16 Avr

Les Côtes de Bordeaux fêtent leurs 5 ans à Darwin: un nouveau départ « Côtes & Coeur »

Le mariage des Côtes de Bordeaux s’était fait en fanfare il y a 5 ans mais aussi sans les Côtes de Bourg. Aujourd’hui, les Côtes de Bordeaux fêtent leur 5e anniversaire et leur pleine réussite à l’espace  Darwin à Bordeaux. Après leur slogan « les Côtes de Bordeaux, c’est en haut ! », ils lancent une nouvelle affiche et un « Côtes de Bordeaux, le Bordeaux Côtes & Coeur » aguicheur.

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Fini « les Côtes de Bordeaux, c’est en haut ! » bonjour à:

« CÔTES DE BORDEAUX, LE BORDEAUX, CÔTES & CŒUR »

Pour ce cinquième anniversaire, les Côtes de Bordeaux ont vu les choses en grand. Tout le monde viticole bordelais et la presse spécialisée sont conviés cet après-midi à l’événement à l’Espace Darwin, à Bordeaux. Depuis 17h30, l’équipe de l’Union des Côtes de Bordeaux retrace l’évolution des Côtes en 5 ans, mais aussi ses perspectives de développement, sans oublier leur image rajeunie (il était temps) avec cette affiche et ce slogan: « Côtes de Bordeaux: le Bordeaux, Côtes & Cœur ».

La conférence de presse de lancement de la nouvelle image des Côtes © JPS

La conférence de presse de lancement de la nouvelle image des Côtes © JPS

En 5 ans, l’appellation Côtes de Bordeaux a su se faire une place parmi toutes les appellations bordelaises. Stratégie tournée vers l’export, actions de promotion ciblées…le plan d’action volontariste et dynamique a rapidement porté ses fruits et donné des premiers résultats très prometteurs. Très impliqués, les présidents des 4 appellations et le président de l’Union, Stéphane Héraud, ont ainsi rappelé quelques chiffres marquants : 3ème AOC de vins rouges en France, poids à l’export multiplié par 2 en 5 ans. Ils ont aussi saisi l’occasion de faire un appel du pied remarqué au négoce pour la création de marques en Côtes de Bordeaux, valorisées notamment à l’international.

Dans ce cadre, l’Union des Côtes a entrepris une nouvelle étape de sa construction et mené une véritable réflexion sur son identité.

« Nous avons pris le temps de définir qui nous sommes, ce qui nous unit, ce qui fait notre complémentarité pour proposer à tous nos partenaires un message clair et cohérent à diffuser aux prescripteurs et clients. C’est notre mobilisation collective qui va permettre aux Côtes de Bordeaux de rayonner encore plus ! » selon Stéphane Héraud, président de l’Union des Côtes de Bordeaux.

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L »équipe des Côtes de Bordeaux entourant Stéphane Héraud (3e à gauche), le Président, et Patricia Zabalza (2e à gauche) la directrice des Côtes, avec les 4 présidents de Blaye, Castillon, Cadillac et Francs © Jean-Pierre Stahl

Une commission communication a travaillé en effet pendant plusieurs mois pour définir un slogan exprimant à tous ce que signifie choisir un Côtes de Bordeaux tandis que l’agence bordelaise Kubik a réalisé sa déclinaison graphique.

Françoise Lannoy, Présidente de Castillon, Laurent Gapenne Président de Cadillac et © JPS

Françoise Lannoy, Présidente de Castillon, Laurent Gapenne Président de Cadillac et Franck Julion Président de Blaye © JPS

Au travers du visuel et de la mention « Côtes & Cœur », ce sont plusieurs éléments fondamentaux de l’ADN des Côtes qui transparaissent : l’origine de l’AOC bordelaise, l’atout des coteaux, la modernité, le partage ou encore les principes de l’Union des Côtes grâce à une accroche à multiple sens.

Patricia Z la directrice des Côtes ©

Patricia Zabalza, la directrice des Côtes © JPS

Pour Patricia Zabalza, directrice de l’Union des Côtes: « Au-delà d’une simple identité visuelle, ce que nous voulons mettre en avant avec cette nouvelle image et ce message : l’amour du terroir, le cœur à l’ouvrage de nos vignerons, ces moments d’émotions autour d’un vin de Côtes de Bordeaux. Les Côtes de Bordeaux, c’est avant tout l’union de valeurs (la convivialité, le partage, la générosité…) et d’ambitions communes pour l’avenir.».

L’Union des Côtes de Bordeaux regroupe 4 appellations : Blaye, Cadillac, Castillon et Francs. Vins de qualité à des prix accessibles, les Côtes de Bordeaux produisent principalement des rouges (97%), fruités et friands, mais aussi des blancs secs et liquoreux. Une gamme de prix entre 5 et 20 euros en moyenne.

Longue vie aux Côtes de Bordeaux, un coeur à prendre…de quel côté ? Côté Châteaux bien sûr !

