22 Déc

« La Cité du Vin », l’ouvrage sur ce lieu de cultures à se procurer pour Noël

« La Cité du Vin, un monde de cultures », c’est le livre co-signé par Jean-Paul Vigneaud, Guillaume Bonnaud et Philippe Caumes, qui retrace l’épopée des travaux mais aussi la réussite de ce lieu devenu emblème de Bordeaux. Un joli livre, sélectionné par Côté Châteaux, à offrir pour les fêtes, avec de sublimes photos.

La couverture de "la Cité du Vin, un monde de cultures" aux éditions Sud-Ouest © JPS

La couverture de « la Cité du Vin, un monde de cultures » aux éditions Sud-Ouest © JPS

Depuis l’inauguration du 31 mai dernier par le Président de la République, depuis son ouverture le lendemain au public, la Cité du Vin vit une existence paisible en bord de Garonne, au rythme des oenotouristes du monde entier, de France, de Nouvelle-Aquitaine et de Bordeaux qui viennent la contempler… Et alors que la Cité fêtait son 200000e visiteur le 2 novembre dernier, paraissait ce bel ouvrage qui aujourd’hui va ravir ceux qui l’auront mis au pied du sapin.

Pour tous ceux qui l’ont déjà visité et pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Côté Châteaux vous met l’eau à la bouche (en attendant celle des huîtres) et vous dévoile quelques extraits ainsi que l’interview exclusive de ses deux amis photographes…l

Cité du ViN 1759Dans la préface, Alain Juppé revient sur l’idée forte qui a présidé à la genèse de ce projet : « un tel équipement emblématique fit longtemps défaut dans une ville qui doit au vin une grande part de son renom et de sa richesse depuis des siècles. »

« La Cité du Vin, cette Cité Phare, attire par sa forme légère, douce et imposante. Cet édifice, on le doit à l’agence X-TU et ses architectes visionnaires. Pour connaître les secrets de la forme originale Jean-Paul Vigneaud dresse le portrait d’Anouk Legendre et de Nicolas Desmazières et les interviewe pour mieux cerner leur vision tout en « rondeurs et sans couture »

Les auteurs et notamment la beauté des photos retracent toutes les étapes de la construction avec ces 304 pieux nécessaires pour la stabilité de l’édifice et les normes antisismiques, les 9000 m3 de béton coulés, sans oublier cette magistrale charpente digne d’une cathédrale, des images fortes prises de 2013 à l’été 2016, en amont de la pose de la première pierre et bien après l’ouverture de la Cité du Vin.

Cité du ViN 1763Philippe Caumes, photographe d’architecture, l’a abordé véritablement comme « un objet architectural pur et propre », il l’a suivi durant ces trois années sous tous les angles et notamment depuis les airs en hélicoptère à de multiples reprises.

La pose du bois de la charpente a été un moment privilégié  « ce sont des moments, très intéressants que les visiteurs aujourd’hui ne peuvent plus voir » , aujourd’hui « on est dans l’antre d’une baleine », Philippe Caumes.

Pour Guillaume Bonnaud, photographe à Sud-Ouest : « tout d’abord je trouve le livre magnifique surtout par sa maquette rythmée , après pour ma part habitant juste à côté, j’ai pu l’avoir sous toutes les couleurs car depuis ma fenêtre.

Dès que j’apercevais de belles lumières, tant en hiver et qu’en été, du petit matin au coucher du soleil , j’y courais. Tous les jours, elle a une couleur différente, j’ai réussi à capter des couleurs rouges en courant car je savais que ça n’allait pas durer », Guillaume Bonnaud

« Apres j’ai commencé a la shooter du terrain vague a l’inauguration , ce qui fut sympa c’est de suivre les différentes étapes et de voir l’excitation des différents intervenant et notamment des dirigeants … »

Cité du ViN 1761Et Guillaume Bonnaud de compléter: « ce fut un intéressant chantier, d’autant plus avec l’évolution des matières, des couleurs, du rendu, et ce noir quand on rentre à l’intérieur. L’utilisation des différents matériaux, le bois, le métal, tous ces arrondis en font quelque chose de superbe. »

Ces deux regards ont été bénéfiques pour cet ouvrage, « on s’est bien complété » reconnaît Guillaume Bonnaud. Philippe Caumes a lui aussi réalisé plusieurs milliers de clichés et avoue « j’ai pioché un peu dans mon stock d’images » pour la réalisation de ce livre. Ce qui l’a le plus marqué, c’est très certainement la période à l’automne 2015 : « ce qui était particulièrement remarquable, c’est toute la pose de la vêture, notamment en décembre, dans le froid et de nuit, j’ai pas mal apprécié, ça ressemblait beaucoup à mes montagnes pyrénéennes », faisant référence à ce travail mené par des alpinistes du bâtiment de Coveris et d’Adrénaline 33.

