si Stéphan Delaux, le Président de Bordeaux Grands Evénements, reste silencieux sur le nombre de participants « des centaines de milliers », en off certains pensent que ça pourrait approcher le million de visiteurs.

De toute évidence, si l’on en croit les photos et l’observation que l’on fait de cet événement, c’est une grande foule qui s’est réunie à Bordeaux avec la croissance historique de BFV depuis 20 ans et cet attrait particulier pour les bateaux », Stéphan Delaux Président de Bordeaux Grands Evénements.

Ce matin, la parade avec El Galeon, suivi du Belem avec un public très nombreux © JPS

C’ETAIT « NOIR DE MONDE »

Dès mercredi, le public s’est massé pour accompagner l’arrivée des grands voiliers, jeudi matin jamais on avait vu autant de monde se presser dès l’ouverture, en journée c’était bien plein (jeudi,vendredi samedi et dimanche) et, comme on dit ici, les soirs, c’était « gavé Bordeaux » ! Des images d’une foule immense tant sur la place de la Bourse que sur l’ensemble des quais. Ce qui bien sûr accrédite une fréquentation des plus importantes.

520000 DEGUSTATIONS

520000 dégustations ont été enregistrées sur les pavillons, soit une augmentation de 25% par rapport au précédent record, le nombre de pass vendus s’établit à 61660 soit 26% de mieux que 2014 et 2016 ;

On a 1200 viticulteurs et négociants qui sont venus servir 60000 bouteilles sur le week-end », Allan Sichel président du CIVB.

LA PARADE DES GRANDS VOILIERS PLEBISCITEE

Ce matin encore, le public est venu en masse pour l’appareillage et la parade des ces vieux gréements sur la Garonne, certains en sont tout émus :

C’est émouvant, savoir que des petits bateaux comme le Pen Duick vont traverser l’océan, je trouve cela extraordinaire », Hélène de Bordeaux.

« Cela nous rappelle un peu l’histoire des caravelles de la conquête, c’est très intéressant de voir le moyen de locomotion de cette époque là », Dominique de Quito (Equateur).

« Ca fait un moment qu’on en a entendu parlé, à la télé, dans les journaux, partout, c’est vrai que pour Bordeaux une ville fleuve, c’est magnifique »  Gilles de Mérignac

Barbara, Muriel, Valou et Delphine, venues de Nantes © JPS

DE NOMBREUSES VISITES SUR LES VOILIERS

Sur l’Etoile du Roy, ce sont 6000 à 8000 personnes qui visitaient chaque jour ce voilier, 1500 sur la Belle Poule. Une soixantaine de réceptions ont été organisées sur les différents voiliers. Dont une qui a connu un malheureux accident: un homme d’une soixantaine d’année est tombé à l’eau, depuis un ponton, en toute fin de soirée. Stéphan Delaux a présenté, une fois de plus, ses plus sincères condoléances à la famille.

BORDEAUX FETE LE VIN DE PLUS EN PLUS INTERNATIONAL

Si la Fête du Vin, associée à la Tall Ships Regatta, a rencontré un tel succès, c’est bien grâce au rassemblement de cette 30aine de voiliers. Les visiteurs sont ainsi venus de partout en France, et de plus en plus de l’étranger, pour voir ce spectacle : « Je trouve que c’est super même si c’est dommage à cause du temps, mais c’est extraordinaire », explique Peter Campbell de Norwich en Angleterre.  » Nous sommes venus en famille pour 4 jours, un grand week-end, de vendredi à lundi, et on a assisté à tout, Fête du Vin et visite des voiliers, » explique François Bonnet de Montluçon.

Le Big Band l’Impériale de Bordeaux a continuer à animer la fête aujourd’hui © JPS

LA PATROUILLE DE FRANCE FINALEMENT ANNULEE

Des scolaires étaient aussi venus assister au survol de la Patrouille de France, initialement prévu à 10h45…« C’est toujours chouette de voir la patrouille de France faire un beau défilé dans le ciel », commentait, ce matin, Pauline de l’Ecole Montgolfier de Bordeaux. Une patrouille de France malheureusement annulée à cause de la météo et d’un plafond trop bas.

RESEAUX SOCIAUX ET JOURNALISTES EN AUGMENTATION

217000 visiteurs uniques ont été dénombrés sur le site Bordeaux Fête le Vin depuis le début 2018, dont 138000 en juin ; 355 journalistes ont été accrédités avec 27% de journalistes étrangers venant de Chine, des USA ou de Grande-Bretagne.

