10 Juil

Cet été Côté Châteaux vous propose un spécial Vignerons Indépendants sur NOA

Les Vignerons Indépendants devaient tenir leur salon fin juillet au parc des expositions après avoir été reporté du mois de mars au mois de juin puis au 24 juillet…Finalement il ne se tiendra qu’en mars 2021. Dommage, mais le magazine n°15 de Côté Châteaux leur consacre un numéro spécial en leur honneur. Vous allez y découvrir des personnalités jeunes et moins jeunes, des présidents et anciens présidents, des femmes, des conventionnels et pas mal de bios aussi, de Saint-Emilion jusqu’au Médoc en passant par l’Entre-Deux-Mers, bref des vignerons qui ont tatoué sur le coeur leur métier…vigneron oui mais indépendant !

Romain Magnaudeix et Guillaume Bruny du château Vieux Larmande et Vieux Château Pelletan en St Emilion Grand Cru © Jean-Pierre Stahl

C’est un Côté Châteaux que vous aurez attendu… un peu plus de 3 mois de gestation. Un beau bébé. L’émission a été enregistrée, avec des iphones, début mars avec mon collègue et compère Sébastien Delalot, au moment où l’épidémie de coronavirus commençait en FRance, où l’on commençait aussi à faire attention et juste avant le confinement. Durant toute cette période, des mesures de sécurité sanitaires ont été prises dans de nombreuses entreprises et notamment à France Télévisions. Il ne m’a pas été possible de monter sur site ce numéro, il fallait prendre son mal en patience. Toutefois j’étais reversé à l’actu sur France 3 Nouvelle-Aquitaine et aussi en télétravail sur notre site web et le blog également. Mais voilà, le bébé est sorti, un beau bébé de plus de 22 minutes.

Vous allez donc faire connaissance avec tout d’abord des cousins, Romain Manaudeix et Guillaume Bruny, 6e génération de vignerons, qui tiennent deux domaines en Saint-Emilion Grand Cru : château Vieux Larmande (4,25 hectare) à Saint-Emilion et Vieux Château Pelletan (6,90 ha) à Saint-Christophe-des-Bardes… « C’est notre grand-père qui est un des pionniers, il est sorti de la cave coopérative, il a décidé de produire, vinifier et vendre son vin lui-même dans les années 60« , commente Romain Magnaudeix. Quelle est donc cette philosophie qui anime ces vignerons indépendants ?  « Le viticulteur cultive lui-même son terroir sa vigne et ensuite il réalise l’ensemble des étapes de vinifications lui-même, et ensuite il va vendre lui-même son vin et faire connaître sa passion auprès du public… », ajoute Guillaume Bruny. Vous allez ensuite découvrir leur chai et leur fameuse table arômatique du château Vieux Lamande, un univers dédié à l’oenotourisme…« l’idée est de poser des noms sur des sensations, les visiteurs auront la possibilité de retrouver 4 arômes différents qu’ils ont d’habitude dans nos vins »

Cédric Coubris manage la propriété avec son frère Jean-Christophe à Moulis © JPS

A Moulis-en-Médoc, je vous propose ensuite de découvrir Cédric Coubris, vigneron, dont la famille fête cette année le centenaire de l’acquisition de la propriété château La Mouline : « le château la Mouline a été acheté par mon arrière-arrière grand-père Jean-Ismaël Lasserre le 20 juin 1920 au vi-comtre de Courselle ».  Vous allez découvrir aussi avec lui et les ouvriers viticoles les travaux pratiqués l’hiver dans la vigne.

Une petite séquence émotion où vous allez mieux comprendre comment s’est construit le domaine au fil des générations avec l’apport des uns et des autres, avec notamment le classement en Cru Bourgeois en 1932 avec l’arrière-grand-père Jean-André Lasserre… Une famille qui a aussi épousé une carrière d’avocat avec le père de Cédric et son frère également Jean-Christophe Coubris, spécialiste des affaires de santé et scandales sanitaires…

Cédric Coubris, le Président des Vignerons Indépendants de Gironde dans son chai du château La Mouline à Moulis © JPS

Un petit détour par le chai à barrique pour y goûter le fameux millésime 2019 avant la campagne des primeurs qui cette année aussi a eu une saveur particulière. « On a un très beau millésime avec une très belle charpente et un très joli fruit », commente Cédric Coubris, par ailleurs Président des Vignerons Indépendants de Gironde.

Le château Vignol et son architecture très Louisiane © JPS

Allez un petit détour dans l’Entre-Deux-Mers, à Saint-Quentin-de-Baron où l’on va avec Sébastien Delalot rencontrer au château Vignol, une jolie bâtisse qui fait penser à ces maisons de Louisiane, une femme qui a durant toutes ces années sillonné de nombreux salons de vignerons indépendants : Dominique Doublet. 

