27 Mar

Bingo ! 4 500 euros de bourse offerts pour une étude sur l’œnotourisme par le réseau des Capitales de Grands Vignobles

Encourager la recherche sur l’œnotourisme, tel est l’objectif des bourses offertes depuis 8 ans par le réseau des Capitales de Grands Vignobles. A la clé pour l’étudiant lauréat : 4 500 euros en échange des résultats de son étude. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 30 septembre 2015.

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Impulsée par le Réseau des Capitales de Grands Vignobles, la 8ème édition des bourses de recherche internationale sur l’œnotourisme vient d’être lancée. C’est l’opportunité pour les étudiants ou jeunes chercheurs des villes du Réseau de voir leur projet récompensé par la coquette somme de 4 500 euros. En encourageant la recherche sur l’œnotourisme, le réseau souhaite bénéficier de données et informations utiles au développement de cette activité.

Pour être admissible à la subvention internationale 2015-2016, les projets doivent aborder des thématiques liées au marketing du tourisme et du vin et être en rapport direct avec l’une des grandes régions du réseau. Un jury, composé d’experts et d’universitaires, attribuera une bourse d’un montant de 4 500 euros en 2015.

Une subvention supplémentaire de 1 000 euros sera décernée au boursier qui présentera en personne son projet à l’Assemblée Générale annuelle du Réseau des Capitales de Grands Vignobles. En 2015, la rencontre est programmée en novembre prochain à Bilbao (Espagne). La contribution supplémentaire est destinée à couvrir les frais de déplacement du lauréat et son hébergement. 

Tous les étudiants actuellement inscrits à un programme d’études dans une ville du réseau ou travaillant sur une thématique liée à une des régions viticoles concernées peuvent participer au concours. Ils ont jusqu’au 30 septembre 2015 pour télécharger et renvoyer leur dossier de candidature sur le site www.greatwinecapitals.com.

En 2014-2015, c’est Inès BINNINGER, de Mayence-Rheinhessen, qui a obtenu la bourse pour son projet « Development of a destination card system for Rheinhessen ». Toutes les études réalisées sont consultables sur le site internet du Réseau.

Créé en 1999 par la CCI de Bordeaux, le Réseau des Capitales de Grands Vignobles rassemble 8 grandes métropoles internationales : Bilbao/Rioja (Espagne), Bordeaux (France), Cape Town/Cape Winelands (Afrique du Sud), Mayence/Rheinhessen (Allemagne), Mendoza (Argentine), Porto (Portugal), San Francisco/Napa Valley (Etats-Unis) et Valparaiso/Casablanca Valley (Chili). Il a pour vocation de développer des programmes de coopération et de favoriser les échanges entre ses membres.

 Renseignements : CCI de Bordeaux/Secrétariat Réseau des Capitales de Grands Vignobles: 05 56 79 51 64 ou sur le site internet  www.greatwinecapitals.com

26 Mar

C’est à Buzet ! Ils s’engagent autrement…Les Vignerons de Buzet concilient depuis 10 ans viticulture et environnement

Les Vignerons de Buzet ont fait leur révolution. Depuis 10 ans, leur coopérative s’est engagée dans une viticulture « plus propre », alliant technologie de pointe, respect des hommes et de l’environnement. 198 irréductibles vignerons se font entendre en prônant le développement durable et la réduction des pesticides.

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Vincent Leyre, Serge Lhérisson et David Bidegaray des Vignerons de Buzet © Jean-Pierre Stahl

Quand on les rencontre, on est sous le charme de leur accent chantant du Lot-et-Garonne…Mais au fait Buzet, c’est où ? « Entre Bordeaux et Toulouse », répond systématiquement Pierre Philippe le directeur de la Cave coopérative à ses interlocuteurs qui lui posent cette sempiternelle question.

D'irréductibles vignerons à Buzet: ils sont devenus bee friendly ! © JPS

D’irréductibles vignerons à Buzet: ils sont devenus bee friendly et accueillent aussi les faucons ! © JPS

Ils ont en eux la fibre Uderzo: leur Buzet ressemble à un vignoble d’irréductibles Gaulois… En effet, avec leur petit nom face à l’ogre Bordeaux, ils continuent de jouer des coudes dans le marché mondial du vin, présents encore la semaine dernière à ProWein à Düsseldorf. Ils se réclament du Sud-Ouest tout en refusant toute alliance, notamment avec Bergerac et Duras. La liberté n’a pas de prix.

Avec 198 adhérents, exploitants 1870 ha en AOP Buzet, ces vignerons ont changé de braquet en 2005. Bien qu’ayant des domaines vallonés, pas question de s’endormir sur leur lauriers. Avec Pierre Philippe à leur tête, ils ont fait le choix de s' »engager autrement » dans la biodiversité et dans l’agriculture raisonnée.

On pourrait les prendre pour des farfelus, devieux écolos ou d’anciens soixante-huitards, mais pas du tout ! C’est une démarche honorable qui vise à respecter davantage la nature et les hommes. Depuis 10 ans, ils réduisent ainsi les intrants: ils se sont ainsi engagés à n’utiliser aucun engrais chimique sur leur vignoble : 0 engrais chimique mais de l’engrais organique. 0 acaricide également et 0 anti-botrytis.

