Philippe Raoux, c’est ce viticulteur en AOC Margaux, amoureux de l’art et des mots. Toujours à la pointe des idées novatrices et de l’insolite, il va proposer à partir du 1er avril des visites de son château d’Arsac en parlé-chanté avec des professionnels. Esthète un jour, esthète toujours.
C’est un nouveau pari sur l’avenir et une démarche très originale qu’aime souligner Côté Châteaux.
A partir du 1er avril prochain, « non ce n’est pas un poisson d’avril » me confie Philippe Raoux, le château d’Arsac, classé Cru Bourgeois Exceptionnel, va proposer à ses visiteurs une nouvelle expérience, insolite, artistique et sensorielle, en plein coeur du Médoc.
Philippe Raoux explique à Côté Châteaux cette nouvelle démarche autour de ce qui s’annonce être comme le « 1er spectacle oeno-musical » de ce genre : « c’est un projet qui est né en mars dernier. On est parti d’un constat, l’an dernier même si la propriété est en Margaux et classée Cru Bourgeois Exceptionnel, on a vendu notre vin, mais on a baissé aussi notre prix lors des primeurs de 25% pour vendre, alors que j’avais mis une éternité pour arriver à ce niveau…A côté de cela, l’oenotourisme prend de plus en plus de place et donc « :
On a eu l’idée de faire une visite en parlé-chanté, tous les films de Jacques Demy étaient en parlé-chanté comme les Demoiselles de Rochefort, les parapluies de Cherbourg ou Peau d’Ane…Et on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire… » Philippe Raoux propriétaire du château d’Arsac.
« On a constitué une équipe de 4 personnes, des professionnels, pour réaliser un petit spectacle musical de 45 minutes avec une dizaine de chansons dédiées qui parlent du vignoble de Bordeaux et du château d’Arsac », poursuit Philippe Raoux. « Il y a François Gaulon qui a créé les chansons et la la musique accompagné de son épouse Muriel, Eric Bernard -fondateur des grandes traversées et créateur de spectacles chorégraphiques modernes-, Pierre Fossey scénographe qui s’occupe de toutes les vidéos et Garlo le propriétaire du studio qui s’occupe des arrangements, avec aussi avec 2 chanteurs. »
« Ce sera une visite timée de 45 minutes, tout se passera dans les chais où visite et chansons vont aller ensemble, avec aussi une scénographie vidéo ». Pour résumer, ce sera en fait « le viticulteur qui s’exprime les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles, c’est très poétique », explique Philippe Raoux.
A cause des mesures sanitaires, les premières visites se feront à 6 personnes, mais le dispositif sera de 20 à 30 visiteurs dès que cela ira mieux. « On va mettre le feu, comme disait Johnny »me dit avec un sourire dans la voix Philippe Raoux. On l’espère bien.
« Si Arsac m’était conté »:spectacle Reno-musical dès le 1er avril les mercredi, vendredi et samedi à 14H30, durée 45mn et avec une dégustation 1h à 1h15; réservation obligatoire au 05 56 58 83 90 ou par mail à contact@chateau-arsac.com Tarif 20€ par adulte, 10€ par enfant de plus de 8 ans.
C’est une bouffée d’air frais, celui qui nous vient des Pyrénées. L’appellation Madiran au pied de ces montagnes ne manque pas de charme entre ses figures, ses châteaux, son célèbre cépage du sud-ouest le tannat et sa cave coopérative de Crouseilles. Côté Châteaux, Jean-Pierre Stahl avec Charles Rabréaud vous offrent un dépaysement assuré et une découverte de cette appellation à cheval sur 2 régions, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie, et 3 départements, à voir le 1er février à 20h10 sur France 3 NOA et en avant première sur Côté Châteaux.
Un numéro 20, ça se fête ! Côté Châteaux, le magazine 100% digital, tourné à l’iphone sur les terroirs de Nouvelle-Aquitaine, vous offre un dépaysement assuré. Un numéro 20 en terre de Madiran, par -3° en ce mois de janvier, histoire de réchauffer les coeurs en vous parlant de tannat et de Pacherenc-du-Vic-Bilh…
Notre première rencontre nous mène chez Denis Degache, un vigneron nouvellement installé, dont le nom ne doit pas vous être étranger, si vous êtes de fidèles lecteurs de Côté Châteaux, puisqu’il était jusqu’à très récemment directeur de la Cave de Crouseilles dans les Pyrénées-Atlantiques. Là, nous l’avons retrouvé en pleine période de la taille de la vigne et des bois à tirer sur sa propriété de Saint-Lanne dans les Hautes-Pyrénées.
Ce qui m’a poussé à venir à la vigne, c’est la passion, c’est la fibre paysanne, j’ai toujours rêvé un jour de devenir paysan. Et puis à l’âge que j’ai j’ai passé le demi-siècle, c’était maintenant ou jamais ! » Denis Degache vigneron.
