Cela risque d’être un moment historique et poignant demain à château Bonnet. La vente de la collection de véhicules anciens et de véhicules militaires qui appartenait à André Lurton, disparu l’an dernier à l’âge de 94 ans. André Lurton avait rassemblé des véhicules qui avaient appartenu à la famille et des engins de la seconde guerre mondiale à laquelle il a participé sur la fin de la guerre. Une vente réalisée par la Maison Artcurial. Interview pour Côté Châteaux de son fils Jacques Lurton.
Jean-Pierre Stahl : « Bonjour Jacques, alors c’est demain le grand jour ? »
Jacques Lurton :« Oui, demain c’est le grand jour, le jour de la vente de 15 heures à 18 heures, sous le marteau de l’équipe d’Artcurial. Depuis 3 jours, ils sont là pour faire une présentation des véhicules dans 3 hangars différents, il y en a beaucoup et c’est la collection de papa…
Tout a été remis au goût du jour, nettoyé, installé. C’est une collection dont on ne savait pas trop quoi faire, on a alors décidé de s’en séparer, on l’a mise en vente et on se rend compte qu’il y a beaucoup d’engouement.C’est une belle collection, mais pas forcément trop chère, il y a certes quelques gros lots comme les tanks. C’est assez populaire, abordable, vraiment assez sympa… »
JPS: « Et il avait rassemblé par mal d’engins militaires de la seconde guerre mondiale ? »
Jacques Lurton :« Oui, c’est une collection en 3 parties: il y a d’bord les véhicules anciens qui ont appartenu à la famille, notamment à Léonce Récapet (le grand-père d’André Lurton dont il était très proche et qui avait acheté notamment château Bonnet à Grézillac (cf lire histoire)), à sa femme aussi, à notre grand-père et grand-mère mais aussi à papa. Et puis il y a eu aussi d’autres coups de cour de papa… »
« Il y a aussi la collection militaire. Il s’est fait plaisir en achetant des trucs auxquels il a été confronté à la fin de la guerre, car il s’est engagé comme bon nombre de français dans l’armée pour combattre, il a fait notamment les Ardennes. Il avait quelques Jeep car il était conducteur d’un commandant, mais aussi des chars d’assaut dans lesquels il avait pris place à un moment, un véhicule amphibie et même un véhicule Volkswagen de transport d’officiers allemands. »
Et puis il y a aussi une autre collection agricole: il avait racheté tous les tracteurs qu’il a eu dans sa vie et parfois des véhicules d’origine, une machine à vapeur, la 1ère moissonneuse-batteuse et puis il y a toute la partie machines à vendanger qu’il a eues dont la première de la région du Sud-Ouest en 1972 une « Chisholm Ryder », qu’il avait faite venir des USA. Je la garde pour exposer à château Bonnet, c’est une pièce de musée, que l’on va repeindre mais qui n’est pas dans la vente, elle restera à Bonnet.
JPS : « J’imagine que c’est une belle vente ? Combien est estimé l’ensemble ? »
Jacques Lurton : « Oui c’est une belle vente qui devrait être au-dessus de 1,5 millions d’euros… »
JPS : Et ce n’est pas un crève-coeur de s’en séparer ? »
Jacques Lurton : « Papa ne nous a jamais préparé ou intéressé à cette collection, de temps en temps il sortait de veilles et belles voitures pour des occasions, notamment pour des mariages, mais il ne nous a jamais impliqué.