La famille Doublet, Jean-Thomas, Dominique et Alexandre au château Vignol © JPS

Avec ses 2 fils Jean-Thomas (responsable des ventes et du marketing) et Alexandre (en charge de l’exploitation et des vinifications), elle va nous parler de sa passion pour la nature et les sols :« mon mari quand il voit un terroir, il goûte le sol, il veut avoir un rapport avec le sol…mes enfants de même, ils ont racheté il y a 10 ans un petit terroir à Saint-Emilion et l’objectif c’est de faire éclore le plus de saveurs possibles, de finesse et d’harmonie ».

Elle va ainsi déguster avec ses fils son blanc en Entre-Deeux-Mers très subtil, un assemblmage de 4 cépages sauvignon blanc, gris, muscadelle et sémillon… Entre Vignol, Tour de Calens dans les Graves et Saint-Ange en St Emilion Grand Cru, ils produisent quelques 300 000 bouteilles à l’année.

Christine Nadalié, vigneronne-oenologue à la tête de château Beau Rivage et du Clos la Bohème © JPS

Le second portrait de ce magazine est consacré à une femme vigneronne-oenologue Christine Nadalié, issue également d’une grande famille de tonneliers : « ma vocation, c’était vraiment l’oenologie, donc j’ai suggéré à mon père qu’il fallait qu’on fasse des essais « grandeur nature » sur nos produits et nous avons acheté cette propriété château Beau Rivage en 1995

Une femme qui s’est lancé dans le bio très rapidement et même la biodynamie avec ses châteaux Beau Rivage, 7 hectares en Bordeaux Supérieur, et Clos La Bohème, 8 hectares en Cru Bourgeois: «  j’avais visité un salon des vignerons indépendants et j’avais trouvé cette famille formidable, pour moi c’était les petits vignerons de France… »

Et avec sa maître de chai Karine Mattei, de déguster le millésime 2019 toujours en barriques : « c’est un super millésime, fruité, puissant, mais tout en souplesse »

La suite de son portrait nous transporte dans l’antre du domaine familial, créé en 1902 à Montpellier par Auguste Nadalié et transferré par la suite à Ludon-Médoc, le site historique. Les tonnelleries Nadalié sont implantées sur 6 autres sites 2 en Charente, en Bourgogne, aux USA, au Chili, et en Australie.

L’entreprise, managée par Chrsitine, Stéphane, Guillaume et Vincent Nadalié, emploie aujourd’hui 250 salariés, elle produit 30 000 fûts à Ludon et 70 000 au total dans le monde.

Enfin nous terminerons ce Côté Châteaux avec Daniel Mouty à Sainte-Terre, un personnage haut en couleurs, un pionnier des vignerons indépendants qui a été jusqu’à récemment Président des Salon des Vignerons Indépendants de France. Il nous expliquera les débuts du salon de Bordeaux qui réunissait une quarantaine de domaines pour aujourd’hui compter 350 domaines de l’ensemble des régions viticoles de France.

Daniel Mouty, dan sson chai à barriques à Sainte-Terre © JPS

« Je crois que c’est un peu unique au monde, on y trouve tous les vins de France, entre un Pomerol et un Châteauneuf-du-Pape et tout à coup on va découvrir les Côteaux du Marmandais ou ceux du Brulois…Il y a des bons vins partout. Je sais qu’au niveau qualitatif on n’a jamais été aussi bon. »

L’échange entre le consommateur et le vigneron, c’est la clé, la clé de voûte de ce salon, et c’est cela qui attire les jeunes et les « vieux », enfin tout le monde et l’on voit sur le salon de Bordeaux facilement 1 million de bouteilles quitter le hall pour aller abonder les caves de nos visiteurs, » Daniel Mouty.

Daniel Mouty, Françoise, Côté Châteaux et Bertrand Mouty, une émission tournée avec © Sébastien Delalot

C’est aussi la rencontre avec la famille Mouty, Françoise son épouse et Bertrand, chargé de la création et des vendanges, sa fille Sabine, en charge de la logistique et des salons, étant retenue par ailleurs: « c’est une génération qui arrive avec de l’innovation » Là nous allons découvrir le savoir-faire, la patte du vigneron, père et fils, avec la dégustation notamment d’un Chardonnay en terre de Bordeaux, mais commercialisé en vin de France mais aussi ses autres cuvées en rosé et en rouge en Pomerol et Saint-Emilion.

« Avoir un métier qui finit sur une table, un soir de fête, et de participer à la joie de vivre des gens quel bonheur ! »

Côté Châteaux n°15 spécial Vignerons Indépendants réalisé par Jean-Pierre Stahl et Sébastien Delalot à voir à partir du 19 juillet à 19h50 sur France 3 NOA et ici sur YouTube: 

 

22 Juin

Pique-Nique géant avec les Vignerons Indépendants les 26 et 27 juillet

Même si les Vignerons Indépendants n’ont pas pu organiser leurs salons ces derniers mois, ils vous fixent rendez-vous comme chaque année sur leur propriété pour un pique-nique et une dégustation de leurs vins. 300 vignerons y participent partout en France.