Au regard de cette 11e édition historique, les organisateurs vont essayer de garder le cap, de tenir la barre, et réfléchissent, comme nous l’a confié Allan Sichel à continuer à associer d’une manière ou d’une autre Bordeaux Fête le Vin avec un nouveau rassemblement de beaux bateaux en 2020.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot, montage Sarah Paulin :

17 Juin

Les petites appellations de Nouvelle-Aquitaine aussi assaillies à Bordeaux Fête le Vin !

Situées non loin du Pavillon de la Région Nouvelle-Aquitaine, les Vins de la grande région Nouvelle-Aquitaine ont aussi réussi à se faire une place au soleil lors de cette 11e édition de Bordeaux Fête le Vin. Tous étaient réunis sous la même bannière orange des Vins de la Nouvelle-Aquitaine.

  A Bordeaux Fête le Vin, on s’est bousculé sur les quais pour se rendre sur les stands des « grandes appellations » comme Saint-Emilion et Pomerol.

Romain Magnaudet du château Vieux Larmande © JPS

Romain Magnaudeix du château Vieux Larmande en Saint-Emilion Grand Cru :« Saint-Emilion,Pomerol, Fronsac, on est là pour promouvoir nos appellations, et on voit que ce sont des appellations qui attirent…

Samedi soir, un monde de folie sur les appellations de Saint-Emilion et satellites

Les gens les ont choisi en « coup de coeur » (parmi les 12 pass dégustation), ça veut dire qu’on a une belle image envers le public. ».

Marine, de Savoie, est venue déguster les vins du Brulhois © JPS

Mais c’est sans compter aussi les Vins de Nouvelle-Aquitaine où plus d’une vingtaine d’appellations était réunies sous la même bannière orange. Souvent le public découvrait ces appellations : « du Brulhois situé à mi-chemin entre Bordeaux et Toulouse, avec le village d’Astaffort qui est assez emblématique.  » Marine venant de la Savoie ne connaissait pas du tout, mais elle va déguster avec curiosité « exactement et on va se balader et prendre du bon temps ».

Juste à côté, « Monsieur vous connaissez Buzet ? Pas du tout…On est 200 viticulteurs, entre Bordeaux et Toulouse, c’est une AOC sur des coteaux avec des graves et de l’argilo-calcaire ».

Incroyable ! Le Pavillon des Vins de Nouvelle-Aquitaine a réussi à démontrer toute sa diversité et ses vins de qualité: depuis Irouléguy jusqu’aux vins de pays charentais, en passant par ces vins de Corrèze sans oublier les appellations de Bergerac venues en nombre aussi.

vBenoît Beigner vigneron du château Pécany à Montbazillac © JPS

« Hier on a eu un monde important et on a été victime de notre succès », me confiait Benoît Beigner vigneron du château Pécany à Montbazillac. Pas de honte à avoir pour exister à coté de Bordeaux, « bien sûr on a la richesse de nos terroirs qui nous permet d’avoir des vins très variés. Des blancs secs, des moelleux, liquoreux, rosés et rouges… » Et Nicolas Montaut du Domaine Montaut à Monein de confirmer : « oui, les gens sont assez curieux quand même, donc il y en a pas mal qui viennent goûter et il y en a pas mal qui connaissent le Jurançon. »

Les vignerons des Côteaux de la Vézère, sans doute la plus petite appellation en taille avec 22 hectares © JPS

Parmi les plus petits (au niveau taille bien sûr !), on a pu rencontrer René Maury, Président de la Cave des Côteaux de la Vézère qui nous a fait déguster les Périères (un chenin sec) aux notes minérales fort sympathiques, alors que le groupe « Cuine en Do et Cha Danse », Claude et Robert jouaient de la cabrette auvergnate et de l’accordéon diatonique juste à côté du stand. On se croyait déjà en Corrèze ou comme René Maury aimait à le rappeler, à Bordeaux on n’est pas dépaysé car il y a aussi pas mal de Corrèziens à Bordeaux…

Tannat, Abouriou, Gros Manseng et Petit Courbu… Rien de tel que cette 11e Fête du Vin pour faire connaître ces autres cépages de la Nouvelle-Aquitaine.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Thierry Gardet, montage Xavier Granger:

Bordeaux Fête le Vin : bienvenue à bord des soirées sur ces vieux voiliers

C’est d’ores et déjà un succès assuré pour l’édition 2018 de Bordeaux Fête le Vin. Un succès que l’on doit tant à la qualité des événements autour des quais, des feux du dragon, que des vieux gréements qui ont permis d’attirer davantage de monde. Les appellations de l’Entre-deux-mers et de Saint-Emilion en ont profité pour inviter et communiquer à bord du Belem, comme de l’Etoile du Roy.