« C’était parfois dans un état assez vieux, poussiéreux, dans des hangars… Pour nous, c’était une évidence de la vendre. Et depuis que le catalogue a été constitué, on s’est attaché à ces véhicules, on a fini par s’imprégner de cette histoire, par la force des choses. Il y a 2 ou 3 petites choses qu’on va essayer de racheter. Artcurial est très confiant, il y a un très très gros intérêt. Cela promet d’être une belle vente, bien sûr il restera des choses non vendues que l’on gardera et fera revivre…La voiture de notre arrière-grand-père Léonce Récapet, on a décidé de la perdre. »
« Il a passé 2 à 3 décennies à rechercher ces véhicules, avec une historienne Hélène Brun-Puginier. »C’est impressionnant l’engouement des acheteurs potentiels, c’est dommage que notre papa ne nous ait pas intéressé à cela. »
C’est un numéro tout chaud. Forcément avec la chaleur de ce printemps et de cet été, la vigne a eu une croissance assez exceptionnelle et les vendanges se sont annoncées plus tôt dans la saison. Eh oui, on peut se demander si le réchauffement climatique est bien là, Côté Châteaux a essayé d’y répondre et d’envisager les solutions à travers ses 3 reportages et ses 3 invités dans ce numéro spécial Vendanges Précoces en Bordelais. Un magazine réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud. A voir dès demain soir à 20h15 sur France 3 NOA.
A bien y réfléchir, une seule idée s’est imposée à moi en ce mois d’août. Bon sang, mais c’est bien sûr, ce sont déjà les vendanges à la mi-août ! Ni une, ni deux, je me suis dit qu’il fallait vivre ce moment et consacrer le prochain numéro 16 de Côté Châteaux (qui fait sa rentrée) à un magazine spécial « Vendanges Précoces et Réchauffement Climatique » de 20 minutes qui va être diffusé demain soir à 20h15 sur France 3 NOA.
Le coup d’envoi des vendanges en blancs a été donné le 17 août en Pessac-Léognan et le 18 à Léognan… Mon premier reportage a été réalisé à la fraîche dès 7 heures au château Carbonnieux qui a lancé sa troupe de vendangeurs à l’heure du laitier où le ciel se pare de rouge-orangé. Le tournage a lieu le 24 août (eh oui, jour de mon retour de vacances) avec les frères Perrin, Eric et Philibert, très heureux de démarrer cette belle semaine de vendanges de sauvignon. Des vendanges qui cette année ont une saveur particulière, marquées par la crise sanitaire et les mesures qu’il a bien fallu prendre pour la sécurité de tous. Ainsi des masques ont été distribués aux vendangeurs et des casques avec visière protectrice pour les porteurs, un camion plate-forme a été aménagé avec une énorme citerne d’eau et des distributeurs de savon et de gel hydro-alcoolique pour permettre au bout des rangs de se laver régulièrement les mains. Les distances sont aussi respectées dans les rangs de vigne avec des coupeurs qui ne se font pas face.
Ce sont les 4e vendanges les plus précoces qu’a connues Eric Perrin depuis ces 25 dernières années : il y a eu 1997, 2003, 2011 et aujourd’hui 2020. L’état sanitaire de la vigne et les sauvignons affichent une maturité optimale, avec de belles acidités et de bons arômes, préservés avec une récolte réalisée de bonne heure, ici à partir de 7 heures, certains ont même déclenché des vendanges bien plus tôt à 5 heures du matin, car les après-midi sont trop chaudes encore dépassant les 30°C.
Au chai, son fils Andrea oenologue et maître de chai surveille l’arrivée des bennes, une belle récolte qui rentre, avec aussi un travail important à la table de tri. Après une séquence dégustation aux différentes cuves des premiers jus en fermentation avec Andrea at son frère Marc, voici une autre séquence chargée en émotion dans le chai de blancs avec la dégustation d’un millésime solaire avec Eric, Philibert, Andrea et Marc Perrin…
La suite de ce Côté Châteaux réalisé par votre serviteur avec Charles Rabréaud nous transporte au château Haut-Bailly le 9 septembre, où nous couvrons les premiers coups de sécateurs dans ce châteaux prestigieux de Pessac-Léognan, propriété qu’avait acquise l’américain Bob Wilmers, banquier amoureux de la France et de ses vins (aujourd’hui tenue par son fils).