14 Avr

Quand les cuisines de Bordeaux s’arrachent Ramsay et Etchebest : un cauchemar pour choisir !

Qui l’oeuf cru ! Les deux toqués de « Cauchemar en Cuisine », version anglaise et version française, vont s’affronter dans un duel de saveurs. L’un officiellement annoncé ce matin au Pressoir d’Argent au Grand Hôtel de Bordeaux, l’autre ferait officieusement sa diva à l’Opéra Théâtre. L’un en face de l’autre ! Du beau spectacle ou un « cauchemar en cuisine » dans les prochaines semaines.

Gordon Ramsay, bientôt au Pressoir d'Argent © Grand Hôtel & Spa de Bordeaux

Gordon Ramsay, bientôt au Pressoir d’Argent © Grand Hôtel & Spa de Bordeaux

A Bordeaux, ça déménage ! Ce de plus en plus, depuis que la Capitale mondiale du Vin est annoncée à seulement 2h du Moulin Rouge, tout le monde veut venir. Et je ne vous parle même pas du château Moulin Rouge qui lui est à moins d’1 heure de Bordeaux…à ne plus rien comprendre.

Et bien, depuis ce matin, ce fut comme un flash…Gordon, Ramsay bien sûr, est annoncé comme le grand chef du Pressoir d’Argent, le restaurant gastronomique du Grand Hôtel de Bordeaux qui avait perdu son chef.  Gordon Ramsay est mondialement connu pour « Cauchemar en cuisine » version anglaise, lancée en 2004 sur la chaîne de télévision Channel 4 puis aux Etats-Unis sur BBC America.

Philippe Etchebest en septembre à Bordeaux ! © Ell

Philippe Etchebest en septembre à Bordeaux ! © Elle à table

Philippe Etchebest a relevé son tablier et le défi d’adapter sur M6 une version française du même concept. Autre point commun, le sport, Philippe Etchebest est un ancien boxeur et joueur du rugby à XV, quant à Gordon Ramsay il a dû arrêter brutalement une carrière sportive pour cause de blessure et se tourner vers des études d’hôtellerie restauration.

Après avoir ouvert avec succès le restaurant du Trianon Palace à Versailles (deux étoiles Michelin), je suis ravi d’ouvrir ce second restaurant en France au coeur du plus célèbre vignoble du monde mais aussi de travailler les produits du terroir Aquitain, internationalement plébiscités. Le Grand Hôtel de Bordeaux & Spa a une fabuleuse histoire qui remonte au 18eme siècle et nous avons hâte de collaborer avec l’équipe de l’hôtel au sein de cet incroyable établissement situé en plein coeur du triangle d’or de la ville.» Gordon Ramsay.

Gordon Ramsay a partagé différents pianos avec des chefs prestigieux comme Albert Roux, Marco Pierre White à Londres puis Guy Savoy et Joël Robuchon en France. Il a été récompensé de deux étoiles au restaurant Aubergine (Londres), puis a ouvert à 31 ans seulement, son propre restaurant (Restaurant Gordon Ramsay) rapidement couronné par trois étoiles au Guide Michelin. Aujourd’hui, Gordon Ramsay est l’un des 4 chefs en Angleterre à maintenir ses trois étoiles.

Nous visons depuis toujours au Grand Hôtel de Bordeaux, l’excellence et il nous parait essentiel de contribuer
à asseoir Bordeaux comme destination gastronomique en attirant une grande signature de la cuisine. La
future carte mettant en valeur nos produits phares d’Aquitaine, répondra aux attentes d’une clientèle
impatiente de connaitre la cuisine de Gordon associée aux plus grands vins. Incontestablement Gordon
Ramsay hissera Le Pressoir d’Argent au rang des tables incontournables en France et nous nous en
réjouissons ! » Michel Ohayon propriétaire du Grand Hôtel et Pressoir d’Argent.

Pour le Grand Hôtel, c’est la fin d’un serpent de mer, d’une espèce de lamproie insaisissable car le restaurant  gastronomique avait fermé ses portes à la fin 2013 après le départ de son chef étoilé Pascal Nibaudeau parti au Pinasse Café au Cap Ferret. Depuis les rumeurs les plus folles courraient et annonçaient Philippe Etchebest…tantôt à l’Opéra, tantôt au Pressoir…puis finalement à l’Opéra ? Allez, Philippe, balance c’est pour quand ?

On ne devrait pas attendre trop longtemps pour le savoir car Philippe Etchebest a annoncé son arrivée en septembre à Bordeaux. Une chose est sûre, entre nos deux « forts en gouaille », il n’y aura pas besoin de porte-voix en cuisine.

Avec Joël Robuchon à quelques centaines de mètres, Gordon Ramsay et Philippe Etchebest vont constituer le nouveau triangle d’or à Bordeaux: celui de l’excellence gastronomique.

PS: Bon appétit, bien sûr !