« La Cité du Vin, un monde de cultures » par Jean-Paul Vigneaud, Guillaume Bonnaud et Philippe Caumes aux éditions Sud-Ouest – 24,90 €

Côté Châteaux a suivi également ce chantier durant 3 ans et vous invite à redécouvrir ses reportages et magazines sous la rubrique « La Cité du Vin »

05 Déc

La Grande Maison invente les Grands Dîners Musicaux

Bernard Magrez aime marier tous les arts. Ceux de la grande gastronomie à la française et ceux de la grande musique classique. Ce mercredi, Nicolas Dautricourt va donner un concert à la Grande Maison, accompagné d’Olga Kirpicheva au piano, avec un splendide violon Stradivarius de 1713, le tout accompagné de grands crus classés…

Nicolas Dautricourt, avec le magnifique Stradivarius de 1713 © La Grande Maison - Bernard Magrez

Nicolas Dautricourt, avec le magnifique Stradivarius de 1713 © La Grande Maison – Bernard Magrez

Nicolas Dautricourt, l’un des violonistes français les plus brillants de sa génération, jouera le magnifique Stradivarius de 1713 généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. Il sera accompagné de la jeune et talentueuse pianiste Olga Kirpicheva.

Le concert sera suivi d’un dîner d’exception signé Pierre Gagnaire, élu « homme de l’année 2016 » dans la catégorie gastronomie, par le magazine GQ, ce dîner sera accompagné des Grands Crus classés de Bernard Magrez.

CaptureLes Grands Dîners Musicaux
Mercredi 07 décembre 2016
19h00 : Cocktail d’accueil.
19h30 : Concert de Nicolas Dautricourt, Stradivarius, et Olga Kirpicheva, Piano.

20h00 : Dîner Gastronomique signé Pierre Gagnaire.

Informations / Réservations : 05.35.38.16.16

27 Nov

La plus fabuleuse collection de menus aux Musée des Arts et du Design de Bordeaux: « la trace de l’histoire diplomatique et gastronomique »

Jean-Maurice Sacré est un passionné d’histoire. Il est libellocénophile. Il a ainsi constitué une collection unique avec 2000 menus qui ont orné les tables les plus prestigieuses au monde. Une histoire diplomatique et gastronomique, relatée à travers ces dîners, à retrouver jusqu’en février 2017 au Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

Jean-Maurice Sacré a rassemblé plus de 2000 menus historiques © Jean-Pierre Stahl

C’est une sacrée collection que l’on doit à Jean-Maurice Sacré. Il est d’autant plus intéressant de jouer sur les mots, car cette collection est réalisée avec de nombreux menus en l’honneur de têtes couronnées, de grands de ce monde et des présidents de la Ve République, qui n’en sont pas moins devenus aussi des monarques républicains…

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l'honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

Plan de table et menu du 1er juin 1961 pour le dîner offert par le Général de Gaulle en l’honneur du Président JF Kennedy et de son épouse au château de Versailles © JPS

« J’ai commencé ma collection, il y a quasiment 30 ans ». Tout démarre avec « un menu que j’ai trouvé dans une brocante, c’était en l’hommage du roi Alphonse XIII d’Espagne, qui datait de 1905. »

Reconstitution d'une table d'apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

Reconstitution d’une table d’apparat et projection des actualités Pathé sur ces visites présidentielles et de monarques en France © JPS

C’est un peu un coup de foudre. J’ai eu envie de reconstituer le puzzle des relations diplomatiques à travers les menus qui sont les témoins muets de l’histoire gastronomique », Jean-Maurice Sacré.

Le dîner de l'Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l'Escadre Russe le 19 octobre 1893 © JPS

Le dîner de l’Hôtel de Ville de Paris aux Officiers de l’Escadre Russe le 19 octobre 1893 : y furent servis notamment Yquem 1877, château Margaux 1877 et un Clos Vougeot 1878 © JPS

Ce parisien a réussi à rassembler durant toutes ses années de passion plus de 2000 menus : « ils ont tous une âme ». Au même titre que les lettres d’époque et des récits laissés par des anonymes ou des personnages publics, ces menus constituent une trace importante de l’Histoire. Ainsi peu après la guerre de 1871, un menu établi par la Commune de Paris, à une époque de disette, servait à un repas étonnant, du rat, du chat et du chien, à une époque où il n’y avait plus rien à manger, « on servait cela comme si on était dans un grand banquet » explique la guide du Musée des Arts et du Design de Bordeaux.

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Les menus de la Grande Guerre avec de jolis dessins © JPS

Jean-Maurice Sacré a aussi retrouvé de nombreux menus de la guerre de 1914-1918 : « tous ces menus de l’instantané racontent l’état d’esprit des soldats de la 1ère Guerre Mondiale. » Voici en exemple un menu, servi il y a plus d’un siècle, à Arras le 17 février 1916 : « soupe au fromage, hors d’oeuvre, oeufs brouillés, roti de porc aux choux, entrecôtes grillées, pommes sautées, salade de légumes, desserts. » Il y a juste à côté un autre menu où les Anglais fêtent « Christmas, somewhere in Artois ». Un peu de gaieté dans un monde d’horreurs.