C’est le 10e grand pique-nique national organisé par les Vignerons Indépendants. Durant 2 jours, les 26 et 27 juillet, plus de 300 domaines dans toute la France ouvriront leurs portes aux visiteurs. La formule est simple : chacun amène son pique nique et le vigneron, lui, offre les vins et animations pour toute la famille.

Un événement pour tous les amateurs, passionnés ou néophytes, où patrimoine, architecture et vin vont se mêler. Plus de 1000 activités sont proposées en France : des animations variées à travers tous les vignobles ; de l’initiation à la dégustation, des  quizz œnologiques, des expositions d’art, des concerts, du théâtre, des balades à pied, à vélo, en calèche, en 2CV, en poney et même en segway, des escape-game, des jeux de pistes, un rallye automobile, mais aussi une découverte de la biodiversité à travers le vignoble…

Bien évidemment, les mesures de sécurité seront appliquées en raison du covid qui pour l’instant est encore présent sur le territoire:  Activités en plein air, distanciation obligatoire, visites, nombres maximum, gel et point d’accueil : tous les points ont été passés en revue. Les 300 domaines participants ont été largement sensibilisés et formés pour l’accueil du grand public.

19 Juin

Après 3 mois de fermeture, la Cité du Vin est enfin soulagée de pouvoir ouvrir à nouveau

C’était une attente de nombreux visiteurs ce matin: la réouverture de la Cité du Vin, l’emblème de Bordeaux, fermée début mars à cause de l’épidémie de coronavirus. De nombreuses mesures de protection sanitaire ont été prises. La Cité du Vin table sur 150 000 à 200 000 visiteurs pour cette année très particulière.

Philippe Massol, invité du 12/13 sur France Aquitaine © JPS

La Cité du Vin: cela fait plus de 3 mois qu’ils rêvent de la visiter. A 10 heures ce matin, leur rêve est devenu réalité.

« J’ai réservé au mois de février, malheureusement  le covid-19 a tout annulé. Là j’avais réservé 3 jours à Bordeaux et avec une escapade chez Coutanceau à La Rochelle, nous sommes vraiment contents que la Cité du Vin ouvre aujourd’hui », commente Alain Henry de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher). « Cela fait quelques mois que j’habite ici, j’avais envie de visiter la Cité du Vin, mais avec le covid je n’ai pas pu. Je suis donc venu pour le premier jour de réouverture » ajoute Céline Lefebvre de Biganos.

Pour l’heure, ce sont essentiellement des habitants de la région ou des touristes français qui ont répondu « présent ». Avec, petite nouveauté non négligeable pour les familles, l’entrée gratuite pour les enfants jusqu’à 17 ans.

« Il y a eu cette interruption de 3 mois et c’est l’ouverture qui nous a permis de passer le week-end à Bordeaux », commente Marine Letourneux de Rennes.

Depuis l’accueil et jusqu’au parcours permanent, une sécurité sanitaire et des règles de distanciation sont observées: « cela commence avec le port du masque obligatoire, beaucoup d’informations pour maintenir ces distances d’au moins un mètre entre chacun, pour les personnes qui ne se connaissent pas parce que les tribus peuvent rester ensemble…Dans notre parcours permanent, c’est un film anti-bactérien qui a été mis sur tous les écrans tactiles », précise Philippe Massol, le directeur général de la Cité du Vin

Pour la réouverture, seulement 50 personnes, la moitié des effectifs, ont repris le travail, car la clientèle étrangère fait cruellement défaut, elle représentait 65 % de la fréquentation l’été dernier.

Les premiers signes sont assez rassurants, on a des gens qui viennent d’assez loin et bientôt les frontières avec les pays limitrophes vont être ouvertes et on va pouvoir accueillir de nombreux visiteurs », Sylvie Cazes la président de la Fondation pour la Culture et les Civilisations du Vin.

La Cité du Vin, toujours une prouesse architecturale à admirer signer XTU Anouk Legendre et Nicola Demazières © JPS

La Cité du Vin table sur 150 000 à 200 000 touristes cette année, en 2019 elle avait accueilli 416 000 visiteurs.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl, Camille Becchetti, Ines Billaut, Thierry Culnaert :

09 Juin

L’image du jour : quand Reignac se met à faire de la bière, « qui l’eût cru » ?

C’est une affaire qui mousse du côté de Saint-Loubès… Le château de Reignac qui ne manque pas d’imagination a lancé des bières artisanales à partir de mout de merlot et de sauvignon. Etonnant au pays du vin, bravo pour cette idée très vin…solite.