12 Avr

Près de 30% de fréquentation en plus pour les primeurs des Crus Bourgeois du Médoc

Le château d’Arsac avait mis les petits plats dans les grands pour les primeurs 2014. 229 propriétés des Crus Bourgeois y furent dégustés par plus de 800 professionnels. Avec une nouveauté qui a rencontré un certain succès: la « cantine bourgeoise »

Dégustation de 229  © Crus Bourgeois au château d'Arsac

Dégustation de 229 © Crus Bourgeois au château d’Arsac

Les 31 mars, 1er et 2 avril, le château d’Arsac et les Crus Bourgeois du Médoc recevaient les professionnels pour cette traditionnelle grande messe des primeurs. 229 propriétés issues des 7 appellations prestigieuses du Médoc (Médoc, Haut-Médoc, Margaux, Moulis, Listrac-Médoc, Pauillac et Saint-Estèphe) y proposaient leur nouveau millésime à la dégustation

Plus de 800 professionnels sont venus à Arsac durant ces 3 jours et près de 30 journalistes ont également dégusté les échantillons dans un espace qui leur était dédié. Soit augmentation de 28% du nombre de préinscrits par rapport à l’an passé.

13 nationalités étaient présentes avec dans l’ordre du top five : Belgique – Allemagne – Grande Bretagne – Japon – Chine. Parmi les professions les plus représentées: des négociants, des courtiers, des journalistes, des distributeurs et des cavistes

La Cantine Bourgeoise © Crus Bourgeois du Médoc

Et pour la première fois, les Bourgeois ont innové en lançant la « Cantine Bourgeoise »: une grande tablée conviviale qui regroupait professionnels et propriétaires chaque jour autour d’un plat chaud pour mieux échanger.

Comme quoi, les Bourgeois…plus ça devient vieux, plus ça…se bonifie bien sûr, comme leurs vins !

05 Avr

Joyeuses Pâques from Margaux: Marquis de Terme s’en revient de Rome

Côté Châteaux fait un break ce dimanche mais vous envoie un « Joyeuses Pâques » à toutes et à tous, avec cette superbe photo envoyée depuis le chai du château Marquis de Terme, grand cru classé de Margaux. 

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Une superbe vinification dans ces cuves en béton, en plus des traditionnelles barriques en chêne, le château Marquis de Terme « cocoon » son vin parmi les valeurs sûres de Margaux et du Médoc. Une équipe dynamique d’une quinzaine de personnes qui souhaite faire entrer ce Margaux dans une nouvelle ère, celle de l’élégance et de la modernité, avec à sa tête, Ludovic David. Pour en savoir plus: château Marquis de Terme

04 Avr

Bordeaux, la capitale du vin se dote d’un office du tourisme flambant neuf

En écho à l’élection de Bordeaux comme « European Best Destination 2015», l’office de tourisme s’est agrandi et a redonné un coup de neuf pour accueillir ces milliers de touristes et même d’oenotouristes qui vont déferler à Bordeaux et dans son vignoble ces prochains mois et prochaines années.

L'équipe de la boutique et de l'office de tourisme © Laurent Moujon

L’équipe de la boutique et de l’office de tourisme © Laurent Moujon

L’ office de tourisme de Bordeaux vient d’achever de grands travaux de modernisation de son hall d’accueil. Fermé depuis le mois de décembre, il a réouvert hier après-midi spécidfiquement pour le week-end de Pâques.

Avec ces travaux de réhabilitation et d’agrandissement, la superficie du hall d’accueil a été optimisée, passant de 70 m² à 120 m², tout en se mettant aux couleurs de Bordeaux Métropole

imagesLa priorité est donnée à l’image (écrans d’information, grands plans muraux de la Métropole et du vignoble…), à la vente avec une boutique repensée et une billetterie optimisée, ainsi qu’au confort des visiteurs, avec une circulation plus fluide grâce à des comptoirs moins linéaires » Nicolas Martin, Directeur Général.

Grâce à de nouveaux outils (écrans de partage…), une ergonomie repensée et à un accueil entièrement sonorisé, les visiteurs pourront être renseignés et planifier leur séjour dans des conditions d’accueil optimales.

Le petit plus : les visiteurs pourront recharger leur téléphone portable grâce à une borne mise à leur disposition gratuitement !

Le célèbre guide sur Bordeaux classée Unesco et ses Routes des Vins écrit par © Laurent Moujon

A découvrir : le fameux guide touristique sur Bordeaux Patrimoine Mondial & ses Routes des Vins de Laurent Moujon sans oublier la nouvelle ligne de la boutique avec des produits dérivés « European Best Destination » et bientôt Bordeaux Fête le Fl routes des vins euve, sans oublier Vinexpo du 14 au 18 juin pour les visiteurs professionnels du monde entier qui pourront aussi se renseigner à l’office. Et dans le prespective prochaine également de l’ouverture de la Cité des Civilisations du vin au printemps 2016.

