C’est une très belle consécration pour cette jeune femme de 36 ans originaire d’Argentine. Elle remporte le concours « Mejor Sommelier de Americas », qui était organisé par l’ASI (Association de la Sommellerie Internationale) à Santiago du Chili.
L’événement réunissait les meilleurs spécialistes à Santigo du Chili. Ils provenaient du Canada, Mexique, Venezuela, Colombie, Pérou, République dominicaine, Brésil, Chili, Uruguay et de l’Argentine. En jeu, le titre de meilleur sommelier du continent. Parmi les demi-finalistes, 3 ont été formés en Argentine…
Paz Levinson avait déjà remporté deux fois le titre de meilleur sommelier d’Argentine à deux reprises. A 36 ans, elle décroche le prestigieux titre de meilleur sommelier des Amériques.
Ce prix est un grand honneur pour moi. C’ est la première fois que le trophée reste en Amérique latine, ce qui me procureune grande joie », Paz Levinson
Guillaume Deglise, le Directeur Général de Vinexpo, lui a remis le trophée spécial Vinexpo (photo). La jeune femme originaire de Bariloche en Argentine, vit à Paris où elle travaille comme sommelière à l’Epicure, restaurant gastronomique triplement étoilé de l’Hôtel Bristol.
Forte de son titre, Paz Levinson représentera son pays lors du prochain concours du Meilleur Sommelier du Monde qui aura lieu à Mendoza en Argentine en 2016. Un espoir, qui sait de succéder à Paolo Basso. Paz Levinson deviendrait ainsi la première femme Meilleure Sommelière du Monde !!!
22 châteaux reçoivent depuis ce samedi et encore aujourd’hui dimanche 26 avril en Lalande-de-Pomerol. Au menu de nombreuses visites de chais, des animations, dégustations de jeunes et vieux millésimes et des découvertes de produits gastronomiques. Demandez le programme.
Programme des Châteaux, Clos et Domaines participants :
– Sur une exploitation du réseau Bienvenue à la Ferme, profitez d’un moment privilégié pour rencontrer le viticulteur, déguster leurs produits dans une ambiance festive et décontractée. – Marché Bienvenue à la ferme : samedi de 10 h à 22 h & dimanche de 10 h à 18 h (produits autour du canard, glacier, épicerie fine, fromage brebis, vente des légumes oubliés, vente de lamproies) – Restauration sur place (samedi midi & soir et le dimanche midi – repas 16€/adulte, 8€/enfant) Samedi 25 avril durant le repas : spectacle «Les années Bonheur 60-70-80» – Offre spéciale -10% sur tous nos vins de Lalande de Pomerol – Animations enfants : tours en poney, structure gonflable, atelier coloriage. – Tour en calèche pour enfants et adulte – Exposition voitures anciennes; massages – Visites et dégustations au son de la cloche toutes les 45 min.
– Visite de la propriété : départ à 11h, 14h, 15h et 16h. – Dégustation du Château Haut-Chaigneau et La Sergue & primeurs 2014 – Démonstration de tonnellerie animée par la Maison Sylvain (uniquement le samedi). – Atelier ludique et sensoriel autour des arômes du vin et des arômes d’épices. – Exposition de ballons géants. – Tournez la Roue de la Chance à Haut-Chaigneau (participation sous condition) – Et pour les bambins : coloriage et dégustation de jus de raisin. – Restauration sur place (samedi midi et dimanche midi). Découvrez nos étampes gourmandes salées-sucrées composées de produits du terroir.A partir de 12€. Réservation conseillée. – Offres spéciales promotionnelles : découvrez notre sélection de vins prêts à déguster et dénichez de bonnes idées cadeaux à offrir ou à s’offrir.
– Visite commentée des chais « de la grappe de raisin jusqu’au verre » – Table d’hôtes dans les chais du Château (participation en supplément & Réservation souhaitée)
– 15h : Découverte commentée du jardin dessiné au XIX par l’architecte paysager du jardin public de Bordeaux JB FISCHER. – Toute la journée : Visite du domaine de la vigne au chai et dégustation du millésime en primeurs, du plaisir de Siaurac 2013 et du château Siaurac 2011. – Ardoise gourmande sur réservation : 26€ ( Salade de céréales aux petits légumes,chiffonnade de Jambon, Emincé de volailles et bâtonnets de Céleri, fromages fermiers, crème au chocolat, café/thé mignardises, eaux minérales, 1 verre de vin.) – Planche de fromages et charcuteries : 16€
– Visite et dégustation des vins de la propriété – Découverte de l’Atelier du Rire» de Florence Goisset, www.clubrireetbienetre33.com séance toutes les demi heures. Teasing de la pièce de théatre : «blind taste»par Cyril Cosson et Philippe Souque.