El Gringo, il est bon mon engrais © JPS

El Gringo, il est bon mon engrais © JPS

On a interdit les herbicides résiduaires, on a interdit les engrais chimiques, tout ce qui était anti-botrytis que l’on retrouvait dans les vins, connus pour être l’assurance tous risques, ça a été un choc des cultures chez nos adhérents », Vincent Leyre des Vignerons de Buzet

Les Vignerons de Buzet sont fiers de nous emmener sur Gueyze, une partie en pointe dans les choix qu’ils expérimentent constamment: « sur ce vignoble, nous pratiquons la bio-diversité. Par exemple, on protège la tulipe agenaise…Avec la Sepanlog, on a transféré des tulipes qu’on a trouvé au bord d’un fossé pour les planter dans nos vignes, ça démontre que nos terrains sont assez riches et pas asphyxiés par certains désherbants. » « On a aussi replanté des haies, ça protège les auxiliaires, ça sert aussi de corridor, c’est important que les animaux puissent communiquer », explique Serge Lhérisson.

« On a mis des nichoirs en place aussi pour la chouette chevêche d’Athéna, un nichoir à faucon sur la partie la plus haute devenu l’emblème du vignoble. Tous les vignerons mettent ces nichoirs fabriqués à partir d’une caisse en bois de 6 bouteilles et ils en sont fiers. On protège aussi la chauve-souris qui mange beaucoup d’insectes(on a beaucoup de parasite comme la flavescence dorée, et elle en consomme beaucoup). »

Les vignerons de Buzet ont malgré tout quelques racines bordelaises, avec aussi les mêmes cépages qu'à Bordeaux © JPS

Les vignerons de Buzet ont malgré tout quelques racines bordelaises, avec aussi les mêmes cépages qu’à Bordeaux © JPS

Buzet, c’est aussi cette appellation qui a été relancée depuis 1953, sous l’impulsion d’un bordelais, Jean Mermillod, l’ancien maître de chai du château Lafite-Rothschild, appelé à devenir le directeur de cette cave coopérative… Pas étonnant dès lors de retrouver ces cépages du bordelais qu’il a souhaité replanter: 50% merlot, 25% cabernet sauvignon et 25 % cabernet franc. Et pour les blancs: sauvignon et sémillon.

Aujourd’hui leur directeur actuel, Pierre Philippe, originaire des Pyrénées-Atlantiques, a aussi marqué de son empreinte le vignoble avec ce virage sur la viticulture raisonnée et la bio-diversité. Aujourd’hui, ce vignoble de Gueyze (AOP Buzet) est le 1er vignoble à être labellisé « bee friendly », validé en janvier 2015; preuve supplémentaire de la limitation des traitements et du respect des abeilles.

Depuis 2005, on a axé sur le développement durable. C’est ancré dans les gênes de l’entreprise. C’est des gens qui ont envie de travailler au contact de la nature, ils ont une vraie sensibilité au côté environnemental », Pierre Philippe, directeur des Vignerons de Buzet.

Mais ils ne sont pas que de doux rêveurs, amis de la nature et des petits oiseaux…ce sont de grands producteurs qui ont derrière eux plus de 60 ans d’expérience et de mise en commun de leur production et de leurs moyens de vinification. Chaque année ce sont 12 millions de bouteilles qui sont produites.

Avec une cinquantaine de commerciaux dans l’hexagone, Buzet s’est implanté dans toutes les enseignes de la grande distribution; 80% de la production est commercialisée en France avec également les HCR et chez les cavistes, 20% à l’export (Europe, Etats-Unis et Asie). Mais ils ne dorment pas et misent sur de nouveaux outils comme ce filtre tangentiel et cette électrodialyse (digne des hôpitaux), ils comptent aussi augmenter leur production en BIB: ils commercialisent 720 000 bags in box à l’année, un marché en constante augmentation…

Fort de ces arguments, ils sont partis à ProWein pour essayer de trouver de nouveaux horizons pour leurs vins, avec des Allemands toujours très soucieux d’environnement. Leur principale force, c’est aussi le bon rapport qualité prix de leurs vins et une fidélité de leurs clients qui s’arrêtent parfois avec des bus entiers se ressourcer à Buzet…

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl,Didier Bonnet, Eric Delwarde et Boris Chague 

Ecoutez également la chronique « Vigne & Vin » avec Frédéric Lot : 

25 Mar

Charles Berling succède à Adriana Karembeu pour parrainer les primeurs 2014 des Clés de Châteaux

Moins sexy qu’Adriana, Charles Berling est cette année l’invité d’honneur de la dégustation Primeurs 2014 au Château la Dominique. Il faut reconnaître aussi que cette année les regards seront davantage attirés par ce qu’il y a dans le verre par rapport au 2013. Cela n’enlève rien au talent de ce grand acteur qui va sans doute porter chance au nouveau millésime.