L’équipe du château de Reignac avec Nicolas Lesaint à gauche et Marion Béchu au fond à droite © château de Reignac

Quand on me met la pression, je réponds « mousse, mousse, mousse… » Ce n’est pas à un Lorrain où l’Amos ou la Champigneulles coulait à flot qu’on l’a fait…Des bières, il en a vues (et bues…avec modération) du temps de son service militaire à Landau, le berceau de l’Allemagne, servant au « Second de Personne », le 2e Régiment d’Artillerie.

Alors quand on balance la grosse artillerie, digne de la grosse Berta, et qu’on me dit : « bien sûr, oui à Reignac on fait de la bière, cela fait même deux ans, tu savais pas ? » Là, la pression monte, la moutarde me monte au nez, et je dis que je suis comme Saint-Thomas, je demande à voir…

Et voilà-t-y pas que Reignyx et sa bande de vignerons me donne la preuve sur Facebook par l’image, « le poids des mots », non « le choc des photos »: oui ce midi à l’heure de l’apéro, ils ont fait péter leur fameuse « Qui l’Eût Cru », et là oui, j’y crois.

 « Cela ferait 4-5 ans que ma collègue Marion me disait : on fait de la bière, on fait de la bière… » me raconte Nicolas Lesaint, responsable du château de Reignac. « Je me suis rendu compte que c’était pas évident de faire de la bière moi-même, on a convaincu Monsieur Vatelot (le propriétaire du château de Reignac) et on a trouvé une brasserie pour faire de la bière au moût de raisin. On nous a aiguillé vers Nathanaël Rogier de Gasconha à Pessac. On s’est bien accordé avec lui, on a goûté des bières qu’on aimait au niveau de l’amertume proche du cépage. On a choisi une blonde désaltérante « pale ale » et on est parti sur le sauvignon gris. Cette cette base-là qu’on allait aromatiser, on a rajouté le moût à hauteur de 10% maxi pour garder la nomenclature bière ».

« Après le souci était de s’organiser et de trouver la bonne semaine, pas facile entre notre activité et celle de brasseur, on a congelé le moût et on l’a amené à brasser pour la première fois en novembre 2018. On en a sorti 3000 bouteilles avec le moût de sauvignon gris, cela a bien marché. Et donc la deuxième année, on est parti sur une bière ambrée, un peu plus torréfiée, avec plus d’amertume, de corps, avec laquelle tu peux manger… Rebelotte, on a congelé le moût de merlot, et en novembre 2019, la 2e Qui l’Eût Cru est arrivée ».

« Au départ on avait pensé à l’appeler P’tite Mousse pour rappeler le Père Noël, « c’est klug ! »mais finalement qui aurait cru qu’ont ferait une bière à Reignac, donc c’est devenu la « Qui l’Eût Cru. » En un an et demi, ça marche bien, on la trouve essentiellement à la propriété, c’est une bonne expérience. »

Bravo à l’équipe de Reignac, c’est une affaire qui mousse.

Pour info, le château de Reignac organise des portes ouvertes le 28 juin prochain.

 

06 Juin

Envie d’un break : cap sur la route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes avec le Vinobreak Estival

Si vous cherchez des idées de sorties ou de vacances, ne cherchez plus la Route des Vins vous tend les bras pour découvrir de superbes châteaux de Bordeaux en Graves et Sauternes, avec des nouvelles idées toutes plus originales les unes que les autres.

Voici une belle opération pour vous informer sur des idées de sorties : 43 000 exemplaires de la carte 2020 de la route des vins seront disponibles avec Sud Ouest dimanche sur les secteurs de Bordeaux Métropole, Arcachon et en Sud-Gironde.

Le selfie panorama à la © Tour Blanche

Vous allez être étonné de l’imagination dont font preuve les châteaux pour vous accueillir prochainement et particulièrement cet été. L’idée est de faire un break à moins de 50 kilomètres de Bordeaux…

  • Au château La Tour Blanche, 1er cru classé de Sauternes à Bommes:  profitez d’une vue 360° avec ce spot pour se prendre en selfie au beau milieu des vignes en plein coeur du Sauternais, depuis le point culminant du vignoble sur une plateforme à 3 mètres de haut…

Accrobranche au chateau © Château Lusseau

  • Au château Lusseau, venez faire connaissance avec la Bérue Déglinguée, alias Bérangère Quellien, une vigneronne très impliquée dans l’environnement qui mène son vignoble en bio depuis des années et que Côté Châteaux vous avait présenté dans son numéro spécial femmes du vin. Alors que les parents dégusteront ses vins, les enfants pourront s’exercer à l’accrobranche, une toute nouvelle activité au château.
  • Découvrez les oiseaux de Chantegrive : l’occasion de découvrir sa réserve naturelle au coeur de ce vignoble de Graves la huppe, l’aigrette gazette et autres grives qui ont donné leur nom à la propriété

© Golf Ecolodge

  • Envie d’une nuit atypique ? Pas de souci, avec ces carrelets typiques transformés en 9 chambres d’hôtes par Jacqueline Couerbe, au coeur du golf ecolodge
  • Envie de sorties ou de soirées ? A vos agendas avec la Garden Party du château Lafaurie-Peyraguey le 14 juillet, les apéros dorés avec la Tour Blanche les 24 juillet et 28 août, ou encore ces after works aux châteaux Myrat et à Sigalas-Rabaud 23 juillet, 27 août et 19 septembre.