Invité par Alain Juppé, Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères et du tourisme a été charmé par le « phare de l’oenotourisme », ainsi baptisé par le maire de Bordeaux. Une heure de visite au pas de charge pour mieux s’impreigner du dossier et s’en faire le « VRP » à l’étranger. La filière vin lui dit merci. Il a ajouté dans le panier de la mariée un « contrat de destination. »
« C’est impressionnant, exceptionnel ! », on sent Laurent Fabius emballé par ce projet initié il y a quasiment 10 ans par Alain Juppé, alors que personne n’y croyait vraiment. La tour sera bientôt à son point culminant: 55 mètres au début de l’été.
Et d’ajouter sur le plateau de France 3 Aquitaine, invité du 12/13: « c’est une idée excellente, qui va pouvoir être mise en oeuvre l’année prochaine.
Le vin , que je ne confonds pas avec l’alcoolisme, c’est un produit magnifique et en France il est excellent. Il faut qu’on pousse l’oenotourisme… » Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères et du Développement International
Les acteurs de la Cité sont eux-memes subjugués, non par le chantier qu’ils connaissent de fond en comble, mais pour avoir décroché ce gros poisson du gouvernement:
Si on voulait avoir un ministre, c’est bien celui-là! C’est quand même le défenseur du vin en France. Il a compris que la France ne serait pas ce qu’elle est, sans le rayonnement de son vin dans le monde entier. C’est un magnifique ambassadeur! »Philippe Massol, directeur général de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin
Et Sylvie Cazes, la présidente de la Fondation d’ajouter: « C’est très important, c’est la reconnaissance affirmée de l’Etat dans ce projet. Laurent Fabius a mis en place des moyens pour faire parler du vin français dans le monde. Le vin une vraie place dans cet art de vivre à la française. Nous sommes très fiers de montrer notre projet qu’il portera régulièrement. »
Nous sommes enchantés qu’un Ministre d’Etat regarde avec un oeil bienveillant toute la filière oenotouristique qui représente des milliers d’emplois dans le bordelais et dans toutes les régions viticoles de France », Nicolas Gailly trésorier de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin
Et l’administrateur du fonds de dotation d’ajouter: « le fait d’avoir le Ministre des Affaires étrangères avec nous a énormément de sens. Car sur les 450 000 visiteurs par an que nous espérons, plus des 2/3 seront des étrangers. »
Le Ministre est en effet venu à Bordeaux pour signer avec la ville un « contrat de destination » avec des aides de l’Etat à la clé. Bordeaux de ce fait devient une destination touristique exceptionnelle de France. Dix villes ont obtenu cette distinction. Ce contrat consacre une« marque de territoire », en mettant en commun toutes les institutions publiques et privées qu’elles relèvent de l’Etat, des collectivités, des chambres de commerce ou des professionnels du tourisme au sens large.L’objectif est de promouvoir le tourisme à travers 3 axes de développement « l’oenotourisme, les croisières fluviales et le patrimoine naturel et culturel » a-t-il ajouté.
Durant la visite, Alain Juppé lui a précisé que la Cité s’ouvrirait également aux scolaires dans l’optique de bien comprendre ces civilisations très anciennes du vin dont Bordeaux tire ses racines il y a 2000 ans avec la venue des romains. Il y aura « un apprentissage du goût, il faut éviter le bitchdrinking ! ». A l’heure où le projet de loi santé est en discussion au Parlement, voilà une bonne initiative qui passe par l’éducation et la culture. Laurent Fabius semblait ce matin être aussi un fervent défenseur de la filière vin.
Quant au budget de la Cité, celui-ci est de 81 millions d’euros. La part du mécénat s’établit pour l’heure à 17 millions, la Fondation en espère au moins 20. Son pendant aux USA, the « american friends »of the City organisent le 30 avril aux Nations-Unis un repas où 300 mécènes pourront déguster 60 vins parmi les meilleurs au monde; une levée de fonds d’environ 1 million est espérée pour financer l’auditorium qui portera le nom de l’ancien président américain Thomas Jefferson qui séjourna à Bordeaux et appréciait ses vins.