Chrales Berling le parrain du Millésime 2014 © Les Clés de Châteaux

Chrales Berling le parrain du Millésime 2014 © Les Clés de Châteaux

Le grand Charles sera de la partie…ce 2 avril au château la Dominique. Non pas notre libérateur, ni le prétendant au trône d’Angleterre mais le grand « acteur, chanteur, auteur, metteur en scène français, Commandeur des Arts et des Lettres et grand amateur de vin »…rien que cela …en un mot comme en mille: Charles Berling. Le voilà bombardé, parrain du Millésime 2014, il y a pire et notamment quand on repense au 2013, il fallait alors compenser avec une belle plante (Adriana) car la plante elle avait souffert…

C’est donc avec un immense plaisir que Dany et Michel Rolland nous font part de l’événement de ces primeurs 2014; pour l’occasion, les Rolland vont lui donner carte blanche et lui confier les Clés de Châteaux: 200 vins de la région et quelques étrangers seront présentés et proposés à la dégustation par l’équipe des oenologues de Michel Rolland, dans le somptueux chai du Château La Dominique. (ce fameux chai rouge Bordeaux à saint-Emilion, imaginé et réalisé par Jean Nouvel).

Et pour mettre l’eau à la bouche de cette 5 ème édition des Clés de Châteaux, Côté Châteaux laisse Dany Rolland nous commenter le futur millésime 2014. Elle nous rappele tout d’abord le contexte difficile de l’été où « plusieurs orages d’une puissance surprenante, vent, pluie, grêle » firent « quelques ravages » avec « 4000 à 5000 ha très touchés ».

La "Rolland Team" qui conseille plus de 200 châteaux en france et dans le monde © Les Clés de Châetaux

La « Rolland Team » qui conseille plus de 200 châteaux en France et dans le monde © Les Clés de Châteaux

« Ensuite, le déroulement du cycle estival fut plus incertain, avec une forte instabilité climatique en juillet, alternance de belles journées et de séquences pluvieuses, et un mois d’août particulièrement maussade, frais et arrosé ».

« Les vignes manquaient de soleil, ce qui perturbait la véraison, le mildiou se montra virulent jusque tard dans la saison, accompagné d’attaques de botrytis et de drosophiles dans certains endroits.

L’humeur et le moral alentour étaient de la même veine, situation alarmante et désespérante, après tant de travail minutieux au vignoble, rang par rang, pied par pied, jour après jour,

Il fallait être très vigilent car la perspective d’une récolte prometteuse laissait la place à un millésime délicat, à une maturité hétérogène avec de fortes disparités de charge des grappes, de poids des baies, une photosynthèse perturbée : peu de dégradation de l’acide malique, faible teneur en sucres, en anthocyanes et tanins. »

Michel Rolland le célèbre oenologue, Adriana (d’une tête) le top, et Philippe Porcheron, du château Marjollia © Patrick Bernard (l’an dernier)

relire :« Adriana fait tourner les têtes à Beau-Séjour Bécot »

Puis, arriva septembre (tel Zorro ou Noé) chaud, estival à souhait, venteux bonifiant ces raisins de façon inespérée.

Cependant, il était difficile de gommer totalement l’hétérogénéité de maturité des baies, en fonction de la nature des sols, sous-sols et de l’exposition et l’hygrométrie locales.

Mais la poursuite de ce véritable été indien en Octobre permit d’attendre plus sereinement, de prendre quelques risques pour vendanger « à la carte » plus que jamais, donc des cueillettes très étalées en fonction des secteurs surtout pour les merlots, dont les rafles étaient particulièrement rouges et aoûtées (tiens, il va falloir changer ce mot… »septembrées »).

Quant aux cabernets, ils patientaient sans problème jusqu’à fin octobre suivant les secteurs.

Tandis que fringant sémillon et sémillant sauvignon blanc vendangés début septembre avec des tris drastiques donnaient des jus harmonieux et frais augu-rant une belle année en blanc.

Alors, autant le vigneron fut malmené, autant le vinificateur fut heureux de ces raisins dont les peaux libéraient de belle couleur, les jus bien sucrés de bons arômes de fruit mur, une acidité classique en guise de charpente, le tout pouvant macérer, infuser longuement.

Aujourd’hui, après de belles extractions, les moûts se présentent colorés, charnus, avec une ossature harmonieuse, frais et avec un bel équilibre alcool/acidité/matières tanniques sans excès.

Assurément un beau millésime miraculé », nous confie Dany Rolland, « pas aussi généreux en volume qu’escompté et dont il faut attendre un peu d’élevage pour assurer qu ‘il sera grand, confirmant pour cette année, à Bordeaux tout au moins, ces mots de Pierre Daninos » .

« Le miracle est, avec la vigne, l’une des principales cultures de la France. »

 

23 Mar

Portes ouvertes pour le Printemps des Châteaux du Médoc les 28 et 29 mars

Qu’ils soient Grands Crus Classés, Crus Bourgeois, Crus Artisans, Caves coopératives ou autres Crus, cette année 52 viticulteurs du Médoc et une tonnellerie, passionnés et passionnants vous invitent à découvrir leurs vignes, leurs chais, leurs cuviers, leurs châteaux… et leurs vins.

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Rendez-vous les samedi 28 et dimanche 29 mars pour des visites et dégustations gratuites !