Brunch © Rayne vigneau

  • le brunch du dimanche au Château Rayne Vigneau, avec spécialités huîtres et fruits de mer du Basssin d’arcachon, et charcuterie et fromages du sud-ouest (05 56 76 61 63 – château@raynevigneau.fr)
  • Un pique-nique panoramique au château d’Arche en plein coeur de Sauternes (05 56 76 67 67 – reservation@chateaudarche-sauternes.com)
  • Les bonnes adresses pour se restaurer avec la Table du Lavoir (Sources de Caudalie 05 57 83 83 83 ) ou le Manège (du château Léognan 05 56 64 14 96)

Pour tout savoir sur les châteaux ouverts avec leurs programmes d’animations et de visites, les restaurants et hébergements qui vont vous accueillir : c’est ici  La Route des Vins en Graves et Sauternes

03 Juin

Le Festival Confluent d’Arts avec Catherine Ringer reporté en 2021 : « c’est comme ça… »

Confluent d’Art qui devait se tenir en juillet avait été reporté en septembre du fait du contexte lié au covid-19. Finalement trop d’incertitudes planent sur le festival en septembre, les organisateurs ont préféré reporter en 2021;  le concert de Catherine Ringer aura lieu le 1er juillet 2021.

Xavier Buffo était fier en janvier dernier de me présenter Catherine Ringer à l’affiche de son prochain festival Confluent d’Art initialement prévu en juillet 2020 © JPS

Quand ça veut pas, ça veut pas. Et pourtant c’est pas faute de vouloir. Les Suisses ont ce dicton très à propos « qui ne peut, ne peut… »

Forcément après le report décrété en avril dernier, tout le monde retenait son souffle pour re-chanter Marcia Baila et Andy en septembre, mais trop d’incertitudes ont eu raison de cette nouvelle date du festival Confluent d’Arts dont la vedette cette année était Catherine Ringer.

A l’heure actuelle, nous sommes dans l’impossibilité de savoir comment organiserl’accueil du public, et personne n’est en capacité ne nous apporter des précisions. »

Les organisateurs n’ont pas pu obtenir des réponses à leurs interrogations légitimes. Si on en sait un peu plus sur les salles de spectacles, avec port du masque obligatoire et règles de distanciation, concernant les manifestations en plein air, mis à part un nombre maximum de 5000 personnes en septembre, rien n’est très explicite, notamment s’il y aura des règles de distanciation aussi à tenir.

Trop de flou, face à l’esprit de convivialité avec le cocktail de musiques et spectacles, de bar à vins et food-trucks qui ont fait le succès de ce festival. Bref « les conditions pour vivre un festival en toute liberté ne sont pas réunies ». Après discussion des membres du l’association, du Rocher de Palmer et du responsable de la tournée de Catherine Ringer, il a été plus sage de décider le report en 2021, les 1-2 et 3 juillet au château de la Rivière, avec un concert très Rita Mitsouko le 1er juillet.

Et pour soutenir les intermittents en cette période difficile, il a été décidé de verser un défrisement de 30% des cachets. Les billets resteront valables l’an prochain ou pourront être remboursés.

23 Mai

Avis aux amateurs, la plus vieille bouteille de Cognac Gautier de 1762 est à vendre chez Sotheby’s

Sotheby’s met en vente du 14 au 28 mai, le « Grand Frère » ou « Big Brother », la plus grande de 3 vieilles bouteilles de la Maison Gautier datant de 1762, ce qui en ferait l’un des plus vieux cognacs au monde. Une bouteille de 258 ans estimée entre 80 000 et 160 000 £, soit l’équivalent de 90 000 à 180 000 €

Un cognac Gautier de 1762, estimé entre 80 000 et 160 000 livres sterling à vendre chez © Sotheby’s

Comme le rappelle la maison Sotheby’s, il s’en est passé des choses en 1762 : Catherine II est devenue impératrice de Russie, la première parade de la Fête de Saint-Patrick a eu lieu à New-York ou encore c’était la fin de la Guerre de 7 ans qualifiée de premier conflit majeur ou de guerre mondiale à l’époque car de nombreux pays du monde et coalitions s’opposaient. C’est cette année-là où la Grande-Bretagne est entrée en guerre contre l’Espagne Naples. Et puis, cette fameuse bouteille et les 2 autres arrivées jusqu’à nos jours ont été produites par cette Maison Gautier qui avait obtenu en 1755 sous Louis XV un mandat royal pour produire du Cognac.