Nous allons interroger Véronique Sanders la directrice générale du Domaine sur la précocité de ces vendanges. Certes ce sont des vendanges en rouge très précoces, mais elle-même en a connu plusieurs depuis son arrivée en 1993 à la tête du domaine, et elle s’est plongée dans un ouvrage et l’histoire des vendanges dans le Bordelais, où l’on voit qu’il y avait déjà eu par le passé des vendanges précoces comme en 1822 ou 1865,… et bien d’autres.
C’est l’occasion d’évoquer avec elle la problématique du cépage merlot qui va avoir du mal dans les années qui viennent à supporter ce réchauffement climatique, la solution sera sans doute de privilégier les cabernets, mais aussi le rôle du terroir qui finalement peut arriver à garder de la fraîcheur, la question de l’irrigation comme en Napa Valley n’est pas encore d’actualité, même si certains réfléchissent à cette solution.
L’objectif étant bien sûr de continuer à réaliser ici comme partout dans le bordelais des vins fins, et de maîtriser les degrés d’alcool.
Cette question de l’adaptation des vignerons à ce climat changeant est bien sûr de plus en plus d’actualité mais en prime elle touche tout le monde.
Aussi j’ai trouvé intéressant de donner la parole aux vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine qui tenaient leur salon de dégustation en ce 31 août à la Faïencerie de Bordeaux pour faire déguster leur millésime 2019 qui avait aussi connu deux épisodes caniculaires en juin et juillet l’an dernier.
Bérangère Quellien du château Luseau, Pierre-Henri Cosyns du château Grand Launay, Pascal Boueix du château Lescaneault, ou encore Laurent Cassy président des Vignerons Bio de Nouvelle-Aquitaine, répondent sans détour à ces adaptations et à l’effeuillage qui ces dernières années est beaucoup moins intéressant.
Autre grand invité de ce numéro tout en saveurs, Jean-Jacques Dubourdieu qui a aussi lancé ses vendanges le 9 septembre au château Reynon à Beguey en Gironde.
Le fils du grand professeur d’oenologie Denis Dubourideu, disparu en 2016, va évoquer également ces changements climatiques et ce virage dans l’encépagement qu’il va falloir opérer dans les années qui viennent.
Ici la propriété a déjà anticipé avec davantage de cabernets mais aussi 15% de petit Verdot… Jean-Jacques a même réalisé une cuvée 100% petit Verdot, « Hommage à Denis Dubourdieu » qui avait souhaité réintroduire ce cépage bordelais plus tardif pour répondre aux changements qui allaient se dessiner et à la complexité des vins de Bordeaux.
Ce qui m’a amené tout naturellement à rencontrer Loïc Pasquet qui remet en avant les cépages oubliés de Bordeaux, des cépages d’avant phylloxéra en franc de pied à Landiras.
Il mène son vignoble à la manière d’un OVNI pour certains à Bordeaux mais apparaît pour d’autres comme un génie, un ingénieur qui a mené une réflexion avec le castets, le saint-macaire, mais aussi le tarnay, des cépages historiques de Bordeaux plus tardifs que le merlot, très intéressants avec des goûts de fruits incroyables (surtout le tarnay) qui pourraient être une réponse au réchauffement climatique dans les prochaines années.
Une réflexion et une vision à méditer qui s’appuient sur les cépages plantés autrefois à Bordeaux avant que le merlot ne devienne le cépage roi plus productif aussi mais en passe de poser problème aujourd’hui.
L’autre expertise intéressante pour conclure ce magazine est celle du professeur Cornelis van Leeuwen, professeur de viticulture à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin et à Bordeaux Scinces Agro. Il mène avec les équipes de l’ISVV et de l’INRAE des expérimentations sur 50 cépages à Bordeaux pour voir leur adaptation avec les hausses de température et par rapport à la sécheresse.
On le retrouve en pleins prélèvements, 200 opérés chaque semaine en ce mois de septembre pour voir les bonnes maturités et quand il faudrait donner le coup d’envoi par la récolte de chaque type de cépage. Il nous confirme également que les cabernets sauvignon et franc vont pouvoir être une réponse dans les années à venir mais aussi pourquoi pas des cépages méditerranéens, comme le Touriga Nacional, produit dans la Vallée du Douro au Portugal, qui déjà est autorisé à hauteur de 5% maximum en appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Ce qui peut aussi faire bondir certains puristes.