Un dîner offert par

Un dîner offert en l’honneur de l’Empereur de Perse le 20 juin 1873 à Londres © JPS

Il y a aussi ce menu, établi bien des années plus tard avec le sauveur de la France lors de la 2e Guerre, devenu Président de la République : « j’ai récupéré le 1er menu du Général de Gaulle où il n’y avait que 10 personnes à table, j’ai eu envie de le partager, j’ai un devoir de partager cette collection. » Une collection unique de menus avec aussi les plans de tables des dîners donnés par le Général De Gaulle à l’Elysée, le 31 mai 1961 et le lendemain à Versailles, en l’honneur du Président américain John-Fitzgerald Kennedy et de son épouse.

C’est une chance extraordinaire, une collection que je partage, c’est la plus belle des richesses »

Cette fabuleuse collection est à admirer au Musée des Arts Décoratifs et du Design, jusqu’au 25 février 2017. Ce sont 170 menus qui y sont exposés depuis une semaine, depuis Bordeaux SO Good.

La concomitance des deux événements était bien vue et montre une fois de plus que Bordeaux peut aussi avoir ce rayonnement culturel.

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet "l'Histoire se met à table" © JPS

Allison Busacca et Dan Belmont au banquet « l’Histoire se met à table » © JPS

Alisson Busacca et Dan Belmont, des Américains nouvellement installés à Londres, sont venus une semaine en France et spécialement pour Bordeaux SO Good. Dan avait un « cheese shop » à New-York et était importateur de vins, il est depuis 6 semaines installé à Londres pour Bedales Wines (Borough Market-London). Véritablement emballés par cette visite et par ce menu servi dans l’ancienne prison de la rue Boulan par Nicolas Masse.

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef Nicolas Masse et son équipe © Jean-Pierre Stahl

Le chef de la Grand’Vigne des Sources de Caudalie, Nicolas Masse **, avait préparé un menu inspiré par ces anciens banquets historiques, intitiulé « l’histoire se met à table », avec notamment le plat qu’il avait réalisé en 2015 pour les chefs d’Etats et de Gouvernement à l’occasion de la COP 21 (« poularde des Landes, confit de céléri farci, crème d’épinards persillés »). Qui sait ces plats ont peut-être influencé l’adoption finale de la COP 21.

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy et Jean-Bernard Sacré © JPS

Bernard Vaussion, la maison de Cognac Hennessy (Clotilde Gielen-Taton) et Jean-Bernard Sacré © JPS

La vie est décidément faite de rencontres, et c’est en toute simplicité et en toute convivialité que Jean-Maurice Sacré a pu échanger avec Bernard Vaussion, qui a exercé plus de 40 ans dans les cuisines de l’Elysée, a connu 6 présidents de la République et fût le chef de l’Elysée, de 2005 à 2013. Un échange fructueux avec également Nicolas Masse auquel Bernard Vaussion a fait ce compliment : « c’est nickel, c’est propre et bon. »

Vive la République, vive la France, sa gastronomie, son « Sacré collectionneur » et tous ces gens passionnés.

Exposition à voir au Musée des Arts Décoratifs et du Design à Bordeaux jusqu’au 25 février.

26 Nov

Pour les 70 ans d’InterContinental, le Grand Hôtel de Bordeaux dévoile un sapin de 70 bouteilles de grand crus classés

L’événement a fait le buzz hier soir place de la Comédie à Bordeaux. Le Grand Hôtel Intercontinental célébrait les 70 ans du groupe. Pour l’occasion, l’artiste Vincent Poujardieu a réalisé dans le hall un « sapin de verre » à partir de 60 verres à pied et 70 bouteilles de grands crus classés 1855.

Tom Rowntree, vice-président d'Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l'artiste-designer, devant "le sapin de verre" © Jean-Pierre Stahl

Tom Rowntree, vice-président d’Intercontinental (IHG) et Vincent Poujardieu l’artiste-designer, devant « le sapin de verre » © Jean-Pierre Stahl

C’était en 1946, la création du premier hôtel Intercontinental à Belem au Brésil : l’Intercontinental Hotel Grande. Aujourd’hui en 2016, on compte 5 Hôtels Intercontinental en France (dont le Grand Hôtel de Bordeaux), 31 en Europe et 186 dans le monde entier.

Ce soir, c’est très important pour nous, on fête cette année le 70ème anniversaire du groupe InterContinental Nous comptons 186 hôtels dans le monde, nous allons créer 56 hôtels nouveaux prochainement dont un à Lyon « le Grand Hôtel-Dieu », Tom Rowntree vice-président Intercontinental.

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Fondé par la compagnie américaine Pan American Airlines en 1946, Intercontinental souhaitait implanter des hôtels de luxe vers de nouveaux continents. Si aujourd’hui Pan Am n’existe plus (on se souvient encore du nom qui rayonnait en haut d’un building de New-York), le groupe InterContinental, Iui ,est devenu le plus grand groupe d’hôtels de luxe au monde. 186 hôtels Intercontinental mais bien plus encore : au total 5099 hôtels si l’on compte par exemple Holiday Inn, Crowne Plazza,…et 754 265 chambres !

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Le sapin « Nida Optique » en nid d’abeille devant le Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux © JPS

Pour fêter Noël et les 70 ans d’ InterContinental, deux oeuvres ont été commandées à Vincent Poujardieu, artiste bordelais : sur le parvis, à l’entrée du Grand Hôtel, le sapin « Nida Optique », pour la première fois exposé en France.