02 Avr

Charles Berling s’empare des clés de châteaux et promet un futur grandiose aux primeurs 2014

Au château la Dominique à Saint-Emilion, l’acteur Charles Berling a fait le show, en compagnie de la famille Rolland et de Jean-Claude Fayat, président du groupe Fayat (propriétaire du château). L’acteur qui a succédé à Adriana Karembeu pour cet événement signé les Clés de Châteaux, a dégusté quelques vins en primeurs et a trouvé l’ensemble de « très bonne qualité ».

Michel Rolland, Stépanie Dany, et Marie from the Rolland family et Charles Berling © Jean-Pierre Stahl

Michel Rolland, Stéphanie, Dany, et Marie from the Rolland family et Charles Berling © Jean-Pierre Stahl

Il était attendu telle une star et pourtant il ne se la joue pas. Plutôt décontracté l’acteur du « prénom » (2012)… Il s’est même fait aujourd’hui un nom dans le monde du vin à Saint-Emilion. Pour la présentation du millésime 2014, Charles Berling rivalisait de sourire, de sympathie et de décontraction avec son guide Michel Rolland, connu pour sa bonhomie.

Commençant le petit tour d’horizon des 240 vins que Michel Rolland conseille dans le monde, Charles Berling s’arrêtait tout d’abord sur un petit vin qui porte ce joli prénom « Dominique ». Et même s’il connait la chanson (dominique…non, de roland, non plus), peut-être parce qu’il est chanteur aussi, il s’est prêté à ce sport du lever de coude et du commentaire: « le fruit est très présent, avec le temps, c’est des vins qui prennent de l’ampleur… »  Jean-Claude Fayat, le propriétaire de la Dominique, d’expliquer: « un vin comme cela avant, à Bordeaux il fallait attendre 10 ans avant de le boire, maintenant on peut le boire plus jeune. » Et Michel Rolland de se congratuler: « c’est très bien la Dominique 2014 » Charles: « tu contribues à le faire… » « Non, c’est l’équipe qui le fait ! » répond avec simplicité le célèbre oenologue entouré de ses fidèles collaborateurs, Bruno Lacoste oenologue, et Jean-Philippe Fort qui conseille Valandraud et Troplong Mondot.

Michel Rolland, Charles Berling, Stéphanie Rolland et Jean-Claude Fayat © JPS

Michel Rolland, Charles Berling, Jean-Claude Fayat et Stéphanie Rolland © JPS

Dans « cet endroit magique » qu’est la Dominique (selon Marie Rolland), le petit cortège se faufile cahin-caha parmi les autres dégustateurs professionnels, avec quelques photographes venus pour l’occasion. « On n’est pas très lourd en alcool cette année, par rapport aux années chaudes comme 2009 », précise Michel Rolland à Charles Berling qui continue de goûter ici et là ces verres qu’on lui propose: « on boit, on boit, et puis bing la vitre… » me dit-il en riant, « mais vous ne buvez pas vous ? » Pour une fois, non…Avec l’âge, Côté Châteaux devient plus sage.

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Au détour d’une n..ième dégustation, Charles Berling me confie qu’il n’a pas l’habitude de l’exercice des primeurs, même si ce n’est pas la première fois, il « préfère boire des vins plus vieux ». Toutefois, ils peut déjà dire que certains ont un futur grandiose, tout est de très bonne qualité, il n’y a pas de mauvaise surprise

Au passage une petite explication sur le château Rolland Maillet: « on avait les propriétés familiales qui était sur 3 appellations entre Pomerol, Saint-Emilion et Lalande de Pomerol », avec le Bon Pasteur et Bertineau. Mais depuis mai 2013, les deux derniers ont été vendu au groupe chinois Golding: « Mr Pan est un fou de vin », explique Dany Rolland, tout en précisant que « nous avons gardé l’exclusivité de la commercialisation de Rolland-Maillet. »

La remise de la fameuse clé: un tire-bouchon est caché à l'intérieur de cette grosse clé en laiton © JPS

La remise de la fameuse clé: un tire-bouchon est caché à l’intérieur de cette grosse clé en laiton © JPS

Charles, qui sait qu’il va recevoir les clés de châteaux, il y va de son nouveau compliment: « ça va me permettre d’aller visiter ces châteaux, ces gens dont certains sont encore de vrais paysans, très sympathiques et qui ont fait des progrès énormes. La vigne est extraordinaire, elle souffre un peu pour aller chercher tous ces arômes ».

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Le périple continue jusqu’aux communales de Margaux, Pauillac et Saint-Estèphe, avant de se faire remettre les clés devant cette immense baie vitrée de la Dominique avec vue directe sur la vigne.