« L’occasion s’est présentée, et depuis mars 2020, j’ai repris 6 hectares de vigne en location en Madiran et Pacherenc du Vic Bilh, sur les cépages tannat et petit manseng.Le tannat, c’est un cépage local bien adapté à nos conditions climatiques, à nos terroirs ici, qui sont divers, là on est sur des argilo-calcaires, mais on a aussi des argiles graveleuses, et des galets roulés. Et ce tannat, ma foi, il est parfaitement bien acclimaté à nos terroirs, à notre terroir du piémont-pyrénéen… On pratique ici les vendanges en vert, parce que la qualité est fonction du rendement et ce rendement doit être maîtrisé quand on veut faire des grands vins en Madiran, c’est 4 à 5 grappes par pied, une grappe par rameau…
Le tannat, un cépage autrefois pas mal assemblé avec le cabernet sauvignon, et même parfois masqué par celui-ci, et aujourd’hui : « effectivement on a développé au siècle dernier le cabernet franc et le cabernet sauvignon qu’on assemblait avec le tannat, car le tannat avait comme particularité de libérer trop de tannins… Aujourd’hui grâce à la maîtrise que nous avons de ce cépage, on parvient à faire des vins délicieux, 100% tannat, sur le fruit, sur la gourmandise… »
Côté Châteaux vous dresse aussi le portrait d’une famille emblématique la famille Laplace, avec François le père (et 3e génération de vigneron, associé avec ses 2 frères et sa soeur), Camille etGrégory, ses enfants, mais aussi Bastien un de ses neveux. Tous 4exploitent le château d’Aydie, 80 hectares dans les Pyrénées-Atlantiques. Grégory va vous parler de cette période de taille de la vigne, une taille douce, et de ce cépage tannat, sur une parcelle de vignes qui ont 10 ans et qu’il va mener jusqu’à une quarantaine d’années, car « l’intérêt pour faire du bon vin c’est d’avoir de vieilles vignes. »
François Laplace va nous ouvrir les portes de ses chais à barriques et cuviers, où sont élevés déjà en blancs le Pacherenc du Vic Bilh en fut d’acacia, sur le cépage petit manseng, un vin liquoreux qui représente 15 % de la production du domaine, 60 000 bouteilles, aux arômes de fruits exotiques, ananas, pamplemousse, quand on le déguste jeune.
Ce Madiran 2017 qui va être mis en bouteille au mois d’avril, 15 % a été élevé durant les 18 premiers mois en futs de chêne, tout le reste étant élevé en cuve « pour mettre en avant l’aromatique du tannat: avec ce côté fruits noirs, fruits rouges, arômes de griottes… »,François Laplace château d’Aydie.
Quant à la jeune génération Laplace qui est à la manoeuvre désormais, Bastien Caubère-Laplace précise : « on essaie d’innover, d’amener notre plus, en gardant nos racines, mais en travaillant nos Madiran, en 100% tannat sur 2 cuvées; on peut les ouvrir maintenant comme se faire plaisir en les gardant entre 5 et 10 ans… Derrière on a aussi un 100% tannat en cuve béton pour avoir le fruit du tannat qui est en fait un vin et un jus bistronomique… On a aussi créé d’autres cuvées qu’on a nommées la basse cour pour faiure aussi un petit clin d’oeil à l’agriculture environnante en Béarn… »
« Le fait qu’une nouvelle génération arrive, c’est donner une nouvelle image à travers les bouteilles mais aussi on continue comme chaque année à faire des événements au domaine, qu’on va développer tous les étés pour montrer à tout le monde qu’Aydie est un village où on peut se retrouver et partager de bons moments tous ensemble »…complète Camille Laplace, en charge de la partie administrative financière.
Petit détour par la cave coopérative de Crouseilles, avec Loïc Dubourdieu l’oenologue qui va nous servir de guide… « Voici le chai de nos Madiran, avec le 2019 en barrique, ce sont nos grands vins, nos châteaux, nos sélections de terroirs. On va élever ce vin en fût pendant une durée de 12 mois…. Avec le bois, on ne cherche pas à aromatiser mais plutôt à apporter de la complexité aromatique. On va travailler sur l’affinage de ces tannins qu’on a extrait durant ces macérations… On va apporter de la sucrosité au vin et le rendre plus gourmand. Avec le tannat, on obtient ces notes de fruits noirs et toujours de la fraîcheur, une certaine tension, ce qui en fiat des vins gourmands et accessibles… »
Un peu plus haut, nous rencontrons le président de la Cave au château de Crouseilles Paul Dabadie: « je vous souhaite la bienvenue à la cave et au château de Crouseilles qui réunissent 120 vignerons de la’appellation Madiran et Pachernec du Vic Bilh… » « L’appellation a eu un renouveau juste après guerre et la cave a été construite en 1950… On vient de fêter les 70 ans de notre cave. Et les vignerons ont eu l’opportunité de reprendre ce vieux château du XVIIIe siècle, ils l’ont rénové pour en faire un lieu d’accueil et de réception. »
Aujourd’hui la gamme à la cave est très étoffée, « c’est l’avantage d’avoir plusieurs domaines, plusieurs terroirs… On a le pacherenc du vic Bilh sec élaboré avec du gros et petit manseng, du petit courbu, la ruffiac… Les Pacherenc doux sont toujours élaborés avec du petit manseng… » Et de déguster ensemble une belle bouteille de Prélude à l’Hivernal.