L’ouverture ? « C’est quand on sera prêt » précise Nicolas Gailly, mais Sylvie Cazes est plus tranchée: « ce sera fin mai ou début juin. »« Car après ce sera trop tard car il y aura l’euro 2016, et durant Bordeaux Fête le Vin ce n’est pas envisageable, enfin après le 14 juillet ce n’est pas possible ». Il faut absolument ne pas louper l’année 2016 au niveau touristes « pour le business plan » donc « ce sera fin mai ! »
Faut-il ou non poser directement la bouteille sur la table ? Ou bien avoir recours aux carafes amples ou à décanter. La question fait débat depuis des générations. Côté châteaux a tenté d’y répondre avec ces experts: Dominique Garcia, plus de 25 ans de sommellerie dans des Relais et Châteaux, Jean-Jacques Casano et Hervé Valverde du Bistrot du Sommelier à Bordeaux.
Dominique Garcia a au compteur 25 ans de sommellerie dans les Relais et Châteaux, et notamment chez Alain Chapel, 3 étoiles au Michelin à Mionnay dans l’Ain. Il a cotoyé les plus grands chefs Alain Ducacsse, Georges Blanc, Paul Bocuse, Pierre Troisgros… »Tous avaient un labrador noir, et quand ils se retrouvaient, ils partaient ensemble faire leur marché… »me raconte-t-il.
Lui était parti pour faire chef de rang, mais on lui a dit « tu as des pré-dispositions pour les dégustations. Tu devrais faire sommelier. » Du coup, il s’est orienté dans cette voie, qui devint sa passion, très remarqué par la suite puisque il fut aussi durant 10 ans le gérant de la cave privée de Mouton Rothschild, 130 000 bouteilles. Il eu le rare privilège de veiller au rebouchage de nombreux vins des millésimes 1934 à 1988, avec notamment les très grands 45, 47, 49, un mythique cheval blanc 47 et de grands Yquem 24,28 et 67, sans oublier un fabuleux Haut-Bailly 1955, cru classé des Graves.
C’est justement au château Haut-Bailly qu’il nous convie pour nous expliquer l’art de la décantation…Dans cette gigantesque cuisine du château, après avoir dressé nappe, disposé les bouteilles et l’ouvre-bouteille ou limonadier, il craque une allumette… Selon le rituel que l’on trouve encore dans les grands restaurants, la bougie ainsi allumée va servir à distinguer le dépôt dans la bouteille, si dépôt il y a.
Mais avant cela, le décapsulage, à réaliser en-dessous du goulot pour éviter au vin de rentrer en contact avec d’éventuelle bactérie, un petit coup de chiffon peut aussi être appliqué sur le goulot. Il se verse alors délicatement un fond de verre, qu’il va ensuite vider dans la carafe pour aviner celle-ci.
Il déguste alors cet échantillon pour savoir s’il faut décanter le vin 1/2 heure ou une heure avant de le servir:
« Si vous sentez que le vin est déjà très évolué, qu’il est tuilé, il faudra le décanté une demi-heure avant ça sera suffisant. Si vous voyez qu’il a un support tanique encore, il faudra le décanter une heure avant » précise Dominique Garcia.
Une opération délicate car l’oxygénation trop importante de vins vieux peut-être fatale:
« Ce que je dis souvent: il vaut mieux que le plaisir soit dans le verre plutôt que ce soit la carafe qui se fasse plaisir », Dominique Garcia chef sommelier
Mais tous les vins ne sont pas à carafer. Au Bistrot du Sommelier, Jean-Jacques Casano, sommelier depuis 12 ans dans cette brasserie, confirme:« on ne carafe déjà pas des demi-bouteilles »
Dans la cave qu’il gère avec Hervé Valverde, sommelier lui même qui a ouvert cette institution bordelaise en 1986, il va chercher ces bouteilles de Bordeaux jeunes ou moins jeunes (95% de Bordeaux à la carte), qu’il va proposer à la dégustation à ses clients. Il a sur ses étagères différentes carafes amples pour les vins jeunes, qu’il ne va pas hésiter à verser franchement, et moins vastes pour des vins plus vieux et délicats. Il conseille bien sûr en fonction de ce que les gens mangent, selon leur goût et leur budget. Au total, ce sont ainsi 130 crus différents qu’Hervé Valverde et Jean-Jacques Casano proposent à la carte.