En tout cas le réchauffement climatique est bien là, les observateurs et scientifiques envisagent une augmentation de 2° à l’avenir, avec des changements qui vont s’imposer à nous tous et aux vignerons. Certaines zones de production plus au nord pourraient se développer énormément, notamment les vins dans le Val de Loire. On a vu de plus en plus de vignerons se lancer dans la production de vins effervescents en Grande-Bretagne et pourquoi pas de vins rouges… L’été sera chaud, l’été sera chaud…une chanson qui pourrait revenir en boucle…
Côté Châteaux n°16 spécial « vendanges précoces et réchauffement climatique », réalisé par Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud. A voir à partir de lundi 21 septembre à 20h15 sur France 3 Noa et à voir ici:
Le chef triplement étoilé à Paris comme à Courchevel est arrivé ce midi à la Table de Pavie (anciennement Table de Plaisance) pour prendre ses marques avec la brigade du restaurant. Une amitié de 22 ans le lie avec la famille Perse, Chantal, Angélique et Gérard, les propriétaires de cet hôtel restaurant. Il promet de hisser très haut les couleurs de sa cuisine et de la gastronomie française au coeur de la Cité Millénaire.
Saint-Emilion, son clocher, ses vins et bientôt son Pape de la Gastronomie…
Yannick Alléno apprécie particulièrement les vins de Saint-Emilion
A 51 ans, Yannick Alléno, ce chef triplement étoilé à Paris (le Pavillon Ledoyen) et à Courchevel (Le 1947-Cheval Blanc) compte bien décrocher d’autres étoiles pour la Table de Pavie, propriété depuis 2000 de la famille Perse, à la tête également depuis 1998 de Château Pavie, 1er cru classé A de Saint-Emilion.
« Pour moi c’est une grande émotion parce que avec la famille Perse on se connaît depuis 22 ans maintenant, et puis à plusieurs reprises on a faillit travailler ensemble… Cela ne s’est jamais fait pour des raisons X ou Y, familiales ou d’opportunité professionnelle, et enfin cela se fait… », me confie Yannick Alléno sur la terrasse de l’Hôtel Restaurant au pied du clocher de Saint-Emilion, qui surplombe le village avec en toile de fond les vignobles et la Tour du Roy du XIIe siècle.
Je suis très fier et très heureux de cette collaboration, car c’est une des plus belles maisons de France et on va en faire la plus grande table de France.Et puis je suis amateur de vin et d’être à Saint-Emilion au coeur de ce qui se fait de plus beau, me ravit » Yannick Alléno chef de la Table de Pavie.
Gérard Perse est très heureux de pouvoir compter sur ce talent de la gastronomie française : « les gens qui réussissent, j’ai une profonde admiration pour ces gens-là.Ce n’est pas gratuit… Oui il y a une éducation derrière commente Yannick Alléno, reconnaissant des valeurs inculquées par ses parents. « Là, c’est énormément de travail et une remise en question journalière. »
Pour moi dans ma tête, c’est le plus grand chef aujourd’hui. Historiquement, il y avait Joeël Robuchon, mais aujourd’hui c’est lui », Gérard Perse, propriétaire Hôtel de Pavie et Château Pavie.
« C’est un chef talentueux, très sympathique, je pense qu’avec lui on va franchir une étape supplémentaire, pour nous, pour les équipes et pour Saint-Emilion. Le village est connu pour le vin dans le monde entier, s’il pouvait être connu aussi pour sa gastronomie, cela serait top, » confie Chantal Perse propriétaire de l’Hôtel et la Table de Pavie.
Le chef parisien Yannick Alléno remplace ainsi le chef breton Ronan Kervarrec, présent depuis plus de 4 ans et qui avait obtenu 2 étoiles dès son arrivée avec sa brigade pour la Table de Plaisance.