La Cave de Crouseilles représente environ la moitié de la production de l’appellation: « on vend 3 millions de bouteilles par an, beaucoup sur le marché français bien sûr, mais également partout en Europe », et ailleurs sur la planète.
Parmi les figures emblématiques de l’appellation, j’ai aussi souhaité rencontrer le pape de Madiran, Alain Brumont à la tête du château Montus à Castelneau-Rivière-Basse dans les Hautes-Pyrénées. « Je suis heureux de vous accueillir au château Montus. Sur le plan historique, il s’est passé énormément de choses sur 2 siècles, nous avons eu les Wisigots, les Romains, et puis nous avons eu une époque très intéressante l’époque napoléonienne :
« Ici dans ce château, il y a eu 3 frères, 3 généraux d’Empire, qui s’appelaient Nogues. Ces 3 généraux d’empire ont permis à château Montus d’être dégusté par Napoléon 1etr et Napoléon III », Alain Brumont du château Montus.
Alain Brumont va permettrre à Côté Châteaux de découvrir ce fabuleux château dans ses moindres recoins, qui accueille quelques 35 000 visiteurs à l’année, entre ses chambres d’hôtes décorées sur les thèmes de Bacchus et Dyonisos « ce qui lui donne un charme tout a fait original dans la région », et ses visites de chais.
Et de me faire découvrir ce que certains de mes confrères ont qualifié de « Cathédrale du Tannat », son immense chai à barriques, avec des barriques à en faire pâlir plus d’un maître de chai : « ici vous avez les 20 meilleurs tonneliers français et mondiaux, avec l’autrichien Stockinger ou le un grand tonnelier en Bigorre Ana. « Si vous voulez faire un grand vin, il faut savoir choisir ses barriques, le mérandier et le tonnelier. »
Petit saut au château Bouscassé dans le Gers à Maumusson-Laguian, « c’est là où je suis né, le berceau de la famille, où on est vigneron depuis 7 ou 8 générations ou même plus… », un château où Alain Brumont met un point d’honneur de goûter ses vins avec ses oenologues, tous les jours, pour voir leur évolution. Des oenologues fidèles à Alain Brumont comme Alain Dutil : « je suis arrivé en 1987 dans l’entreprise Brumont et j’ai eu l’honneur d’accompagner Alain pendant plus de 30 ans, j’ai pu assister à l’évolution et à l’explosion du château pendant les années 90 » Alain Dutil, oenologue est en passe de donner le flambeau à une nouvelle génération dont fait partie Antoine Véry « la nouvelle génération pour les 40 ans à venir… »
Alain Brumont possède 85 hectares sur château Montus et 90 sur Bouscassé, il est très fier de me montrer ce terroir magnifique, magique,sur la « parcelle mythique de la Tyre », où il y a installé 4 grandes lettres blanches, rappelant quelque peu la colline d’Hollywood. Il faut dire que ce n’est pas du cinéma malgré tout c’est « la parcelle qui nous a donné le meilleur vin jusqu’à présent, le terroirr le plus haut de l’appellation, ici passait une rivière il y a 2,5 millions d’années qui nous a déposé ces galets ». Un topo assez incroyable qu’il me fait dans sa cabane perchée dans un arbre vieux de 250 ans. Alain Brumont n’est pas peu fier également de me dire « nous nous trouvons dans la première région gastronomique au monde qu’est le Sud-Ouest…avec le foie gras, le noir de Bigorre, la truffe ou encore le caviar… « Et quand nous recevons nos invités on veut leur faire percevoir la qualité de cette région. »
La fin de ce Côté Châteaux nous emmène du côté de Lembeye dans les Pyrénées-Atlantiques, à la rencontre du chef Steffan Cauchois du restaurant de la Tour, en compagnie bien sûr de Paul Dabadie, de la Cave de Crouseilles.
Vous vous en doutez, vous commencez à connaître la recette du succès de Côté Châteaux, c’est toujours de terminer par un accord met et vin de l’appellation. En l’occurence, le chef nous propose « un pigeonneau à la madirannaise, avec échalottes, vin cuit, raisins, foie gras, des chips de jambon de pays, un peu de chocolat, cacao, avec une sauce à base de la Folie du Roy ». Voilà et Paul Dabadiue de nous proposer un Crouseilles Côte Abeilles : « on est vraiment sur l’élégance, on n’a poas cherché de surextraction, on est vraiment sur des sélection de raisins très fruités, l’élégance de ce vin se mariera très très bien avec ce pigeonneau. »
Voilà un numéro tout en saveur de Côté Châteaux à voir le 1er février sur France 3 NOA dès 20h10. Carpe Diem.