Les vins très jeunes, il vaut mieux les carafer de façon à arrondir les tanins, les tanins ont un aspect relativement durs. Le fait d’aérer, ça permet d’arrondir et comme cela quand vous l’avez en bouche vous avez quelque chose de moins agressif » Jean-Jacques Casano Bistro du Sommelier
Autrefois on décantait, parce que les vins avaient beaucoup de dépôt et on buvait les vins très vieux. Aujourd’hui, on est dans des générations où l’on boit les vins entre 5 et 10 ans, les nouvelles techniques font qu’ont boit les vins plus jeunes », Hervé Valverde, le patron du Bistro du Sommelier.
Dominique Garcia (blog le sommelier et les vignerons) se souvient de ses plus grands souvenirs de décantation: un château Haut-Bailly de 1955, un Margaux de 1928 ou encore un Mouton-Rothschild de 1870… « un vin qui a été décanté à 22h30, et qui se goûtait encore très très bien jusqu’à 2h du matin », soit 4h après l’ouverture du flacon et sa décantation, pour apprécier la finesse et le terroir révélés par ces vins.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine:
4 220 vins provenant de 34 pays ont été évalués par 736 dégustateurs. Plus de 47% de vins étrangers. Le Challenge International du Vin vient de dévoiler au total 1 383 médailles et 18 Prix Spéciaux décernés.
En 2015, l’AOC Corbières était à l’honneur. Un jury de professionnels du vin et de journalistes spécialisés, présidé par M.Xavier de Volontat, président du Syndicat Général de l’AOC Corbières, a sélectionné le meilleur vin de l’AOC Corbières parmi ceux qui avaient obtenu une médaille d’or le premier jour du concours
Sur la base des 8 meilleurs vins en lice, le jury a décerné le Prix Spécial Corbières à:Les Celliers d’Orfée AOC / AOP CORBIERES rouge 2012 Croix du Sud www.celliersdorfee.com
Pour la deuxième année consécutive, l’Espagne est à nouveau récompensée par le Prix Spécial Bio avec:
C’est ce soir le grand départ. Ces étudiants en BBA Inseec Bordeaux vont relier Bristol en voilier chargé en vins. Leur 5e édition est une oeuvre caritative: ils vont vendre aux enchères 350 bouteilles de Bordeaux au profit de deux associations. Bon vent à la « Route des Vins: Bordeaux-Bristol à la voile » !
A 9h ce matin, ils viennent d’accoster quai Richelieu à Bordeaux:« on a dormi amarré non loin du pont Chaban Delmas, en attendant qu’il se lève. On a mis 14h pour arriver de la Rochelle », explique Antoine. Ces étudiants qui ont effectué le premier voyage étaient 4 à bord en plus du skippeur.« Il y avait pas mal de brouillard tout-à-l’heure, on n’a pas vraiment bien vu le pont, mais hier il était magnifique et même éclairé… » précise Juliette Noni. Ils sont déjà une bonne douzaine réunis ce matin alors qu’une journée d’animation les attend sur le ponton; l’atmosphère est bon enfant avec un « Grégory, t’as amené ta boîte à vomir ? »
Au total, ce sont 24 étudiants du Bachelor in Business Administration Inseec qui participent à cette nouvelle épopée. Tous ont entre 18 et 20 ans et sont en 1ère et 2ème année à l’Inseec Bordeaux, cette école de commerce international qui s’effectue en 4 ans post bac.
« Ca fait 5 ans qu’on fait le trajet. Les « 2e année » sont un peu les responsables du projet et forment les « 1ère année » pour l’an prochain. Ca prend de l’ampleur chaque année », précise Julien Pardes le président de leur association.
« Le pont s’est levé ce matin et ce soir c’est parfait pour nous ! » C’est la première année qu’ils font leur départ depuis que Bordeaux a le fameux pont Chaban, car « l’an dernier, on devait partir juste après le pont mais on a du partir de la Rochelle à cause des intempéries. On avait aussi été bloqué 3 jours à Roscoff au retour car une énorme tempête arrivait… »
Cette année, le voyage s’annonce sous de meilleurs auspices: « soleil demain toute la journée et après ça sera plutôt calme, même en Grande-Bretagne » déclare Julien Pardes.