Nathalie Lescoutras et Christine Barberot photographiant à la barre Claire Lescoutras du château Chantelouve © JPS

Enfin une météo idéale, en ce samedi soir, tous les festivaliers ont pu profiter de ce superbe coucher de soleil sur le Port de la Lune et sur les voiliers amarrés aux quais de Bordeaux.

Et un mât supplémentaire sur le Belem avec les Vins de L’Entre-Deux-Mers © JPS

Sur le Belem, bateau emblématique et sans doute l’un des plus vieux voiliers de 1896 qui navigue encore, restauré grâce à la Fondation des Caisses d’Epargne. C’est le syndicat viticole de l’Entre-deux-Mers qui avait invité ses amis et clients pour une dégustation des ses blancs secs de grande tenue comme les châteaux Vermont, Marjosse, Chantelouve ou Landereau, accompagnés d’huîtres du Bassin d’Arcachon, de charcuteries et de fromages;

Claire Lescoutas à la barre du Belem © JPS

Parmi les vignerons, il y avait bien sûr les propriétaires des châteaux de la Grande Métairie, Vermont, Fontenille, et Chantelouve, ce dernier ayant remporté au printemps dernier le trophée Top 20. Des vignerons qui seront présents tous les week-ends d’été à la Maison des Vins de l’Entre-Deux-Mers pour faire découvrir leurs produits.

Alice Lemoine, directrice syndicat des vins d’Entre-Deux-Mers © JPS

Cet été, les blancs secs de l’Entre-Deux-Mers et notamment ceux primés au Top Vin se laisseront apprécier en apéritif ou pour accompagner huîtres, poissons et crustacés, au bord de piscines, de plages ou à table. 

« En septembre, on va reprendre les dégustations de pré-concert au Rocher de Palmer, avec fromages et charcuteries,on sera aussi au Festival Ouvre la Voix avec la Rock Scholl Barbey, présent aussi place de la Bourse et au Hangar 14 pour Bordeaux So Good en novembre et pour les 10 ans de Cabanes en Fête » le 1er décembre », me confie Alice Lemoine, directrice syndicat des vins d’Entre-Deux-Mers.

Jean-Luc Buffeteau (la Gande Métairie), David et Elisabeth Labat (Vermont), Denis Baro (Cave de Rauzan), Sylvie Pineau (Fontenille) et Laurent Lescoutras (Chantelouve) © JPS

On pouvait aussi y croiser Denis Baro, le président de la Cave de Rauzan (400 adhérents), venu en ami, très fier d’avoir réussi le week-end dernier sa « récréation gourmande » avec 2300 visiteurs. « Une cave qui vient d’obtenir le niveau exemplaire engagé RSE pour responsabilité sociétale des entreprises, la seule cave en Gironde à être à ce niveau. cela nous ouvre de nombreuses portes commercialement. »

Le Kruzensthern et la flèche saint-Michel © JPS

En deuxième partie de soirée, changement de pont, nous voici à bord de l’Etoile du Roy, reconstitution d’une frégate britannique de 1745, présente à la bataille de Trafalgar ! Cette soirée était organisée par les Vins de Pomerol Saint-Emilion et appellations associés.

Sur le pont des bénévoles du Saint-Emilion Jazz Festival  © JPS

A la veille de la Jurade de Saint-Emilion, qui va introniser cette année le nageur Alain Bernard, les vignerons et membres du Conseil des Vins recevaient à bord de ce magnifique voilier pour faire déguster leurs vins, accompagnés de pintxos et de gâteaux basques.

Un groupe de jazz animait la soirée, comme un avant-goût du Saint-Emilion Jazz Festival de juillet prochain © JPS

Alors qu’une équipe de télé japonaise mettait de l’ambiance sur le pont, interviewant Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival, pour savoir notamment si Saint-Emilion allait se transformer comme Bordeaux, « j’ai répondu non » ; bien évidemment qu’on ne va pas touchée à la Cité millénaire.