Regardez ici Côté Châteaux N°20 Spécial Madiran réalisé par Jean-Pierre Stahl et Charles Rabréaud avec iPhone :
C’est un projet d’envergure, quasi-pharaonique, qui se dessine à l’emplacement de l’ESOG, l’ancienne école de sous-officiers de la gendarmerie qui a fermé ses portes en 2009. Depuis la mairie de Libourne avait espéré relancer une activité jusqu’à l’arrivée en 2019 de Michel Ohayon. Celui-ci souhaite faire de ces 6 hectares et 14 bâtiments un complexe totalement repensé, tout en gardant les anciennes casernes, pour en faire le 1er centre oenotouristique d’Europe où l’on va trouver « la plus grande cave mondiale, le grenier du vin mondial », sans compter une offre de prêt-à-porter de luxe et un hôtel 5 étoiles, comme l’Intercontinental de Bordeaux.
C’est un projet qui décoiffe, en ces temps de paralysie et de pandémie covidaire… « Osons ! », aurait dit en son temps, Jean-Pierre Elkabbach. Eh bien Michel Ohayon, y croit et se lance avec de très nombreux partenaires dans un projet grandiose qui risque de faire passer Bordeaux désormais pour le « petit poucet », face à Libourne qui pourrait devenir l’ogre oenotouristique !
C’était cet après-midi un show que nous offraient Michel Ohayon, et Philippe Buisson depuis la salle des mariages de la Mairie de Libourne, avec la présence également de l’architecte bordelais Michel Pétuaud-Létang et Jean-Philippe Le Gal adjoint au maire en charge des casernes. La découverte de ce que Michel Ohayon dépeint comme « le 1er centre oenotouristique d’Europe »:
Ce sera la plus grande cave mondiale, le grenier du vin mondial, et à côté de cela vous aurez toute une offre de mode très forte, des équipements de la personne, dans le luxe à prix très accessible, on va aussi dupliquer le grand hôtel intercontinental de Bordeaux ici au milieu des vignes, d’ailleurs le bâtiment a des similitudes assez fraternelles avec ce bâtiment », Michel Ohayon
Le projet est assez dantesque, d’ailleurs Michel Ohayon décrit dans son exposé « 2 bâtiments de plus de 120 mètres de long » que sont l’aile des soldats et le manège, perpendiculaires au Pavillon des Officiers. Ces casernes, que nous avons revisitées ce matin, font intimement partie de l’Histoire de Libourne, construites à partir de 1766 sous Louis XV et jusqu’en 1877, sous la IIIe République.
Nous sommes sur un site patrimonial fermé depuis 2009 de 6 ha avec 31000 m2 de bâtiments en plein centre ville, c’est un lieu vivant patrimonial auquel les libournais sont attachés et donc nous souhaitons le faire revivre et en faire un centre d’attractivité de Libourne », Jean-Philippe Le Gal
Même si le projet n’est « pas encore abouti » comme le précise Philippe Buisson, il est déjà pas mal avancé, une vidéo immersive a d’ailleurs été projetée cet après-midi à la presse. Fini donc le « dossier fantôme de l’ESOG », bonjour au temple de l’oenotourisme souhaité par Michel Ohayon qui va donner sa propre vision de ce qu’est l’oenotourisme, un terme qu’il n’aime pas forcément, mais qui sera redéfini par ce complexe touristique, commercial et multi-culturel… Car qu’on ne s’y trompe pas Michel Ohayon mise avant tout sur une rencontre d’hommes, avec « Philippe Buisson et son dynamisme qui m’encouragent et me donnent envie de faire », épaulé aussi par son ami architecte Michel Pétuaud-Létang.
« Ecrire un rêve nécessite beaucoup de contraintes »,fort de ce constat et du respect des casernes existantes, il y aura aussi de nouveaux bâtiments et également un décaissement pour permettre d’envisager des déambulations sur plusieurs niveaux avec plusieurs chemins d’accès à tous ces commerces de vin, de bouche et d’habillement…
« Le site vient en numéro 2, même si tout le monde dit toujours l’emplacement, l’emplacement »...continue Michel Ohayon qui reconnaît que « si cela n’avait été qu’un projet hôtelier, je reconnais que je ne l’aurais pas fait…La nous avons près de 7 ha en coeur de ville, avec une architecture remarquable, une alliance, une alchimie entre le minéral et le végétal… »
Il y a peu d’individus en France qui peuvent porter un tel projet avec une telle crédibilité et incontestablement Michel Ohayon en est un, en plus c’est un acteur girondin, un grand hôtelier bordelais et un viticulteur libournais…C’est l’histoire d’une rencontre comme il l’a dit d’hommes mais aussi d’un lieu, il a flashé », Philippe Buisson Maire de Libourne
D’autant comme le précise Michel Ohayon que Libourne est doté d’infrastructures qui emportent la mise aussi avec « une gare, un port, des infrastructures autoroutières » non loin. Et puis comme il dit « Libourne est au coeur de la bourgeoisie bordelaise qui fait notre blason, au coeur du vignoble connu mondialement Saint-Emilion, Pomerol, Bordeaux, près des plages océanes, avec un patrimoine exceptionnel ». Bref un cocktail ou un nectar qui devrait attirer l’abeille ou plutôt le touriste. Allez soyons fou, on a parlé peut-être de plusieurs millions qui pourraient venir jusque là. Il faut dire que Michel Ohayon dispose aussi de très nombreux partenaires 150 avancés dont les groupe LVMH ou Kéring qui seront de la partie.