Si ce projet marche, c’est grâce à la générosité de tous les châteaux que nous démarchons et qui nous donnent généreusement du vin ! », Julien Pardes président de l’association « la route des vins Bordeaux-Bristol à la voile ».
Au total, ce sont 450 bouteilles qui seront acheminées jusqu’en Grande-Bretagne, données par une centaine de châteaux. « Les châteaux sont tout de suite très ouverts et très enthousiastes » selon Julien et Juliette de renchérir aussitôt: « certains sont allés chercher dans leur cave perso comme Olivier Bernard (Domaine de Chevalier) qui nous a beaucoup aidé ! »
Cette vente aux enchères se fera à Bristol. Le bénéfice sera intégralement reversé à deux associations d’aide aux enfants malades: : la Bordelaise Alice et vous et la Bristolienne Bristol Beira Link. L’an dernier, l’opération avait rapporté plus de 3000 euros, reversés à l’association Aladin.
Gérald Allemand est le skippeur qui doit les convoyer à bon port ainsi que la précieuse cargaison. C’est la 1ère fois qu’il le fait et ce de manière bénévole. Ce skippeur de « referencevoile.com » travaille habituellemnt sur les deux bassins atlantique et méditerranéen. Ce challenge lui plaît car:
c’est un programme relativement ambitieux car on est sur 1500 milles de trajet, sur 15 jours, étant donné la période (début du printemps), c’est assez costaud, ce n’est pas anodin ! » Gérald Allemand, skippeur.
« Au niveau de l’équipage, ce sont la plupart des débutants. Mon boulot c’est que l’équipage arrive à bon port. Il y a une grosse part d’école de voile. C’est d’ailleurs mon métier car je me suis tourné vers l’enseignement » de la navigation à la voile.
En permanence, ils seront 10 à bord, répartis en 4 cabines doubles et d’autres couchages dans le carré au milieu. « C’est un bateau confortable, capable d’affronter le large: on peut prendre quelques coups de vent ! »
Le périple va d’abord les mener à La Rochelle où une 1ère escale est prévue puis Lorient avant de rejoindre Bristol. A chaque fois ils vont se relayer ainsi qu’au retour. Ils seront 10 en permanence à bord.
Côté Château leur tire son chapeau et leur souhaite bon vent !
Ca débourre ! Alors que certains étaient à la bourre hier soir au marathon de Bordeaux, la vigne elle a débourré. Comme quoi la pluie et les températures chaudes de ces derniers jours ont favorisé le débourrement au passage des coureurs. C’est finalement le Polonais Jacek Cieluszeck qui s’impose en 2h32. Vues les conditions, un exploit pour lui et pour tous !
Bordeaux et sa Métropole ont donc vécu une soirée mémorable avec cette épreuve sportive inédite : le premier marathon nocturne de France. Plus de 18 000 participants ont pris le départ de ces quatre épreuves : la distance mythique de 42,195 km, le semi-marathon, le marathon relais et duo.
De nombreux bordelais et girondins s’étaient massés le long du parcours pour acclamer les coureurs et nombreux anonymes. « La météo n’a pas entaché le sourire des coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée les yeux pleins d’étoiles », nous confirme ce matin les organisateurs.
Au total les organisateurs ont comptabilisé 18 000 participants, dont 7 000 sur l’épreuve Reine, le Nissan Electrique Marathon de Bordeaux Métropole s’impose déjà dans le Top 5 des plus gros marathons de France.
A noter qu’un marathon n’avait jamais auparavant enregistré autant d’inscrits sur sa première édition.
C’est finalement le Polonais Jacek Cieluszecki qui s’est imposé en 2h32 devant Saïd Belharizi (équipe de Bordeaux Métropole). Et bravo à tous ceux qui ont mouillé le maillot !
Il y avait de quoi faire la fête hier soir à Darwin à Bordeaux. Les Côtes de Bordeaux ont non seulement enregistré 10% d’augmentation de leur commercialisation en 5 ans et ont doublé leurs parts d’exportations passée de 11 à 22%. Un couronnement qui consacre une meilleure visibilité des 4 appellations communales Blaye, Cadillac, Castillon et Francs.