Cette bouteille est l’une des dernières et plus vieilles connues au monde . La « petite soeur » est conservée au Musée Gautier et le « petit frère » a été vendu à New-York en 2014″, (55000€) selon Sotheby’s

 

On discerne bien le millésime 1762 sur cette étiquette de cognac Gautier © Sotheby’s

Cette bouteille a une histoire assez incroyable, car elle serait restée dans la même famille pendant des générations. L’actuel propriétaire raconte que ses arrière-grands-parents avaient recueilli un orphelin prénommé Alphonse. Celui-ci  a quitté sa famille adoptive entre 1870 et 1880 pour travailler dans la région de Cognac, il serait revenu dans sa famille peut-être à cause de la crise du phylloxera. Il est revenu avec une charrette chargée de bouteilles de cognac, peut-être en lieu et place d’un salaire, dont ces 3 bouteilles de Gautier 1762  avec leurs étiquettes en bon état. Alphonse est malheureusement parti à la guerre de 1914 mais n’en est jamais revenu et n’a pas pu les apprécier.

Le Gautier 1762 est connu et encensé à travers le monde comme un cognac qui transcende le monde des spiritueux de collection », Jonny Fowle Spécialiste des Spiritueux chez Sotheby’s.

Cette bouteille représente non seulement un exemple de viticulture pré-phyloxérique, mais a une valeur historique car précédant la révolution française. « Cette bouteille contient une distillation non seulement d’un superbe brandy mais aussi un pan de l’histoire de Cognac », poursuit Jonny Fowle.

Ce Gautier 1762 sera le clou du spectacle mais Sotheby’s met en vente aussi de vieux Maccallan de 1937 à 1974, et une bouteille exceptionnelle de 1928.

Pour tout savoir sur cette vente de Sotheby’S Londres c’est ici

22 Mai

Bientôt la vente aux enchères des vins de Bordeaux au profit des hôpitaux girondins

Elle va débuter le 15 juin prochain et va durer 7 jours, jusqu’au 21 juin. Cette vente aux enchères solidaire de vin et séjours oenotouristiques ira au bénéfice des soignants à travers des achats de matériels et amélioration de conditions de travail des personnels soignants du CHU de Bordeaux et de l’Hôpital de Libourne.

« Les Vins de Bordeaux disent Merci aux soignants », c’est l’opération caritative qu’ont décidé de lancer l’interprofession et les Vins de Bordeaux. Une vente aux enchères solidaire avec les personnels soignants qui va se tenir du 15 juin au 21 juin, aux dates où aurait du se tenir Bordeaux Fête le Vin,

Pour l’heure, « on est dans la phase de collecte des lots depuis le 15 avril, plus de 500 lots ont été récoltés : 350 lots de vins et 150 lots de séjours oenotouristiques », commente Christophe Chateau, du CIVB. Des dons qui s’arrêteront dans une semaine. Le 29 mai le commissaire priseur sera contacté pour confectionner le catalogue et le 8 juin il sera en ligne pour consultation.

La semaine d’achat se fera du 15 au 21 juin sur le site de vente aux enchères Drouot en ligne, la clôture est prévue le 21 juin à minuit. « Le 22 juin on connaîtra le montant global et la 1ère semaine de juillet on fera un chèque pour l’achat de matériel et pour améliorer les conditions de travail comme par exemple l’aménagement de salles de repos pour le CHU de Bordeaux et l’Hôpital de Libourne », précise encore Christophe Chateau.

21 Mai

Philibert Perrin annonce les Estivales en Pessac-Léognan pour le 20 juin « le week-end de la Fête des Pères »

On sent l’envie de reprendre un rythme normal un peu partout et notamment dans les châteaux du Bordelais. Le syndicat des Pessac-Léognan a fait le choix de maintenir ce rendez-vous désormais annuel. Au programme visites d’un vingtaine de châteaux, dégustations et déjeuners champêtres s’ils sont autorisés, avec bien sûr des règles de sécurité et de distanciation. Côté Châteaux a interviewé ce matin Philibert Perrin, le président du syndicat des Pessac-Léognan.

Les Estivales en Pessac-Léognan, où les rouges sont aussi mis en avant, ici au château Haut-Nouchet en 2017 © Jean-Pierre Stahl

A l’origine, la manifestation s’appelait « Samedi Blanc en Pessac-Léognan » (lancée en 2013), c’était pour les très nombreux châteaux de Pessac-Léognan, crus classés ou non classés, l’occasion de mettre en avant leurs vins blancs de grande tenue, seconds vins ou premiers vins qui s’apprécient aussi sur de vieux millésimes. Mais depuis quelques années, Samedi Blanc a muté pour se transformer en « Estivales de Pessac-Léognan », dans la mesure où de nombreux visiteurs et amateurs de vins souhaitaient aussi déguster les rouges…