Pour sa première prise de contact, Yannick Alléno, arrivé avec son chef exécutif Gérard Barbin, veut avant tout bien connaître les producteurs de Gironde et du Sud-Ouest pour sublimer leurs produits.
« Bienvenue à Saint-Emilion, avec ce que vous avez fait à Paris et à Courchevel, plus cela tirera Saint-Emilion vers le haut, plus cela va rebondir sur tout un territoire. Là vous allez, vous régaler ici », commente le maire Bernard Lauret, venu saluer le grand chef à l’occasion de son arrivée.
« La patte Alléno, elle est assez simple : j’ai créé un nouveau process de sauces, c’est une patte française, moderne, axée sur les sauces, c’est l’axe du plaisir ultime,évidemment que je compte apprendre à cette brigade…Et vous verrez ce sont des goûts inédits que l’on va proposer à notre clientèle » Yannick Alléno
Yannick Alléno sera présent plusieurs jours par mois, il va mettre en place rapidement sa carte ainsi qu’un chef qui va le seconder. L’objectif est d’aller chercher des étoiles mais aussi déjà le macaron vert du Michelin, créé cette année, qui couronne le « manger mieux ».
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Jean-Michel Litvine et Stéphanie Plessis:
Prévues initialement les 4 et 5 avril derniers, les Portes Ouvertes des châteaux du Médoc se tiennent ce samedi 12 et dimanche 13 septembre, après un report du au confinement.60 châteaux vous accueillent avec de nombreuses visites et dégustation, dans les règles de sécurité sanitaire actuelles.
C’est l’un des événements phares du Médoc, après le Marathon bien sûr, qui lui même a été reporté à l’année prochaine. Ces 29e Portes Ouvertes organisées par la Maison du Vin et du Tourisme de Pauillac, en collaboration avec le Conseil des Vins du Médoc, vont bien se tenir ce week-end ensoleillé où vous trouverez sans nul doute agréable de visiter ces propriétés, petites ou grandes mais accueillantes assurément et qui font du bon vin normalement, ou de trouver un peu de fraîcheur dans leurs chais.
Ce sont ainsi 60 châteaux du Médoc qui vous attendent, sur ces terroirs à rouges essentiellement mais avec de plus en plus de châteaux qui ont compris que les blancs étaient de très belle facture sur ces terres de Graves, à l’instar de Fonréaud et de son Cygne par exemple. A visiter donc ces appellations régionales Médoc et Haut-Médoc et les communales dont le nom résonne dans le monde entier Margaux, Moulis, Saint-Julien, Listrac Médoc, Pauillac, Saint-Estèphe….
Cet événement parrainé par François-Xavier Demaison vous permettra de visiter de nombreux châteaux qui tous ont un intérêt, de par leur patrimoine, leurs vins, l’identité de leurs propriétaires, et la spécificité de leur terroir. Il y a aussi de nombreux food-trucks pour vous permettre de vous restaurer et de nombreuses animations en prime, sans oublier les visites et dégustations commentées par les vignerons ou acteurs de ces domaines. Vous pourrez leur poser toutes vos questions sur le mode de culture de leurs domaines, leurs évolutions à venir, et les cépages qui font la célébrité de ces vins de Bordeaux et du Médoc.
Allez « Enjoy » comme on dit, avec modération, mais prenez du bon temps à visiter ces sympathiques châteaux.
Alors que de nombreuses manifestations ont été annulées comme le Saint-Emilion Jazz Festival ou encore Philosophia, Christophe Bordet et sa société « Bass and Fast Productions » ont imaginé occuper la place du clocher, l’antenne et le net via les réseaux sociaux 3 samedis durant les 19, 26 septembre et 3 octobre pour montrer que malgré le coronavirus Saint-Emilion continue d’exister. Pensez-donc, la Cité Millénaire n’est pas prête de disparaître tout de même…
« Il y a le Covid, mais Saint-Emilion n’est pas mort, ni d’ailleurs la culture à Saint-Emilion ! », par ces mots Christophe Bordet, journaliste et producteur pour la société Bass ans Fast Productions, veut montrer que Saint-Emilion n’a pas abandonné, ni baissé la garde, malgré cette épidémie qui a bouleversé les habitudes, les vacances des touristes étrangers et les manifestations qui ont été annulées les unes après les autres.