« Mon père ce Héraud »…ou plutôt Stéphane Héraud dans le rôle de superman des Côtes de Bordeaux nous a dressé le topo de ce qui fut une idée qui au départ n’était pas gagnée d’avance…rappelez-vous, les Côtes de Bourg avaient refusé de se marier et en bons Gaulois avaient gardé leur village et leur identité rive gauche (les Bourg se font appeler « the spicy side of Bordeaux »). Aujourd’hui, non seulement ils se parlent entre les Côtes de Blaye juste en face et les Côtes de Bourg mais en plus ils se chamaillent pour savoir où organiser entre frères jumeaux leur repas annuel…Non, vraiment l’ambiance est détendue (voire photo ci-dessous)
Le Président Stéphane Héraud a d’emblée rappelé quelques chiffres qui en imposent:
Les Côtes de Bordeaux, ce sont 1000 viticulteurs et 11000 ha. Une bouteille sur 10 produites à Bordeaux est une bouteille des Côtes de Bordeaux »Stéphane Héraud, président des Côtes de Bordeaux.
Et d’ajouter: « la commercialisation a augmenté de + 10% en 5 ans ». Il y a vraiment eu une valorisation pour l’ensemble des 4 AOC qui ont choisi de mettre en commun leur image sous l’étiquette Côtes de Bordeaux, tout en gardant en dessous le nom de chaque communale « Blaye », « Castillon » ou « Cadillac », sans oublier les Côtes de « Francs ». Une idée qui a fait son chemin avec l’énergique Christophe Château à l’époque, qui portait le dossier sur ses épaules en tant que premier directeur des Côtes de Bordeaux, anciennement directeur à Blaye. Une idée qui a reçu aussi l’assentiment des politiques et des vignerons, dans la mesure où l’on faisait mention de l’origine et que « tous avaient dans leur nom la mention « côtes » pour signifier des exploitations sur des côteaux… » comme le rappelait encore hier Patricia Zabalza, la dernière directrice des Côtes.
Avec cette meilleure lisibilité ou visibilité tant en France qu’à l’étranger, les Côtes de Bordeaux ont vu leur commercialisation en bouteilles passer de 47% à 62%; il faut aussi rappeler à l’époque que le court du tonneau de vrac en rouge était très bas à de moins de 900 euros alors qu’aujourd’hui il dépasse 1400 euros.
Les Côtes de Bordeaux sont la 3e appellation la plus vendue en France après les Bordeaux rouges et les Côtes du Rhône rouges », Stéphane Héraud.
Les Côtes de Bordeaux ont par ailleurs augmenté leur part à l’export passant de 11% à 22%, mais ils soutenaient arriver prochainement à 40%. Pour cela, il ont augmenté considérablement leur budget promotion sur l’Allemagne en 3 ans, ils ont par ailleurs mis en place un partenariat avec les USA de 100 000 dollars cette année et continuent de promouvoir leurs vins aussi en Chine et à Hong-Kong, sans oublier le Japon. Voici en substance les marchés qui devraient tirer vers le haut les Côtes de Bordeaux.
Toutefois, Côté Châteaux leur a demandé si en vendant davantage à l’export, cela n’allait pas entraîner une augmentation de leurs prix, notamment pour les consommateurs français qui ont vu sur ces 10 dernières années l’ensemble des Bordeaux fortement augmenter…
La réponse de Patricia Zabalza: »ce n’est pas parce que l’on vend à l’export que les prix vont augmenter. On sait que le risque, c’est de perdre des consommateurs. On a progressé en grande distribution malgré une petite augmentation des prix car les gens nous sont fidèles. Mais on sait qu’on ne peut pas faire n’importe quoi au niveau des prix et les acheteurs de la grande distribution sont extrêmement vigilants sur le sujet. On reste sur des prix entre 5 et 10 euros en moyenne, 20 €, c’est à la marge. »
En France, 37% des Côtes sont vendus en grande distribution, 40% dans les HCR (hôtels, cafés et restaurants) et 33% dans les autres circuits (cavistes, salons, particuliers…).