Le Pavillon des Officiers ○ JPS
« L’idée, c’est de faire un endroit où près de 150 marchands vont présenter dans un décor de pierre, de bois, moyenageux ou futuriste, quelque chose d’exceptionnel, l’écrin sera sublime ! »En prime, Michel Ohayon compte également créer ici un musée automobile pour des vieux bolides des années 30 à 60, , un centre d’art contemporain et un lieu dédié à la brocante, des activités qui se complètent bien et plaisent aux amateurs de vin.
Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine, montage Robin Nouvelle:
On croise les doigts mais le salon des Vins de Loire devrait se tenir au Printemps, si la crise épidémique de coronavirus s’améliore d’ici là. 350 exposants y sont attendus, le flux de fréquentation sera sans doute bien géré, les organisateurs tablent sur 10 000 visiteurs sur ce week-end.
Ce sera un temps fort pour la filière viticole des vins de Loire qui espère se relancer et relancer ces salons qui ont tant fait défaut en 2020. Un salon qui se tiendra non pas fin janvier mais en avril, dans respect des protocoles imposés aux établissements accueillant du public avec le Parc des Expositions d’Angers. Il s’agit de continuer d’occuper le terrain commercial après une année 2020 très impacté par les annulations à répétition des salons et autres événements dans le monde du vin.
« Le Salon Saint-Jean, regroupé aux côtés du Salon des Vins de Loire, de la Levée de la Loire et du Salon Demeter s’unissent et occuperont toute la surface du Parc des Expositions. Si chacun de ces événements gardera son organisation et sa propre identité durant ces deux journées d’accueil des professionnels, c’est bien un dispositif sanitaire global et renforcé qui permettra d’accueillir exposants et visiteurs en toute sécurité » Eric Grelier, Président du Salon des Vins de Loire.
Avec Noël et Nouvel An, décembre est traditionnellement synonyme de fêtes. Mais cette année, décembre se ressent comme l’achèvement d’une année 2020 particulièrement difficile avec cette pandémie de coronavirus qui elle n’est pas encore arrêtée. Fort de ce ressentiment, Côté Châteaux a décidé de vous proposer un tour d’horizon des professionnels du monde du vin qui ont été touchés par cette crise de méventes tant en France qu’à l’étranger. Un magazine de 22 minutes réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot à voir lundi 14 décembre à 20h15 sur France 3 NOA
Ils sont ainsi vignerons, cavistes, restaurateurs, négociants, ou encore gérants de bars à vins, tous ont été impacté à des degrés divers par la covid-19, directement ou indirectement, avec des commandes parfois à l’arrêt et la fermeture de leur établissement. Certains souffrent terriblement, d’autres vont sans doute réussir à surmonter cette crise, mais au prix d’adaptations, d’ajustements, de licenciements parfois. 62 000 faillites d’entreprises pourraient intervenir en France en 2021, tous secteurs confondus.
Ainsi pour le 1er reportage de ce magazine, j’ai suivi Benoît Manuel Trocard, vigneron à Fronsac, qui a décidé dès le 1er confinement de miser sur la livraison à domicile sur la région bordelaise, pour s’en sortir, « une question de survie » comme il dit, pour continuer à vivre de son travail, car il a cette passion chevillée au corps étant issu d’une très vieille famille bordelaise les Trocard, vignerons depuis 1628. Un joli challenge, où chaque semaine, lui ou sa collègue sillonne l’agglomération pour apporter sur le pas de la porte les cartons de 6 bouteilles aux clients, avec les règles sanitaires de distanciation et muni de son gel hydro alcoolique. Un bel instant de partage et une démonstration que le mental est plus fort que tout en ces périodes où les commandes ont chuté pour bon nombre de producteurs de la région de Bordeaux et d’ailleurs aussi.
Pour le 1er entretien, nous sommes allés à la rencontre de Jacques Lurton, président des vignobles André Lurton, qui avec 300 hectares de vignes en Entre-deux-Mers et 600 au total, s’est lui-même adapté à cette crise de marché. Premier constat, la grande distribution a été plutôt un marché porteur car les super et hypermarchés sont toujours restés ouverts, les vins de la famille ont aussi réussi à l’export à limiter la casse, mais il y a eu comme pour tous les viticulteurs une baisse conséquente des commandes par toute la filière HCR, les hôtels, cafés et restaurants qui ont été fermés pendant 5 mois de l’année 2020 et ce n’est pas fini.