« C’est en faisant une émission radio la deuxième semaine du déconfinement qu’un château m’a dit qu’à Saint-Emilion la situation était compliquée, l’ensemble des acteurs de la Cité n’ont pas pu communiquer, que ce soit les propriétaires de châteaux, viticulteurs, ou responsables d’associations culturelles comme Philosophia et le Saint-Emilion Jazz Festival….Alors je me suis dis qu’il fallait faire quelque chose…3
« On s’est dit qu’on allait construire 2 heures d’émission, avec un studio radio et en video mobile, le tout en direct et en présentiel sur la Place du Clocher de Saiont-Emilion, en digital, sur les réseaux sociaux et sur une chaîne You Tube. Le Conseil des Vins est partie prenante, la ville aussi, ainsi que France Bleu Gironde ».
Tout cela a vite pris forme, et donc le 19 septembre ce sera Babeth de Rozières, chef cuisinière originaire de Guadeloupe qui sera l’invitée vedette de cette émission « L’automne des vins et des livres » avec de nombreux viticulteurs mis en avant, l’autre parrain le 26 septembre sera Jack Lang, ancien Ministre de la Culture sous la Présidence de François Mitterrand, l’art sera au coeur de cette émission avec de nombreux artsisans d’art qui exposeront ce week-end là à saint-Emilion et le 3 octobre André Bercoff pour parler de vins dans le monde, avec notamment les méventes sur les USA en ce moment.
Voilà donc une idée originale pour reparler de Saint-Emilion, de sa Cité millénaire et de ses paysages, dont on a fêté l’an dernier les 20 ans de l’inscription UNESCO au Patrimoine Mondial de l’Humanité, et bien sûr de ses vins.
Durant l’été, si vous cherchez des idées de sorties entre amis ou en famille, pensez aux afterworlks qui se poursuivent dans le Médoc. Le prochain aura lieu ce jeudi 20 août au château Lamothe-Bergeron à Cussac à 18h30.
Si vous souhaitez profiter d’un cadre enchanteur, c’est l’occasion qui fait le larron. Le château Lamothe-Bergeron, fidèle de ces Afterworks en Médoc, vous propose un nouveau rendez-vous comme les jeudis soirs 2 fois par mois dans le Médoc.
Rendez-vous avec des amis ou de la famille de 18h30 à 21h pour découvrir cette magnifique propriété du Médoc dirigée par Laurent Méry. Au programme dégustation de vins, les 6 châteaux partenaires sont présents à tous les événements, mais aussi tapas et musique avec le groupe Who Are You.
(Entrée 20€ par personne, gratuit pour les enfants). Information et réservation auprès du château Lamothe-Bergeron au 05 56 58 94 77
Prochains rendez-vous : le 3 septembre au château Cordeillan-Bages, le 17 septembre au château Maucaillou, le 1er octobre au château Paloumey, le 22 octobre à bord du Sicambre avec Bordeaux River Cruise.
C’est du Bordeaux insolite, du Bordeaux rétro, en moto version side-car rétro tour ou en dedeuch. Des découvertes des vieilles pierres en passant par les balades dans les vignes et les châteaux du Bordelais, vous serez dépaysés encore à bord d’une vieille DS ou même en taxi anglais avec des guides passionnés.