Les Côtes de Bordeaux qui faisaient hier leur première conférence de presse et premier gros événement à Bordeaux depuis leur création ont ainsi marqué ce bel anniversaire et démontré leur savoir-faire en faisant déguster leurs productions: des vins ronds, structurés, élégants, gourmands et de plaisir, qu’ils ont ainsi résumé sur l’image d’une grappe symbolisant leur ADN avec leurs côteaux, leurs patrimoine et bien sûr cet esprit de partage et de convivialité qui les caractérise.
Le mariage des Côtes de Bordeaux s’était fait en fanfare il y a 5 ans mais aussi sans les Côtes de Bourg. Aujourd’hui, les Côtes de Bordeaux fêtent leur 5e anniversaire et leur pleine réussite à l’espace Darwin à Bordeaux. Après leur slogan « les Côtes de Bordeaux, c’est en haut ! », ils lancent une nouvelle affiche et un « Côtes de Bordeaux, le Bordeaux Côtes & Coeur » aguicheur.
Fini « les Côtes de Bordeaux, c’est en haut ! » bonjour à:
« CÔTES DE BORDEAUX, LE BORDEAUX, CÔTES & CŒUR »
Pour ce cinquième anniversaire, les Côtes de Bordeaux ont vu les choses en grand. Tout le monde viticole bordelais et la presse spécialisée sont conviés cet après-midi à l’événement à l’Espace Darwin, à Bordeaux. Depuis 17h30, l’équipe de l’Union des Côtes de Bordeaux retrace l’évolution des Côtes en 5 ans, mais aussi ses perspectives de développement, sans oublier leur image rajeunie (il était temps) avec cette affiche et ce slogan: « Côtes de Bordeaux: le Bordeaux, Côtes & Cœur ».
En 5 ans, l’appellation Côtes de Bordeaux a su se faire une place parmi toutes les appellations bordelaises. Stratégie tournée vers l’export, actions de promotion ciblées…le plan d’action volontariste et dynamique a rapidement porté ses fruits et donné des premiers résultats très prometteurs. Très impliqués, les présidents des 4 appellations et le président de l’Union, Stéphane Héraud, ont ainsi rappelé quelques chiffres marquants : 3ème AOC de vins rouges en France, poids à l’export multiplié par 2 en 5 ans. Ils ont aussi saisi l’occasion de faire un appel du pied remarqué au négoce pour la création de marques en Côtes de Bordeaux, valorisées notamment à l’international.
Dans ce cadre, l’Union des Côtes a entrepris une nouvelle étape de sa construction et mené une véritable réflexion sur son identité.
« Nous avons pris le temps de définir qui nous sommes, ce qui nous unit, ce qui fait notre complémentarité pour proposer à tous nos partenaires un message clair et cohérent à diffuser aux prescripteurs et clients. C’est notre mobilisation collective qui va permettre aux Côtes de Bordeaux de rayonner encore plus ! » selon Stéphane Héraud, président de l’Union des Côtes de Bordeaux.
Une commission communication a travaillé en effet pendant plusieurs mois pour définir un slogan exprimant à tous ce que signifie choisir un Côtes de Bordeaux tandis que l’agence bordelaise Kubik a réalisé sa déclinaison graphique.
Au travers du visuel et de la mention « Côtes & Cœur », ce sont plusieurs éléments fondamentaux de l’ADN des Côtes qui transparaissent : l’origine de l’AOC bordelaise, l’atout des coteaux, la modernité, le partage ou encore les principes de l’Union des Côtes grâce à une accroche à multiple sens.
Pour Patricia Zabalza, directrice de l’Union des Côtes:« Au-delà d’une simple identité visuelle, ce que nous voulons mettre en avant avec cette nouvelle image et ce message : l’amour du terroir, le cœur à l’ouvrage de nos vignerons, ces moments d’émotions autour d’un vin de Côtes de Bordeaux. Les Côtes de Bordeaux, c’est avant tout l’union de valeurs (la convivialité, le partage, la générosité…) et d’ambitions communes pour l’avenir.».
L’Union des Côtes de Bordeaux regroupe 4 appellations : Blaye, Cadillac, Castillon et Francs. Vins de qualité à des prix accessibles, les Côtes de Bordeaux produisent principalement des rouges (97%), fruités et friands, mais aussi des blancs secs et liquoreux. Une gamme de prix entre 5 et 20 euros en moyenne.
Longue vie aux Côtes de Bordeaux, un coeur à prendre…de quel côté ? Côté Châteaux bien sûr !