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Et Dany Rolland de lui faire connaître aussi son dernier né: ce vin avec étiquette de film et le visage d’un oenologue connu qui fait l’objet d’une collection intitulée la « winemaker collection »: « Philippe Raoux donne chaque année carte blanche à un oenologue pour réaliser une cuvée de 30 000 bouteilles, il peut choisir les parcelles… », cette 9e collection sera faite par Dany l’élégante: « moi je suis plutôt merlot; mais cette année les cabernets sauvignons étaient tellement beaux que j’ai fait un vin avec 60% cabernet et 40% merlot. »

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Un joli scénario encore qui pourrait inspirer Charles Berling. Depuis ses rôles marquants dans « Ridicule » (1996 de Patrice Leconte), dans « Je reste ! » (Diane Kurys -2003) avec Sophie Marceau, il est passé par la case téléfilm sur France 2 avec Jean Moulin et est devenu réalisateur en ce printemps 2015: il débutera le tournage de son premier long métrage, adapté de son livre Aujourd’hui, maman est morte, avec au casting François Damiens, Ludivine Sagnier, Emmanuelle Riva et le grand Charles…Berling, qui a tapé trois coups ce jour dans le grand théâtre de Saint-Emilion !.

31 Mar

En marge des primeurs, ça douelle pas mal à Saint-Emilion !

Ca balance pas mal à Paris, ça balance ici…A Saint-Emilion, ça douelle pas mal avec le Dowell, ce fauteuil à base de barriques, testé par Michel Rolland. Les réalisations de Rémi Denjean font le buzz dans deux spots de dégustations très courus: au château la Dominique et chez Thunevin…

Michel Rolland, "the boss" under "the seat" ! © Jean-Pierre sTAHL

Michel Rolland, « the boss » opte pour « the seat » ! © Jean-Pierre sTAHL

Qui mieux que Michel Rolland, le célèbre oenologue qui conseille 240 châteaux dans le monde et notamment dans 14 pays, pour s’assoir sur cette réalisation made in Bordeaux et mabe by Denjean: le Dowell, cet énorme fauteuil design réalisé à base de deux barriques bordelaises de 225 litres, dont les douelles portent encore la trace du vin et sont reliées entre elles par une lame d’acier noire.

Marylin Jonnhson photographiant Michel Rolland et Dany son épouse © JPS

Marilyn Johnson photographiant Michel Rolland et Dany son épouse © JPS

Rémi Denjean a trouvé enfin une oreille attentive auprès de grands oenologue et négociants de Saint-Emilion et Bordeaux. Ainsi il expose au château la Dominique pour le rendez-vous des Clés de Châteaux et chez Jean-Luc Thunevin qui accueille également plus de 50 châteaux et propriétaires pour faire déguster leurs vins.

Si Charles Berling annoncé à la Dominique décide d’y faire une petite sieste après déjeuner ce jeudi, ce sera la consécration pour Rémi Denjean.

30 Mar

Le bal des primeurs est ouvert : 2014 sera un millésime de garde

Après 3 années difficiles, le millésime 2014 va sauver la mise à Bordeaux. Un millésime de garde, excellent pour plusieurs propriétés, qui va relancer les affaires. Petit tour d’horizon aujourd’hui à la dégustation des Vins de Pessac-Léognan et parmi le Grand Cercle des Vins de Bordeaux.

Le premier gros spot de dégustation le château Smith Haut Lafitte accueillait ce lundi les Pessac-Léognan © Jean-Pierre Stahl

Le premier gros spot de dégustation le château Smith Haut Lafitte accueillait ce lundi les Pessac-Léognan © Jean-Pierre Stahl

Le carnet de bal indiquait: ouverture du bal le 30 mars, 9h30, au château Smith Haut Laffite à Martillac. Alors que Florence et Daniel Cathiard avaient convié plus de 70 propriétaires de Pessac-Léognan, les danseuses se laissaient désirer . Mais comme toute fête, l’ambiance a parfois du mal à s’installer. Pourtant le sol de tomettes bien glissant permettait quelques pas de valse autrichienne ou de tango argentin, bal des primeurs oblige. Mais comme chacun sait, avant d’être invité à danser, souvent on se regarde en chien de faïence…bref après 3 millésimes délicats dont un 2013 très en dessous des attentes, il fallait réchauffer l’ambiance à Bordeaux. Les choses sérieuses allaient ainsi commencer passé 10 heures…le quart d’heure bordelais étant sérieusement dépassé, les professionnels français et étrangers, très en retard pour ce grand rendez-vous, allaient pouvoir se laisser envoûter par ce nouveau nez !

Magnus Ericsson et Adrien Bernard du Domaine de Chevalier © JPS

Magnus Ericsson et Adrien Bernard du Domaine de Chevalier © JPS

Après quelques gorgées (recrachées) de blanc, les commentaires allaient bon train, à l’instar de cet importateur Suèdois Magnus Ericsson « C’est très frais, on a beaucoup d’acidité, il est très bon ! » Arrêté dans son élan sur le stand du Domaine de Chevalier, Adrien Bernard lui expliquait: « c’est un été très frais que l’on a eu. Ce mois d’août était plutôt nuageux, on aime ça sur les blancs car cela va donner de l’acidité. On a mis deux semaines à vendanger 7 ha, du 10 au 26 septembre…On a fait des tris successifs, on est passé 2 à 3 fois dans les rangs de vigne ». Une autre danse, celle des vendangeurs de septembre…

Bruno Lemoine fier de son blanc en 2014 à comparer au 2007 © jps

Bruno Lemoine fier de son blanc en 2014 à comparer au 2007 © jps

Les blancs ont su tirer profit de ce temps en dent de scie, un été frais avec septembre chaud pour consacrer le tout: « c’est de l’éclat des 2007, on a de l’acidité et de la concentration, vraiment c’est un très grand millésime », pour Bruno Lemoine du château Larrivet Haut Brion.