Les feux du dragon, un spectacle et feu d’artifice dantesques sur la Garonne © JPS

D’autant que l’an prochain, on va fêter les 20 ans du Classement Unesco : « on va faire une communication transversale avec tous les grands événements que nous organisons habituellement à Saint-Emilon. Les 21, 22 et 23 juin, on va célébrer ces 20 ans avec tout ce qui se fait toute l’année, mais condensé sur ces 3 jours; on est à fond dessus », me confiait hier soir Emilie Renard du Conseil des Vins de Saint-Emilion.

Une douce soirée apprécié de tous et surtout d’une foule immense place de la Bourse et sur les quais. Une soirée qui s’est finit en beauté avec les feux du dragon et le feu d’artifice du groupe F.

16 Juin

Bordeaux Fête le Vin : Paul Daniel survolté pour la dégustation musicale et très Beatles de l’ONBA à Darwin

C’est l’un des moments forts de BFV 2018. Le concert de l’ONBA associé à la dégustation des vins bio d’Aquitaine. Le chef britannique Paul Daniel a enchanté plus de 1000 personnes hier soir à Darwin. Un moment de pur bonheur où l’orchestre national de Bordeaux a repris les standards des Beatles, en clin d’oeil à la Tall Ships Regatta qui partait de Liverpool.

Incroyable Paul Daniel interprétant les standards des Beatles avec l’ONBA © Jean-Pierre Stahl

Le fort sympathique et convivial chef Paul Daniel a donné avec l’Orchestre National de Bordeaux Aquitaine deux concerts grandioses à Darwin hier soir ; un moment de pur bonheur où le chef a raconté de nombreuses anecdotes fortes intéressantes sur les Beatles et notamment Paul Mac Cartney qui était venu à Bordeaux et s’était fait refouler d’une discothèque.

Un concert à déguster sans modération, jouant pour se mettre en jambe une petite Tritsch-Tratsch-Polka de Johann Strauss mais aussi et surtout reprenant de nombreux classiques des Beatles entre Yesterday, She loves me, mais aussi le thème de James Bond.

Cette dégustation musicale est la 2e du genre, organisée conjointement par les Vins Bio d’Aquitaine, associés à ce concert de l’ONBA « Ca permet d’apprécier autrement la musique parce que c’est dehors » me confient en coeur Christiane Pezé et Francine Stéphany de Bordeaux, enchantées que d’avoir une place offerte par le fils de l’une d’elles.

Jean-Paul Fourcaud, du château de la Garenne © JPS

Un petit Sauternes pour mieux apprécier juste après « Eleonor Rigby », « Yesterday » ou « Sergent Pepper’s ». C’est Jean-Paul Fourcaud du château La Garenne qui est assailli d’amateurs de grands liquoreux et en prime bios :« là c’est de la folie, on a fait déguster 10  bouteilles en 20 minutes ! »

Si l’ONBA avait joué la 5e symphonie de Beethoven il y a 2 ans, cette année l’essentiel du répertoire était axé sur les Beatles car non seulement cela rappelait au chef sa jeunesse mais aussi la Tall Ships Regatta est partie de Liverpool.

La famille des vignerons bio d’Aquitaine avec le viggoble Boudou (à Soulignac) et le château Moulin de Lagnet (St Emilion) avec Gwenaëlle Le Guillou au centre © JPS

« J’ai essayé de construire quelque chose autour des Beatles, mais pas seulement les Beatles, vous savez cette époque là est fantastique, les années 50-60 sont incroyables, il y avait aussi les musiques de film super.. ».

Et le chef de confier au public « je vous ai concocté une petite playlist des Beatles de ce pays de Grande-Bretagne, on se souvient du couronnement de la Reine en 1953, les années 50-60 c’était la Grande-Bretagne, aujourd’hui c’est un petit pays de Brexit... » dit-il avec beaucoup d’humour.

Le chateau du Rocher en Saint-emilion Grand Cru © JPS

Un concept très original qui permet de mieux connaître les 950 vignerons bio d’Aquitaine et leur production sur 13000 hectares. La tendance au bio se confirme avec +50% de conversion en 2017 à Bordeaux où l’on dénombre 590 vignerons bio à Bordeaux sur 8000 hectares.