Petits conseils de dégustation …

  • Les Médocs jeunes (3 à 5 ans) expriment mieux leurs arômes s’ils sont aérés. Deux possibilités s’offrent à vous : ouvrir la bouteille 1 à 2 heures avant de déguster ou, si vous le pouvez, la décanter en carafe.
  • Les Médocs plus âgés gagnent aussi à être décantés mais juste au moment du service.
  • Un vin du Médoc ne doit pas être servi trop chaud, 16° à 20° sont des températures idéales pour apprécier sa finesse.
  • Les vins du Médoc accompagnent à merveille les viandes blanches et rouges, les gibiers ainsi que les poissons en sauce au vin, sans oublier les fromages… alors, laissez-vous séduire par le charme gustatif des 8 appellations du Médoc !
  • Enfin, la dégustation d’un vin doit rester un plaisir, n’oubliez donc pas les règles élémentaires qui encadrent la conduite d’un véhicule : le seuil maximal de 0,5g/l est très vite atteint !

N’oubliez pas !

   Pour que les Portes Ouvertes en Médoc restent une manifestation de fête et de vie, respectez scrupuleusement ces règles simples :

  • La personne qui conduit peut déguster le vin MAIS sans le boire (utilisation des crachoirs).
  • En cas de doute, pensez à utiliser un éthylotest.
  • Ou donnez les clés de voiture à un SAM,  un capitaine de virée…

Allez sur le site officiel: le Printemps des Châteaux

Tout au long du week-end, partagez vos expériences sous le hashtag #WEPO (Week-End Portes Ouvertes) !
(Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

20 Mar

La Cité des Civilisations du Vin sera « un phare pour l’oenotourisme » à Bordeaux !

Alain Juppé a trouvé une nouvelle métaphore pour la Cité des Civilisations du Vin. En plus de la carafe, ce sera le phare, le point de départ des visites dans les vignobles autour de Bordeaux. Une mer de touristes va déferler à Bordeaux dès 2016. Visite de la Cité avec ses mécènes à tout juste un an de sa livraison.

Bernard Farges, président du CIVB, Philippe Massol, directeur de la Fondation,  Sylvie Cazes, présidente de la Fondation et Alain Juppé, maire de Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Bernard Farges, président du CIVB, Philippe Massol, directeur de la Fondation, Sylvie Cazes, présidente de la Fondation et Alain Juppé, maire de Bordeaux devant la Cité bien avancée © Jean-Pierre Stahl

C’était cet après-midi, à 16h30, l’événement pour les mécènes de la Cité des Civilisations du Vin. Ils étaient 70, représentant 40 entreprises sur les 65 mécènes, à faire, pour la deuxième fois en moins d’un an, la visite du gigantesque chantier de la Cité des Civilisations du Vin.

Un geste architectural qui va s'ajouter au patrimoine de Bordeaux © JPS

Un geste architectural qui va s’ajouter au patrimoine de Bordeaux © JPS

Parmi les maîtres de cérémonie, Philippe Massol, le directeur de la fondation qui va gérer au quotidien la Cité des Civilisations du Vin: après avoir montré rapidement le rez-de-chaussée dont le patio impressionne par sa hauteur, le voici au 1er étage pour expliquer à ses invités qu’ils se trouvent dans l’espace d’exposition temporaire, avec des ateliers de dégustation, et le futur salon de lecture , également un salon de réception qui pourra être privatif, il y aura aussi la future école des arômes qui y trouvera sa place, sans parler de l‘auditorium Thomas Jefferson (auditorium dont Sylvie Cazes a souligné la générosité des donateurs américains qui lors sd’une soirée aux Nations-Unies en ce début d’année ont largement participé au financement).

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Philippe Massol expliquant le parcours permanent aux mécènes © JPS

Au deuxième étage, ce sera le parcours permanent: « ce sera une séquence consacré à l’art de vivre: on y évoquera la gastronomie française, l’évolution du service du vin et la convivialité et le partage du vin », précise Philippe Massol à Alain Juppé et aux mécènes de son groupe. Et d’ajouter que: Pierre Arditi ambassadeur de la Cité sera de la partie, ainsi que Joël Robuchon…ça mijote déjà…

Notre Cité sera un magnfique objet architectural qui va enrichir le patrimoine de Bordeaux », Alain Juppé maire de Bordeaux

La Cité - phare de l'oenotourisme à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

La Cité – phare de l’oenotourisme à Bordeaux © Jean-Pierre Stahl

Et d’ajouter: « ce sera un phare pour l’oenotourisme, ce sera un point de départ pour aller sur la route des vins. J’ai inauguré le nouveau ponton Thomas Jefferson la semaine dernière: les bateaux vont aller jusqu’à Pauillac, ils remonteront aussi la Garonne jusqu’à Cadillac ou navigueront sur la Dordogne jusqu’à Libourne. »

Alain Juppé en chef des travaux © JPS

Alain Juppé en chef des travaux, avec en amorce Bernard Farges président du CIVB et Philippe Massol, directeur de la Fondation © JPS

A ce stade des travaux, le gros oeuvre est terminé depuis la fin de l’années 2014, les baies vitrées sont posées sur les parties inférieures, les plaques d’aluminium et de verre vont bientôt recouvrir la charpente