Florence Cathiard, propriétaire du château Smith Haut-Lafitte est heureuse du 2014 et de retrouver les Américains © JPS

Florence Cathiard, propriétaire du château Smith Haut-Lafitte est heureuse du 2014 et de retrouver les Américains © JPS

Devant une salle quasi-comble, passé 11 heures, Florence Cathiard, propriétaire du château Smith Haut Lafitte, avait retrouvé le sourire après avoir vu, comme elle nous le soulignait, les prix de ses 2011, 2012 et 2013 chuter de moitié par rapport aux fabuleux 2010 et 2009, la voici rassurée: « on a eu la descente aux enfers, mais la on a un très beau vin. On a eu des cabernets de folie. Les Américains sont de retour avec un dollar fort et les chinois également, vous allez les apercevoir cette semaine, on est heureux. »

Arnaud de Butler et ses amis devant le château d'Agassac © JPS

Arnaud de Butler du château Crabitey, et ses amis Pascal Guignard de Roquetaillade la Grange, et Arnaud Lesgourgues du château Haut Selve devant Agassac © JPS

Au château d’Agassac, il y avait de quoi s’agasser (pour jouer sur leur ancien slogan Agassac, le château Agassant) car la foule de visiteurs se faisait aussi attendre, sans doute occupés sur d’autres spots de dégustation (à Smith Haut Laffite notamment), car durant cette folle semaine? qui démarre le jeudi pour la presse spécialisée et s’étale jusqu’au jeudi suivant, on compte environ une cinquantaine de rendez-vous de dégustation. Sans nul doute, ils seront là mardi et mercredi.

Francis Boutemy et Alain Raynaud © JPS

Francis Boutemy du château Haut-Lagrange et Alain Raynaud, président du Grand Cercle des Vins de Bordeaux © JPS

Et pourtant de grands noms de châteaux étaient présentés par le Grand Cercle des Vins de Bordeaux présidé par Alain Raynaud: parmi ces 193 châteaux, on pouvait retrouver avec plaisir Francis Boutemy du château Haut-Lagrange, Marie-Laure Lurton du château Villegeorge et de la Tour de Bessan, mais aussi Arnaud de Butler du château Crabitey dans les Graves…et déguster ici un Balthus, là des Cerisiers du château de Francs en Côtes de Bordeaux, tous deux de bonne facture.

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Petit instant de dégustation sur le comptoir de Jean-Luc Zell, le directeur général d’Agassac avec cet importateur Allemand de Koblenz Max Schwarz de la Société Vin et Vie, qui est aussi importateur des vins de la Passion des Terroirs: « certains 2014 sont extraordinaires, vraiment c’est très très bon. »

Max Scharz et Jean-Luc Zell © JPS

Max Scharz et Jean-Luc Zell © JPS

Jean-Luc Zell, qui ne souhaitait pas s’aventurer à comparer 2014 à certains millésimes des 10 dernières années, confirme que « c’est un millésime de garde ». Ce 2014 a pleinement profité de l’été indien avec septembre et octobre ensoleillés et chauds. Il y a la quantité mais aussi la qualité et ça se sait car de nombreux étrangers ont fait le déplacement pour les goûter.

Laurent Cisnéros du château de Rouillac et Laurent Moujon auteur de guides sur Bordeaux © JPS

Laurent Cisnéros du château de Rouillac et Laurent Moujon auteur de guides sur Bordeaux © JPS

Et comme me le confiait Patrick Bernard, PDG  de la maison de négoce Millésima: « C’est un millésime riche, dense, opulent, qui est rafraîchissant, désaltérant. C’est un petit peu en dessous des 2009 et 2010, mais vous avez un degré par trop élevé avec 1,5° d’alcool en moins par rapport aux 2009 et 2010.Bref on a tout ce qu’il faut pour revenir en grâce auprès du consommateur. »

Patrick Bernard de la Maison de Négoce Millésima © JPS

Patrick Bernard PDG de la Maison de Négoce Millésima © JPS

Encore faut-il que les propriétés restent raisonnables au niveau des prix…à moins de retomber dans les travers de la flambée des 2009 et 2010. Une spéculation que les Chinois et autres étrangers ont fait payer par la suite à Bordeaux.