Casque et lunettes vissés sur la tête, le passager s’installe dans le side-car de Retro side tour, pour un voyage non pas dans le passé, mais dans la ville ou les vignes. Au choix : tour des quartiers incontournables, balade romantique en ville à la tombée du jour, escapade dans le vignoble. Tous les jours, plusieurs créneaux par jour (de 69 € à 289 € par moto side-car.). Infos
La mythique 2cv de 4 roues sous un parapluie arpente les rues de la ville, dont l’histoire est éclairée par les anecdotes du guide. Raisin sur le gâteau : une dégustation au château Les Carmes Haut-Brion en fin de visite. Un tour de ville de nuit et dans le Médoc sont également disponibles. Du lundi au samedi à 9h30 à 14h et toute la soirée (120 € à 462€ la voiture pour 1 à 3 pers./ 462 € pour le Médoc).Infos
C’est un modèle unique au monde : une magnifique Citroën DS Limousine découvrable de 1973 accueille ses passagers dans le plus grand confort, pour un tour des sites emblématiques de Bordeaux mais aussi de monuments moins connus. Un tour dans l’appellation Pessac-Léognan est aussi proposé.Tous les jours, plusieurs créneaux par jour (de 180 € à 220 € / 360 € pour le tour dans le vignoble). Infos
Pour une balade so British, c’est à bord du taxi anglais « Wine cab » qu’il faut embarquer : dégustations de vins et commentaires font partie intégrante de la balade en fin de journée. Une excursion est également disponible dans le Médoc. Tous les jours à 9h et 21h (à partir de 150 € pour 2 pers. / 250 € pour le Médoc). Infos
Tous les vendredis de juillet à mi-août, les vignerons indépendants d’Alsace vous propose chaque vendredi à 18h30 un apéro gourmand. Le 26 et 27 juillet partagez votre pique-nique chez le vigneron indépendant d’Alsace…
PAR ICI L’APERO GOURMAND
Les Alsaciens sont bien connus depuis des années pour leur accueil à la propriété, c’est dans la tradition de faire du vin mais aussi dans la culture de le partager. Aussi ils ouvrent leurs portes non seulement aux jeunes générations mais aussi à tous ceux qui veulent connaître les vins d’Alsace.
Durant ces soirées, ils vous proposent de déguster des accords mets et vins inédits et surprenant. Le but étant de faire découvrir les vins à travers des mets que chaque vigneron aura choisi en harmonie avec ses crus.
Voici quelques exemples de thèmes et rendez-vous :
Domaine Robert Blanck à Obernai
31 juillet : le Liban par Marie-Reine / 7 août : l’Asie par l’Original / 14 août: la fromage par les Blanck
Domaine Schneider à Gertwiller : 31 juillet : Tapas, 7 août départ pour les I’îles, 14 août : on reste chez nous
LE PIQUE-NIQUE LES 26 ET 27 JUILLET
C’est le 25e anniversaire de cette formule où tous les ans, les vignerons indépendants vous accueillent à la propriété pour partager un moment authentique et convivial.
La formule est très simple : apportez votre pique-nique, le vigneron vous offre le vin….C’est ainsi une immersion dans l’histoire, le domaine et la famille du vigneron qui vous est proposée. Au programme : balade dans les vignes, visite des caves, dégustations commentées, … Un succès puisqu’aujourd’hui ce pique nique a été étendu au niveau national, dans 11 régions viticoles.
Si vous n’êtes pas partis en vacances ou bien si vous souhaitez découvrir 4 joyaux du Sauternais, rendez-vous le prochain week-end à Bommes pour découvrir les châteaux Sigalas-Rabaud, Lafaurie-Peyraguey, La Tour Blanche et Rayne-Vigneau 4 premiers crus classés de Sauternes.
UNE DECOUVERTE GRATUITE DE 4 PREMIERS CRUS CLASSES DE SAUTERNES
Ce sont 4 châteaux voisins, 4 premiers crus classés, qui ont l’habitude depuis quelques années d’unir leurs actions et leurs forces, qui ouvrent leurs portes le week-end des samedi 25 et dimanche 26 juillet de 10h à 18h, des visites et dégustations gratuites. Vous pouvez y venir en voiture et naviguer entre les uns et les autres, ou encore à pied, à vélo ou en calèche (sur réservation).
Chacun pourra à sa manière vous séduire, vous pourrez ainsi admirer le vignoble et la vallée du Ciron depuis le Belvédère du Château La Tour Blanche, vous régaler avec la beauté des oiseaux dans le chai de Rayne Vigneau, contempler les peintures impressionnantes du château Sigalas Rabaud, ou encore être subjugué par la barrique de cristal signée Lalique au château Lafaurie-Peraguey.