Les vignobles André Lurton ont décidé au terme du 1er confinement de lancer une boutique en ligne, alors que précédemment ils vendaient mais par le biais de sites de vente en ligne traditionnels. C’est ainsi que cette boutique en ligne a vu le jour au début de l’été dernier, permettant ainsi aux clients en France de se fournir en direct via ce site, une mini-révolution en somme…profitant d’offres aussi pour être compétitifs.
Un grand vide avec cette clientèle désespérément absente au bar à vins du CIVB
Parmi les secteurs qui ont payé un lourd tribu, celui des bars et de la restauration. A Bordeaux, on en compte plusieurs centaines qui sont bien impactés par ces fermetures à répétition. Parmi eux, un emblème en plein coeur du triangle d’or, le bar à vins du CIVB, géré par Guillaume Gresta. Un moment poignant partagé avec lui dans ce lieu qui respirait jusqu’ici la joie de vivre et la découverte par les amateurs de vin et les touristes qui fréquentaient assidument l’endroit à l’heure de l’apéro…
Aujourd’hui, ce lieu mythique est totalement vide avec des employés mis au chômage partiel. Sur l’année ce sera entre 60 et 70% de moins de fréquentation, 50 à 60000 clients en moins. Une fermeture qui va encore durer, on parlerait d’une réouverture des bars qu’au 1er février. Un coup dur alors que l’établissement avait redonné un coup de neuf et avait totalement changé le mobilier. A travers ce focus, Christophe Chateau pour le CIVB reviendra sur l’impact de ces fermetures et de la conjonction de différents facteurs qui ont touché la filière durant cette année avec la taxe Trump aux USA, les difficultés en Chine, le Brexit en prime de la crise du coronavirus.
Petit arrêt au Bistro du Sommelier, un endroit traditionnellement couru des amateurs de vin et de gastronomie tenu depuis près de 35 ans par Hervé Valverde, sommelier qui avait commencé sa carrière chez Dubern ou encore à l’Elysée du temps du président Giscard Destaing.
Il nous reçoit juste après avoir lancé la vente à emporter, un nouveau challenge pour lui et son chef Christophe Richard, mais néanmoins beaucoup d’investissements humains pour finalement une formule pas si rentable. Il va se livrer sans détour sur cette crise qui touche de plein fouet tous les restaurateurs. Ce lundi est prévue une manifestation à Paris de ces professionnels qui réclament la réouverture de tous ces établissements qui se meurent à petit feu, d’autant que le ministre de l’économie Bruno Lemaire ne voit pas de réouverture avant le 20 janvier…
Il nous reçoit au lendemain de la déclaration du Président Macron qui a annoncé des mesures de compensations financières : « Tous les bâtiments qui resteront fermés administrativement se verront verser 20% de leur chiffre d’affaires si cette aide est plus avantageuse que les 10 000 euros versés dans le cadre du fonds de solidarité. Cette aide exceptionnelle sera maintenue jusqu’au 20 janvier ». Des aides qui sont certes bienvenues mais souvent en deçà des charges très importantes qui pèsent sur toutes ces entreprises, comme nous l’explique encore Hervé Valerde.
Le dernier portrait de ce magazine vous amène à faire connaissance avec Thomas Noël, un caviste qui tient depuis un an et demi le Wine Shop à Fronsac avec son épouse Alexandra. Lui aussi a été impacté car traditionnellement il avait une belle clientèle de touristes. Autant dire durant le 1er confinement, cela a été plutôt difficile, après durant l’été il a pu voir revenir les touristes et a pu compter fort heureusement sur une sacrée clientèle d’habitués et notamment du monde du vin qui sait apprécier chez lui des flacons de vignerons, souvent sur allocations.
Un instant privilégié où vous allez toucher de près la passion qui l’anime, son franc parler, sa bonhommie et son envie de partage. Il va aussi raconter son histoire de son autre boutique la Maison des Millésimes à Paris qui se situe boulevard Saint Germain et qui a été radicalement touchée par l’absence de touristes étrangers dans la capitale, une cave qu’il compte relancer en la revoyant de fond en comble selon le même modèle qu’il a créé à Fronsac et l’appeler le Wine Shop Paris.
Enfin, nous terminerons ce numéro spécial par une rencontre tout aussi intéressante avec Robert Cottin, PDG de la Maison Dubos et de la Vinothèque de Bordeaux. Il nous raconte ce coup d’arrêt durant le 1er confinement où la Vinothèque est restée fermée, pour jouer le jeu de combattre la propagation du virus. Vinothèque qui s’est adaptée pour le second en restant ouverte avec des horaires moins étendus que d’ordinaire, avec aussi un système de livraison à vélo Delivino, mais aussi un drive en passant commande par téléphone ou en click and collect en passant commande sur le site. Noémie Lavigne à ses côtés, la directrice de la Vinothèque, nous explique fort heureusement que le site a été pour eux un lien toujours très vivant avec la clientèle qui a eu tendance à commander via internet. Une Vinothèque qui a vu durant cette période de morosité sa fréquentation certes baisser mais qui elle n’a pas baissé les bras et a décidé de s’adapter à ces nouvelles formes de consommation et avec une Vinothèque renouvelée dès janvier.