Jean-Pierre Stahl : « Bonjour Philibert Perrin, désolé de vous déranger en ce jeudi de l’Ascension, mais dans la mesure où depuis hier soir vous annoncez la tenue des Estivales, bien évidemment l’actualité veut qu’on en sache plus, c’est donc un rendez-vous que vous maintenez ? »

Philibert Perrin : « oui, les Estivales auront lieu le samedi 20 juin, on a décalé d’une semaine, car c’était plus tôt d’habitude. On avait laissé ce sujet en suspens pour voir l’évolution des choses et puis en bureau on a décidé de maintenir mais de décaler d’une semaine sur le week-end de la Fête des Pères(qui aura lieu le lendemain le dimanche 21 juin) donc c’est pas mal et cela nous laisse du temps pour nous organiser ».

La plupart des propriétés sont en train de réouvrir en ce moment aux visiteurs donc c’est un pré-calage. Il y aura 22 châteaux inscrits donc un nombre sympathique avec quelques crus classés », Philibert Perrin, président du syndicat des Pessac-Léognan.

JPS : « Quelles sont les règles de sécurité adoptées ? »

Philibert Perrin : « Les visites, on saura faire…par petits groupes de 10 avec bien sûr du gel Hydro-alcoolique à disposition, des masques, des distances de sécurité à respecter. On prévoit plus de monde pour encadrer les visites. On demandera aux gens de ne rien toucher. Le guide portera masque et gants . Et pour la dégustation, elle sera distancée, le guide se reculera pour commenter la dégustation ».

« Les visiteurs auront à disposition des verres et crachoirs individuels, s’ils recrachent car on s’est aperçu que bien souvent ils ne recrachent pas. Ce sont des crachoirs individuels en carton, qu’ils videront eux-même dans un seau et il n’auront plus qu’à jeter leur carton. »

JPS : « C’est tout de même assez osé d’organiser ces Estivales en Pessac-Léognan car comme les Portes-Ouvertes de décembre, vous avez en général du succès et pas mal de monde… »

Philibert Perrin : « les portes ouvertes de juin (Estivales) ont en général moins de succès qu’en décembre. On se doute bien que les gens vont aller se balader en campagne, en forêt,…(ou à la plage), mais il faut que la vie reprenne ».

S’il y a du monde, il y aura un couloir, une file d’attente, avec distanciation et les visites partiront par groupes de 10 personnes; cela va contraindre les propriétés à prendre plus de personnels, c’est courageux de le faire, mais il faut se relancer, la vie redémarre.

« On s’était posé la question d’organiser les Estivales sur rendez-vous, mais ce sont des portes ouvertes, donc cela restera ouvert à tout le monde. Les gens seront mis en attente, s’il y a du monde, on ne pourra peut-être pas satisfaire tout le monde… »

JPS : « Concernant les achats, j’imagine que vous avez pensé à des mesures de sécurité aussi ? »

Philibert Perrin: « La personne derrière la caisse sera gantée, masquée; les paiements s’effectueront par cartes de crédit avec du film étirable (sur le terminal de paiement), et du gel à chaque personne. En fait ce sera les mêmes mesures que dans les commerces ». 

JPS : « S’agissant des visiteurs, vous leur demandez de porter un masque pour les visites ? »

Philibert Perrin : « oui, on recommande fortement aux visiteurs d’être masqués, de venir avec leur propre masque, au niveau du Syndicat nous avons reçu par le CIVB les masques que nous avions commandés, mais cela file vite; au moment de la dégustation, bien sûr ils pourront le retirer pour déguster. »

JPS: « Enfin, concernant votre repas champêtre comment cela va se passer ? »

Philibert Perrin : « Deux alternatives, on en saura plus un peu plus tard, soit le repas champêtre n’est pas autorisé et il sera annulé, soit il est autorisé et ce sera une restauration légère, on verra la forme qu’elle prendra sous forme de plateau ou snacking, on appliquera en tout cas les mesures gouvernementales, il faut que cela soit bien carré… »

Les Estivales en Pessac-Léognan : samedi 20 juin de 10h à 19h, visites de propriétés, dégustations et animations, déjeuners champêtres (sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire) à 36€ et sur réservation.

Pour en savoir plus, et réservez votre déjeuner-champêtre : le site www.pessac-leognan.com

Lire ou relire : Les propriétés familiales vous ouvrent leurs portes pour la nouvelle version des « Estivales en Pessac-Léognan »

15 Mai

Clap de fin pour le 36e Marathon des Châteaux du Médoc

C’est une bien triste nouvelle, mais qui se comprend compte tenu de la « nécessaire distanciation » à respecter et de la participation très internationale des coureurs au célèbre Marathon du Médoc. Les organisateurs ont décidé hier de l’annuler pour 2020 et de reporter cette 36e édition au 11 septembre 2021.