Fin de la pose de la charpente sur la tour en juin 2015, et à la fin de l’année la couverture sera terminée. » Philippe Massol, directeur de la Fondation de la Cité des Civilisations du Vin

Au 7e étage on y trouvera le restaurant (le « septième ciel » ? me-confie-t-on sous forme de boutade), juste au dessus au 8e ce sera le Belvédère: « on dégustera tous les crus du monde et on pourra faire le tour à 360° » explique Sylvie Cazes la présidente qui n’a pas ménagé son talent et son temps pour trouver ces mécènes. Elle a notamment trouvé ceux du nouveau monde the « Friends of Cité » qui se retrouveront le 30 avril au cours d’un nouveau repas à New-York avec Alain Juppé pour continuer de participer au financement de la Cité, un concept unique au monde où l’on retrouvera 66 pays qui mettront la main au porte-feuille pour boucler le financement.

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Guillaume Halley et Olivier Cornuaille de la Cave de Caudéran-Sodobor des mécènes fiers de l’édifice © JPS

Les mécènes ont une certaine fierté de de participer au financement de ce bel ouvrage: ainsi Guillaume Halley, accompagné d’Olivier Cornouaille, pour la Cave de Caudéran-Sodibor précise « c’est vraiment un projet pour lequel on ne regrette pas de participer, la levée de fonds à l’étranger pour une construction en France, c’est assez unique… »

Le bout du tunnel n'est peut-être pas si loin © JPS

Le bout du tunnel n’est peut-être pas si loin © JPS

Une Cité qui sera livrée fin mars 2016 à l’aube de Bordeaux Fête le Vin. Une Cité que vont s’approprier progressivement les Bordelais, Girondins, et Français. Un nouveau spot du tourisme en Aquitaine. Un emblème, un phare qui va attirer les visiteurs du monde entier.

Et comme le disait encore tout-à-l’heure Alain Juppé: « Vive la Cité ! » 

18 Mar

Art Di’Vin à Bordeaux: le salon mêlant l’art et le vin, fierté des étudiants de l’Inseec

C’est parti pour la 9e édition d’Art Di’Vin organisé par l’association V’Inseec Oenologie de l’école de commerce Inseec Bordeaux. 16 artistes jumelés avec 16 grands châteaux de Bordeaux accueillent ce soir les amateurs de vin et d’art. Le salon vient d’ouvrir à 18h.

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Les étudiants de V’Inseec Oenologie, organisateurs de l’événement © JPS

Laurence Perrin est artiste peintre à Bordeaux. Elle passionnée de vin et de peinture et ne cesse de peindre des toiles sur le thème du vin: « j’ai participé à la première édition et à 3 ou 4 au total; ce salon, c’est le meilleur moyen de ne pas se faire oublier. »

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Laurence Perrin, artiste peintre bordelaise, devant ses oeuvres © JPS

Comme elle, ils sont 16 artistes, des peintres scupteurs ou autres artistes de la région à venir exposer leurs oeuvres dans cet endroit magique de cette ancienne faïencerie.

L'oeuvre de Philippe Meyer, sculpteur, avec Pierre Michaut responsable du salon Art Di'Vin © JPS

L’oeuvre de Philippe Meyer, sculpteur, avec Pierre Michaut responsable du salon Art Di’Vin © JPS

16 artistes associés à 16 châteaux: des grands crus classés de Bordeaux ou de Saint-Emilion, comme le château de Pressac (avec son propriétaire et président des Vins de Saint-Emilion Jean-François Quenin), et d’autres petites pépites comme la Cuvée Signatus élaborée par 3 vignerons Vincent Rey, Henri Faivre et François Landais. « En 1988, on était en BTS viti-oeno à Blanquefort et on s’était dit tous les trois qu’on ferait le meilleur des Bordeaux » déclare Vincent Rey.

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Vincent Rey du château la Caderie qui signe sa cuvée Signatus, avec Clément Cateau et Gary Barret de l’Inseec Bordeaux © JPS

Cette cuvée sortie uniquement en 10 barriques a obtenue la médaille d’or pour son millésime 2011 au Concours International des Vins Bio à Paris l’an dernier. Vincent Rey est à la tête du château La Caderie à Saint-Martin-du-Bois en AOC Bordeaux et Bx Sup.

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Cette 9e édition du Salon Art Di’Vin est un concept très prisé qui mêle ainsi art et vin. Près de 700 personnes se pressent à ce rendez-vous qui a déménagé et se tient désormais à la Faïencerie aux Chartrons à Bordeaux. Un moment de découverte, de partage et de plaisir organisé chaque année avec succès par V’Inseec Oenologie.

Le 1er salon des Vins du Soir se tiendra au Botanique à Bruxelles les 18 et 19 avril

C’est l’événement à ne pas manquer, les 18 et 19 avril, à Bruxelles. Vignerons et artisans du bon goût vous y attendent. Amis Belges et Français, prenez date de ce rendez-vous de la convivialité avec Eric Boschman et Marc Vanel.1010119_358991377596101_8214403925536019020_nLe Salon des Vins du Soir, c’est pile-poil dans un mois ! C’est aussi l’événement grand public, très convivial et familial, centré sur la découverte du vin et de sa culture. On vient y déguster et acheter du vin, mais également passer un bon moment entre amis ou en famille grâce aux nombreuses activités ludiques et informatives.