Ce sapin est réalisé à partir d’un matériau  en « nid d’abeille » d’aluminium inclus dans une résine transparente sous la forme de deux panneaux montés perpendiculairement. Un effet d’optique est obtenu par la répartition de plusieurs couleurs sur les facettes des alvéoles du nid d’abeille. Vincent Poujardieu va bientôt lancer une gamme de mobiliers inspiré de ces matériaux et du nid d’abeille.

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Mais le clou du spectacle, c’est le « sapin de verre » dans le hall du Grand Hôtel : une sculpture contemporaine, gracile, tout en transparence, jouant avec la lumière, réalisée par Vincent Poujardieu,diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Bordeaux.

Pétrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzan du Wine Spectator et Tom Rowntree d'Intercontinental © JPS

Petrus Desbois, du château Saint-Georges à Montagne, Suzanne Mustacich du Wine Spectator et Tom Rowntree d’Intercontinental © JPS

Le concept est « une superposition de 60 verres à pied et de 70 bouteilles de Bordeaux. Les verres et les bouteilles sont répartis en alternance par étage de manière pyramidale, tel un gâteau d’anniversaire, puis couronné au sommet de ce sapin, d’une bouteille format double-magnum. Les bouteilles de vin, en verre et vides, proviennent exclusivement des Grands Crus Classés de 1855 et portent chacune l’étiquette d’un millésime marquant, choisi par la propriété entre le millésime 1946 et le millésime 2016 afin de représenter le prestige et la grandeur de cette région viticole ».

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

La fabuleuse bûche représentant la Place de la Bourse par le chef pâtissier © JPS

Nul doute que cette oeuvre va intéresser les touristes et autres curieux, car comme le souligne Guy Bertaud, le directeur général du Grand Hôtel : « ça fait un an qu’Intercontinental est arrivé à Bordeaux. Nous avons tout fait pour être les ambassadeurs sur cette merveilleuse destination qu’est Bordeaux. »

Le chef pâtissier derrière son chef d'oeuvre en vitrine © JPS

Le chef pâtissier, Arthur Fèvre, derrière son chef d’oeuvre en vitrine © JPS

L’équipe dont le fleuron est le grand chef étoilé Gordon Ramsay, qui a obtenu une étoile avec le Pressoir d’Argent, ne manque pas d’imagination.

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et directeur des Crus Classés 1855 © jps

Tom Rowntree, vice-pdt Intercontinental, Vincent Poujardieu artiste-designer, Guy Bertaud diecteur Grand Hôtel Intercontinental Bordeaux et Sylvain Boisvert directeur du Conseil des Grands Crus Classés 1855 © JPS

Le chef pâtissier Arthur Fèvre a réalisé une buche de Noël qui représente la Place de la Bourse. Une autre oeuvre d’art à découvrir des yeux à l’Orangerie du Grand Hôtel, une réalisation exceptionnelle qui sera faite à 50 exemplaires d’ici les fêtes. Alors passez commande…pour ceux qui veulent se faire un grand plaisir ou une petite folie.

Regardez la présentation du Pressoir d’Argent par Gordon Ramsay, son chef, à l’Intercontinental Bordeaux  :

14 Août

« Aux Origines des Côtes de Bourg » : la BD qui retrace l’histoire du Bourgeais

Côté Châteaux vous propose de découvrir cette BD qui vous permet de remonter aux origines des Côtes de Bourg grâce à une machine extraordinaire. Un voyage réalisé par « Aélys et Roustan », dessiné par Teddy Bellino qui va vous permettre d’en savoir plus sur l’histoire locale. Un projet soutenu par le Pôle de la mémoire locale du Bourgeais.

La couverture de la BD dessinée par

La couverture de la BD dessinée par © Teddy Bellino

Pour bien continuer les vacances, une lecture à la fois instructive et plutôt agréble à lire : la BD « Aux Origines des Côtes de Bourg » , la BD qui retrace l’histoire du Bourgeais.

Elle évoque l’histoire de ces villages du Nord Gironde avec des reconstitutions jamais illustrées jusque là, comme la villa de Pontius Léontius, maitre de Burgus au 4ème siècle,  elle traite également de la pierre de Bourg qui a permis la construction des fondations du Grand Théâtre de Bordeaux entre autres édifices, elle évoque également le caviar né en Gironde, et bien sûr une histoire marquée par le vignoble des Côtes de Bourg.
Aux éditions Glénat.

23 Juil

Le Saint-Emilion Jazz Festival : c’est à fond samedi et dimanche, à Saint-Emilion: « quand le jazz est , quand le jazz est là ! »

Hier ce fut une ouverture en fanfare, aujourd’hui place aux dégustations musicales avec Stéphane Belmondo Trio et à 4 concerts gratuits au parc Guadet. Dimanche, 4 autres concerts re-gratuits et re-Guadet. Et Faada Freddy et Jean-Pierre Como salle des Dominicains. 