29 Mar

Château Carbonnieux, un savoir-faire porté par les frères Perrin

Depuis l’achat du château Carbonnieux en 1956 et leur retour d’Algérie, les Perrin ont retroussé leurs manches pour élever la propriété au rang de Cru Classé de Graves. Ils ont hissé partout dans le monde les couleurs (blanc et rouge) de ce grand vin. Un blanc à la typicité reconnue unanimement comme exceptionnelle.

Dans les rangs de vigne de Carbonnieux, près de 100 ha actuellement, Philibert et Eric Perrin © JPS

Dans les rangs de vigne de Carbonnieux, près de 100 ha actuellement, Philibert et Eric Perrin © JPS

Le château Carbonnieux est sans nul doute l’un des plus anciens du Bordelais. Il fut fondé par les Bénédictins de l’Abbaye Sainte-Croix de Bordeaux au XIIIe siècle. Acheté en 1956 par le grand-père d’Eric et Philibert (actuels managers), Marc Perrin avait hésité entre Rauzan-Ségla à Margaux, le Tuquet dans les Graves et ce domaine qui comptait à l’époque 60 ha de vignes plantées mais en mauvais état. C’est l’attrait pour les grands domaines comme en Algérie qui a emporté son choix.

Philibert et Eric Perrin, les deux piliers du château Carbonnieux © Jean-Pierre Stahl

Philibert et Eric Perrin, les deux piliers du château Carbonnieux © Jean-Pierre Stahl

Lors de l’acquisition, le château n’avait pas encore la physionomie actuelle: « il avait été éventré durant la guerre, une partie était en ruine. Par endroits, il n’y avait plus de plancher » selon Philibert Perrin. « Au départ, il a fait des céréales, des olives, des artichauts et de la vigne. Il était en polyculture. »

« Quand on était enfant, Carbonnieux ressemblait à une grande ferme: on avait des poules, un âne, des chiens et un grand jardin potager » confiait Christine Perrin, la deuxième de la fratrie (soeur d’Eric et Philibert)(interrogée par Terre de Vin).

« Est-ce que c’était des réflexes dus aux périodes difficiles ? », explique Eric Perrin, qui s’empresse de me confier: « j’ai le souvenir d’un cochon, et on avait des pommes sur la propriété, alors on le bourrait de pommes… » On avait créé un potager, voulu par ma grand-mère. Elle voulait des fruits et des légumes de la ferme. Mais quand on produisit des haricots, ça avait ses avantages et ses inconvénients: on en avait à tous les repas… »

Dans le chai à barriques de blanc, dégustant le 2014 en plein élevage © Jean-Pierre Stahl

Dans le chai à barriques de blanc, dégustant le 2014 en plein élevage © Jean-Pierre Stahl

Eric et Philibert sont aujourd’hui les gardiens du temple. « On a toujours travaillé sur le domaine familial et sur nos propres exploitations, et c’est ce que l’on fait toujours aujourd’hui », explique Philibert.

On est les deux co-gérants. On travaille chacun de notre côté et sous le même toit. Nous sommes indépendants et complémentaires, même si pour certains dossiers, nous travaillons ensemble, » Eric et Philibert Perrin

Eric a 51 ans, il s’est formé au sein de la propriété: « j’ai eu de la chance d’arriver au moment où on a mis en place les techniques de Denis Dubourdieu et les méthodes bourguignonnes de la fermentation des blancs en barriques. » Mais Eric s’est aussi installé avec Marc Lurton à la tête du château Haut-Vigneau en 1987 car il fallait protéger les terroirs de l’appellation Pessac-Léognan avec la technopole ». « L’appellation faisait 800 ha dont 600 en rouge et 200 en blanc, aujourd’hui elle représente 1300 en rouge et 250 en blanc, les rouges ont plus que doublé et les blancs très peu progressé. »

 

Philibert, 45 ans, diplômé du lycée de viticulture et d’oenologie de Blanquefort, a commencé vers 1992 et s’est installé au château Lafont-Menaut: « notre père (Anthony) nous a aidé à nous installer comme jeunes agriculteurs. »

Le château Carbonnieux est très connu en France et dans le monde, surtout pour ses vins blancs. Les blancs représentent 45% du vignoble. Et chiffre impressionnant, Carbonnieux produit à lui tout seul 20 % des blancs de l’appellation Pessac-Léognan. Eric Perrin tient à préciser « Dans les années 60, Bordeaux produisait plus de blancs que de rouges. 60% de blancs, dans les années 70 ce fut le point d’équilibre et aujourd’hui Bordeaux produit 87% de rouges. »

La cave des vieux millésimes avec le portrait de Thomas Jefferson, reçu en 1787 au château avant d'accéder à la Présidence des Etats-Unis d'Amérique © JPS

La cave des vieux millésimes avec le portrait de Thomas Jefferson, reçu en 1787 au château avant d’accéder à la Présidence des Etats-Unis d’Amérique, il a même planté un arbre, toujours présent sur la propriété © JPS

Si Denis Dubourdieu suit le domaine depuis 28 ans, Eric et Philibert Perrin ont décidé depuis une quinzaine d’années d’axer sur davantage de recherche de qualité avec un travail précis à la vigne, un travail parcellaire. Un savoir-faire apprécié et reconnu du monde entier, avec une renommée très importante pour le Carbonnieux blanc.