Cette grande fête du vin aura lieu au Botanique à Bruxelles les 18 et 19 avril 2015, à la fin des vacances de Pâques. Vous pourrez y rencontrer une centaine d’exposants, essentiellement des vignerons, mais aussi des régions, des importateurs et quelques fameux artisans actifs dans la gastronomie fine. Ce salon s’adressera tant à l’amateur averti qu’au consommateur occasionnel. On pourra certes venir y déguster et acheter du vin, mais également se livrer à de passionnantes découvertes.

Créer de la convivialité

De nombreuses activités sont en effet prévues, à la fois ludiques et informatives, qui titilleront vos sens, votre curiosité et votre ouverture vers le monde. Le vin est en effet un plaisir convivial, il crée et resserre les liens, il enrichit les moments de partage.

Sont notamment prévus : un atelier d’initiation au goût pour les plus petits ; des conférences, master classes et premium rooms permettant la dégustation de produits d’exception, des projections de films, des enregistrements radio et télé, un rallye des saveurs, le Wine Man Show d’Eric Boschman (un must !), des démos de grands chefs, un espace réservé aux blogueurs…

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Plusieurs ateliers et master classes vous sont proposés:

  • Les Bulles belges (avec Marc Vanel)
  • Appellations de Saint-Emilion (avec Sabine Silvestrini)
  • Un verre avec Eric (avec Eric Boschman).
  • Carlo fait péter le panier (avec Carlo de Pascale)
  • Accords vins et champignons (avec Philippe Emmanuelli et Eric Boschman) Pour en savoir plus sur ces ateliers et masterclasses: cliquez ICI

Les vins de Saint-Emilion seront présents lors de la 1ère édition du Salon des Vins du soir. Ils vous invitent à partager un moment d’exception autour des vins de Saint-Emilion issus des meilleurs terroirs, d’un savoir-faire unique, de millésimes qui se révèlent avec le temps. Vous aurez le choix entre 2 Masterclass exclusives, l’une le samedi, l’autre le dimanche. Durant 1 heure de formation assurée par une œnologue, viticultrice et accréditée par l’Ecole du Vin du CIVB, vous dégusterez 6 vins d’exception.

Des livres à déguster au Salon des Vins du Soir

Ils seront présents au Salon des Vins du Soir et viendront y défendre leurs ouvrages. Au programme : séances de signatures, dégustations, ateliers d’initiation… 

Prévente : 8 euros pour 1 jour, 15 euros pour 2 jours.
Sur place : 10 euros pour 1 jour, 18 euros pour 2 jours. La billetterie, c’est ICI

Pour en savoir plus: Le Salon des Vin du Soir, c’est les 18 et 19 avril 2015: Samedi de 10 à 19h et Dimanche de 10 à 18h Le Botanique, rue Royale 236 – 1210 Bruxelles

Et Vive la Belgique pour cette belle initiative !

16 Mar

Participez au grand jeu Saint-Emilion et gagnez votre week-end de rêve dans la cité millénaire

Jusqu’au 3 avril 2015, vous pouvez vous inscrire au tirage au sort du grand jeu Saint-Emilion et tenter de gagner un week-end pour 2 personnes au coeur du vignoble à l’occasion des Saint-Emilion Portes Ouvertes qui se dérouleront du 1er au 3 mai 2015.

Le château Grand Barrail à Saint-Emilion © Vins de Saint-emilion

Le château Grand Barrail à Saint-Emilion © Vins de Saint-emilion

Ce séjour comprend :

  • Un hébergement au Château Hôtel Grand Barrail **** en Junior Suite avec petit déjeuner pour les nuits du vendredi 1er et samedi 2 mai 2015.
  • Une voiture avec chauffeur mise à disposition dès votre arrivée à Bordeaux/ Libourne/Saint-Emilion et durant toute la durée du séjour pour visiter les châteaux ouvrant leurs portes pendant la manifestation des Saint-Emilion Portes Ouvertes.
  • Un dîner vigneron, le samedi 2 mai à 20h00 dans la Salle de Dominicains située au coeur de la cité médiévale, en présence de la Jurade de Saint-Emilion qui ouvrira les festivités. Un moment unique et convivial pour rencontrer les viticulteurs autour d’un repas mis en valeur avec plus de 80 vins offerts par les vignerons.
  • Une initiation à la dégustation animée par un oenologue à l’Ecole du Vin de la Maison du Vin de Saint-Emilion. Une opportunité pour les amateurs et néophytes d’apprendre en quelques heures un véritable concentré des techniques de dégustation.
  • Un déjeuner offert dans une propriété du vignoble ouvrant ses portes où vous serez accueilli par le viticulteur lui-même.

Comment jouer ? Tout simplement en cliquant sur www.vins-saint-emilion.com ou sur Facebook : Vins de Saint-Emilion

© SAINT-EMILION PORTES OUVERTES 2015

15 Mar

Le champagne s’exporte bien au pays de Skippy

L’Australie fait rêver les producteurs de champagne français : en 2014 encore, les exportations ont augmenté de plus de 8% vers ce pays, 3e marché hors Union européenne pour le prestigieux vin effervescent, malgré une population de 23 millions d’habitants seulement.