Stéphane Belmondo Trio en photo les potos et selfy devant la Tour du Roy © JPS

Stéphane Belmondo Trio « en photo les potos » et selfy devant la Tour du Roy © JPS

C’est en ce moment un grand moment…Une dégustation musicale au château Cheval Blanc avec Stéphane Belmondo Trio.  Pour Côté Châteaux, Stéphane Belmondo expliquait hier soir son attachement à la Cité : « je suis là depuis la 1ère édition, je suis vraiment fidèle, j’adore le vin depuis tout gamin, car mon grand-père faisait du vin dans le Var »

« J’ai eu l’honneur d’être intronisé l’année dernière par la Jurade de Saint-Emilion, j’ai toujours été amoureux de ce petit village.

Il y a des vibrations et de l’enthousiasme dans ce festival qu’on ne retrouve nulle part ailleurs », Stéphane Belmondo

Stéphane Belmondo,

Stéphane Belmondo (à gauche), le trio, avec notamment Thomas Bramerie et Jesse Van Ruller © Jean-Pierre Stahl

Cette après-midi, il se produit à la trompette avec Thomas Bramerie à la contrebasse et Jesse Van Ruller à la guitare dans un concert envoûtant et en hommage à Chet  Baker baptisé « Love for Chet », dans cet endroit mythique qu’est Cheval Blanc, 1er grand cru classé de Saint-Emilion.

« On a ouvert cette formule de dégustation musicale avec Jacky Terrasson il y a 3 ans et ça a pas fonctionné. Mettre une patte sonore sur ces vins-là c’est un exercice assez difficile. Mais à la fin, j’en sors plus que ravi de ces moments-là. »

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

SAMEDI 23 JUILLET

STEPHANE BELMONDO TRIO : 15H00 – Château Cheval Blanc uniquement sur réservation (75€)

AKODA : 17H00 – Parc Guadet GRATUIT

BAM 9TET ‘Création’ : 20H00  – Parc Guadet GRATUIT

JEAN-PIERRE COMO : Express Europa – Salle des Dominicains (35€)

DENNY ILLET & FRIENDS « Tribute to Franck Sinatra »  – Parc Guadet GRATUIT

DIMANCHE 24 JUILLET

SNAWT : 17H00 –  – Parc Guadet GRATUIT

FAADA FREDDY : Solo 18H30 – Salle des Dominicains (35€)

GET7 BRASSBAND : 18H30  – Parc Guadet GRATUIT

LEON NEWARS : 20H00 –  – Parc Guadet GRATUIT

ELECTRO DELUXE : 22H00 en clôture du festival  – Parc Guadet GRATUIT

Et  vive le jazz…la java la java s’en va !

Saint-Emilion Jazz Festival : Marcus et Bacchus, dans une communion divinus

Marcus Miller a ouvert ce vendredi soir la série de concerts du 5e Saint-Emilion Jazz Festival. 1400 personnes pour l’écouter religieusement au Parc Guadet. Un moment délicieux, tout en dégustant la production des vignerons de Saint-Emilion.

Marcus Miller a eu un coup de coeur pour Saint-Emilion © JPS

Marcus Miller a eu un coup de coeur pour Saint-Emilion © JPS

Vendredi 22 juillet, il est 19 heures, il y a une légère effervescence entre les bulles servies à l’Hostellerie de Plaisance et Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival au talkie-walkie : « dès que les cloches ont fini de sonner, vous envoyez » dit-il aux jazzmen situés juste en face au sommet de la Tour du Roy.

Jet7 Brassband au sommet de la Tour du Roy à 19 h © JPS

Jet7 Brassband au sommet de la Tour du Roy à 19 h © JPS

C’est alors le premier concert de Jet7 BrassBand, depuis cette fameuse tour du XIIIe siècle, qui transporte   le village de Saint-Emilion dans une ambiance de cuivres, après une journée bien remplie par le flot incessant de touristes.

Danny Rolland et Dominique Renard © JPS

Dany Rolland et Dominique Renard © JPS

Sur la terrasse opposée de Plaisance qui offre l’une des plus belles vues de Saint-Emilion, il y a là tous les organisateurs du 5e SEJF à commencer par Dominique Renard son créateur, Franck Binard le directeur du Conseil des Vins et son président Jean-François Galhaud, le maire mais aussi de nombreux artistes qui vont se produire dont Marcus Miller mais aussi Stéphane Belmondo et ses musiciens.

Stéphane Belmondo,

Stéphane Belmondo,

On croise aussi pelle-melle de nombreux propriétaires de châteaux et non des moindres comme Hübert de Bouard pour Angélus ou Gérard Perse pour Pavie, Sylvie Cazes pour Chauvin et Dany Rolland pour Fontenil.

Emmanuelle Ponsan-de Boüard, Hubert de Boüard et Dany Rolland © JPS

Emmanuelle Ponsan-de Boüard, Hubert de Boüard 1er Jurat de la jurade de Saint-Emilion, et Dany Rolland © JPS

« Ca s’annonce bien, on est complet ce soir avec 1400 personnes, il reste très peu de place pour demain soir, la dégustation musicale à Cheval Blanc est complète depuis un moment déjà et les concerts gratuits dans le parc, ça va envoyer, notamment avec Electro Deluxe, ça va être un moment de folie » me confie Franck Binard.