Qui l’oeuf cru ! Les deux toqués de « Cauchemar en Cuisine », version anglaise et version française, vont s’affronter dans un duel de saveurs. L’un officiellement annoncé ce matin au Pressoir d’Argent au Grand Hôtel de Bordeaux, l’autre ferait officieusement sa diva à l’Opéra Théâtre. L’un en face de l’autre ! Du beau spectacle ou un « cauchemar en cuisine » dans les prochaines semaines.
A Bordeaux, ça déménage ! Ce de plus en plus, depuis que la Capitale mondiale du Vin est annoncée à seulement 2h du Moulin Rouge, tout le monde veut venir. Et je ne vous parle même pas du château Moulin Rouge qui lui est à moins d’1 heure de Bordeaux…à ne plus rien comprendre.
Et bien, depuis ce matin, ce fut comme un flash…Gordon, Ramsay bien sûr, est annoncé comme le grand chef du Pressoir d’Argent, le restaurant gastronomique du Grand Hôtel de Bordeaux qui avait perdu son chef. Gordon Ramsay est mondialement connu pour « Cauchemar en cuisine » version anglaise, lancée en 2004 sur la chaîne de télévision Channel 4 puis aux Etats-Unis sur BBC America.
Philippe Etchebest a relevé son tablier et le défi d’adapter sur M6 une version française du même concept. Autre point commun, le sport, Philippe Etchebest est un ancien boxeur et joueur du rugby à XV, quant à Gordon Ramsay il a dû arrêter brutalement une carrière sportive pour cause de blessure et se tourner vers des études d’hôtellerie restauration.
Après avoir ouvert avec succès le restaurant du Trianon Palace à Versailles (deux étoiles Michelin), je suis ravi d’ouvrir ce second restaurant en France au coeur du plus célèbre vignoble du monde mais aussi de travailler les produits du terroir Aquitain, internationalement plébiscités. Le Grand Hôtel de Bordeaux & Spa a une fabuleuse histoire qui remonte au 18eme siècle et nous avons hâte de collaborer avec l’équipe de l’hôtel au sein de cet incroyable établissement situé en plein coeur du triangle d’or de la ville.» Gordon Ramsay.
Gordon Ramsay a partagé différents pianos avec des chefs prestigieux comme Albert Roux, Marco Pierre White à Londres puis Guy Savoy et Joël Robuchon en France. Il a été récompensé de deux étoiles au restaurant Aubergine (Londres), puis a ouvert à 31 ans seulement, son propre restaurant (Restaurant Gordon Ramsay) rapidement couronné par trois étoiles au Guide Michelin. Aujourd’hui, Gordon Ramsay est l’un des 4 chefs en Angleterre à maintenir ses trois étoiles.
Nous visons depuis toujours au Grand Hôtel de Bordeaux, l’excellence et il nous parait essentiel de contribuer à asseoir Bordeaux comme destination gastronomique en attirant une grande signature de la cuisine. La future carte mettant en valeur nos produits phares d’Aquitaine, répondra aux attentes d’une clientèle impatiente de connaitre la cuisine de Gordon associée aux plus grands vins. Incontestablement Gordon Ramsay hissera Le Pressoir d’Argent au rang des tables incontournables en France et nous nous en réjouissons ! » Michel Ohayon propriétaire du Grand Hôtel et Pressoir d’Argent.
Pour le Grand Hôtel, c’est la fin d’un serpent de mer, d’une espèce de lamproie insaisissable car le restaurant gastronomique avait fermé ses portes à la fin 2013 après le départ de son chef étoilé Pascal Nibaudeau parti au Pinasse Café au Cap Ferret. Depuis les rumeurs les plus folles courraient et annonçaient Philippe Etchebest…tantôt à l’Opéra, tantôt au Pressoir…puis finalement à l’Opéra ? Allez, Philippe, balance c’est pour quand ?
On ne devrait pas attendre trop longtemps pour le savoir car Philippe Etchebest a annoncé son arrivée en septembre à Bordeaux. Une chose est sûre, entre nos deux « forts en gouaille », il n’y aura pas besoin de porte-voix en cuisine.
Avec Joël Robuchon à quelques centaines de mètres, Gordon Ramsay et Philippe Etchebest vont constituer le nouveau triangle d’or à Bordeaux: celui de l’excellence gastronomique.