Au pays de Skippy, le champagne est roi, de quoi le laisser pantoit...© Dream In Australia

Au pays de Skippy, le champagne est roi, de quoi le laisser pantois…© Dream In Australia

Le groupe Pernod Ricard, numéro 2 mondial des spiritueux, a mis les moyens pour progresser sur le marché australien. « Il y a quatre ans, Mumm est devenu le sponsor officiel de la Melbourne Cup », explique Julien Hemard, Directeur général de Pernod Ricard dans le Pacifique . Cette course hippique, qui se déroule début novembre, est un rendez-vous incontournable en Australie : « l’activité professionnelle s’arrête le temps de la course, on passe ce moment festif en groupe, souvent dans un pub, une coupe à la main. C’est devenu le moment champagne en Australie », raconte Julien Hemard. « Avant, le champagne était une niche, c’est devenu plus populaire ».

C’est en Australie que le champagne Mumm, l’une des plus célèbres marques du groupe, est le plus vendu, après la France. C’est un marché prometteur, avec une forte croissance », Julien Hemard Directeur général de Pernod Ricard dans le Pacifique

En 2014, les Australiens ont bu plus de 6,5 millions de bouteilles de champagne, une progression de 8,3% comparé à 2013, année qui avait déjà été marquée par une croissance de 11,4% par rapport à 2012. Une bouteille sur trois est une Moët&Chandon (LVMH), la marque la plus consommée, devant Mumm.

Si le marketing a beaucoup participé à ce succès, le dollar australien longtemps fort, avant d’entamer une baisse en 2014, a rendu le champagne plus accessible. De plus, le niveau de vie en Australie est l’un des plus élevés du monde. « Les Australiens veulent toujours le meilleur », conclue ainsi Julien Hemard.

Le champagne a une image de prestige. Si vous amenez une bouteille pour un événement, il faut que ça soit du champagne, surtout pas du vin effervescent local, car ça ferait bas de gamme, même si certains sont meilleurs que des champagnes français.Et si la marque est connue, c’est encore mieux. Ce qui joue en faveur des grosses maisons »  François Caille, importateur de vins français en Australie

Avec 97,2% des volumes, les maisons sont quasiment les seules à expédier vers l’Australie, au détriment des vignerons, notait en 2013 le Comité interprofessionnel du vin de champagne.

« Je suis souvent contacté par des producteurs qui, connaissant la croissance de ce marché, cherchent à rentrer en Australie, perçu comme un eldorado », témoigne François Caille. « Les taux de croissance font rêver, mais la bataille est dure », prévient Olivier Deschang, de la Chambre de commerce franco-australienne. « Il y a beaucoup de compétition« , reconnaît Julien Hemard. « Les deux gros distributeurs commandent des grandes quantité de champagne des grandes marques et cassent les prix, pour en faire des produits d’appel », explique François Caille. « Pour suivre, les récoltants doivent eux aussi faire tomber les prix, ce qui ne leur est pas toujours possible ».

De plus, le vin est taxé à près de 40% en Australie. « Un champagne acheté à 12 euros en France est vendu à 60 dollars (42 euros) en boutique », explique l’importateur. Mais selon François Caille, « il y a un intérêt grandissant » pour les champagnes de récoltants. « Certains Australiens veulent un vin représentatif d’un terroir, d’un savoir-faire ». Des vendeurs indépendants font de la pédagogie pour promouvoir des petits producteurs. De son côté, Pernod Ricard veut à l’avenir « davantage promouvoir ses cuvées de prestige » et sa marque plus haut de gamme Perrier-Jouët.

Agence France Presse.

13 Mar

Les femmes ont pris le pouvoir…aux Oscars des Bordeaux de l’été !

Messieurs, vous n’avez qu’à bien vous tenir. Car ces femmes viticultrices, oenologues, blogueuses et amatrices de vin vous jugent…80 d’entre elles étaient réunies hier soir à la Brasserie Bordelaise pour déguster à l’aveugle et consacrer les meilleurs blancs secs, moelleux, rosés et clairets de l’été.

80 femmes et quelques hommes tolérés après 20h dont Hervé Grandeau le président des Bordeaux et Bordeaux Sup. © Jean-Pierre Stahl

80 femmes et quelques hommes tolérés après 20h, dont Hervé Grandeau, le président des Bordeaux et Bordeaux Sup. © Jean-Pierre Stahl

« Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie », la maxime de François Ier gravée une nuit de contrariété sur le mur ou la fenêtre de sa chambre à Chambord, a quelque peu vécu. 500 ans plus tard, ces femmes nous jugent…non seulement elle représentent chaque année plus des 3/4 des effectifs de l’Ecole Nationale de la Magistrature, mais en plus elles jugent les meilleurs vins de Bordeaux qui se retrouveront sur les tables cet été. Qui a dit le monde à l’envers ? Certainement pas Côté Châteaux. Toutefois, que de chemins parcourus, imaginez si on avait dit cela à nos vignerons au début du XXe siècle, et je ne vous parle même pas de cette époque d’un autre âge, où pour un oui ou pour un non, elles avaient droit à un procès en sorcellerie et aux pires horreurs qui sont rassemblées à la Maison Forte de Reignac en Dordogne (musée de la torture).