 Ainsi pour le blanc, « on a pas moins de 30 parcelles différentes. 100% est fermenté en barriques de chêne, on a une rotation de remplacement par quart par des barriques neuves », explique Philibert.

Eric Perrin: « Cette année, on a évolué dans les techniques de vinification. Avant de presser, on nous conseillait de laisser baigner la peau du raisin pour faire des macérations pelliculaires, désormais en prime on essaie de lutter contre des oxydations prématurées de certains millésimes... » Et Philibert d’ajouter: « On a raccourci ainsi les tapis convoyeurs, le pressurage se fait sous gaz inerte. On a ainsi une évolution qualitative dans le transport des raisins jusqu’au pressoir. C’est un progrès ! »

Le château Carbonnieux travaille aussi « depuis 25 ans en agriculture raisonnée: « pas d’insecticide, pas d’acaricide, pas de désherbant et ce depuis très longtemps », précisent Philibert et Eric ensemble. On les sent engagés dans une démarche louable:

La lutte est raisonnée, on va un un peu plus loin en minimisant les traitements car on connait le cycle des maladies donc on traite au mon moment » Eric et Philibert Perrin du château Carbonnieux.

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Et qui de mieux que les frères Perrin pour parler de leur savoir-faire: « autrefois, on confiait nos vins à la vente aux négociants, aujourd’hui on fait des tournées de 8 jours à tel ou tel endroit: ainsi entre la mi-janvier et le début mars, on a passé deux semaines aux USA, une en Europe et quinze jours en Asie… » explique Eric Perrin. Ils perpétuent ainsi la voie ouverte par leur père Antony qui fut l’un des pionniers de l’appellation à faire connaître Carbonnieux sur les marchés mondiaux et notamment aux Etats-Unis. Château Carbonnieux vend aujourd’hui 50 % de sa production en France et 50 % à l’étranger (Belgique, Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, USA, Japon, Chine…)

Cette semaine pour les primeurs les frères Perrin vont être sur le pont pour expliquer leur travail et celui de leur 45 personnes employées à plein temps (plus de la moitié des effectifs se consacre à la production). On va d’ailleurs les retrouver, dès ce lundi 9h30, pour la grande dégustation des Pessac-Léognan au château Smith Haut-Lafitte.

27 Mar

Michel Rolland sur le 2014 à Bordeaux: « je pense que c’est le millésime qui viendra immédiatement derrière les grands 2009 et 2010. Ce sera un excellent millésime ! »

A l’aube de la grande semaine des primeurs, les grands oenologues consultants y vont de leur analyse. Côté Châteaux reprend ici la primeur du commentaire que Michel Rolland, le plus connu mondialement des consultants bordelais, a laissé sur le site « les Clés de Châteaux ». Une parole d’expert.

michelrolland

« Le Millésime 2014…

Le 2014, c’est un millésime qui était un petit peu difficile au départ, dans sa gestation on va dire, parce que le temps ne lui a pas été favorable. On est arrivé fin août avec beaucoup d’inquiétudes.

Et comme toujours quand Dame Nature décide que cela se passerait bien, on a eu un très beau mois de septembre, un été indien quasi parfait et moralité on fait un très bon millésime !

2014, c’était le millésime parfait pour les oenologues, parce que c’est un millésime de difficulté », Michel Rolland.

Rien n’est écrit d’avance, il faut savoir quel raisin on a entre les mains, ce que l’on peut en faire, comment on va les vinifier pour les optimiser.

michel

Ce sera un millésime un petit peu hétérogène. Mais c’est un millésime de qualité. Ca ressemble à 2008, parce que c’est un millésime qui s’est fait tardivement », Michel Rolland

La maturité s’est plutôt faite sur octobre que sur septembre comme se font les millésimes précoces.

En fait le temps, c’est notre allié ou notre ennemi. C’est vrai que l’été a été plutôt froid, on a eu des périodes pluvieuses.

Malgré tout, c’est un millésime de fruit, un millésime de fraîcheur et un millésime d’acidité. Il y a une tension, il y a de vrais tanins. Par rapport à 2008, il y a un petit peu plus de précision, parce que les propriétés travaillent de mieux en mieux.

Donc on a de jolis arômes, des jolis tanins, on a une jolie définition de vin avec beaucoup de fraîcheur et beaucoup de plaisir, ça sera ça 2014. Il faudra goûter parce que tout n’est pas comme cela. Mais c’est un millésime que l’on peut placer avec 2008, voire supérieur.

Et- je pense que c’est le millésime qui viendra immédiatement derrière les grands 2009 et 2010. Ce sera un excellent millésime ! »

Retrouvez l’interview de Michel Rolland sur le site des Clés de Châteaux