Chaque année, le Marathon choisit une thème original. Cette année, c’était le « Marathon des Châteaux du Médoc fait son cinéma ». D’où le titre, je sais quelque peu facile.

Le 36e Marathon des Châteaux du Médoc est donc reporté au 11 septembre 2021. Après consultation des autorités du monde médical, les organisateurs ont fait le choix de la sagesse. Pour eux cette manifestation empreinte traditionnellement de convivialité et de proximité ne pouvait pas se dérouler dans des conditions optimales cette année en raison de la « nécessaire distanciation physique et des incertitudes liées à l’évolution de l’épidémie du virus Covid-19. »

On va être optimiste, on va dire que c’est reporté, ce n’est pas l’envie qui nous manquait, on était prêt, les devis étaient prêts, on a repoussé le plus possible la décision… » Vincent Fabre Président de l’Association du Marathon des Châteaux du Médoc.

Un joli couple en rose au château Montrose lors du dernier marathon © JPS

Les organisateurs mettent un point d’honneur à se préoccuper de la santé des coureurs depuis la création de l’événement. C’est donc une décision unanime qui a été prise par les organisateurs, après consultation des autorités et du monde médical, après aussi en avoir discuté avec les membres de l’association, les bénévoles et les très nombreux châteaux qui sont traversés par cet événement. « J’ai voulu qu’on fasse un vote à bulletin secret des 9 membre du conseil d’administration, on a discuté 4 heures et il y a eu unanimité dans cette décision », me précise le Président de L’AMCM.

Du point de vue de l’administration, il n’y avait pas de consigne particulière, en tout cas jusqu’en août, la question financière ce n’était pas trop un problème, on espérait avec l’équipe médicale que l’épidémie soit terminée au cours de l’été… Mais force est de constater qu’on l’aura toujours…

Vincent Fabre, président de l’AMCM, Manon Lorenzetti château Pédesclaux et Emmanuel Cruse Grand Maître Commanderie du Bontemps © Jean-Pierre Stahl

On a 90 000 personnes dans le Médoc au cours d’un week-end, aussi nous il aurait été difficile de gérer les gestes barrières, cela nous semblait être des scénarios impossible », Vincent Fabre

Même Jésus n’a pas pu faire de miracle pour cette édition de 2020 ! © JPS

« Rassembler 8500 coureurs sur une ligne de départ, où tout le monde est très proche, il nous paraissait extrêmement difficile de faire respecter la distanciation, de même pour la sécurité quand on doit faire des palpations, on avait comme cela une dizaine de points où en face on n’avait pas de solution », précise encore Vincent Fabre.

« Il fallait garder la confiance des bénévoles qui se démènent, garder la confiance des coureurs s’ils avaient eu la peur au ventre d’attraper le virus, et garder la confiance des propriétés qui nous accueillent à quelques jours des vendanges… » Vincent Fabre

Parmi les châteaux traversés par ce marathon, le château Montrose à Saint-Estèphe, Hervé Berland son gérant, se dit « très déçu que cette manifestation soit annulée, tout en comprenant toutes les raisons » auxquelles il souscrit aussi. « C’était une tradition, on y participait tous les ans et on était la dernière étape juste avant la grande ligne droite avant l’arrivée. C’est un événement sportif rentré dans l’histoire, alliant le sport, les grands vins et la qualité de vie. Il a un double objectif: faire participer les grands sportifs et les amateurs de vin.On mettra les bouchées double pour le prochain…  » Une chose est sûre pour Hervé Berland, c’est « plus que jamais, cette épidémie nous conforte dans le constat et l’espoir qu’il faut préserver la nature. » Château Montrose a fait le choix de passer tout le vignoble en bio.

L’organisation reviendra vers les coureurs dans les prochains jours pour préciser les modalités du report, mais déjà ils pourront à leur guise être inscrit gratuitement sur l’une des 3 prochaines éditions.

Ambiance village gaulois avec le groupe Assurantourix &Band au château Pédesclaux au kilomètre 22 à Pauillac © JPS

L’an dernier, ce sont 8500 coureurs qui ont participé au Marathon dont le thème était les Supers Héros…Mais les super héros, ce sont aussi les 3000 bénévoles qui se mobilisent chaque année dont de très nombreux acteurs du monde du vin, vignerons, propriétaires, salariés viticoles, etc bref tout le monde s’y colle et ça ce n’est pas du cinéma, quoique… Allez, on se rêve les coureurs déguisés en Rocky ou Terminator du Médoc…Reste à trouver Sarah O’Connor le 11 septembre prochain.

Revoir le reportage sur le 35e marathon de septembre 2019 avec l’implication des châteaux du Médoc, réalisé par Jean-Pierre Stahl, Thierry Gardet, Eric Delwarde et Stéphanie Plessis :

Revoir en photos le 35 e Marathon du Médoc :

35e marathon du Médoc : une grande fête populaire due à la mobilisation et la passion des châteaux