Un petit coin cosy pour cette tablée qui jugeait les blancs secs avec Anne Cusson, directrice communication de Vinexpo © JPS

Un petit coin cosy pour cette tablée qui jugeait les blancs secs avec Anne Cusson, directrice communication de Vinexpo © JPS

Et bien ce soir-là, nos femmes portaient la culotte et c’est tant mieux. Un peu de féminité, de subtilité et d’élégance dans ce monde de brut (je parle de crémant bien sûr). 80 étaient venues de nombreux horizons, rassemblées par tables de quatre.

Catherine Alby (à droite) précise qu'il y a eu une présélection sur plus de 300 échantillons © JPS

Catherine Alby (à droite) précise qu’il y a eu une présélection sur plus de 300 échantillons © JPS

A la tête de chaque groupe, un chef de table, souvent une viticultrice, une oenologue, ou encore une femme avec une grande expérience dans le monde du vin. Ainsi pouvait-on croiser parmi les tablées, comme jeune viticultrice qui a repris le domaine de son père, Marion Reculet du château le Camplat en Blaye Côtes de Bordeaux. « On a donc mis des chefs de tables et recruté trois autres personnes. Elles ne se connaissent pas et elles ont comme objectif de classer les vins qu’elles dégustent à l’aveugle de 1 à 8 en blancs secs, rosés, clairets »

Pour la 1ère année, on juge aussi les moelleux, une production de 50000 hectolitres à Bordeaux », Catherine Alby, responsable Communication et Promotion du Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs.

Magali, Anne lectrices de Elle et Jana Kravitz © JPS

Magali, Anne lectrices de Elle et Jana Kravitz © JPS

Des rencontres fort intéressantes avec Jana Kravitz, cette belle et grande américaine établie à Bordeaux depuis plus de 10 ans, qui manage Vin’Animus avec son mari Luc Plissonneau. Elle partage ce moment avec deux lectrices du magazine Elle: Magali, pour qui « c’est la première fois » et Anne qui a déjà participé il y 3 ans car ces lectrices ne peuvent pas participer deux années de suite.

Ce sont des femmes qui aiment le vin, c’est mélangé, c’est mieux », Jana Kravitz de Vin’Animus

Nathalie Coiquaud relève les copies pour un résultat annoncé par Hervé Grandeau © JPS

Nathalie Coiquaud relève les copies pour un résultat annoncé par Hervé Grandeau © JPS

Pour cette 6e édition des Oscars de l’été, ces femmes prennent une fois de plus leur rôle au sérieux: « elles sont concentrées pendant une bonne heure où elles goûtent les vins. Ensuite, on relève les copies. Ces vins-là seront promotionnés sur tous les marchés comme les vins de l’été » ajoute Nathalie Coiquaud, de l’Agence Banc Public organisatrice avec le Syndicat des »Bordeaux et Bordeaux Supérieur »

Hongchao Li, Nathalie K et Charlotte des Itinéraires © JPS

Hongchao Li, Nathalie K et Charlotte des Itinéraires © JPS

Et au détour des tables et des jurys: « le premier nez est sympa », « une couleur très claire », « un vin bien équilibré », à la table de Charlotte des Itinéraires qui a créé son « guide du routard du vin » (Les Itinéraires de Charlotte) voilà 6 ans et qui précise:

Le vin, c’est une notion de plaisir, c’est fait pour être consommé et pas pour être collectionné », Charlotte des Itinéraires de Charlotte

Elle partage ses analyses avec Hongchao Li une Chinoise qui écrit des articles sur le vin sur différents sites internet en Chine et Nathalie K. qui tient un blog « Nath’ventures » « les aventures extraordinaires, ou pas d’une presque bordelaise ».

  • Bordeaux Blanc
Château Pierrail, Château de l’Aubrade, Delor Réserve, Château Rauzan Despagne Réserve, Château Minvielle, Château Belle-Garde
  • Bordeaux Rosé
Sauveterre-Blasimon, Lardiley Prestige, Château La Rame, Château Lauduc, Chai de Bordes, Tutiac Sélection
  • Bordeaux Clairet
Château Laville, Château La Rivière, Cuvée French Kiss du Château La Mothe du Barry, Château Lestrille-Capmartin, Château Penin, Ginestet
  • Bordeaux Blanc Moelleux
Moelleux Mademoiselle By Château Le Camplat, Grand Théâtre, Arsius, Château Mazetier, Château Rioublanc, Fleur
Hervé Grandeau, Pierre Blazy et Côté Châteaux © NQ

Hervé Grandeau, Pierre Blazy et Côté Châteaux © NQ

Fort heureusement, les quelques mâles présents sont ressortis vivants de ce rassemblement de filles… Elles au moins n’ont pas encore décidé de la grande inquisition vis-à-vis de ces machos qui durant des siècles les ont mal considérées. Pour s’en sortir, Côté Châteaux avait de toute manière un bon avocat en la personne de Pierre Blazy, ténor du barreau de Bordeaux et aussi petit propriétaire d’un château en AOC Bordeaux Bordeaux Supérieur.