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

Le groupe Jet7 BrassBand au Parc Guadet © JPS

Même si Saint-Emilion vit en rythme festival, les organisateurs et la mairie ont pris les mesures nécessaires : « on a renforcé toutes les équipes de bénévoles en charge de la sécurité avec fouilles de sacs et palpations obligatoires » explique Franck Binard. Le maire Bernard Lauret confirme les mesures dictées par le contexte : « on a disposé des blocs de pierre à l’entrée du Parc Guadet (de pierre et non de béton car Saint-Emilion est une ville de vieilles pierres) et aussi des camions, nous avons eu une réunion avec le sous-préfet et les responsables de gendarmerie, nous avons obtenu des renforts de gendarmerie et mis sur place nos policiers municipaux. C’est rassurant car on voit tellement de choses. » Et le maire de confier « sur des sites touristiques comme Saint-Emilion, il faut montrer que l’on fait des choses. Il va y avoir une video protection installée l’année prochaine, les gens doivent se sentir rassurés. »

Marcus Miller à droite et ses musiciens © JPS

Marcus Miller à droite et ses musiciens © JPS

Le show peut ainsi commencer avec un Parc Guadet sanctuarisé pour 3 jours en grande scène internationale du jazz. On croise de nombreux habitués, qui chaque année reviennent tellement la programmation est de qualité : « l’année dernière c’était Ben l’Oncle Soul en ouverture, cette année c’était Marcus Miller, elle est pas belle la vie ? » m’explique un festivalier.

Saint Emilion Jazz Festival 2016 058

Marcus Miller, c’est cet artiste new-yorkais hors pair qui parle parfaitement français et confie à Côté Châteaux ses premières impressions sur la Cité Millénaire et son vignoble classé Unesco : « j’ai visité Saint-Emilion l’année dernière avec Dominique (Renard), il m’a montré Pétrus c’était très impressionnant ! (Petrus pour Marcus, bien sûr !) Il m’a dit Marcus on a un beau festival de la musique, peut-être tu pourrais-tu y jouer l’année prochaine. » Et c’est ainsi que ce musicien, baigné dès sa plus tendre enfance dans la musique, avec déjà un nom dès l’âge de 15 ans, jouant et écrivant pour les artistes New-Yorkais des années 70, a accepté de relever ce défi

Je suis très content d’être là, j’ai visité Saint-Emilion l’année passée, je suis content de jouer ma musique à cet endroit, ça va être magnifique » Marcus Miller

L'équipe des vignerons de Saint-Emilion sur le pont pour faire face au millier de festivaliers © Jean-Pierre Stahl

L’équipe des vignerons de Saint-Emilion sur le pont pour faire face au millier de festivaliers © Jean-Pierre Stahl

Guidé par le sens du groove, il a développé en cours de carrière une véritable signature artistique et un son unique de basse. Depuis trente ans il est aussi devenu l’un des producteurs les plus demandés par les stars. Il produit le mythique Tutu de Miles Davis, certains albums de Al Jarreau, Chaka Khan, Luther Vandross, ou encore David Sanborn. Marcus Miller… A son palmarès également, de nombreuses collaborations avec d’autres géants de la musique, plus de 500 références dont Eric Clapton, Georges Benson, Aretha Franklin, Brian Ferry ou Quincy Jones.

Récompensé en 2010 d’1 Victoire du Jazz pour l’ensemble de sa carrière en France, de 2 Grammy Awards, par l’Edison Award for Lifetime Achievement in Jazz (Hollande) en 2013, il est nommé Artiste de l’Unesco pour la Paix la même année.

Emilie, responsable communication à Saint-Emilion a aussi enfilé le tablier au bar à vin l'Ephémère © JPS

Emilie, responsable communication à Saint-Emilion a aussi enfilé le tablier au bar à vin l’Ephémère © JPS

Marcus Miller a enchaîné les tournées mondiales où il a confirmé, comme hier soir sa réputation de showman exceptionnel. Après avoir joué son fameux tube enregistré il y a 20 ans « Panther », il a égrainé et enchaîné les titres de son dernier album « Afrodeezia », entrecoupés de quelques reprises notamment de la Motown ou de Miles Davis. Une musique empreinte de nombreuses références comme il le disait hier soir citant « le Mali, le Burkina Faso, le Brésil, la Nouvelle Orléans, New-York ou Chicago ». 

Marcus Miller et Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival © Jean-Pierre Stahl

Marcus Miller et Dominique Renard, le président du Saint-Emilion Jazz Festival © Jean-Pierre Stahl

Quant à savoir si Marcus apprécie les vins de Saint-Emilion :  « je ne suis par expert en vin, j’ai commencé à apprécier le vin il y a 3 ans avec mon agent français. J’ai beaucoup de respect pour les gens qui font le vin, notamment à Saint-Emilion. J’apprécie de plus en plus les bons vins, j’ai commencé avec des petits, mais vous savez c’est comme les montres, on commence avec des petites et après…on en a des bonnes. Aujourd’hui aux USA, tous mes potes pensent que je suis expert en vins de Bordeaux et de Saint-Emilion ! » Ca c’est groove, non ?