Un Côté Châteaux qui n’oubliera pas de souhaiter avec Robert Cottin et Noémie Lavigne à ses téléspectateurs et fidèles followers du web de passer de bonnes fêtes de fin d’année, en dégustant une bouteille d’un 1er cru classé de Sauternes, Rabaud Promis qui a su aussi innover, avec les larmes de Rabaud, pour conquérir une nouvelle clientèle, notamment de jeunes ou féminine, avec un vin plus facile à déguster à l’apéritif que parfois un Sauternes traditionnel.
Carpe Diem et passez de joyeuses fêtes de fin d’année.
Côté Châteaux n°19 spécial coronavirus et monde du vin, ce lundi 14 décembre à 20H15 sur France 3 NOA (sur les box Free 326, SFR 455, Bouygues 337, Orange 339, ou sur internet France 3 NOA en direct): réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot:
Samedi 12 et dimanche 13 décembre, de nombreux châteaux de Sauternes ouvrent leurs portes pour accueillir ce week-end en Sauternes et Barsac. Histoire de vous approvisionner avant les fêtes. Ce sont ainsi près de 50 châteaux qui vous accueillent dont 15 Grands Crus Classés 1855.
Samedi, dimanche, vous allez pouvoir vous ressourcer dans cet endroit magique où coule le Ciron qui apporte ces brouillards qui favorisent la formation du botrytis, cette pourriture noble sans laquelle il n’y aurait pas de vin liquoreux.
5 villages de l’appellation Sauternes et Barsac vous attendent avec les hommes et les femmes qui produisent ces liquoreux d’exception. Si vous souhaitez compléter votre cave, faire des achats de vin pour célébrer comme il se doit les fêtes ou tout simplement pour offrir.
Les 5/6, 12/13 et 19/20 décembre, 34 châteaux de Pessac-Léognan vous accueillent pour préparer avec vous vos fêtes de fin d’année. Une idée originale de découvrir les domaines et d’acheter quelques pépites à déguster en famille ou entre amis.
Habituellement les châteaux de Pessac-Léognan ouvrent leurs portes le 1er week-end de décembre, mais là vue la conjoncture liée au covid-19 et aux méventes que ces châteaux ont subies durant ces périodes de confinement où les bars et restaurants étaient fermés et donc n’étaient pas à l’achat, le syndicat viticole de Pessac-Léognan a décidé d’organiser non pas un mais 3 week-ends de portes ouvertes : ce week-end des 5/6, amis aussi les 2 suivants les 12/13 et 19/20 décembre. C’est aussi et surtout pour étaler les flux car ce type de week-end est d’habitude très fréquenté selon Philbert Perrin président du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan qui se souvient que l’an dernier Carbonnieux par exemple avait reçu 5000 personnes, cette année ce sera nettement moins:
Ce sont des Portes Ouvertes révisées, sur 3 week-ends, pour étaler les flux. 34 châteaux sont ouverts et non des moindres comme Smith Haut Lafitte, Haut-Bailly, Latour-Martillac, La Louvière ou encore Carbonnieux » Philbert Perrin président du Syndicat Viticole de Pessac-Léognan.
Ce sont donc 34 châteaux qui sont sur le pont durant ces 6 jours pour permettre aux amateurs de vins de préparer leurs cadeaux et repas de Noël et de Nouvel An. « Nous ne proposons pas de visite de chais, mais les boutiques sont ouvertes, et on peut échanger et parler de nos métiers ». Il n’y aura que quelques rares dégustations, certains châteaux n’en font pas, d’autres quelques-unes selon un protocole très strict.
Au moins ces portes ouvertes ont le mérite d’existe, ce alors même que le confinement n’est pas encore levé (le 15 décembre), toutefois ces châteaux répondent à la réglementation comme tout commerce qui a pu réouvrir depuis une semaine. Tout se fera bien sûr dans le respect des règles d’hygiène liées à l’épidémie actuelle de coronavirus.Tout
C’est une première, si l’épidémie de coronavirus empêche la tenue physique du fameux salon sur les technologies et la présentation des derniers matériels pour la viticulture, l’arboriculture et la culture maraîchère, ce salon va malgré tout se tenir de manière connectée.
C’est un salon 100% digital qui va se tenir sur 3 jours à partir de demain. Un salon pas comme les autres, tant il est vrai qu’habituellement plus de 800 exposants envahissent les halls 1 et 3 du Parc des Expositions de Bordeaux. Là il devraient y avoir malgré tout 150 exposants inscrits en mode virtuel…Les professionnels devraient malgré cette absence physique pouvoir rencontrer via la toile fournisseurs et distributeurs dans le cadre d’un « Pavillon Digital ». « La virtualisation constitue aujourd’hui un nouvel outil au service de la rencontre professionnelle. La crise que nous traversons, nous amène à reconsidérer les modèles et à se réinventer pour une reprise à la hauteur des enjeux économique et innovants », précise Delphien Demade directrice de salons.