UN PASSEPORT 4* A TAMPONNER POUR GAGNER DES LOTS
Comme une course aux trésors, vous allez visiter les différentes propriétés et à chaque passage dans l’une d’elles, vous ferez tamponner le passeport de l’événement pour obtenir 4 tampons et essayer de gagner un lot : le 1er prix : une bouteille de Sauternes 1er cru classé de chaque propriété 2e prix: une bouteille de Sauternes de 2e vin de chacun des châteaux 3e prix ; une bouteille de blanc sec de chaque propriété. Un tirage au sort aura lieu le 27 juillet avec ces passeports totalement validés.
DES FOOD-TRUCKS POUR SE RESTAURER
Samedi, il sera possible de se restaurer sur place au château La Tour Blanche où un food-truck sera présent, de même le lendemain au château Rayne-Vigneau.
Pour tout renseignement : Rayne-Vigneau 05 56 76 64 05 – La Tour Blanche 05 57 98 02 73 Sigalas-Rabaud : 05 57 31 07 45 Lafaurie-Peyraguey : 05 24 22 80 11
Les Côtes de Bourg vous fixent rendez-vous pour un week-end festif où leurs vins et la gastronomie seront à l’honneur le week-end des 25 et 26 juillet. Au programme visite des châteaux, dégustations et bien d’autres animations comme du bike-board.
Tous Ô Chais ! C’est comme un rassemblement sonné dans une caserne… Un appel à tous les amateurs de vin et de sorties oenotouristiques. Pour ce rendez-vous désormais annuel, de nombreux vignerons ont répondu présent et vont vous proposer de visiter leur propriété, déguster leurs vins et vous faire participer à de nombreuses animations.
LA NOUVEAUTE 2020 : LES COTES DE BOURG EN BIKE BOARD
Pourquoi ne pas découvrir l’appellation en Bike-Board, ces scooters ou trottinettes électriques pour une balade atypique ? Une activité fun, sportive, écolo, pour apprécier le paysage des Côtes de Bourg. (1h, 25€)
Départ durant tout le week-end: 10h, 11h, 14h, 15h, 16h.
Le dimanche : de 10 à 12h et de 14h à 17h, baptêmes sur la place de l’Eperon (30mn): 10€. Réservations : 06 27 81 02 76
AUTRE NOUVEAUTE : LE CASINO DES COTES DE BOURG
Jouez au Casino à deviner quel est le cépage, le millésime ou l’élevage…à 10h40 et à 12h . Pour 15 personnes maxi
Autre atelier d’assemblage à 10h et 11h20. Des ateliers animés par un formateur de l’Ecole du Vin de Bordeaux. Infos et réservations : 05 57 94 80 20
APERO VIGNERON A BORD DU BATEAU DES DEUX RIVES
Samedi 25 juillet, vous pourrez découvrir l’appellation à bord du bateau des 2 rives, avec un viticulteur à bord. Départ du port de Bourg à 18h30, retour à 20h. 15€ par adulte, gratuit pour enfants de moins de 12 ans. Réservations 05 57 68 31 76
RANDONNEE PEDESTRE EN COTES DE BOURG
Dimanche 26 juillet, pour les lève-tôts et amateurs de marche, voici une idée de randonnée depuis la Maison des Vins des Côtes de Bourg avec l’association Marche Nordique Bourg : 06 24 63 61 02 Prévoir son pique-nique Participation 5€
ET BIEN SUR DEGUSTATIONS ET VISITES DES CHAIS
39 châteaux vous attendent pour vous faire découvrir leur chai, leur savoir-faire et leur passion. De nombreux châteaux proposeront des animations, expos, concerts, repas, produits régionaux.
Pour tout savoir : www.cotes-de-bourg.com et pour plus d’informations sur Tous ô Chais : 05 57 94 80 20