En tout cas Marcus Miller a donné hier soir un concert grandiose avec une belle générosité et un charisme certain. Des ingrédients qui font à chaque édition la force et la réussite du Saint-Émilion Jazz Festival. Saint-Emilion attend 10000 festivaliers sur tout le week-end.

20 Juil

« Les plumes de l’Herbe » ont rendez-vous vendredi à l’Hôtel de la Plage

C’est un nouveau rendez-vous d’écrivains au village de l’Herbe sur la presqu’île du Cap Ferret. C’est ce vendredi de 18h30 à 21h à l’Hôtel de la Plage, une institution depuis 1870. Une rencontre conviviale avec les auteurs avec dégustation de vins de l’appellation « Bordeaux et Bordeaux Supérieur ».

HDP LES PLUMES DE L'HERBES VISUEL A3Venez à la rencontre des auteurs, en partenariat avec la célèbre librairie bordelaise Mollat et le syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Cette rencontre se déroulera au coeur du village de l’Herbe, à l‘Hôtel de la Plage (anciennement chez Magne, tenu aujourd’hui par Nicolas Lascombes) sur la Commune de Lege-Cap-Ferret.

© l'Hôtel de la Plage de l'Herbe

© l’Hôtel de la Plage de l’Herbe

Un beau moment de convivialité vous y attend avec  dégustation de charcuteries, crudités, accompagnées de vins des Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Un atelier dessin est aussi prévu pour les enfants.

A L’Herbe Le Canon 33950 Lège-Cap-Ferret, vendredi 22 juillet de 18h30 à 21h.

(l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération)

Découvrez les Plumes de l’Herbe 2015, film réalisé par la Librairie Mollat

J-2 avant le Saint-Emilion Jazz Festival

Vendredi, ce sera le coup d’envoi du 5e Saint-Émilion Jazz Festival. Une subtile programmation et 10000 festivaliers attendus pour partager des moments inoubliables entre jazz et vins de Saint-Emilion. A vos tablettes, c’est vendredi, samedi et dimanche !

Les vignerons du bar à vins l'Ephémère en 2015 © Jean-Pierre Stahl

Les vignerons du bar à vin l’Ephémère en 2015 © Jean-Pierre Stahl

Des notes qui résonnent sur les pierres ancestrales de la cité de Saint-Émilion… Une atmosphère intime et conviviale, où il fait bon être, tout simplement… Un espace gourmand qui invite les papilles au voyage… Une programmation éclectique, empreinte de toute l’âme du Jazz… Et chaque expérience sublimée par les vins de Saint-Émilion pour le plus grand plaisir des 10 000 festivaliers fidèles chaque année. Sous la baguette de Dominique Renard, Président du Saint-Émilion Jazz Festival, tous les sens sont conviés à ce festival unique qui célèbre son 5ème anniversaire les 22, 23 et 24 juillet.

DES ARTISTES D’EXCEPTION

La programmation a été concoctée avec tout autant de cœur que d’intransigeance. Dans cette proposition, tous les artistes du Festival apportent une pierre à l’édifice. Du légendaire Marcus Miller, qui ouvrira la fête au Parc Guadet, à Jean-Pierre Como et son casting de rêve (Hugh Coltman, Walter Ricci, Stéphane Guillaume, Louis Winsberg, Stéphane Huchard et Thomas Bramerie), tous contribuent à créer ce sentiment de ‘ »je ne sais quoi » qui fait le Saint-Émilion Jazz Festival.

TOUTES LES PALETTES DU JAZZ ET DU VIN

Jazz, soul, funk, blues, toutes les nuances du jazz seront de la fête dans des lieux et atmosphères différents. La voix enchanteresse et soul de Faada Freddy (complet), en concert solo-guitare emplira la salle iconique et intimiste des Dominicains, pendant que le Parc Guadet fera le plein de concerts gratuits samedi et dimanche avec, en clôture, le cocktail survitaminé d’Electro Deluxe. Saint-Émilion, ce sont bien-sûr 1001 vins qui illuminent la cité. Ils se partagent la scène aux cotés de musiciens hors pair. Pour l’occasion, le bar à vin éphémère sera de retour et les viticulteurs proposeront à la dégustation chaque jour une sélection de 21 vins des 4 appellations : Saint- Émilion, Saint-Émilion Grand Cru, Lussac Saint-Émilion et Puisseguin Saint-Émilion.

Avec Saint-Emilion Jazz Festival

14 Juil

Guy Charneau expose à l’Hôtel de Sèze : un regard presque charnel avec le raisin

« Le Regard du Vin », c’est la fabuleuse exposition de photos de Guy Charneau à l’Hôtel de Sèze à Bordeaux. Une exposition qui est prolongée jusqu’à la fin de l’été tellement elle plaît au public et au directeur Cédric Janvier.