L’ONBA a ainsi enchanté le public de Darwin avec 2 concerts ( à 19h et 20h40) de 45 minutes chacun. Congreats Paul et félicitations à l’ONBA.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Sébastien Hondelatte, Eric Delwarde, et Xavier Granger : 

15 Juin

L’Ecole du Vin vous invite à une croisière de 15 ateliers sur les quais de Bordeaux

L’Ecole du Vin est l’escale incontournable de Bordeaux Fête le Vin. Le navire amiral propose durant ces 5 jours 15 ateliers d’exploration et de découvertes expérientielles. Avec une ambiance super décontractée et enlevée.

Pari(s) Bordeaux avec benoît Manuel Trocard © JPS

« Bienvenue à Pari(s)-Bordeaux »… On se croirait au Casino, à une  table de black-jack, mais on est à l’Ecole du Vin, avec Benoît-Manuel Trocard. Un atelier ludique à base de cartes pour déguster à l’aveugle et découvrir les millésimes et les bons accords mets-vins et les appellations. Pas évident  de prime abord.

« C’est un peu compliqué, j’ai une bonne cave mais mon défaut c’est que j’arrive du nord donc je me fais un peu piéger, » commente Jérôme Sauvage du Bouscat. 

« Ils vont devoir le goûter savoir si finalement ce vin rouge peut s’accorder avec du chocolat, des fruits de mer, etc et après on va passer sur une notion d’appellation d’origine contrôlée, » commente Benoît-Manuel Trocard.

Avec « les parfums du vin », l’Ecole invite à un voyage aromatique pour éveiller les sens et découvrir les secrets du bouquet d’un vin.

« Les sensations sont très différentes après les avoir senti mais on ressent quand même la réglisse et le côté poivré, » selon Emilie Guillou de Bordeaux.

« Ca, c’est 20 sur 20, il y a du miel derrière ça il est très moelleux, bien rond en bouge, gouleyant, liquoreux et ça fait envie, » commente Michel Le Guillou du Bouscat.

En soirée, c’est plutôt endiablé avec l’atelier Rock’n Wine et le groupe Hanuman pour découvrir les morceaux, les gammes de musique et de vin.

« On invite les festivaliers à embarquer finalement dans un voyage initiatique », m’explique Stéphanie Barral, directrice de l’Ecole du Vin de Bordeaux.  « On a imaginé 15 ateliers différents, il y a des ateliers plutôt personnels, du sur-mesure, et des ateliers un peu plus thématiques d’une trentaine de minutes, donc on a cultivé autant le côté dégustation, arômes, expériences autour du vin, pour vraiment découvrir cette diversité qu’offre les vins de Bordeaux. »

L’école du Vin s’attend à battre tous les records, avec plus de 10000 personnes formées, de manière décomplexée, lors de ces 5 jours de Bordeaux Fête le Vin.

13 Juin

A J-1 de Bordeaux Fête le Vin, Christophe Chateau nous dévoile les derniers préparatifs et le menu

Christophe Chateau, le commissaire général de Bordeaux Fête le Vin, nous annonce une grande édition, qui avec la Tall Ships Regatta devrait rassembler plus de 800000 personnes. Il est l’invité de parole d’expert dans Côté Châteaux.

Christophe Chateau, le Commissaire Général de Bordeaux Fête le Vin © Jean-Pierre Stahl

Jean-Pierre Stahl : Bordeaux Fête le Vin fête ses 20 ans, Christophe, qu’est-ce qui fait que ce soit la plus grosse édition ?

Christophe Chateau : « Les 20 ans, on n’a pas tous les jours 20 ans, ça va être une édition exceptionnelle car on va fêter cet anniversaire… La 1ère édition avait été créée à l’initiative du maire de Bordeaux et pour ces 20 ans, on a comme invités exceptionnels ces grands voiliers qui arrivent de Liverpool et de Dublin, certains sont aussi arrivés hier soir…et ils vont ce soir arriver en nombre pour être avec nous tout le week-end. »

JPS : « Combien de voiliers va-t-on trouver ici sur les quais ? »

Christophe Chateau : « Il va y avoir une trentaine de voiliers, dont plusieurs de classe A; devant le stand de l’Ecole du Vin, on va avoir le Krusenstern, le 2e plus grand voilier russe  au monde qui fait 116 mètres, et d’autres bateaux le long des pontons, comme le Bélem ; l’Hermione sera là, jusqu’à jeudi pour inaugurer la fête. »

JPS : « Cette fête du vin, on attend énormément de monde, on parle peut-être d’1 million de personnes, comment est-ce possible ? »