Vintech-Sifel Virtual va nous permettre de connecter nos publics entre eux, de donner leur moyen de réaliser des affaires, de communiquer, de continuer à s’informer, se former et de nous ouvrir à des publics qui ne se seraient pas déplacés notamment de l’international… » Delphine Demade.
Et de poursuivre : « Il s’agit là de répondre dans un instant T à un contexte inédit et non de remplacer. Nous nous retrouverons en physique en 2022, du 29 novembre au 1er décembre, pour la prochaine édition de Vinitech-Sifel »
« A partir de demain, nous aurons des démonstration en « live » de matériel, ce sont des démonstrations virtuelles », commente Marie-Sol Fournier.« Ce qui est intéressant, c’est qu’on a 150 exposants, des exposants internationaux et des nouveaux aussi. On a voulu ainsi accompagner les entreprises qui n’ont pas eu de rendez-vous de toute l’année. On donne ainsi à de l’information dans le monde entier, grâce à de la vidéo. C’est un événement hybride qui sera intégré aussi dans l’événement physique » à l’avenir aussi.
Ce sont donc 23 conférences, 3 colloques, 19 forums qui vont se tenir avec 175 intervenants, avec également 30 pichs lives exposants.
Les Journées Loupiac et Foie Gras sont organisées ce week-end dans un format particulier, avec un respect strict des règles sanitaires. 18 châteaux sont sur le pont pour recevoir en mode marché et drive.
C’est un événement traditionnel à un mois de Noël et Nouvel An, ces fêtes de fin d’année tant attendues des familles et amis. Mais cette année, cet événement comme bon nombre est quelque peu bousculé, crise du coronavirus oblige. Les Journées Gourmandes Loupiac et Foie Gras se déroulent ce week-end dans un format particulier : de 10h à 19h, un marché gourmand et un « retrait en drive » dans les jardins des 18 châteaux de Loupiac participant à l’opération.
Sur place, les producteurs vendront donc ces produits alimentaires de première nécessité, à base de foie gras et de magrets de canard, et les fameux vins liquoreux de l’appellation. Les Girondins devront avoir sur eux deux formulaires, leur attestation de déplacement pour l’achat de ces produits alimentaires et un formulaire de pré-commande justifiant d’un achat préalable sur le site drive fermier ici : http://www.vins-loupiac.com/category/actualites/
Juste avant les fêtes de Noël, voici une idée originale que vous soumet en exclu Côté Châteaux: offrez donc un lot de vin au profit d’une oeuvre caritative, la Fondation Bergonié; vous pourrez acquérir ainsi un grand flacon, une caisse de vin, ou un séjour dans le vignoble, ou tout simplement faites vous plaisir en participant à cette vente aux enchères qui ira au profit de la Fondation Bergonié, adossée au centre de lutte contre le cancer de Nouvelle-Aquitaine.
La Fondation Bergonié, vous connaissez ? C’est cette fondation créée il y a une dizaine d’année par Josy Reiffers, directeur de l’Institut Bergonié, aujourd’hui disparu. Elle est adossée au centre de lutte contre le cancer de Nouvelle-Aquitaine, il en existe 18 en France de ce type dont le plus connu est l’Institut Curie à Paris. Bergonié est un centre qui soigne bien sûr le cancer et prend en charge des cas compliqués pour essayer de donner davantage de chances de survie.
Régulièrement une quarantaine d’entreprises soutenaient la Fondation Bergonié mais ces derniers temps ont été plus difficile comme me l’explique Marina Mas, directrice de la Fondation Bergonié : « l’idée, c’est d’essayer de mettre en place une nouvelle mécanique pour lever des fonds dans un contexte où certaines entreprises sont très touchées, notamment dans l’événementiel ». L’an dernier, la Fondation avait pu organiser son traditionnel dîner de gala avec le chef Michel Guérard et organiser une petite vente aux enchères durant le dîner d’une vingtaine de lots de vin, là ce n’a pas été possible. Aussi pour pallier cette absence, la Fondation a contacté une centaine de châteaux qui a répondu présent et offert une ou des bouteilles ou séjours oenotouristiques en vue de cette vente caritative.
Ainsi seront proposés à la vente un magnum de Pétrus 2009, 6 bouteilles de Pavie pour chacun des millésimes 2010,2012 et 2016, un magnum de Cheval Blanc en 2011, un magnum d’Angélus 2012, 6 bouteilles de château Latour, un magnum de Lafite-Rothschild 2009, un double magnum d’Yquem 2010 ou encore 6 magnums de Lafon-Rochet 2009…
Cette vente devrait permettre à la Fondation de réaliser ses objectifs dans l’accompagnement des patients en amont et en aval de la maladie, l’acquisition de nouvelles technologies et de matériels de pointe, et de rechercher des nouvelles pistes thérapeutiques.
La vente aux enchères de ces 117 lots en ligne sera réalisé avec Drouot Online et Interencheres, avec Eric Lacombe commissaire priseur de l’Hôtel des Ventes des Chartrons à Bordeaux, le 17 décembre à 18 heures.