Guy Charneau, la touche du photographe du vin © JPS

Guy Charneau, la sensibilité et le touché du photographe du vin : rayon de soleil de midi sur un cep de vigne du château Marquis de Terme © JPS

C’est la première exposition personnelle de Guy Charneau. Depuis plus de 20 ans il sillonne le vignoble bordelais et en connaît les moindres histoires. Il a d’ailleurs co-signé un fabuleux livre sur Bordeaux les Grands Crus Classés 1855;

Après avoir été journaliste politique et social dans la célèbre agence Reuters, il a rejoint en 2008 Bettane et Desseauve en tant que dégustateur, mais en tout cas il n’a jamais cessé d’être photographe et de faire preuve de tout son art dont il donne aujourd’hui un aperçu à l’Hôtel de Sèze : « la grande majorité de ces photos ne sont pas dans le livre 1855, excepté peut-être une… Il y  en a une quinzaine dans l’entrée de l’Hôtel mais aussi la salle de restaurant, ce sont de 50 X 70 cm, excepté la grande vue (120 X 100 cm) en hélicoptère de Calon Ségur avec ce coeur accentué en jaune, c’est ma préférée, avec ce qui m’est arrivé… »

Les vins réalisés par les femmes dans le caveau de Pichon-Longueville © Guy Charneau

Les vins réalisés par les femmes dans le caveau de Pichon-Longueville © Guy Charneau

Dans l’entrée, non loin de l’ascenceur, il y a cette fabuleuse photo dont le millésime a de quoi laisser rêveur : « 1943, on est sûr que ce sont des vins faits par des femmes (guerre oblige). Cette photo a été prise à Pichon-Longueville, il y avait ces formes et défauts de bouteilles à l’époque étonnants, et puis ce reflets en descendant dans le caveau de Pichon, je trouvais ça très rigolo. »

Le chai mythique de Lafite-Rothschild Guy Charneau

Le chai mythique de Lafite-Rothschild © Guy Charneau

Il y a aussi ce côté tradition qui plaît à Guy. Il a ainsi immortalisé les chais les plus mythiques comme celui de Lafite-Rothschild ou encore ces caves souterraines taillée de Beauséjour Bécot à Saint-Emilion : « 

J’aime beaucoup Saint -Emilion, il y a un côté historique et assez barjo à creuser dans ces carrières pour en extraire des pierres, ça m’a toujours fasciné ! »

La vrille fixée par l'oeil de Guy Charneau

La vrille fixée par l’oeil de Guy Charneau

Certaines photos semblent figées par le temps, comme ces chais qui n’ont pas bougés, d’autres au contraire sont très colorées et vivantes comme cette vrille de vigne qui remonte à 2008 – « c’est comme si c’était hier »- ou encore ce détail d’un pressoir rouge du château « la Conseillante. »

Détail d'un pressoir rouge au château la Conseillante

Détail d’un pressoir rouge au château la Conseillante à côté du décorum versaillais de la salle de restaurant de l’Hôtel de Sèze © JPS

Que le temps passe vite, son bel ouvrage toujours en vente dans les bonnes librairies Mollat, la Fnac, Féret, remonte déjà à octobre 2014. « 1855 – Bordeaux les Grands Crus Classés » est un travail de bénédictin, une véritable compilation des 87 crus classés en 1855.

« J’ai été choisi en décembre 2012 par le Conseil d’Administration des Grands Crus Classés, nous étions 3 photographes en lice. Ils m’ont choisi en votant ».

« Cela a été une drôle d’aventure, c’était assez lourd, je suis passé par quelques phases de découragement car durant les 6 premiers mois de 2013 la météo était pourrie, de plus 14 grands crus classés étaient en travaux, j’avais du coup l’impression de ne pas avancer…La création de ce livre à été un travail de longue haleine, compte tenu des difficultés dues aux conditions météo et des travaux engagés dans certains chateaux ! »

Coucher de soleil sur la vigne du Château Lafite Rothschild © Guy Charneau

Coucher de soleil sur la vigne du Château Lafite Rothschild © Guy Charneau

C’est Jean-Charles Chapuzet qui a écrit les textes, ce fut vraiment un travail d’équipe, sur une idée de Jacques Glénat, soumise à Philippe Castéjà et en voiture… »

Château Lagrange à Saint-Julien à la tombée de la nuit © Guy Charneau

Château Lagrange à Saint-Julien à la tombée de la nuit © Guy Charneau

Son exposition devait se terminer le 15 juillet mais finalement Cédric Janvier, le directeur de l’Hôte de Sèze, l’a prolongée jusqu’à la fin de l’été : « elle me plaît bien là, si elle part à l’automne à l’Opéra ou à l’Auditorium, on la remettra après. »

Cédric Janvier de l'Hôtel de Sèze et Guy Charneau devant Pontet-Canet par Guy Charneau © Jean-Pierre Stahl

Cédric Janvier de l’Hôtel de Sèze et Guy Charneau devant Calon Ségur par Guy Charneau © Jean-Pierre Stahl

Des projets, Guy Charneau n’en manque pas , il va une fois de plus permettre à Côté Châteaux de jouer de rimes : Charneau et Seguin-Moreau, que chauffe le boîtier photo, que chauffe le tonneau, comme il aime à le dire « il y a eu quelques ouvrages de vulgarisation sur le travail de tonnelier mais pas beaucoup de livre sur l’art. »