Christophe Chateau : « Non, non, on ne sera pas sur 1 million de personnes, on avait fait 650000 personnes en 2016 et 650000 dégustations, on table sur 750000 à 800000 personnes car on pense que les bateaux vont attirer un public un peu plus large, et des gens qui viennent de plus loin pour voir les bateaux, mais je ne pense pas qu’on atteindra 1 million de personnes;  déjà 800000 ce serait formidable, je ne crois pas qu’un autre événement à Bordeaux ait attiré autant de monde sur site. »

JPS : « Cette fête du vin, ce sont 1200 vignerons présents de 80 appellations de Nouvelle-Aquitaine, dont pas mal de Bordeaux, que vont-ils faire déguster ? »

Christophe Chateau : « Ils viennent apporter leur production, faire partager leur passion, il vont apporter des blancs secs, des rosés, des crémants, des liquoreux, des rouges bien sûr… Mais la force de la Fête du Vin c’est que ce n’est pas une activité commerciale, ils ne sont pas là pour vendre mais pour partager leur passion et expliquer les millésimes, les terroirs les cépages, c’est un échange très riche et c’est ça la force de la Fête du Vin. »

JPS : « C’est toujours à déguster avec modération et avec un pass dégustation ? »

Christophe Chateau : « Le pass dégustation est vendu à partir d’aujourd’hui à 21 €, on a 12 dégustations dans le pass, une dégustation sur chacun des pavillons vins et une dégustation coup de coeur là où on souhaite. Et on a dans le pass un cours à l’Ecole du Vin pour avoir une formation à la dégustation et à l’oenologie. »

JPS : « L’autre grand rendez-vous, ce seront ces feux d’artifice tirés chaque soir, expliquez-nous qu’est-ce qu’on va y trouver ? »

Christophe Chateau : « On va avoir un spectacle sur l’eau magnifique. En 2016, on avait un son et lumières place de la Bourse, puis un feu d’artifice sur l’eau. Cette année on a décidé de ne pas renouveler le son et lumières puisque les bateaux étant sur l’eau il fallait que le spectacle soit sur l’eau, donc on a fait grossir ce spectacle avec un groupe qui a une notoriété mondiale : le groupe F.  Ce groupe a fait les JO de Rio, la Tour Eiffel, de grands spectacles… et tous les soirs entre 23h30 et 23h55, on aura un cortège de bateaux sur l’eau, avec un dragon qui viendra cracher du feu, puis on terminera par un feu d’artifice. La nouveauté cette année : l’ensemble des quais a été sonorisé et une bande son accompagnera ce spectacle. »

Retrouvez l’interview de Christophe Chateau réalisée par Jean-Pierre Stahl avec Sébastien Hondelatte et Eric Delwarde

12 Juin

L’Université d’Edimbourg, vainqueur de la Left Bank Bordeaux Cup au chateau Lafite-Rothschild

The University of Edinburgh s’est imposée lors de la finale du concours « Left Bank Bordeaux Cup » vendredi dernier au château Lafite à Pauillac. Ce concours international des clubs œnologiques des Universités et Grandes Ecoles était très disputé. 

Les vainqueurs de © The Left Bank Bordeaux Cup : l’Université d’Edimboug

On avait rencontré les équipes américaines au mois de mars dernier à New-York, qui semblaient en vouloir. C’est dire si cette finale a été âprement disputée. Les 8 équipes finalistes se sont affrontées dans le chai mythique de Lafite-Rothschild lors des épreuves finales qui se sont déroulées à l’issue d’un Wine tour entamé le mardi précédent. C’est donc l’Equipe de l’Université d’Edimbourg qui a remporté ces épreuves théoriques et de dégustations de haut niveau. Un concours dont la première édition a été lancé en 2002 et qui portait le nom de concours 20 sur vin.

Près d’une 60e de clubs œnologiques étaient en lice et se sont affrontés depuis le mois de février. Après les premières sélections à New York, Hong Kong, Shanghai, Paris et Londres, de valeureuses équipes de ces écoles prestigieuses ont disputé la finale à Lafite : Yale Law School et Harvard (USA), The University of Edinburgh et Oxford (Royaume Uni), Université de Dauphine et CentraleSupelec (France), Zheijianggongshang University (Chine) et Hong Kong University Science & Technology (Hong Kong).

Encore bravo à Edimbourg, le trophée cette année revient aux écossais, très amoureux de la France et de ses vins.